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  • Une solution européenne à la crise?

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    Réunion des désunis
    Le plan Paulson adopté, quelle solution européenne ? Les dirigeants des quatre pays européens du G8 sont réunis depuis 16h30 à l'Elysée. Objectif de ce mini-sommet : remettre un peu d'ordre et arracher une stratégie commune à des partenaires européens apparus désunis face à la crise financière internationale.
     
    Autour de la table : Nicolas Sarközy, président en exercice de l'Union européenne la chancelière allemande Angela Merkel, le président du conseil italien Silvio Berlusconi et le Premier ministre britannique Gordon Brown. Les présidents de la Commission européenne José Manuel Barroso, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet seront également présents.
     La réunion devait être suivie par un dîner de travail, auquel se joindra le Premier ministre français, François Fillon. 

    "Les dirigeants politiques doivent prendre leurs responsabilités et ceux qui sont à l'origine du préjudice doivent contribuer à une solution", a dit la chancelière allemande en arivant. "Vous prenez ce qu'a dit Angela Merkel, vous le traduisez en français, et c'est exactement ce que je pense", a enchaîné Nicolas Sarkozy. "A un problème mondial, il faut une réponse mondiale", a-t-il souligné. Gordon Brown a pour sa part fait part de son "bon espoir que toutes les parties prennent les mesures nécessaires pour sauvegarder leurs économies respectives".
     
    Le socialiste Strauss-Kahn : pas de "chacun pour soi"
     
    "Le résultat escompté, c'est clairement beaucoup plus de coordination", a déclaré samedi la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. Nicolas Sarkozy a reçu en début d'après-midi le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn. A la sortie d'un entretien de plus d'une heure, DSK a affirmé que le président voulait "une coordination des Européens et une réponse collective, qui veut éviter qu'il y ait une absence de solidarité entre les Européens, cette réponse est juste. C'est celle que je soutiens", et "je crois qu'ils en sont capables". "Il faut qu'il soit indiqué aux marchés" que les pays européens ne vont pas agir "chacun pour soi", a estimé Dominique Strauss-Kahn. Il s'est aussi montré pessimiste sur les conséquences de la crise, annonçant que le FMI allait publier des prévisions de croissance en baisse, car la situation économique mondiale est "très préoccupante", les pertes des banques sont "plus importantes que ce que nous avions mesuré". "Le FMI pense que le problème est global et qu'il faut une réponse globale", a-t-il souligné. (Voir la vidéo)
     
    Le sommet constitue la première étape de l'hypothétique "remise à plat" du système financier international que Nicolas Sarkozy a proposée à ses pairs. A ce stade, il ne devrait pas accoucher de mesures concrètes. Le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering, a tenu à rappeler vendredi à Madrid que ce "G4" ne pouvait servir qu'à faire des propositions et que les véritables décisions devaient être prises à 27. "C'est une réunion des Européens du G8 pour préparer les échéances internationales à venir", prend-on soin de préciser dans l'entourage du président français. "On va parler de la crise financière, de ce que l'on peut faire, on va essayer d'élaborer une position européenne commune sur ces sujets. On ne va pas sauver la planète".
     
    "Réagir au cas par cas"
     
    D'autant que la préparation de la réunion, particulièrement délicate, a fait éclater au grand jour de sérieuses divergences entre les 27 sur les remèdes à utiliser pour protéger le système financier européen. L'idée avancée jeudi par la ministre française de l'Economie Christine Lagarde dans un journal allemand de constituer un fonds européen de sauvetage des banques, projet pour lequel un montant de 300 milliards d'euros a été cité, a été accueillie par un tir de barrage. Pas question d'"accorder des chèques en blanc aux banques, qu'elles se soient comportées de manière responsable ou pas", a vertement répliqué  Angela Merkel, qui préfère réagir "au cas par cas".
     
    L'idée d'un tel fonds a également été rejetée par MM. Trichet et Juncker. Quant à Gordon Brown, s'il a reconnu que la crise financière avait une "dimension européenne", il a jugé "normal" que des solutions soient recherchées au niveau de chaque pays. Le Premier ministre britannique a annoncé qu'il proposerait la création d'un fonds européen de 12 milliards de livres (15,3 milliards d'euros) pour aider les petites entreprises, lors du mini-sommet. La décision de Dublin d'offrir une garantie de deux ans sur tous les dépôts dans les six grandes banques irlandaises a suscité la réprobation des autres pays européens. Le sommet devrait d'ailleurs adresser au moins un message implicite aux Irlandais, selon un diplomate français.
     
