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  • Etrange suicide d'une enseignante à Massy...

    Une enseignante de 45 ans s'est suicidée lundi à la mi-journée par pendaison à l'intérieur de l'école primaire Gambetta de Massy (Essonne), sans laisser de trace écrite susceptible d'expliquer les raisons de son geste, qui a suscité un vif émoi dans la communauté éducative.

    Les élèves présents dans l'établissement n'ont pas été témoins du drame. "Notre première préoccupation était que les enfants soient tenus à l'écart de tout ça", a déclaré à la presse le recteur de l'académie de Versailles, Alain Boissinot, qui s'est rendu sur place avec l'inspecteur d'académie.

    Dans un communiqué, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a fait part de son "émotion", et a exprimé sa "sympathie" à la famille de l'enseignante.

    Il a également fait part de "sa solidarité à l'ensemble des membres de la communauté éducative de l'école".

    Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enseignante a été découverte à la mi-journée pendue à un panneau de basket avec une cordelette ou une corde à sauter dans une salle où elle recevait habituellement les enfants, par une psychologue avec qui elle avait rendez-vous. Ce rendez-vous était prévu dans le cadre de son activité, et non pour des problèmes la touchant personnellement.

    Inquiet de ne pas la voir arriver, la psychologue s'est lancée à sa recherche, et a découvert le corps, selon une source judiciaire.

    On ignore si son geste a été motivé par des raisons privées ou professionnelles, a-t-on précisé de sources policière et judiciaire.

    Selon le recteur d'académie, il s'agit "d'un drame personnel", qu'il convient de "respecter en tant que tel", et qui ne peut "pas laisser l'institution scolaire indifférente".

    Une cellule psychologique pour les enfants va être mise en place dès mardi, a expliqué à la presse M. Boissinot. Face à une "situation traumatisante", l'école "a besoin de sérénité", a-t-il déclaré. Selon lui, l'enseignante, qui exerçait la fonction d'éducatrice spécialisée, intervenait depuis deux ans dans plusieurs établissements, dont l'école Gambetta, dans le cadre des Rased (Réseaux d'aide spécialisés aux enfants en difficulté) et était "parfaitement bien appréciée sur le plan professionnel".

    "Toute l'équipe est bouleversée par ce qui vient de se passer", a déclaré Philippe Rabache, directeur de l'école depuis un an. Selon lui, l'enseignante ne présentait aucun signe qui aurait pu laisser imaginer un tel geste. "Nous sommes tous effondrés", a-t-il ajouté.

    Cette femme, mariée, était mère de deux enfants de 12 et de 20 ans. Elle n'a pas laissé de mot expliquant son geste.

    L'école Gambetta, un bâtiment de briques rouges situé dans le centre ville de Massy, accueille 460 élèves dans 18 classes.

    Les cours se sont malgré tout déroulés normalement lundi après-midi, et il devrait en être de même mardi, selon M. Rabache. AFP. 06.10.08

  • Angolagate: les pourris...

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    Jacques Attali
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    Jean-Christophe Mitterrand

    Quarante-deux personnes sont renvoyées devant la justice pour l'Angolagate : les associés Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone, leurs anciens employés et plus d'une vingtaine "d'obligés" qui auraient reçu indûment de l'argent.

    Voici les principaux:

    LES DEUX ASSOCIES

    - Arcadi GAYDAMAK, 56 ans, réfugié en Israël, et Pierre FALCONE, 54 ans : auraient organisé de 1993 à 1998 un vaste trafic d'armes vers l'Angola, sans les autorisations nécessaires de l'Etat français, et versé de nombreux pots-de-vin à des personnalités angolaises et françaises.

    Pour commerce illicite d'armes, abus de confiance, fraude fiscale et trafic d'influence notamment, ils risquent chacun 10 ans de prison.

    Gaydamak sera absent du procès: à la suite d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice française en 2000, le milliardaire d'origine russe, qui a pris la nationalité israélienne, s'est réfugié en Israël.

    LES PERSONNALITES

    Toutes répondent au moins de recel d'abus de biens sociaux

    - Charles PASQUA, sénateur de 81 ans, ancien ministre de l'Intérieur; Jean-Charles MARCHIANI, son ex-bras droit, 65 ans, actuellement détenu pour corruption : auraient reçu chacun plusieurs centaines de milliers de dollars contre leur lobbying en faveur des intérêts angolais.

    L'Association France-Afrique Orient (AFAO), dont Pasqua était vice-président et Marchiani membre, aurait touché 1,5 million de FF (228.700 euros), finançant indirectement les activités politiques des deux hommes.

    Répondant notamment de trafic d'influence alors que l'un était élu et l'autre détenteur de l'autorité publique, ils risquent 10 ans de prison.

    - Jacques ATTALI, 64 ans, ancien conseiller de François Mitterrand : aurait reçu 160.000 dollars pour, de 1997 à 1999, user de son influence auprès des ministères des Finances et des Affaires étrangères afin de résoudre les ennuis fiscaux de la société ZTS Osos, de Falcone et Gaydamak. Soupçonné aussi de trafic d'influence passif, il risque 5 ans.

    - Georges FENECH, 53 ans, ancien député de droite, magistrat et président de la Miviludes (mission contre les sectes) : son Association professionnelle des magistrats (APM) aurait perçu indûment 15.000 euros. Risque 5 ans.

