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  • Carla assiste à un défilé de mode dans une favela...

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    "Parabens para você!" (Joyeux anniversaire): c'est par cette chanson traditionnelle que Carla Bruni-Sarközy, qui fêtait ses 41 ans, a été accueillie mardi dans une favela de Rio accrochée aux collines de Copacabana, où elle a assisté à un défilé de mode "éthique".

    La chanteuse et ex-top modèle Carla Bruni-Sarközy a renoué mardi avec les podiums, dans la favela (bidonville) de Pavao-Pavaozinho.

    Décontractées et souriantes, une douzaine de jolies métisses, toutes originaires de la favela, ont défilé pendant près d'une demi-heure pour présenter des modèles colorés de Modafusion, une association franco-brésilienne dont le but est de valoriser la créativité du travail des femmes de ces communautés pauvres.

    Protégée d'un soleil de plomb par un grand parasol, une fillette sur les genoux et assise à côté de la femme du gouverneur de Rio, Adriana Cabral, Carla Bruni-Sarközy a assisté à la présentation de la collection Printemps-Eté 2009, dans la favela (bidonville).

    "Elle a surtout commenté la texture des vêtements, du plastique recyclé et du bambou, et leur légèreté. Sa présence a été très importante, on espère que cela nous donnera plus de visibilité", a déclaré à l'AFP Nadine Gonzalez, la créatrice de Modafusion.

    "C'était une chance de défiler aujourd'hui car la concurrence est grande dans les agences de mode", s'est félicité Etieni, 20 ans, mannequin depuis quatre ans dans le cadre de ce projet. Sa mère, Ana, 49 ans, qui a toujours vécu dans cette favela a affirmé que ce projet "avait permis à sa fille de ne pas tomber dans l'autre vie", la prostitution.

    "Cette année, elle va entrer à l'université", a-t-elle ajouté fièrement.

    Carla Bruni-Sarközy, petit tailleur violet foncé à manches courtes et mocassins plats, est arrivée en limousine par une ruelle escarpée jusqu'au bâtiment d'une vingtaine d'étages qui abrite plusieurs projets sociaux.

    Juste avant d'assister au défilé elle avait visité le centre "Criança Esperanza" (Enfants Espoir), un programme de l'Unesco en partenariat avec la TV Globo, considéré comme un modèle et destiné à sortir plus de 8.000 enfants de la misère et à les détourner du trafic de drogue, moyen facile pour gagner de l'argent dans ces quartiers miséreux.

    Une cinquantaine d'enfants de la communauté attendaient avec un bouquet de fleurs Carla Bruni-Sarközy et ont chanté en choeur "Parabens para você!". Dans un petit jardin, elle a planté une bouture de Pau Brasil, l'arbre couleur de braise qui a donné son nom au Brésil.

     

    AFP.23.12.08
     
  • France-Insécurité: poignardées mortellement en plein Paris

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    Deux jeunes femmes asiatiques ont été mortellement poignardées mardi 23 peu après 20h30 rue Crussol, dans le XIe arrondissement de Paris, selon une source policière. On ignorait mardi soir le mobile du meurtre et s'il avait été commis en pleine rue ou pas.
     
    Christian Lambert, le directeur de cabinet du préfet de police, s'est immédiatement rendu sur place.

    23.12.08

    Agression raciste anti-jaune?

  • GIOVANNI BELLINI (Venise - entre 1425 et 1433-1516)

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    La Présentation au Temple - entre 1490 et 1500 
     (Cliquez sur l'image pour la voir dans sa totalité)
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    Le Sang du Rédempteur - vers 1500

  • Le "Bethléem business"

    Bethléem, ville de la naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, a retrouvé ces jours-ci la joie de célébrer Noël grâce au retour en masse des pèlerins depuis le début de l'année.

    "Tous les hôtels -toutes catégories confondues- sont complets, soit trois mille chambres occupées", souligne Samir Hazboun, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la région de Bethléem, en Cisjordanie, qui compte 185.000 habitants dont 20.000 à 25.000 chrétiens, selon des estimations palestiniennes.

    Bonhommes de neige et pères Noël gonflables sont postés à l'entrée des boutiques de souvenirs. Devant l'une d'elles, le père Noël est un géant de 4 m de haut. Les hôtels sont eux parés de guirlandes électriques et de sapins synthétiques couverts de boules et de fausse neige.

    "Cette année est la meilleure année depuis l'an 2000. En 2008, nous avons accueilli plus d'un million de touristes en dépit des difficultés politiques qui subsistent", précise M. Hazboun.

    "Cela a un impact considérable sur la situation économique de la ville. Le tourisme est redevenu le premier secteur économique de notre région, ajoute-t-il. Le chômage qui touchait 45 % de la population active en 2002-2003 est tombé à 23%."

