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  • Thibault, 5 ans, était mort lui aussi à l'hôpital à cause de l'erreur grossière d'une infirmière

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    Bertrand Delpierre, le père de Thibault

    Ilyes avait 3 ans, Thibault en avait 5.

     Le premier, hospitalisé pour une angine, est mort mercredi dernier dans les bras de son père, à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Paris (XIVème), victime de l’injection d’une forte quantité de chlorure de magnésium au lieu des vitamines qui auraient dû parachever sa guérison.

     Le deuxième, opéré d’une malformation cardiaque à l’institut Jacques-Cartier de Massy (Essonne), a succombé le 13 décembre 2005 à l’administration d’une ampoule de chlorure de potassium au lieu du bicarbonate de sodium initialement prescrit.



    Dans les deux cas, les infirmières fautives ont immédiatement reconnu leurs erreurs. Celle d’Ilyes, Sylvie F., pourtant forte de onze années d’expérience, a été mise en examen pour « homicide involontaire » et placée sous contrôle judiciaire. Effondrée, elle est partie « se mettre au vert » en province, chez ses parents.
    Shirley C., responsable de la mort de Thibault, était une jeune intérimaire de 25 ans, diplômée depuis un an. Ni sanctionnée, ni poursuivie, elle exercerait actuellement dans un établissement de la région parisienne.

     

    Quand ils ont appris le décès d’Ilyes, les parents de Thibault ont fait un bond. « On n’aurait jamais cru, trois ans après la mort de notre fils, lui aussi mort à l’hôpital à cause d’une erreur de produit, que le même genre de drame puisse se reproduire », explique Bertrand Delpierre, le papa. « C’est révoltant », renchérit Isabelle, la maman.

    Au lendemain du décès de Thibault, la mère d’Isabelle avait écrit plusieurs lettres pour alerter les pouvoirs publics. Le ministre de la Santé de l’époque, Xavier Bertrand, lui avait promis qu’il prendrait des dispositions. « En fait, rien n’a changé », soupire Isabelle. Comme dans le cas d’Ilyes, l’hôpital où se trouvait Thibault se défend de tout dysfonctionnement. « L’infirmière ne présentait ni déséquilibre ni surmenage, et le service n’était pas en sous-effectif », énumère Bertrand Delpierre en s’appuyant sur les résultats d’une expertise

    Les parents de Thibault n’ont jamais vu l’infirmière Shirley C. La justice, dans leur cas, n’a pas été saisie. Quelque temps après le drame, c’est sur le terrain civil que les deux parents avaient engagé des poursuites. Aujourd’hui, ils envisagent de porter plainte. « La faute de cette infirmière doit être reconnue, réclame Isabelle. Cela me révolte de savoir qu’elle continue d’exercer son métier après une pareille erreur. »
    L’un comme l’autre se disent très méfiants, désormais, à l’égard de l’institution hospitalière. Avant toute chose, ils souhaitent que des réformes concrètes permettent d’éviter, à l’avenir, pareilles confusions. « Modifier les produits, les process, l’étiquetage, la formation... je ne sais, dit Bertrand. Il y a sûrement quelque chose à faire pour que cela n’arrive plus. »


    Confiée à la juge Bertella-Geffroy, l’enquête sur la mort d’Ilyes s’attache notamment à retracer le parcours du flacon qui lui a été fatal. Les différents acteurs de cette chaîne devraient prochainement être entendus. Les intervenants hospitaliers présents le soir du drame pourraient, eux aussi, être auditionnés par la juge. Les parents d’Ilyes, effondrés, devraient se constituer partie civile dans les tout prochains jours. Le petit Thibault, quant à lui, repose au cimetière de Béthune. « J’essaie d’aller le voir le plus souvent possible », confie son père. « Sans lui, le bonheur n’aura jamais plus le même goût », conclut sa mère.

  • TAHITI: le journaliste J.-P. Couraud aurait bien été assassiné - une lettre compromettante découverte chez Gaston Flosse

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    Le journaliste Jean-Pascal Couraud disparu en 1997
    Une lettre relatant les conditions de la mystérieuse disparition en 1997 du journaliste Jean-Pascal Couraud a été retrouvée lors d'une perquisition au domicile du sénateur Gaston Flosse, ont indiqué à l'AFP lundi à Tahiti les deux avocats de la famille Couraud ainsi que son comité de soutien.
    Cette perquisition avait été menée en septembre 2008 par des enquêteurs de la Division nationale des Investigations financières (DNIF).

    Selon les avocats, Me James Lau et Me Max Gatti, et selon le comité de soutien qui tente de faire la lumière sur la disparition du journaliste, cette lettre de plusieurs pages, "non datée", a été découverte dans le tiroir d'une commode au domicile de Gaston Flosse.
    Ce dernier, sollicité par l'AFP, n'a pas souhaité réagir. Selon les avocats de la partie civile, il reconnaît avoir" reçu "ce rapport mais parle "d'un coup monté et d'une machination".

