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  • Pour Rama Yade, les carottes sont cuites

    La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade a estimé jeudi sur RTL que le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), devait "démentir" des propos "pas très honorables" la comparant à un "placement" dont "on veut tirer les bénéfices".

    Dans une déclaration à l'AFP, M. Estrosi a contesté les propos qui lui sont prêtés...


    Mme Yade était interrogée sur des déclarations de M. Estrosi rapportées dimanche par Le Parisien. "Elle existe parce que Nicolas Sarkozy l'a fabriquée! On fait un placement, on le fait fructifier et, au moment où on veut en tirer les bénéfices, voilà...", déclare le secrétaire général adjoint de l'UMP et proche du chef de l'Etat, selon le quotidien.
    M. Estrosi évoquait notamment le refus de Rama Yade de se présenter aux élections européennes, comme le souhaitait le président Nicolas Sarkozy.
    "Une femme n'est pas un investissement dont on doit tirer les bénéfices", a répondu Mme Yade. "M. Estrosi, s'il a prononcé ces propos, doit les démentir en urgence", a-t-elle ajouté.
    "Ce genre de propos n'est pas très honorable", a poursuivi Mme Yade, 32 ans.


    "Je consteste les propos qui me sont prêtés, et qui sortent d'un contexte général dans lequel j'ai évoqué la responsabilité de se rendre utile pour un ministre qui n'avait jamais conquis de fief électoral, afin de permettre à l'UMP de bénéficier de sa valeur ajoutée", a déclaré M. Estrosi à l'AFP.
    "Je comprends la déception du président de la République", a-t-il dit à propos du refus de Mme Yade de se présenter aux européennes. "Je suis secrétaire général adjoint de l'UMP, et j'attends que Mme Rama Yade aille au combat politique", a-t-il ajouté, saluant son "talent" et sa "compétence".


    La jeune femme, d'origine sénégalaise, a également appelé sur RTL à ne pas "faire le procès" de la diversité. Elle répondait à la secrétaire d'Etat chargée de la Famille Nadine Morano qui avait déclaré mercredi que cette "diversité" ne devait pas être un "bouclier" pour les ministres.
    "Au moment où Nicolas Sarközy fait des propositions pour améliorer la diversité dans notre pays, il ne faudrait pas en faire le procès parallèlement", a réagi Rama Yade.


    "Il y en a qui n'ont jamais accepté cette diversité et qui n'acceptent pas le volontarisme de Nicolas Sarkozy dans ce domaine et donc des relents conservateurs remontent  S'il n'y avait que ces gens, il ne se serait rien passé ni pour les droits des femmes ni pour les minorités ni pour les jeunes", a-t-elle dit.


    Elle n'a en revanche pas voulu "prolonger la discussion" sur les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait qualifié d'"erreur" la création d'un secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme.

    AFP -18.12.08

    Il faut reconnaître que Christian Estrosi s'exprime comme un maquereau, à l'imitation de son maître!

  • Pas de messe de minuit cette année sur TF1

    Chaque année, plus de 1,5 millions de téléspectateurs suivaient la messe de minuit diffusée sur TF1, le 24 décembre. Mais cette année, les catholiques devront s'en passer.

    La chaîne a décidé de remplacer la traditionelle messe par un grand bêtisier de Noël.

    Et il n'y a pas que les fidèles qui sont déçus. Le Vatican a également exprimé sa déception, voire sa colère. Federico Lombardi, son porte-parole, a ainsi estimé que cette décision est "un signe de superficialité" qui traduit "un manque d'attention à la sensibilité d'une large partie du pays".

    Il a également rappelé  que "de très nombreux pays à travers le monde retransmettent cette célébration car ils savent qu'il y a un large public intéressé, qui vit Noël comme un moment important de la foi mais aussi sur le plan communautaire."

    Pour les inconditionnels, France 2, service public oblige, retransmettra la messe de minuit depuis la Cathédrale d'Evry.

    Source Le Post - 18.12.08

     

     


  • Quand Sarközy écrit pour l'Aïd à ses "chers compatriotes musulmans"...

    http://www.bivouac-id.com/2008/12/16/quand-nicolas-sarkozy-ecrit-a-ses-«-chers-compatriotes-musulmans-»/

    Photos incluses: âmes sensibles ou simplement normales, s'abstenir! 

  • Noël au Brésil! Bling-Bling!

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    Le Copacabana Palace à Rio de Janeiro

    Le couple présidentiel devrait passer les fêtes de fin d'année au Brésil.

    Le couple présidentiel passera les fêtes de fin d'année au bord des plages paradisiaques de la région de Rio de Janeiro, la "Côte d'Azur brésilienne", à mi-chemin entre Rio et Sao Paulo, dans les environs d'Angra dos Reis, selon L'Express.

    Ce mardi, on apprend que le couple présidentiel devrait loger au Copacabana Palace à Rio de Janeiro, toujours selon l'Express. Nicolas Sarközy et son épouse devraient également séjourner à Itaipava, un district de l'État de Rio de Janeiro, connu pour sa vie nocturne. 
    Carla voudrait voir aussi son père biologique, l'entrepreneur italien Maurizio Remmert, qui vit à Sao Paulo depuis 33 ans. Une rencontre entre eux serait déjà organisée.
     