    Dans le centre-ville, à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la Basilique de la Nativité, Georges Baboul, assis devant la porte de son échoppe "Bethléem Star Store" spécialisée dans les objets religieux en bois d'olivier, est souriant. "L'atmosphère est meilleure, les touristes sont revenus en masse", confie-t-il en faisant le signe de croix à l'instant où sonnent les cloches.

    Mohammed, guide anglophone, attend les clients devant la Basilique. "Guide est redevenu un bon métier. Cette année, j'ai travaillé presque tous les jours", précise-t-il.

    L'Eglise Sainte-Catherine, qui accueille la fameuse messe de minuit du 24 décembre suivie dans l'ensemble du monde catholique, se prépare. Des échafaudages encore en pièces détachées et des dizaines de projecteurs jonchent le sol du cloître Saint-Jérôme, dans l'attente d'être installés.

    Signe du renouveau, le nombre de restaurants a plus que doublé en 2008, passant de 20 à 50.

    Mike Canawati, 35 ans, a investi 250.000 dollars dans l'achat et la transformation d'un ancien snack situé sur la Place de la Crèche, devant la Basilique.

    Trois nouveaux hôtels sont en construction et doivent en principe ouvrir pour Pâques.

    Pour M. Hazboun, cette relance du tourisme est en partie liée à l'évolution des responsables israéliens, qui ont "compris l'importance de relancer l'économie de cette région pour redonner de l'espoir à la population locale".

    Il en veut pour exemple les permis plus nombreux délivrés aux chrétiens de la ville pour rendre visite à leur famille à Jérusalem et à Nazareth (Israël).

    Côté israélien, un des responsables du ministère du Tourisme, Raphaël Ben-Hur, a déclaré jeudi que "lorsqu'on parle de tourisme il ne peut y avoir de frontières".

    "Nous comprenons que nous ne pouvons pas faire de distinction entre Jérusalem et Bethléem. Notre objectif est de faire en sorte que le passage du barrage soit le plus souple possible", a-t-il ajouté.

    AFP.13.12.08

     

  • Génocide confirmé en Ossétie du Sud

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    Des ruines à Tskhinvali

    Le Parquet russe a déclaré mardi avoir établi que la Géorgie avait commis un acte de génocide contre les Ossètes pendant la guerre éclair d'août, tout en révisant à la baisse son bilan des morts, civils et militaires.

    "On peut dire que nous avons été témoins du génocide du peuple ossète", a dit le chef du comité d'enquête du Parquet russe, Alexandre Bastrykine, en présentant ses premières conclusions dans un "Livre blanc des crimes contre l'Ossétie du Sud".

    Le livre réunit quelque 200 témoignages de victimes civiles et militaires -presque toujours anonymes, pour "assurer la sécurité de leurs auteurs", selon les éditeurs- ainsi que des photos des ruines de Tskhinvali (la capitale de l'Ossétie du Sud), de restes calcinés de chars géorgiens et des cartes des hostilités.

     

    Une "habitante de Tskhinvali, née en 1969" déclare ainsi : "Sur la route, j'ai vu des chars géorgiens tirer sur des voitures de civils. Une Lada dans laquelle se trouvait un couple a été touchée et les passagers ont été brûlés. J'ai vu également un groupe de quatre personnes, peut-être une famille, s'arrêter devant un blindé en pensant que c'étaient des Russes. Mais c'étaient des Géorgiens et ils ont tiré sur eux".

    Un "habitant de Guisel, né en 1975", raconte comment il a vu des soldats géorgiens "tuer deux personnes en leur tirant dessus, les lacérant et les égorgeant".

    L'enquête, ouverte en août, a établi que "162 civils sud-ossètes avaient été tués" pendant cette guerre de cinq jours déclenchée par l'intervention militaire géorgienne en Ossétie du Sud le 7 août, qui provoqua une riposte massive des Russes.

    Quarante-huit militaires russes -dont dix soldats des forces russes de maintien de la paix déployées dans la province géorgienne rebelle d'Ossétie du Sud depuis une guerre dans les années 1990- ont également péri, et deux militaires sont toujours portés disparus, selon le Parquet.

    Un bilan établi le 3 septembre par le parquet militaire faisait état de 71 militaires russes tués et 340 blessés.

    En plein conflit, le gouvernement ossète a d'abord affirmé que 1.600 personnes avaient été tuées à Tskhinvali, l'ambassadeur de Russie à Tbilissi faisant même état d'"au moins 2.000 civils tués". Ce bilan a été ensuite révisé à la baisse à "environ 500 morts" par les autorités ossètes.

    "Notre enquête est toujours en cours jusqu'au mois d'avril, ces chiffres ne sont donc pas définitifs", a souligné M. Bastrykine.

