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  • Wall Street clôture jeudi au plus bas depuis 6 ans

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    Wall Street
    La Bourse de New York a fini en nette baisse jeudi, dans un marché déprimé par l'effondrement boursier des banques Citigroup et Bank of America: le Dow Jones a perdu 1,19% et le Nasdaq 1,71%.

    Après s'être maintenu de justesse, lors des deux séances précédentes, au-dessus de son plancher de novembre, le Dow Jones Industrial Average a lâché 89,68 points, à 7.465,95 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 octobre 2002.

    Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 25,15 points, à 1.442,82 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 1,20% (9,48 points), à 778,94 points.

    Ces deux indices sont restés au-dessus de leurs plus bas de l'automne dernier.

    "Ce qui pèse nettement, c'est que deux grandes banques sont en train de s'écrouler en Bourse", a observé Gregori Volokhine, responsable de la stratégie de Meeschaert New York.

    Citigroup a chuté de 13,75% à 2,51 dollars et Bank of America de 14,00% à 3,93 dollars, après être tombés en séance à des prix plus vus depuis plus de 15 ans.

    Selon M. Volokhine, le marché parie sur une nationalisation temporaire de ces deux institutions financières, déjà renflouées sur fonds publics, ce qui pénaliserait les actionnaires.

    "Tant que le système financier ne sera pas stabilisé, on n'arrivera à rien aux Etats-Unis", a-t-il ajouté, en référence aux plans annoncés par les pouvoirs publics pour relancer l'économie ou soutenir le marché immobilier.

    "Quand les banques baissent, les intervenants ne veulent rien acheter", a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. "Il y a tellement d'inquiétudes. On se demande quelles banques vont survivre, s'il faut s'attendre à des nationalisations".

    Dans le reste du secteur financier, JPMorgan Chase a perdu 4,23% à 20,60 dollars, Wells Fargo 7,97% à 12,01 dollars et American Express 8,72% à 12,87 dollars.

    Le conglomérat General Electric, en difficulté en raison de ses activités financières, a lâché 4,64% à 10,06 dollars.

    Les nouvelles macroéconomiques sont restées moroses. Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis est ressorti supérieur aux prévisions des économistes, et l'activité du secteur industriel de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) s'est contractée bien plus que prévu, tombant à son plus bas niveau depuis 1990.

    Côté entreprises, le groupe informatique Hewlett-Packard (-7,89% à 31,39 dollars) a revu ses prévisions de bénéfices à la baisse. Dans son sillage, IBM a cédé 2,82% à 88,93 dollars.

    "Les investisseurs vont devoir rester patients en attendant que le marché se trouve un plancher et que les acheteurs se convainquent de se lancer plus franchement", estime Al Goldman, de Wachovia Securities.

    Les valeurs de l'énergie, qui pèsent lourd dans les indices, ont profité d'un fort rebond des cours du pétrole. Le pétrolier ExxonMobil, première capitalisation du Dow Jones, a gagné 0,31% à 72,16 dollars et Chevron 0,85% à 66,68 dollars.

    L'opérateur de télécoms Sprint Nextel a bondi de 19,93% à 3,25 dollars. Ses pertes trimestrielles sont ressorties moins élevées qu'anticipé.

    La chaîne de pharmacies CVS Caremark, dont les résultats ont agréablement surpris, a pris 6,37% à 28,71 dollars.

    Walt Disney a fini en hausse de 0,34% à 17,69 dollars. Les parcs d'attraction ont annoncé une restructuration qui entraînerait des suppressions d'emplois.

    Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 2,857% contre 2,728% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,688% contre 3,525% la veille.

  • L'Argentine somme Mgr Richard Williamson de quitter le pays sous les dix jours

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
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    Le séminaire de La Reja où réside Mgr Williamson

    L'Argentine a donné jeudi dix jours à l'évêque britannique Richard Williamson pour quitter le pays, soulignant que ses thèses négationnistes "heurtaient profondément la société argentine, le peuple juif et l'humanité".

    "Le ministre de l'Intérieur Florencio Randazzo a annoncé aujourd'hui que la Direction nationale des Migrations sommait Richard Williamson de quitter impérativement le pays dans un délai de dix jours sous peine d'être expulsé", a annoncé le ministère dans un communiqué.

    La levée de l'excommunication par Benoît XVI de Mgr Williamson et de trois autres évêques intégristes le 24 janvier a suscité un tollé et déclenché une crise qui a compromis les relations du Vatican avec le judaïsme et brouillé l'image du pape.

    Deux jours avant le décret pontifical, Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz".

    L'Argentine, où l'évêque négationniste réside depuis 2003, a justifié sa décision en précisant que ses papiers n'étaient pas en règle.

    La Direction argentine des Migrations a fait valoir "que l'évêque a falsifié à plusieurs reprises la véritable raison de sa résidence dans ce pays, puisqu'il déclarait être employé de l'Association civile "La Tradition", alors qu'il était prêtre et directeur du séminaire lefebvriste que la Fraternité Saint Pie X possède dans la localité de Moreno", à 40 km de Buenos Aires, précise le communiqué.

