Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Paulette Rolland, une force de la nature

    Georgette retouvée vivante à 86 ans.gif

    Enorme soulagement à Cambon, près d’Albi, quand les habitants de ce petit village du Tarn ont appris que Paulette Rolland, 86 ans, avait été retrouvée saine et sauve après avoir passé une nuit à la belle étoile par - 3 ou - 4 o C. Hier, cette grand-mère se remettait doucement de sa mésaventure dans une clinique d’Albi.

    D’après son petit-fils, Alexandre, 35 ans, la vieille dame souffre de quelques petites lésions aux mains et au visage. Pas de fracture. Quand on l’a retrouvée, sa température et sa tension étaient bonnes en dépit d’une journée et d’une nuit passées recroquevillée sous des branchages dans un bois.

    « Elle était piégée comme dans des sables mouvants »

    C’est lundi vers 7 h 30 que Charlette, la fille de Paulette Rolland, s’aperçoit de la disparition de sa mère. Celle-ci vit seule depuis le décès de son mari, non loin des domiciles de ses enfants. Sur la table de la cuisine, un bol de café et du boudin laissent deviner que Paulette a pris son petit déjeuner, puis est sortie alors que le jour n’était pas encore levé. L’octogénaire avait l’intention d’aller tailler une parcelle de vigne.
    Très rapidement, une vingtaine de gendarmes entame les recherches. Une équipe cynophile de Toulouse arrive en renfort. Puis, dans l’après-midi, un hélicoptère survole le village et les environs. « On espérait la repérer grâce à son chapeau rouge », explique le lieutenant Jean-Claude Marangon. Mais à la tombée de la nuit, le dispositif est levé sans que l’on ait retrouvé la moindre trace de la disparue. Le lendemain, avec l’aide d’une quinzaine de personnes du village volontaires pour participer aux recherches, celles-ci reprennent sur un périmètre élargi. Vers 10 h 30, Alexandre reçoit un appel sur son portable : sa grand-mère vient d’être retrouvée vivante, dans un bois, à quelques centaines de mètres du village. La veille, les recherches avaient été stoppées tout près de là en raison de la nuit qui tombait… L’endroit est assez abrupt. L’octogénaire a-t-elle glissé ? Elle a été retrouvée enfouie sous des broussailles et des branchages d’un mètre de haut. « Elle était piégée comme dans des sables mouvants, raconte son petit-fils, mais c’est sans doute ce tapis de feuillage qui lui a évité d’avoir le corps en contact avec le sol froid et mouillé. »

    ««Ma grand-mère est une vraie force de la nature »

    Sauf que Paulette Rolland était alors totalement invisible. C’est en ayant l’attention attirée par un lapin qui entrait dans la garenne, qu’un habitant du village a aperçu une tête qui bougeait sous les branchages. « Ma grand-mère est une vraie force de la nature, mais sa résistance dans cette aventure reste pour moi un miracle », souffle son petit-fils Alexandre qui tient à remercier les gens de Cambon pour leur solidarité. Le lieutenant Marangon avoue lui aussi sa surprise et son admiration : « Franchement, je ne m’attendais pas à la retrouver vivante. » En souriant, il ajoute : « Ces anciens, ils ont, comme on dit, la couenne dure. J’ai dit à mes hommes : La même chose serait arrivée à l’un de nous, on serait au cimetière ! » Et de conclure : « Cette famille va pouvoir fêter Noël sereinement. »

     

     

  • Une erreur qui n'aurait pas dû avoir lieu

    Le flacon de chlorure de magnésium, qui aurait provoqué la mort du petit Ilyès, lors d'une perfusion à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris, XIVe) n'était pas à sa place, a indiqué une source proche du dossier, ajoutant que ce flacon n'aurait jamais du se trouver là. 

    Selon cette source, les deux flacons étaient extrêmement ressemblant avec un même bouchon et une même étiquette bleus même si les inscriptions, B46 pour l'un, et Chlorure de magnésium pour l'autre, étaient dissemblables.

    L'infirmière de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (XIVe) soupçonnée d'avoir causée la mort d'Ilyès, un enfant de 3 ans, en raison d'une erreur de perfusion, a été mise en examen pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire avec interdiction provisoire d'exercer.