    - Jean-Christophe MITTERRAND, 61 ans, fils aîné du président français dont il fut le conseiller Afrique de 1986 à 92 : aurait touché 2,6 millions de dollars pour avoir servi d'intermédiaire. Répondant aussi de complicité de commerce illicite d'armes, il risque 5 ans.

    - Paul-Loup SULITZER, 62 ans, auteur de romans aux intrigues financières : aurait perçu 380.000 euros pour user de son influence dans le monde des médias afin de redorer l'image des deux associés. Risque 5 ans.

    Josée Lyne Falcone, la soeur de Pierre, de nombreux employés de sa société Brenco, à commencer par la secrétaire Isabelle Delubac ou des "hôtesses" figurent aussi parmi les prévenus, sans compter un chanteur lyrique, un ancien colonel, un publicitaire, un avocat ou un architecte d'intérieur.

    LES ABSENTS

    Aucune des quelque trente personnalités angolaises qui auraient touché des pots-de-vin, selon les enquêteurs, ne figurent parmi les prévenus, à commencer par le président José Eduardo dos Santos, l'ex-ambassadeur à Paris Elisio de Figueiredo, ou d'anciens ministres et militaires. AFP. 06.10.08

     

  • Lundi noir pour les Bourses mondiales

    Les Bourses mondiales connaissaient un lundi noir, effrayées par l'ampleur de la crise financière et les risques de faillite de banques en série. 

    L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, est tombé lundi sous le seuil des 10.000 points, pour la première fois depuis octobre 2004, plombé par l'aggravation de la crise financière en Europe.

    Vers 14H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) lâchait 3,11%, soit 320,82 points, à 1O.004,56 points. Il était tombé quelques minutes auparavant à 9.983,38 points.

    Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 4,01% (78,12 points) à 1.869,27 points.

    L'indice élargi Standard & Poor's 500 cédait 3,85% (42,32 points), à 1.056,91 points.

    "C'est la panique générale. Tout le monde espérait après l'adoption du "plan Paulson" aux Etats-Unis et les opérations de sauvetage en Europe que les choses se calmeraient. Mais en réalité, il y a toujours des craintes d'effet domino", a déclaré à l'AFP Adrian van Tiggelen, stratégiste principal chez ING Investment à Amsterdam.

     Vers 11h45 GMT, Londres et Francfort perdaient chacune 5,2%, Paris 5,6%. Amsterdam était particulièrement déprimée avec une chute de 6,3% tout comme Milan (-5,8%), Stockholm (-5,7%) et Zurich (-4,5%). Vienne chutait de 7,8% alors qu'Oslo s'effondrait de près de 9%.

    L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 abandonnait 5%, portant son recul depuis le début de l'année à 32,8%.

    Cette déroute suivait des reculs de 4,2% de Tokyo, de 5% à Hong Kong alors que Djakarta s'est effondrée de 10%.

    En Russie, les indices dégringolaient de plus de 15%, les échanges étant même interrompus à la mi-journée sur l'une des deux Bourses moscovites, le Micex.

    Le plan Paulson de sauvetage bancaire adopté par le Congrès américain vendredi "fait peu pour soulager la contraction du marché du crédit", car il "ne s'attaque pas directement aux problèmes de fond des marchés financiers, mais simplement aux conséquences de la crise", relevaient les analystes de BNP Paribas.

    S'ajoutaient à l'anxiété générale les déboires de la banque allemande Hypo Real Estate (HRE) en Allemagne, renflouée in extremis dimanche soir par le gouvernement et les autres banques allemandes grâce à un apport en liquidités de 50 milliards d'euros. Cela n'empêchait pas le cours de HRE de chuter de plus de 35% lundi à Francfort.

    Les difficultés de cette banque font craindre une propagation à l'ensemble du secteur bancaire européen alors que celui-ci connaît une phase de consolidation accélérée.

    La dernière étape en date est la prise de contrôle par la française BNP Paribas du bancassureur belgo-luxembourgeois Fortis, les Etats belges et luxembourgeois rentrant en retour au capital de la banque française.

    L'action de BNP Paribas perdait quand même 5% à Paris alors que Dexia sombrait de 25% malgré le plan de sauvetage annoncé par les autorités publiques françaises, belges et luxembourgeoises la semaine dernière.

    "Dexia a encore fait parler d'elle ce week-end en partie en raison de son exposition à Hypo Real Estate mais aussi car il y a encore des questions sur des besoins supplémentaires de financement", a indiqué Laurent Fransolet, de Barclays Capital à Londres.

    C'est sur le marché interbancaire que les tensions étaient toutefois toujours les plus palpables:

    Témoignant de la réticence des établissements financiers à se prêter de l'argent entre eux, le taux interbancaire à trois mois offert à Londres et exprimé en dollars (Libor) restait à un niveau exceptionnellement élevé, malgré une légère baisse à 4,2887% contre 4,3337% vendredi.

    L'Euribor à trois mois, l'un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone euro, montait quant à lui à 5,345% contre 5,339% vendredi, atteignant de nouveau un niveau historique pour le septième jour consécutif.

    "Ce dont nous avons vraiment besoin c'est d'une reprise du marché interbancaire. Si davantage de gouvernements européens annoncent des garanties de dépôts, cela pourrait être possible", indiquait Adrian van Tiggelen.

    L'ouverture de Wall Street à 13h30 GMT était, dans un tel contexte, un nouveau facteur d'incertitude.