    A défaut d'un plan unique, les Européens souhaitent harmoniser leurs réponses à la crise. "L'intérêt européen commande un effort intense de coordination et de convergence des actions à mener", a écrit vendredi M. Sarkozy dans une lettre à M. Barroso, également adressée aux vingt-six partenaires de la France dans l'UE.
     
    Dès lundi, la Commission de Bruxelles doit proposer aux ministres de l'Economie des 27 une série de mesures. Parmi elles, une meilleure réglementation des rémunérations des dirigeants d'entreprise, notamment les "parachutes dorés", cibles de critiques après les récentes nationalisations de banques.

    LCI.fr - 04.10.08

  • Dati condamne "avec la plus grande fermeté"...

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    Les enquêteurs écoutent les témoignages de jeunes maghrébins

    La ministre de la Justice, Rachida Dati, a condamné "avec la plus grande fermeté" l'agression la veille à Ajaccio (Corse) de trois adolescents d'origine marocaine, dont l'un a été sérieusement blessé à l'oeil par des tirs de fusil de chasse. Exprimant dans un communiqué "sa sympathie aux personnes blessées et à leurs familles", Dati a demandé "au parquet général de donner instruction au parquet d'Ajaccio de faire toute la lumière sur cette affaire et de veiller à ce que les auteurs de ces faits soient sanctionnés avec la plus grande "vigueur". (vigueur ou rigueur? NdB)


    "Si le caractère raciste de l'agression est confirmé par l'enquête judiciaire, les dispositions du code pénal qui aggravent les condamnations en cas de racisme devront être rigoureusement appliquées", a-t-elle ajouté. Vendredi soir, un groupe de jeunes Maghrébins se trouvait, selon des témoins, sur un terrain de sport et prolongeait dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, quand il a été pris pour cible par trois hommes armés d'un fusil de chasse circulant en voiture. Ces derniers ont tiré à quatre reprises.


    "C'est un fait de violence inqualifiable qui sera sévèrement puni lorsque les auteurs seront retrouvés. Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, lors d'une conférence de presse samedi. L'enquête, confiée à la PJ d'Ajaccio, a été ouverte pour "tentatives de meurtre". (Le Figaro - 4 octobre 2008)

    Elle ne fait pas de telles déclarations lorsqu'il s'agit de Français agressés ou tués de façon raciste par des maghrébins. Chassez le naturel...

  • Ajaccio: 4 jeunes tirés au fusil de chasse cette nuit

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    Deux enquêteurs recherchent des indices dans la résidence des "Jardins de l'Empereur"

    Trois adolescents d'origine maghrébine ont été blessés, dont un sérieusement à l'oeil, par quatre tirs de fusil de chasse, vendredi vers 22H30, dans un quartier populaire sur les hauteurs d'Ajaccio, dans ce qui semble être une agression à caractère raciste.

     
    "C'est un fait de violence inqualifiable qui sera sévèrement puni lorsque les auteurs seront retrouvés. Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel lors d'une conférence de presse samedi.

    Une enquête, confiée à la PJ d'Ajaccio, a été ouverte pour "tentatives de meurtre".

    Un groupe de jeunes d'origine maghrébine se trouvait, selon des témoins, sur un terrain de sport du quartier et prolongeaient dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan. Ils ont été pris pour cible par des hommes armés d'un fusil de chasse qui circulaient en voiture et ont fait feu à quatre reprises, a indiqué le procureur.

    S'appuyant sur des témoignages, les enquêteurs ont interpellé un habitant du quartier dans son appartement. Quatre autres personnes qui se trouvaient avec lui ont également été arrêtées puis rapidement relâchées.

    Agé de 44 ans, l'homme nie avoir participé aux faits. Quatre fusils de chasse ainsi que des munitions ont été saisis chez lui.

    Un autre homme a été interpellé samedi matin, a précisé le magistrat. Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, un différend aurait opposé il y a quelques jours les deux agresseurs présumés à plusieurs jeunes à cause d'une voiture taguée.

    Selon un témoin interrogé par l'AFP, l'homme interpellé samedi matin aurait brandi une arme et proféré des menaces racistes lors de cette altercation, déclarant: "sales Arabes, je vais vous buter un par un, vous êtes tous sur ma liste".