    Cette frêle jeune femme blonde de 35 ans est sortie livide du cabinet de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy. Elle était accompagnée du directeur de l'hôpital et d'un psychiatre et entourée de ses parents. Son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.

    L'infirmière avait été déférée dans l'après-midi au pôle santé publique du tribunal de Paris pour y être présentée à la juge d'instruction en vue de son éventuelle mise en examen.

    Le parquet, qui avait ouvert en fin d'après-midi une information judiciaire, avait requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul et d'entrer en contact avec les personnels.

    La juge a retenu ces demandes, allant au-delà en interdisant provisoirement à la jeune femme d'exercer sa profession. AFP.26.12.08
     
  • Les voeux-préservatifs du maire UMP

    2725657hokvo.jpg
    En 2008, la carte rappelait le combat pour Ingrid Betancourt. Et pour 2009 ? Jean-Luc Meissonnier, maire UMP de la ville de Baillargues, près de Montpellier, dans l'Hérault, a eu une idée plus originale encore.
     Voici les vœux qu'il a envoyés à ses 6.000 habitants sur le thème de la crise financière et économique. Unique en son genre, la carte est munie de deux préservatifs.

    A-t-il envoyé la carte à Nicolas Sarközy ? 

  • Cassez-vous!

    Carla et Sarkôzy jogging sur la plage Itacaré.gif
     Sarközy passe les fêtes de fin d'année à Itacaré. "Pour ses vacances, il ne s'est pas trompé. C'est un des plus beaux endroits du littoral brésilien. Faites comme lui! Venez découvrir ce petit coin de paradis." Le site internet de promotion d'Itacaré, une petite ville du nord-est du Brésil n'a pas laissé passer l'occasion : la présence du président est mentionnée dès la page d'accueil.
       

    Pourtant, il était entendu que le lieu de résidence du couple présidentiel, qui passe ses vacances de Noël au Brésil, devait rester secret. Mais la presse brésilienne a rapidement découvert l'hôtel de luxe où ont décidé de séjourner jusqu'au 29 décembre Carla et Nicolas Sarközy. Le chef de l'Etat et son épouse ont choisi de passer les fêtes dans un complexe hôtelier cinq étoiles situé sur une plage isolée d'Itacaré, une petite ville située à 430 km au sud de Salvador de Bahia, dans le nord-est du Brésil.


    Un lieu paridisiaque, mais surtout très protégé. Les bungalows, éloignés les uns des autres, sont implantés dans une cocoteraie, à l'abri des regards indiscrets. Interrogés sur le lieu de villégiature du couple, les services de l'Elysée n'ont pas souhaité faire de commentaires sur les révélations de la presse brésilienne. Pas plus que les responsables de l'hôtel qui ont éludé les questions des journalistes.

  • VIDEO - Mort d'Ilyès, 3 ans - chronologie des faits

    http://www.dailymotion.com/video/x7ua76_tlzapping-mon-fils-est-mort-dans-me_news

    Un enfant de trois ans est mort, mercredi 24 décembre au soir, à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (14e arrondissement), victime de l'erreur d'une infirmière, qui a reconnu s'être trompée dans l'administration d'un médicament.

     "Dès les premiers moments, l'infirmière est venue dire à son chef de service qu'il s'agissait d'une erreur", a déclaré jeudi à la presse la ministre de la santé, Roselyne Bachelot. L'infirmière a été placée en garde à vue dès mercredi soir et le parquet a décidé, dans la soirée de jeudi, de prolonger de 24 heures cette mesure.

     

    L'état de l'enfant s'est détérioré à 19 heures et il a été emmené en réanimation.

    Selon un médecin interrogé par l'AFP, un décès provoqué par chlorure de magnésium est surprenant étant donné la bénignité habituelle de ce produit.

    Le Monde - 26.12.08

  • Le dernier et le plus grand ghetto du monde

    Carte de GAZA.jpg

  • MADOFF: procès en cascade - mise en cause de la responsabilité de l'Etat

    Les épargnants floués poursuivent en justice les fonds qui ont investi leur argent auprès de l'escroc américain.

