Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Photo d'Obama enfant avec son père

    Père d'obama en 1970.jpg
    Barack Obama avec son père en 1970. Si la date est exacte, il aurait donc 9 ans et son père 46 ans.  

  • Les taliban menacent Paris si les Français ne se retirent pas

    Mollah Omar debout à gauche.jpg
    Le mollah Omar, chef suprême et insaisissable des taliban

    Un chef militaire des taliban a menacé d'entreprendre des actions contre Paris si les Français ne se retiraient pas d'Afghanistan, dans une vidéo apparemment vieille de trois mois montrant des images d'une attaque en août contre des militaires français.

    Cette vidéo a été diffusée lundi soir par la télévision satellitaire Al-Arabiya, à capitaux saoudiens et basée à Dubaï. La vidéo contient une revendication de l'embuscade du 18 août au cours de laquelle 10 soldats français avaient été tués en Afghanistan.

    Par ce document filmé, les taliban entendaient "prouver qu'ils sont bien les auteurs de l'attaque du 18 août, revendiquée alors par le groupe de Gulbuddin Hekmatyar", un chef de guerre afghan, a affirmé à l'AFP le chef de la rédaction d'Al-Arabiya, Nabil Khatib. Il a cité à l'appui de ses propos "une source des talibans" qui a fait parvenir l'enregistrement à sa chaîne.

    La vidéo, qui n'est pas récente, semble avoir été réalisée peu après l'attaque, donc en août.

     "Nous n'avons tué cette fois que dix Français, ce qui envoie un message aux Français: s'ils ne reviennent pas sur leur erreur et ne se retirent pas d'Afghanistan, notre réaction se fera entendre dans Paris", lance dans la vidéo un chef militaire des taliban, Farouq Akhoun Zadeh, dont la voix est doublée en arabe.

    La France, qui participe à la Force internationale d'Assistance à la Sécurité (Isaf) de l'Otan et à l'opération américaine "Enduring Freedom", a déployé 2.600 hommes en Afghanistan même, et quelque 700 autres dans les pays voisins et dans l'océan Indien. Le responsable taliban revendique dans cette vidéo l'opération du 18 août, qui avait fait 10 tués et 21 blessés parmi les forces françaises à une soixantaine de kilomètres de Kaboul.

    Cette action avait déjà été à l'époque attribuée aux taliban et la presse française avait publié des photos de taliban portant des uniformes de soldats français tombés au combat.

    Des photos des victimes de l'embuscade du 18 août ont aussi été trouvées début septembre sur un homme arrêté alors qu'il préparait un attentat en Afghanistan, selon un responsable afghan.

    AFP.18.11.08

  • "La référence au terrorisme est disproportionnée" selon Me Dominique Vallès

    Des neuf personnes mises en examen samedi pour des faits à visée « terroriste », cinq ont été placées en détention provisoire : Julien Coupat, présenté comme la tête pensante de la bande, son amie Yldune L., Gabrielle H., Benjamin R. et Manon G. Les trois premiers se voient reprocher des dégradations sur les lignes TGV.

    Bertrand D., Elsa H., Mathieu B. et Aria T. ont été libérés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour « associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

    En début de semaine dernière, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, présentait ces neuf jeunes gens comme les membres d’un réseau « anarcho-autonome » qui auraient joué un rôle dans les actions de sabotage de début novembre sur les lignes de TGV. Selon le parquet, les enquêteurs ont trouvé au domicile de certains d’entre eux des « pinces coupe-boulons, des manuels relatifs à l’action violente, des guides sur le réseau » ferré. Mais pour les avocats de la défense, cela ne tient pas. Aucune preuve directe, comme des empreintes digitales ou des traces ADN, qui permettrait d’établir le lien entre leurs clients et les fers à béton posés sur les caténaires, n’a été recueillie. La qualification de terrorisme les fait bondir. « Il n’y a aucune proportionnalité entre des faits reprochés, qui ne sont en rien établis, et qui, quand bien même, ne seraient que des dégradations qui n’ont pas mis en danger de vies, et une procédure terroriste », estime Me Irène Terrel, avocate de Julien Coupat et de trois autres personnes. Me Steeve Montagne, avocat de Yldune L. dénonce de son côté une « instrumentalisation par le pouvoir de l’appareil judiciaire ». Me Dominique Vallès, conseil de Bertrand D., 22 ans, et d’Elsa H., 23 ans, conteste elle aussi les qualifications retenues.

    Dans quel état d’esprit sont vos clients ?

    Me Dominique Vallès.
    Ils sont sous le choc. La garde à vue qu’ils ont subie est un régime dur : quatre jours avec des interrogatoires nombreux. Ils ne comprennent pas très bien ce qui s’est passé, notamment ces interpellations un peu brutales… Eux contestent totalement les faits reprochés et la qualification elle-même. Ce qui reste, c’est vraiment peu de chose.

    Justement, que leur reproche-t-on ?

    En l’état de l’information, on ne sait pas encore. En tout cas, les deux personnes que je défends ne sont pas concernées par les dégradations à la SNCF. Elles sont mises en examen pour « association de malfaiteurs à visée terroriste ». Notre position est de dire que cette qualification, par rapport à leur participation et à leur action réelle, est totalement disproportionnée. Cela me paraît contestable. Il y a quand même une obligation de faire coïncider la qualification juridique retenue, lourde de conséquences parce que la peine encourue est tout de même de dix ans ! et les faits tels qu’on peut les stigmatiser. Est-ce que cela va aboutir à un renvoi devant le tribunal ? A une ordonnance de non-lieu ? On verra.

    Quels liens entretiennent-ils avec Julien Coupat ?

    Je ne peux rien en dire. Je ne peux rester que sur des éléments globaux. Pour le contenu du dossier, il faut attendre.

    Pouvez-vous nous parler un peu de vos clients ?