    Les trois victimes, âgées de 16 à 19 ans, inconnues des services de police, ont été conduites à l'hôpital de la Miséricorde à Ajaccio. Deux d'entre elles, légèrement blessées, ont quitté l'hôpital dans la nuit. La première a été atteinte par un plomb au-dessus de l'oeil. La deuxième a été touchée par 17 projectiles répartis entre le visage, la gorge et le thorax.

    Le troisième adolescent a été plus sérieusement touchée à l'oeil et opéré dans la nuit. Interrogé par Europe 1, il a expliqué qu'il était "tranquillement avec des amis en train de discuter". "Soudain j'ai entendu un boum et j'ai reçu quelque chose dans la tête", a-t-il raconté.

    "Je suis tombé par terre parce que ça m'a sonné et puis j'ai entendu les autres crier "des plombs, des plombs", a ajouté le jeune homme selon qui les médecins ne savaient pas encore s'il allait perdre son oeil.

    "Mon fils sortait de la mosquée avec ses amis", a raconté à l'AFP le père d'une des victimes, précisant qu'ils étaient "simplement passés saluer leurs camarades".

    Après l'agression, près de 80 jeunes se sont regroupés et ont dénoncé des "insultes racistes incessantes ces dernières semaines".

    Dans la nuit, un groupe s'est introduit dans l'appartement d'un des tireurs présumés, y a commis des dégradations et a jeté un papier enflammé dans la cuisine, déclenchant un début d'incendie rapidement stoppé par les pompiers.

    Sur ces derniers faits, une enquête pour "dégradations et destruction de biens par incendie" a été ouverte.

    SOS Racisme s'est dit "scandalisé" par l'agression et a appelé "à sanctionner sévèrement les auteurs".

    Le président UMP de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra, a dénoncé "une violence gratuite" "insupportable" et le Parti socialiste un "acte odieux". AFP. 04.10.08

     

  • Revoilà DSK!

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    Sarközy et Strauss-Kahn, directeur du FMI, se congratulent à l'Elysée le 4 octobre 2008

  • Les jeux à gratter sont-ils truqués?

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    Du nouveau dans le scandale des jeux à gratter de la Française des jeux: un livre, un reportage censuré et une enquête toujours en cours!

    On avait des doutes sur le fait que les tickets à gratter puissent être truqués...

    C'est un fait, selon Robert Riblet, joueur retraité passionné de PMU, et Gilles Delbos, journaliste de télévision, qui sortent leur livre "100% des perdants ont tenté leur chance."

    Les très populaires jeux de hasard de la Française des jeux -6 millions de tickets sont vendus chaque jour, selon Le Parisien- ne le seraient pas tout à fait, selon le duo d'enquêteurs.

    Pourquoi?
    Tout est programmé, explique Robert Riblet au Parisien. Dans chaque carnet de tickets (de 150€), un tiers du montant est offert aux joueurs en petites sommes (de 1 à 10 € selon les jeux). Et quand il y a un lot de 20 à 40.000 € (selon les jeux, toujours), il n'y en a qu'un et on peut savoir lequel.

    Des preuves?

    Possible. Un ancien courtier de la Française des jeux aurait donné à M. Riblet ses livres de comptes manuscrits, validés par la FDJ, qui valideraient ses propos.

    Un reportage censuré?
    En 2005, avec Gilles Delbos alors journaliste pour M6, Robert Riblet a fait une tournée des bars-tabacs pour un reportage du magazine "Capital."
    Quand ils demandent à un buraliste ce qu'il fait quand il arrive à la fin d'une série et que "le" lot important n'a pas été gagné, il répond : "Je les prends! Je les achète pour moi..." rapporte Le Parisien.
    Un reportage qui aurait été partiellement censuré. Selon le journaliste, il aurait eu tort de s'attaquer à "un des gros annonceurs de la chaîne".
    "L'objectif était de diffuser ce sujet sans s'attirer trop d'ennuis" selon la rédaction d'M6.

    "La chaîne a agi par prudence car M. Riblet était à l'époque en procès avec la Française des jeux. Le reportage a été diffusé le 5 février 2006" dit M6, ce jeudi, au Post, précisant qu'elle "ne reviendra pas sur cette histoire qui date."

    Où en est l'enquête?
    Une information judiciaire pour "tromperie, publicité mensongère et escroquerie" a été ouverte il y a un an par le juge d'instruction à Nanterre Alain Philibeau. Le 1er décembre 2007, il a placé la FDJ sous le régime du témoin assisté, à mi-chemin entre simple témoin et mis en examen.