    Le ministère de l'Intérieur a rappelé, ensuite, que "l'évêque Williamson est devenu connu après avoir fait des déclarations antisémites à un média suédois, dans lesquelles il a mis en doute l'Holocauste dont a été victime le peuple juif".

    "Pour ces raisons, qui s'ajoutent à la ferme condamnation du gouvernement argentin de positions qui heurtent profondément la société argentine, le peuple juif et l'humanité entière, prétendant nier une vérité historique, le gouvernement décide (...) de sommer l'évêque lefebvriste de quitter le pays ou de se soumettre à l'expulsion", toujours selon le texte.

    Le secrétaire au Culte, Guillermo Oliveri, a précisé que l'évêque "pouvait évidemment faire appel" de cette décision administrative. Mais il a été on ne peut plus clair en déclarant à l'AFP que "le gouvernement a décidé qu'il ne doit plus résider dans le pays".

    La communauté juive d'Argentine, la plus importante en Amérique Latine, a "salué" la décision du gouvernement.

    "Nous estimons juste de le déclarer "persona non grata" et d'aller jusqu'à l'expulsion", a déclaré le président de la Délégation d'associations israélites, Aldo Donzis.

    Le secrétaire général de l'AMIA, la mutuelle juive, a dit que les déclarations de Williamson "portaient atteinte à la paix sociale dont a tant besoin ce pays".

    Une plainte devant la justice fédérale argentine pour "apologie du négationnisme" avait été déposée le 10 février à l'encontre de Williamson par le responsable de l'édition argentine du magazine américain Newsweek.

    Mgr Williamson, 68 ans, devait également répondre à l'Institut national contre la discrimination (INADI) qui lui a officiellement demandé "d'infirmer ou de confirmer ses propos".

    AFP. 19/02/09

    « Un scribe s’approcha et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »

    (Matthieu 8 : 19 - 20)

     

  • Scandaleux! - un communiqué de Solidarité Kosovo

    La Mairie du 17ème arrondissement de Paris nous a notifié avant hier, mardi 17 février, qu'elle annulait, de manière unilatérale et sans préavis, l'exposition de dessins des enfants du Kosovo qui se tenait du 16 au 28 février 2009 dans le hall de cette luxueuse mairie parisienne. Les dessins ont froidement été enlevés des présentoirs hier après midi. Le motif invoqué ? Ce n'est pas une exposition humanitaire mais politique ! La Mairie en veut pour preuve que l'association « Vérité et Justice » coorganisatrice de l'événement a osé éditer, en 2003, un livre de Slobodan Milosevic !

    Mais quelle est la relation entre l'édition d'un livre il y a plusieurs années et une exposition aujourd'hui de dessins d'enfants, quand bien même ces enfants seraient serbes… ?

    Ces dessins montrent les destructions et les massacres auxquels des enfants ont assisté durant le mois de mars 2004, alors que de véritables pogroms ensanglantaient la région. Ils traduisent leurs peurs et leur traumatisme. Rien de politique ici, que de l'humain tourmenté. Mme Kulster, Maire du 17eme arrondissement, a donc pris sous un fallacieux prétexte cette décision inique de censurer la réalité qu'elle ne voulait montrer !

    Cette décision confirme une nouvelle fois que la censure s'exerce avec facilité et efficacité dans notre pays, touchant cette fois ci une exposition artistique ! Aujourd'hui en France, un Maire peut censurer sans compte à rendre une exposition de dessins d'enfants !

    Pour faire entendre la voix des oubliés du Kosovo appelez la Mairie du 17ème. Avec courtoisie mais fermeté dites ce que vous pensez d'un tel acte d'injustice qui bâillonne le cri des enfants serbes.

    L'équipe de « Solidarité Kosovo » et de  « Vérité et Justice »

    19 février 2009

     

  • Trois élus américains en visite-surprise à Gaza

    Visite de John Kerry - Gaza - 19 fev 09.jpg
    A Beit Lahia, John Kerry, entouré de journalistes, découvre l'école américaine de Gaza détruite par un raid israélien - 19/02/09

    L'influent sénateur John Kerry et deux autres membres du Congrès américain ont effectué jeudi une visite sans précédent à Gaza sous administration du Hamas, excluant toutefois tout assouplissement à l'égard d'un mouvement que Washington considère toujours comme terroriste.

    M. Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat a commencé sa visite à Izzbet Abed Rabbo, une localité du nord de la bande de Gaza dévastée lors de la dernière offensive israélienne, avant de se rendre sur le site d'une école détruite lors d'un raid israélien.

    Deux membres démocrates de la Chambre des représentants, Brian Baird et Keith Ellison --le seul député musulman américain--, ont précédé M. Kerry sur les même sites.

    Les trois hommes ont ensuite visité ensemble à Gaza-ville le QG de l'UNRWA, la principale agence d'aide de l'ONU, également endommagé par des obus israéliens.