    Dans cette lettre-testament, Vetea Cadousteau, l'un des membres du Groupement d'intervention de la Polynésie (GIP), unité créée par Gaston Flosse, qui aurait participé à l'enlèvement et au meurtre du journaliste, explique "qu'il craignait pour sa vie car il aurait reçu des menaces".

    Vetea Cadousteau a, de fait, été retrouvé mort, en janvier 2004, au fond d'une vallée, dans des conditions qualifiées de "très troublantes"
    par le comité de soutien.

    Des analyses graphologiques ont été effectuées pour vérifier s'il est bien l'auteur de la lettre, selon les avocats de la famille Couraud, mais elles ne sont pas concluantes et une deuxième expertise a été demandée.

    Un autre GIP, Firmin Hauata, cité comme ayant aussi participé à la disparition du journaliste, est également décédé dans des conditions que l'on pourrait" approfondir", selon Me Gatti.

    La lettre explique comment s'est déroulé l'enlèvement de Jean-Pascal Couraud, les tortures qu'il a subies pour lui faire avouer où il avait caché ses dossiers et comment, alors qu'il était déjà à moitié noyé, un membre de la cellule de Renseignement du pouvoir en place a donné l'ordre de lâcher son corps par 2.000 mètres de fond, lesté de plusieurs poids de pêche.

    Jean-Pascal Couraud avait disparu en 1997 alors qu'il était rédacteur en chef du quotidien les Nouvelles de Tahiti, et qu'il enquêtait sur des affaires politico-financières dont la publication pouvait nuire à M. Flosse, alors président de Polynésie. Son corps n'a jamais été retrouvé.

  • Marseille: le fou dangereux toujours en fuite

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    Joël Gaillard

    Joël Gaillard, le dangereux schizophrène, échappé dans la nuit de vendredi à samedi d’un hôpital psychiatrique de Marseille (Bouches-du-Rhône) n’avait toujours pas été retrouvé hier soir. Agé de 39 ans, l’homme a tué à coups de hache, en mars 2004, un retraité âgé de 83 ans à Gap (Hautes-Alpes).

    Compagnon de la grand-mère du meurtrier, Germain Trabuc avait été mortellement frappé à plusieurs reprises.
    A l’époque des faits, son agresseur bénéficiait d’une autorisation de sortie de l’hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse, le même établissement duquel il vient de s’évader. Hier, le ministère de l’Intérieur a fait placer sous protection la famille de la victime. « Les membres de cette famille craignent d’être pris pour cible par le fuyard, précise une source proche de l’affaire. Des gendarmes ont été affectés à leur surveillance. »



    Selon les premiers éléments de l’enquête, Joël Gaillard serait parvenu à quitter les bâtiments de l’établissement psychiatrique, « entre 23 heures et 1 heure » après avoir actionné l’alarme incendie des lieux pour créer une diversion.
     « L’autorité administrative n’avait pas donné d’autorisation de sortie à ce patient schizophrène », a précisé, hier, Roselyne Bachelot. La ministre de la Santé est intervenue alors qu’un second patient a réussi à fausser compagnie, pendant quelques heures, hier, au personnel encadrant du même hôpital. « Ces deux fugues s’inscrivent dans des contextes très différents », a rappelé la ministre.
    Le second patient, d'origine comorienne, âgé de 19 ans, était détenu à la prison des Baumettes pour des petites infractions avant d’être interné, pour des raisons psychiatriques, au sein de l’hôpital Edouard-Toulouse.
    Hier matin vers 10 h 30, il a escaladé la clôture d’enceinte, en pyjama, au cours de la promenade dans le jardin de l’établissement de soins. Il a finalement été rattrapé en fin d’après-midi, dans les quartiers Nord de la cité phocéenne.


    De son côté, Michel Sappin, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a demandé, hier, l’ouverture d’une enquête administrative après ces deux évasions « sur les conditions dans lesquelles les deux individus ont pu s’échapper et plus largement sur les conditions de sécurité de l’établissement ».

     

     

  • Affaire Dieudonné-Faurisson

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    Dieudonné est né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) d'une mère française sociologue et peintre (Josiane Grué) et d'un père camerounais expert-comptable. L'humoriste a grandi en banlieue parisienne.
    Le parquet de Paris s'est saisi de cette affaire lundi en fin de journée, en ouvrant une enquête préliminaire «aux fins de vérifier dans quelles conditions Dieudonné Mbala Mbala a remis» ce prix, a-t-il annoncé dans un communiqué.

    L'enquête a été confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Elle aura «pour objet de déterminer si les délits de contestation de crime contre l'humanité commis au cours de la Seconde guerre mondiale ou d'injures antisémites ont été perpétrés à cette occasion», a expliqué le parquet.

    L'invitation lancée à M. Faurisson a suscité un tollé du monde politique et associatif...
    Mais Serge Klarsfeld calme le jeu... fondateur de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, il «ne pense pas qu'il y ait eu des propos négationnistes» vendredi au Zénith, à Paris, où l'humoriste controversé Dieudonné a fait monter sur scène à ses côtés le négationniste Robert Faurisson à l'occasion de la dernière de son show "J'ai fait le con" .