    Que dit la Française des jeux?
    "Combien voulez-vous?" a répondu la Française des jeux (FDJ) au joueur, dans un bureau d'avocat le 7 juillet 2005, selon Le Parisien, lui proposant d'acheter son silence.

    Depuis qu'elle sait que M. Riblet sait, elle aurait "peu à peu avoué sa faute" selon Le Parisien, et progressivement modifié son règlement pour augmenter les gains.

    Les jeux à gratter rapportent environ 3 millliards d'euros par an à l'Etat.
    Le Post - 03.10.08

  • Leur expulsion nous coûte cher!

    La prévision de crédits pour parvenir à l'objectif de 26 000 reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière s'élève à 42 millions d'euros, selon le programme "immigration et asile" du projet de loi de finances 2009, présenté le 26 septembre par le ministre du budget Eric Woerth.

    Le texte précise par ailleurs qu'"il apparaît qu'avec 17 210 reconduites au 30 juin 2008, l'objectif [de 26 000 reconduites à la frontière] sera dépassé pour l'année". En ce qui concerne les mesures d'éloignement, la prévision de crédits est de 42 millions d'euros, avec 39 millions pour les frais de billetterie (le coût moyen d'un billet étant estimé à 1 500 euros) et 3 millions pour la location d'avions. Le montant moyen d'une expulsion est ainsi évalué à 2 186 euros.

    BUDGET EN BAISSE POUR LE MINISTÈRE DE L'IMMIGRATION

    Pour la rétention administrative, le montant de la dotation prévue pour 2009 est de 28,8 millions d'euros. A la mi-année, 1 538 places étaient gérées par la police et 434 par la gendarmerie, 2 030 places au total étant prévues pour 2009. Le coût moyen d'une place en rétention est de 38,84 euros par jour.

    Par ailleurs, le coût estimé du nouvel appel d'offres lancé par le gouvernement pour les missions d'information et d'assistance juridique dans les centres de rétention est de 15 millions d'euros sur trois ans. Le marché public actuel, souscrit avec l'association Cimade, était, dans la loi de finances 2008, d'un montant de 4,56 millions d'euros, soit 57 790 euros par intervenant de la Cimade.

    Le programme "immigration et asile" est globalement doté de 436 millions dans le projet de loi de finances 2009, lequel prévoit une enveloppe globale de 513,8 millions d'euros pour le ministère de l'immigration, soit une forte baisse (de 96,2 millions, - 15,7 %) par rapport à l'année passée, qui avait vu la création du ministère.

    Le Monde - 03.10.08

  • The new one dollar bill...

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  • Ossétie du Sud: 6 morts dans un attentat

    Un attentat à la voiture piégée a fait six morts et quatre blessés, vendredi 3 octobre, près d'une base russe en Ossétie du Sud, rapporte l'agence Itar-Tass.

     Un véhicule bourré de dynamite a explosé près de la caserne des forces russes, située à Tskhinvali, la "capitale" de la province géorgienne sécessionniste. Alors que le ministère de la défense russe a déclaré à l'agence Reuters qu'il vérifiait l'information, un porte-parole du gouvernement sud-ossète a confirmé l'explosion auprès de l'AFP.

  • Jean-Claude Trichet: du "jamais vu"!

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    Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a estimé jeudi sur France 24 que la crise financière actuelle constituait «un événement jamais rencontré depuis la Seconde Guerre mondiale», avec «un niveau d'incertitude absolument exceptionnel». «Rien dans le passé ne ressemble à ce que nous voyons actuellement», a-t-il renchéri.

     
        « Pour le président de la BCE, cette situation «appelle des réponses à la hauteur des événements» de l'ensemble des responsables, à savoir «bien entendu le secteur privé et tous les acteurs publics, y compris les gouvernements».

     

    Un plan Paulson en Europe ?

    Interrogé sur l'idée d'un plan de sauvetage européen sur le modèle du plan Paulson aux Etats-Unis, il a répondu qu'à sa «connaissance, il n'y a pas de proposition de plan qui serait équivalent à celui des Etats-Unis». Le plan Paulson, qui doit encore être approuvé par la Chambre des représentants, porte sur 700 mds de dollars et doit permettre notamment de racheter les actifs pourris des banques américaines.

