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  • Les "ultragauche" saboteurs avaient déjà été signalés aux autorités françaises par le FBI!

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    New York - Centre de recrutement militaire - cible d'un attentat à la grenade le 6 mars 2008

     L’affaire des présumés saboteurs des lignes du TGV prend une curieuse coloration transatlantique. L’enquête préliminaire ouverte le 16 avril par le parquet de Paris sur le groupuscule anarchiste aurait notamment démarré… sur la base de renseignements du FBI adressés aux autorités françaises.

    Julien Coupat, présenté par les enquêteurs comme la tête pensante de ce groupuscule, a effectué en compagnie de sa petite amie Yildune, un voyage en Amérique du Nord, entamé au Canada et poursuivi aux Etats-Unis après un franchissement clandestin de la frontière.

    Le couple laisse des traces de ce voyage : un sac à dos abandonné côté canadien avec, à l’intérieur, des documents en anglais liés à des groupes anarchistes, des photographies d’un centre de recrutement des forces armées américaines situé à Times Square, à New York. Le FBI signale également que ces jeunes gens ont participé à des réunions d’anarchistes à New York.
     
    Deux mois plus tard, le 6 mars 2008, ce même centre de recrutement new-yorkais, objet de la curiosité des deux Français, est la cible d’un attentat à la grenade qui n’a fait aucune victime. Pour l’heure, aucun lien n’a été établi entre le couple de Français et la destruction de cet établissement. Une certitude : Julien Coupat n'était pas aux Etats-Unis durant ce mois de mars 2008.

    ndb: MAM peut se pavaner! Elle n'a pas agi alors qu'elle savait! Mais on s'occupait alors de Marina Petrella, ex-terroriste des Brigades rouges... 

    Coupat: patronyme occitan signifiant "coupé" ou "châtré"- sobriquet ironique

     

    leparisien.fr -12.11.08

  • Nomination d'un préfet issu de l'immigration africaine

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    Le Franco-Camerounais Pierre N'Gahane

    Pierre N'Gahane, d'origine camerounaise, a été nommé préfet de Alpes-de-Haute-Provence mercredi en Conseil des ministres, a indiqué à la presse la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

    Agé de 44 ans et père de deux enfants, il est arrivé en France à 20 ans. Il résume son parcours d'une formule : «La réussite, c’est un peu de grâce et beaucoup de travail». La fonction de préfet "pour l'égalité des chances" avait été créée au lendemain de l'embrasement des banlieues, en novembre 2005, dans le but d'améliorer l’intégration des populations immigrées et les conditions de vie dans les quartiers dits «sensibles». 

    "Ce n'est naturellement pas le premier préfet noir que nous avons, mais c'est sans doute le premier préfet d'origine étrangère, les autres étant d'origine antillaise et donc français depuis Louis XIV", a dit le numéro un de l'UMP Patrick Devedjian, interrogé sur cette nomination, lors de l'émission Questions d'info (LCP-France Info-AFP).

    Le ministère de l'Intérieur a également indiqué qu'il y avait eu des préfets antillais.

    Comme on demandait, à la sortie du Conseil, à Mme Alliot-Marie si cette nomination était suscitée par l'effet Barack Obama, la ministre a répondu: "c'est simplement la reconnaissance des qualités d'un homme qui exerçait déjà les fonctions de préfet".

    M. N'Gahane est en effet préfet "à l'égalité des chances" dans les Bouches-du-Rhône.

    "Je ne pense pas que Nicolas Sarközy" ait compté sur "un quelconque effet en quoi que ce soit et de quiconque pour pouvoir faire ces actions volontaristes pour que l'élite, pour que la France d'en haut ressemble à la France d'en bas", a pour sa part déclaré Rachida Dati, interrogée sur cette nomination.

    "C'est une politique volontariste d'intégrer une population qui au départ de la vie a plus de difficultés, c'est d'aider beaucoup plus ceux qui ont beaucoup moins au départ. Regardez son gouvernement, je crois qu'on semble l'oublier. Peut-être qu'Obama s'est inspiré du gouvernement français", a encore assuré la garde des Sceaux.

  • SNCF Actes de terrorisme d'une nébuleuse d'extrême-gauche

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    Coup de filet à Tarnac (Corrèze) le 11 novembre 2008

    Après le coup de filet opéré mardi à l'aube dans la mouvance "ultra gauche" et des perquisitions présentées comme fructueuses, les policiers enquêtant sur le sabotage de caténaires SNCF tentent de confondre les dix personnes dont la garde à vue se poursuit mercredi.

    Les dix activistes présumés de la mouvance "ultra-gauche" étaient toujours interrogés mercredi, dont six femmes, interpellés mardi dans le cadre de ces actes de malveillance ayant gravement affecté le trafic SNCF samedi, notamment sur la ligne Paris-Lille (TGV, Thalys, Eurostar) où 150 trains avaient été retardés.

    Neuf, dont cinq femmes, sont en garde à vue dans les locaux de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine), la dixième, une femme de 64 ans, à Nancy. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures s'agissant d'un dossier de terrorisme.

    La surveillance de ce groupe s'était déjà resserrée la semaine dernière à l'occasion du passage d'un "train Castor" transportant des déchets nucléaires de Cherbourg à Strasbourg. Police et gendarmerie avaient mis en place plusieurs dispositifs de contrôles pour prévenir toute tentative visant à bloquer le convoi.

