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  • Comment le feu criminel a-t-il pris?

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    21 décembre à Saint-Priest

    Le président de la République Nicolas Sarközy a condamné dimanche «avec la plus grande fermeté» la tentative d'incendie d'une mosquée à Saint-Priest, qu'il a décrit comme un «acte honteux à caractère raciste», que Martine Aubru avait déjà qualitifié d'"ignoble".

     

     Le chef de l'Etat a souhaité que «les auteurs de ce geste inqualifiable soient rapidement interpellés et puissent être sévèrement sanctionnés par la justice», dans une lettre au président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

      Mille personnes dans la rue

    Plus tôt dans la journée, un millier de personnes se sont réunies devant la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, pour dénoncer la montée de «l'islamophobie» en France. Outre les fidèles musulmans et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, avaient répondu présents des personnalités politiques de droite et de gauche, dont le sénateur-maire (PS) de Lyon Gérard Collomb. «C'est un acte odieux qui nous rassemble aujourd'hui. Hélas, il n'est pas isolé», a déclaré ce dernier. «Oui, vous êtes des citoyens et des habitants de ce pays dans votre diversité. Nous ne voulons pas la haine», a-t-il ajouté devant la foule d'un millier de personnes selon la police (2 000 selon les organisateurs), composée essentiellement d'hommes.

    «C'est un sacrilège»


    Parmi eux, à proximité de la porte brûlée et noircie de la mosquée, colmatée par des planches, un fidèle brandissait un Coran brûlé dans le début d'incendie, d'origine criminelle avérée selon la police. Outre les écharpes tricolores des élus, on pouvait voir flotter un drapeau français. «C'est un sacrilège de voir partir des livres saints en fumée.

     

     Où est le respect des croyances?», s'est exclamé à son tour Maurice Amsellem, président régional du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). «Nous sommes tous des enfants d'un même pays», a quant à lui insisté le recteur de la mosquée de Lyon, dénonçant une «bête immonde» tentant de «mettre le désordre dans le pays». La foule s'est ensuite dispersée dans le calme. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait assuré samedi que «tous les moyens nécessaires» étaient mis en oeuvre pour retrouver «les auteurs de cet acte lâche et intolérable».

    Leparisien.fr avec AFP -21.12.08

  • VIDEO: Pour Noël ses parents diffusent une vidéo où l'on entend la voix de la petite fille

    http://www.youtube.com/watch?v=p9uNn8X5gzM

    Bouleversant d'entendre la voix d'un ange de Noël

    Nous pensons aussi à Antoine qui s'est volatilisé à Issoire

  • Agression raciste antiblanc à Villiers-le-Bel

    INFO EXCLUSIVE. Dans la nuit de vendredi à samedi, quatres jeunes ont été surpris alors qu'ils étaient en train de cambrioler un pavillon, rue Edmond Rostand, un quartier pavillonaire de Villiers-le-Bel d'ordinaire calme. L'un des voleurs a été aussitôt arrêté par le fils du propriétaire. Il aurait alors été victime de représailles avant d'être transporté, puis lâché dans un terrain vague, près d'un lycée, où il a été ensuite pris en charge par les pompiers.

    Samedi soir, à 23 heures, le même pavillon a été pris pour cible : deux cocktails molotov ont été jetés à l'intérieur d'une chambre. Un de ses occupants a été brûlé au deuxième degré au niveau des mains.

     

    leparisien.fr - 21.12.08

  • Plainte contre la profanation du château de Versailles

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    Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, qui se présente comme le descendant en droite ligne de Louis XIV, a engagé samedi une procédure d'urgence pour faire interdire l'exposition de l'artiste Jeff Koons organisée dans les salles et les jardins du château de Versailles.

    Le prince proteste contre la décision de prolonger l'exposition, qui a attiré plus de 500.000 visiteurs depuis son ouverture le 10 septembre, du 15 décembre 2008 au 4 janvier 2009 et demande sa fermeture "dans les 24 heures".

    Selon un communiqué transmis à l'AFP, le prince a déposé cette requête devant le tribunal administratif de Versailles, "pour profanation et atteinte au respect dû aux morts".

    Il dépose sa requête au nom du "droit immémorial", pour "tout membre de l'espèce humaine", "au respect de ses aïeux" et "à vivre sans profanation de ses ancêtres", et au nom du "droit à accéder à la connaissance du patrimoine sans contrainte pornographique".

    L'exposition avait suscité débats et controverse sur l'opportunité de présenter cet artiste, qui mêle pop art et kitsch, dans le château de Versailles, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.

    Jeff Koons, qui fut l'époux de la Cicciolina, star du porno italien, a créé des oeuvres explicites autour de la "tentation et du désir" dans les années 90, mais aucune d'elles n'est montrée à Versailles.

    Parmi les oeuvres présentées, figurent "Split Rocker", composée de 90.000 petites fleurs qui forment un animal étrange - mi-tête de poney, mi-tête de dinosaure, ou encore "Lobster", un homard géant en aluminium pendu dans le Salon de Mars.

    Début décembre, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme avait demandé au président Nicolas Sarközy, dans une lettre ouverte, de "faire cesser le trouble manifeste" et de "faire procéder au retrait des objets de scandale" que représentent, selon lui, les oeuvres de Jeff Koons à Versailles.

    http://www.capetiens.com/vip19.htm

    AFP. 21.12.08

     

  • Sarközy, avocat de Battisti au Brésil?