    Bertrand est en licence de sociologie à la faculté, il a 22 ans. Elsa est en master 1ère année d’anglais et donne des cours de soutien à des enfants en difficulté. Lui est garçon d’orchestre à l’opéra de Rouen pour gagner un peu d’argent. Ils font des petits boulots comme ça. Quand on dit qu’ils sont coupés de la société, c’est faux, ils sont complètement intégrés. Ils mènent au contraire leur vie pour être en situation de lien et d’aide avec les autres. Ils vivent chacun dans une communauté différente à Rouen. Des groupes de quatre ou cinq étudiants avec un mode de vie un peu alternatif, où ils mettent leurs revenus en commun. Il y a chez eux une volonté de vivre avec les autres. Et ils sont engagés, c’est vrai, politiquement à gauche.

    Le Parisien - 17.11.08

    ndb: On dit que MAM était hantée par le résurgence d'un terrorisme de gauche... Si ces jeunes gens sont coupables, ce qui reste à prouver, il y a peut-être en ce moment d'autres saboteurs des lignes SNCF qui continuent à courir, trop heureux qu'on ait arrêté des "intellos" qui jouaient aux activistes de papier...  

  • Le "groupe Coupat" est -il vraiment passé aux actes? Des éléments troublants mais pas de preuves formelles

    Ceux que l’on soupçonne d’être « le cerveau » du groupe est un certain Julien Coupat (34 ans) et sa compagne Yildune (25 ans). Issu d’une famille bourgeoise, Coupat, qui roule en Mercedes et réside dans la ferme de Tarnac tout en disposant d’un appartement à Paris, est un ancien doctorant en histoire et civilisation à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

    Influencé par le situationnisme de Guy Debord, il était membre du comité de rédaction de la revue Tiqqun et on le soupçonne d’être l’auteur du livre inquétant "L’Insurrection qui vient".


    Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur Coupat dès le 16 avril 2008 sur la base de renseignements fourni par le FBI. Coupat et son amie aurait pénétré clandestinement le territoire américain à partir du Canada. Dans leur sac à dos abandonné, la police trouve des documents anarchistes en anglais et des photos d’un centre de recrutement des forces armées américaines situé à Times Square, à New York. Le FBI signale aussi la présence du couple lors de réunions anarchistes dans cette ville. Deux mois plus tard, le 6 mars 2008, le centre de recrutement en question est dévasté par une grenade qui ne fait que des dégâts matériels. Seule certitude : Coupat n’était plus sur le continent américain.


    Si de nombreux éléments (cartes du réseau ferré, matériel d’escalade, gilets pare-balle, etc.) ont été retrouvés chez certains suspects, beaucoup de questions restent sans réponse pour l’instant.
    En premier lieu se pose la question de l’origine des fonds, puisque peu de membres du « Groupe Coupat » semblent impliqués dans un travail rémunéré. Ensuite, on s’interroge sur l’acquisition de l’expertise technique indéniable pour installer de tels dispositifs de sabotage. Les enquêtes sur les ramifications internationales livreront certainement quelques secrets.

    _________________________________________

    Deux villages corréziens dans la mire des enquêteurs
    LE MONDE | 13.11.08 | 13h36 • Mis à jour le 13.11.08 | 13h36


    La ferme dite Le Goutailloux, à Tarnac, en Corrèze, où se trouvaient six des dix personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur les actes de malveillance commis contre la SNCF, n'était pas inconnue de la police.
    Située sur le plateau des Millevaches, cette ferme avait été enregistrée en Société civile immobilière le 18 mars 2005, avec un capital de 2 000 euros, par Benjamin Rosoux. Né à Seraing, en Belgique, mais de nationalité française, cet homme de 30 ans, fils d'un médecin, aurait milité à la Fédération des jeunes écologistes européens.

     Pour les enquêteurs, c'est aujourd'hui l'un des membres actifs du groupe Coupat - du nom du chef de file de jeunes autonomes soupçonnés d'avoir saboté des voies SNCF le 26 octobre et le 8 novembre. La police s'intéresse aussi à un autre lieu-dit, dans le petit village tout proche de Viam, où certains résidaient.


    Dans cette "communauté" figurent quatre femmes, Yldune L., présentée comme la compagne de Julien Coupat, Gabrielle H., Elsa H. et Manon G., ainsi que deux autres hommes, Mathieu B. et Bertrand D. La plupart sont âgés d'une vingtaine d'années. Tous étaient surveillés depuis plusieurs mois. Selon un policier, il s'agit d'un noyau homogène, qui avait adopté une attitude de groupe clandestin, se méfiant de tout, préférant les cabines téléphoniques plutôt que les portables. Quasiment une fois par mois, ils se seraient réunis avec des jeunes grecs, allemands, italiens et anglais, lors de rencontres "de nature conspirative". L'une d'entre elles se serait tenue cette année sur le territoire français, à Metz.


    Julien Coupat et sa compagne avaient été signalés à la police française par le FBI après qu'ils se sont soustraits à un contrôle d'identité à la frontière canadienne en 2007, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire. Ils auraient participé à une manifestation contre un centre de recrutement de l'armée à New York.


    Voilà pour la partie renseignement, antérieure aux interpellations. Mais la justice doit aujourd'hui faire la démonstration de la responsabilité individuelle de chacun dans les actions contre la SNCF. Ce qui ne sera peut-être pas chose aisée. Pour l'heure, les membres du groupe se sont montrés peu diserts lors des auditions.

    Reste les perquisitions. Au Goutailloux, la police a saisi un arsenal hétéroclite : gilets pare-balles, pinces de forge, fumigène SNCF, matériel d'escalade, horaires de train, instructions pour cocktails Molotov et tracts appelant à manifester à Vichy, lors de la réunion des ministres européens de l'intégration, le 3 novembre. Ils ont également trouvé des tubes métalliques de 2,20 mètres à Paris. Toutes les gardes à vue ont à nouveau été prolongées jeudi 13 novembre.