    "Les marchés américains décideront de la direction générale et beaucoup sont ceux qui espèrent un retournement après les pertes de vendredi", soulignait Ian Griffiths, courtier chez CMC Markets à Londres.

    "Ce sont les valeurs financières qui seront sous les feux de la rampe après les derniers développements en Allemagne et la poursuite des réactions au plan de sauvetage américain", estimait-il.

  • VIDEO Sarközy hué à Sandouville!

    http://www.wat.tv/video/visite-tendue-sarkozy-renault-zh1n_p264_.html

    06 octobre 2008

    Vendredi, le président de la République devait prononcer un discours devant 12.000 jeunes apprentis européens.

    Son nom est hué par des milliers de jeunes!

    Plus de discours de Nicolas Sarközy.

    Trop "occupé" à préparer le mini-sommet sur la crise financière...

    Et aujourd'hui?

    En fin de matinée, Nicolas Sarközy est arrivé à l'usine Renault de Sandouville, en Seine-Maritime.

    Une arrivée dans un climat particulièrement tendu.

    Les ouvriers qui avaient bien l'intention de manifester leur colère ont été empêchés d'approcher le chef de l'Etat par les gendarmes mobiles.

    Des gendarmes mobiles qui ont tenté de contenir les ouvriers dans les ateliers.

    D'où la colère de très nombreux ouvriers et syndicalistes.

    Comme le cégétiste Nicolas Guermonprez qui a déclaré:

    " C'est facile de fanfaronner dans un meeting en disant qu'en France quand il y a une manifestation ça ne se voit pas, et d'envoyer plus de 200 CRS dans une entreprise privée pour ne pas que ça se voie. C'est une honte!"

    Le président de la République avait prévu de rencontrer 400 personnes de l'usine.

    Mais voilà, cette rencontre n'aura pas lieu.

    Au dernier moment, il y a eu changement de programme. Une reculade!

    Nicolas Sarközy se contentera de rencontrer, à huit clos, sans la presse, les représentants syndicaux...

    Le Post (Source: Nouvel Obervateur)

  • Agression raciste contre la directrice d'un collège parisien

    Une directrice de collège a été brutalement agressée par une élève de 15 ans. Celle-ci  l'a frappée d'un coup de poing au visage, lui cassant le nez.

     La directrice de ce collège du XIIIe arrondissement de Paris s'est fait opérer vendredi pour les blessures qu'elle a reçues de cette élève.

    C'est quoi cette histoire?

    Le 24 septembre, la directrice de la section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Elsa-Triolet a été brutalement agressée par une élève, une jeune fille de 15 ans.

    Que s'est-il passé?
    La directrice avait demandé à l'élève d'aller en permanence à la suite d'un retard.
    La collégienne attendait l'enseignante devant son bureau. La directrice arrive. "L'élève l'a frappée d'un coup de poing au visage, en lui cassant le nez", selon Le Parisien.

    La directrice, à qui une incapacité de travail de quinze jours a été prescrite, a porté plainte. En attendant d'éventuelles poursuites, la jeune fille va être exclue du collège jeudi prochain, à l'issue d'un conseil de discipline.

    Quel est le profil de la collégienne de 15 ans?
    "L'agresseuse avait déjà été exclue de deux établissements pour violences. Après son "pétage de plombs", il a fallu l'intervention des pompiers pour qu'elle se calme...", précise un professeur d'Histoire du collège.

    Quelles sont les réactions?
    "C'est un geste terrible. Si elle [la directrice, ndlr] ne se sent pas capable de revenir à Elsa-Triolet, nous lui trouverons un autre poste", a déclaré au Parisien Michel Soussan, directeur de l'académie de Paris.

    Les enseignants du collège ont tenu à manifester leur soutien à la directrice en arrêtant le travail, vendredi, de 10h à 12h. Ils ont "écrit au recteur pour demander de nouveaux effectifs et tirer la sonnette d'alarme sur la situation des Segpa à Paris", écrit encore Le Parisien. S'ils n'obtiennent pas ce qu'ils demandent, ils pourraient faire jouer leur droit de retrait ou se mettre en grève.

    Violences scolaires en série...
    Ce fait-divers rappelle l'agression d'une institutrice de Persan (Val d'Oise) par un élève de 11 ans, le vendredi 26 septembre.
    Le Post
    ENTRE LES MURS !

  • Israël est-il devenu le ferment du terrorisme colonial juif?

    L’agression contre Zeev Sternhell

    (BMP)
    Zeev Sternhell

    Les mots « juif » et « terroriste » ne sont pas facilement associés par les Israéliens. Toutefois, comme la semaine dernière où l’un des grands intellectuels du pays a été blessé par une bombe posée devant la porte de son domicile, il arrive qu’ils n’aient guère d’autre choix.

    Zeev Sternhell, âgé de 73 ans, qui fut la cible de cette agression est professeur de politique à l’Université hébraïque de Jérusalem, spécialisé dans le fascisme européen et éminent sympathisant du groupe de gauche, la Paix maintenant.

    Peu après l’explosion, la police a trouvé à proximité des tracts offrant 1,1 million de shekels (225 000€) à quiconque assassinerait un dirigeant de la Paix maintenant. L’activité la plus visible de ce mouvement est de surveiller et de critiquer l’expansion des colonies en Cisjordanie.

