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  • Antoine: les sacs poubelle de 100 litres...

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    Cette photo fait mal...

    Que sont devenus les sacs poubelle de 100 litres qu'Alexandrine Brugerolle de Fraissinette a achetés au Monoprix d'Issoire (Puy-de-Dôme), 24 heures seulement avant de signaler la disparition de son fils Antoine? La question taraude les gendarmes de la cellule «Disparition 63» depuis qu'ils ont mis au jour cette curieuse transaction, confirmée lundi au Figaro par une source proche du dossier, en épluchant les relevés bancaires de la jeune femme.

    Le 24 septembre dernier, c'est cet «élément matériel important» qui a décidé les magistrats à ordonner son placement en garde à vue. Lors des perquisitions menées à son domicile durant les jours précédents, en effet, les enquêteurs n'avaient trouvé aucune trace de ces poches plastique de grande taille. «Or, la maman d'Antoine s'est révélée incapable de nous fournir une réponse convaincante», relève aujourd'hui une source judiciaire, selon qui «toutes les pistes continuent d'être explorées» dans cette affaire. Contacté lundi, le procureur de Clermont-Ferrand s'est, pour sa part, refusé à tout commentaire.

    L'achat suspect, qui a retenu l'attention des gendarmes dès les tout premiers jours de l'enquête, porte sur un stock de sacs poubelle ainsi que sur un paquet de gants de ménagère Mapa et sur une bouteille de déboucheur liquide Destop achetés avec la carte bleue d'Alexandrine Brugerolle le 10 septembre dernier. «Je m'étais procurée ce matériel parce que je voulais faire du rangement et donner les vêtements devenus trop petits pour Antoine après avoir fait un tri», a-t-elle confié lundi après-midi, contactée par l'intermédiaire de son avocate, Me Anne-Laure Lebert.

    Interrogée en garde à vue sur la «disparition» de ces sacs de grande contenance, la mère d'Antoine avait simplement expliqué les avoir rapportés au magasin le jour même. «Lorsque je me suis aperçue que je m'étais trompée de taille, je suis aussitôt retournée à Monoprix pour les échanger contre des sacs de 30 litres que les gendarmes ont retrouvés chez moi», affirme-t-elle. Par la suite, les enquêteurs ont tenté de faire confirmer cette explication par le supermarché d'Issoire - en vain. «Leurs caisses enregistreuses n'ont conservé aucune trace de cet échange, s'étonne une source proche de l'enquête, si bien que le mystère lié à ces sacs perdure.»

    Indépendamment de cette zone d'ombre, la vingtaine d'enquêteurs détachés sur l'affaire s'efforcent de démêler les diverses incohérences qui émaillent encore la chronologie des faits. «Nous sommes notamment surpris du très court laps de temps qui s'est écoulé entre le moment où Alexandrine dit être rentrée du restaurant le 11 au soir, vers 21h15, et le moment où elle a alerté la gendarmerie à 21h17 très précises, indique le procureur, Jean-Yves Coquillat. Pour une mère qui avait l'habitude de voir son fils jouer dehors tard le soir, cela paraît très rapide.»

    Enfin, les gendarmes ont été étonnés d'apprendre que l'enfant, à en croire sa mère, a choisi un imposant un sac de sport long de 1,10 mètres qui appartient à son nouveau "beau-père" pour abriter les quelques affaires qu'il est supposé avoir emporté dans sa fugue.

    Le Figaro - 13.10.08

    Qu'attend donc le procureur pour inculper ces monstres? 

    De retrouver quelques ossements de l'enfant assassiné?

  • Valeria Bruni-Tedeschi

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    Petite-fille de Virginio Bruni Tedeschi, fondateur dans les années 20, à Turin, de la CEAT (Cavi Electrici Affini Torino), très vite hissée au second rang des constructeurs de pneumatiques de la Péninsule.
     Virginio Bruni Tedeschi, Juif italien, se convertit pendant la seconde guerre mondiale et épouse une catholique. Valeria est la fille du compositeur d'opéra Alberto Bruni Tedeschi, et de l'actrice et pianiste concertiste Marisa Borini.
     Elle est la sœur aînée de Carla Bruni, épouse du président de la république française depuis février 2008, mannequin et auteur-compositeur-interprète.
    Elle possède la double nationalité française et italienne.

  • Les victimes italiennes vont manifester à Paris contre ce scandale!

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    L'association italienne des victimes du terrorisme a annoncé lundi qu'elle irait manifester le week-end prochain à Paris contre la décision de Nicolas Sarközy de ne pas extrader vers l'Italie l'ancienne membre des Brigades rouges Marina Petrella, en faveur de laquelle est intervenue la soeur de l'épouse du président français, Valeria Bruni-Tedeschi.

    Valeria Bruni-Tedeschi, soeur de Carla Bruni-Sarkozy, a en effet indiqué lundi être intervenue en faveur de l'ancienne brigadiste.

    La comédienne a expliqué sur la radio Europe 1 être allée voir d'abord Marina Petrella en prison, pour pouvoir fournir "un témoignage personnel et très direct", et avoir donné son avis à sa soeur qui "a donné son avis à son mari". "Je pensais juste que c'était une chose terrible qu'elle meure", a-t-elle indiqué.