    Mais "l'important n'est pas le chiffre, l'important c'est que nous avons établi qu'il s'agissait d'une action consciente et planifiée des Géorgiens pour détruire les Ossètes en tant que groupe ethnique", a expliqué l'enquêteur russe.

    Ces témoignages "nous permettent de poser la question de la responsabilité des dirigeants (géorgiens) quelles que soient leurs fonctions", a déclaré M. Bastrykine.

    "Nous espérons une réaction objective et impartiale de la communauté internationale", a-t-il ajouté en n'excluant pas "la création d'un organe judiciaire international spécial" pour enquêter sur ce conflit.

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine avait été le premier à parler de "génocide", le 10 août, en soulignant que "la majorité des Ossètes sont des citoyens russes".

    AFP. 23.12.08

  • Madoff était un vieil habitué du Cap d'Antibes

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    Le financier américain Bernard Madoff, accusé d'une gigantesque fraude portant sur 50 milliards de dollars, séjournait régulièrement à Antibes, sur la Côte d'Azur, où il possède une villa et un yacht, affirme samedi le quotidien français Nice-Matin.

    Sur l'annuaire téléphonique des Alpes-Maritimes, une villa située sur le luxueux Cap d'Antibes figure au nom de Ruth Madoff, le même nom que l'épouse du financier américain. Une messagerie automatique sans précisions sur le nom des habitants s'enclenche lorsqu'on fait le numéro indiqué.

    Nice-Matin affirme dans son édition de samedi que cette propriété est celle du couple Madoff qui s'y rendait régulièrement, essentiellement l'été.

    Non loin de là est amarré au port Gallice d'Antibes un bateau à moteur de 27 mètres fabriqué par le groupe Rodriguez et baptisé "Bull". Selon le journal, ce navire, battant pavillon des îles Caïmans, appartient au financier américain.

     Le quotidien azuréen cite encore des commerçants, un restaurateur, un responsable de plage privée qui se souviennent de M. Madoff comme d'"un retraité très gentil", "un grand-père modèle" ou encore "un homme charmant".
    L'honneur ne s'achète pas aux îles Caïmans
  • L'honneur d'un Français - ses clients ruinés par Madoff, il se suicide

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    Bernard-Léon Madoff 
    Thierry de La Villehuchet, co-fondateur du gestionnaire de fonds Access International, qui avait levé 1,5 milliard d'euros en Europe pour les investir auprès de Bernard Madoff, s'est suicidé mardi 23 décembre à New York, a indiqué à l'AFP un de ses proches.
    "J'ai eu au téléphone un membre de son équipe qui m'a confirmé que Thierry de La Villehuchet s'était suicidé dans la matinée dans son bureau. Les policiers sont sur place", a-t-il dit, confirmant une information de La Tribune.

    M. de La Villehuchet, 65 ans, co-fondateur de Access International, gérait environ 2 milliards d'euros d'actifs pour le compte de clients européens, dont 1,5 milliard étaient investis auprès de Madoff dans le cadre du fonds Luxalpha déposé chez UBS, a-t-on expliqué.

    "Access était toute sa vie, et Madoff était un gérant en qui il avait toute confiance. J'ai déjeuné il y a quinze jours avec lui et il m'a dit qu'heureusement pour lui, Madoff était le seul gérant qui s'en sortait bien en ce moment", a raconté cette source.

    M. de La Villehuchet, décrit par ce proche comme un "type parfaitement honnête", avait "des équipes sur place (chez Madoff) qui enregistraient toutes les opérations faites par Madoff. Il ne pouvait imaginer que c'étaient des faux documents".

    Après la révélation de l'affaire, il était "effondré" et craignait que ses clients n'intentent des actions en justice contre lui, a-t-il poursuivi.

    "Je le connais depuis 1992, c'était  un homme très chaleureux, un travailleur acharné, qui faisait le tour de tous ses clients, ne rentrant qu'occasionnellement chez lui, et un fou de régate".

    Il était marié et n'avait pas d'enfant.

    Ancien président de la Bourse new-yorkaise Nasdaq, M. Madoff a monté sur plusieurs années une gigantesque fraude, en gagnant la confiance d'investisseurs du monde entier.

    AFP. 23.12.08

  • Deux Françaises tuées à l'arme blanche

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    Maria-Camille Bertherin, 39 ans

    Deux femmes, toutes deux mères de famille, ont été mortellement poignardées vendredi matin 19 décembre dans l’Ain et la Haute-Savoie. Deux meurtres commis à une soixantaine de kilomètres l’un de l’autre dans le même créneau horaire.

     La première victime, Catherine Burgod, 40 ans, employée communale, enceinte de cinq mois, tenait le bureau postal de Montréal-la-Cluse (Ain) et la seconde, Maria-Camille Bertherin, 39 ans, négociatrice immobilière, a été tuée, sans doute aussi avec une arme blanche, dans son agence en plein centre de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie).