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    Cesare Battisti lors de son arrestation au Brésil en mars 2007

    Cesare Battisti a désormais un défenseur de poids : Nicolas Sarközy. En visite officielle au Brésil les 22 et 23 décembre, le président français devrait s'entretenir avec son homologue Lula du sort de l'ex-brigadiste rouge italien, incarcéré à Brasilia. (Prolétaires armés pour le comunisme) 

     Le 31 octobre, lors d'une rencontre discrète à l'Elysée avec l'écrivaine Fred Vargas (Frédérique Audoin-Rouzeau), Sarközy avait promis à l'auteur de polars, fervent soutien de Battisti, de plaider sa cause auprès du président Lula da Silva.

    Fred Vargas estime que la France doit accueilir Cesare Battisti puisque le président veut accueillir les FARC repentis...

    Le moment est décisif pour Battisti. Condamné par contumace, en Italie, à la prison à vie pour meurtre, il vient de se voir refuser le statut de réfugié politique au Brésil. Mais la décision finale de l'extrader ou non appartient au ministre de la Justice brésilien.

     Le revirement de Nicolas Sarközy sur le sujet est spectaculaire. Alors ministre de l'Intérieur, il s'était félicité d'avoir contribué à l'arrestation de Battisti à Rio, en mars 2007...

    Depuis, Carla Bruni est devenue Mme Bruni-Sarközy. Italienne d'origine, de gauche et fan de Vargas, la première dame avait d'ailleurs déjà montré son influence lors du refus de l'Elysée d'extrader l'ex-brigadiste Marina Petrella.

    (Le Point - 18.12.08 - confirmé par Novopresse info le 20.12.08)

    Mais selon le JDD du 19.12.08, Sarközy ne parlera pas à Lula de Battisti...

    Au cours de sa visite au Brésil lundi et mardi prochain, Nicolas Sarközy n'abordera pas le sujet sensible du sort de l'ancien activiste italien, Cesare Battisti, arrêté et détenu au Brésil depuis 2007. "C'est un ressortissant italien qui aujourd'hui est au Brésil, et donc la France n'est plus concernée", a indiqué l'Elysée, démentant ainsi des informations du Point.

    Qui faut-il croire? Encore un mensonge de l'Elysée? Car le moment est en effet mal choisi, en pleine récession, pour s'occuper du sort d'un terroriste coupable de quatre meurtres... Nous ne saurons sans doute rien des tractations secrètes auprès de Lula da Silva en faveur du "protégé" de Carla et de Fred Vargas...

  • Une rallonge de 9,2 millions d'euros pour l'Elysée en 2008

    Le député apparenté PS René Dosière n'a pas manqué d'épingler la dernière augmentation du budget de l'Élysée. Selon lui, le "château" a subrepticement fait passer une rallonge de 9,2 millions d'euros de son budget initial pour 2008, soit une hausse de 9,1 % par "un décret de transfert de crédits en date du 12 décembre 2008 et publié au Journal officiel électronique du 14 décembre 2008 ". "Un non-événement", balaye son collègue PS Jean Launay, membre de la commission des finances de l'Assemblée. "On retrouvait ces crédits mal comptabilisés dans mon rapport sur les pouvoirs publics", explique-t-il au point.fr. Selon le député du Lot, leur transfert permet seulement de rendre plus transparent le budget de l'Élysée...

    Vérification faite, un décret au JO du 14 décembre prévoit effectivement 9,2 millions d'euros pour la présidence de la République, sous forme d'"autorisation d'engagement" et de "crédits de paiement".

     En compensation, le même décret, signé par le Premier ministre François Fillon et le ministre du Budget Éric Woerth, annule 9,2 millions de crédits sur les budgets des missions de la Défense (5,3 millions d'euros) et de la Sécurité (3,9 millions d'euros).

    "Contrairement à l'an passé, l'Élysée n'a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative qui est actuellement en cours de discussion au Parlement", estime René Dosière, qui s'est fait expert des comptes de l'Élysée depuis la présidence de Jacques Chirac. Le député de l'Aisne ironise par ailleurs sur le fait que cette "procédure discrète" n'est pas reprise dans l'édition papier du Journal officiel. Il avait dénoncé mi-novembre, lors de l'examen de la loi de finances 2009, des crédits élyséens qui décolleraient en réalité de 11 % au lieu des 2 % officiels (112,3 millions d'euros).

    Le Point - 17.12.08

  • Les EU envoient des troupes de renfort en Afghanistan

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    L'amiral Michael Mullen à Kaboul le 20 décembre 2008

    Les Etats-Unis vont envoyer de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain, a annoncé samedi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen.

    Le Pentagone ordonne également l'envoi d'une brigade aériene de combat de quelque 2800 hommes. 

    Le général américain David McKiernan, qui commande les forces internationales en Afghanistan, avait réclamé plus de 20.000 soldats américains pour aider à contrer l'insurrection des talibans en cours en Afghanistan.

    "Les troupes qui ont été demandées par le général McKiernan, c'est ce dont nous avons besoin dans un avenir proche. Je ne pense donc pas qu'il y ait une augmentation de troupes de plus de 20.000 à 30.000 soldats", a déclaré l'amiral Mullen au cours d'une rencontre avec des journalistes à Kaboul.

    "Nous espérons qu'ils seront là dès le printemps, mais au plus tard à l'été", a-t-il ajouté.