    Elle a dit avoir parlé directement aussi à ce sujet avec Nicolas Sarközy qui selon elle "a absolument écouté". "Ensuite il a rencontré je pense à plusieurs reprises les médecins, l'avocate, il a étudié le dossier", a-t-elle ajouté.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, a qualifié d'"injuste, immorale et politiquement scandaleuse" la décision de Nicolas Sarkozy.
    "Il s'agit probablement là d'une nouvelle manifestation de la "lutte sans concession" du président de la République contre le terrorisme au nom de laquelle nos soldats meurent en Afghanistan", a-t-elle ajouté.

    Valéria Bruni-Tedeschi et sa soeur ont elles-mêmes appris mercredi à Marina Petrella, qui souffre d'une grave dépression, qu'elle ne serait pas extradée vers l'Italie. La présidence française a confirmé dimanche avoir finalement autorisé Mme Petrella à rester en France en raison de sa "situation de santé".
    "Nous n'acceptons pas cette décision et irons devant l'Elysée montrer notre total désaccord", explique le président de l'association italienne des victimes du terrorisme, Bruno Berardi, dans le quotidien La Stampa de lundi.
    Il ajoute qu'un train serait affrété dans lequel prendraient place "les membres des nombreuses familles détruites par la douleur et accablées par le manque d'intérêt à leur encontre".
    Le syndicat autonome de la police a également critiqué une décision "inacceptable s'agissant notamment d'une terroriste condamnée pour le meurtre d'un policier".

    La presse italienne a fait une large place lundi aux réactions majoritairement hostiles dans la Péninsule à la décision du président français.
    "Appliquer la clause humanitaire à une terroriste condamnée pour homicide, vol et enlèvement ressemble à une mauvaise plaisanterie", commentait dans La Repubblica Isabella Bertolini du Peuple de la Liberté, le parti de Silvio Berlusconi.

    Pour Olga D'Antona, dont le mari magistrat a été tué en 1990 par les Brigades rouges, "tous les accords et conventions judiciaires sont violées" par cette décision, "sans doute prise parce que chez Sarkozy a prévalu la peur de l'impopularité".
    Les journaux italiens soulignent enfin le rôle joué dans cette décision de Nicolas Sarkozy par l'épouse du président, Carla Bruni-Sarkozy, et par sa soeur, Valeria Bruni-Tedeschi.
    "Je pense que cette femme avait déjà payé sa dette pour ce qu'elle avait fait", a expliqué la soeur de Carla Bruni au Corriere della Sera.
    "Quel avantage aurait pu apporter aux victimes et plus généralement à l'Italie qu'il y ait une mort de plus ?", s'est interrogé l'actrice.

    Condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité en 1992 et réfugiée en France depuis 1993, Marina Petrella, 54 ans, a été arrêtée en août 2007 et remise en liberté sous contrôle judiciaire un an plus tard.

    AFP -13.10.08

  • Le Grand Miracle?

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    Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, et DSK à Washington le 12 octobre 2008

    Les marchés européens ont nettement rebondi lundi, après une semaine de débâcle historique, alors que les pays de la zone euro commençaient à détailler leurs plans d'aide aux banques dans le cadre d'une réponse mondiale à la crise financière.

    Après la pire semaine de leur histoire, les Bourses européennes se reprenaient lundi: à 11H45 GMT, Londres gagnait 4,23%, Paris 5,58% et Francfort 6,75%.

    Imitant le plan de sauvetage britannique annoncé la semaine dernière, les Européens ont commencé à dévoiler lundi des montants spectaculaires pour soutenir leur secteur financier. Mot d'ordre affiché: mesures choc et coordination exemplaire.

    L'Allemagne, première économie européenne, a débloqué 480 milliards d'euros, dont 80 milliards pour recapitaliser des établissements en difficulté et 400 milliards pour garantir les échanges interbancaires.

     

    Ce soutien en deux volets (garanties aux crédits interbancaires jusqu'au 31 décembre 2009 et recapitalisation des banques menacées de faillite), déclinable dans chaque pays en fonction des besoins, avait été décidé par les dirigeants de l'Eurogroupe dimanche à Paris. Il vise à réamorcer la pompe du financement, qui est pratiquement tombée à l'arrêt et menace de paralyser l'économie.

    Selon le quotidien Le Monde, la France garantirait 300 milliards d'euros jusqu'à fin 2009.

    Comme espéré, le marché des prêts entre banques, dont le blocage est au coeur de la crise, se détendait lundi à la mi-journée. Les taux à trois mois déclinaient, signe que les établissements financiers étaient moins réticents à se prêter de l'argent.

    A Paris, cependant, le titre de la banque Société Générale a décroché brutalement lundi à la mi-séance plombé par des rumeurs d'augmentation de capital. L'action Société Générale a plongé momentanément avant de se reprendre.

    Aucun montant global n'a été avancé pour l'ensemble des mesures européennes, qui font écho au plan Paulson de 700 milliards de dollars adopté début octobre par les Etats-Unis et concrétisent les engagements pris vendredi soir au G7 de Washington.

    Les réunions du G7 et de l'Eurogroupe "nous préparent à une nationalisation progressive, partielle ou totale, du secteur bancaire", ont estimé des analystes de Global Equities.

    Londres a brisé ce tabou le premier lundi en annonçant qu'il investirait jusqu'à près de 50 milliards d'euros dans trois des plus grandes banques du pays, RBS, HBOS et Lloyds TSB, provoquant leur nationalisation de fait.

    Au terme d'opérations de refinancement massives, le gouvernement pourrait détenir jusqu'à 60% du capital de la Royal Bank of Scotland (RBS), au sein de laquelle il pourrait réclamer jusqu'à trois postes d'administrateurs.