    «Nous verrons ce qui sera décidé après la réunion de Paris», a dit Jean-Claude Trichet, qui y assistera samedi aux côtés des chefs d'Etat et de gouvernement français, britannique, italien et allemand, du président de la Commission européenne José-Manuel Barroso, et du chef de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker. «Mais dire que nous devons imiter nécessairement ce qui est fait aux Etats-Unis est naïf, nous ne sommes pas les Etats-Unis


    La BCE n'était «pas dans les rigidités»

     Sur la forme que doit prendre la réponse européenne à la crise, Jean-Claude Trichet a estimé qu'il fallait faire «en sorte que l'ensemble des intéressés puissent se coordonner le mieux possible» même si les responsabilités des gouvernements «sont individuelles».

    Il s'est par ailleurs montré rassurant sur les perspectives d'inflation, voyant «dans l'économie réelle des facteurs qui vont diminuer les risques d'inflation future», notamment la baisse des prix du pétrole.  Même si ces risques «n'ont pas été éliminés», «c'est la raison pour laquelle nous avons maintenu les taux» d'intérêt jeudi à 4,25%.

    Interrogé sur le niveau des taux bien inférieur aux Etats-Unis, il a répondu que «les taux d'intérêt sont à 4,25% dans la zone euro, ils sont à 5% en Angleterre. Nous avons des taux d'un niveau pour faire face à la situation».

    Il a conclu que la BCE n'était «pas dans les rigidités» et a affirmé qu'elle était prête à agir «à tout moment» si besoin.

    Leparisien.fr avec AFP- 02.10.08

  • L'affaire du scooter : en appel!

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    M'Hamed Bellouti
     "Je fais appel contre le jugement favorable à Jean Sarközy, rendu par le tribunal correctionnel de Paris, lundi dernier." C'est ce que déclare l'avocat de M'Hamed Bellouti ce jeudi au Post.

    "L'appel sera formé le mercredi 8 octobre", ajoute-t-il.

     

    Et pourquoi fait-il appel?
    "Mon client ne supporte pas que le tribunal correctionnel le considère comme un menteur", précise encore au Post maitre Christophe Launay.

    "M'Hamed Bellouti veut que la Cour d'appel annule les dommages et intérêts [le plaignant a été condamné à verser 2.000 euros à Jean Sarkozy pour "procédure abusive", ndlr]",

    Et quand aura lieu le procès en appel?
    "On ira devant la Cour d'appel à une date que l'on communiquera dans quelques semaines", ajoute l'avocat de M'Hamed Bellouti.


     
    C'est quoi cette histoire?
    Le 14 octobre 2005: Jean Sarkozy aurait eu un accrochage avec une BMW place de la Concorde, alors qu'il conduisait son scooter. Une plainte est déposée par le propriétaire de la voiture, M'Hamed Bellouti, pour "délit de fuite".

    Lundi 29 septembre 2008: le tribunal correctionnel de Paris décide de relaxer Jean Sarkozy. Le plaignant a été condamné à verser 2.000 euros au fils du président de la République pour "procédure abusive et téméraire".

    Très remonté à l'issue de ce jugement, le plaignant avait alors assuré au Post qu'"il ne paierait jamais".

    Déçu par la décision, l'avocat de M. Bellouti avait alors jugé: "Si mon client avait été à la place de Jean Sarkozy, il aurait été condamné très rapidement".

    (Source: Le Post.fr)

  • Pierre Bodein condamné en appel à la peine maximale

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    Après un mois de procès devant la cour d'assises du Haut-Rhin, le multirécidiviste Pierre Bodein a été condamné jeudi en appel à la réclusion à perpétuité incompressible, la peine maximale prévue par le code pénal, conforme aux réquisitions.

    A l'énoncé du verdict, prononcé après quatre heures de délibérations, l'accusé est resté impassible, la tête enfouie dans ses mains.

    Les jurés ont reconnu Pierre Bodein coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans. Ils l'ont également condamné pour deux tentatives d'enlèvement.

    Les corps des victimes, sauvagement mutilés au niveau du bas-ventre, avaient été retrouvés en juin et juillet 2004 dans la région d'Obernai (Bas-Rhin).

    Les parties civiles avaient les larmes aux yeux à l'énoncé du verdict.

    Me Philippe Kempf, avocat des proches de la petite Jeanne-Marie, a déclaré que "paradoxalement, la satisfaction n'est pas totale. L'auteur principal est certes écarté de la société, mais la famille Kegelin reste persuadée qu'il y avait une pluralité d'auteurs, il restera toujours chez eux quelque chose qui sera très dur à porter", en allusion à l'acquittemement général prononcé en première instance contre les 19 coaccusés de Pierre Bodein.