    Isabelle Mandraud
    Article paru dans l'édition du 14.11.08


    ____________________

    Saisies troublantes aux domiciles de plusieurs suspects
    Anne-Cécile Juillet | 13.11.2008, 07h00

    Les membres du « groupe Coupat », comme les ont surnommés les enquêteurs, vivent volontiers les uns chez les autres. Les perquisitions ont conduit les enquêteurs en Corrèze chez Benjamin R., un Belge de 30 ans, Manon G., 25 ans, Gabrielle H., 29 ans, et à l'un des domiciles de Julien Coupat. Ils ont retrouvé des éléments susceptibles de nourrir l'enquête à Paris, chez la petite amie de Julien, Yldune L.
    , 25 ans, à Limoges et à Rouen, chez les benjamins du groupe, aux domiciles de Bertrand D., 22 ans, et Elsa H., 23 ans.

    Du matériel d'escalade. A Tarnac (Corrèze), au lieu-dit Javaud, trois coupe-boulons ont été retrouvés. Yldune L. stockait, dans un domicile du XXème arrondissement de Paris, une grande pince de forge ainsi que deux tubes métalliques de 2,20 m, avec un dispositif permettant de les réunir. En outre, aux domiciles rouennais d'un des couples, du matériel d'escalade a éveillé la curiosité des enquêteurs. Ces cordes, mousquetons et lampes frontales auraient pu permettre aux saboteurs présumés de poser leur engin de sabotage. Par ailleurs, un fumigène, appartenant à la SNCF, a été retrouvé chez Elsa H., à Rouen.

    L'équipement de l'activiste. Cela n'en fait pas des preuves formelles, mais les enquêteurs de l'antiterrorisme ont retrouvé, chez les uns et chez les autres, de parfaits petits attirails de militants aux méthodes pour le moins musclées. Disséminés aux différentes adresses des suspects, des gilets pare-balles, des schémas et documents utiles à la fabrication de cocktails Molotov, trois talkies-walkies... Une perruque châtain, retrouvée chez Yldune L., a également intrigué les forces de l'ordre.

    Des documents explicites. A Limoges, où habite Manon G., lorsqu'elle ne vit pas avec son ami Benjamin R., les policiers ont mis la main sur un document portant sur la nécessité d'attaquer les voies de communications et de transport. Un carnet, manuscrit, rédigé par Julien Coupat mais retrouvé chez Benjamin R., devrait aussi livrer ses secrets. Un plan de Paris, sur lequel a été inscrit le numéro de la plaque d'immatriculation d'une voiture de la brigade anticriminalité du VIIème arrondissement, intrigue la SDAT. Charge désormais aux enquêteurs de faire parler les cinq unités centrales d'ordinateurs, mais aussi neuf ordinateurs portables, disques durs et clés USB perquisitionnés chez les suspects. Si toutefois ils ont quelque chose à dire.

    Source BOURSORAMA

  • Le père de Julien Coupat dénonce une arrestation pour "délit d'opinion"

    Julien Coupat.gif
    Julien Coupat, 34 ans

    Le père de Julien Coupat, chef présumé du groupe soupçonné d'avoir provoqué des dégradations sur des lignes TGV, a décidé de parler. Mardi matin sur Europe 1, Gérard Coupat dénonce "une exagération de tout ce qui a été dit et de tout ce qui a été fait". Son fils est actuellement sous les verrous, et mis en examen pour direction d'une structure à vocation terroriste. "On est en train de mettre en prison des gens pour délit d'opinion", estime-t-il, rejetant les accusations de terrorisme qui pèsent sur les neuf personnes interpellées le 11 novembre.
     
    Selon lui, ce groupe "a décidé de mener une vie différente, ils préfèrent avoir moins que d'accepter le consumérisme et la compromission". "C'est au minimum être citoyen que de manifester et quelquefois d'être vraiment coléreux", juge ce médecin à la retraite et ancien cadre de l'industrie pharmaceutique.
     
    Il réfute la possibilité que son fils et ses amis soient à l'origine de ces sabotages : "Je ne vois pas comment ils arriveraient à faire ce genre de truc. Ça me paraît un peu inimaginable". Interrogé sur le fait qu'un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers a été retrouvé sur le lieu d'habitation des mis en examen, il a expliqué qu'"ils lisaient tout ça les nourrissait". "Ils ne vont pas utiliser ces moyens-là mais ils veulent les connaître", a-t-il conclu.
     
    D'après agence

  • Pétrolier géant: aussi facile de s'en emparer que de voler une sucette à un bébé!

    sirius stard détourné XXX.jpg
    Le Sirius Star

    L'armée américaine elle-même s'est dite surprise par ce détournement sans précédent, et surtout mené aussi loin en haute mer. En plein océan Indien, un superpétrolier saoudien a été pris d'assaut par des pirates. A son bord, 2 millions de barils de brut, pour une valeur de 100 millions de dollars environ. Le navire détourné - le Sirius Star, jaugeant 318.000 tonnes et - et sa cargaison d'hydrocarbures se trouvent actuellement ancré au large du port somalien de Harardere, au nord de Mogadiscio. mesurant près de trois fois la taille d'un porte-avions américain

    Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a dû reconnaître lundi avoir sous-estimé le rayon d'action des pirates ayant détourné le supertanker, qui naviguait lors de l'attaque à plus de 450 milles nautiques (soit 800 km) au sud-est de la ville de Mombasa au Kenya. L'armée américaine, qui avec certains de ses alliés occidentaux maintient une présence navale au large de la Somalie, avoue désormais la difficulté d'une intervention armée contre les pirates. "Une fois qu'ils sont parvenus au stade de monter à bord, il devient très difficile de les déloger, parce que, évidemment, ils ont des otages", souligne l'amiral Mullen.