    Interrogé lundi par RTL, Serge Klarsfeld a qualifié les propos de Dieudonné de «dérapages contrôlés». Celui-ci a décerné un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence» à M. Faurisson, condamné à plusieurs reprises pour avoir contesté la réalité de l'Holocauste, et lui a fait remettre son trophée par un technicien déguisé en déporté juif.

    «Je vis douloureusement» cette «provocation», a affirmé Serge Klarsfeld, la qualifiant de «mise en scène» destinée à «renforcer le public de Dieudonné». «Je ne pense pas qu'il y ait eu des propos négationnistes au Zénith», a-t-il déclaré, précisant que «les poursuites ne lui paraissent pas possibles». 

    Dans les rangs du public du Zénith, vendredi, ont  été aperçus notamment l'animateur Julien Lepers et la famille Le Pen.


  • La Russie appelle à la cessation immédiate des bombardements

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    Sergueï Lavrov

    MOSCOU, 28 décembre - RIA Novosti. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui s'est entretenu dimanche avec son homologue israélienne Tzipi Livni, a appelé l'Etat hébreu à mettre fin sans tarder aux violences à Gaza.

    "L'entretien a porté entièrement sur la situation dans la bande de Gaza. La Russie a confirmé sa position en faveur de la cessation immédiate des hostilités dans la zone du conflit qui ont déjà fait beaucoup de victimes parmi les Palestiniens.

    Elle a signalé la nécessité d'une trêve en vue de garantir la sécurité de la population civile dans le sud d'Israël, mais aussi la nécessité d'un accès à l'aide humanitaire vers Gaza", a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié à l'issue de cet entretien qui a eu lieu sur l'initiative israélienne.

    Au moins 282 personnes ont trouvé la mort, et 687 personnes restent hospitalisés dans la bande de Gaza à la suite des bombardements israéliens.

     L'armée israélienne a bombardé dimanche une dizaine de cibles, dont une mosquée, une station de télévision, une prison et le siège vide du gouvernement.

     

     

  • "La Palestine aux Palestiniens!"

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    Nations presse info - L’attaque meurtrière contre Gaza qui s’est soldée par l’assassinat de centaines de civils, de femmes et d’enfants, témoigne une fois de plus de la volonté du gouvernement israélien d’écraser le peuple palestinien au mépris de toutes les exigences humanitaires

    Devant de tels actes de barbarie, les murmures des gouvernements occidentaux et notamment de Sarkozy ou d’Obama ne sont que synonymes de complicité. Les bombardements et l’invasion sont disproportionnés, et font des morts en grande quantité qui ne serviront qu’à attiser les haines et les rancœurs.

    L’opération a été prévue par Barak, le ministre israélien de la défense, depuis 6 mois quand la trêve avait été décrétée. Cette trêve a permis de préparer cette opération. L’argumentation des pros-israéliens selon laquelle nous assistons à une simple opération « légitime » de réponse aux derniers tirs de roquettes, est une manipulation.

    Israël a décidé de mobiliser 6.500 réservistes et avec la bénédiction des Etats-Unis donneur d'ordre, de l’Europe hypocrite et de certains pays arabes « collabos », on massacre après avoir imposé un blocus.

    Les réponses aux provocations ne servent qu’à renforcer les ultras palestiniens car aucune solution durable n’est vraiment voulue par Israël pour sortir de cette situation. Pourtant, tant du côté d’Israël que de la Palestine, il ne manque pas de leaders capables de prendre le risque de négocier. Mais la diplomatie mondialiste s’y oppose et ne sert qu’à renforcer les ultras de chaque camp. Aucune solution ne viendra des impérialistes anglo-saxons car cela ne sert pas leurs intérêts culturels et économiques. La solution viendra d’un axe avec la Russie pour faire avancer les choses, convaincre et forcer les deux partis à se mettre autour d’une table et négocier durablement.

    Le territoire est exigu à Gaza, coupé du reste de la Cisjordanie, enclavé dans une terre hostile, sans aucune richesse naturelle, et qui souffre en outre d’une surpopulation, d’une misère et d’un chômage endémiques, ne comptant pour sa survie quotidienne que sur les maigres subsides versés par la communauté internationale. Cette situation est voulue, entretenue et pérennisée par le puissant lobby mondialiste. Il y a urgence à ce que la Palestine soit reconnue comme un Etat à part entière, que Gaza soit rattachée à la Cisjordanie avec pour capitale Jérusalem Est.

    Les Nationaux, les Patriotes et les Prolétaires des classes moyennes et ouvrières doivent soutenir totalement la lutte du peuple palestinien et des pacifistes israéliens. Toutes les forces de bon sens, qui rejettent la pression des lobbys mondialistes et de la diplomatie anglo-saxonne, doivent exiger l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne et la reconnaissance, définitive, d’un Etat Palestinien viable.