    "Le défi, c'est de trouver ce que nous appelons les "facilitateurs", l'aviation, les services de santé, les affaires civilo-militaires... toutes les troupes de soutien qui sont très importantes", a indiqué l'amiral Mullen.

    "20.000 à 30.000 soldats, c'est la fourchette de cette augmentation générale, mais je n'ai pas de chiffre précis", a poursuivi l'amiral américain.

    "Pour autant, quand nous en serons à ce point là, cela ne fera aucune différence d'avoir davantage de soldats ici, si nous n'avons pas été capables de faire des progrès en matière de développement et de gouvernance", a souligné le responsable américain.

    Ce dernier a aussi adressé une pique au gouvernement du président Hamid Karzaï, dont les capacités à administrer efficacement le pays et à lutter contre la corruption soulèvent des questions en Afghanistan.

    "Nous avons peut-être surestimé la capacité du gouvernement central d'avoir l'impact que nous souhaitions, en raison de l'histoire même de l'Afghanistan. D'un point de vue objectif, permettre aux communautés, aux tribus et à leurs chefs de prendre des décisions, voilà la stratégie importante à l'avenir", a estimé l'amiral Mullen.

    Interrogé sur les possibilités de négocier avec les talibans, alors que le président Karzaï a lancé il y a une semaine un appel à la négociation au mollah Mohammad Omar, le chef insaisissable des insurgés islamistes, le responsable américain s'est montré prudent.

    "Dans une contre-insurrection, il y a toujours un moment où il faut fournir des solutions aux individus qui font partie de l'insurrection, ceux avec lesquels on peut se réconcilier. D'après moi, il ne faut cependant le faire qu'en position de force", a-t-il nuancé.

    Le président élu américain Barack Obama s'est engagé à retirer les troupes d'Irak et à faire de l'Afghanistan une des priorités de sa politique étrangère.

    La situation s'est fortement dégradée en Afghanistan et la Maison Blanche a ordonné une révision de la stratégie afghane. L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan depuis 2001, avec quelque 287 soldats tués. En outre 1.000 policiers et soldats afghans ont aussi perdu la vie, ainsi que plus de 2.000 civils.

    Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir à Kaboul en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, pour moitié américains.

    AFP. 20.12.08

     

  • Tous les enfants du monde...

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    Au rayon jouets d'une grande surface
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité et l'agrandir)

  • Ils s'envolent pour le Brésil!

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    La favela Rocinha, la plus célèbre de Rio - entièrement contrôlée par les gangs de la drogue
    Nicolas Sarközy s’envole demain pour un déplacement mi-officiel mi-privé d’une dizaine de jours au Brésil. Du côté du travail, le président de la République rencontrera à Rio son homologue Lula et signera une série d’accords pour équiper l’armée brésilienne de sous-marins et d’hélicoptères, le tout pour plusieurs milliards d’euros...
    Il sera également question d’un gros contrat pour Dassault et le Rafale, un appel d’offres portant sur une quarantaine d’avions de combat. Mais la concurrence est rude avec les Américains et les Suédois, et rien ne devrait être signé durant ce séjour.

    Passé ces formalités, le chef de l’Etat, qui sera accompagné de son épouse Carla, s’accordera quelques jours de repos. D’abord dans un palace de Copacabana (la grande plage mythique de Rio) où des célébrités comme Juan Carlos d’Espagne, Bill Clinton et Madonna ont leurs habitudes.
     Puis dans la petite ville d’Itaipava, non loin de Petropolis, à 60 km au nord de la métropole brésilienne. Le couple présidentiel résidera quelque temps à la campagne dans une demeure de style colonial, chez des amis du père biologique de Carla, l’industriel italien Maurizio Remmert. Ce dernier vit au Brésil depuis plus de trente ans. Il était venu à Paris l’année dernière pour le mariage de sa fille.
     C’est donc "en famille" que Nicolas Sarközy célébrera Noël, un jour après avoir fêté l’anniversaire de son épouse (née le 23 décembre 1967).

    Du côté humanitaire, Carla Bruni-Sarközy a prévu de se rendre dans une favela (bidonville) de Rio avec une ONG qui travaille sur place.
     Sauf changement de dernière minute, le président de la République ne reviendra pas à Paris avant le 30 décembre. Il sera alors temps de préparer son discours de voeux aux Français du 31 avant de redémarrer une année 2009 qui s’annonce périlleuse sur le plan économique.

      (Le Parisien- 20.12.08)

     

  • Un peu d'Histoire de France: qui était saint Priest?

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    Statue dans une rue de Volvic
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    Châsse de saint Priest dans l'église de Volvic

    SAINT PRIX, PROJET ou PRIEST (PRO E JECTUS) est né en 628 à GONDOLE, à deux lieux de Clermont sur l’Allier. Son père GODELIN et sa mère HELVEDINE étaient seigneurs de GONDOLE. Il fit ses études au monastère d’Issoire et étudia sous la conduite de MARTIN, chantre de l’église cathédrale et de ST GENEZ, archidiacre de la même église, évêque de Clermont. Ordonné diacre, ST GENEZ l’appela dans son conseil puis lui donna le gouvernement de la paroisse d’Issoire. En 662, Félix, successeur de ST GENEZ lui confia le monastère des filles de CHANTOEN à Clermont. Dans ce monastère, Dieu manifesta la sainteté de son serviteur. ST PRIEST sauva la vie d’un ouvrier qu’on croyait écrasé sous des ruines.