    C'est elle qui serait à l'initiative de ce voyage.


    (Source: Le Post - L'Express)
    Les pauvres des favelas vont-ils lui offrir un SAC?
  • Obama déjà éclaboussé par les scandales...

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    Rod Blagojevich et Barack Obama côte à côte en avril 2007
    C'est le premier scandale de la présidence Obama, et il a éclaté alors que le président élu n'a pas encore prêté serment.
    Barack Obama n'est pas mis en cause directement dans l'affaire de corruption politique qui a mené, mardi, à l'aube, à l'arrestation par le FBI du gouverneur démocrate de l'Illinois, Rod Blagojevich. Et rien ne permet de penser qu'il n'a pas dit la stricte vérité quand il a affirmé tout ignorer de l'opération de vente aux enchères de son siège de sénateur de l'Illinois par le gouverneur ripou. Mais il n'en reste pas moins que l'affaire est embarrassante pour lui, à plus d'un titre. "Une boule puante au beau milieu de l'équipe Obama" et de la transition, résume mercredi le quotidien The Politico .

    Blagojevich, 52 ans, dirige depuis 2002 l'État de l'Illinois dont Obama, 47 ans, était l'un des deux sénateurs depuis 2004. Le procureur fédéral de Chicago, Patrick Fitzgerald, a accusé mardi le gouverneur d'avoir mené "une campagne de corruption politique" sans précédent. L'épisode le plus spectaculaire a été sa tentative de s'enrichir en exploitant le pouvoir qui est le sien de désigner le successeur d'Obama au fauteuil de sénateur que ce dernier va devoir quitter le 20 janvier pour entrer à la Maison-Blanche. Les écoutes électroniques de l'opération "Jeux de société" du FBI (autorisées par le département de la Justice) ont enregistré les conversations dans lesquelles Blagojevich expliquait : "J'ai ce truc (le siège de sénateur) en main, et p...., ça vaut de l'or. Je ne vais pas le lâcher pour des prunes, merde ! Pas question ! Je veux du fric." Le gouverneur menace également la direction du quotidien local Chicago Tribune de lui mettre des bâtons dans les roues si elle ne licencie pas des journalistes qui ont demandé sa démission, et de représailles la direction d'un hôpital pour enfants qui refuse de contribuer à son fonds de campagne électorale. Bref, rien que de la politique ordinaire à Chicago et dans l'Illinois, qualifié par le FBI de "candidat sérieux au titre d'État le plus corrompu du pays".
     Le premier problème d'Obama étant d'en avoir été le représentant à Washington pendant quatre ans, et donc d'être inévitablement soupçonnable d'en avoir suivi les us et coutumes lors de sa carrière fulgurante...



    Les écoutes du FBI indiquent que le gouverneur a bien été en contact avec l'équipe Obama. Elles démontrent aussi que ces contacts n'ont pas abouti, puisque Blagojevich y traite Obama de "fils de p...., qui refuse de lui donner quoi que ce soit d'autre que ses remerciements" en échange de la nomination au Sénat de sa candidate. Le procureur Fitzgerald a répété à plusieurs reprises que le FBI n'a relevé "aucune référence à la moindre conversation avec le président élu ni au fait que celui-ci ait été au courant" du marché proposé par le gouverneur. Pourtant, il n'est pas certain qu'Obama puisse éviter d'être éclaboussé, et qu'il puisse s'exonérer en affirmant qu'il n'a jamais discuté du nom de son remplaçant avec le gouverneur corrompu.

    D'abord, parce que son plus proche conseiller a eu le malheur d'affirmer le contraire. David Axelrod, stratège de sa campagne victorieuse dont il a fait son futur conseiller politique à la Maison-Blanche, a déclaré le 23 novembre dans l'émission FOX News Sunday que "le président élu a discuté avec le gouverneur, et qu'ils ont évoqué une longue liste de candidats". Axelrod dit aujourd'hui s'être trompé, mais le mal est fait, et le doute autorisé. Blagojevich affirme dans les écoutes du FBI savoir que la préférence d'Obama va à Valerie Jarrett, riche femme d'affaires de Chicago, qui a été l'une de ses bonnes fées politiques et dont il a fait sa conseillère spéciale à la Maison-Blanche. Blagojevich envisage de proposer à un intermédiaire (un syndicaliste proche de l'équipe Obama) un coup de billard à trois bandes : il nommerait Jarrett au Sénat, en échange de la présidence de Change to Win, une des deux grandes confédérations syndicales du pays, et Obama promettrait en retour de faire des faveurs au syndicat... Si ça ne marche pas, une autre option est de nommer Jarrett, en échange de la promesse de milliardaires pro-Obama (comme Warren Buffett ou Bill Gates) de financer une organisation humanitaire dont le gouverneur (ou son épouse) serait président moyennant des émoluments qui assureraient ses vieux jours...