    Le Front National condamne tous ces actes de guerre qui s’ajoutent à la longue liste des massacres quotidiens pour servir les intérêts des mondialistes au Moyen-Orient.

    Des centaines de civils meurent aussi, chaque jour, au nom de la « lutte contre le terrorisme », rideau de fumée derrière lequel se dissimule mal la volonté de contrôler le Moyen-Orient et ses ressources énergétiques.

    Gilbert PEREA - 28 décembre 2008

    Nations Presse info

     

     

     

  • Mars: indice d'un passé humide favorable à la vie

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    Des chercheurs américains ont découvert des carbonates sur Mars, suggérant que les eaux qui ont pu couler dans le passé sur la planète rouge n'étaient pas aussi acides qu'on le pensait et plus propices à l'émergence de la vie, selon une étude parue dans la revue Science vendredi 19 décembre 2008.

    Cette découverte, réalisée grâce au spectromètre de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter, en orbite autour de Mars, montre que les eaux de cette planète avaient un PH neutre ou alcalin quand les minéraux s'y sont formés il y a plus de 3,6 milliards d'années.

    Les carbonates sont des minéraux que l'on trouve en abondance à la surface de la Terre et qui se dissolvent rapidement dans l'acide. Leur présence sur Mars remet donc en question la théorie selon laquelle un environnement acide a prédominé dans l'histoire de la planète rouge, soulignent les scientifiques.

    La présence de carbonates sur Mars indique au contraire que différents types d'environnements humides ont existé. Et plus ces environnements sont variés, plus il y a de chances qu'ils aient favorisé l'existence de formes de vies, expliquent les auteurs de ces travaux.

    "Nous sommes emballés d'avoir finalement découvert des carbonates car ils fournissent plus de détails sur les conditions qui prévalaient durant différentes périodes martiennes spécifiques", note Scott Murchie du laboratoire de physique appliqué de l'Université Johns Hopkins à Laurel (Maryland, est), le principal auteur de ces travaux.

    Les carbonates se forment quand l'eau et le dioxyde de carbone (CO2) réagissent avec le calcium, le fer ou le magnésium dans des roches volcaniques.

    Si tout le CO2 de la Terre contenu dans les carbonates était libéré, l'atmosphère terrestre serait aussi dense que celle de Vénus, notent les auteurs de l'étude.

    Des scientifiques pensent qu'une atmosphère riche en CO2 a dans le passé maintenu des températures chaudes sur Mars et permis de garder l'eau liquide à la surface de la planète suffisamment longtemps pour former les vallées observées aujourd'hui.

    "Nous avons découvert des indices montrant que l'environnement martien n'était pas entièrement acide il y a 3,5 milliards d'années comme le supposait généralement la communauté scientifique", relève Bethamy Ehlmann, de l'Université Brown à Providence (Rhode-Island, est), une des co-auteurs de ces travaux.

    "Nous avons au moins trouvé une région de Mars qui était potentiellement plus hospitalière à la vie", ajoute-t-elle.

    Les dépôts de carbonates ont été détectés autour du bassin Isidis de 1.500 kilomètres de diamètre qui s'est formé il y a plus de 3,6 milliards d'années.

    De nombreuses roches carbonates se situent le long d'une zone appelée Nili Fossae qui s'étend sur 666 km sur les bords de ce bassin.

    AFP. 19.12.08

  • Gaza: vers l'extermination finale

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    Gaza: des cadavres sont dégagés sous les décombres - 28.12.08
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    Gaza: immeuble en train de se consumer après une frappe israélienne - 28.12.08
    gaza un enfant palestinien blessé par une frappe israélienne.jpg
    Les civils, eux aussi, sont touchés par les bombes...  28.12.08

    Israël a poursuivi dimanche ses raids aériens à Gaza, qui ont fait plus de 280 morts, et donné son feu vert à la mobilisation de milliers de réservistes en vue d'une éventuelle offensive terrestre.

    L'opération dite "Plomb durci", d'une violence jamais vue depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, vise selon l'Etat hébreu à mettre fin aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, sur les localités du sud du pays.

    Les attaques, déclenchées samedi, ont fait 287 morts, en majorité des policiers du Hamas, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan des services d'urgence palestiniens.

    Citant des responsables palestiniens de la Santé, le Comité international de la Croix-Rouge a fait état pour sa part de plus de 950 blessés.

    Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum a accusé Israël de "commettre un holocauste au vu et au su du monde entier, qui n'a pas bougé le petit doigt".

    Il a affirmé à la presse que "la résistance palestinienne se réserve le droit de riposter à cette agression par des opération de martyre", c'est-à-dire des opérations suicide.

    Une porte-parole de l'armée, Avital Leibovitz, a affirmé que "40 tunnels" avaient été visés. Les tunnels permettent au Hamas d'introduire des armes dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien.