    C'est dans ce cadre que les policiers de la DCRI et de la SDAT (sous-direction antiterroriste, de la direction centrale de la police judiciaire), ont notamment procédé à la filature du chef du groupe, un homme de 34 ans, Julien C.  et de son amie, Ydun . Ils ont ainsi pu les voir en Seine-et-Marne, dans la nuit de vendredi à samedi, aux abords d'une ligne TGV, descendre de leur véhicule et observer les lieux, avant de repartir.

    Presque dans le même temps, "au petit matin de samedi", selon une source proche du dossier, les gendarmes ont effectué une série de contrôles routiers en Meurthe-et-Moselle. Parmi les personnes contrôlées "à proximité de l'endroit où le 26 octobre un dispositif semblable à ceux utilisés pour les sabotages avait été découvert sur une caténaire", selon la même source, figurent trois des dix interpellées de mardi matin.

    Ces personnes, des Français, dont un né en Belgique et une femme née en Suisse, ainsi qu'un Franco-Belge, ont été arrêtées mardi à la faveur d'une opération ayant mobilisé 150 policiers et un escadron de gendarmerie, conduites dans la Meuse, à Paris (20e), Rouen, Baccarat (Meuse) et à Tarnac (Corrèze), où le chef de file présumé du groupe vivait dans une communauté libertaire.

    Parallèlement, des perquisitions se sont révélées fructueuses, donnant du grain à moudre aux enquêteurs dans les interrogatoires.

    Selon une source proche de l'enquête, les policiers de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la Police judiciaire ont retrouvé des documents consignant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d'arrivée dans les gares. Ils ont également mis la main sur du matériel d'escalade dont ils se demandent s'il n'aurait pas été utilisé par les "saboteurs" pour poser sur des caténaires ces fameux fers à béton, en forme de crochet doté d'un système de verrouillage afin de résister au premier choc et provoquer le maximum de dégâts possible.

    Autre trouvaille lors des perquisitions: un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers.

    Aucun cheminot ne figure parmi les personnes arrêtées, avait souligné Michèle Alliot-Marie mardi, au grand soulagement du président de la SNCF, Guillaume Pepy, et des syndicats.

    Par ailleurs, une enquête a été ouverte, mercredi après qu'un train régional reliant Caen à Tours a dû s'arrêter après avoir heurté des plaques de béton posées sur la voie, près d'Alençon.

  • VIDEO Interview d'Edgar Mitchell - révélation ou manipulation?

    http://www.dailymotion.com/video/x7dcor_edgar-mitchell-la-revelation_news

    Le Dr. Edgar Mitchell est le 6ème astronaute à avoir marcher sur la Lune (mission Apollo 14 en 1971).

    Sous-titres français

     

     

     

  • Clip audio Europe n°1: "Il n'y a pas de nègres parmi mes ancêtres! "

    Fort de ces informations données sur Wikipédia, reprises par l'Alsace et par Le Parisien-Aujourd'hui en France , Laurent Ruquier s'amuse au téléphone à retourner sur le gril une vieille dame, Mme Gutknecht, pour finalement la traiter de raciste!

    "Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune avec le vice-président des États-Unis Dick Cheney : une Française, à la 8e génération. Il compterait d'autres ancêtres français, originaires d'Alsace, Christian Gutknecht né en 1722 et Maria Magdalena Grünholtz, tous deux nés à Bischwiller."

    Voici:  http://fr.youtube.com/watch?v=85ndUrXLZgg

  • Antoine: une Peugeot blanche est recherchée

    La mère d'Antoine et son compagnon, qui affirment ne pas savoir conduire, auraient été vus roulant seuls dans une voiture.

    Consultation des registres d'immatriculation, vérification des garages, réquisitions auprès des péages autoroutiers : deux mois après la disparition du petit Antoine à Issoire, les gendarmes multiplient les investigations avec l'espoir de retrouver une voiture blanche de marque Peugeot dans laquelle un témoin affirme avoir aperçu la mère de l'enfant et son compagnon roulant aux environs de la petite ville, seuls, quelques jours avant le déclenchement de l'alerte.

    Considéré comme « fiable » par les enquêteurs de la cellule « Disparition 63 », ce témoignage pourrait, s'il était confirmé par des éléments matériels, faire progresser le dossier. Car depuis qu'elle a signalé la disparition de son fils le 11 septembre à 21 h 47, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, qui n'a ni voiture, ni permis, soutient en effet qu'elle ne sait pas conduire - tout comme son compagnon, Sébastien Ribière. « Depuis le début, leur système de défense repose notamment sur cette affirmation, relève une source proche du dossier. Si le corps de l'enfant n'a pas été découvert à Issoire malgré les très nombreuses fouilles, il faut admettre que quelqu'un l'a transporté en dehors de la ville, vraisemblablement dans un véhicule à moteur - ce dont ils s'affirment incapables. » Troublante, cette zone d'ombre s'ajoute aux diverses interrogations que nourrit la justice.

     

    Sacs poubelle

     

    Dans les jours qui ont suivi la disparition de l'enfant, les gendarmes se sont demandés pourquoi Alexandrine Brugerolle s'est procuré, le 10 septembre, un paquet de sacs poubelle de 100 litres qui n'ont pas été retrouvés à son domicile. En garde à vue, elle a certes indiqué avoir fait cet achat par erreur avant de retourner les échanger au Monoprix contre des sacs de 30 litres. Pour autant, les vérifications faites auprès du supermarché n'ont pas permis de confirmer cette version, les caisses enregistreuses n'ayant conservé aucune trace de l'échange.