    La gendarmerie a déployé d’emblée d’énormes moyens et a fait envoyer par hélicoptère depuis Paris deux équipes de techniciens de police scientifique. Deux affaires criminelles traitées pour l’instant de façon distincte par les enquêteurs de Lyon et de Chambéry. Un rapprochement entre les deux dossiers est jugé « prématuré » selon Marie-Christine Tarrare, le procureur de Bourg-en-Bresse qui, hier, a « exclu l’hypothèse d’un tueur unique » mais attend les « conclusions définitives » des autopsies qui se dérouleront lundi à Lyon. La gendarmerie a aussi dépêché sur place des psychologues du Groupe d’analyse comportementale pour aider les enquêteurs, afin de trouver ou pas des similitudes entre ces deux dossiers.

    C’est un client, étonné de ne pas apercevoir Catherine Burgod à son bureau du relais postal et SNCF, qui a découvert vers 9 h 20 le corps sans vie de la future maman dans une arrière-salle. La victime, mère déjà d’un jeune homme de 19 ans et d’une petite fille de 9 ans, attendait un heureux événement pour avril prochain. Séparée d’un premier compagnon, elle avait refait sa vie et résidait à Cormaranche-en-Bugey. « Cela faisait quinze ans qu’elle travaillait pour la commune. On se croisait tous les jours. On prenait souvent le café ensemble. J’ai perdu une amie, une gentille fille très serviable. Quand ma mère avait besoin de timbres, c’est elle qui les lui apportait », témoigne Jean-Louis, un employé de la mairie. Hier, les gendarmes exploraient encore tous les recoins du bureau de Catherine Burgod, à la recherche d’indices. Sa voiture, une Mini, était toujours garée devant la maison de son père, rue de la Grange. Seule certitude, la future maman a eu la gorge tranchée et le coffre de l’agence postale a été vidé.

    A 60 km de là, Maria-Camille Bertherin, 39 ans, a été, elle aussi, égorgée dans l’agence immobilière la Franco-Suisse, située dans la Grande-Rue à Saint-Julien-en-Genevois. C’est son patron qui a buté sur le corps de la victime, gisant dans un bureau de l’agence, un peu avant 10 heures. Son sac à main avait été délesté de son portefeuille.
    Comme tous les matins, cette mère de trois enfants avait fait une halte dans une boulangerie voisine pour acheter croissants et petits pains. Pour l’instant, les gendarmes n’ont pas trouvé de « concordances formelles » entre les deux affaires. Si ce n’est que le parcours en voiture entre Montréal-la-Cluse et Saint-Julien ne prend guère plus de trois quarts d’heure. Par ailleurs, des rapprochements avec d’autres crimes survenus dans la région sont en cours d’analyse. Par exemple, le meurtre d’un vigile, Nicolas Colin, abattu avec son chien sur un parking en novembre dernier alors qu’il transportait la caisse de la station-service du supermarché Champion de Ferney-Voltaire (Ain).
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    Les deux meurtres de Catherine Burgod et de Maria Bertherin présentent bien des similitudes pour les enquêteurs. Ils ont noté une unité de lieu car les deux affaires se sont déroulées dans des communes situées le long de l’autoroute A 40 et non loin de sorties d’autoroute permettant une fuite rapide. Autre signe, les deux victimes sont des femmes et le mobile de leur mort semble lié à un vol.

    Les gendarmes se demandent aussi quel était l’intérêt d’attaquer une agence immobilière sans fonds de caisse. Sauf peut-être que le nom de cette agence, dite « Franco Suisse du bâtiment », peut laisser penser qu’il s’agissait d’une agence bancaire. Une méprise tragique qui a coûté la vie à Maria Bertherin. Mais les gendarmes ont aussi constaté des points de divergence, confortant la thèse de deux affaires bien distinctes, notamment sur la mise à mort des deux victimes. Sur ce point, les gendarmes attendent beaucoup des résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui, à l’Institut médico-légal de Lyon, par un seul praticien. Pour ne rien laisser au hasard, les équipes d’enquêteurs réparties sur les deux départements de l’Ain et de la Savoie travaillent ensemble depuis le début. L’objectif étant d’exclure ou de rapprocher des indices. Dès vendredi, toutes les vidéosurveillances de l’autoroute ou celles exploitables de certains commerces de Saint-Julien-en-Genevois ont été visionnées pour repérer un ou des suspects. Plusieurs signalements de véhicules ont aussi été effectués.

  • Les sangliers font la loi à Berlin!

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    Dans un parc de Berlin

    La capitale la plus verte d'Europe ne sait plusà quel saint se vouer face à des bêtes si malignes qu'elles se jouent des «chasseurs de villes».