    En 665, à la mort de l’évêque Félix, ST PRIEST fut élu d’une voix évêque de Clermont, 28ème évêque après ST AUSTREMOINE. Son élection fut confirmée par CHILDERIC II roi d’AUSTRASIE. PRIEST fit venir auprès de lui EVODE, abbé de MANLIEU, célèbre par les conversions qu’il avait faites. Le comte GENEZ , gouverneur de la ville, lui abandonna d’immenses richesses pour la fondation de monastères et d’asiles pour les hommes et les femmes (Chamalières), d’hospices pour les pauvres (Royat) où les malades trouvaient soins, médecins et nourriture.

    Son dévouement pour les pauvres ne l’empêchait pas de s’abandonner à la prédication.

    Des miracles furent rapportés par ST GREGOIRE de TOURS : guérison d’un paralytique et d’un prêtre malade…

     

    Une dame d’Issoire, CLAUDE (CLAUDIA) fit don à ST PRIX de quelques fonds pour ses hôpitaux. Le comte HECTOR de MARSEILLE, ayant séduit la fille de dame CLAUDE, se crut lésé par l’attribution de ses dons. ST PRIEST dut se rendre à la Cour de CHILDERIC pour se justifier devant le roi. Il logea à l’abbaye de DAROUGE où il guérit l’abbé AMARIN atteint de fièvre maligne. ST PRIEST fut innocenté par la Cour et depuis cette guérison, l’abbé suivit ST PRIEST jusqu’au martyre.

    A la demande du roi il célébra les offices du Samedi Saint et de la messe de Pâques dans l’église ST SYMPHORIEN à AUTUN

    HECTOR poursuivi par la justice du roi, trouva la mort.

    Ses amis jurèrent de le venger (AGRECE, BODON, et PLACIDE, sénateurs).

    De retour en Auvergne, en janvier 674, ST PRIEST accompagné de l’abbé AMARIN et d’un de ses clercs appelé ILLIDIE vint à Volvic se réfugier dans une CELLE, petite demeure de quelques religieux avec un oratoire dédié à ST JEAN-BAPTISTE, construite par les religieux de MOZAC.

    Priest avait dans l’abbaye de Mozac un cousin germain appelé GODON, seigneur du château de BESSAT situé au-dessus de Volvic. AGRECE, BODON et PLACIDE, à la tête d’une troupe d'hommes de main poursuivirent PRIEST, AMARIN, et ILLIDIE. Ils massacrèrent d’abord AMARIN qu’ils prirent pour l’évêque, ensuite RADEBERT, saxon d’origine, plongea un poignard dans la poitrine de ST PRIEST qui se mit à genoux pour prier pour ses bourreaux, puis RADEBERT lui porta un coup de sabre.

    Il lui fendit la tête. Un autre mercenaire massacra ILLIDIE. Cette scène se passa le 25 janvier 674, la 46e année de son âge, la 9e de son pontificat après ce massacre.

    AGRECE, BODON et PLACIDE, virent briller trois étoiles au-dessus de la maison où étaient étendus les trois corps, prieuré où se trouve vraisemblablement l’église actuelle.

    Une multitude de miracles s’opérèrent sur les tombeaux des trois Saints. Devant l’affluence des fidèles, les religieux de l’abbaye de Mozac, décidèrent d’agrandir la chapelle de ST JEAN-BAPTISTE. Le culte de ST PRIEST s’étendit en dehors du diocèse, à Paris, dans les églises de ST SAUVEUR et ST ETIENNE, de GREZ, en Bourgogne, en Vermandois, Picardie, Pays d’Auxois, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre.

    L’Église a considéré PRIEST comme un martyr exemplaire et l’a sanctifié. Sa fête se situe le 25 janvier, date de sa mort.

     

    Extrait de la vie de ST PRIEST, évêque et martyr, par B. CHAMPAGNOL, curé de ST PRIEST de Volvic.

    230 paroisses portent le nom de Saint-Priest ou Saint-Prix en Europe.

     

  • Début d'incendie à la mosquée de Saint-Priest (Lyon)

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    Mosquée de Saint- Priest samedi 20 décembre 2008

    Un début d'incendie d'origine criminelle a endommagé samedi la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, suscitant la colère de la communauté musulmane qui prévoit de manifester dimanche pour dénoncer une "montée du racisme et de l'islamophobie".

    Le feu, qui s'est déclaré sur la porte d'entrée de la mosquée, "ne s'est pas propagé" et les seuls dégâts à l'intérieur ont été "causés par les fumées", a précisé la police à l'AFP.

    Toutefois, un photographe de l'AFP a pu constater qu'une bibliothèque était contiguë à la porte incendiée et a vu une brouette pleine de livres religieux brûlés. (voir photo)

    Le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, accompagné de la maire de Saint-Priest, Martine David (PS), s'est rendu sur place.

    Interrogé par l'AFP, il a violemment dénoncé la "montée du racisme et de l'islamophobie" et a appelé à une manifestation devant la mosquée de Saint-Priest, dimanche à 15H00.

    "Après les tombes musulmanes profanées près d'Arras, après la mosquée de Meyzieu, jusqu'où ira-t-on?", a-t-il ajouté, évoquant la profanation début décembre de 500 tombes du carré musulman du cimetière Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais) et celle de la salle de prière de la mosquée de Meyzieu (Rhône) en août dernier.