    Explorant toutes les pistes, dont celle d'un enlèvement crapuleux, les enquêteurs se sont aussi intéressés à une dette de « plusieurs dizaines de milliers d'euros » que le compagnon d'Alexandrine aurait contractée auprès de trafiquants de drogue près de Clermont. « Pour l'heure, cette hypothèse n'est étayée par aucun fait concret », explique cependant une source proche de l'enquête. Enfin, plusieurs gendarmes continuent de travailler sur la thèse selon laquelle l'enfant aurait pu être soustrait à sa mère par un tiers désireux de lui offrir une vie « meilleure ».

    Dans ce cadre, des vérifications sont intervenues dans l'entourage d'Alexandrine, pour l'heure sans résultat. La mère d'Antoine, âgée de 23 ans, a récemment trouvé un logement à Clermont-Ferrand. « Avant cela, elle s'était un temps réfugiée chez son père qui, parti peu après sa naissance, s'est tout récemment réinstallé dans le Puy-de-Dôme, explique son conseil, Me Anne-Laure Lebert, qui résume : "Ma cliente, qui se sent injustement soupçonnée depuis le début, essaie de conserver l'espoir de revoir son fils vivant - mais elle a peur que le retard pris au début de l'enquête ne puisse être rattrapé. "

    Le Figaro - 10.11.08 

     

     

  • Portrait de Philippe Pétain

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    Philippe Pétain, Maréchal de France
    par André Devambez (1867-1944)
    Huile sur toile - 1932
     au Musée national du Château de Versailles

  • Hommage au vainqueur de Verdun

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    Philippe Pétain, Maréchal de France (1856-1951)

    Dès le début de la Première guerre mondiale, à la tête d’une brigade d’infanterie, Philippe Pétain se distingue en Belgique. Il est promu général de brigade en août 1914, puis général de division en septembre. Nommé le mois suivant général commandant de corps d'armée, il réalise des actions d’éclat tout en se montrant soucieux d’épargner la vie de ses hommes dont il gagne le cœur.

    En février 1916, c’est lui qui commande les troupes françaises à la bataille de Verdun et son charisme n’est pas étranger à l’issue victorieuse du combat, même si la ténacité de ses troupes, comme, par exemple, celle du commandant Raynal au fort de Vaux, en a été un des facteurs décisifs.
    Sa vision stratégique de la bataille lui a permis de comprendre que le meilleur soldat du monde, s’il n’est pas ravitaillé, évacué en cas de blessure, ou relevé après de durs combats, sera finalement vaincu.
     Philippe Pétain met en place une noria continue de troupes, d’ambulances, de camions de munitions et de ravitaillement sur ce qui va devenir la « voie sacrée ». Comprenant la valeur de l’aviation dans les combats, il crée en mars 1916 la première division de chasse aérienne pour dégager le ciel au dessus de Verdun. Il réaffirme cette vision dans une instruction de décembre 1917 : "L’aviation doit assurer une protection aérienne de la zone d’action des chars contre l’observation et les bombardements des avions ennemis".
    (Source Wikipédia)
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    Considérée comme l'une des plus grandes batailles de l'Histoire, Verdun, où périrent en 1916 quelque 300.000 Français et Allemands et où furent blessés 800.000 autres, fut l'une des grandes tueries de la guerre industrielle.

    Si d'autres batailles, comme celles de la Somme ou de Champagne, furent tout aussi meurtrières, Verdun symbolise dans la mémoire des Français l'héroïsme des poilus.

    Fin 1915, le général en chef des armées allemandes, Erich von Falkenhayn, veut "saigner" l'armée française avant de se retourner contre les Britanniques.

    Il choisit le saillant de Verdun, sorte de hernie dans l'immense front qui s'étire de la Mer du Nord à la Suisse. Un point mal défendu, en dépit de ses 22 forts, qui deviendront d'ailleurs des "pièges à obus", cible de l'artillerie lourde allemande. Le fort de Douaumont n'est tenu que par une poignée d'hommes.

    L'état-major français n'imagine d'ailleurs pas une attaque dans cette zone. Pourtant, 170 divisions allemandes sont massées sur un front de 15 km.

    Le 21 février 1916 à 07H15, un déluge d'obus craché par 1.400 pièces allemandes s'abat sur les positions françaises, bien incapables de répliquer avec leurs 270 canons. Deux millions d'obus seront tirés en deux jours.

    L'enfer de Verdun commence. Arbres, casemates, tranchés, tout a été pulvérisé. Les Allemands, qui s'attendent à ne rencontrer aucune résistance, tombent sur des groupes de soldats isolés qui résistent avec l'énergie du désespoir, comme les chasseurs du colonel Driant au Bois des Caures.

    Un mot d'ordre traverse les positions françaises : "Ils ne passeront pas". Pendant les cinq premiers jours, les pertes se chiffrent en dizaines de milliers d'hommes. Le 25 février, le fort de Douaumont est pris. Le général Philippe Pétain, 59 ans, nommé à la tête de la IIème armée, prend la direction de la bataille.