    Les membres d'équipage sont sains et saufs

    Les 25 membres d'équipage - originaires du Royaume-Uni, de Croatie, de Pologne, d'Arabie saoudite et des Philippines - sont "en bonne santé, personne sur le navire n'a été touché", a-t-on affirmé du côté de la Vela International Marine Ltd, l'opérateur du tanker qui appartient au géant pétrolier saoudien Aramco. Aucune indication n'a été obtenue sur les revendications des pirates et on ignore notamment s'ils ont demandé une rançon. Dans un communiqué, l'opérateur a indiqué avoir formé une cellule de crise qui travaille à la libération des membres d'équipage et du navire.

    Cet assaut inédit en haute mer s'est produit loin du golfe d'Aden et de la mer d'Arabie où se sont multipliés les actes de piraterie attribués à des hommes armés basés en Somalie, pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991. Au moins 83 bateaux étrangers ont été attaqués par des pirates somaliens dans l'océan Indien et le golfe d'Aden cette année, le double du bilan de 2007, selon le Bureau maritime international. Dimanche encore, des pirates somaliens ont détourné au large du golfe d'Aden un cargo japonais, tandis qu'un chimiquier japonais et ses marins, otages depuis six mois, ont été libérés et qu'un patrouilleur russe a mis en fuite des pirates qui tentaient de prendre d'assaut un navire saoudien.

    D'autres retiennent depuis le 25 septembre un cargo ukrainien, le Faina, chargé de chars.

    ndb: N'y-a-t-il pas de patrouilles armées à bord de ces bateaux? Les pirates semblent ne se heurter à aucune résistance...

  • Le béret basque n'est pas un foulard islamique de substitution!

    Béret basque.jpg

    Le tribunal administratif de Cologne a donné tort à une enseignante musulmane de 33 ans sur une question se rapportant à la laïcité.

      Depuis que les professeurs des écoles publiques de Rhénanie-du-Nord Westphalie se sont vu interdire les signes extérieurs religieux, elle se présentait en cours avec un béret basque français lui couvrant entièrement les cheveux.
     
    Tout en reconnaissant qu'elle avait adopté ce béret pour des raisons religieuses, l'enseignante avait plaidé que ce type de chapeau était perçu par le public comme un accessoire de mode et non pas comme l'expression d'une conviction religieuse.
     
    L'argumentation n'avait pas convaincu les autorités régionales qui l'avaient sommée de retirer son béret. La professeur s'était alors tournée vers la justice administrative, qui n'a donc non plus suivi ses arguments. "En portant ce béret basque, la requérante fait clairement comprendre qu'elle se reconnaît dans l'islam et qu'elle se considère tenue d'en respecter les prescriptions vestimentaires", font valoir les juges. "C'est également ainsi que le perçoivent les élèves et les parents car elle a remplacé du jour au lendemain son foulard par un béret", ajoutent-ils. En conséquence, un béret basque utilisé comme "succédané" de foulard islamique doit être considéré comme un symbole religieux. A ce titre, il peut "perturber la paix scolaire", conclut la justice.

    D'après agences

  • Carl Lang: Pour une Nouvelle Europe

    Editorial du 14 novembre 2008
    Nous devrons proposer aux peuples d'Europe une Nouvelle Europe

     Le monde vient d'assister en direct au naufrage du mondialisme financier et à la faillite du système économique basé sur le dogme du marché ouvert mondial et du libre-échange.

    Les fanatiques du libre marché ont créé les conditions de la bérézina financière. Ils ont supprimé tous les obstacles aux raids spéculatifs et à la contamination financière mondiale.

    Les gourous du libre-échange sont les véritables responsables de l'état de choc financier et de la crise économique et sociale majeure qui frappe l'Europe et le monde.
    Le modèle économique mondialiste et ultralibéral est au bout du rouleau.
     
    La classe politique et les institutions européennes sont coresponsables du désastre par leur aveuglement et leur dogmatisme. Les socio-démocrates européens qui se sont vautrés dans le mondialisme sont à mettre dans le même sac que les libéraux.
     
    Les mouvements nationaux et populaires d'Europe ont pour devoir d'offrir à leurs peuples une véritable alternative économique sociale et politique de dimension nationale et européenne.
     
    Nous devons opposer à l'euro-mondialisme un nouvel euro-protectionnisme, partir à la reconquête économique du marché intérieur européen, promouvoir un capitalisme d'entreprise, produire européen en Europe avec des européens et français en France avec des Français.
     
    La reconquête économique et sociale devra s'appuyer sur les deux principes de la préférence nationale et européenne et de la protection nationale et européenne.
     
    Le temps de la rupture avec le vieux système politique et économique est venu.
     
    Une Nouvelle Europe
     
    - une Nouvelle Europe véritablement démocratique des nations souveraines et des peuples libres.

    - une Nouvelle Europe financièrement, économiquement et socialement protégée d'un mondialisme ravageur.

    - une Nouvelle Europe industrielle et artisanale de reconquête de son marché intérieur.

    - une Nouvelle Europe de la ruralité, de la défense de ses paysans, de la défense de son patrimoine naturel et de ses traditions.

    - une Nouvelle Europe de la démographie et de la relance de ses politiques familiales.

    - une Nouvelle Europe qui défende son identité, ses valeurs de civilisation, ses cultures nationales et provinciales, ses racines humanistes et chrétiennes.

    - une Nouvelle Europe européenne qui stoppe le processus d'immigration extra-européenne et qui s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union.

    - une Nouvelle Europe diplomatique indépendante, qui développera des relations de partenariat privilégié dans tous les domaines avec la Russie.

     Pour contacter Carl LANG par mail : carl.lang-assistant@europarl.europa.eu

    Site de Carl Lang:  http://www.carl-lang.com/accueil

  • Pas d'annulation du mariage pour cause de non-virginité de l'épouse

    La cour d'appel de Douai (Nord) a cassé lundi le jugement du tribunal de Lille du 1er avril 2008 annulant un mariage à cause du mensonge de l'épouse sur sa virginité, "remariant" de fait les deux époux, a-t-on appris de l'avocat du marié et de la cour d'appel.