    La RBS a d'ailleurs annoncé que son président Tom McKillop allait quitter son poste, tout comme son directeur général et le directeur du département "marchés mondiaux".

    Le gouvernement pourrait prendre aussi jusqu'à 43,5% au sein du groupe constitué par la fusion de Lloyds TSB et HBOS.

    De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une action concertée de plusieurs instituts d'émission - BCE, Banque d'Angleterre et Banque nationale suisse, auxquelles pourrait s'associer la Banque du Japon - pour alimenter les marchés en dollars avec des montants illimités.

    "Les banques pourront emprunter le montant qu'elles veulent au cours de ces opérations" à 7, 28 et 84 jours, a précisé la BCE, soucieuse d'envoyer un signal fort aux marchés.

    "Je pense que nous avons maintenant une réponse complète à la crise et je pense que le marché va refléter cela", s'était félicité dès dimanche le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn.

    "Il n'y a pas de raison aujourd'hui, ni pour les déposants, ni pour les intervenants sur le marché, ni pour les chefs d'entreprises de craindre quelque chose", a-t-il ajouté lundi.

    Mais les dirigeants européens redoutent que les aides massives aux banques choquent l'opinion publique. La population, déjà victime de la crise à travers l'inflation et le chômage, "pourrait" avoir l'impression de payer à la place des coupables.

    "Il ne s'agit pas de faire des cadeaux aux banquiers, il s'agit de faire en sorte que les consommateurs, les investisseurs puissent continuer à fonctionner d'une façon rationnelle", a souligné lundi le président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "Les banques qu'on assistera devront payer", a-t-il ajouté.

    Par ailleurs, le FMI, à l'instar des dirigeants européens, a l'intention de tirer les leçons de la crise en vue de réformer un système financier qui a démontré ses faiblesses.

    "Ce que je constate aujourd'hui, c'est que le marché laissé à lui-même est parti dans le mur" et la crise a montré la nécessité de "réorganiser le système", a déclaré lundi M. Strauss-Kahn.

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown a aussi réclamé une vaste réforme du système financier international dans le cadre d'un "nouveau Bretton Woods", la conférence sur la régulation financière tenue aux Etats-Unis en 1944.

    L'Américain Paul Krugman, économiste spécialiste des échanges commerciaux et de la mondialisation, qui s'est vu décerner lundi le prix Nobel d'économie, a d'ailleurs rendu hommage au plan d'action de M. Brown qui a inspiré les Européens. Il s'est même demandé si le Premier ministre britannique "n'avait pas sauvé le système financier mondial".

    Partout dans le monde, les gouvernements s'efforçaient de rassurer épargnants et investisseurs.

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a ordonné lundi à son gouvernement d'accélérer la mise en place du plan anti-crise financière pour qu'il parvienne au plus vite au consommateur.

    Les marchés asiatiques ont bien rebondi lundi: Hong-Kong a clôturé sur un bond de 10,2%, la Bourse chinoise de Shanghai a gagné 3,65%, Sydney 5,55% et Séoul 3,79%.

    A Tokyo, après le krach historique de la semaine dernière (-9,62% vendredi et -24,33% sur la semaine), la Bourse était fermée pour cause de jour férié.

    Dans le Golfe, les Bourses étaient nettement en hausse lundi, celle de Ryad, la plus importante du monde arabe, gagnant 8,2% à mi-séance.

    AFP. 13.10.08

    Le Veau d'or est sauvé mais à quel prix pour les populations? 

     

     

     

     

  • La fête des Tabernacles en Israël

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    Soukkas à Jérusalem

    Proche-Orient: Israël boucle la Cisjordanie pour neuf jours

    L'armée israélienne a décidé d'imposer un bouclage total de la Cisjordanie à partir de dimanche minuit à l'occasion de Soukkot (la fête juive des Tabernacles ou des Cabanes), selon un communiqué militaire. Il est prévu pour neuf jours.

    Cette mesure, ordonnée pour des raisons sécuritaires par le ministère de la Défense, restera en vigueur jusqu'au 21 octobre à minuit, précise le texte.

    Elle ne concerne toutefois pas les cas humanitaires et certaines catégories professionnelles.

    Romandie news (ats / 13 octobre 2008 00:08)

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    Hag haSoukkot (Hébreu חג הסוכות, "fête des Cabanes" ou des Tabernacles, souvent appelée « Fête des Tentes »), plus simplement Soukkot ou Souccot, est l’un des trois festivals du judaïsme.

     Durant cette fête, la Torah prescrit aux Juifs de résider, prendre leurs repas, voire dormir dans une soukka, qu’ils auront construite eux-mêmes, et ce dès la fin de Yom Kippour. Toute la famille commencera dans un esprit de réjouissance la construction de la soukka, dans le jardin, sur le balcon ou dans tout autre lieu décent à ciel ouvert.

     La soukka doit être construite selon des règles et des proportions précises, et le toit en est l'élément le plus important. À défaut, une caravane sera utilisée, à condition qu'elle soit non résidentielle. Il est de coutume de la décorer en y accrochant des fruits, par exemple, et en l'arrangeant de manière à la considérer comme un lieu d'habitation.


  • Les enfants en danger: Julie, 5 ans, s'enfuit de la piscine...

    Un père de famille a décidé de porter plainte contre le club de natation de sa fille pour « soustraction à une obligation légale compromettant la santé des enfants ».