    Pour rétablir la liaison avec l'arrière, il fait élargir la route de Bar-le-Duc, baptisée la "Voie sacrée", cordon ombilical où des norias de camions se succèdent jour et nuit. Chaque semaine, 90.000 hommes montent au front ou redescendent vers l'arrière pour se reposer et 50.000 tonnes de munitions sont acheminées, pour approvisionner les canons de 75.

    Le 10 avril, Pétain lance la formule : "On les aura". L'avance allemande est contenue.

  • Sarközy ne ravivera pas la flamme sur la tombe du Soldat inconnu

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    AFP.10.11.08.

    Le prince Charles, héritier de la couronne d'Angleterre, son épouse Camilla et le grand-duc Henri de Luxembourg seront ainsi présents à l'ossuaire de Douaumont, comme le président du Bundesrat (sénat) allemand Peter Müller, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering.

    "Quatre-vingt dix ans après la fin de la Grande Guerre, les pays européens sont non seulement en paix les uns avec les autres mais, mieux encore, ils ont bâti entre eux une Union durable et profonde fondée sur la réconciliation et le respect des droits fondamentaux", a-t-on souligné à l'Elysée.

    Comme il l'avait fait pour le 8 mai dernier en "délocalisant" les cérémonies de la fin de la Seconde guerre mondiale à Ouistreham, où s'illustrèrent les seules troupes françaises ayant participé au Débarquement, Nicolas Sarközy a délibérément rompu avec la tradition présidentielle du 11 novembre.

     Avant de rallier la Meuse, il ne ravivera pas la flamme du tombeau du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, mais se contentera de déposer une gerbe au pied de la statue du "Père la victoire" Georges Clemenceau.

    A Paris, le chef de l'Etat a préféré Douaumont, où il prononcera un discours devant l'ossuaire où reposent pêle-mêle les restes de 130.000 des 300.000 soldats tombés pendant les 300 jours de la bataille de Verdun.

    En février 2007, Nicolas Sarközy y avait fait étape avec sa caravane électorale pour évoquer le "devoir de mémoire". "Je suis bouleversé par ce lieu. Je n'oublierai pas", avait-il écrit dans le Livre d'or.

    Non loin du champ de bataille où son prédécesseur François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl scellèrent en 1984, main dans la main, l'amitié franco-allemande, le président a souhaité faire de cette cérémonie un hymne à la réconciliation européenne en y invitant vainqueurs et vaincus.

    Ces célébrations interviennent alors que le débat fait rage sur une proposition prêtée à l'historien André Kaspi de supprimer certaines des très nombreuses journées du souvenir qui rythment le calendrier.

    M. Bockel, destinataire de son rapport, l'UMP et des associations s'en sont déjà émues, par souci d'éviter "l'oubli des morts" ou "la concurrence mémorielle". Face à la polémique, M. Kaspi a nié lundi vouloir supprimer des commémorations et précisé qu'il souhaitait uniquement donner "une signification particulière" et nationale aux seuls 11 novembre, 8 mai et 14 juillet.

    Loin de ces débats, le 11 novembre 2008 aura de toute façon une tonalité particulière puisqu'il sera le premier à se dérouler sans "poilu". Le dernier survivant des anciens combattants français de la "Der der der", Lazare Ponticelli, est mort le 12 mars dernier à l'âge de 110 ans.

     

    Pour le premier 11 novembre sans "poilu", Nicolas Sarközy préside mardi les célébrations du 90e anniversaire de l'armistice de la guerre de 1914-1918 au fort de Douaumont (Meuse), haut lieu de la bataille de Verdun, en plein débat sur l'inflation des commémorations.
  • Les Obama reçus à la Maison-Blanche

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    A la Maison-Blanche le 10 novembre 2008

    Barack Obama a effectué lundi ses premiers pas dans le Bureau ovale de la Maison Blanche où le président sortant George W. Bush l'a reçu pour des entretiens approfondis et d'où il prendra la direction des Etats-Unis en janvier dans une période extrêmement difficile.

     

    M. Obama et son épouse Michelle, venus sans leurs deux filles, ont été accueillis par le couple Bush à leur descente de limousine, sous le portique où le président salue communément les plus hauts dirigeants étrangers.

    MM. Bush et Obama se sont serré la main tandis que Laura et Michelle, ensemble marron pour l'une, rouge pour l'autre, se faisaient la bise au début d'une visite qui a suscité une excitation plus vue depuis au moins des mois à la Maison Blanche.

    Barack Obama, déjà venu à plusieurs reprises à la Maison Blanche sans jamais entrer dans le Bureau ovale selon ses collaborateurs, a amicalement posé sa main sur le bras, puis le dos de M. Bush.

    Sans faire de commentaire et sans plus attendre, MM. Bush et Obama se sont retirés dans le Bureau ovale pour leurs premiers entretiens de fond depuis la victoire sans appel de M. Obama à la présidentielle six jours plus tôt. Le 43ème et le 44ème président y ont eu un tête-à-tête.

    Mme Bush, elle, faisait visiter ses futurs quartiers présidentiels à celle qui deviendra la maîtresse de maison le 20 janvier.

    Quand il deviendra le 20 janvier le premier président noir des Etats-Unis, M. Obama reprendra un pays en proie à la dépression économique et à deux guerres à l'issue incertaine.

    M. Bush a aussi mis en garde contre le risque que les terroristes ne profitent d'un flottement dans la période de transition pour frapper à nouveau.