    Ces visites surviennent un mois après la fin de l'offensive israélienne de 22 jours contre la bande de Gaza qui a fait 1.330 morts et d'énormes dégâts, menée avec l'objectif "affiché" de réduire au minimum les tirs de roquettes palestiniennes contre Israël.

     MM. Baird et Ellison ont précisé dans un communiqué que leur visite n'avait pas été officiellement sanctionnée par la Maison blanche.

    "L'ampleur des destructions et de la souffrance humaine ici est stupéfiante", a affirmé M. Baird. "Des quartiers entiers ont été détruits, des écoles rasées et des services vitaux comme l'eau, les égouts et l'électricité ont été paralysés", a-t-il ajouté.

    "Les restrictions israéliennes arbitraires et déraisonnables sur l'entrée de la nourriture et des matériaux de reconstruction sont inacceptables et indéfendables", a renchéri M. Ellison.

    Les élus américains n'ont rencontré aucun représentant du Hamas.

    Avant de se rendre à Gaza, M. Kerry, qui effectue une tournée régionale, a visité en compagnie de la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni la ville de Sdérot (sud d'Israël), cible régulière de tirs de roquettes palestiniennes.

    Il y a affirmé que sa visite à Gaza ne signifiait pas un changement de la politique américaine à l'égard du Hamas, "qui a pris de force le pouvoir dans le territoire en juin 2007 après en avoir délogé l'Autorité du président Mahmoud Abbas, un allié de Washington". (Voir la Note précédente)

    Cette visite "ne traduit pas un quelconque revirement à l'égard du Hamas mais reflète notre volonté d'écouter et d'apprendre", a dit le sénateur démocrate, qui avait été battu par George W. Bush lors de la présidentielle de 2004.

    "Ce qui doit changer est évidemment le recours permanent du Hamas au terrorisme", a-t-il ajouté. "Votre direction politique (le Hamas) doit comprendre que toute nation dont les citoyens vivent sous la menace des roquettes va réagir."

    Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a néanmoins affirmé à l'AFP que cette visite était "un pas dans la bonne direction, mais pas suffisante", appelant à un changement de la politique américaine "pour soutenir la cause palestinienne".

    Il a exhorté les élus américains à "répercuter l'ampleur des destructions, des souffrances et des morts causées par la machine de guerre israélienne".

    "Nous n'avons pas d'ojections à les rencontrer mais nous sommes conscients de la sensibilité de cette visite dans le contexte actuel", a-t-il encore dit.

    AFP. 19/02/09

  • Le Hamas a remporté démocratiquement les élections législatives palestiniennes le 26 janvier 2006

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    Le 26 janvier 2006, le Hamas remporte les élections législatives palestiniennes. Il obtient 56 % des suffrages, ce qui lui donne une majorité parlementaire de 74 sièges sur 132

    Le Hamas ravit ainsi la majorité au Fatah. Cette victoire du Hamas a été possible dans la mesure où ses dirigeants ne sont aucunement soupçonnés de corruption.

    Mais ce n'est pas la seule raison qui explique la défaite du Fatah. Dans le même temps, il faut dire que le Hamas s'est fait largement connaître par ses actions sociales et caritatives sur le terrain, qu'il dirige en particulier vers les enfants et les pauvres.

    Ceci est à lire avant l'article suivant, où la désinformation médiatique fait du Hamas un groupe de terroristes qui s'est emparé "par la force" du pouvoir. L'Autorité palestinienne de M. Abbas ne représente plus la volonté des électeurs de la bande de Gaza. 

  • "Ne pas refaire les erreurs du passé": ne pas revoter pour lui!

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    Pathétique!
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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Nicolas Sarközy a appelé mercredi soir à emprunter "le seul chemin qui vaille contre la crise", celui de "l'effort", de "la justice" et du "refus de la facilité" et des "erreurs du passé", lors d'un intervention télévisée à l'issue du sommet social.

      "Au milieu des difficultés que nous traversons, je vous propose le seul chemin qui vaille, celui de l'effort, celui de la justice, celui du refus de la facilité, je vous propose de regarder vers l'avenir et non vers le passé", a déclaré M. Sarközy dans un message enregistré.

    "La France résiste plutôt mieux que beaucoup d'autres (face à la crise, ndlr), ce qui me conduit à penser que la France a tout pour en sortir plus vite, pour en sortir plus forte, à la condition de ne pas refaire les erreurs du passé", a-t-il poursuivi, rejetant "une politique de facilité qui sacrifierait l'avenir au présent".

    "Nous sortirons de la crise en modernisant la France, en misant tout sur l'investissement, sur la réforme, sur le travail, pas en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l'autorisation administrative de licenciement", a insisté le chef de l'Etat, confirmant le cap qu'il a fixé au gouvernement depuis le début de la crise.

    AFP. 18.02.09

    Qu'il cesse de gaspiller en pleine crise l'argent de l'Etat dans des week-ends à Megève!

  • L'esclavage en terre d'Islam - de 622 au XXème siècle

    Après la mort du prophète Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils prolongent dans ces régions l'esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l'Afrique noire jusqu'à la fin du XIXe siècle.