    Mercredi, Julie, 5 ans et demi, avait quitté seule la piscine de Bourgoin-Jallieu (Isère) et traversé toute la ville pour rejoindre la maison de ses grands-parents, à plus de 5 kilomètres de là, sur la commune de Ruy-Montceau.

    Ces derniers ont eu la surprise de voir arriver leur petite-fille à pied, sous une pluie battante.


    « Elle aurait pu tomber sur un détraqué »

     

    Le grand-père raconte : « Elle a débarqué à la maison vers 11 h 30. On s’est tout de suite demandé ce qu’elle faisait là, sans son papa. Elle n’a pas su répondre. Ma femme l’a séchée car elle était trempée.
    Elle l’a prise dans ses bras pour la réconforter. Dix minutes plus tard, son père est arrivé, affolé. Il cherchait Julie partout et il ne savait pas qu’elle était chez nous. On se demande toujours comment Julie a fait pour trouver la route jusqu’à chez nous. C’est une énigme. »

     Le père de Julie avait déposé la fillette et son frère à l’entrée de la piscine Tournesol de Bourgoin vers 9 h 30 pour un cours de natation. Que s’est-il passé ensuite ? C’est le mystère.

     

    Selon ses grands-parents, Julie se serait trompée de cours et aurait intégré un groupe qui finissait sa séance. Le maître-nageur aurait alors demandé aux enfants de regagner les vestiaires. Julie, qui venait pourtant à peine d’arriver, se serait alors exécutée. Et elle aurait décidé de repartir seule, sans son frère, de la piscine. L’enquête dira si cette version correspond à la réalité.


    Lorsque le père de Julie vient rechercher sa fille vers 10 h 30, il ne la trouve pas dans les vestiaires. Pire, il constate qu’elle a été signalée comme « absente » du cours. Paniqué, il prévient la police et se met à chercher sa fille dans tout Bourgoin. Finalement, un passant lui précise qu’il a vu une enfant marcher en direction de Ruy-Montceau.


    Au club de natation, on plaide non-coupable. « La prise en charge des enfants par les éducateurs se fait au bord du bassin, pas à l’entrée de la piscine ou dans les vestiaires. C’est aux parents de vérifier que leur enfant se trouve bien au bord du bassin au moment où le maître-nageur fait l’appel.


    Le policier qui est venu à la piscine l’a d’ailleurs rappelé au père de Julie », insiste Cédric Marez, responsable technique du club. Mais le père de la fillette ne veut rien savoir. Il estime que le club de natation a commis une faute en laissant repartir seule sa fille. « Elle aurait pu tomber sur un détraqué », clament les grands-parents de Julie.

    Aujourd'hui en France -12.10.08

  • Agression raciste: ils menacent de brûler le libraire et incendient son magasin

    L’incendie criminel qui a ravagé hier matin la librairie Mille-Pages du quartier des Chênes a provoqué un électrochoc parmi les habitants de cette cité sensible d’Ermont (Val-d’Oise). Les habitués du centre commercial ont découvert les dégâts avec colère et inquiétude.

    La vitrine est brisée sur le trottoir, l’intérieur du Mille-Pages est dévasté. « Il n’est pas blessé le monsieur ? » demande une cliente, effarée. « Ce n’est pas possible… » soupire-t-elle.

     

    A 6 h 30, le gérant de la librairie réceptionne la livraison des journaux. Mais Jérôme, 45 ans, est "attendu" par trois hommes cagoulés, il est bousculé par ses agresseurs qui l’ont forcé à rentrer dans sa boutique par la porte située à l’arrière du magasin. Ils l’ont ensuite aspergé d’essence et menacé de lui mettre le feu s’il ne leur cédait pas sa caisse. Le libraire s’est exécuté, abandonnant à ses agresseurs les 50 en sa possession. Les auteurs ont ensuite jeté de l’essence dans la boutique et y ont mis le feu avant de prendre la fuite, abandonnant leur victime. Le libraire a été intoxiqué par les fumées. Il a été évacué vers l’hôpital d’Eaubonne par les pompiers qui ont limité le sinistre à la librairie, empêchant la propagation du feu au reste du centre commercial.

    Multiples tentatives d’intimidation

    Regroupés devant les barrières de sécurité, les résidants des Chênes confient leur ras-le-bol. « Des choses comme cela, ça ne donne pas envie de rester », confie même le boulanger dont la boutique est voisine de la librairie. D’autres connaissent bien la victime et confient qu’il avait déjà subi des menaces. « C’est quelqu’un qui ne se laisse pas faire », indiquait devant le magasin Frédéric, client du Mille-Pages. « Il avait été menacé à plusieurs reprises. On lui avait promis de lui mettre le feu. » Une autre cliente confirme. Autant d’éléments sur lesquels les policiers de l’antenne de Cergy de la DRPJ de Versailles, saisis du dossier sur instruction du parquet de Pontoise, vont se pencher.

    En attendant, les habitants vont devoir se passer de leur librairie-presse un certains temps. « Il ne rouvrira pas, reprend la cliente. Sa femme m’a dit qu’elle ne voulait plus que son mari risque sa vie ici. »

    Nombre de résidents dénoncaient hier la difficulté de vivre aux Chênes. « Le quartier devient de plus en plus difficile », insiste une habitante qui explique que la librairie est devenue un lieu de rassemblement des jeunes. Cela devient même « invivable », pour une autre, depuis le printemps. « Nous sommes en prison chez nous, il est impossible de sortir. Les halls sont squattés, nous nous faisons insulter, menacer. Dans la cité, il y a une grande souffrance générale. » Elle attend du maire une réponse : celle concernant un autre logement. Ailleurs.