    Devant "la gravité de la situation", M. Obama avait dit se rendre au rendez-vous de lundi avec un esprit transgressant les appartenances politiques.

    Ces promesses de collaboration tranchent avec le ton de la campagne, quand M. Obama brandissait le spectre Bush pour dissuader de voter pour son adversaire John McCain.

    Dans un livre récent, Barack Obama raconte comment Georges Bush, après lui avoir serré la main, s'était passé les mains au savon hygiénique et lui en avait proposé en disant: "ça empêche d'attraper un rhume".

    Lundi, il s'est peut-être souvenu aussi de ce que lui avait alors dit M. Bush: "Vous avez un avenir brillant, très brillant. Mais quand on suscite autant d'attention que vous, les gens commencent à sortir les revolvers. Tout le monde va attendre que vous fassiez un faux-pas, vous voyez ce que je veux dire, alors faites attention à vous". AFP. 10.11.08

  • SNCF: le dispositif des saboteurs

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    Voici en exclusivité les images du dispositif utilisé par les saboteurs en quatre points différents du réseau à grande vitesse dans la nuit de vendredi à samedi.
    Ces photos ont été prises sur la ligne du TGV Est après le passage du train ouvreur, alors que les services d’entretien de la SNCF arrivaient sur les lieux.
     
    Un fer à béton ouvragé en forme de crochet est arrimé au câble de la caténaire, situé à sept mètres de hauteur le long de la voie. Un système de verrouillage bloque le fer et l’empêche de tomber au premier choc.
    Le Figaro Magazine - 10.11.08
     
        
     
     
     

  • Le jeune souverain du Bhoutan donne une leçon de sagesse au monde

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    "Le bonheur national brut"
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    Couronnement du nouveau roi le 6 novembre 2008
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    Le jeune roi au cours d'une cérémonie publique le 7 novembre 2008

    Le nouveau roi du Bhoutan s'est engagé vendredi dans un discours nationaliste au lendemain de son couronnement à protéger les traditions et la souveraineté du petit royaume bouddhiste coincé entre l'Inde et la Chine et de plus en plus ouvert à la mondialisation.

    "Ma plus grande inquiétude est qu'au moment où le monde change nous perdions ces valeurs fondamentales sur lesquelles se fonde notre identité en tant que nation et peuple", a déclaré Jigme Khesar Namgyel Wangchuck devant 30.000 personnes réunies dans le stade de la capitale, Thimphou.

    Agé de 28 ans et diplômé d'Oxford, le plus jeune souverain du monde, couronné lors d'une fastueuse cérémonie jeudi, a la lourde tâche de poursuivre la démocratisation et le développement de cette nouvelle monarchie parlementaire, tout en préservant sa forte identité nationale.

    Son couronnement consacre un processus de modernisation et d'ouverture à la mondialisation voulu par son père, Jigme Singye Wangchuck, qui avait abdiqué fin 2006 après avoir inventé dans les années 1970 l'indicateur économique du "Bonheur national brut" préféré au "Produit national brut".

    Cette philosophie se fonde sur la quête d'une croissance "responsable" et respectueuse de l'environnement afin que le pays se développe "économiquement et spirituellement".

    "Dans ce monde qui change si vite, si nous n'avons ni paix, ni sécurité, ni bonheur, nous n'avons rien! C'est l'essence du "Bonheur national brut". Nous devons assurer la paix et le bonheur de notre peuple autant que la sécurité et la souveraineté de notre nation", a proclamé le roi.

    Son discours, devant des centaines de dignitaires étrangers, a été précédé de processions de danseurs et chanteurs en costumes traditionnels aux mille couleurs au rythme des cymbales, tambours et trompettes joués par des bonzes dans le stade de Thimphou niché au coeur d'une superbe vallée boisée de l'Himalaya.

    Dans une ambiance médiévale et bouddhique, le souverain de cette monarchie constitutionnelle, où le bouddhisme est religion d'Etat, a vu défiler des éléphants, vaches, chevaux ou moutons. Le roi était entouré de centaines de courtisans tirés à quatre épingles et d'officiers qui lui ont offert de longues parades militaires.

    Surnommé le "prince charmant" pour son physique de star, décrit comme "charismatique, visionnaire et proche du peuple", Jigme Khesar Namgyel Wangchuck est ensuite monté dans les gradins pour saluer et bénir ses sujets, embrasser des bébés et plaisanter avec la presse.

    "Au cours de mon règne, je ne vous dirigerai jamais comme un roi. Je vous protègerai comme un parent, prendrai soin de vous comme un frère et vous servirai comme un fils", a-t-il lancé.

    Le cinquième "Roi Dragon" de la "Terre du Dragon-Tonnerre" hérite d'un des pays les plus mystérieux de la planète, enclavé entre la Chine et l'Inde, dernière née des démocraties du monde après ses premières élections législatives au printemps.

    Longtemps isolationniste et jamais colonisé, le Bhoutan, grand comme la Suisse et peuplé de 670.000 âmes, est resté des siècles inconnu des Occidentaux, à l'exception de jésuites et d'émissaires britanniques du XVIIe au XIXe siècles.

    Avant l'arrivée de la dynastie Wangchuck en 1907, le territoire était morcelé entre une myriade de potentats. Il n'avait ni routes, ni téléphone, ni monnaie jusque dans les années 1960. Le Bhoutan s'est réellement ouvert au monde il y a 40 ans, a autorisé la télévision en 1999, mais sélectionne encore ses touristes en accordant des visas à 200 dollars la journée.