    L'arnaque du siècle va en­gendrer une série de procès en cascade. Les actions en justice d'épargnants floués se multiplient depuis l'arrestation, le 11 décembre, de Bernard Madoff, 70 ans, gestionnaire de fonds qui a avoué avoir détourné quelque 50 milliards de dollars placés chez lui dans une escroquerie consistant à verser des rendements impressionnants (8 à 12 %) en puisant dans les fonds apportés par les nouveaux clients. Ancien patron de la Bourse du Nasdaq, figure de l'establishment financier international, Madoff avait gagné la confiance de fonds d'investissement ayant pignon sur rue et de personnalités éminentes telles que le cinéaste Steven Spielberg ou le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel.

    Les milliers de clients floués étudient à présent les moyens de se retourner contre l'escroquerie, avec le maigre espoir de récupérer une partie de leurs avoirs. La firme de Madoff ayant été déclarée en faillite, aucune poursuite civile contre elle ne vaut la peine d'être tentée. Du coup, les épargnants se retournent contre les nombreux fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff. La prestigieuse New York University (NYU), qui a perdu 24 millions de dollars dans l'affaire, a intenté mardi un procès contre les fonds new-yorkais Gabriel Capital et Ariel Fund, du financier Ezra Merkin. L'université reproche à Ezra Merkin d'avoir placé ses fonds chez Madoff sans l'avertir, tout en s'enrichissant à ses dépens via des commissions.

    Responsabilité de l'État

    Deux habitants de l'Illinois ont de leur côté intenté une action contre le fonds Fairfield Greenwich Group, géré par le milliardaire new-yorkais Walter Noel, qui a perdu 7,5 milliards de dollars chez Madoff, après y avoir réalisé 160 millions de dollars de plus-values en 2007. Il s'agit d'une class action, c'est-à-dire une action collective destinée à représenter tous les investisseurs lésés dans l'affaire. Les fonds Tremont Group Holding et Oppenheimer Acquisition Corp., liés à la compagnie d'assurances Massachusetts Mutual Life Insurance ont également été assignées lundi. Et la liste risque de s'allonger au fil des jours.

    Une New-Yorkaise de 61 ans, Phyllis Molchatsky, qui a perdu près de 2 millions de dollars investis chez Madoff, a, elle, déposé une plainte administrative contre la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américain. Elle lui réclame 1,7 million de dollars, pour avoir manqué à sa mission de détecter la fraude.

    À travers la SEC, c'est tout simplement la responsabilité de l'État américain qui est visée.

    Le FBI a lancé il y a une semaine un appel à témoins pour recueillir les plaintes d'investisseurs lésés. Face à l'ampleur de l'investigation, il a réaffecté des agents auparavant chargés de la lutte antiterroriste au sein de ses brigades financières. Le scandale a entraîné le suicide mardi à New York du gérant français Thierry de La Villehuchet, qui avait perdu 1,5 milliard de dollars dans l'affaire.

    L'affaire prend de l'ampleur. En Espagne, le parquet anticorruption va demander à la SEC des informations sur la société de Bernard Madoff.

    Le Figaro - 26.12.08

  • L'entreprise Gamelin n'a pas été aidée par l'Etat malgré les promesses de Sarközy

    Entreprise GAMELIN.jpg

    Le patron des chantiers navals Gamelin, Joël Gamelin, s'est suicidé mercredi 24 sur son lieu de travail à La Rochelle.

    Un seul mot laissé sur un tableau à l'intention de ses salariés : "Pardonnez-moi de n'avoir pas pu sauver l'entreprise".

    L'entreprise Gamelin avait été placée en redressement judiciaire début décembre. Le chef de l'entreprise ne l'aurait pas supporté.

    Joël Gamelin était âgé de 55 ans. Il avait 3 enfants.

    Il avait lui-même fondée cette entreprise il y a 25 ans, en 1983. L'entreprise spécialisée dans la construction et la réparation navale compte 120 salariés


    Le 5 décembre, l'entreprise Gamelin a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de La Rochelle. Accablé par tant et trop de pressions, le chef d'entreprise a mis fin à ses jours.

    Et ce patron était parti de pratiquement rien, lisez plutôt son parcours :

    "Un ouvrier chaudronnier hautement qualifié qui s'était fait à la force du poignet, après être passé par le chantier Simbad, près de Dompierre-sur-Mer. Il y avait déployé toute son adresse pour former les tôles d'aluminium.