    La police égyptienne a tiré des coups de feu en l'air pour empêcher des dizaines de Palestiniens de forcer la frontière au nord du terminal de Rafah et d'entrer en Egypte, et déployé dimanche de nouveaux renforts dans ce secteur.

    Entre-temps, une vingtaine de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël sans faire de victimes. L'une d'elles, de type Grad, a atteint pour la première fois Gan Yavné près du port d'Ashdod, à plus de 30 kilomètres de Gaza, selon les secours israéliens.

    Laissant planer la menace d'une offensive terrestre à Gaza, Israël a décidé de mobiliser 6.500 réservistes, a annoncé un haut responsable à l'issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

    "Tsahal élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire", a averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. "Nous devons savoir que cela ne sera pas de courte durée et cela ne sera pas facile."

    A la mi-journée, Israël a commencé à masser des chars et des troupes à la lisière de la bande de Gaza, selon des photographes de l'AFP.

    Plusieurs raids ont été signalés dimanche dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, notamment contre le "Saraya", un complexe abritant la principale prison de Gaza et un quartier général des services de sécurité du Hamas, et contre le bâtiment du "Conseil des ministres" du Hamas à Gaza.

    Des manifestations de soutien à Gaza ont eu lieu en Cisjordanie, l'une d'elles a été dispersée par la police palestinienne à Hébron. Un Palestinien a été tué par des tirs israéliens lors d'un autre rassemblement.

    Des manifestations se sont aussi déroulées dans le monde arabe, notamment au Caire, à Beyrouth, Sanaa, Dubaï et Damas.

    Conséquence des raids israéliens, la Syrie a estimé que ses négociations indirectes de paix avec Israël, lancées en mai via Ankara, ne pourraient pas se poursuivre.

    "C'est l'agression israélienne contre Gaza elle-même qui ferme la porte à toute action dans le processus politique", a déclaré à l'AFP un responsable syrien sous couvert d'anonymat.

    A l'ONU, le Conseil de sécurité a appelé - dans une déclaration non contraignante - à "l'arrêt immédiat" de toutes violences et activités militaires, à l'issue d'une réunion urgente.

    Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a affirmé à l'issue d'un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas que l'Egypte tentait négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait être suivi d'une nouvelle trêve comme celle qui avait expiré le 19 décembre après avoir été tant bien que mal respectée six mois durant.

  • Dieudonné fait scandale au Zénith

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    L'historien Robert Faurisson (d) le 17 septembre 2000 au Palais de justice
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    Le Pen et Dieudonné en novembre 2006

    Jean-Marie Le Pen et Dieudonné, l’humoriste controversé, ont encore marqué leur proximité vendredi soir. Le président-fondateur du Front national a assisté au Zénith de Paris à la dernière représentation de « J’ai fait le con », spectacle du comédien d’origine bretonne par sa mère et camerounaise par sa mère.

    L’information, rapportée par un témoin sur place, nous a été confirmée par le conseiller régional du Rhône-Alpes Jacques Vassieux. « Il était dans la salle avec son épouse, Jany, ainsi que de nombreux adhérents du FN », précise cet élu frontiste. Contactés, ni Dieudonné ni Le Pen n’ont souhaité confirmer.

    Vendredi soir sur scène, l’ancien compère d’Elie Semoun a sorti de son chapeau de polémiste une surprise au goût très douteux. Lors de la représentation, Dieudonné a invité le public à accueillir sous un « tonnerre d’applaudissements » Robert Faurisson, partisan français le plus connu du discours "négationniste". "Vos applaudissements vont retentir assez loin. Votre présence ici et notre poignée de main sont déjà un scandale en soi", ironise Dieudonné devant 5.000 spectateurs.

     A plusieurs reprises, cet ancien maître de conférence à l’université Lyon-II a été condamné par la justice pour « négation de la Shoah ».

    Devant cinq mille spectateurs, Robert Faurisson s’est vu remettre « le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence » par le régisseur de Dieudonné, déguisé en déporté d’un camp de concentration, « dans son habit de lumière », a cru bon d’ajouter le comédien.  Propos de Faurisson : « Ecoute, tu nous dis J’ai fait le con. Mais ce soir, tu es vraiment en train de faire le con. »
    ""C'est même la plus grosse connerie que j'ai faite mais la vie est trop courte. Déconnons et désobéissons le plus vite possible!", répond Dieudonné sous de nouveaux applaudissements nourris.

    Interrogé par le JDD, Dieudonné affirme qu'il n'est "pas d'accord" avec toutes les thèses développées par le négationniste mais "pour moi", dit-il, "c'est la liberté d'expression qui compte".

     Incroyable séquence, où Faurisson se voit offrir une tribune dans l’une des plus célèbres salles de spectacle française. Une vidéo postée sur la plate-forme vidéo Youtube, l’atteste.