    Axelrod (dont Blagojevich a été par le passé un des clients de sa société de conseils) et Jarrett ne sont pas les seuls membres de la garde rapprochée d'Obama à se voir mis en cause. Le représentant de Chicago, Rahm Emanuel, qu'Obama a choisi comme son futur chef de cabinet, a évidemment des liens politiques solides avec le gouverneur. Il s'est même vanté dans l'hebdomadaire The New Yorker : "Obama et moi avons été les principaux stratèges de l'élection de Blagojevich (en 2002)." Il affirme aujourd'hui s'être trompé, et qu'Obama n'avait aucun rapport avec le gouverneur. Il est vrai que Blagojevich n'a pas soutenu le futur président quand ce dernier s'est présenté au Sénat en 2004. Mais Obama lui a quand même apporté en 2006 son soutien lors de sa campagne de réélection. Les deux politiciens démocrates partageaient bon nombre de protecteurs et financiers, parmi lesquels le sulfureux promoteur immobilier Tony Rezko, condamné pour fraude, escroquerie et corruption en juin et dont les liens avec Obama avaient handicapé ce dernier pendant la présidentielle.

    Bref, comme le résume le magazine Time , "il existe suffisamment de passerelles entre les mondes d'Obama et de Blagojevich pour que le scandale ait le potentiel de déborder le cadre de la corruption endémique du monde politique de Chicago, qu'il salisse des proches du président élu, mette en cause son image de réformateur, et mobilise son attention au moment même où il doit se préparer à entrer en fonction". Les ennemis d'Obama ne pouvaient rêver plus beau cadeau de Noël.
    D'ores et déjà, le président du Parti républicain, Robert Duncan, exige que le futur président "s'exprime et s'explique, étant donné sa longue association avec le gouverneur Blagojevich". Les conservateurs peuvent espérer que le scandale de Chicago devienne l'équivalent pour la présidence Obama de ce qu'avait été l'affaire Whitewater qui avait harcelé le président Clinton : une enquête interminable qui fait peser un soupçon permanent sur le président et ses proches, et l'affaiblit politiquement. D'autant que le procureur Fitzgerald a la réputation d'un incorruptible du genre teigneux et acharné. C'est lui qui avait fait jeter en prison le chef de cabinet du vice-président Cheney dans l'affaire Plame.

    Tout au long de sa carrière et durant la présidentielle, Obama avait fait tout son possible pour se démarquer de la réputation bien ancrée de corruption de la vie politique incestueuse de Chicago. En même temps, "je viens de Chicago", rappelait-il constamment à ceux qui doutaient de son expérience et de sa pugnacité. Peut-être regrette-t-il aujourd'hui d'avoir fait ses classes politiques à l'école des scandales...

  • La Russie réprime une manifestation des "nostalgiques" de l'URSS

    Moscou manif.jpg
    La police est intervenue dimanche à Moscou pour empêcher un rassemblement de l'opposition interdit par les autorités, interpellant 25 à 90 personnes selon les sources dont Edouard Limonov, un des dirigeants de la coalition de mouvements civils l'Autre Russie. Des membres d'un groupe de jeunes pro-Kremlin qui avaient organisé une contre-manifestation font aussi partie des personnes interpellées. A Saint-Petersbourg, une dizaine de manifestants ont également été arrêtés. La police locale a indiqué qu'en tout 60 personnes avaient été interpellées dans cette ville.

    La manifestation de dimanche était organisée à l'appel de Garry Kasparov, qui n'a pas été aperçu. L'ancien champion d'échecs et d'autres opposants au Kremlin ont créé samedi un nouveau mouvement d'opposition baptisé "Solidarité".

    Le Parlement étant dominé par les partis soutenant le Kremlin, les opposants au pouvoir ont été marginalisés. Ils estiment que la présidence de Vladimir Poutine et celle, désormais, de son protégé Dimitri Medvedev, "constituent un retour en arrière, annulant les réformes démocratiques de l'ère post-soviétique".

    Le Point. 17.12.08

  • Al-Qaïda made in France

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    Après lecture de la lettre de revendication reçue par l’Agence France Presse en début de matinée, enquêteurs et chercheurs s’accordent à dire qu’elle ne ressemble en rien aux revendications classiques des terroristes islamistes, même si elle évoque la question afghane.
    Aucune référence à l’islam et à ses interdits n’est reportée dans les deux paragraphes qui la composent.

    « Cette lettre a été rédigée par des Français, elle n’a pas été traduite », analyse Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, le CFRR. La méthode même de l’alerte étonne : « Al-Qaïda ne prend pas la peine de prévenir », poursuit-il en effet. Pour le chercheur, le mode opératoire utilisé au Printemps Haussmann tient de « l’amateurisme », même si d’autres spécialistes du terrorisme se montrent plus nuancés.