    Partis politiques et associations ont été nombreux à réagir.

    Le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a condamné cet incendie "avec la plus grande vigueur" et "appelé les autorités à tout mettre en oeuvre pour arrêter les auteurs de cet acte criminel".

    De son côté, la Grande Mosquée de Paris a condamné "avec force cet acte criminel qui provoque une fois de plus une profonde émotion dans la communauté musulmane et un sentiment croissant d'islamophobie qui ne fait que s'aggraver, profanation après profanation des lieux symboliques et sacrées de l'Islam de France".

    "Cet acte, qui prolonge d'inquiétants et répétés passages à l'acte, confirme l'enracinement de cette forme de racisme qu'est l'islamophobie, et dont l'impunité des auteurs concourt à sa banalisation", a déploré dans un communiqué le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

    "Si l'acte criminel est bien confirmé, c'est, une nouvelle fois, après les profanations du cimetière de Notre-Dame de Lorette, un acte ignoble de racisme et de refus de l'autre", a affirmé quant à elle la première secrétaire du PS, Martine Aubry, dans un communiqué.

    "Ce nouvel acte inqualifiable doit être solennellement dénoncé et ses auteurs sévèrement condamnés. De tels agissements portent atteinte de manière intolérable a nos principes démocratiques et républicains fondés sur la tolérance et la liberté de croyance et de culte", a réagi pour sa part Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP.

    Une association musulmane lyonnaise, la coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI), a quant à elle souligné que les profanateurs du cimetière de Notre-Dame de Lorette "(couraient) toujours, comme la plupart de ceux qui ont commis des actes islamophobes ces dernières années".

    Enfin, le ministère de l'Intérieur a confirmé le caractère "criminel" du sinistre.

    "Tous les moyens nécessaires, notamment de police technique et scientifique, sont mis en oeuvre pour retrouver au plus vite les auteurs de cet acte lâche et intolérable", a assuré le ministère dans un communiqué.

    La police lyonnaise a annoncé pour sa part avoir trouvé "un certain nombre d'éléments" sur place, à même de faire avancer l'enquête sur cet incendie criminel.

     AFP. 20.12.08

  • "Savon noir aux senteurs du hamman"

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    Deux cents mètres carrés de crèmes, mascaras et fonds de teint. Jusque-là, rien de révolutionnaire dans la Boutique Inaya, qui vient d’être inaugurée sur la place du Caquet en plein centre de Saint-Denis.

     Créée grâce au premier fonds d’investissement dédié à la banlieue, le Business Angels des cités (BAC) , Inaya se destine principalement aux femmes et aux hommes d’origine afro-antillaise, indo-pakistanaise, maghrébine, caribéennes, sans exclure les peaux blanches européennes.

    « Notre offre de produits, du moyen au haut de gamme, correspond à l’évolution de la société et de notre clientèle, soutient Raoul Sodjinou, 40 ans, l’un des fondateurs de l’entreprise. Elle devient de plus en plus exigeante et en a assez d’aller dans des bouis-bouis pour acheter ses soins de beauté. » Hormis quelques enseignes, comme les Galeries Lafayette et Monoprix qui disposent d’un petit rayon dédié, la seule offre se trouve selon lui dans les petites boutiques « de produits exotiques », surtout situées dans les quartiers de Barbès (XVIII e ) et gare de l’Est (X e ) à Paris, qui mêlent alimentaire, cosmétiques et rajouts de cheveux. 



    Raoul Sodjinou, qui a grandi et vit à Saint-Ouen, et ses deux associées Leslie Carombo, 36 ans, et Valérie Bakala, 29 ans, se sentent investis d’« une mission » : « Proposer à cette clientèle, qui n’avait pas l’habitude d’être considérée, des produits de qualité et des conseils personnalisés. » Dans la boutique qui fleure bon « le gommage figues et dattes » et le « savon noir aux senteurs du hammam », on trouve des produits importés des Etats-Unis, du Maroc, d’Afrique du Sud ou de Jordanie, pour des prix allant de 5 à 50 €. Et ici, pas de soin blanchissant qui décape la peau, mais des « produits anti-taches qui agissent lentement », précise Leslie, qui propose aussi une « barbershop », une onglerie et un espace soin, maquillage et massage.

    L’enseigne vise au moins cent clients par jour. « Difficile de chiffrer notre cible car les études statistiques basées sur les origines sont interdites », explique Raoul. Mais L’Oréal a analysé à partir de sa gamme de produits lancés en 2003 que les femmes afro-antillaises, très coquettes et dont la peau est très sèche, dépensent entre 3 et 9 % de plus que les femmes européennes pour leur beauté.
  • Afghanistan: "pas de nouveaux renforts, mais un redéploiement"

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    Un soldat français du 3ème RIMa au sud de Kaboul, à Sayed Abad, le 17 décembre 2008

    Paris n'envisage pas pour le moment d'envoyer des effectifs supplémentaires en Afghanistan, mais réfléchit à l'utilisation de ses soldats qui seront libérés sur place par le transfert de la sécurité de Kaboul aux forces locales, a déclaré à l'AFP le ministère de la Défense.

    "A ce jour, l'envoi de troupes supplémentaires n'est pas d'actualité", a affirmé le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la défense.

    Le général Baptiste était interrogé par l'AFP sur une information du journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet, qui affirme sur son blog Secret défense (Libération.fr) que "le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan".

    Environ 3.000 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.