    Depuis deux ans, Dieudonné affiche pour le leader du FN une sympathie qu’il justifie par son goût pour la provocation. Au Bourget, en novembre 2006, lors de la fête du FN bleu, blanc, rouge, il se montre aux côtés de Le Pen. Un an plus tard, il loue le Théâtre de la Main d’Or aux militants du FN pour une formation en vue de la présidentielle. Plus récemment, Dieudonné a défrayé la chronique en choisissant Le Pen comme parrain de sa fille. Certains fans de Dieudonné ancienne manière ont du mal à comprendre son nouveau positionnement.

    La ministre de la Culture, Christine Albanel, s'est déclarée "consternée" par cette "provocation qui "heurte et blesse à nouveau les mémoires", dimanche dans un communiqué.

    "Dieudonné vient rappeler qu'il est bien un nouveau leader de l'extrême-droite en choisissant d'honorer Robert Faurisson", a estimé de son côté l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon qui "assister à un spectacle de Dieudonné, c'est participer à un meeting d'extrême-droite".

     

     

  • Collioure vu par Derain et Matisse

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    Port de Collioure - André Derain
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    Fenêtre à Collioure - Henri Matisse

    Collioure, berceau du fauvisme

    Matisse et Derain découvrent Collioure l'été 1905. S'ensuit une série de tableaux sur les paysages, le port...

     

  • Collioure sous la neige

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    Collioure (Pyrénées-Orientales) 26 décembre 2008

  • Nouvelle plainte contre un hôpital parisien

    La famille d'une octogénaire, décédée le 26 décembre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (APHP) après s'être étouffée en prenant son repas, a dénoncé samedi à l'AFP des dysfonctionnements dans sa prise en charge et annoncé son intention de porter plainte pour «homicide involontaire».

    Interrogée par l'AFP, la direction de l'hôpital, qui a reçu vendredi la famille, a indiqué qu'une enquête interne avait été ouverte et qu'il était encore trop pour se prononcer sur d'«éventuels problèmes».

    Atteint de troubles du sommeil, cette dame de 85 ans avait été admise pour des examens le 23 décembre au soir à la Pitié, dans le service du docteur Isabelle Arnulf, une neurologue réputée dans les pathologies du sommeil. Trois jours plus tard, elle décédait au service réanimation pneumologie de l'hôpital où elle avait été transportée après s'être étouffée en prenant un repas et avoir fait un arrêt cardiaque.

    Aujourd'hui, sa fille aînée, qui l'accompagnait à l'hôpital, dénonce de graves dysfonctionnements dans la prise en charge de sa mère.

    Elle pointe notamment une absence de médecin de garde dans le service, un matériel de réanimation inaccessible dans un placard fermé à clef et un autre incomplet ainsi que l'intervention tardive d'un médecin réanimateur après l'arrêt cardiaque.

     Elle conteste par ailleurs le rapport qui a été fait de l'intervention estimant que deux infirmières qui l'ont rédigé ont modifié certains horaires.

    Elle annonce en conséquence avoir confié à un avocat, Me Frédérik-Karel Canoy, le soin de porter plainte, au nom des huit enfants de la victime, pour «homicide involontaire» ainsi que pour «faux et usage de faux».

    Cette affaire intervient au lendemain de la mise en examen d'une infirmière soupçonnée d'avoir causé la mort d'un enfant de 3 ans, à la suite d'une erreur de perfusion, à Saint-Vincent-de-Paul (XIVe), autre établissement de l'Assistance publique Hôpitaux de Paris (APHP). Une polémique sur le manque de moyens des hôpitaux publics se développe après ce drame.

     

    Leparisien.fr avec AFP -27.12.08

  • Les siréniens

    Passant pour avoir inspiré le mythe des sirènes, les Siréniens sont aujourd'hui représentés par 4 espèces réparties en 2 familles:

    • Les Trichechidae (3 espèces de lamantins)
    • Les Dugongidae (dugong)

    La rhytine de Steller (Hydrodamalis gigas) est une espèce qui s'est éteinte au 18e siècle, victime d'une chasse excessive.

    Les lamantins et le dugong sont les seuls mammifères aquatiques à se nourrir surtout d'herbes et de plantes des eaux peu profondes. Les Siréniens sont d'ailleurs souvent appelés « vaches marines ».

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    Un dugong
    Dugong (Dugong dugon) est le sirénien le plus répandu. C’est le seul représentant de sa famille. C'est le plus imposant des Siréniens. Il peut mesurer jusqu'à 4 m de long et peser jusqu'à 900 kg. Répartition: De la mer Rouge aux îles du Sud-Ouest du Pacifique.
    Il ne reste plus que 130.000 siréniens (lamantins et dugongs) dans le monde tant leur chair est déliciceuse!
    On apprend tout sur ces animaux inoffensifs et très curieux sur le site de TERRA NOVA:

     

  • Marseille: un fou dangereux s'est échappé de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse

    Un schizophrène considéré comme dangereux s'est échappé d'un hôpital psychiatrique de Marseille et est actuellement activement recherché. L'homme s'est échappé dans la nuit de vendredi à samedi de l'hôpital psychiatrique Edouard Toulouse. En 2004, il avait été mis en examen pour le meurtre d'un octogénaire.