    1- Un groupe inconnu. Le Front révolutionnaire afghan est un illustre inconnu. Chercheurs et politiques n’en ont jamais entendu parler, l’ambassade afghane à Paris pas davantage. Selon Eric Denécé, aucun mouvement islamiste n’utilise le terme « révolutionnaire » : « C’est une terminologie occidentale, marxiste. » Pour Farhad Khosrokhavar, spécialiste de l’islam radical*, cela ne signifie pas pourtant qu’il n’existe pas : le FRA pourrait ainsi être un « groupe d’extrême gauche française, qui se dissimule sous ce nom pour mettre fin à la présence française en Afghanistan. » « S’il s’était agi d’un groupe jihadiste, explique Anne Giudicelli, présidente de Terrorisc, agence spécialisée dans les questions de terrorisme international, la lettre aurait commencé par un texte du Coran ou par les paroles d’un leader religieux. »

    2- Un curieux jeu de piste. Trois lignes du texte, sur la dizaine qui le composent, sont consacrées à localiser les engins explosifs, avec force détails, conduisant jusqu’aux toilettes du troisième étage du Printemps. « Cela confine au ridicule », s’amuse Eric Denécé.
    Pour Louis Caprioli, ancien responsable de la lutte antiterroriste à la DST, « démonter la chasse d’eau, cela ne fait pas trop professionnel ». « En général, un attentat est fait pour réussir. Là, l’auteur donne tous les éléments pour qu’il échoue », souligne Anne Giudicelli.

    3- Une échéance sans fondement. L’auteur de la lettre de revendication demande aux destinataires d’exiger du président de la République le retrait des troupes françaises en Afghanistan, « avant fin février 2009 ». « Cette date ne représente rien dans le calendrier politique français », analyse Eric Denécé.
    « Tout au plus, note Anne Giudicelli, février 2009 correspond à la fin de la mission des forces canadiennes de l’Otan en Afghanistan. A tout le moins, on peut dire que l’auteur a un minimum potassé le dossier », ajoute la consultante.

    4- Une terminologie inhabituelle. « Nous repasserons à l’action dans vos grands magasins de capitaliste », prévient l’auteur. « Là encore, on peut croire à l’oeuvre d’un groupe ou d’un individu de la mouvance d’extrême gauche », explique Eric Denécé.
    Pour sa part, Farhad Khosrokhavar tente une autre piste : « Il pourrait s’agir d’un groupe minoritaire, laïque, résidu des groupes communistes afghans en exil en France. Ce groupe voudrait voir le départ des troupes françaises en Afghanistan », suggère-t-il.

    5- Une surprenante mise en garde. « Je vous assure, ce n’est pas un canular » : l’auteur, qui entame sa lettre par un « nous » utilise cette fois le singulier. « S’il est seul, et qu’il l’avoue, cela affaiblit sa stratégie », commente Anne Giudicelli. « S’il s’agissait de professionnels, poursuit Denécé, le terme même de canular n’aurait pas été employé. »

    6- Un slogan décalé. « Vive l’Afghanistan libre », conclut l’auteur de la lettre. « Encore une fois, on retrouve la terminologie marxiste, conclut Eric Denécé, qui est vraiment à mille lieues des jihadistes. On croirait plutôt à des zozos ! »
    Pour autant, Jean-Pierre Pochon, ancien directeur du renseignement à la DGSE, préfère n’exclure aucune hypothèse : « C’est assez compliqué de déterminer si c’est l’histoire d’un farfelu, d’un fou, ou si, derrière, il y a un groupe réel avec des projets réels. »

    * Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, auteur de « Inside Jihadism » (Paradigm Publishers).

     

    Le Parisien - 17.12.08

  • Cinq pêcheurs français mis en examen...

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    Cinq thoniers-senneurs français ont été mis en examen à Montpellier dans le cadre de l'enquête sur des fraudes commises lors de la campagne 2007 de pêche au thon rouge.

     

     La France avait alors largement dépassé son quota. Deux de ces patrons-pêcheurs, Roger Del Ponte et Serge di Rocco, ont été mis en examen pour avoir fait de fausses déclarations sur des thons capturés en réalité par d'autres navires étrangers. Cette vente de "quota papier" porte sur plusieurs dizaines de tonnes de thon rouge atlantique, un poisson très prisé pour les sushis.

     

    Les trois autres thoniers-senneurs - Raphaël Scannapieco, André Fortassier et Généreux Avalonne - sont soupçonnés par la justice d'avoir minoré leurs déclarations de pêche de plusieurs tonnes. Les cinq hommes sont mis en examen pour "faux commis dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique". Ce délit est puni d'une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.

     La France disposait d'un quota de 5.593 tonnes en 2007, mais avait pêché près de 10.000 tonnes, selon la Commission européenne.

    L'avenir du thon rouge en Méditerranée est menacé en raison de la surpêche selon les ONG et les scientifiques...

    Le Point - 17.12.08 

    Pauvres pêcheurs! L'U.E. veut votre mort!