    Me Arnaud Friederich, avocat de la famille d'Hedwige Vallée, s'est en revanche félicité qu'une deuxième fois, "la culpabilité de Pierre Bodein ait été entérinée et que surtout son caractère de très grand criminel ait été reconnu. La seule peine qu'il méritait était une peine d'élimination sociale".

    Pour Me Thierry Moser, avocat des parents de la petite Julie, "les victimes ont un immense besoin de justice. Nous sommes pleinement satisfaits. Nous espérons que Pierre Bodein n'aura pas l'indécence de réaliser un pourvoi en cassation. Celui-ci n'aboutirait certainement pas, mais constituerait pour les familles des victimes une souffrance supplémentaire qui doit être évitée", a-t-il dit.

    C'est pourtant apparemment l'intention de l'accusé, selon son défenseur, Me Renaud Bettcher: "Pierre Bodein semble désespéré, il m'a demandé de constituer un pourvoi en cassation", a-t-il dit après l'énoncé du verdict. Bodein dispose de cinq jours pour introduire ce pourvoi.

    Pendant près de six heures, la défense avait plaidé l'innocence et réclamé l'acquittement de son client, qui, dans une dernière déclaration avant que les jurés se retirent pour délibérer, s'était redit "totalement étranger à ces horreurs".

    Sans convaincre, Me Bettcher a mis en cause l'enquête et ses zones d'ombre, fustigé les "investigations tous azimuts auxquelles on a fait dire tout et n'importe quoi" et dénoncé la "surmédiatisation" dont a été victime, selon lui, son client.

    "Depuis le début de cette affaire, on est persuadé que "Pierrot le fou" est coupable!". "Il hurle au complot. Et si c'était vrai? S'il n'avait rien à voir dans cette affaire?".

    L'avocat, qui avait prédit "le procès de l'ADN", n'a pas manqué d'égratigner "la reine des preuves" qui "peut être déplacée, changée" par "quelqu'un susceptible d'avoir commis ces crimes et d'en faire porter le chapeau à Pierre Bodein".

    Les assises du Bas-Rhin avaient condamné en juillet 2007 Bodein à la perpétuité incompressible pour tous ces crimes. Cette peine, qui a notamment été appliquée à Michel Fourniret, "verrouille" pendant 30 ans toute possibilité d'aménagement de peine ou de libération anticipée.

    AFP. 02.10.08

     

  • VIDEO Islam: la fête en famille

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYWTr.html

    La famille Frarma à Argenteuil célèbre la fin du ramadan (Aïd el Fitr) avec des gâteaux, du thé, et des voeux de paix et de fraternité

    C'est bon, la France!

     

  • Villepin bientôt au gouvernement? Une rumeur qui court

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    Les spéculations sur une éventuelle entrée au gouvernement de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin vont bon train à Antibes (Alpes-Maritimes) en marge des journées parlementaires UMP. Tel a entendu dire que M. de Villepin pourrait récupérer Bercy dans le cadre d'un remaniement, tel autre qu'il pourrait retourner au Quai d'Orsay avec des compétences élargies.

    L'idée ne déplait pas aux députés villepinistes.«Pourquoi pas ? A situation de crise, homme de crise. Face à une difficulté exceptionnelle, toutes les bonnes volontés doivent être rassemblées. Quelle est la crédibilité aujourd'hui des gens qui nous ont dit qu'il n'y aurait pas de retentissement de la crise en Europe ?», a commenté Jacques Le Guen, en visant la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

    «Avec Villepin au gouvernement, nous serions à nouveau dans la majorité !», a ajouté en plaisantant le député du Finistère.

    Selon un autre proche de M. de Villepin, Jean-Pierre Grand (Hérault), «cette rumeur a dû partir de l'Elysée». «Villepin ne veut rien, il ne demande rien, il est très heureux dans ce qu'il fait. Mais s'il revient au gouvernement, ce ne sera pas pour un secrétariat d'Etat ! Il lui faudrait un périmètre qui couvre toutes ses compétences (Affaires étrangères, Commerce extérieur et Affaires européennes par exemple)», a-t-il déclaré à l'AFP.