    Le général Baptiste a rappelé que la France est en train d'effectuer un "transfert d'autorité" aux forces afghanes, pour la région de kaboul, et qu'une réflexion est engagée sur l'utilisation des troupes françaises une fois ce transfert achevé.

    "Nous sommes responsables de la sécurité de la région capitale (Kaboul) et le transfert aux forces afghanes va se faire au cours du premier trimestre de 2009", a-t-il expliqué.

    "On réfléchit à l'utilisation des troupes à la suite de ce transfert", a-t-il dit.

    Le journaliste de Libération, spécialiste des questions de défense, affirme que ces "nouveaux renforts" "devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes" qui s'installerait dans l'Est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa.

  • La Russie féerique

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    Moscou, la Place rouge le 22 novembre 2008
     (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

  • La France basculera dans le récession en 2009

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    Eric Woerth et Patrick Devedjian le 19 décembre 2008 à l'Elysée
    Infographie La france en récession en 2009.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Le plan de relance français a été adopté vendredi en Conseil des ministres, alors que les mauvaises nouvelles continuent de s'accumuler sur le front économique et pourraient contraindre le gouvernement à prendre d'autres mesures.

    "S'il faut faire plus, il faudra faire plus" a déclaré Christine Lagarde.

     Réuni pour la deuxième fois de la semaine, le Conseil des ministres a examiné vendredi matin deux projets de loi et sept décrets contenant les mesures prévues dans le plan de relance de l'économie de 26 milliards d'euros annoncé par le président Nicolas Sarközy au début du mois.

    Ce plan censé enrayer la spirale de la crise, via des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises, des investissements publics, des aides aux secteurs cruciaux du logement et à l'automobile et en faveur de l'emploi, équivaut à 1,3% du produit intérieur brut (PIB) français.

    "C'est une réponse très forte à la crise qui a été adoptée ce matin, un plan sans précédent par son intensité et par sa rapidité", a estimé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, le ministre chargé de la relance économique, Patrick Devedjian et celui du Budget, Eric Woerth, réunis pour la première fois devant la presse depuis la nomination de M. Devedjian, ont ensuite vanté les mérites d'"un plan de relance massif".

    Pour le gouvernement, il fallait agir vite au vu de la rapide dégradation de la situation économique.

    Dans ses dernières prévisions publiées vendredi, l'Insee prévoit que sous le choc de la crise internationale, la France basculera dans la récession au début de l'année prochaine pour la première fois depuis 1993, avec une économie en chute libre et une remontée en flèche du chômage.

    Après une progression de 0,1% au troisième trimestre 2008, l'Institut de la statistique table sur un effondrement de 0,8% du PIB au dernier trimestre 2008, suivi d'un nouveau recul de 0,4% au premier trimestre 2009.

    Aucun secteur n'est épargné par le retournement de la conjoncture. En décembre, le moral des industriels a touché un plus bas historique, signe d'une "crise très grave", selon l'Insee et les économistes.

    Malgré ces mauvaises nouvelles, Bercy maintient pour le moment ses prévisions d'une croissance comprise entre 0,2% et 0,5% l'an prochain, grâce aux effets escomptés des plans de relance français et européens (1% et 0,5% de PIB).

    AFP. 19.12.08

     

  • Julien Dray, soupçonné d'abus de confiance - Enquête et perquisition

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    Julien Dray, 53 ans, une figure du Parti socialiste...

    Le domicile parisien du député socialiste Julien Dray a été perquisitionné vendredi matin dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes des Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl.

    Joint par l'AFP en début d'après-midi, l'avocat de M. Dray, Me Léon-Lef Forster, a affirmé que la perquisition au domicile parisien du député était terminée.

    "Aucun élément suspect n'a été saisi au cours de cette perquisition, M. Dray est d'une sérénité à toute épreuve", a assuré Me Forster.

    Le parquet a précisé avoir ouvert cette enquête le 10 décembre pour abus de confiance à la suite d'un signalement de Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère des Finances, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association les Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl depuis janvier 2006.

    Sans citer nommément M. Dray, le parquet a expliqué dans un communiqué qu'il enquêtait sur des détournements de fonds "commis à des fins apparemment personnelles" au préjudice de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) et des Parrains de SOS Racisme.

    Les policiers de la Brigade financière ont également mené des perquisitions aux sièges de la Fidl et des Parrains de SOS Racisme, selon Le Monde.

    Sollicitée par l'AFP, la Fidl n'a pas souhaité faire de commentaire. SOS Racisme n'a pu être joint vendredi matin. Julien Dray, une figure du PS issue de la Génération Mitterrand, est co-fondateur de ces deux associations.

    Les enquêteurs soupçonnent M. Dray, 53 ans, d'avoir bénéficié d'une partie de ces sommes, évaluées au total à 351.027 euros selon Le Monde.

    L'attachée de presse de SOS Racisme et de Julien Dray, ainsi que le directeur administratif et financier de l'association, tous deux mandataires d'un compte de la Fidl, auraient encaissé entre janvier 2006 et septembre 2008 des chèques pour un montant de 127.377 euros des comptes des associations.

    A la suite de ces encaissements, "ils auraient émis des chèques en faveur du député Julien Dray, pour plus de 102.985 euros", selon le quotidien.

    Les enquêteurs s'intéressent en outre à des retraits en liquide, pour un montant de 94.350 euros, des caisses de l'association Les Parrains de SOS Racisme susceptibles d'avoir bénéficié à M. Dray et à sa chargée de presse.