    Mr Sternhell, blessé à la jambe, a mis en garde que cette agression pourrait marquer « l’effondrement de la démocratie » en Israël. Il s’était attiré l’hostilité de l’extrême droite religieuse en qualifiant les agressions des Palestiniens contre les colons d’actes de résistance contre l’occupation.

    Au début de l’année, le Professeur a reçu le prix Israël pour les sciences politiques. L’agence de presse, Arutz Sheva, propriété des colons, a publié un article intitulé Le Prix Israël pour un professeur qui est pour le terrorisme, la guerre civile.

    Le choc provoqué en Israël par l’attentat montre en partie que de telles agressions sont rares. La plupart des Israéliens jugent l’usage de la violence de juifs contre d’autres juifs comme totalement illégitime, ce qui explique partiellement que les forces de sécurité prennent généralement des gants quand ils ont à traiter avec les colons.

    Il y a toutefois quelques précédents à ce genre d’agressions. En 1983, Emil Grunzweig a été tué par une grenade jetée par un militant de droite sur un groupe d’adhérents de la Paix maintenant qui défilait contre l’invasion du Liban par Israël. Et 12 années plus tard, les Israéliens ont déjanté quand un colon religieux, Yigal Amir, a abattu leur Premier ministre, Ytzhak Rabin.

    La violence dirigée contre la gauche juive culmine dans les périodes où l’extrême droite religieuse croit qu’un accord avec les Palestiniens n’est pas loin d’être conclu. Rabin a payé de sa vie le prix de la signature des Accords d’Oslo. De même, Mr Sternhell semble être la victime des mécontentements des colons devant les discussions qui se poursuivent entre le gouvernement et les Palestiniens pour un retrait partiel israélien de Cisjordanie.

    Certes, l’atmosphère chez les colons religieux s’est assombrie depuis le désengagement de Gaza, il y a trois ans. Un nombre important ont la conviction que, par la trahison de ce qu’ils perçoivent comme un droit acquis du peuple juif sur le territoire palestinien, le gouvernement se révèle de lui-même indigne de leur loyauté. D’autres sont convaincus que les colons eux-mêmes ont échoué à un test divin en n’ayant pas su faire face au gouvernement et à l’armée.

    Quoi qu’il en soit, de nombreux colons d’extrême droite tournent le dos à celles des lois laïques qui heurtent leurs propres convictions. Un observateur israélien a noté que ces colons ne se considèrent plus devoir être loyaux à l’égard de l’Etat d’Israël, mais de la Terre d’Israël, une terre promise par Dieu et non par les politiciens.

    Dans le tract trouvé près du domicile de Mr Sternhell, signé par un groupe nommé l’Armée des libérateurs, on peut lire « L’Etat d’Israël est devenu notre ennemi. »

    Le Shin Bet, services secrets de la police, a un département Juifs, dont la mission est de surveiller les activités des terroristes juifs. A la différence de son département Arabes, pourtant, celui pour les juifs a peu d’effectifs et de moyens financiers. Il s’est révélé également très inefficace face à la menace représentée par l’extrême droite.

    Les extrémistes juifs qui attaquent les soldats israéliens ou les Palestiniens dans les territoires occupés, qui appellent ouvertement à la violence contre les Palestiniens ou qui expriment des opinions illégales sont rarement poursuivis en justice, même lorsqu’il existe une preuve manifeste de leurs méfaits.

    Le mépris général des lois chez les colons de Cisjordanie a atteint de nouveaux sommets et fut marqué ce mois-ci quand les colons de Yitzhar ont commis ce qui fut largement qualifié de « pogrom » contre les Palestiniens du village voisin d’Asira al Qabaliya. Les colons ont été filmés tirant à balle réelle sur les villageois, mais la police n’a jusqu’ici mis personne en accusation.

    (JPG)
    Violences de jeunes colons sur des Palestiniens à Sushia (Film B’Tselem)

    Ce qu’on oublie souvent aussi, c’est que ce que l’on appelle l’ « underground » (*) juif a un passé d’agressions contre les Palestiniens à l’intérieur même d’Israël, notamment contre ceux qui ont la citoyenneté. Une voiture piégée a raté de peu, mais la blessant gravement, l’épouse d’un député arabe de la Knesset, Issam Makhoul, en 2003. Deux ans plus tard, dans la période du désengagement de Gaza, un soldat/colon, Natan Zada, a abattu 4 passagers dans un car se rendant dans la cité arabe/israélienne de Shafa’amr.

    Des groupes comme les Fidèles du Mont du Temple, qui cherchent à faire sauter la mosquée d’Al-Aqsa et le Dôme du Rocher dans le Haram al-Sharif de la vieille ville de Jérusalem pour construire à leur place un troisième temple juif, sont peu confrontés aux actions du Shin Bet.

    En revanche, le département Arabes du Shin Bet gère un vaste réseau d’informateurs palestiniens dans les territoires occupés et est ciblé par les groupes de défense des droits humains pour employer la torture visant à extorquer des informations aux détenus palestiniens.

    En Israël, le département Arabes enquête régulièrement sur les citoyens palestiniens d’Israël, spécialement sur les mouvements islamiques connus pour leurs dons de bienfaisance dans les territoires occupés. Il harcèle aussi des partis politiques, comme l’Assemblée démocratique nationale d’Azmi Bishara, qui demandent l’égalité des droits.

    A l’instar des Palestiniens des territoires occupés, les citoyens palestiniens risquent l’enfermement sur des preuves tenues secrètes.