    Les jeunes bhoutanais ont adopté le jean taille basse, l'internet, la télévision par satellite et le football, mais découvrent aussi la drogue. "Vous êtes l'avenir de la nation!", leur a lancé le roi.

    AFP. 10.11.08

     

  • Serbie: une honteuse chasse à l'homme pour satisfaire l'UE

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    Le général Ratko Mladic en 1995

    Les forces de sécurité serbes ont terminé lundi leur opération de recherche de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, dans une usine du sud-ouest de la Serbie, a appris l'AFP de source policière, en indiquant que personne n'avait été arrêtée.

    L'agence Beta a précisé que l'opération s'était achevée vers 14H30 (15H30 GMT) et avait par conséquent duré près de cinq heures. Elle avait débuté à 10H00 locales (09H00 GMT). Elle a consisté dans la fouille minutieuse de l'ensemble des locaux, y compris administratifs, de l'usine "Vujic-Valjevo" dans la périphérie de Valjevo (sud-ouest).

    Les domiciles des propriétaires de l'usine, les frères Vidoje et Vladislav Vujic, ont également fait objet de recherches, selon la chaîne de radio et de télévision B92.

    Le général Ratko Mladic est inculpé pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

    L'UE réclame son arrestation et son transfèrement vers La Haye pour que la Serbie puisse progresser dans ses perspectives européennes.

    Cette opération intervient quelques jours seulement avant la visite du procureur du TPIY, Serge Brammertz, à Belgrade annoncée par les autorités serbes pour les 17 et le 18 novembre.
    AFP. 10.11.08

     

  • Qui a dit qu'il n'y avait plus d'écrivains en France?

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et la voir en totalité à droite!
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    Tierno Monénembo l'a emporté difficilement sur Elie Wiesel!

    Le prix Goncourt et le prix Renaudot ont été attribués lundi à deux auteurs d'origine étrangère, le franco-afghan Atiq Rahimi pour "Syngué sabour" (P.O.L) et le Guinéen Tierno Monénembo pour "Le roi de Kahel" (Seuil), ont annoncé les jurys au restaurant Drouant à Paris.

    "La littérature a précédé l'effet Obama", s'est félicité Bertrand Visage, éditeur de Monénembo aux éditions du Seuil. Depuis dix ans, les jurés Renaudot ont joué la carte de la diversité et couronné trois auteurs d'origine africaine (avec Amadou Kourouma en 2000 et Alain Mabanckou en 2006).

    De leur côté, les Goncourt ont souvent ouvert la porte à des auteurs d'origine étrangère qui donnent à la langue française son aspect "universel".

    Rahimi et Monénembo, qui récoltent les deux prix les plus prestigieux de l'automne, ont en commun d'avoir fui leur pays respectif pour échapper à la guerre et aux violences politiques.

    Ecrivain et cinéaste, Atiq Rahimi, 46 ans a obtenu le Goncourt au second tour par 7 voix contre 3 pour Michel Le Bris pour "La beauté du monde" (Grasset).

    "Je le prends comme un signe de reconnaissance pour une oeuvre et aussi pour l'histoire que j'ai vécue", a réagi l'écrivain, qui a aujourd'hui la double nationalité française et afghane et se partage entre les deux pays. Auteur de quatre romans depuis le début des années 2000, "Syngué sabour. Pierre de patience" est son premier livre écrit directement en français.

    Après des études à Kaboul, Atiq Rahimi quitte son pays en guerre au milieu des années 1980 et obtient l'asile politique en France. Au début des années 2000, il adapte lui même son premier roman, "Terre et cendres" (2000), au cinéma et ce premier film est sélectionné en 2004 pour le Festival de Cannes.

    Dans la tradition afghane, "Syngué sabour" est le nom d'une pierre magique à laquelle les gens confient leur détresse. Dans le livre de Rahimi, une femme veille son mari réduit à l'état végétatif à la suite d'une blessure par balle. La femme parle et se libère de l'oppression conjugale et religieuse.

    Dans ce livre de poète, d'une écriture sèche, Rahimi décrit la réalité oppressante de la société afghane et la conception de l'Islam qui y prévaut.

    "Je parle des femmes afghanes comme de toutes les femmes du monde. Les femmes afghanes, comme les femmes du monde entier, ont des désirs, des rêves et des espoirs, leurs forces et aussi leurs faiblesses", a commenté Atiq Rahimi.

    "Syngué sabour" est le premier Goncourt publié aux éditions P.O.L.

    Le Renaudot a été attribué avec beaucoup plus de difficultés à Tierno Monénembo, puisqu'il a fallu onze tours pour couronner "Le roi de Kahel", par cinq voix contre quatre à Elie Wiesel pour "Le cas Sonderberg" (Grasset).

    Tierno Monénembo, 61 ans, écrivain africain francophone de réputation internationale, a quitté son pays, la Guinée, à la fin des années 1960 pour fuir la dictature de Sekou Touré.

    Monénembo est l'auteur d'une dizaine de romans dans lesquels il évoque l'impuissance des intellectuels en Afrique et les difficultés de vie des Africains en France, dont "Les crapauds-brousse" (1979) et "Peuls" (2004).