    L'esclavage en terre d'Islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel.

    Islam et esclavage

    Le Coran, texte sacré de l'Islam, entérine l'existence de l'esclavage (voir la sourate XVI, Les abeilles) tout comme d'ailleurs les textes bibliques. Notons que le premier muezzin désigné par le Prophète pour l'appel à la prière est un esclave noir du nom de Bilal originaire d'Éthiopie.

    La loi islamique ou charia, qui s'appuie sur le Coran et les dits du prophète (hadiths), considère qu'en pays d'islam, seuls sont esclaves les enfants d'esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d'autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d'un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n'est pas affranchi pour autant).

    Très tôt, du fait de la rapidité même de leurs conquêtes, les Arabes se heurtent à une pénurie d'esclaves. Ils ne peuvent asservir les populations des pays soumis à leur loi et se voient donc dans l'obligation d'importer en nombre croissant des esclaves des pays tiers, qu'ils soient ou non en voie d'islamisation.

    Comme les chrétiens du haut Moyen Âge, ils s'abstiennent de réduire en esclavage leurs coreligionnaires mais cette règle souffre de nombreuses transgressions et l'on ne rechigne pas à asservir des musulmans, notamment noirs, au prétexte que leur conversion est récente.

    Une économie fondée sur l'esclavage

    L'esclavage devient rapidement l'un des piliers de l'économie de l'empire abasside de Bagdad du fait de très nombreuses prises de guerre et de l'avènement d'une très riche bourgeoisie urbaine. Pour s'en convaincre, il n'est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes qui se déroulent sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne.

    Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes. Il s'agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté ; ces belles esclaves ont continué jusqu'au XXe siècle d'alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d'Éthiopie.

    Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d'innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l'Europe méditerranéenne et surtout d'Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

    D'autres esclaves et eunuques sont employés comme soldats et chefs de guerre par les différentes dynasties musulmanes, du Maroc aux Indes. Ces esclaves-là accèdent parfois à des fonctions élevées et parfois au pouvoir suprême. Ainsi en est-il des fameux Mamelouks d'Égypte, que Bonaparte devra combattre en 1798.

    Esclaves blancs en terre d'Islam

    Dans les premiers temps de l'islam, les notables de Bagdad s'approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

    À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans... la "tête de prisonnier maure" qui sert d'emblème à la Corse.

    On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV.

    Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,... d'Afrique du nord. Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d'énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

    En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d'esclaves. Mais l'expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

    Esclaves noirs en terre d'Islam

    Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n'en a pas été de même du trafic d'esclaves noirs en provenance du continent africain.

    La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s'amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d'individus le nombre d'Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l'océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

    Le trafic suit d'abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de l'or, de l'ivoire, de l'ébène et... des esclaves pour gagner le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient.

    Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

    Le sort de ces esclaves, razziés par des chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique.

    Après l'éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier d' "extinction ethnique par castration.

    Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu'ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles.

    Ainsi peut-on lire sous la plume de l'historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal». Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.

    Esclavage et décadence

    Les contingents très importants de main-d'oeuvre servile ont contribué à la stagnation économique et sociale du monde musulman. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C'est ainsi qu'à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d'un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l'Irak, a entraîné l'empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.

    «Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves», écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch.

    Cet auteur, ainsi que Tidiane N'Diaye, rappelle qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'Islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.

    Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place...

    Alban DIGNAT

    Herodote.net

     

  • L'abolition de l'esclavage aux Antilles - un peu d'Histoire

    Un peu d'Histoire: http://www.ac-guadeloupe.fr/Cati971/snd_degre/clg_rnains/pages/histoire.htm 

    ... L'histoire des Antilles se confond dès lors avec celle de la lutte contre l'esclavage. Tandis que de violentes émeutes secouent périodiquement les Antilles, en métropole, des bourgeois humanistes font campagne pour l'abolition : des chrétiens, des écrivains comme Hugo ou Lamartine. 

    Victor Schoelcher sera le principal animateur de ce mouvement. La société pour l'abolition de l'esclavage est fondée en 1834 mais en 1842, il subsiste encore 26 000 hommes libres et 92 000 esclaves. La loi du 18 juillet 1845, dite loi Mackau, accorde à l'esclave le droit de posséder des biens mobiliers et immobiliers.

    Schoelcher, Perrinon et Gâtine préparent le décret de l'abolition de l'esclavage, qui est voté le 27 avril 1848. Le commissaire général Gâtine arrive en Guadeloupe, au début de juin 1848, porteur du décret d'abolition.

    Le 10 mai 2001, le Sénat français vote à l'unanimité, une loi inspirée par Mme Taubira-Delannon, reconnaissant l'Esclavage et la Traite négrière comme crime contre l'humanité.

  • Thuram, multimillionnaire qui vit en métropole, voudrait "manifester" en Guadeloupe contre les békés...