    Le chroniqueur bien connu d’Israël, Nahum Barnea, disait la semaine dernière que l’incapacité du Shin Bet à trouver et à arrêter les terroristes juifs provenait d’une « politique délibérée » et d’ « obstacles émotionnels » - une façon faussement modeste de suggérer que beaucoup au Shin Bet partageaient au moins certaines des valeurs des colons, même s’ils condamnaient leurs méthodes.

    Le Professeur Sternhell a fait à peu près la même chose lors d’une interview à la radio depuis son lit d’hôpital quand il a rappelé qu’Yitzhak Shamir, alors qu’il était Premier ministre, avait défini l’ « underground » juif comme « d’excellents jeunes hommes, de vrais patriotes. »

    Avec cette carence à faire appliquer la loi, l’extrême droite peut se livrer régulièrement et ouvertement à des activités en marge de la loi, souvent sans risquer sérieusement le châtiment. Beaucoup de ses dirigeants, tel Noam Federman, Itamar Ben GVir et Baruch Marzel, tous de Hébron, sont soupçonnés d’avoir des liens étroits avec le mouvement hors-la-loi Kach qui exige le nettoyage ethnique des Palestiniens de la région.

    Mr Ben Gvir, qui dirige le groupe Front national juif, a nié l’implication de sa faction dans l’agression sur Mr Sternhell, mais il a refusé de la condamner.

    Bien que le chef du Shin Bet, Avi Dichter, ait qualifié l’agression contre Mr Sternhelle d’ « agression terroriste nationaliste apparemment perpétrée par des juifs », on peut remarquer qu’aucun Israélien n’a demandé la démolition des maisons de ses auteurs.

    Cela contraste fortement avec les réactions, la semaine dernière, après qu’un jeune Palestinien ait lancé sa voiture sur un groupe de soldats israéliens près de la vieille ville de Jérusalem. Les politiciens israéliens ont exigé que la maison du jeune soit détruite et que se famille sois sans abri.

    Dans le tollé général contre l’agression à la bombe de la semaine dernière, il revenait au Professeur Sternhell de rappeler aux Israéliens qu’en réalité le terrorisme juif était surtout dirigé non contre des gens comme lui mais contre les Palestiniens.

    (*) Underground : mouvement ou milieu clandestin qui se situe en dehors des circuits traditionnels, généralement dans le domaine artistique, mais aussi criminel (ndt).


    (JPG) Jonathan Cook est écrivain et journaliste. Il vit à Nazaretz, Israël. Ses derniers livres sont : Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Son site : http://www.jkcook.net

    Du même auteur :

    - Comment Israël fabrique ses collaborateurs palestiniens
    -
    Créer une réalité sur le terrain
    -
    Un combat contre le nettoyage ethnique silencieux de Jérusalem
    -
    Un ou deux Etats ? Là n’est pas le problème
    -
    "Ce que veut dire « Shoah » pour Gaza"

     

    30 septembre 2008 - Counterpunch - traduction : JPP


     Alterinfo - 02 Octobre 2008
  • Les bons larrons du RSA

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    Martin Hirsch et Eric Woerth

    Martin Hirsch défend lundi à l'Assemblée pour la troisième fois en trois semaines le texte remplaçant le RMI par le Revenu de solidarité active (RSA), avec la question centrale du financement par la taxe additionnelle de 1,1% sur les revenus du patrimoine. La gauche devrait s'abstenir, refusant l'inclusion de cette taxe dans le «bouclier fiscal», qui plafonne l'impôt à 50% du revenu.

    L'UMP a par avance déploré ce choix et souhaité un vote favorable unanime, notamment par la voix du président de l'Assemblée Bernard Accoyer. Le gouvernement a de son côté déploré que l'opposition ne fasse pas preuve d'«unité nationale», pour le RSA comme face à la crise financière.

    Le Haut commissaire aux Solidarités actives n'a pour l'instant fait voter qu'un seul des 17 articles de son projet de loi, dont l'objectif affiché est d'encourager le retour au travail des Rmistes et réduire le nombre de «travailleurs pauvres» (environ deux millions).
    Le coût du RSA est évalué à 1,5 milliard par an, dépense publique énorme en période de «récession technique» et de priorité toujours accordée à la réduction des déficits.
     
    En pleine crise financière, les députés vont s'attaquer au coeur du texte, à savoir le financement du RSA par une taxe additionnelle de 1,1% sur les revenus du patrimoine (produits d'épargne financier, bien immobilier...). Le produit du futur plafonnement des niches fiscales -150 à 200 millions d'euros par an- devrait réduire le poids de cette taxe. Il s'agit d'une concession à une partie de la majorité qui voyait d'un très mauvais oeil la création d'une nouvelle contribution.

    La gauche va de nouveau demander que les bénéficiaires du bouclier fiscal s'acquittent également de la taxe RSA, sa condition pour voter un dispositif qui figurait parmi ses propres propositions. Mardi dernier, les députés n'avaient voté qu'un article, qui attribue la gestion du RSA aux départements, ainsi qu'un amendement qui accorde une reconnaissance juridique aux compagnons d'Emmaüs.
     
    La discussion avait débuté le 25 septembre, puis avait brièvement repris le 30. Plusieurs députés ont déploré le «saucissonnage» de l'examen du projet, l'UMP et le PS se renvoyant la responsabilité de cet examen étalé sur trois semaines d'un texte présenté comme l'un des "plus importants" du quinquennat.