    Le soleil se couche. Pris de panique, les enfants courent se cacher derrière leurs parents en poussant des cris. Sortie de la pénombre, une imposante bête au pelage gris brun, armée de défenses acérées, vient de faire irruption aux abords d'un marché de Noël. C'est un sanglier, qui esquisse une charge avant de s'enfuir dans les fourrés. La scène n'a rien d'extraordinaire à Berlin, capitale branchée mais aussi métropole la plus verte d'Europe, où les sangliers ont élu domicile.

    Ces suidés semblent apprécier tout particulièrement la douceur de vivre de la capitale fédérale. Selon les estimations de la mairie, ils sont entre 7 000 et 8 000 à y battre le pavé. Ils ont délaissé les forêts qui entourent Berlin, où ils sont à la merci des fusils des chasseurs, et peu à peu ont investi les rues de la cité, où la chasse est interdite. Ces cochons sauvages, Wildschweine en Allemand, font rarement bon ménage avec les 3,5 millions d'habitants que compte Berlin. La mairie croule sous les pétitions réclamant une solution au problème.

    Il n'est pas simple à régler si l'on en croit Derk Ehlert, le responsable des chasses à la mairie de Berlin, car ces malotrus de sangliers «ne respectent ni la loi ni les règles de la circulation». Ils labourent les propriétés des quartiers résidentiels et transforment les pelouses soigneusement entretenues en véritables Verdun. Ils traversent les routes sans crier gare et sont responsables de plusieurs centaines d'accidents de la circulation chaque année. Confortablement nichées dans les bacs à sable des Spielplatz (les squares), les laies chargent les enfants qui s'intéressent de trop près à leurs marcassins.

     Ils sont partout, jusque sur les très touristiques Alexanderplatz et Potsdammerplatz, devenues une sorte de Manhattan berlinois, et même sur les pelouses du Reichstag, le Parlement. .

     

    Le réchauffement climatique explique en partie le phénomène. Les hivers moins rigoureux ont permis aux laies de mettre bas deux portées par an plutôt qu'une, provoquant ainsi une croissance exponentielle des suidés. Mais la conversion de la région de Berlin à la culture du maïs, le repas préféré des sangliers, entre aussi en ligne de compte. S'ajoute à cela, une explication historique. Non seulement le mur de Berlin empêchait les "Ossis" de fuir vers l'Ouest, mais il séparait Berlin de ses forêts avoisinantes du Brandenbourg riches en gibier. Depuis la réunification, Berlin, avec ses nombreux chantiers et ses rues en travaux, regorgeant de vers et d'insectes, s'est transformé en restaurant cinq étoiles pour sangliers.

    La Mairie tente d'endiguer le phénomène. La minorité très active de Berlinois tombés sous le charme des sangliers et qui leur distribue de la nourriture est désormais passible d'une amende de 5  000 euros. Berlin a aussi mandaté quelque trente-cinq «chasseurs de ville», pour abattre les hordes. Mais la bête est maligne. Voire vicieuse.

    «Lorsque nous essayons de les entraîner vers les terrains vagues, pour leur tirer dessus, ils se faufilent et se jettent entre les voitures, peste Derk Ehlert, le garde-chasse. Grâce à leur intelligence hors du commun, ils ont compris qu'il nous est plus difficile de les abattre au milieu des automobilistes ou tout simplement en milieu urbain, au risque de blesser des passants. Ils connaissent mieux que nous la ville et ses nombreux bâtiments désaffectés qui leur servent de planque.» Et dès lors que des citoyens, pris de remords, invectivent les chasseurs ou crèvent les pneus de leurs voitures pour les dissuader d'intervenir, Ehlert ne voit plus qu'une seule solution : apprendre à vivre ensemble.

    Le Figaro - 19.12.08

       
  • "Les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées"

    Mosquée à Bondy.jpg
    La première mosquée de Seine-Saint-Denis, à Bondy, a été construite sans aucun apports financiers d'Etats musulmans.

    Les pouvoirs publics apportent désormais 30 % des fonds nécessaires à l'édification des lieux de culte.

    «Aujourd'hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées», affirme Dalil Boubakeur, un sourire aux lèvres. L'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM) pense avoir contribué à l'institutionnalisation de l'islam en France.

     

    Partout des mosquées sortent de ­terre. Quelque 150 projets sont lancés. Souvent marqués par le gigantisme. Créteil vient d'inaugurer une mosquée cathédrale qui a coûté 5 millions d'euros. Avec le soutien de l'édile PS, Laurent Cathala. «Après la volonté divine, c'est grâce au député maire que le projet a réussi» , confirme le responsable Karim Benaïssa. Un bail emphytéotique, une aide à la construction de 1 million, ainsi qu'une subvention annuelle de 100 000 euros, officiellement dirigées vers les activités culturelles : le maire a utilisé tous les moyens de financement dont il disposait. Sans enfreindre la loi de 1905, qui prévoit que la «République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte».