  • Yazid Sabeg: l'atout "diversité" de Sarközy

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    Mardi soir, ils n'étaient plus que deux. Malek Boutih venait d'appeler le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, pour l'informer qu'il renonçait au poste de "promoteur de la diversité" auprès de Nicolas Sarközy. Ne restaient plus que Richard Descoings, patron de Sciences Po, et Yazid Sabeg. Finalement, en début de matinée, mercredi, le choix s'est porté sur le second.
    Président de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), Yazid Sabeg a donc été désigné commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances par Nicolas Sarközy. Comme son nom l'indique, l'heureux élu dirigera une mission destinée à promouvoir la diversité. Il prendra officiellement ses fonctions vendredi, lors d'un conseil des ministres consacré au plan de relance, mais ne fera pas partie du gouvernement et ne disposera donc pas de sa propre administration.

    Yazid Sabeg, enfant d'émigré devenu industriel, est l'auteur du tout récent Manifeste pour l'égalité réelle qui réclame "la mise en oeuvre effective d'un programme minimal pour l'égalité réelle" et un Grenelle de la diversité, invoquant l'élan créé par la victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine. Ce texte a été signé par des responsables politiques de droite comme de gauche et a reçu le soutien de Carla Bruni-Sarközy.
     Surfant sur cette vague, le patron des députés UMP Jean-François Copé - qui a signé le texte - lui avait proposé d'animer un groupe de travail sur la thématique "Identité française et diversité" au sein de son club politique generationfrance.fr.

    Aîné de treize enfants, Yazid Sabeg est né en 1950 dans les Aurès. Son père, gendarme en Algérie, a débarqué à Lille en 1952. Président du conseil d'administration de CS (ex-Compagnie des signaux) et fondateur de la Convention laïque pour l'égalité des droits et la participation des musulmans de France, il s'est fait depuis plusieurs années le chantre de la discrimination positive. Sabeg est notamment à l'origine de la Charte de la diversité, lancée en 2004 et signée par près de 250 entreprises, dont le but est de favoriser l'embauche et la promotion des "minorités visibles".

    Plusieurs personnalités ont déjà été choisies pour incarner la diversité aux plus hautes fonctions de l'État. Récemment, Pierre N'Gahane , d'origine camerounaise, et Nacer Meddah , d'origine algérienne, ont été respectivement nommés préfets des Alpes-de-Haute-Provence et de Seine-Saint-Denis.
    Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade sont devenues des ministres emblématiques de la diversité, même si leur aura tend à s'estomper. Le "plan banlieues" de la secrétaire d'État à la Politique de la ville piétine, la ministre de la Justice et la secrétaire d'État aux Droits de l'homme semblent en délicatesse avec l'Élysée. En 2004, Nicolas Sarkozy avait brisé le tabou en nommant préfet du Jura Aïssa Dermouche, d'origine algérienne. Le thème de la discrimination positive est un thème cher au chef de l'État, notamment porté lors de sa campagne présidentielle.
    Le Point- 17.12.08

  • Un sportif lyonnais

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    Sidney Govou né au Puy-en-Velay en 1979 - origine: Bénin

    Il n'a pas souhaité recroiser les caméras, encore marqué par son arrestation pour conduite en état d’ivresse (2,6 g d’alcool par litre de sang) dans la nuit de dimanche à lundi, conclue par un séjour en cellule de dégrisement.
    Hier midi, Sidney Govou a quitté le centre d’entraînement de l’OL en taxi par une porte dérobée.

    Un quart d’heure plus tôt, l’attaquant lyonnais s’était présenté spontanément en salle de presse pour adresser ses excuses et parler d’« une faute de vie ». La même expression que celle employée par Paul Le Guen à propos de Sessegnon, interpellé lui aussi en état d’ébriété début novembre.
    Contrit, Govou a regretté son écart de conduite après une soirée bien arrosée au Black and White, une boîte de nuit lyonnaise située sur les quais de Saône. « Je suis venu parler à la presse car je tenais à m’excuser pour cette faute de vie dont j’ai fait l’objet (sic) dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-il expliqué.
  • Shana Madoff est mariée avec un inspecteur de le SEC(te)!

    L'investisseur américain Bernard (Bernie) Madoff, accusé d'une gigantesque escroquerie de 50 milliards de dollars, comparaît mercredi devant un juge pour demander le maintien de sa liberté sous caution, alors que la SEC enquête sur l'échec de ses contrôles.

    Arrêté jeudi, le financier juif new-yorkais a ensuite été libéré après s'être engagé à verser une caution de 10 millions de dollars, qui doit être garantie par quatre personnes. Son épouse s'est portée garante mais il doit en trouver trois autres d'ici sa comparution fixée à 19h00 GMT.

    L'affaire ébranle la SEC, l'autorité boursière américaine, critiquée de toutes parts pour ne pas avoir décelé la fraude. La SEC enquête maintenant sur l'un de ses ex-inspecteurs, Eric Swanson qui a épousé une nièce de Bernie Madoff.

    Le régulateur boursier américain a décidé mardi de lancer une enquête interne pour déterminer pourquoi l'escroquerie lui avait échappé, malgré "des alertes répétées depuis au moins 1999" auprès de son personnel, qui sont restées sans suite.

    La SEC a reconnu "de multiples échecs apparents", "profondément troublants" et dit vouloir vérifier qu'il n'y a pas eu de contacts entre son personnel et les proches de M. Madoff.