    L'alu, c'était la signature Gamelin. Celle qui de 1987 à aujourd'hui a donné naissance à plus de 150 navires civils, de 11 à 37 mètres : voiliers de luxe, coureurs des mers, ateliers mytilicoles, navires de servitudes, jusqu'aux navires à passagers qui, ces dernières années représentaient 80 % de l'activité du chantier rochelais.

    Le prochain projet visait la réalisation d'un bac de l'île d'Aix, projet reporté pour des raisons administratives et techniques", nous dit le journal du Sud Ouest.

    "Un homme qui avait monté son entreprise, recruté du personnel, qui se battait comme un lion", a dit de lui le député-maire de La Rochelle, Maxime Bono, cité par Sur Ouest.

    Le lion est mort ce mardi et sa disparition laisse le pays de La Rochelle et le milieu maritime en état de choc....

    Le gouvernement n'avait eu pourtant de cesse de nous le répéter : les banques doivent aider les entreprises françaises pour faire face aux difficultés actuelles rencontrées lors de cette crise mondiale...

    Le fleuron de notre pays, la construction navale , un vrai savoir-faire à la française, alors quoi de ce gouvernement, de ses promesses, qu'en est-t-il aujourd'hui ? Combien faudra-t-il d'entreprises mises sur le carreau, jetées en pâture aux repreneurs à un euro, aux liquidateurs judiciaires, pour que ce gouvernement se remonte les manches et se jette à fond dans le sauvetage du savoir-faire à la française?

    (Source Sud Ouest - Le Post)

  • La garde à vue de l'infirmière prolongée - son erreur était-elle mortelle?

    Elle a immédiatement reconnu son erreur. L'infirmière à l'origine de la mort du petit Ilyes, 3 ans, décédé mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris XIVe), s'est trompée en administrant un médicament à l'enfant. Sa garde à vue, qui a débuté la nuit du drame à 23 heures, a été prolongée de vingt-quatre heures par le parquet de Paris, ce jeudi soir.

     
    Multimédia
    Video : Le poignant témoignage du père
     

     A l'issue, le parquet pourrait ouvrir une information judiciaire, probablement pour «homicide involontaire», et l'infirmière être présentée à un juge d'instruction.

     

    Souffrant d'une angine aggravée, le petit garçon, né à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) en novembre 2005, avait été conduit le 24 décembre vers 18 heures par ses parents aux urgences pédiatriques de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Selon une source proche du dossier, il a été mis sous perfusion de sérum glucosé destiné à le réhydrater, placé dans une poche en plastique.

    Entre 18 heures et 19 heures, l'infirmière a changé la poche de l'enfant et s'est trompée de produit, en injectant du chlorure de magnésium. L'état de l'enfant s'est détérioré à 19 heures et il a été emmené en réanimation. Il est décédé vers 20h45, selon le parquet de Paris.

    Un produit a priori bénin

    Le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi, mais il l'est pour un enfant de cet âge avec un goutte à goutte réglé sur la base du produit initialement prévu, selon le parquet de Paris.

    Un médecin interrogé par l'AFP juge néanmoins surprenant qu'un décès puisse être provoqué par du chlorure de magnésium étant donné la bénignité habituelle de ce produit. «S'il est trop dosé ou donné en quantité importante, cela peut entraîner une hypermagnésémie qui peut provoquer la mort, mais de manière rarissime

    «Aucune conclusion médicale ne peut être établie» pour le moment, a indiqué une source proche du dossier. D'après nos informations, l'infirmière placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) est une professionnelleexpérimentée, qui exerce sa profession depuis près de onze ans. 

    L'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) - qui gère 37 hôpitaux à Paris et en Île-de-France - a annoncé qu'elle allait lancer un audit interne pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a par ailleurs indiqué qu'elle allait demander une enquête de la Ddass de Paris. «La famille est prise en charge à l'intérieur du service pour les accompagner dans leur grand malheur», a-t-elle précisé.