    Aujourd'hui en France - 12.10.08

     
  • Amertume en Italie: la décision de Sarközy jugée inacceptable

    La décision du président français de ne pas extrader l'ex-membre des Brigades rouges (BR) Marina Petrella pour des «raisons humanitaires» suscitait dimanche l'incompréhension et l'amertume en Italie, rouvrant les blessures des «années de plomb» pour les proches des victimes du terrorisme.

    «Il y a eu condamnation et cette décision doit être exécutée.

    Que penseraient les Français dans une situation inverse ?», s'est ému le président de l'association des victimes du terrorisme (Aiviter), Roberto Della Rocca, soulignant que Marina Petrella «peut très bien être soignée dans des structures italiennes». «L'Italie n'a jamais torturé. Je ne comprends pas pourquoi l'extradition pose un tel problème», a quant à elle réagi la fille du syndicaliste Guido Rossa, Sabina, dont le père a été abattu le 24 janvier 1979 par un commando des BR à Gênes (nord-est). «On ne fermera jamais le chapitre du terrorisme avec de telles décisions», a-t-elle regretté.

     

    «Inacceptable»

    La veuve de Massimo D'Antona, expert du droit du travail et consultant du gouvernement tué par les BR le 20 mai 1999, a elle aussi condamné la décision de Paris. «Je trouve grave qu'il n'y ait pas entre deux Etats membres de l'Union européenne de respect réciproque. L'Italie est un pays qui respecte les droits de l'Homme et qui lutte pour l'abolition de la peine de mort dans le monde», a souligné Olga D'Antona, député du Parti démocrate (centre-gauche). «Dans la plupart des cas, les terroristes italiens ont tué des victimes innocentes et sans défense. Ils se sont comportés comme des criminels de droit commun avec lesquels ils avaient d'ailleurs souvent des contacts», a-t-elle ajouté, trouvant «inacceptable» la décision de Paris.

    Pour le professeur de droit constitutionnel Roberto D'Alimonte, le refus d'extrader Marina Petrella constitue «un jugement choquant sur la justice italienne». «Pourquoi la France devrait-elle être un refuge de personnes condamnées en Italie ?» s'est-il interrogé, condamnant une politique de «deux poids, deux mesures». «Elle appartenait à un groupe qui a du sang sur les mains et qui voulait abattre la démocratie. La France est la première à réclamer aux pays étrangers l'extradition de terroristes. Il y a là une véritable contradiction», a pour sa part déclaré Pierre Milza, historien français spécialiste de l'Italie.

    Silence au sommet de l'Etat italien

    Probablement embarrassés, ni le président de la République Giorgio Napolitano, ni le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui se veut proche de Nicolas Sarközy, n'avaient réagi en début d'après-midi. L'Italie n'a jamais compris la mansuétude de la France à l'égard des ex-terroristes réfugiés de l'autre côté des Alpes.

    Marina Petrella a été condamnée en 1992 à la prison à perpétuité pour complicité dans le meurtre d'un vice-préfet de police, abattu en juin 1981 par un commando. Cette condamnation avait été prononcée à l'issue du procès «Moro ter», qui avait eu à examiner pratiquement tous les attentats revendiqués par les Brigades rouges (BR) à Rome entre 1977 et 1982.

     

  • Russie: démonstration de force militaire

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    Le président russe, Dmitri Medvedev, pose devant un missile Topol que la Russie a testé avec succès dimanche 12 octobre 2008.

    D'avis d'expert, on n'avait pas vu telle démonstration de force depuis la Guerre froide. Avec quatre lancements de missiles balistiques en moins de 24 heures, la Russie semble bien décidée à reprendre sa place sur l'échiquier international en réaffirmant sa puissance militaire. Dans un climat avec Washington déjà fortement dégradé par la situation en Géorgie et la délicate question du bouclier antimissile que les américains veulent installer en Pologne et en République tchèque, la Russie sort un peu plus les griffes.

     

    Deux des missiles ont été lancés depuis des sous-marins nucléaires, l'un croisant en mer d'Okhotsk (extrême Orient), l'autre en mer de Barents (nord-ouest), le troisième - un Topol - a été tiré depuis la base militaire de Plessetsk, dans le nord-ouest de la Russie. Le président Dmitri Medvedev, qui a assisté au tir à Plessetsk, s'est félicité du succès de l'opération. La veille déjà, il avait assisté au lancement d'un missile intercontinental Sineva qui aurait battu un «record» en s'abimant 11.500 km plus loin dans le Pacifique.

    «Ceci démontre que notre bouclier (nucléaire) est en état de marche», a constaté Dmitri Medvedev, après le lancement du Topol, qui a couvert quelque 6 000 kilomètres en 22 minutes avant de s'écraser sur la péninsule du Kamtchatka (extrême Orient russe).

    «Un tour de chauffe en cas de guerre avec les Etats-Unis»

    Avec ces quatre essais réussis en deux jours, le président a réaffirmé sa volonté de renforcer l'armement russe assurant que la Russie n'allait «pas ménager ses moyens financiers» pour développer sa puissance militaire. «Nous introduirons bien sûr un nouveau type de forces et de moyens au sein de notre armée», a-t-il déclaré, et «naturellement nous continuerons aussi à lancer des missiles balistiques traditionnels».