    "En toute hypothèse, le mensonge qui ne porte pas sur une qualité essentielle n'est pas un fondement valide pour l'annulation d'un mariage", a notamment estimé la cour d'appel, selon un résumé du jugement qu'elle a transmis à la presse.

    "Tel est particulièrement le cas quand le mensonge prétendu aurait porté sur la vie sentimentale passée de la future épouse et sur sa virginité - qui n'est pas une qualité essentielle en ce que son absence n'a pas d'incidence sur la vie matrimoniale", selon la cour.

    En première instance, le 1er avril, le tribunal de grande instance de Lille avait annulé l'union pour "erreur sur les qualités essentielles du conjoint", rappelle la cour d'appel.

    "Le procès tel qu'engagé par le mari et le jugement rendu (à Lille, ndlr) sont susceptibles de mettre en jeu des principes d'ordre public", note également la cour d'appel, qui a jugé recevable l'appel du parquet.

     Les époux "sont toujours mariés à l'heure qu'il est", a simplement déclaré Me Xavier Labbée, l'avocat de l'époux.

    "Cet arrêt m'apparaît très inquiétant", a estimé Me Labbée, jugeant que "nos libertés individuelles (étaient) gravement menacées" et précisant qu'il avait notamment soutenu l'irrecevabilité de l'appel du ministère public lors de l'audience en appel qui s'était déroulée à huis clos le 22 septembre.

    "En déclarant recevable l'action du parquet dans un litige de pur droit privé relatif à l'intimité du couple, la cour d'appel de Douai a ouvert une porte: elle autorise désormais le parquet à contrôler les âmes et les consciences", ajoute l'avocat dans un communiqué transmis à l'AFP.

    Lors de l'audience en appel, Me Charles-Edouard Mauger, l'avocat de l'épouse, avait également demandé à nouveau l'annulation du mariage en mettant en avant d'autres motifs.

    Rendue publique dans les médias le 29 mai, la décision du TGI de Lille d'annuler l'union célébrée en juillet 2006 à Mons-en-Baroeul, près de Lille, avait immédiatement provoqué un tollé, du monde politique au monde associatif.

    Après avoir souligné qu'une telle procédure pouvait permettre de "protéger" les personnes, la garde des Sceaux Rachida Dati avait finalement demandé au parquet d'interjeter appel, ce qu'il a fait le 3 juin.

    Les époux, d'origine marocaine et musulmans, lui un informaticien âgé d'une trentaine d'années et elle une étudiante infirmière d'une vingtaine d'années, ont depuis les faits quitté le Nord-Pas-de-Calais.

    Rejetée par son mari après qu'il eut découvert lors de leur nuit de noces qu'elle n'était pas vierge, la jeune femme avait accepté - après s'y être opposée - l'annulation voulue par son époux, devant la crainte d'une procédure trop longue.

     

    AFP.17.11.08
  • HYPERBOREE

    couverture HYPERBOREE dernier numéro.JPG
    Revue HYPERBOREE n°7 - novembre 2008  9€
    HYPERBORÉE, revue trimestrielle éditée par l’association CRUSOE, Centre de Recherches Universitaires Sur les Origines de l’Europe, 52 pages sur le symbolisme, la spiritualité, les origines de l’Europe, les peuples, les religions, les écritures, les langues anciennes, les terroirs, la tradition, l’environnement, les cycles du temps, la géographie sacrée, les phénomènes inexpliqués, les mythes, contes et légendes, la quête du Graal…
    Directeur de la publication: Pierre-Emile Blairon 
    Pour commander ou s'abonner : BMB - BP 50169 - 13795 Aix-en-Provence cedex 3

  • Obama va fermer Guantanamo et retirer les troupes d'Irak...

    Le président élu des Etats-Unis Barack Obama a confirmé dimanche sa volonté de fermer le centre de détention de Guantanamo Bay (Cuba) et d'organiser un retrait des troupes américaines d'Irak après son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier, dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne CBS.

    "J'ai dit plusieurs fois que je voulais fermer Guantanamo, et je vais m'y tenir", a-t-il déclaré lors de son premier entretien télévisé depuis son élection le 4 novembre.

    Le prochain président américain a promis plusieurs fois pendant sa campagne de fermer le centre de détention situé à Cuba, symbole des excès de "la guerre contre le terrorisme" menée par George W. Bush et critiqué par la communauté internationale.

    "J'ai dit au cours de la campagne, et je me suis tenu à cette position, que dès que je prendrai mes fonctions, j'appelerai l'état-major et les responsables de la sécurité nationale, et nous lancerons un plan de retrait de nos troupes" d'Irak, a-t-il par ailleurs affirmé, en ajoutant: "particulièrement à la lumière de ce qui se passe en Afghanistan" où la situation s'est dégradée, selon lui.

    M. Obama entend mettre fin à la présence américaine en Irak, un conflit débuté en mars 2003 et qui a fait plus de 4.000 morts dans les rangs militaires américains, afin notamment de libérer des soldats et du budget pour la guerre en Afghanistan, dont M. Obama a fait une priorité de sa politique étrangère.
    AFP.17.11.08
  • C'est bon pour les écrans plasma!

    La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde a confirmé dimanche soir sur France 2 le versement pour les bénéficiaires de minima sociaux (RMI, ASS) de la prime de Noël, d'un montant de 220 euros versés en novembre.

    Sarközy avait annoncé le 1er octobre le versement dès la fin novembre de cette prime de Noël majorée pour tenir compte de l'inflation.

    "Je vous confirme ce soir deux choses: d'abord l'augmentation de la prime de Noël, qui passe à 220 euros alors qu'elle était l'année dernière à 152 euros. Et puis j'ai décidé également de la verser aux bénéficiaires - c'est-à-dire les rmistes et les bénéficiaires de l'ASS (allocation de solidarité spécifique) - un mois plus tôt, c'est-à-dire au lieu de la recevoir juste avant Noël, ils la recevront à partir du 20 novembre, je leur ai écrit en ce sens", a déclaré la ministre.