     

    Deuxième religion de France

     

    Imperceptiblement, en cinq ans, les élus locaux sont passés de la prudence, voire de la méfiance envers l'islam, à l'adoubement. Certes, des réticences persistent, ici et là, «mais cela s'améliore à vive allure», confirme le président du CFCM, Mohammed Moussaoui. Les maires s'impliquent, avec parfois la volonté de mieux contrôler, mais aussi de récolter des voix qui pèsent désormais sur des scrutins serrés. Avec l'explosion des prix du foncier, l'octroi d'un terrain municipal se révèle décisif. Le bail emphytéotique est devenu l'outil principal du maire, même si les tribunaux administratifs sanctionnent parfois des loyers trop faibles, perçus comme un financement explicite du culte. Ce fut d'ailleurs le cas à Marseille ou Montreuil.

    Depuis, les dispositifs s'affinent. Les mairies utilisent de surcroît les activités culturelles de la mosquée, parfois un simple salon de thé, pour verser des subventions. Au total, les pouvoirs publics contribueraient ainsi à 30 % du financement des lieux de culte, selon une estimation du ministère de l'Intérieur.

     Nicolas Sarközy avait souhaité un temps modifier la loi de 1905, pour permettre un «rattrapage». Et accompagner la mutation de l'islam, devenu la «deuxième religion de France». Si la pratique ne concerne que 20 % des familles musulmanes, la prégnance religieuse est beaucoup plus large. Le ramadan n'a jamais suscité autant d'adeptes, tout comme le halal et même le port du foulard. Les jours de fête, les salles de prière débordent de croyants agenouillés, qui prient sur la voie publique.

    Cette image alimente les ­spéculations sur le nombre de lieux de culte manquant. «Il faut passer des 2 000 actuels à 4 000», assure ainsi le CFCM. Des ­maires participent à cette ­surenchère, quelle que soit leur étiquette ­politique.

     

    Grandes fortunes du Golfe

     

    Chaque grande ville prépare sa grande mosquée, à coups de millions d'euros. Et le mouvement s'étend à des zones moins urbaines. Des dizaines de projets, bloqués, faute de fonds ou perdus dans les méandres des autorisations administratives, sont maintenant relancés… Car depuis la création du CFCM en 2003 et malgré ses défaillances, le statut de l'islam dans la République se banalise doucement. D'autant que le financement étranger s'est réduit. Si les principaux pays d'origine - Algérie, Maroc, Turquie - contribuent toujours à l'édification des lieux de culte, ou envoient des imams, les monarchies du Golfe sont devenues plus parcimonieuses.

    Depuis le 11 septembre 2001, l'Arabie saoudite a vu certains de ses dons bloqués par Tracfin, la structure du ministère de l'Économie qui surveille les flux financiers. L'aide passe désormais aussi par les grandes fortunes du Golfe, affirme le responsable des Cahiers de l'Orient, Antoine Sfeir.

    Au total, ces fonds représenteraient toujours près de 50 %. «Sans que l'on puisse parler d'ingérence, car en réalité, les financements ne conditionnent pas l'idéologie», assure l'expert. «Plus l'islam s'officialise, plus il est modéré», confirment les policiers. C'est le pari pris par les maires.

    Face à cette triple source de financement - pouvoirs publics, donateurs étrangers et collecte auprès des fidèles - Dalil Boubakeur met désormais en garde contre le gigantisme : «Une ­grande mosquée, c'est un gouffre financier.» «On compte d'ailleurs assez de lieux de prière aujourd'hui, confie-t-on au Bureau des cultes . Ce qu'il faut, c'est une amélioration des structures de proximité, plus que des mosquées gigantesques, dont on constatera dans dix ans qu'elles sont impossibles à entretenir.» À moins que les maires n'y contribuent.

    Le Figaro - 22.12.08

  • Nos soldats en Afghanistan

    Afghanistan neige Sayed Abad 18 décembre 2008.jpg
    18 décembre 2008  - 3ème RIMa
    Afghanistan poste de combat avancé 18.12.08.jpg
    Poste de combat avancé à Sayed Abad le 18 décembre 2008
    A 300 mètres de ma position, derrière ce mouvement de terrain, la vallée est tenue par les insurgés": les huit soldats français du "poste de combat avancé" No 2 de Sayed Abad vivent au rythme des embuscades et des explosions de mines artisanales.

    Depuis leur arrivée, deux mois et demi plus tôt, les hommes du capitaine David X. (l'anonymat est requis pour des raisons de sécurité) ont affronté les insurgés à cinq reprises autour de ce poste situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Kaboul, dans la province de Wardak.