     

    La rumeur avait déjà surgi lorsque Dominique de Villepin avait expliqué ne pas être «retraité de la politique». Elle a pris de l'ampleur parallèlement à celle qui évoque le départ du gouvernement de jean-Pierre Jouyet, ministre d'ouverture. Malgré son démenti hier, Jouyet pourrait partir à la fin de la présidence française de l'Union européenne.

    Reste que ces spéculations ne pourront vraisemblablement aboutir avant la fin de l'affaire Clearstream. Si Dominique de Villepin est poursuivi et qu'il n'obtient pas un non-lieu dans cette affaire, difficile d'envisager qu'il travaille au côté de Nicolas Sarközy...

  • Ignoble petit fait-divers

    Violence

     Trois jeunes de 18 à 22 ans ont été écroués à Saint-Etienne, soupçonnés d'avoir sans raison insulté et roué de coups un handicapé de 28 ans tout en filmant l'agression avec un téléphone portable. Ils seront jugés le 3 novembre.

    (01.10.08)

  • Après l'avion de tourisme, les fuites de gaz!

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    Cour de l'hôtel Matignon, 28 août 2008
    Après la collision évitée de justesse entre un avion de tourisme Cessna et son Falcon 900, voici des fuites de gaz à Matignon! Le Premier ministre serait-il visé par quelque esprit malin?

    L'hôtel de Matignon a été partiellement évacué jeudi 2 octobre vers 11h45 à la suite d'une fuite d'hydrogène sulfuré (H2S) et d'oxyde de carbone (CO) qui n'a pas affecté le bureau de François Fillon, ont indiqué les services du Premier ministre.

    Des pompiers et des employés des services d'urgence de Gaz de France se sont rendus sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.

    L'évacuation de la partie du bâtiment donnant sur la rue de Varenne est "temporaire", a expliqué l'entourage du chef du gouvernement. "Elle est due à une fuite d'origine indéterminée, mais qui pourrait provenir des canalisations".

    L'H2S est un gaz nauséabond mais inoffensif. Le CO, en revanche, est dangereux lorsque sa concentration est excessive.

    Aucun risque d'explosion n'était redouté. AFP.02.10.08

     
  • VIDEO Marina Petrella, membre des Brigades Rouges qui ont ensanglanté l'Italie

    http://www.dailymotion.com/video/x62mvo_sarko-extrade-marina-petrella_news

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    Marina Petrella avec Saïd son compagnon
    La décision de la cour d'appel de Versailles ne remet pas en cause la procédure d'extradition vers l'Italie dont fait l'objet l'ex-membre des Brigades rouges.
     Conformément aux réquisitions du parquet, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a décidé, mardi 5 août 2008, la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ancienne militante des Brigades rouges Marina Petrella. "L'évolution de l'état de santé de Mme Petrella, si l'on reprend le dernier rapport en date du 1er août, indique qu'il n'est pas compatible avec une situation de détenu", a estimé dans la matinée l'avocat général Michel Doumenq.
  • Immigration: à Romans: "brûlez tout!"

    Seul un déploiement massif de forces de l'ordre a empêché une nouvelle explosion de violence dans le quartier de la Monnaie, classé "sensible", à Romans-sur-Isère, commune de 32 000 habitants au nord de la Drôme. Des dizaines de policiers, venus des Bouches-du-Rhône, de l'Isère, du Vaucluse, de la Loire et du Rhône, ont sillonné les rues de la cité, dans la nuit de mardi à mercredi 1er octobre, pour "saturer le terrain", selon le jargon policier, et empêcher les jeunes de se rassembler.

    Deux barrages, tenus par des gendarmes en tenue anti-émeute, ont été installés sur les axes principaux de ce quartier de 5 000 habitants, sous tension depuis la mort d'un jeune de 16 ans, tué lundi matin très tôt dans un accident de voiture à l'issue d'une course-poursuite avec la police.


     
    Ce dispositif "renforcé" a été décidé par le préfet au vu des violences de la nuit précédente. Pendant quatre heures, plusieurs dizaines de jeunes avaient affronté les forces de l'ordre, visées par des jets de pierres et même des coups de feu, probablement tirés avec un fusil de chasse. Les policiers, appuyés par un hélicoptère, avaient répliqué par des tirs de flash-balls et de grenades lacrymogènes. Quatre voitures, un commerce, des scooters et une vingtaine de poubelles avaient été incendiés.