    "C'est important de veiller à ceux qui en ont le plus besoin, et de soutenir l'investissement", a déclaré Mme Lagarde.

     

  • Le "sac Carla": de quoi rire et s'indigner!

    Carla sac X.jpg
    Pour qu'elle emporte son baise-en-ville?

    Le "sac Township", offert à la première dame de France Carla Bruni-Sarközy dans un bidonville d'Afrique du Sud, se vend désormais 100 euros pièce dans la boutique la plus branchée de Paris, la somme récoltée devant permettre d'ouvrir une coopérative sur place.

    Fabriqué en quantité limitée, soit 421 pièces, l'accessoire également baptisé "sac Carla", est vendu par la boutique Colette, dans un quartier chic de la capitale, sur initiative de l'ONG Afrique du Sud, Bidonvilles.

    L'ancien mannequin-vedette s'était vu offrir le sac, composé de toile de jute doublée de coton aux couleurs de l'Afrique du Sud, lors d'une visite en février dans une coopérative de couture qui emploie des femmes du township de Khayelitsha, au Cap.

    Elle accompagnait son mari, le président Nicolas Sarközy, lors d'une tournée en Afrique.

    Cette coopérative, et quatre autres, ont été ouvertes dans deux townships du Cap avec l'aide de l'ONG.

    En raison de "l'intérêt suscité dans les médias" par la visite de Carla Bruni-Sarkozy, l'ONG a "eu l'idée de reproduire ce sac" pour aider à financer une nouvelle coopérative, a indiqué vendredi à l'AFP une responsable de la société de commerce équitable Townhship Pattern, qui vend les produits de ces coopératives.

    "Carla Bruni-Sarközy a été tenue informée de notre initiative, étape par étape, et a joué un rôle en termes d'image et de notoriété", a dit Audrey Touchard.

    La boutique Colette a annoncé vendredi à l'AFP avoir écoulé les 20 sacs mis en vente à partir du 1er novembre. Elle prévoit d'en disposer d'autres sur ses étalages.

    AFP. 16.11.08

  • Il ne faut pas parler de son "plat préféré"...

    Kehlsteinhaus.jpg
    Le Kehlsteinhaus ou "Nid d'aigle", altitude 1834m - Bavière (photo récente)
    Hitler et Eva Braun couleurs.jpg
    Hitler et Eva Braun au Nid d'aigle (photo couleurs d'époque-archives du Daily Mail)

    La télévision publique flamande VRT a annoncé lundi  27 octobre qu'elle renonçait à diffuser une émission controversée sur le "plat préféré" d'Adolf Hitler, dénoncée par une association juive.

    Il s'agit de la truite "sauce au beurre" ou au beurre blanc.

    "La direction de la VRT défend le contenu de l'émission mais préfère la retirer de la programmation étant donné la controverse", selon un communiqué diffusé lundi où elle insiste toutefois sur le fait "que l'émission montre clairement l'aversion de Jeroen Meus pour Adolf Hitler et le nazisme".

    Après avoir exploré in situ les "moules frites" de Jacques Brel, le "poulet au curry" du chanteur Freddy Mercury ou la "langouste à la catalane" du peintre Salvador Dali, le chef flamand Jeroen Meus devait, dans une émission programmée mardi, aller dans le sud de l'Allemagne sur les traces d'Adolf Hitler, avait indiqué la semaine dernière le site Internet de la VRT.

    Après avoir pêché quelques truites dans les rivières bavaroises, le chef prend la direction du "Nid d'aigle" du dictateur nazi pour y cuisiner le "repas d'un homme atroce" afin d'en faire un "succulent festin".

    Le rédacteur en chef du magazine de la communauté juive d'Anvers, Joods Actueel, Michael Freilich, avait dénoncé une "banalisation d'un personnage comme Hitler, présenté comme un simple homme du peuple".

    (source: Jean-Marc Morandini- TV)

    ndb: Le Nid d'aigle a été transformé aujourd'hui en hôtel-restaurant, ce qui provoque une polémique.

  • La grande foirade des socialistes

    Congrès de Reims.jpg

    Reims, c'est fini. La clôture du Congrès du parti socialiste s'est faite sur un spectacle de totale désunion. Les techniciens ont enroulé les dizaines de km de câbles déployés au parc des expositions pour assurer les débats. On a commencé à replier les barnums des AG. Les camions-satellite des télévisions ont replié leurs antennes paraboliques.

     
    Multimédia
    Video : Valls : «Où sont les désaccords ?»
    Video : Reims, l'inutile Congrès ?
    Video : Delanoë exhorte les socialistes à se réveiller
     
     
    En savoir plus
    Le récit de la journée de samedi
    L'UMP fait son miel des divisions du PS
     
     
    Les délégués ont pris le chemin de leurs départements. En partageant sans doute un trouble: comment, revenus dans les sections, résumer ce curieux congrès aux militants ? Car depuis vingt ans au moins, c'est le premier de ces rendez-vous propres au parti socialiste à s'être achevé comme il avait commencé. Sans orientation politique mais avec trois têtes: Martine Aubry, Benoît Hamon, Ségolène Royal. A ceux qui apprécient cette dernière, il faudra expliquer le peu de cas qu'ont fait les congressistes des 29 % de la motion E, dont leur représentant jusqu'à jeudi, François Hollande. A ceux qui attendaient un ticket Aubry-Delanoë pour contrer Royal, justifier que le maire de Paris ne se porte pas candidat et ne donne pas, pour le moment, de consigne de vote.