    "C'est un individu a priori schizophrène et dangereux. Il est recherché activement", a indiqué à l'AFP le parquet de Marseille.

    Des auditions de membres de sa famille sont actuellement en cours pour tenter d'identifier ses points de chute éventuels. La préfecture de la région Provence Alpes Côte d'azur a confirmé l'évasion de cet homme, Joël Gaillard, âgé de 38 ans.

    En 2004, ce dernier avait tué à coup de hache un octogénaire, Guy Trabuc en pleine rue à Gap. Il avait bénéficié d'un non lieu dans ce dossier.

    Comment a-t-il réussi à s'échapper? Complicités... négligences...

     

     

  • France 2: publicité déguisée pour le tourisme en pays Dogon

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    Pour la première de ses soirées sans publicité, France 2 propose de découvrir le pays Dogon à travers le regard d'Edouard Baer, dans un nouveau numéro, remarquable de qualité, de "Rendez-vous en terre inconnue", à partir du 2 janvier 2009.

    L'humour et la curiosité du comédien Edouard Baer, la générosité et l'humanisme de ses hôtes Dogons et la fascination qu'exerce la culture de ce peuple africain créent une alchimie presque parfaite: l'intérêt ne faiblit jamais pendant les deux heures de l'émission.

    "Rendez-vous en terre inconnue" veut faire découvrir aux téléspectateurs un peuple lointain, dont la culture et les traditions sont menacées par un mode de vie moderne. Cette découverte s'effectue via le regard d'une personnalité, qui accepte de s'envoler pour une destination qu'il découvre une fois dans l'avion.

    Edouard Baer passe donc deux semaines dans la famille d'Ama Ibé, un chef de clan de 78 ans. Il participe aux repas, aux travaux agricoles, aux veillées... Les Dogons vivent dans des conditions extrêmes au coeur du Mali et constituent l'une des sociétés les plus secrètes d'Afrique.

    Lors d'une expédition sur la falaise de Bandiagara, corniche haute de 200 mètres et longue de 200 kilomètres, Edouard Baer résume leur mode de vie d'une voix incrédule: "ces gens réussissent l'impossible". Ils cultivent du mil, des oignons et du tabac là où rien ne devrait pousser, avec un engrais qu'ils vont chercher dans des tombes vieilles de plusieurs siècles et perchées à des dizaines de mètres au-dessus du sol.

    Les Dogons fascinent les ethnologues... et les touristes. Depuis quelques années, des circuits intégrant la visite de villages Dogons sont organisés, et la question du tourisme est abordée, sans manichéisme ni angélisme.

    Si Ama Ibé "préfère rester au fond de sa grotte plutôt que de danser pour de l'argent", l'un de ses fils, plus jeunes, dit sa souffrance de ne pas avoir pu aller à l'école faute d'argent. Car l'argent du tourisme permet aussi de construire écoles et dispensaires.

    L'émission aborde également l'aggravation de la sècheresse ces dernières années, l'organisation sociale, la primauté du groupe sur l'individu, les tabous. Frédéric Lopez et Edouard Baer assistent aussi au rendez-vous annuel de la pêche sacrée et à une cérémonie mortuaire exceptionnelle.

    Enfin, la rencontre entre la famille d'Ama Ibé et Edouard Baer est le ciment de cette émission enthousiasmante. Le comédien français est un Candide curieux mais plein de tact, dont l'humour répond à celui, malicieux, des Dogons.

  • Raids aériens massifs contre le ghetto de Gaza: 200 morts

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    Gaza - 27.12.08
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     Gaza - 27.12.08

    Israël a lancé samedi des raids aériens massifs contre le Hamas à Gaza, tuant près de 200 Palestiniens dans une tentative d'en finir avec les tirs de roquettes depuis le territoire sous son contrôle.

     
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    Gaza - 27.12.08

    L'opération "Plomb durci", une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années, a été déclenchée à 11H30 (09H30 GMT) lorsqu'une soixantaine d'appareils israéliens ont bombardé une cinquantaine de sites du mouvement islamiste, notamment le quartier général de la police dans la ville de Gaza et des camps d'entrainement.

    La plupart des victimes sont des policiers du Hamas, a-t-on précisé de sources hospitalières et policières palestiniennes.

    Mouawiya Hassanein, chef des services d'urgence, a fait état de 195 morts.

    "Le nombre de victimes a atteint 195 martyrs et plus de 300 blessés dont 120 sont dans un état grave", a-t-il déclaré à l'AFP. "Le bilan s'est alourdi en raison de nouveaux raids israéliens et l'évacuation de plusieurs martyrs sous les décombres", a-t-il ajouté.

    Il était encore provisoire du fait de la poursuite de raids sporadiques.

    Les dirigeants israéliens avaient brandi la menace d'une opération d'envergure à Gaza après la fin, le 19 décembre, d'une trêve de six mois négociée par l'intermédiaire de l'Egypte.