    Un porte-parole de la marine russe, Igor Dygalo a confirmé à l'AFP le succès des tirs depuis les sous-marins qui ont atteint leurs cibles au Kamtchatka (extrême Orient russe) et sur un terrain militaire au bord de la mer Blanche, au nord-ouest de la Russie. «Les missiles ont touché leurs cibles dans le mille», a-t-il déclaré, reconnaissant que l'ampleur de ces exercices sortait de l'ordinaire.

    L'analyste militaire Pavel Felgenhauer a souligné le caractère extraordinaire de ces tests qui ont eu lieu dans le cadre des manoeuvres «Stabilité 2008» auxquelles participent toutes les branches de l'armée russe. «C'est un tour de chauffe en cas de guerre avec les Etats-Unis», a même jugé l'expert. Ces exercices militaires «stratégiques sont les plus importants depuis 20 ans. On peut tracer un parallèle avec ceux de la première moitié des années 1980. On n'avait rien vu de tel depuis, que ce soit en Russie ou aux Etats-Unis», a-t-il relevé Felgenhauer.

    Les exercices militaires se multiplient

    La Russie multiplie les exercices de force. Le mois dernier déjà, deux bombardiers stratégiques russes - des Tupolev-162 capables de transporter chacun 12 missiles armés d'ogives nucléaires de 200 mégatonnes - ont participé à des exercices militaires au Venezuela, bête noire de Washington en Amérique latine. Enfin, plusieurs navires de guerre russes font escale depuis samedi et pour trois jours à Tripoli, en Libye, afin de participer à des manoeuvres en Méditerranée, avant de se rendre au Venezuela dans le cadre d'exercices militaires prévus au mois de novembre.

    Ces démonstrations de la puissance militaire russe interviennent alors que Moscou a menacé de riposter aux projets américains de mettre en place un système de défense antimissile sur les territoires de la Pologne et de la République tchèque, deux pays de l'ex-bloc soviétique. La guerre des mots entre la Russie et les Etats-Unis s'est encore aggravée en août, en raison de la guerre en Géorgie, une ex-république de l'URSS désormais alliée de Washington.

    (Leparisien.fr avec AFP -12 octobre 2008)

     

  • Copains comme cochons...

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    pour détruire l'Europe! (11 octobre 2008) 

  • Petrella restera en France, impunie

    L'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, menacée d'être extradée en Italie en vertu d'un décret de juin, a finalement été autorisée à rester en France en raison de sa "situation de santé" selon l'Elysée, une décision qui met fin à un long combat mené par ses proches.

    Le président Nicolas Sarközy a décidé de ne pas appliquer le décret autorisant son extradition pour des "raisons humanitaires", a déclaré dimanche à l'AFP son avocate, Me Irène Terrel, confirmant une information du Journal du Dimanche.

    L'Elysée a précisé que la décision avait été prise en raison de la "seule situation de santé" de l'ex-brigadiste, âgée de 54 ans et hospitalisée à l'hôpital Sainte-Anne à Paris dans un état mental et psychique très détérioré, selon les médecins.

    "Les médecins qui l'ont examinée ont conclu que la dépression profonde dont elle souffre est susceptible de mettre en cause son pronostic vital", selon un communiqué.

    Le président Sarkozy a, pour cette raison, "demandé au Premier ministre de faire application de la clause humanitaire de la convention d'extradition (franco-italienne, ndlr) de 1957 et de rétracter le décret d'extradition la concernant", a-t-on précisé à l'Elysée.

     L'épouse du président, Carla Bruni-Sarközy, s'était émue de la situation de Marina Petrella et avait déclaré le 21 juin dernier à Libération "on me dit que cette femme est malade. Elle doit être soignée comme toute personne humaine. Et pour ça, la prison n'est pas l'endroit idéal".

    Me Terrel s'est félicitée d'une décision "humaine, nécessaire et légitime", importante "symboliquement pour la France".

    "Le cauchemar s'arrête. Je remercie les autorités d'avoir compris la situation de ma femme", a confié à l'AFP le mari de Marina Petrella. Hamed Merackchi n'a pas vu son épouse, avec laquelle il a eu une fille qui aura onze ans à la fin de l'année, depuis "le 7 août" et la décision de la cour d'appel de Versailles de la remettre en liberté pour raisons de santé.

    C'est "un grand soulagement car les conditions étaient telles que c'était la seule solution pour permettre à ma mère de se reprendre", a renchéri Elisa Novelli, la fille aînée de l'ex-brigadiste.

    Un décret du gouvernement, en date du 3 juin, autorisait l'extradition de Marina Petrella vers l'Italie, où elle a été condamnée en 1992 à la perpétuité pour complicité dans le meurtre d'un commissaire à Rome en 1981.

    Ancienne dirigeante de la "colonne romaine" des Brigades rouges réfugiée en France depuis 1993, Mme Petrella avait été arrêtée en août 2007 dans le Val-d'Oise où elle travaillait comme assistante sociale.

    La décision a été "notifiée samedi à Marina Petrella à l'hôpital", a ajouté Me Irène Terrel.

    En l'apprenant, elle "a beaucoup pleuré. Mais elle n'est pas en état" d'être soulagée, a poursuivi l'avocate. "Les médecins sont réservés" sur sa guérison", a-t-elle ajouté.