     L'inspecteur général de la SEC chargé de l'enquête, David Kotz, a précisé mercredi qu'il examinerait "la relation entre la nièce de M. Madoff et M. Swanson".

    Eric Swanson a travaillé pour la SEC pendant 10 ans, notamment pour superviser des programmes d'inspection. Il a quitté l'institution en 2006, année où il aurait commencé à fréquenter la nièce du financier, Shana Madoff avant de l'épouser en 2007.

    Un porte-parole de M. Swanson a reconnu que "l'équipe d'enquêteurs qu'il avait aidé à superviser avait fait une enquête sur les opérations boursières de Bernard Madoff".

    Le président de la SEC, Christopher Cox a reconnu mardi que "des allégations crédibles et précises sur les méfaits de M. Madoff ont été portées à l'attention du personnel de la SEC de manière répétée depuis au moins 1999, mais n'ont jamais été signalées à la commission pour qu'elle agisse".

    Le patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn avait mis en cause lundi les autorités de régulations américaines: "la surprise n'est pas qu'il y ait des voleurs"* mais "la question est: que fait la police?"

    Le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, a  jugé, lui, fautive la réglementation américaine.

    "Pour la quatrième fois, la réglementation américaine est en cause", a déclaré M. Jouyet, en citant les faillites retentissantes du fonds spéculatif LTCM (1998), du courtier en énergie Enron (2001) et de la banque Lehman Brothers (2008).

    L'escroquerie pyramidale dont est accusé Madoff consistait à payer les intérêts de ses clients existants grâce au capital apporté par de nouveaux. La fraude a été découverte lorsque des clients ont voulu récupérer leur argent en raison de la crise financière...

    * DSK ne semble pas indigné par cette escroquerie répugnante qui touche durement des banques françaises... Or, il sait très bien que la police de la SEC fermait les yeux depuis longtemps...

    Mais quoi de plus "normal", en effet, que des voleurs dans la pourriture de Wall Street?

     

     

  • Sarközy critique sévèrement le président tchèque Vaclav Klaus

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    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek et Nicolas Sarközy 
    La tension est montée d'un cran mardi entre Prague et Paris. Le président français, rejoint par les principaux dirigeants de l'Union européenne, a sévèrement critiqué les propos et comportements anti-européens répétés du président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays va exercer en janvier la présidence semestrielle de l'UE.
    En cause notamment : les réticences de l'intéressé à faire flotter le drapeau européen au-dessus des bâtiments publics de son pays et un vif échange qui l'a récemment opposé à une délégation de parlementaires européens en visite à Prague se terminant en incident diplomatique.

    "Je suis parfois un peu étonné par certaines déclarations du président d'un grand pays européen", a lancé le président français, dans une allusion à Vaclav Klaus. Il s'exprimait lors d'un débat au Parlement européen à Strasbourg consacré au bilan de sa présidence de l'UE qui s'achève fin décembre.
    "Nous avons été blessés quand tous les drapeaux européens ont été retirés de tous les édifices publics. Ce n'est à l'honneur de personne que d'agir ainsi", a regretté le chef de l'État français, avant de vanter, au contraire, l'attitude du Premier ministre tchèque : "Je me réjouis que Mirek Topolanek ne se laisse pas entraîner" dans de tels comportements. Selon la Constitution tchèque, c'est ce dernier qui aura la charge de mener la présidence de l'Union européenne.


    Le chef de l'État tchèque s'est récemment présenté comme un "dissident européen" et a fait savoir qu'il n'avait aucune intention de hisser en permanence les couleurs européennes pendant la présidence européenne de l'UE.
     Il s'est justifié en affirmant que cela lui rappelait l'époque où les drapeaux soviétiques pavoisaient les bâtiments publics de son pays avant la chute du rideau de fer. "Quand quelqu'un fait la comparaison entre l'Union européenne et l'Union soviétique, celui-là ne comprend pas ce qu'a été l'Union soviétique. Il ne comprend pas ce qu'est l'Union européenne et il ne comprend pas ce qu'est la démocratie", lui a vertement répondu le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, soutenant ainsi les critiques de Nicolas Sarkozy, également présent à Strasbourg.

    Pour sa part, le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering est revenu sur l'incident diplomatique survenu le 5 décembre lors d'une rencontre à Prague entre une délégation de chefs de groupes politiques qu'il conduisait et Vaclav Klaus. Le ton est monté à cette occasion entre le député Vert Daniel Cohn-Bendit et le chef de l'État tchèque au sujet des opposants irlandais au traité de Lisbonne que Vaclav Klaus est accusé de soutenir. Selon les Tchèques, Vaclav Klaus, passablement irrité, a alors demandé à Hans-Gert Pöttering de donner la parole à un autre député, ce que le président du Parlement a refusé de faire.