    Il raconte dans "Le roi de Kahel" l'épopée d'Olivier de Sanderval, précurseur de la colonisation de l'Afrique de l'ouest à la fin du XIXè siècle.

    Franz-Olivier Giesbert, membre du jury Renaudot, a estimé que le prix récompensait "un écrivain africain absolument majeur", actuellement en voyage à La Havane. Le prix Renaudot de l'essai a été remis à Boris Cyrulnik pour "Autobiographie d'un épouvantail" (Odile Jacob).

    AFP. 10.11.08

  • La grenade de Perpignan

    Une grenade, qui ne présentait aucun risque d'explosion, a été découverte ce matin sur une tombe du cimetière israélite de Perpignan.

    L'arme a été retrouvée par un administrateur de la communauté israélite, qui a immédiatement prévenu la police.

    Un spécialiste du déminage a constaté que la grenade ne pouvait être activée et ne présentait aucun danger.

    Le président de la communauté israélite de Perpignan, Daniel Halimi, a annoncé qu'il allait porter plainte. «C'est un signe fort d'intimidation. On a déjà eu des tags, des graffitis, des tombes profanées, mais c'est la première fois que l'on voit ce genre de choses», a-t-il déclaré.

     

    Leparisien.fr avec AFP -10.11.08

  • VIDEO La Passion de Jeanne d'Arc - Film de Carl Theodor Dreyer

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    Jeanne d'Arc au couronnement de Charles VII
    Dominique Ingres (1780-1867)
    La Passion de Jeanne d'Arc
    par Carl Th. Dreyer (1889-1968)
    La Passion de Jeanne d'Arc est un film réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1927 et projeté pour la première fois à Copenhague le 21 avril 1928. Il s'agit d'un film muet mais qui avait été intialement conçu comme un film parlant, ce à quoi Dreyer dut renoncer pour des raisons liées à l'équipement technique du studio. D'où l'aspect déconcertant de ce film, qui adopte déjà les codes du parlant tout en restant un film muet.

    La restauration de la version d'origine tient presque du miracle, puisque le premier négatif avait subi des coupures exigées par la censure, puis avait été perdu dans un incendie. Dreyer avait alors réussi à en reconstituer une seconde version à partir de chutes restantes, laquelle devait pourtant elle aussi disparaître dans un autre incendie. Il ne restait plus alors que des copies douteuses, et ce n'est qu'en 1981 que l'on retrouva dans un asile psychiatrique d'Oslo un double oublié du premier négatif, non censuré, à partir duquel il fut possible de reconstituer le film et les intertitres dans une version probablement identique à celle montée par le cinéaste pour la première de 1928.

     

  • VIDEO Vendée Globe 2008

    http://www.dailymotion.com/video/x6ns29_vendee-globe_sport

    La plus belle course en solitaire sur les océans!

    http://www.vendeeglobe.org/fr/edition-2008/skippers/

     

  • Les ventes d'armes ont explosé aux Etats-Unis

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    Une famille choisit une arme à feu à Louisville dans le Kentucky

    Les ventes d'armes aux Etats-Unis ont fortement augmenté dans les semaines ayant précédé l'élection mardi du sénateur démocrate Barack Obama, les partisans du port d'arme redoutant des restrictions à ce qu'ils considèrent comme un droit garanti par la Constitution.

    Les chiffres les plus récents ne sont pas disponibles, selon la police fédérale (FBI), mais la hausse des ventes de fusils, armes de poing et semi-automatiques a commencé dès le printemps et littéralement explosé en octobre.

    Pour le seul mois d'octobre, les ventes d'armes à feu ont bondi de 15%, soit 150.000 armes de plus pour un total de 1,183 million, selon les chiffres de l'agence du FBI qui vérifie les casiers judiciaires des acheteurs.

    "L'élection sans aucun doute a un rapport avec cela. Au fur et à mesure qu'on approchait de l'élection et que cela ressemblait de plus en plus à une victoire d'Obama, les ventes ont explosé fin octobre", a expliqué à l'AFP Tony Aeschliman, porte-parole de la National Shooting Sport Foundation, une association de défense du tir sportif.

    Dans les armureries interrogées, les ventes étaient à la hausse. "Ils (les acheteurs, ndlr) ont peur d'un contrôle des armes, le second amendement nous dit que légalement on peut avoir des armes. Il (Obama) va essayer de nous ôter ce droit", a déploré Jimmy, responsable du magasin Republic Arms, à Houston (Texas, sud).

    "Les gens ne disent pas vraiment pourquoi ils achètent des armes", mais "je suis sûr que cela a avoir avec l'élection d'Obama car il est très anti-armes à feu", a souligné Jan, responsable de Continental Arms à Baltimore (est) qui a aussi vu les ventes grimper ces dernières semaines.

    Lors de la campagne électorale, Barack Obama a expliqué qu'il respectait le deuxième amendement --à la Constitution-- sur lequel se basent les partisans des armes pour en posséder une, mais en tant que législateur de l'Illinois, il a voté en faveur de plusieurs mesures de restriction du port d'armes.

    Le deuxième amendement de la Constitution garantit pour tout citoyen américain le droit de porter des armes.

    "Les gens ont l'inquiétude légitime qu'avec l'administration Obama et une majorité démocrate à la Chambre et au Sénat, il y aura une tentative d'interdire certains types d'armes, notamment les fusils sportifs semi-automatiques", expliquait Dave Workman, éditeur à la revue Gun Week.