    Le 15 novembre, un véhicule blindé du détachement, porteur d'un canon de 20 mm, redouté des insurgés, a sauté sur 200 kg d'explosifs enfouis sous la chaussée de la Highway One, un axe routier vital pour l'approvisionnement de Kaboul et de la coalition internationale. Ses trois occupants s'en sont miraculeusement tirés avec des blessures légères.

    Huit jours plus tard, trois roquettes ont été tirées sur la position, dont deux ont atterri à moins de 200 mètres.

    A la fois instructeurs et conseillers militaires d'une unité de l'Armée nationale afghane (ANA), le capitaine et ses hommes tiennent avec une vingtaine de soldats afghans le poste avancé qui domine la Highway One.

    Ils appartiennent à l'un des nombreux détachements d'assistance opérationnelle (Operational Mentoring and Liaison Teams, OMLT) de la coalition chargés de hisser l'ANA au niveau d'une armée régulière, une oeuvre de longue haleine. Cette tâche occupe 310 des 2.900 militaires français qui opèrent sur le sol afghan.

    Position stratégique autrefois occupée par les troupes soviétiques, le poste de Sayed Abad est au carrefour des vallées de Tangi à l'est, de Chak, à l'ouest, et de Jagatu, au sud. "Ni l'Armée nationale afghane, ni la police ne s'aventurent dans ces vallées que les insurgés empruntent pour se rendre du Pakistan à Kaboul", explique le capitaine.

    Sa mission prioritaire: aider les quelque 70 hommes de la compagnie de l'ANA qu'il "conseille" à sécuriser la Highway One. Des milliers de camions empruntent chaque jour cet axe, formant d'interminables processions encadrées par des "contractors", des civils lourdement armés, payés pour assurer la sécurité des convois.

    Sur le "poste de combat avancé", situé à 2.300 m d'altitude, les conditions de vie sont rustiques: deux tentes dressées sur un sol sablonneux, dont l'une fait office de foyer, avec un coin "épicerie" où ont été mis à sécher les saucissons envoyés par les familles.

    A l'approche de Noël, un petit sapin artificiel et quelques guirlandes agrémentent l'ensemble, franchement spartiate. "C'est ma plus belle mission", assure pourtant le jeune capitaine du 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes (ouest de la France).

    Les huit soldats français se souviendront en particulier de l'embuscade du 7 décembre: près de trois heures d'affrontements avec une vingtaine d'insurgés armés de mitrailleuses et de lance-roquettes soviétiques.

    Aux avant-postes de la coalition, ils sont au contact d'insurgés qui multiplient les opérations de harcèlement. Le QG du poste avancé français de Ponchardier, dans le sud de Wardak, a pointé sur une carte les incidents survenus depuis le 1er octobre dans la province, le long de la Highway One.

    Onze épingles à tête rouge figurent les mines artisanales qui ont explosé, six à tête orange, les engins explosifs non explosés, 32 jaunes pour les embuscades ou les tirs de harcèlement, et 17 noires, pour des tirs de roquettes ou d'obus de mortier sur les positions françaises. Huit soldats français ont été blessés

     

    AFP. 22.12.08

  • Solstice d'hiver - Sol Invictus - Noël

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    Disque d'argent dédié à Sol Invictus - oeuvre romaine - IIIème siècle après J.C.
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    Nativité de Charles Le Brun
    Sol Invictus (en latin, Soleil Invaincu) est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra et connaît une grande popularité dans l'armée romaine.

    L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome et proclame que le Soleil Invaincu est le patron principal de l’Empire romain et fait du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis invicti). Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

    Un de ses successeurs, Constantin Ier, fut au début de son règne adepte du Soleil Invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires.

    La religion chrétienne récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël.

    La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d'Orient et d'Occident le 25 décembre lors des fêtes de Noël. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et le mont-Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe actuellement le 7 janvier.

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    Très Riches Heures du Duc de Berry - L'Adoration des Mages

    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité)

     Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l'année où a eu lieu la naissance du Christ. C'est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l'atteste) et, depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.

  • Une croix gammée sur la porte de l'UJRE rue de Paradis

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    L'entrée du local 14 rue de Paradis - Paris Xème
    Google Street View

    Jeudi soir, une secrétaire de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) a découvert sur la porte de leur local, situé dans le 10ème arrondissement, une croix gammée.

    L'association a porté plainte pour "dégradation volontaire à caractère raciste" et ne compte pas en rester là. Avec le MRAP, l'association a appelé à une grande manifestation mardi après-midi "contre la résurgence de l'antisémitisme et du nazisme".

    Un mouvement qui fait écho à celui de Saint-Priest, où la porte d'une mosquée a été brûlée, et où a été organisée une marche de protestation, cet après-midi aussi.