    Une transcription des échanges, faite à partir d'un enregistrement, a ensuite été distribuée à la presse par Prague. "Je n'ai encore jamais vu qu'une conversation soit enregistrée, s'est plaint mardi Hans-Gert Pöttering. C'est inhabituel dans une démocratie." Il a ajouté que le compte-rendu fait par les Tchèques n'était de surcroît "pas complet".
    Nicolas Sarközy a dit sa "solidarité" avec le Parlement européen dans cette affaire. "On ne traite pas le président du Parlement européen ainsi. On ne traite pas les présidents des groupes politiques du Parlement européen ainsi et on ne traite pas ainsi les symboles européens, quel que soit son engagement politique", a-t-il condamné. Et le président français d'asséner : "Cela n'existe pas et cela ne devrait pas exister."
    Le Point - 16.12.08

  • Irène Papas l'Intemporelle

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    Irène Papas en mai 1977

    La comédienne et actrice grecque Irène Papas, 82 ans, recevra le 20 février un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière lors de l'inauguration de la quarantième édition de la Biennale de Théâtre de Venise, ont annoncé mardi les organisateurs.

    "En cinquante ans de carrière, Irène Papas s'est mesurée aux interprétations les plus importantes au théâtre et au cinéma, devenant dans le monde entier un symbole et un porte-parole de la culture méditerranéenne, et l'incarnation même de la force de la tragédie grecque", a indiqué un communiqué de la Biennale de Venise.

    La quarantième édition de la Biennale de Théâtre (20 février-8 mars) présentera des pièces et des comédiens "au carrefour d'une culture qui est à la fois latine, arabe et juive", l'événement se voulant "comme le port idéal de la contemporanéité et d'une demande complexe de nouveaux horizons".

    "Je suis heureuse, on n'arrête pas de me donner des prix. En revanche je n'arrive pas à avoir l'argent nécessaire pour faire du théâtre, pour mettre en scène les tragédies classiques que j'aime tant", a déclaré Irène Papas à Rome, lors de la conférence de presse de présentation de la Biennale.

    "Vive la tragédie! Si je pouvais, si j'avais l'argent, je ne ferais rien d'autre. Bien souvent, le théâtre d'aujourd'hui est comme un article de journal, qui disparaît le lendemain sans laisser de trace, alors que les grands personnages classiques sont encore et toujours là à nous parler d'une nouvelle manière", a-t-elle déploré.

    Irène Papas, née Iríni Lelékou, a mis son talent de tragédienne au service du théâtre aussi bien que du cinéma, pour lequel elle tourné plus de 70 films dont "Zorba le Grec" aux côtés d'Anthony Quinn, "Chronique d'une mort annoncé", ou encore "Le Christ s'est arrêté à Eboli".

  • VIDEO Pour justifier l'envoi de nos troupes en Afghanistan? A double tranchant...

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJzpo.html

     Une source proche du dossier a précisé à l'AFP qu'il s'agissait de vieux bâtons de dynamite avec un «cordon» posé dessus...

  • Racisme antiblanc: Jessy, 10 ans, a été lynché par ses "camarades"

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    BEAUVAIS HIER. Christophe Roncier a déposé plainte contre les
     agresseurs de son fils, mais il souhaite aussi dénoncer
    publiquement ce lynchage en règle

    Jessy, un petit écolier beauvaisien de 10 ans, a été victime du petit pont massacreur, vendredi dernier, dans la cour de récréation de l’école de l’Europe, à la Soie-Vauban.

    L’enfant croyait qu’il allait jouer au foot avec ses petits camarades, mais le jeu a rapidement dégénéré. Jessy s’est retrouvé plaqué au sol, frappé à la tête et aux jambes par ses camarades de CM 1 et CM 2.


    Les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien et des contusions aux jambes. Avec un peu d’appréhension, Jessy est retourné à l’école lundi.

    En revanche, son camarade de classe, lui aussi victime, n’a toujours pas repris les cours.

    « Mon fils n’est plus tout à fait le même »

    Une semaine après les faits, le père de Jessy, Christophe Roncier, ne décolère pas. S’il a déposé plainte contre les agresseurs, il tient aussi à dénoncer ce « lynchage en règle » et redoute des séquelles psychologiques. « Depuis que c’est arrivé, mon fils n’est plus tout à fait le même. Pourtant, il est sportif, gardien de but en benjamin à l’ASBO. Mais que se serait-il passé avec un enfant plus fragile ? »


    De son côté, Isabelle Triquet, la directrice, ne minimise pas les faits « J’étais absente quand ça s’est produit, mais j’ai fait remonter l’information àma hiérarchie. On ne peut pas tolérer ce genre de faits et des sanctions vont être mises en place. » Jusqu’à une exclusion temporaire des agresseurs ? « C’est du ressort de l’inspecteur d’académie. »

    Jean-Louis Dri, adjoint à l’inspecteur d’académie, précise : « Nous enquêtons sur cette affaire, le déroulement des faits n'est pas complètement clarifié. »

    En attendant, l’académie a fait un rappel de la circulaire appelant à la vigilance des personnels enseignants dans les cours de récréation.

    ndb: Apparement, les cours de récréation ne sont PLUS surveillées...


  • Darcos a passé le week-end à Jérusalem... Par peur de la "contagion grecque", Sarközy recule devant les lycéens....