    "Le même phénomène s'était produit quand Clinton a été élu la première fois" (1992, début de son premier mandat en 1993), se souvient M. Aeschliman. "Il y avait eu une panique d'achats parce qu'il n'était pas perçu comme quelqu'un qui était favorable aux armes à feu".

    La progression rapide du chômage (6,5%, le plus haut en 14 ans) pourrait être une autre explication, selon l'association de tir sportif. "On sait que quand le chômage progresse les chasseurs sont plus actifs. Ils ont du temps et ils peuvent donc accumuler de la viande à mettre au congélateur", a expliqué Tony Aeschliman.

    AFP. 09.11.08

  • Le rapport Kaspi veut limiter les commérations

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    L’ISLE-ADAM (VAL-D’OISE), LE 11 NOVEMBRE 2004. Selon les conclusions du rapport Kaspi, la France ne devrait garder que trois dates faisant l’objet de commémoration : le 11 novembre, le 8 mai et le 14 juillet.

    Il y a actuellement en France douze commémorations dites nationales (entre parenthèses, l’année d’instauration) .


    Dernier dimanche d’avril : journée de la déportation (1954) .
    8 mai : victoire de 1945 (1981) .
    10 mai : abolition de l’esclavage (2001) .

    2ème dimanche de mai : fête nationale de Jeanne d’Arc (1920) .
    8 juin : hommage aux morts d’Indochine (2005) .
    17 juin : hommage à Jean Moulin (c’est un usage) .
    18 juin : appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 (2006) .
    14 juillet : Fête nationale (1880) .
    16 juillet : hommage aux Justes de France (2000) .
    25 septembre : hommage aux harkis (2003) .
    11 novembre : armistice du 11 novembre 1918 (1922) .
    5 décembre : hommage aux Morts de la guerre d’Algérie (2003) .
     A remarquer que la stèle de Marignane aux Morts de la guerre d'Algérie va être démolie! 

     

    "Trop de commémorations tue les commémorations" ! Ainsi pourrait se résumer le rapport de la Commission Kaspi que nous vous dévoilons à la veille du 11 Novembre marquant le 90ème anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre. Un événement qui sera célébré en grande pompe par le président de la République ce mardi à Verdun et Douaumont (Meuse).


    Commandé par son prédécesseur, Alain Marleix, et officiellement remis à Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, ce rapport ­ souligne d’emblée que « les commémorations publiques ou nationales sont trop nombreuses ».

    On en compte aujourd’hui pas moins de douze, soit deux fois plus qu’en 1999 !

    C’est sous la présidence de Jacques Chirac que les commémorations ont, en effet, connu une véritable dérive « inflationniste » avec l’instauration, par exemple, d’une journée commémorant l’abolition de l’esclavage à la suite de la loi Taubira adoptée le 10 mai 2001.
    « Les cérémonies doivent évoluer pour toucher un public plus jeune »
    « Il n’est pas sain, conclut le rapport, qu’en l’espace d’une demi-décennie, le nombre des commémorations ait doublé.
    Il n’est pas admissible que la nation cède aux intérêts communautaristes et que l’on multiplie les journées de repentance pour satisfaire un groupe de victimes, car ce serait affaiblir la conscience nationale, susciter d’autres demandes et diluer la portée de commémorations. » « La Seconde Guerre mondiale fait l’objet d’un nombre exagéré de commémorations », relève encore ce rapport en pointant ­ sans le nommer ­ la responsabilité de Jacques Chirac dans cette dérive.

    « Assez de repentance ! », avait d’ailleurs lancé Nicolas Sarközy en lui succédant à l’Elysée.«Les cérémonies aussi doivent évoluer, pas pour le bénéfice ou le plaisir de changer, mais pour toucher un public plus jeune qui n’a pas connu ce que nous commémorons », soulignait ainsi le 10 janvier le nouveau chef de l’Etat.

    Car « trop de commémorations revêtent un caractère spécifique et catégoriel » (comme la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv’ ou la journée d’hommage aux harkis), ce qui n’est pas sans conséquences puisque ­ observe le rapport ­ « le clientélisme ou le communautarisme mémoriel provoque des revendications nouvelles et incessantes ».

    Concrètement, le rapport Kaspi propose donc de ne garder que trois dates faisant l’objet d’une commémoration nationale : « Le 11 novembre pour commémorer les morts du passé et du présent, le 8 mai pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie, le 14 juillet qui exalte les valeurs de la Révolution française » et qui constitue notre Fête nationale depuis cent vingt-cinq ans !

    A l’exception de ces trois dates, note encore le rapport, ces commémorations connaissent « une véritable désaffection ». Par chance, ces trois dates retenues correspondent à des jours fériés qui seront donc préservés et resteront chômés. Mais que faire des autres dates emblématiques ? « Elles deviendront des commémorations locales ou régionales » pouvant revêtir un aspect exceptionnel comme ce fut le cas en 2004 pour les débarquements alliés de 1944. » L’idée est donc de décentraliser et de laisser jouer les collectivités locales pour conserver, ici ou là, des dates symboliques et transmettre aux nouvelles générations la mémoire de ces dates et des sacrifices et valeurs qu’elles représentent.

    Le Parisien -09.11.08

    Le rapport Kaspi mélange insidieusement les commémorations NATIONALES avec celles qui le sont moins...