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    S'il était en Guadeloupe, Lilian Thuram ne serait «peut-être pas sur les barrages» mais il ferait «partie des manifestants» : c'est ce qu' il déclaré mercredi au journal de 20 heures sur France 2.  Le champion du monde de football, membre du Haut-Conseil à l'intégration et natif de Pointe-à-Pitre, se dit solidaire du conflit social en Guadeloupe.

    «Si vous vivez en Guadeloupe, vous connaissez la réalité de la Guadeloupe. Il faut seulement comprendre: s'il y a 60.000 personnes dans les rues, c'est qu'il y a une raison.  On ne se rend pas compte que l'esclavage c'était hier, a encore dit Thuram. Pour certaines personnes c'est très très loin, mais pour la société antillaise, c'est tout près, parce qu'on n'a jamais fait le deuil, jamais eu de discussion de fond.»

    «L'histoire de la Guadeloupe, c'est l'histoire de l'esclavage, ça existe encore aujourd'hui, il y a encore des gens qui dirigent la Guadeloupe et qui s'appellent les békés», a encore dit l'ancien capitaine des Bleus.

    «Aux Guadeloupéens, je dirais que je pense que c'est légitime de demander une société meilleure, je suis avec eux parce que je peux les comprendre», a conclu Thuram en mettant en garde contre les dérapages violents: «Par contre aux plus jeunes, enfin je ne suis pas sûr qu'ils regardent le 20 heures (rires), je dirais que les violences discréditent le mouvement».

    Le Parisien - 18 février 2009

    Thuram ferait bien d'ouvrir un livre d'Histoire: l'esclavage n'existe plus aux Antilles depuis 161 ans.

    Et qui vendait les esclaves aux négriers sur les côtes d'Afrique occidentale? Des chefs de tribus africains qui en tiraient de grands profits!

     

  • La Légion étrangère salie par une association des droits de l'homme

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    "La Légion étrangère est un vrai scandale": voilà ce qu'on peut lire dans Le Figaro du 18 février 2009

    INTERVIEW - Pour la première fois, une association publie un rapport sur les atteintes aux droits de l'homme que subissent des militaires en exercice. Son président dénonce des «pratiques d'un autre âge», surtout dans la Légion.

    L'Association de défense des droits des militaires (Adefromil), une association créée en 2001 pour recueillir des témoignages de militaires, vient de publier son premier rapport sur les droits de l'homme dans l'armée. Un rapport explosif qui tire la sonnette d'alarme face à l'afflux de témoignages de soldats brimés dans le cadre de leur mission. Michel Bavoil est président de l'association. Capitaine en retraite, il dénonce la situation et réclame des mesures concrètes :

    Lefigaro.fr : Quel bilan tirez-vous en matière des droits de l'homme dans l'armée ?

    Michel Bavoil : Nous mettons le doigt sur des dysfonctionnements majeurs. Et principalement à la Légion étrangère. La Légion fonctionne sur un système de pression. Les gars sont retenus par la force et par la menace, il faut le savoir : sinon, 85% d'entre eux se sauveraient. Par ailleurs, les commandants profitent de leur pouvoir sur eux, parce qu'ils sont tous étrangers : ils décident des certificats de bonne conduite, dont dépend l'attribution de titres de séjour. Et font du chantage avec ça. Et comme les légionnaires ne s'engagent pas sous leur vrai nom, mais sous une «identité déclarée», des problèmes surgissent toujours en fin de contrat. C'est un scandale, on ne peut pas traiter des étrangers comme ça !

    Pouvez-vous nous donner des exemples ?

    Il y a cet ancien légionnaire, Taleb. Il a été réformé suite à une blessure au genou, libéré à Marseille sans ses papiers, ce qui a posé des problèmes quand il s'est présenté à l'hôpital pour se faire opérer. Il y a aussi Gurkha, un Népalais, atteint d'une tuberculose. Il a eu un moment de déprime et s'est retiré de la Légion quelques jours. Ce qui ne lui a pas été pardonné : la Légion l'a renvoyé à Paris, lui a retiré tous ses papiers et lui a bloqué son compte bancaire à La Poste.

    Et puis j'ai des photos aussi de légionnaires en train de ramper en slip et en rangers la nuit, avec, à côté, un gradé qui tient un grand bâton et une bière. Ça relève du Code pénal ! C'est un autre monde, on a l'impression de revenir 100 ans en arrière chez eux !

    La Légion étrangère est pourtant souvent présentée comme un creuset d'intégration synonyme d'exploits guerriers…

    Des mythes tout ça ! Et nous, on met le doigt là où ça fait mal. Faire partie d'une troupe d'élite, c'est être très bon en sports, savoir tirer, bien connaître l'armement, mais ça n'est pas de foutre des coups à des gars ! Les victimes deviennent des hommes sans droits.

    Dans votre rapport, vous vous appuyez sur le témoignage de 200 personnes par an en moyenne. Au regard des 347.903 militaires français, ne représentent-elles pas une minorité ?