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    Au Mur des lamentations, pour prier?
    Jérusalem (Israël). Ce week-end, Xavier Darcos est resté en contact permanent avec l’Elysée.

    Sarközy vient-il de siffler la fin des réformes et de geler ainsi la fameuse « rupture », leitmotiv de la campagne présidentielle ? Officiellement, non. Le mouvement, la réforme, la multiplication de textes de loi dont les orateurs de l’UMP se plaisent à répéter qu’ils modifient profondément la société française, restent à l’ordre du jour.

    Mais à une condition : qu’ils se fassent dans le consensus. On ne passe plus en force, on discute. C’est ainsi que la réforme du lycée, prévue par Xavier Darcos et qui suivait son chemin la semaine dernière, est la première victime de ce virage présidentiel.

    Après à peine quinze jours de manifestations des lycéens, la réforme du lycée, qui devait être annoncée ce matin par le ministre de l’Education, est pratiquement enterrée. Même si Xavier Darcos nous confirme sa volonté de reprendre des négociations et de rénover le lycée dès l’an prochain, c’est une vraie reculade, validée par le président de la République. Pas sur un sujet tabou la réforme ne touchait même pas au sacro-saint baccalauréat mais sur la crainte. La crainte que les rassemblements lycéens, qui ont continué hier et qui sont encore prévus aujourd’hui et jeudi, ne dégénèrent.

    « Un mouvement de jeunes, personne ne sait, ne peut le contrôler. Alors dans le contexte actuel, on ne joue pas avec ça », analyse-t-on au ministère de l’Education comme au ministère de l’Intérieur.
    La consigne de l’Elysée est claire : pas d’étincelles. Sarközy a été impressionné par les images d’émeutes venues de Grèce.
    La semaine dernière, les députés UMP ont entendu avec étonnement le président rappeler que les Français sont un peuple régicide et qu’une explosion est toujours possible dans un pays dont l’histoire est parsemée de révoltes et de barricades. Il ne prendra pas le risque d'être guillotiné...

     

    (Source Le Parisien - 16.12.08)

  • Pétards mouillés au Printemps

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    MAM Printemps 16.12.08.jpg

    Cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu ont été découverts mardi matin au magasin Le Printemps, dans le centre de Paris, à l'endroit précis indiqué dans une revendication parvenue le matin même à l'AFP exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici la fin février 2009.

    Cette lettre de revendication signée du "Front Révolutionnaire Afghan", un groupe inconnu des services de renseignements français, postée du bureau de Paris-Villette et tamponnée lundi à 18H00, est parvenue entre 08H00 et 09H00 à l'Agence France-Presse, dont l'adresse était inscrite grâce à un normographe.

    Le président Nicolas Sarközy a appelé à "la vigilance" et la "fermeté" face au terrorisme, tout en soulignant qu'il fallait être prudent après la découverte des explosifs.

    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, était arrivée vers 12H40 au magasin Printemps-Haussmann (IXe arrondissement), évacué et autour duquel un périmètre de sécurité avait été mis en place.

    "Cinq bâtons de dynamite, relativement anciens, ont été découverts dans une chasse d'eau du 3ème étage. Le dispositif n'était pas opérationnel", a-t-elle déclaré, avant la réouverture du magasin en début d'après-midi.

     Elle a estimé qu'il fallait "se méfier des indications qui étaient dans la lettre (de revendication, ndlr) qui pourraient orienter les enquêteurs vers de fausses pistes"

    L'Intérieur a précisé que la dynamite avait été découverte par un chien renifleur, "comme mentionné dans la revendication". "Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)", est-il écrit dans la lettre rédigée dans un français approximatif.

    "Nous avons placé plusieurs bombes dans le magasin Printemps Homme Haussmann, une d'elle se situe au 3ème étage dans les toilettes derrière la chasse d'eau vous la trouverez (dans le premier toilette en rentrant), si vous ne faites pas intervenir quelqu'un avant le mercredi 17 décembre elles exploseront", selon ce texte.

    "Faites parvenir ce message a votre président de la république qu'il retire ces troupes de notre pays (l'afghanistan) avant fin février 2009 sinon nous repasserons a l'action dans vos grands magasins de capitaliste et cette fois ci sans vous en avertir", ajoute le texte.

    "Dans la mesure où il n'y a pas de système de mise à feu, c'est peut-être un avertissement qui est donné", a-t-on souligné de source judiciaire.

    La section antiterroriste du parquet de Paris et celle de la Brigade criminelle ont été saisies de l'enquête.

    Le 10 décembre, un correspondant anonyme avait appelé l'AFP à 11H42 pendant quelques secondes - depuis une cabine téléphonique située au Bourget (banlieue Est de Paris peu éloignée de la Villette), selon une source proche de l'enquête-, en affirmant qu'une bombe allait exploser au Printemps, sans autre détail. Les trois magasins de l'enseigne à Paris avaient alors été évacués préventivement par la police.

    Cette découverte intervient au moment où la France, en pleine période de fêtes de fin d'année, est directement menacée, en raison de sa présence militaire en Afghanistan.

    AFP.16.12.08