     

    Leparisien.fr avec AFP- 05.10.08

  • VIDEO De la valeur des témoignages...

    http://myspacetv.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=14139935

    Source: Blog d'Hervé Ryssen

     

  • Ringarde...

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    Le 4 octobre 2008

    L'épouse du président français, Carla Bruni-Sarközy, a interprété une de ses nouvelles chansons samedi soir en direct à la télévision allemande, avant d'expliquer sur le plateau de l'émission que faire de la politique était "plus difficile que de faire de la musique".

    La politique, "c'est plus dur que de faire de la musique, c'est un travail difficile", a affirmé l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui était invitée dans l'émission de divertissement "Wetten, dass..." ("On parie que ?"), une institution de la chaîne publique ZDF et une des émissions les plus suivies dans les pays germanophones.

    L'ex-mannequin, qui s'exprimait en anglais, et dont les propos étaient simultanément traduits en allemand, a confié lors de cette émission réalisée en direct de Nuremberg (sud) avoir de "l'admiration" pour les hommes politiques, des "êtres humains comme nous" qui "agissent pour les autres".

    Accompagnée à la guitare, sur fond de décor quelque peu rétro (avec vasques de fleurs et silhouettes de Tour Eiffel), Carla Bruni avait auparavant interprété sa chanson "L'Amoureuse". Des millions de téléspectateurs, pour peu qu'ils comprennent le français, ont pu ainsi l'entendre proclamer "Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse. Et je chante pour toi la seule de toutes les choses qui vaille d'être là".

    Lors de l'entretien avec le présentateur Thomas Gottschalk, en présence du couturier Karl Lagerfeld, Carla Bruni a précisé: "Il n'y a rien qui me manque dans ma vie d'avant. Je n'ai plus le droit d'être très insolente, mais je ne le souhaite pas non plus".

    Interrogée sur ce qu'elle avait apporté avec elle lors de son emménagement à l'Elysée, la chanteuse a précisé "ma guitare, mes livres et moi-même".

    La "première dame de France", qui fait actuellement la promotion de son nouvel album "Comme si de rien n'était", avait déjà participé en direct à la mi-septembre à une émission de variétés à la BBC britannique, où elle avait chanté "Tu es ma came", avant d'expliquer lors d'une interview qu'il lui arrivait de déranger son mari "au milieu de la nuit" avec sa musique. AFP. 05.10.08

    Elle avait déclaré qu'elle ne chanterait plus en public...

  • Photos de famille...

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    Jacques Martin, Cécilia Ciganer-Albeniz-Martin, Marie-Dominique Culioli-Sarközy, Nicolas Sarközy - avec leurs bébés respectifs Judith Martin et Pierre Sarközy

  • Laporte: "Je ne suis pas le papa!"

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    Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a déclaré dimanche à l'issue d'un discours officiel qu'il n'était "pas le père de l'enfant que porte Rachida" Dati, la ministre de la Justice.

    M. Laporte, qui s'exprimait à l'occasion de la journée "Vivre Sport, Vivre l'Europe" célébrant les champions des 26 pays de l'Union Européenne, a conclu son discours officiel avant de reprendre le micro que s'apprêtait à saisir sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot.

    "Je tenais à dire que je ne suis pas le père de l'enfant que porte Rachida", a dit l'ex-sélectionneur du XV de France de rugby alors que la garde des Sceaux se trouvait à ses côtés, présente à la manifestation sur le Champ de Mars en qualité de maire du VIIe arrondissement où l'esplanade est située.

    La ministre a alors étouffé un rire, ainsi que l'ensemble de l'assistance composée de nombreux sportifs et officiels du sport français. AFP. 05.10.08

    Ce n'est pas Aznar, ce n'est pas Laporte...
    On se fiche complètement de savoir qui l'a engrossée!
  • Qu'il parle en hébreu, ce sera plus clair!

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    Le 4 octobre 2008

    Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déploré dimanche une "confusion phonétique" par laquelle le quotidien israélien Haaretz lui a fait dire qu'Israël "allait manger l'Iran" si ce pays se dotait de l'arme nucléaire.

    M. Kouchner a tenu à préciser dans un communiqué "que durant l'entretien en anglais avec les journalistes du Haaretz, il a utilisé le mot "hit" (frapper) et non "eat" (manger) à propos d'une hypothétique réaction israélienne s'agissant de l'Iran".

    Le ministre, a ajouté le communiqué, "évoquait en effet l'éventualité d'une frappe israélienne destinée à empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire".

    Le ministre, qui effectuait une visite dimanche à Jérusalem, "regrette le malencontreux quiproquo que cette confusion phonétique a provoquée".

    HIT... !

  • Ajaccio: deux suspects déférés au parquet pour "menaces racistes"

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    Deux hommes en garde à vue et soupçonnés d'avoir blessé trois jeunes maghrébins au fusil de chasse vendredi soir à Ajaccio vont être déférés au parquet pour avoir proféré des "menaces à caractère raciste" avant la fusillade, a annoncé dimanche José Thorel, le procureur d'Ajaccio.

    "L'enquête sur la fusillade a révélé qu'une dizaine de jours auparavant, des menaces à caractère raciste avaient été commises par les individus placés en garde-à-vue", a indiqué le procureur lors d'une conférence de presse.

    Les deux hommes vont être déférés à 18H00 au parquet d'Ajaccio pour "menaces de mort et menaces de violence sur des personnes à caractère raciste", a précisé le magistrat qui a demandé leur placement sous mandat de dépôt.