    L'opération "se poursuivra et s'intensifiera autant que cela sera nécessaire", a averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, lors d'une conférence de presse dans l'après-midi

    La riposte palestinienne n'a pas tardé. Une trentaine de roquettes, dont une dizaines de "grad", de plus longue portée, et un obus de mortier ont été tirés, selon la police israélienne.

    Une de ces roquettes a tué un civil israélien à Netivot et fait quatre blessés dans cette localité du sud du pays, selon les services d'urgence israéliens. D'autres ont atteint les villes méridionales de Sdérot et d'Ashkelon, mais sans faire de victimes.

    Le général Tawfik Jaber, chef de la police du Hamas, a été tué dans les raids qui ont tout particulièrement visé le quartier général de la police du Hamas dans la ville de Gaza, selon le porte-parole de cette force, Islam Shawan.

    Selon lui, plus d'une centaine de policiers figurent parmi les morts.

    A l'hôpital Al-Chifa de Gaza, des corps déchiquetés et des blessés affluaient dans la confusion totale.

    Des corps s'entassent sur le sol dans le service d'urgence mais aussi dans les couloirs. Des blessés hurlent. Totalement débordés, médecins et infirmiers parent au plus pressé.

    Le Hamas a appelé son bras armé, les brigades Ezzedine al-Kassam, à "mettre tous les moyens en oeuvre pour empêcher les sionistes de dormir" et des combattants palestiniens ont dit aux Israéliens de "préparer des linceuls".

    Sur le plan diplomatique, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé des "contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l'agression lâche et les massacres dans la bande de Gaza". A Ramallah (Cisjordanie), le gouvernement palestinien a affirmé que des contacts étaient en cours pour une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

    Alors que Bruxelles, Paris, Moscou notamment appelaient à un cessez-le-feu immédiat, la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a réuni ses collaborateurs en vue d'une campagne d'information internationale pour justifier l'action israélienne.

    Les Etats-Unis ont pressé Israël de faire en sorte que les raids ne fassent pas de victimes civiles tout en avertissant le Hamas qu'il devait cesser ses attaques à la roquette "pour que la violence cesse".

    En réaction aux raids israéliens, des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie, notamment à Hébron, à Bethléem, à Kalendia, à Ramallah, et dans les villages de Nilin et Bilin, selon des témoins. AFP. 27.08

     

     
     
  • La négrification de l'Europe

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    Les effets visibles de la décolonisation
    Qui sont les nouveaux négriers?

    Plus d'un millier de candidats à l'immigration partis des côtes africaines à bord de plusieurs embarcations ont rejoint depuis jeudi soir l'île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile, selon un bilan vendredi de l'agence Ansa.

    Un nouveau groupe d'immigrés - 80 personnes dont 15 femmes - a été intercepté vendredi soir par une vedette de la police financière à une quarantaine de km au sud de la petite île où un millier de clandestins sont arrivés depuis jeudi soir.

    Deux bateaux avaient été repérés jeudi en difficulté dans le canal de Sicile et secourus par la marine italienne. Le troisième est arrivé à l'aube vendredi par ses propres moyens à Lampedusa.

    Un quatrième a été intercepté vendredi en fin de matinée à quelques centaines de mètres des côtes de l'île italienne, destination de nombreux "boat-people" qui tentent la traversée de la Méditerranée vers l'Europe.

    Tous les clandestins déjà débarqués ont été dirigés vers le centre de premier accueil de Lampedusa, qui hébergeait déjà 160 personnes dont une centaine de mineurs.

    Le centre qui a une capacité théorique de 850 personnes en accueillait donc un peu plus de mille vendredi mais ces arrivées en masse "ne posaient pas de problème particulier", a indiqué au téléphone à l'AFP la vice-directrice du centre Paola Silvana.

    "Les nouveaux arrivants sont majoritairement originaires d'Afrique du Nord, Tunisie et Maroc", a-t-elle précisé.

    Le centre de Lampedusa a battu le 31 juillet un record de surpopulation, avec 1.700 personnes.

    Les clandestins ne restent que très peu de jours dans l'île. Ils sont ensuite dirigés vers des centres de rétention sur le continent italien où les autorités statuent sur leur sort.

    Onze clandestins africains qui venaient à peine de toucher terre, les vêtements encore mouillés, ont par ailleurs été appréhendés sur la côte sicilienne, près de Donna Lucata (sud-est). Leur embarcation n'a pas été retrouvée, selon Ansa.

    Les arrivées par la mer ont fortement augmenté en 2008 en Italie, passant de 14.200 sur la période de janvier à mi-septembre 2007, à 24.241 sur la même période en 2008, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.

    La majorité des clandestins rejoignent l'Italie depuis les côtes libyennes.

    Un accord "historique" entre Rome et Tripoli, signé en août 2008 pour solder le passé colonial italien en Libye, prévoit une collaboration entre les deux pays pour lutter contre l'immigration clandestine mais celle-ci ne s'est toujours pas concrétisée.

    AFP.26.12.08