    Après une matinée relativement calme, les tensions avaient à nouveau crû dans l'après-midi de mardi. A l'issue d'une marche silencieuse, une centaine d'habitants se sont rendus devant le centre social pour accompagner une délégation reçue par le maire, Henri Bertholet (PS). L'élu, insulté à plusieurs reprises, tente alors de prendre la parole sur le perron mais doit faire face à une foule très hostile. "Il faut entendre le message du papa d'Ilies qui dit que si on fait des bêtises ce sera encore du malheur supplémentaire", réussit toutefois à déclarer le maire.

    Un peu plus tard, les proches de la famille ressortent furieuses de leur rencontre à huis-clos avec l'équipe municipale. En larmes, une jeune femme s'adresse aux dizaines de jeunes, survoltés : "Il voulait qu'on vous calme. Moi, je vous dis : brûlez tout". Des acclamations accueillent ces déclarations et les jeunes se dispersent, par petits groupes, en promettant une nuit de feu aux forces de l'ordre. Une poignée d'entre eux partent en criant : "Allah Akbar, Allah Akbar ! " "Ça va brûler, explique un des leaders du groupe entouré par une nuée d adolescents qui l'écoutent avec respect. Il y en a marre que nos petits frères meurent dans nos quartiers. Vous avez dominé nos parents. Nous, on est la troisième génération et on va ouvrir notre gueule".

    Le visage décomposé, un élu tente de renouer le dialogue. Peine perdue. "Le seul soutien qu'on pourrait avoir, ce sont les mères. Mais même parmi elles, il y en a qui sont trop en colère", se désole Maurice Crouzet, adjoint aux questions sociales. Dans son bureau, une heure plus tard, le maire peine à se remettre de la discussion avortée : "Le dialogue est très compliqué. Pourquoi en arrive-t-on à cette rupture ? Pourquoi toute autorité est suspecte ?", s'interroge-t-il en se disant très inquiet. Car, dans le quartier, personne ne croit à la version donnée par les pouvoirs publics sur les conditions de l'accident. "Tant qu'il n'y a pas d'enquête sérieuse, ce sera la guerre", affirme le même "grand frère" à l'unisson de ses camarades.

    "ON EST TOUS AU CHÔMAGE"

    Selon les policiers, la brigade anti-criminalité (BAC) a pris en chasse le véhicule, une décapotable rouge, après s'être rendue compte qu'il était volé. Le conducteur aurait alors cherché à prendre la fuite en roulant à très vive allure. Dans une courbe, après un dos d'âne, il aurait perdu le contrôle de la voiture et se serait encastré dans un mur. Le chauffeur est décédé sur le coup. Les quatre autres occupants, également mineurs, ont été blessés, dont un très grièvement.

    La police affirme qu'au moment du choc la BAC ne se trouvait pas à proximité immédiate du véhicule volé. "Aucune faute n'a été commise par les fonctionnaires. Il n'y a donc pas lieu de jeter le discrédit sur les policiers", a déclaré, lundi, le procureur de la République, Jean-Pierre Nahon, au Dauphiné Libéré – une phrase vivement critiquée dans le quartier parce que jugée trop définitive. Le parquet a toutefois demandé une enquête à l'inspection générale de la police nationale (IGPN).

    Les habitants qui s'expriment sont convaincus que les policiers ont cherché à provoquer l'accident. "Les flics collaient les jeunes. Ils savaient très bien que c'étaient des mineurs et qu'ils savaient pas bien conduire", relate un habitant en demandant l'anonymat. Yassine B., qui réside dans un immeuble à proximité du lieu de l'accident déclare, lui, avoir vu, juste avant le choc, la voiture de police "dix à trente mètres" derrière la voiture poursuivie. Quelques-uns, dans la cité, émettent même l'hypothèse d'un coup de pare-choc qui aurait déséquilibré le véhicule volé.

    Plus largement, les habitants font état de rapports dégradés avec les policiers. Et d'un fort ressentiment vis-à-vis de la société et des pouvoirs publics – dont témoignent aussi bien les jeunes que les plus anciens. "On nous traite comme des chiens. On est tous au chômage, on n'a pas d'argent et on nous regarde comme des étrangers", explique un père de famille.

    Pendant les émeutes de 2005, le quartier, considéré comme un des plus pauvres de la région Rhône-Alpes, n'avait pas connu d'incidents majeurs. Sauf dans les derniers jours : des jeunes, décrits comme "paumés", avaient partiellement incendié l'église située au centre de la cité, provoquant de vives réactions, y compris du chef de l'Etat, Jacques Chirac.

    Le Monde - 01.10.08