    Une garde à vue «inhabituelle»

    Le président de l'AP-HP, Jean-Marie Le Guen, a par ailleurs exprimé dans la soirée sa «très grande émotion» face à ce drame : «Mes premières pensées vont évidemment à la famille.» Le député PS s'est aussi adressé aux équipes soignantes, «qui sont aujourd'hui bouleversées. Selon lui, «il y a un accord assez général pour dire qu'il s'agit d'une erreur individuelle et non pas d'un dysfonctionnement collectif». En revanche, il s'est étonné de la garde à vue de l'infirmière, «à ma connaissance une procédure tout à fait inhabituelle. Je serai très attentif à ce qu'elle se passe avec le plus grand respect des personnes».

    Plus tôt dans la journée, Sud, deuxième syndicat de l'AP-HP, s'était déjà ému de cette procédure. «Je comprends que les parents soient effondrés. Ce qui me pose problème, c'est la façon dont on réagit aujourd'hui en mettant les gens en garde à vue», avait expliqué Marie-Christine Fararik (Sud AP-HP). Jugeant le «risque zéro» impossible, elle avait souligné que l'accroissement «à tout prix» de la «productivité» à l'hôpital «peut favoriser» ce type d'erreur sur fond de «manque d'effectifs» et de «restriction budgétaire». Un responsable de la CGT-santé, Christophe Prudhomme, avait également souligné qu'«à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée».

    Leparisien.fr avec AFP -25.12.08

  • La "paella du coeur" réchauffe celui des SDF

    Paella du coeur.jpg
    A Bordeaux, le 25 décembre 2008

    Pour la 15e année consécutive, le patron d'un restaurant bordelais a servi jeudi devant son établissement plusieurs centaines de repas pour les plus démunis, a constaté un journaliste de l'AFP.

    L'opération mobilise environ 70 bénévoles pendant deux jours, chargés de préparer puis de servir jusqu'à 1.000 assiettes de paella, accompagnées de sangria ou de punch, au son d'un orchestre.

    "La paella, c'est facile et festif", estime le patron, Daniel Cuny. En ce jour de Noël, M. Cuny et son équipe espèrent soulager un peu "de la profonde détresse" qu'ils observent tous les jours et apporter un peu de réconfort notamment aux SDF, avec lesquels "les commerçants sont en conflit en centre-ville" le reste de l'année.

    Parmi les personnes attablées derrière leur assiette fumante, en immense majorité des hommes, on croise Jean Romet, artisan maçon sans revenus, âgé de 60 ans, qui vit en foyer "depuis trois mois": "C'est la deuxième fois que je viens. C'est de mieux en mieux", assure-t-il. "Ca fait du bien d'avoir un bon repas chaud, ça fait plaisir", même si "c'est dur de voir tous ces gens sans travail".

    L'espoir de Daniel Cuny, solide gaillard au verbe haut et aux cheveux blancs, serait que son initiative essaime et que "tous les professionnels qui font de la bouffe se sentent concernés".

    Il se réjouit d'ailleurs qu'un grand restaurant de l'agglomération bordelaise lui ait emboîté le pas cette année et qu'un boulanger lui fournisse le pain pour accompagner sa "paella du coeur".

  • Terrible erreur: une infirmière se trompe de médicament et donne la mort à un enfant de trois ans

    Un enfant de trois ans est décédé mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe), victime d'une erreur de médicament administré par une infirmière qui a reconnu s'être trompée et a été placée en garde à vue, une procédure contestée par des syndicats.

    "Dès les premiers moments, l'infirmière est venue dire à son chef de service qu'il s'agissait d'une erreur", a déclaré jeudi à la presse la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

    Le petit garçon de trois ans, décédé mercredi dans cet hôpital, avait été admis en pédiatrie générale pour une angine pour laquelle cette infirmière lui aurait administré par erreur du chlorure de magnésium, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

    "Il est venu aux urgences pour un truc bénin, ça s'est détérioré et il a été emmené en réa", a expliqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat un médecin de garde de l'hôpital Cochin-Saint-Vincent de Paul.

    L'enfant, dont les parents d'origine maghrébine habiteraient Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne, est décédé mercredi vers 20H00. Une infirmière, dont l'âge n'a pas été précisé, a été placée en garde à vue, mercredi un peu plus tard dans la soirée, dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) chargée de l'enquête par le parquet de Paris.