    Un différend aurait opposé il y a quelques jours les deux agresseurs présumés à plusieurs jeunes au sujet d'une voiture taguée.

    Selon un témoin, interrogé par l'AFP, l'homme interpellé samedi matin aurait brandi une arme et proféré des menaces racistes lors de cette altercation, déclarant. "Sales Arabes, je vais vous buter un par un, vous êtes tous sur ma liste", aurait-il dit.

    L'homme de 44 ans, interpellé rapidement après les faits, est connu dans le quartier pour "des faits et des propos à connotation raciste", a souligné José Thorel.

    Il a déjà été condamné à quatre reprises pour "des faits de violence aggravée, délit de fuite après un accident de la circulation, conduite sous l'emprise de l'alcool", a-t-il ajouté.

    Le suspect nie avoir participé à la fusillade et se dit victime "de malveillances de la part de la communauté maghrébine", a précisé le magistrat. "L'enquête pour tentative de meurtres n'a pas permis de rassembler suffisamment de preuves pour incriminer les deux gardés-à-vue" a expliqué le procureur. "Néanmoins des indices laissent penser qu'ils peuvent être impliqués soit directement soit à titre de complice", a-t-il dit.

    Selon la même source, l'adolescent le plus sérieusement blessé lors de la fusillade devrait être transféré sur le continent dans les prochains jours afin d'extraire le plomb qui s'est fiché dans son globe oculaire.

    Boxeur confirmé dans un club ajaccien, son parcours sportif risque d'être compromis en cas de mutilation.

    Le procureur général auprès de la cour d'appel de Bastia, Paul Michel s'est rendu dimanche à Ajaccio afin de rencontrer les victimes et leurs familles.

    Le magistrat a souligné "l'attitude exemplaire de sérénité" des trois victimes et de leurs parents.

    Mais qui a tagué cette voiture, portant ainsi atteinte au bien d'autrui?

  • Antoine: sa mère met en cause le procureur

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    Sans vouloir « créer la polémique », le procureur de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Jean-Yves Coquillat, a présenté hier sa « stratégie de défense » face aux dernières déclarations de la mère du petit Antoine, 6 ans, porté disparu depuis le 11 septembre.


    « Depuis le début, le procureur s’est mis en tête que mon compagnon et moi, à cause de notre casier judiciaire et notre mode de vie atypique, avions le profil de coupables idéaux, s’est étonnée publiquement Alexandrine Brugerolle de Fraissinette. Il a concentré ses investigations pour prouver notre implication jusqu’à nous faire placer en garde à vue et à passer sous silence les éléments de l’enquête qui ne servent pas son hypothèse. » Et la mère d’ajouter avec ironie : « Ce serait pas mal qu’ils se mettent à le chercher ! »

    « Lorsque les gendarmes lui ont posé des questions, elle leur a demandé de s’adresser aux murs… »

    Des déclarations qui ont exaspéré Jean-Yves Coquillat. « Je crois rêver ! Jamais, depuis l’affaire du baron Empain, autant de moyens humains, matériels et scientifiques n’ont été déployés pour retrouver quelqu’un. Certes, nous n’avons pas déclenché l’alerte enlèvement, mais il y a des critères juridiques très précis pour le faire, et ils n’étaient pas réunis. En revanche, nous avons lancé tout de suite l’opération Sarbacane, qui est une diffusion internationale faite auprès des services de polices et des contrôles aux frontières. Par ailleurs, aucune piste n’est privilégiée, contrairement à certaines affirmations : enlèvement, homicide, fugue, nous étudions toutes les hypothèses.
    Si la volonté de la mère d’Antoine est vraiment de retrouver son enfant, pourquoi ne nous aide-t-elle pas plus ? Elle n’a guère collaboré pour l’instant. Lorsque les gendarmes lui ont posé des questions, elle leur a demandé de s’adresser aux murs ou à la porte… Lors de sa garde à vue, elle s’est plainte de la qualité de sa literie et de la nourriture, mais elle n’a pas répondu à certaines de nos questions. Elle dit qu’elle tient à disposition des enquêteurs une liste de personnes susceptibles d’avoir enlevé Antoine. Pourquoi ne la donne-t-elle pas ? »

    Les avocats de la jeune femme tentent d’expliquer ce comportement. « Elle n’a pas supporté d’être soupçonnée », plaident Me s Canis et Lebert. C’est pour ça qu’elle n’a pas collaboré. Avant de poursuivre : « On s’inquiète surtout de voir que la photo d’Antoine ne se trouve pas dans tous les lieux publics, comme on tente de nous le faire croire. »

    Alexandrine a également évoqué une piste que les enquêteurs n’avaient pas révélée pour l’heure. « On a vu les phares d’une voiture devant le porche le soir du 11. Il y a des témoignages importants, dont on n’a pas parlé. On n’a dit que ce qu’on a voulu », a-t-elle déclaré. A cela, le procureur rétorque qu’il s’agit en effet d’une « piste prise très au sérieux depuis le début » et qui n’avait « pas besoin d’être médiatisée ».