    Pour avoir un dossier béton, nous avons décidé de nous fonder uniquement sur les témoignages de personnes qui ont fait le déplacement et qui ont adhéré à l'association (c'est le seul lien de droit qui nous unit à elles). Mais on ne compte pas les quatre ou cinq militaires qui nous contactent chaque jour souvent anonymement pour parler de leur détresse, par téléphone ou par mail. On leur donne des conseils, et au besoin on les dirige vers des avocats. Quoi qu'il en soit, il y a de plus en plus témoignages, souvent très durs, c'est un fait.

    Ne craignez-vous pas qu'on vous accuse de dénigrer l'armée ?

    Dévoiler ces dysfonctionnements, est-ce dénigrer l'armée ? Faut-il que ces atteintes aux droits de l'homme continuent ? Mais attention, nous ne sommes pas dans une entreprise antimilitariste, loin de là !

    Vous parlez d'une «régression». Faut-il y voir un rapport avec la professionnalisation de l'armée ?

    Bien sûr. Les appelés avaient des bouées de secours, avec leurs parents ou les députés. Maintenant que les militaires sont des professionnels, tout le monde s'en fout ! Si le pouvoir ne surveille plus ce qui se passe, ça peut devenir n'importe quoi.

    Quelles sont vos propositions ?

    Il faut des contre-pouvoirs. On propose des médiateurs dans les armées, avec le renvoi systématique des gens qui pratiquent des brimades.

    Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ?

    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, refuse de communiquer avec nous. Michèle Alliot-Marie était beaucoup plus efficace : dès qu'elle entendait parler d'une brimade, elle ordonnait une enquête. Mais actuellement, nous nous sentons un peu seuls et il faudrait que ça change.

    * Rapport sur les droits de l'homme dans l'armée française, 2005-2008, ADEFDROMIL, 28, rue d'Edimbourg, 75008, Paris. L'intégralité du texte n'est pas disponible sur le Net.

  • L'invasion de l'Europe par l'Afrique - émeutes des clandestins à Lampedusa

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    Des affrontements entre des clandestins et les forces de l'ordre ont fait un soixantaine de blessés mercredi 18 février dans le centre d'expulsion de l'île de Lampedusa (sud de l'Italie), qui a été en partie ravagé par un incendie, a-t-on appris de sources concordantes.

    "Selon un bilan provisoire, une quarantaine d'immigrés ont été blessés durant ces incidents, qui sont totalement inédits", a indiqué à l'AFP la porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (UNHCR) en Italie, Laura Boldrini.

    Six d'entre eux ont été hospitalisés, certains pour avoir été intoxiqués par la fumée, selon l'agence Ansa, qui a aussi fait état de 22 blessés parmi les forces de l'ordre.

    Aucun des blessés n'est dans un état grave, selon la même source.

    "Il y a eu une révolte des immigrés, qui sont actuellement 860 dans le centre. Certains d'entre eux ont cherché à enfoncer un portail, mais ils ont été repoussés par les forces de l'ordre", a indiqué de son côté le préfet de police d'Agrigente Girolamo Fazio sur la chaîne d'information en continu Sky TG24.

    "Un incendie s'est déclaré dans l'un des pavillons hébergeant les clandestins, qui a été en grande partie détruit", a-t-il ajouté.

    L'incendie a été maîtrisé par les pompiers et la situation est redevenue calme, selon le préfet de police.

    D'après l'Ansa, l'incendie a été provoqué par une vingtaine d'immigrés qui protestaient contre le rapatriement annoncé de 107 clandestins tunisiens.

    Les clandestins ont rassemblé des matelas, des coussins, du papier et y ont mis le feu, rapporte l'agence.

    La police a arrêté les responsables, une vingtaine au total, qui vont être incarcérés à Agrigente en Sicile, a indiqué le préfet.

    Le gouvernement a transformé fin janvier le "centre de premier accueil" en Centre d'identification et d'expulsion afin de permettre des rapatriements plus rapides. Une nouvelle structure héberge le centre de premier accueil.

    Jusqu'à présent, les clandestins débarqués à Lampedusa n'y restaient que quelques jours pour une identification rapide avant d'être acheminés vers des centres de rétention sur le continent où il était statué sur leur sort.

    "Ces nouvelles dispositions ont brisé l'équilibre qui existait au centre d'accueil, qui était devenu un modèle de gestion responsable des flux migratoires. Le travail du HCR et des autres organisations est parti en fumée", a commenté la porte-parole du HCR.

    En 2008, près de 31.700 immigrants ont débarqué à Lampedusa, une augmentation de 75% par rapport à l'année précédente, selon le ministère de l'Intérieur.

  • Le petit ramoneur était à Megève pour la Saint-Valentin!

     

    Le Président est arrivé en hélicoptère à Megève

    Une station du Pays du Mont-Blanc où le chef de l'État est arrivé en hélicoptère, samedi après-midi, jour de la Saint-Valentin, après avoir assisté au slalom dames des Championnats du monde de ski alpin de Val d'Isère, en Savoie, et où il a rejoint son épouse, Carla Bruni-Sarközy, arrivée elle la veille.

    Nicolas Sarközy a chaussé les skis de fond sur le plateau de la Livraz à Megève.