    La direction de l'AP-HP, qui avait dès mercredi avancé l'hypothèse d'une erreur humaine, a annoncé jeudi matin à l'AFP qu'elle avait "demandé un audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame".

    Cette infirmière a fait une erreur sur la nature du médicament à administrer, et non sur la dose, a précisé Jean-Marie Le Guen, président du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP).

    Sa garde à vue, toujours en vigueur jeudi en milieu de journée, "est la procédure normale dans ce cas", a assuré Mme Bachelot, en marge d'une visite à l'hôpital Robert-Debré à Paris (XIXe).

    "J'ai demandé une enquête à la DDASS de Paris", a ajouté Mme Bachelot, selon laquelle "la famille est prise en charge à l'intérieur du service pour l'accompagner dans son grand malheur".

    Le Parquet prendra sa décision jeudi soir sur une prolongation éventuelle de la garde à vue, a précisé une source policière tandis que deux syndicats ont jugé cette procédure disproportionnée.

    Sud, deuxième syndicat de l'AP-HP, a déclaré jeudi à l'AFP que l'"erreur" d'une infirmière ayant débouché sur une "catastrophe", à savoir la mort d'un enfant, n'est pas un "crime" justifiant une garde à vue.

    "La mort d'un enfant c'est toujours une catastrophe. Je comprends que les parents soient effondrés. Ce qui me pose problème, c'est la façon dont on réagit aujourd'hui en mettant les gens en garde à vue", a expliqué Marie-Christine Fararik (Sud AP-HP) à l'AFP.

    "La ministre peut toujours dire à la télé "vous voyez comme nous sommes du côté des victimes", comme si ça avait été fait exprès, comme si c'était un crime", a-t-elle dénoncé.

    Jugeant le "risque zéro" impossible, Mme Fararik a souligné que l'accroissement "à tout prix" de la "productivité" à l'hôpital "peut favoriser" ce type d'erreur sur fond de "manque d'effectifs" et de "restriction budgétaire".

    Un responsable de la CGT-santé, Christophe Prudhomme, interrogé par l'AFP, a également souligné qu'"à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée".

    "Aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail", a-t-il ajouté, "on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier". AFP.25.12.08

     

     
  • Noël dans le monde

    Gaza une religieuse prie en attendant la messe de minuit.jpg
    Gaza: une religieuse prie en attendant la messe de minuit
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    A Gaza, la messe de minuit a été célébrée à 18h00 (16h00 GMT) par le père Manuel Moussalem pour protester contre le blocus israélien du territoire et les violences.

    "Nous prions pour la paix et pour que cessent le blocus et le siège (ndlr/ imposés par Israël) à la bande de Gaza, et nous demandons au monde d'aider les Palestiniens", a-t-il déclaré devant quelque 200 fidèles.

    Un groupe de 300 chrétiens palestiniens de Gaza a été autorisé mercredi à célébrer Noël en Cisjordanie, pour une période d'une semaine, selon un porte-parole de l'armée israélienne.

     
    Moscou messe-russia-christmas.jpg
    Moscou: feu d'artifice devant la cathédrale
    Pékin messe-china-christmas-rel.jpg
    Pékin: catholiques chinois à la messe de minuit
  • Touche pas à mes potes! - Affaire Julien Dray et "bénéficiaires"...

    Dray et Nathalie Fortis attachée de presse.jpg
    Julien Dray et son attachée de presse Nathalie Fortis

     L’affaire d’abus de confiance présumé révélée vendredi dernier ne touche plus seulement Julien Dray, mais aussi des entrepreneurs, des particuliers et des proches de l’ancien porte-parole de Ségolène Royal.

    Contacté hier, le député socialiste soupçonné d’avoir bénéficié de quelque 200 000 € d’entreprises et de deux associations (les Parrains de SOS Racisme et la Fidl) dont il fut le cofondateur se refuse à faire « tout commentaire sur un dossier judiciaire », mais « s’expliquera le moment venu sur chaque point devant la justice ».