    L'Elysée a souligné que cette "mesure individuelle n'atténue en rien l'engagement de la France en matière de lutte contre le terrorisme ainsi que sa coopération avec les autres démocraties dans ce domaine".

    La romancière française Fred Vargas a approuvé la décision de Nicolas Sarkozy et a répondu à un journaliste lui demandant de réagir aux propos de la veuve d'une victime des Brigades rouges en déclarant "Si cette femme voyait revenir le presque cadavre de Marina Petrella, de 32 kilos sur une civière et qu'elle la voyait de ses yeux être enfermée dans cette cellule jusqu'à ce qu'elle y meure, je ne sais pas si cela lui apporterait la consolation, car personne ne peut s'en réjouir 30 ans après". AFP.12.10.08

  • VIDEO Jörg Haider a-t-il été assassiné?

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  • Mémorial à la gloire d'un traître

    Mémorial Charles De gaullle.jpgUne scénographie d'images et de sons conçue surtout à l'intention des jeunes générations. Crédits
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    Samedi, cinquante ans après la rencontre historique à la Boisserie entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, Nicolas Sarközy

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    et Angela Merkel inaugurent à Colombey-les-Deux-Églises ce lieu de mémoire high-tech.

  • Cités: retour à l'antique système du "portage"

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    Les Ulis (Essonne) L'ascenseur est en panne. Laou Camara, en gilet fluo, aide les résidents à porter leurs paquets

    Simple mais efficace. Depuis mars, le bailleur 3 F a mis en place un système de porteurs pour pallier les conséquences des pannes d’ascenseur prolongées. Un service dont profitent depuis lundi les habitants de la résidence la Daunière, aux Ulis (Essonne). Hier matin, gilet fluo sur le dos, Laou Camara attendait ainsi en bas du bâtiment D, où l’ascenseur a été vandalisé dans la nuit de vendredi à samedi.

    Il est inutilisable pour plusieurs semaines. « Vous avez besoin d’aide, madame ? » Mawa ne se fait pas prier. Entre sa fille, ses paquets et la poussette, atteindre le deuxième étage par les escaliers relève du parcours du combattant. « C’est sûr que ça va plus vite avec lui, se félicite Mawa. Autrement, j’aurais dû faire plusieurs allers et retours. »

    Un service assuré aux heures de pointe

    « Ça n’arrange pas tout, mais ça aide, confirme Gaston Grandière, le président de l’amicale des locataires de la Daunière. Quand il faut monter jusqu’au sixième par les escaliers avec ses commissions, ça devient compliqué. » « Nous avons testé ce système les années précédentes, avant de l’appliquer dans toute l’Ile-de-France », souligne Jean-Marc André, directeur adjoint du groupe 3 F, organisme gestionnaire de 110 000 logements franciliens. La règle est simple : au-delà de 72 heures sans ascenseur, les porteurs entrent en action aux heures de pointe. En général, ils sont employés par des associations de réinsertion ou des régies de quartier en contrat avec 3 F.

    Si les habitants se félicitent de l’initiative, ils ont parfois du mal à identifier les « porteurs ». « Moi, je n’ai vu personne depuis le début de semaine », s’étonne Yvette. Sans compter que certaines tâches ne leur incombent pas. « Ma fille est handicapée, raconte Habiba. Il y a quelques mois, le porteur n’a pas voulu la transporter. » « S’il y a des malades ou de graves problèmes de santé, il faut se tourner vers des ambulanciers professionnels », argumente Jean-Marc André. C’est justement le souci aux Ulis. « Ma belle-mère habite au quatrième, raconte cette jeune femme. Elle est dialysée quatre fois par semaine. Cette panne, c’est un calvaire. » D’autres personnes âgées ne sont pas sorties depuis plusieurs jours, ne voulant pas se risquer dans les escaliers.

     

    Le Parisien -10.10.08

  • JÖRG HAIDER

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    Fils d'un cordonnier qui fut un nazi de la première heure, brillant orateur à l'allure dynamique, Jörg Haider, décédé samedi dans un accident de la route, incarnait depuis plus de 20 ans le "visage" de l'extrême droite autrichienne, l'une des plus fortes d'Europe.

    En 1999, Haider provoquait un coup de tonnerre en remportant 26,9% des voix aux élections législatives, permettant à sa formation historique, le FPÖ, d'entrer pour sept ans au gouvernement avec le chancelier conservateur Wolfgang Schüssel au prix de plusieurs mois de sanctions diplomatiques de l'Union européenne.

    Donné plusieurs fois pour fini, ce bretteur ambitieux et impitoyable âgé de 58 ans venait de signer un inattendu retour en force sur la scène politique nationale après avoir recueilli plus de 10% des voix aux législatives du 28 septembre, démontrant une force de séduction intacte malgré un ton adouci.

    Il est décédé aux premières heures de samedi dans un accident de la route près de Klagenfurt, dans cette province de Carinthie (sud) qu'il avait érigée depuis 1999 en fief et en vitrine de sa politique populiste.  Cet accident aurait été provoqué par une "vitesse excessive",estimée à "plus de 70km/h", entraînant une sortie de route: il est mort de ses multiples blessures durant son transfert à l'hôpital.  

    Résumant sa stratégie politique dans sa dernière interview, parue samedi dans le quotidien régional Kleine Zeitung, il avait déclaré: "Nous avons beaucoup changé de choses en Carinthie et le ferons aussi en Autriche. Je n'ai même pas besoin d'être chancelier pour cela."