    Le couple présidentiel s'octroie "une bulle d'oxygène" dans l'un des plus prestigieux hôtels de la station haut-savoyarde. Un véritable hameau, composé de neuf chalets d'alpage anciens et... protégés depuis vendredi soir par une importante escorte.

    Il s'agit des "Fermes de Marie", chemin de Riante Colline, 74120 Megève

    "A deux pas du coeur de Megève,
    un lieu hors du monde et hors du temps : les Fermes de Marie"


    "Elles forment un petit hameau constitué de fermes d'alpage plusieurs fois centenaires, où le charme de la décoration n'a d'égal que l'âme de chaque meuble et la patine de chaque objet."

    Entourés de 19 gardes du corps

    Le président de la République et son épouse sont entourés en effet de 19 gardes du corps, chargés notamment de tenir les médias à l'écart...


    Nicolas Sarközy ne devrait pas quitter la Haute-Savoie avant demain, aucun rendez-vous n'étant inscrit ce lundi sur son agenda officiel.
    Quant à Carla Bruni, il se murmure qu'elle resterait toute la semaine à Megève.

    (Le Dauphiné libéré - 16 février 2009)

    ndb: Silence dans Le Figaro sur ce long week-end aussi romantique que coûteux!

  • VIDEO VERDI - TONY PONCET

    http://www.youtube.com/watch?v=qJ3s0CFJTfI

    Rigoletto 

    "Comme la plume au vent..."

    Tony Poncet (1918-1979) est un ténor français d'origine espagnole.

  • L'effet Obama en Guadeloupe

    On le vérifie un peu plus chaque jour, la crise « sociale » en Guadeloupe n’a pas que des motivations économiques et les revendications syndicales tournent chez certains à la revendication indépendantiste et à la vitupération raciale contre l’homme blanc esclavagiste.

    Il n’est pas possible d’analyser ici les causes complètes de cette situation.

    Sans doute n’est-il plus temps et est-il même actuellement impossible de rappeler aux gens de couleur de la Guadeloupe en état d'excitation que leurs ancêtres furent vendus par d’autres noirs et que l’esclavage a régné (et même règne encore dans certains pays) en Afrique plus longtemps que dans les Iles ; et de faire observer aux métis qu’après tout, certains eurent pour origine une rencontre d’esclavagiste et d’esclave ; et de leur faire observer encore que depuis longtemps la France a permis à nombre de noirs et de métis d’accéder à tous les postes de la politique, de l’administration, de l’université.

    Mais avec l’obamamania frénétique de nos médias depuis des mois, l’idée n’a-t-elle pas été martelée qu’il faudrait, même chez nous en France métropolitaine, au nom de la diversité, en venir à l’obligation d’élire un non européen de souche à la l’Elysée.

    Alors, à la Guadeloupe, dans une population majoritairement noire ou métis, l’idée a cheminé et se traduit par la revendication raciale d’un pouvoir noir, donc de l’indépendance. La tentation peut être grande pour certains de dire « après tout, s’ils la veulent qu’ils la prennent » ! Et d’ajouter : « on verra ce qu’ils en feront ».Considérant en effet ce que coûte la Guadeloupe au budget national, ce serait au moins l’occasion d’une économie pensent-ils.

    Mais c’est là, dans notre contexte, une illusion. Il faudrait en effet, pour que cette indépendance nous soit bénéfique, un gouvernement qui oserait imposer demain aux guadeloupéens le choix d’opter pour une seule nationalité : la française ou la guadeloupéenne. On sait hélas, avec l’exemple de l’Algérie, qu’aucun gouvernement du système actuel, n’oserait procéder ainsi. Selon toutes probabilités, le flux migratoire de la Guadeloupe vers la France ne cesserait alors d’augmenter et avec lui l’accroissement encore des énormes coûts de l’immigration. Mais là n’est pas l’aspect essentiel de la question. Ce qui est en effet plus largement en cause est l’avenir de toutes les îles françaises dans tous les océans et avec elles celui de la France dans son ensemble.

    Or, il ne s’agit pas là d’une question que l’on peut traiter à la légère.

    Article de Bernard Antony publié le 16 février 2009

    (Source:  Blogue de Yann Redekker)

  • Irrécupérables

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    Christophe Khider et Omar Top El Hadj
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    En centrale, les prisonniers sont enfermés dans des cellules individuelles. Mais Christophe Khider et Omar Top El Hadj, qui étaient détenus dans le même bâtiment de Moulins-Yzeure mais à un étage différent, avaient tout loisir de se croiser aux parloirs, pendant la promenade ou encore sur le stade. « On les apercevait assez souvent ensemble », confie un surveillant.

    Les deux évadés, qui se sont connus à la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), avaient attiré l’attention des gardiens. Selon une source pénitentiaire, Khider, arrivé à Moulins en avril dernier et précédé d’une réputation de détenu particulièrement dangereux, et son ami Top « jouaient les caïds ». Estimant qu’un tel comportement pouvait poser à terme des problèmes, le syndicat de gardiens Ufap a même demandé le transfert des deux prisonniers.
    « Sans être écouté », déplore-t-on à l’Ufap.