    Dans son rapport, Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy, note que Julien Dray a encaissé des chèques de « particuliers actifs dans la sphère socio-économique, qui semblent sans contrepartie » pour un montant global de 113 890 € . Parmi les signataires de ces chèques, deux chefs d’entreprises apparaissent comme les plus généreux donateurs.
    Précisions : ces émetteurs ont soit leur siège en Essonne, soit dans la circonscription du député socialiste, soit obtenu un marché au niveau de la région Ile-de-France. Le nom de l’architecte François Malisan, qui a participé à la construction de plusieurs lycées et dont l’entreprise est basée à Brétigny (Essonne), est ainsi cité. Contacté hier, il n’a pas donné suite. Un autre entrepreneur qui a construit de nombreux centres commerciaux en France aurait versé sur l’un des deux comptes bancaires actifs de Julien Dray quelques dizaines de milliers d’euros.

    Nathalie Fortis, chargée des relations presse de Julien Dray, et Thomas Persuy, directeur administratif et financier de SOS Racisme, injoignables hier, auraient encaissé 127 377 € entre janvier 2006 et septembre 2008 de la part de cette association ainsi que de la Fidl dont ils sont mandataires. Dans les jours qui ont suivi, ils ont versé 102 985 € sur les comptes de Julien Dray.

    Aujourd’hui, de nouveaux noms apparaissent.
    Toujours selon Tracfin, Dominique Bouissou, ex-assistante parlementaire de Julien Dray, aujourd’hui attachée de presse de Ségolène Royal, aurait bénéficié lors de cette période de 6 500 € de la part des Parrains de SOS Racisme. Celle-ci, contactée hier, réserve « ses commentaires pour la justice ».
    De son côté, un membre de la belle-famille de Julien Dray aurait été destinataire d’un chèque de 5 000 € de SOS Racisme, selon les gendarmes de Bercy. « Plusieurs personnes dans l’entourage de Julien Dray avaient procuration sur les comptes des associations. Il faudra déterminer si elles ont profité directement de cet argent », indique une source proche du dossier.

    Un ancien président de l’UNEF-ID
    Dans son analyse, Tracfin s’attarde sur un chèque de 12 500 € émis par les Parrains de SOS Racisme à Marc Rozenblat, proche de Julien Dray. D’après Tracfin, l’ancien président du syndicat étudiant Unef-ID a également versé 6 000 € à Nathalie Fortis. Contacté hier, Marc Rozenblat justifie ces mouvements financiers. « Tout est clair, explique-t-il. J’ai prêté, par chèque, une somme d’argent à SOS Racisme qui me l’a remboursée en deux ou trois fois. Quant aux 6 000 €, cela n’a rien à voir. Il s’agit d’une somme que j’ai prêtée à Nathalie, meilleure amie de ma femme. »
    La plupart des acteurs de ce dossier devraient être entendus par la justice dans les semaines à venir.

     

     

     
  • Crise: un patron se donne la mort dans son entreprise

    Joël Gamelin, patron des chantiers navals Gamelin, s'est donné la mort mardi sur son lieu de travail à La Rochelle, alors que son entreprise avait été placée en redressement début décembre, a-t-on appris mercredi auprès du député-maire de la ville, Maxime Bono. «Il a craqué. Il n'a pas laissé de lettre, mais il a écrit un mot sur un tableau: "Pardonnez-moi de n'avoir pas pu sauver l'entreprise"», a indiqué le député maire ajoutant que Joël Gamelin se serait donné la mort en absorbant un produit toxique dans son bureau.


    D'après le journal Sud Ouest, «le 5 décembre, l'entreprise Gamelin a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de La Rochelle. Une période d'observation de six mois devait laisser le temps à Joël Gamelin d'apurer une situation caractérisée par un passif de 2,3 millions, pour un actif de 28.600 euros. 

     Joël Gamelin, âgé de 55 ans et père de trois enfants, avait fondé sa société en 1983. Spécialisée dans la construction et la réparation navale en aluminium et en acier, l'entreprise emploie 120 personnes, à La Rochelle et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

  • Profanation d'un cimetière français

    Des actes de «dégradation» ont été commis dans la nuit de lundi à mardi dans le columbarium du cimetière de Saint-Rambert-d'Albon (Drôme), selon la gendarmerie.

    Des inconnus ont cassé les portes de granit de la stèle destinée à recevoir des urnes funéraires, mais qui n'en contenait aucune. L'enquête a été confiée à la gendarmerie.