    L'adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Catherine Vieu-Charrier (PCF) a aussitôt publié un communiqué: "ce geste, même s’il s’agit d’un acte isolé, est inacceptable".


    (Sources: Le Figaro, Paris.fr) 21.12.08

  • Vladimir Poutine met en garde les chefs d'entreprise

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    MOSCOU, 21 décembre 2008 - RIA Novosti. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a mis en garde samedi les chefs d'entreprises russes contre des licenciements abusifs déclarant que l'Etat ne peut pas dépenser l'argent des contribuables pour assurer le bien-être du business.

    "Nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes du business aux dépens des contribuables. Nous ne sommes pas en mesure d'acheter l'immobilier aux prix d'avant pour subvenir aux besoins sociaux, nous ne pouvons pas utiliser l'argent des contribuables afin de garantir le bénéfice du business", a déclaré le Premier ministre russe.

    "Notre tâche consiste à minimiser les pertes du business, à conserver sa capacité à survivre, mais pas à garantir le rendement ", a prévenu Vladimir Poutine.

     


  • Rio... rira bien qui rira le dernier!

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    Sur la plage de Copacabana - février 2008
    Après l'Egypte l'année dernière, Nicolas Sarközy et son épouse Carla passeront les fêtes de Noël au Brésil.
    Auparavant, le chef de l'Etat aura assisté lundi et mardi, à Rio de Janeiro, à un sommet Union européenne/Brésil, suivi d'une visite officielle bilatérale au cours de laquelle plusieurs contrats devraient être signés, notamment dans le domaine de la Défense.
    Pour l'occasion, plusieurs ministres seront du voyage : Bernard Kouchner, Xavier Darcos, Hervé Morin ainsi que les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes Bruno Lemaire et au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprise sera également à leurs côtés.
    LCI.fr 21.12.08
    La France est pauvre, la France est en récession, mais, sans se gêner, il offre des vacances au Brésil à ses ministres et à ses amis! A combien se montent ces séjours dispendieux qui seront payés par les contribuables?

  • Julien Dray n'a rien à cacher...

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    Soupçonné d'abus de confiance, le député PS affirme qu'il n'a pas l'intention de se laisser faire et affirme n'avoir rien à cacher.

    «Je n'ai pas l'intention de me laisser faire» : mis en cause dans une affaire de détournements de fonds présumés, Julien Dray affirme n'avoir «rien à cacher» et se déclare «déterminé à connaître la vérité», rapporte dimanche le site Internet du «Parisien».

    Deux perquisitions ont eu lieu vendredi au domicile du député socialiste de l'Essonne et à son bureau à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une enquête pour des détournements de fonds présumés commis au préjudice de l'association «Les parrains de SOS racisme» et de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL).

    Dans un communiqué, le parquet de Paris a confirmé l'existence d'une enquête préliminaire ouverte suite à une dénonciation de l'organisme de surveillance des flux financiers, Tracfin, en date du 28 novembre, sans préciser qu'elle visait Julien Dray. Il évoque des détournements de fonds «commis à des fins apparemment personnelles».

    D'après «Le Parisien», Julien Dray devait contacter samedi après-midi son avocat Me Lef Forster pour bâtir une stratégie de défense. Pour le moment, le parlementaire socialiste se dit «pris au piège» de l'enquête préliminaire. «Le pire, c'est l'instruction médiatique», s'emporte Julien Dray. «Je ne peux rien dire. Je ne sais pas avec précision ce que l'on me reproche...»

     

     

    Il semble néanmoins avoir une certitude : «Je ne suis pas un chevalier blanc mais on veut liquider mon histoire politique», dit-il, saluant dans cette affaire l'attitude de son parti. «Mis à part quelques personnes, le PS a été exemplaire, tous courants confondus», assure Julien Dray, membre du bureau national du PS.

    «Je vais m'exprimer, mais pas précipitamment. On m'a sali, et ce n'est pas en cinq minutes que je vais répondre à tout ça», a-t-il encore expliqué au Journal du Dimanche. «Je n'ai pas accès au dossier et je n'ai pas encore toutes les réponses», poursuit-il lors de court entretien.

    Julien Dray avait déjà fait l'objet d'une enquête préliminaire en 1999 concernant l'achat, réglé en partie en liquide, d'une montre d'une valeur d'environ 38.000 euros. Elle avait finalement été classée sans suite.

    Revenant sur cette affaire, il déclare qu'il n'est pas un collectionneur de montres. «Je suis un acheteur compulsif, ça veut dire que j'achète et que je revends pour acheter», explique-t-il au JDD.

    Quant aux rumeurs de joueur de poker, le député raconte qu'il «ne joue pas des sommes folles». «Je joue avec des copains, la cave est à un euro, les gains vont au pot commun et on fait la fête avec. C'est comme ça depuis des années».

    Le Figaro - 21.12.08