    Les enquêteurs mènent en outre des investigations sur des sommes provenant de particuliers "actifs dans les sphères socio-économiques" au bénéfice de M. Dray à hauteur de 113.890 euros, détaille Le Monde.

    Des entrepreneurs ayant leur siège social dans l'Essonne figureraient parmi ces donateurs présumés. L'un d'entre eux aurait par la suite obtenu un marché public auprès du conseil régional d'Ile-de-France dont M. Dray est un des vice-présidents.

    "Je ne vois pas du tout comment c'est possible, on attribue des marchés sur des critères objectifs", a réagi le président (PS) du conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon. "Ca passe en commission permanente, c'est vérifié par le préfet, par tout le monde, les services, les inspecteurs des finances", a-t-il dit, interrogé par l'AFP.

    M. Dray, co-fondateur de SOS Racisme, proche de Ségolène Royal, avait déjà fait l'objet d'une enquête préliminaire en 1999 concernant l'achat, réglé en partie en liquide, d'une montre d'une valeur d'environ 38.000 euros. Elle avait finalement été classée sans qu'il ne soit inquiété par la justice.

    AFP.19.12.08

     

  • "Il y avait quelque chose de louche..." - La SEC ne tenait pas compte des avertissements

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    Mary Shapiro, la future présidente de la SEC...  (18 décembre 2008 à Chicago)

    Les autorités américaines ont été prévenues durant des années qu'il y avait quelque chose de louche derrière les performances affichées par les fonds de Bernard Madoff, mais ces avertissements ont été ignorés et les rares enquêtes diligentées n'ont jamais abouti.

    Depuis l'éclatement de l'affaire il y a une semaine, le régulateur boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), essuie les critiques pour ne pas avoir détecté ce qui pourrait bien être la fraude du siècle.

    Pour le président élu Barack Obama, cette escroquerie a été possible parce que les régulateurs "se sont endormis au volant" et a promis jeudi de présenter très vite une réforme d'ampleur de l'ensemble de la supervision financière...

    Mary Schapiro, que le président élu a désignée pour prendre les rênes de la SEC, va devoir faire le ménage dans une institution très discréditée.

    Dans un article publié jeudi, le quotidien des finances Wall Street Journal a épluché les courriers et documents d'un investisseur concurrent, Harry Markopolos, échangés avec la SEC pendant plusieurs années.

    Sur la base des allégations de Harry Markopolos, qui suspectait l'existance d'une "fraude de Ponzi" --un mécanisme où l'argent des nouveaux investisseurs sert à rémunérer les plus anciens-- la SEC avait ouvert une enquête le 4 janvier 2006.

    Le régulateur boursier avait interrogé M. Madoff, ainsi que son assistant et un responsable du gestionnaire d'actifs Fairfield Greenwich Group, l'un de ses clients et à ce jour sa plus importante victime.

    "La SEC avait alors découvert que M. Madoff avait personnellement trompé les enquêteurs sur la nature de la stratégie d'investissement qu'il utilisait et n'avait pas communiqué aux enquêteurs des informations sur certains des comptes de ses clients", explique le WSJ, citant des documents de la SEC.

    Mais finalement, la SEC avait décidé de clore l'enquête "parce que les irrégularités n'étaient pas suffisamment sérieuses pour mandater une action en justice", rapporte le quotidien.

    Mardi soir, le président actuel de la SEC Christopher Cox avait annoncé le lancement d'une enquête interne pour déterminer pourquoi la fraude n'avait pas été détectée plus tôt malgré des alertes "répétées depuis au moins 1999".

    Selon un ancien avocat de la SEC, Robert Fusfeld, interrogé par le site d'information Talking Points Memo, la commission a au moins ignoré trois éléments: le fait que le cabinet qui auditait les comptes de Madoff comptait trois personnes, que M. Madoff utilisait un obscur logiciel de gestion financière et qu'il était personnellement lié à ses investisseurs.

    Une ancienne journaliste du magazine économique Barron's, Erin Arvedlund, rappelle qu'elle avait écrit dès 2001 un article sur le gestionnaire vedette de Wall Street, intitulé "Ne jamais poser de questions, ne jamais rien dire".

    Elle s'y demandait "pourquoi Madoff a renoncé à des centaines de millions de dollars d'honoraires", car sa société ne faisait pas payer les frais classiques des fonds d'investissements à risque (2% de tout argent investi et 20% de tout profit engrangé).

    Pourquoi, se demandait-elle déjà, fait-il pression sur les investisseurs pour ne jamais révéler qu'ils ont de l'argent chez lui? Comment se fait-il que "personne ne comprend comment il gagne de l'argent?".

    La même année, Michael Ocrant, de la revue spécialisée dans les fonds d'investissement MAR/Hedge, se demandait comment les investissements de M. Madoff pouvaient assurer "une telle régularité et un tel manque de volatilité"

    Il soulignait aussi l'opacité de la société de gestion et sa façon arrogante de ne pas répondre aux questions.

  • Madoff se promène dans les rues de New York...

     
    Bernard Léon  Madoff, accusé de la plus grande fraude dans l'histoire de Wall Street, était un beau parleur qui a su s'attacher pendant des dizaines d'années la confiance des plus riches investisseurs de la planète.
     