    Né le 26 janvier 1950 à Bad Goisen, en Haute-Autriche (centre) dans une famille imprégnée d'idéologie nazie, Jörg Haider prit en 1986 le contrôle du FPÖ, un petit parti fondé par d'anciens nazis qui ne recueillait que 4% des voix. En 1989, il se fait élire gouverneur de Carinthie.

    En 1991, Haïder doit cependant renoncer à son poste pour avoir fait l'éloge de la politique de l'emploi du IIIe Reich.

    En 1995, il récidive en qualifiant la Waffen-SS de "partie de l'armée allemande à laquelle il faut rendre honneur". Multipliant parallèlement les dérapages antisémites, il déclare au Parlement de Vienne que les camps de concentration nazis n'étaient que des "camps disciplinaires".

    Ces sorties ne l'empêchent pas d'être réélu gouverneur de Carinthie en 1999 --poste où il a été confirmé en mars 2004-- ni surtout de triompher aux législatives la même année.

    Haider accepte alors de céder formellement la tête du FPÖ et de ne pas briguer de fauteuil ministériel pour permettre l'entrée de sa formation au gouvernement.

    Assagi par l'exercice du pouvoir, le FPÖ voit progressivement fondre son assise électorale, suscitant la fronde de son aile droite.

    En mars 2005, Haider tente de rétablir son leadership et de redorer l'image du FPÖ en écartant les "ultras", à savoir les pangermanistes xénophobes et nationalistes qui l'avaient porté au pouvoir en 1986.

    Mais il est lui-même mis en minorité et abandonne le mois suivant sa formation au jeune et virulent Heinz Christian Strache, dont il fut le mentor, créant un parti populiste plus modéré, le BZÖ, et se retirant en Carinthie.

    Revenu sur la scène nationale l'été dernier, il signe sa campagne électorale la plus modérée, abandonnant ses diatribes les plus férocement xénophobes pour concentrer son discours sur la lutte contre le chômage et la vie chère ainsi que contre les privilèges et la corruption à Vienne et Bruxelles.

    Haider, qui n'a jamais fait amende honorable pour ses dérapages passés ni abjuré ses anciennes sympathies pour le nazisme, s'était encore fait admonester la semaine dernière par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour avoir exilé des "demandeurs d'asile" dans un centre isolé au milieu des alpages.

  • VIDEOS Hymne national autrichien

    http://fr.youtube.com/watch?v=0jevsDSxlVE

    http://fr.youtube.com/watch?v=MrZPaI1MrxU

    Vive l'Autriche!

    Vive l'Europe des nations!

  • JÖRG HAIDER meurt dans un accident de voiture

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    Le chef du parti populiste autrichien BZÖ et gouverneur de Carinthie, Jörg Haider s'est tué samedi matin dans un accident de la route, a annoncé la police de Klagenfurt (sud).

    "Le gouverneur de Carinthie et chef du BZÖ Jörg Haider est mort des suites d'un accident de voiture aux premières heures du jour samedi à Klagenfurt", a annoncé l'agence APA en citant le permanencier de la police municipale Friedrich Hrast.

    Selon les premières indications, M. Haider, âgé de 58 ans, circulait seul à bord de sa voiture de service sur une route nationale au sud de la capitale de la Carinthie lorsque son véhicule a quitté la route pour une raison encore inconnue. Peu avant l'accident, il venait de doubler un autre véhicule dont la conductrice a alerté la police. M. Haider, dont la voiture a effectué plusieurs tonneaux après avoir quitté la chaussée, a été grièvement blessé à la tête et au thorax et est décédé peu après des suites de ses blessures, a encore indiqué la police.

    Il devait participer samedi à une fête de famille en Carinthie à l'occasion du 90e anniversaire de sa mère.

    "Pour nous c'est la fin du monde", a commenté le porte-parole et vice-président du BZÖ, Stefan Petzner à l'APA.

    Lors des élections du 28 septembre dernier, Jörg Haider, qui avait repris la tête du parti populiste autrichien BZÖ fin août, avait réussi à hisser sa formation à la quatrième place de l'échiquier politique autrichien avec 10,7% des suffrages juste derrière l'autre parti d'extrême droite FPÖ de Heinz-Christian Strache qui a obtenu 17,5% des voix.

    Jörg Haider n'avait pas exclu que son parti entre dans une coalition gouvernementale soit avec les sociaux-démocrates (SPÖ) en tête avec 29,3% ni avec les conservateurs (ÖVP, 26%). Lui-même avait indiqué qu'il resterait gouverneur de Carinthie, un poste qu'il occupait depuis 1999.

    Le chef des sociaux-démocrates Werner Faymann avait cependant exclu toute coalition avec l'extrême droite.

    Jöerg Haider avait surtout fait parler de lui en 2000 lorsque son parti de l'époque, le FPÖ dont il s'est dissocié en 2005 pour créer le BZÖ, était entré au gouvernement du chancelier conservateur Wolfgang Schüssel.

    Les propos antisémites de Jörg Haider avaient alors entraîné des sanctions diplomatiques européennes contre l'Autriche pendant plusieurs mois.

    AFP. 11.10.08

    Les routes sont extrêmement dangereuses en Autriche pour certains...

    Est-ce un accident de la route ou un meurtre déguisé?

    Cet accident rappelle celui qui avait causé la mort de Jean-Pierre Stirbois, leader du Front National.