    Plus étonnant encore dans ce dialogue par médias interposés, Jean-Yves Coquillat a été formel hier : « Il y a dans le dossier un élément matériel compromettant qui a justifié les gardes à vue. L’enquête progresse. J’ai la volonté farouche de retrouver Antoine et de confondre les auteurs. Ils n’auront pas de répit. J’ai toute confiance en les enquêteurs. Je sais que le travail de fourmi finira par payer… »

    Trois semaines après la disparition à Issoire du petit Antoine, l’enfant demeure introuvable, malgré les moyens hors du commun engagés sur le terrain. En dépit des milliers d’auditions réalisées sur place, personne n’a officiellement croisé le garçonnet entre le 9 et le 11 septembre. La clé de cette mystérieuse disparition se trouve peut-être dans ce détail.

     

    Le Parisien - 05.10.08

  • Ben Shalom Bernanke, président de la Fed

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    Un de ceux qui gouvernent les Etats-Unis

    Ben Shalom Bernanke, né le 13 décembre 1953 à Augusta, Géorgie, aux États-Unis, est le président de la Réserve fédérale des États-Unis.

    Le 24 octobre 2005, Georges Bush l'a nommé à la tête de la Fed, poste qu'il occupe depuis le 1er février 2006.

  • La mère d'Antoine soutient la thèse de l'enlèvement

    «Il y a toujours une gendarmerie ouverte à toute heure du jour et de la nuit pour y déposer mon enfant. Ils peuvent faire encore marche arrière, ce n'est pas trop tard», a déclaré Alexandrine Brugerolle de Fraissinette. Dans un entretien publié samedi dans le quotidien La Montagne, elle lançe un appel aux ravisseurs de son fils, Antoine, porté disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme). 

     La jeune femme de 23 ans, qui s'est constituée partie civile après avoir été remise en liberté de sa garde à vue, dit avoir trouvé des «éléments confortant sa position» dans le dossier d'instruction auquel elle a désormais accès.  «L'hypothèse d'un enlèvement n'a pas été prise au sérieux, sinon la photographie d'Antoine aurait été diffusée dans tous les lieux publics», affirme-t-elle, des propos démentis catégoriquement par le parquet de Clermont-Ferrand.

    «C'est une stratégie de défense dictée par ses avocats», a déclaré samedi le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat, en notant que la mère d'Antoine avait «attendu 15 jours pour se constituer partie civile et trois semaines pour lancer un appel aux ravisseurs.

    . L'enquête continue tous azimuts et elle progresse tous les jours, mais on ne peut pas tout dévoiler.» «Les enquêteurs ouvrent des portes et en ferment d'autres et je crois fermement que le travail finira par payer», a-t-il dit, ajoutant: «J'ai dit que notre but était de retrouver Antoine et de confondre le ou les auteurs et notre détermination est intacte».

    Par ailleurs, la mère d'Antoine, qui a fait six mois de prison pour trafic de stupéfiants, dit ne pas croire à une vengeance du milieu de la toxicomanie, «dont les méthodes sont plus dures» et estime qu'il «n'y a aucun rapport avec la disparition» du petit garçon. Elle affirme en outre avoir donné aux enquêteurs une liste de «personnes susceptibles de vouloir lui faire du mal» et qu'«Antoine aurait pu suivre», mais dont le procureur dit «ne pas avoir eu connaissance».

    04.10.08

  • Une maison maudite à jamais

    La mise aux enchères de la propriété du pédophile meurtrier Marc Dutroux scandalise la Belgique.

    «Vend pour 70.000 euros vaste maison avec parties en ruine. Habitation à rénover. Atelier. Pâture avec terrain. Centre ville». L'annonce apparemment anodine a fait bondir le bourgmestre (maire) de Sars-La-Buissière. Car la maison qui se trouve au 43 rue de Rubignies de ce village du sud de la Belgique n'est autre que la demeure du pédophile Marc Dutroux, condamné à la prison à perpétuité pour l'enlèvement et le viol de six jeunes filles belges. Quatre d'entre elles avaient trouvé la mort pendant leur captivité.

    C'est dans ce pavillon, désormais en ruines et laissé à l'abandon qui domine un terrain de 4 168 m², qu'ont été retrouvés en 1996 les corps de deux de ses victimes, Julie et Melissa. Marc Dutroux avait enlevé les deux fillettes en 1995 et les avait emprisonnées dans une cellule qu'il avait aménagée dans la cave de la demeure, où les deux amies sont mortes de faim. Leur tortionnaire a toujours clamé, pour sa défense, que Julie et Melissa avaient succombé alors qu'il purgeait une peine de prison pendant l'hiver 1995 et qu'il n'avait pu s'en occuper.

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    «Un musée des horreurs»

    La mise aux enchères de la propriété, prévue le 6 novembre, emplit de malaise Sars-La-Buissière et ravive les plaies d'une affaire qui avait ébranlé le Royaume. L'ancien maire du village désire stopper la vente pour éviter que la maison de devienne un «musée des horreurs», si jamais elle tombe dans les mains d'un propriétaire peu scrupuleux et appâté par le gain. «Il faut que la commune prenne possession du terrain et abatte la maison», propose André Bondroit. «Je crois qu'il existe des gens suffisamment vicieux pour acheter ce bien et s'en servir à des fins mercantiles et diaboliques» poursuit-il.

    «Dans l'Eglise de Sars, il y a déjà un endroit consacré à Julie et Melissa, il ne faut pas en mettre partout», remarque l'ancien bourgmestre au micro de RTL Belgique.

    Les propositions de reconversion du terrain ne manquent : une habitante suggérait, toujours sur RTL, de transformer l'endroit en parc pour enfants.