     

    Leparisien.fr avec AFP - 23.12.08

    "Dégradation" pour profanation de sépultures

  • Expo Koons à Versailles: le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme débouté par la justice

    Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme.jpg
    S.A.R le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

    La justice a débouté mercredi le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, descendant de Louis XIV, qui demandait l'interdiction de l'exposition de Jeff Koons à Versailles, la jugeant sulfureuse et pornographique.

    Koons Pink Panther à Versailles.jpg
    "Dialogue charnel d'une femme avec une panthère rose" 

    Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme avait déposé cette requête "pour profanation et atteinte au respect dû aux morts".

    Mais le juge des référés du tribunal administratif de Versailles a estimé que cette exposition ne constituait pas une atteinte "aux libertés fondamentales", ni "au respect de la vie privée et familiale des visiteurs de l'exposition et de leurs enfants".

    Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme protestait contre la décision de prolonger l'exposition, qui aurait attiré plus de 500.000 visiteurs depuis son ouverture le 10 septembre, du 15 décembre 2008 au 4 janvier 2009.

    Début décembre, il avait demandé au président Nicolas Sarközy, dans une lettre ouverte, de "faire cesser le trouble manifeste" et de "faire procéder au retrait des objets de scandale" que représentent, selon lui, les oeuvres de Jeff Koons à Versailles.

    "Devant une telle exposition, Louis XIV doit se retourner dans sa tombe!", avait lancé, au début de sa plaidoirie, l'avocat du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, Me Rosny Minvielle de Guilhem de Lataillade.

    "Le respect dû aux morts est une liberté fondamentale. Les croix gammées n'ont pas le monopole de la profanation!", a-t-il poursuivi.

    "La prolongation de cette exposition est un véritable défi surtout pendant cette période de Noël", a-t-il encore dit.

    L'avocat a fait également allusion au "caractère pornographique" des oeuvres de Jeff Koons, notamment un "Dialogue charnel d'une femme avec une panthère rose".

    "Il existe une lecture des oeuvres à deux degrés, très pernicieuse, avec des insinuations pornographiques. Les enfants doivent avoir la liberté d'accéder au patrimoine national sans être confrontés à la vision de ces sculptures extrêmement malsaines", a-t-il dit.

    Le juge, Jean-Yves Barbillon, a ensuite donné la parole à Me Marie Delion représentant l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles.

    "Il ne s'agit pas uniquement d'oeuvres du passé mais également du présent", a-t-elle déclaré, parlant d'"une confrontation", d'"une mise en perspective entre le passé et le présent".

    Selon Me Delion, "l'exposition de Jeff Koons n'a pas été entreprise dans une démarche de provocation mais dans une démarche de réflexion".

    Concernant l'atteinte "au respect dû aux morts" avancé par son contradicteur, Me Delion a fait valoir que le château de Versailles "n'est nullement un tombeau", étant "sous Louis XIV un lieu de vie"...

    De son côté, l'UMP a jugé "regrettable" le procès intenté par le prince.

    Selon son porte-parole, Frédéric Lefebvre, "le motif mis en avant", à savoir le caractère pornographique des oeuvres de l'artiste contemporain, "prête à sourire, surtout lorsque l'on connaît les moeurs à l'époque du Roi Soleil"...

    AFP. 24.12.08

    L'exposition de ces fausses "oeuvres d'art" contemporaines dues à un prétendu artiste américain, ex-trader à Wall Street, porte évidemment atteinte à la beauté du Château de Versailles que les rois de France ont laissé en héritage au peuple français. Versailles fait partie du patrimoine de la France. Cette exposition grotesque est bien en effet une façon de "souiller" par le dérisoire notre patrimoine national.
    Peut-on imaginer une telle exposition au Château de Buckingham? Ou même à la Maison Blanche?
  • Joyeuses Fêtes à tous les amis du blog!

    Belle et douce nuit de notre enfance

    Où nous rêvions de cadeaux et de jouets,

    N'oublions pas ceux qui nous ont aimés.

     

    Nuit où les bergers chantèrent avec les anges...

    O sapins lourds de neige et d'étoiles!

    Est-ce conte d'antique nostalgie? Noël,

    Lumière tremblant dans l'Infini... 

     

    Gaëlle Mann