    Demain, c'est une nouvelle séquence de quatre jours qui s'ouvre. Un peu sonnés par ces trois jours insensés, les candidats ne savaient pas, en début d'après-midi, comment ils allaient mener campagne. Faire des meetings, oui peut-être, mais dans quel(s) département(s). Courir les interviews ? Sans doute, mais en conservant une certaine discrétion pour ne pas fâcher les militants.

    Une chose est sûre: dans l'ombre, d'ici à jeudi, les amis des uns et des autres vont tout faire pour rallier quelques fédéraux à leurs champions. Histoire d'avoir du poids dans la balance jeudi soir.


    LE RECIT DE LA JOURNEE DE DIMANCHE

     

    12h30. Les discussions sont officiellement closes. Le Congrès est terminé. Dans les couloirs, les ténors répondent aux demandes d'interviews. Dominique Besnehard vient parler de "sa" Ségolène en salle de presse. Pour les autres, l'appétit revient. Les sandwichs font encore un tabac.

    11h50. De la subjectivité des passions. A l'applaudimètre, les trois candidats ont fait quasiment match nul. Parlant la première, Martine Aubry a eu droit à une standing ovation de 63 secondes; Benoît Hamon à 57 secondes, avec moins de délégués debout. Dernière à s'exprimer, Ségolène Royal a dépassé les 95 secondes. Mais en restant au pupitre, elle a fini par provoquer des sifflets.

    11h34. Au tour de Royal. L'ancienne candidate à la présidentielle, qui a conservé le même style vestimentaire discret qu'hier mais renoué avec quelques ondulations dans les cheveux, en appelle immédiatement aux militants, prenant les devants sur une gestion compliquée après le vote si elle est élue jeudi. "Tout le monde, et j'en fais ma règle, devra se ranger derrière la décision des militants", dit-elle. "Si je suis élue, j'aurai besoin de toi Bertrand, et de tes amis. Nous aurons besoin de toi François, tous les militants savent ce qu'ils te doivent". "Il y a tant de belles choses à faire, inventer le socialisme du XXIe sicle", conclut-elle quinze minutes plus tard, provoquant quelques rires moqueurs.

    11h15. "J'ai tué l'araignée". Deuxième dans l'ordre alphabétique, Hamon fait suivre le traditionnel "mes chers camarades" d'un clin d'oeil à l'araignée croisée par Aubry. Puis il enchaîne. "Aimer ce parti ne suffit pas, nous devons reconnaître qu'il traverse une crise sérieuse", estime-t-il. Lui aussi attaque Royal sur la question des alliances, démontrant par la politique économique que les centristes français sont libéraux. "Ca c'est pas faux", relève Delanoë au premier rang. 
    Parlant du renouvellement de la classe politique, Hamon souligne qu'en France, un Obama aurait dû, pour gagner ses galons, "être déjà âgé d'une quinzaine d'années de plus". Et être blanc puisque "en politique, il faut montrer patte blanche".

    11h05. Aubry et le ménage. Alors qu'elle s'adressait à Ségolène Royal sur leurs désaccords, Martine Aubry s'est interrompue. Une petite araignée courait sur son pupitre. Son amie et hôtesse, Adeline Hazan, a donc eu droit à une remarque: "Adeline, le ménage aurait pu être fait cette nuit".

    11 heures. Les rites socialistes suivent leur cours. Les délégués ayant pris acte de l'absence d'accord cette nuit, en levant la main, les trois candidats ont chacun 15 minutes pour s'exprimer. Martine Aubry commence.

    10h54. To be or not..."Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve". Un défenseur de la motion F se saisit du micro... et cite Shakespeare.

    10h43. "Nous aurions aimé pour notre parti"... Vincent Peillon a la voix couverte de brume par les discussions de la nuit et par ce qu'il veut montrer de regrets. "Il nous semblait qu'il y avait des différences, mais des différences à creuser, avec la motion de Benoît Hamon", avec ceux qui se sont alliés au MoDem aux municipales avant le premier tour. Et cite Rocard, Filoche, des références qui fâchent la salle. Pour calmer huées et sifflets, Malek Boutih tente une parade: "N'oubliez pas que la France nous regarde".

    10h36. Pour la motion D, Marylise Lebranchu. Encore une fois, c'est Royal qui en prend pour son grade, avec sa tentation centriste et sa vision de parti de masse «avec une absence de clarté». «Lorsque cette absence d'accord a été actée, bafouille l'aubryiste Lebranchu, restait une position possible, comme l'a dit Bertrand tout à l'heure». Mais elle n'a pas été conclue. L'officialisation de la candidature d'Aubry est accueillie par des applaudissements nourris des auditeurs invités et du MJS. Une partie de la salle se lève. «Rassemblons-nous», conclut-elle. Dans l'audience, une voix s'écrie : «François, réveille-toi !»

    10h30. Côté Motion C. Mireille Le Corre s'exprime au nom de Benoît Hamon. Elle évoque une divergence de fond sur les alliances, «question qui pour nous, n'est pas d'un prétexte». Elle conclut en ré-annonçant la candidature de son champion, également accueillie par une salve d'applaudissements.

    10h22. Delanoë à la tribune. «Notre motion s'est comportée en camarades qui veulent continuer à militer ensemble», insiste Bertrand Delanoë. Applaudissements dans la salle, qui se font plus forts lorsque le maire de Paris déclare : «Nous n'aurons pas de candidat au poste de PS parce que, pour nous, ce n'est pas une question de personne politique. J'avais dit que jamais ma personne ne serait un problème, je vous le prouve.»

    10h10. Si vous voulez bien vous asseoir. La maire de Reims, Adeline Hazan, appelle les invités à s'asseoir. Pour encourager les troupes, elle annonce qu'Alain Bergounioux va faire un résumé de la nuit. «Oooh», clame la salle, ironique. «Je suis assez triste», commence celui-là... «Je vais essayer factuellement de dire les points essentiels». De 10 heures à minuit, François Hollande a proposé de s'appuyer sur la motion E pour voir si elle pouvait être majoritaire. Mais la vision sociale-démocrate et le point de vue sur les alliances a fait achopper. "Bref, il est apparu qu'il y avait une difficulté de fond", résume-t-il. A partir de 2 heures du matin, après une longue interruption, "le président de la commission a proposé de rechercher une synthèse entre les trois autres motions". Des groupes de travail se sont alors mis en place.