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    New York, le 17 décembre 2008

    Le courtier américain, âgé de 70 ans, a été arrêté jeudi et accusé d'avoir monté une gigantesque fraude pyramidale de 50 milliards de dollars.

    Alors que les enquêteurs tentent de comprendre comment il a pu perdre l'argent que lui avaient confié des investisseurs du monde entier, le site de sa société reste étrangement serein, louant sans vergogne les qualités de Madoff...

    "Les clients savent que Bernard Madoff a un intérêt tout personnel à maintenir des principes de retour sur investissements, jamais entachés, d'échanges équitables et de haute éthique, qui ont toujours été la marque de la société", proclame le site.

    C'est avec ce type d'arguments que Bernie, comme le nomment ses amis, est devenu une légende de la réussite à l'Américaine, celle d'un maître-nageur des plages de Long Island qui s'est hissé à la tête du marché boursier Nasdaq et est devenue une personnalité en vue appréciée des milieux riches et influents.

    Madoff assurait à ses clients d'étonnants et consistants retours sur investissements, de l'ordre de 1% par mois.

    Il avait le "génie de l'argent"... C'est à lui qu'on doit une révolution à la bourse, lorsque les courtiers sont passés du téléphone à l'ordinateur, concluant des contrats en quelques secondes plutôt qu'en minutes, multipliant ainsi les mouvements et les profits.

    Mais son escroquerie au bout du compte ne créait pas de richesse mais seulement une illusion de richesse.

    Ses clients ne réalisaient pas que leurs dividendes n'étaient que la cannibalisation de l'investissement placé par un autre client. L'argent des nouveaux investisseurs servait à rémunérer les plus anciens.

    Tant que personne ne réclamait sa mise initiale, le secret est demeuré et pendant des dizaines d'années, Madoff est parvenu à duper son monde, des clients individuels aux Etats-Unis, venant pour beaucoup de la communauté juive des faubourgs de Long Island et de Floride, jusqu'aux grandes banques internationales.

    Un éditorial dans le Wall Street Journal affirme que le gérant attirait ses victimes "avec une attitude de mystère et un sentiment que vous étiez exclusif".

    Le journal raconte qu'il comptait souvent sur un "makher", terme yiddish pour désigner un important personnage, pour pérorer dans les cercles influents sur "son argent investi si lucrativement chez Madoff etc...". Lorsque la personne appâtée commençait à se renseigner sur ce courtier, le "makher" répondait toujours: "vous ne pouvez vous adresser à lui sans être introduit. Mais je peux peut-être faire quelque chose pour vous...", raconte le journal.

    On l'a vu fréquemment jouer au golf dans les clubs les plus restreints, tels Old Oaks près de New York ou le Palm Beach Country Club en Floride.

    On lui connaît trois maisons et un yacht aux Bahamas.

    Mais à l'aune des golden boys de Wall Street, Madoff n'étalait pas ses dépenses et était davantage connu pour ses largesses envers des organisations caritatives juives et pro-israéliennes.

    "On le voyait comme un grand philanthrope, un pilier de la communauté (de Wall Street), le président du Nasdaq et tout cela", confiait, abasourdi, le dirigeant d'un fonds d'investissement au New York Times. Investir chez Madoff, c'était aussi sûr que de mettre son argent dans des bons du Trésor, assure encore cet homme d'affaires.

    (Source  AFP. 19.12.08)

  • Adolf Hitler Campbell

    Adolf Hitler pas de gâteau d'anniversaire.jpg

    Où cela se passe-t-il?

    Dans le New Jersey, Etats-Unis.

    Que s'est-il passé?

    Heath et Deborah Campbell ont voulu acheter un gâteau d'anniversaire pour leur fils de trois ans, quoi de plus normal?

    Seulement, le magasin a refusé d'inscrire le nom de l'enfant sur le gâteau, précise le Telegraph.

    Et pourquoi donc le magasin a-t-il refusé?

    Tout simplement parce que les parent ont appelé leur  fils "Adolf Hitler".

    Le magasin ShopRite à jugé que l'inscription "Bon anniversaire Adolf Hitler" était : "inappropriée".

    Est-ce la première fois?

    Non. Les parents s'étaient déjà vu refusé une autre inscription pour l'anniversaire d'un autre de leurs enfants, qu'ils ont appelé JoyceLynn Aryan Nation (nation aryenne en français).

    Ils ont de plus nommé leur troisième enfant  Jeannie Honsylynn Himler (en référence au SS Heinrich Himmler).

    Comment les parents se justifient-ils?

    "ShopRite refuse de faire un gâteau pour un enfant de trois ans. C'est triste." a déclaré la mère de l'enfant au Telegraph.

    Elle rajoute, concernant le nom des enfants: "Ce ne sont que des prénoms. Ce ne sont que des enfants. Ils ne vont pas faire de mal à qui que ce soit.".

    Le père déclare quant à lui: "Ils disent qu'Hitler a tué tous ces gens, je leur réponds qu'ils ne vivent pas à la bonne époque. Cet Hitler là a disparu. Les nazis ont été mauvais à l'époque. Mais mes enfants sont petits. Ils ne deviendront pas comme ça.".

    L'avis de Barry Morrison, directeur de l'Anti-Defamation League, diffère: "Ils pourraient tout aussi bien leur mettre un signe autour du cou qui dirait : fanatique, raciste, instigateur de haine. Quelle est la différence?"


    (Source: Telegraph  - Le Post) 18.12.08
    Y-a-t-il une loi...?