    9h45. Delanoë plaisante. Visiblement détendu - est-ce la décision de ne soutenir la candidature de personne -, le maire de Paris est souriant et badin. Ses collaborateurs, jusqu'ici assez discrets en «plénière», se sont installés derrière lui. Il discute avec son voisin Harlem Désir. Et plaisante avec les photographes: «Comment ça, vous n'avez pas dormi ? Mais allez-y, ça ne va pas reprendre tout de suite». Le service d'ordre ménage une distance. Impossible de poser une question au maire de Paris. Pas plus que cette nuit quand il a filé à l'anglaise...

    leparisien.fr -16.11.08

  • Le kouign amann

    Kouign amann.jpg
    Spécialité bretonne de Dournenez
    En breton kouign signifie gâteau ou brioche et amann, beurre.

  • VIDEO VIVALDI

    http://fr.youtube.com/watch?v=dxFtL9vE6p0

    Antonio Vivaldi, né à Venise en 1678 et mort en 1741 à Vienne.

  • VIDEO USA: pour qui ces centaines de milliers de cercueils en plastique?

    http://fr.youtube.com/watch?v=FOhQq8NY6m4

    Beaucoup d'interrogations et d'hypothèses... mais aucune réponse. Prévisions en cas d'épidémie massive due à une guerre bactérioloque?La découverte de ces milliers de cercueils a été faite dans l'Etat de Géorgie. Mais il existerait d'autres lieux de stockage dans tous les Etats-Unis, en Alabama, en Alaska...

    Un drôle de cauchemar américain! 

  • La navette spatiale Endeavour s'est envolé vers la Station spatiale internationale

    Navette ENDEAVOUR s'envole.jpg
    Endeavour décolle du pas de tir
    La navette spatiale américaine Endeavour a été lancée vendredi soir 14 de Floride avec sept astronautes à bord pour une mission visant à doubler la capacité d'accueil vers la Station spatiale internationale (ISS).

    Endeavour, dont la puissance dégagée au lancement est équivalente à l'énergie d'une petite bombe nucléaire, s'est élevée de son pas de tir comme prévu à 19h55 dans une nuit claire et avec une pleine lune.

     

    «La navette est en bon état, le temps est magnifique», avait dit peu avant le lancement, Mike Leinbaqch, le directeur de vol en donnant le feu vert au tir.

     

    «Bonne chance et bon vent ainsi qu'un joyeux Thanksgiving», a-t-il ajouté en référence au fait que l'équipage sera encore en orbite le 27 novembre, jour de cette grande fête américaine.

     

    Un peu plus d'une minute après s'être élancée au-dessus de l'Atlantique, éclairant avec une forte luminosité une grande partie du ciel au-dessus du Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral, Endeavour atteignait déjà deux fois la vitesse du son.

     

    Les deux fusées d'appoint, qui fournissent 80% de la poussée, se sont ensuite séparées deux minutes après le lancement pour retomber dans l'Atlantique où elles seront récupérées et réutilisées.

     

    L'orbiteur volait alors à près de 6000 km/heure atteignant l'orbite terrestre au terme d'une ascension de 8 minutes et 33 secondes.

     

    Endeavour a ensuite entamé la course poursuite pour rejoindre l'ISS à laquelle elle s'amarrera dimanche à 17h13 pour une période de près de douze jours.

     

    Ce 27e vol d'une navette vers l'ISS intervient 10 ans presque jour pour jour après la première mission d'assemblage de l'ISS par un orbiteur américain, le 20 novembre 1998.

     

    Endeavour emporte 14,5 tonnes de matériels et d'équipements dans sa soute qui permettront de faire passer de trois à six personnes l'équipage de l'ISS en 2009.

     

    Les astronautes installeront deux nouvelles cabines pour dormir, un équipement pour faire de l'exercice, des deuxièmes toilettes, un réfrigérateur et deux nouveaux fours pour les repas ainsi qu'un congélateur et un four destinés à des expériences scientifiques. Ils apporteront aussi un système de recyclage des eaux usées dont l'urine des astronautes pour en faire de l'eau potable appelé «Water Recovery System» qui représente une étape majeure vers des systèmes similaires pouvant être un jour utilisés par les expéditions lunaires.

     

    Cette machine de 250 millions de dollars, se présentant sous la forme de deux très grands réfrigérateurs remplis de différents instruments, permettra de récupérer suffisamment d'eau avec un équipage de six personnes dans l'ISS pour réduire de 6,8 tonnes par an la quantité d'eau potable devant être transportée de la Terre.

     

    L'accroissement des capacités d'hébergement de l'ISS est nécessaire pour faire davantage de recherches en micro-gravité clé de l'exploration spatiale future et permettre à des astronautes japonais et européens d'effectuer de longs séjours dans la Station.

     

    Le Japon et l'Europe disposent désormais de leurs propres laboratoires, Kibo et Columbus, livrés par des navettes en 2008.

     

    L'équipage d'Endeavour doit aussi effectuer quatre sorties orbitales durant cette mission pour nettoyer le système de rotation défectueux d'une des trois doubles-antennes solaires de l'ISS et le lubrifier.

     

    L'équipage est commandé par Chris Ferguson, 47 ans, assisté du copilote Eric Boe, 44 ans, et de cinq spécialistes de mission dont Sandra Magnus.

     

    Celle-ci remplacera, comme ingénieur de vol de l'Expédition 18 de l'ISS, son compatriote Greg Chamitoff qui reviendra sur Terre à bord d'Endeavour fin novembre.

    Cyberpress ca- 15.11.08