    A 37 ans, Christophe Khider était incarcéré depuis 1995. Autant dire une éternité. « Cette évasion ne me surprend pas plus que ça. C’est un acte de désespoir de quelqu’un qui n’avait plus aucune perspective d’avenir », réagit son avocate. Selon elle, son client était libérable en 2038. « Christophe Khider a été condamné à trente ans de réclusion (NDLR : pour un braquage meurtrier à Paris en 1995) à l’âge de 24 ans, donc très jeune, rappelle M e Boesel. Depuis, il a souvent été incarcéré à l’isolement, puis transféré de centrale en centrale. » Khider ne supportait plus ses conditions de détention et son avenir sans espoir. « Je sentais que c’était de plus en dur pour lui, même si avec moi il ne se plaignait pas », ajoute M e Boesel, dont le dernier parloir avec Khider remonte à l’été dernier. Désespéré, son client est-il l’homme aussi dangereux que les policiers le prétendent ? « Personnellement, je pense le contraire, confie l’avocate. Il porte comme une croix la mort de cet homme tué au cours du braquage, mais a toujours affirmé que c’était un accident. »

    Né, comme Khider, à Paris, Omar Top El Hadj, 30 ans, a la même taille et les mêmes yeux marron que son complice. Interpellé pour la première fois à 17 ans pour un vol, ce délinquant a ensuite été condamné pour des attaques de bijouteries. Selon les policiers, Top est « représentatif d’une nouvelle génération de braqueurs et de voyous issus de cités HLM, déterminés et prêts à tout. » Fin 2002, il avait ouvert le feu à la kalachnikov sur une patrouille de la BAC (brigade anticriminalité) lors d’un contrôle à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Dans son coffre : des armes de guerre et des cagoules.
    A son procès, en 2004, Omar Top El Hadj avait expliqué que cet arsenal devait servir à une expédition punitive contre des jeunes avec lesquels il avait un contentieux. La cour d’assises l’avait condamné à dix ans de réclusion.

     

     

    Le Parisien -17/02/09

  • Dans la foulée du plan de relance, Obama annonce l'envoi de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan

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    Soldats US en Afghanistan (sur cette photo, deux au moins sont des Noirs)

    Barack Obama a annoncé mardi 17 février 2009 dans un communiqué l'envoi de deux brigades supplémentaires en Afghanistan d'ici à l'été, soit, selon un responsable de la Défense Guerre, environ 17 000 soldats. Ces renforts, qui seront envoyés «au printemps ou à l'été», seront composés d'une brigade de l'Armée de Terre (3 500 à 4 000 hommes) et d'une brigade expéditionnaire de Marines comprenant environ 8 000 hommes.

     

    Le président américain pourrait autoriser l'envoi de troupes supplémentaires au-delà de ces renforts, a ajouté ce responsable, mais les ordres de déploiement sur le point d'être signés par le Pentagone concernent ces 17 000 hommes. Le Pentagone compte déjà 38 000 soldats en Afghanistan sur les 70 000 au total de la force internationale.

    Le secrétaire à la Défense Guerre américain, Robert Gates, avait affirmé la semaine dernière qu'Obama prendrait une décision «dans les prochains jours» concernant l'Afghanistan, la guerre dont il a fait sa priorité. Le commandement des forces américaines en Afghanistan a demandé jusqu'à 30 000 troupes supplémentaires, dont trois brigades de combat en plus, pour combattre l'insurrection des taliban.

    Le Parisien- 17/02/09

  • MAM, ministre de l'Outre-Mer, appelle "au calme et à la retenue"...

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    Barrage routier sur la N.1 en Guadeloupe
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    Le meneur du LKP Elie Domata
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    Un grand magasin d'accastillage nautique a été entièrement détruit par les émeutiers
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    Voitures calcinées à Pointe-à-Pitre
    Antiles Mam appelle au calme!.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    La ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer, Michèle Alliot-Marie, a appelé mardi "chacun au calme, à la responsabilité et à la retenue", après les dégradations et les affrontements qui se sont produits la veille en Guadeloupe.

    Dans un communiqué, Mme Alliot-Marie a estimé qu'il était "indispensable de rappeler que chacun a un droit légitime à s'exprimer, y compris au travers de manifestations, mais que ce droit ne doit en aucun cas porter atteinte à la sécurité de tous et à la paix publique".

    La situation en Guadeloupe, désormais à sa cinquième semaine d'une grève paralysante "contre la vie chère", se détériorait mardi après une nuit de désordres et de violences, alors que le collectif LKP a appelé à accentuer la mobilisation.

    Jugeant qu'il était "légitime d'exprimer des aspirations à une amélioration des conditions de vie des salariés et des habitants", la ministre a estimé "nécessaire que les négociations en cours entre patronat et salariés reprennent et aboutissent dans les meilleurs délais".

    "Dans un climat marqué à la fois par des revendications salariales, des insatisfactions sociales et des tensions sociétales", Michèle Alliot-Marie a appelé "chacun au calme, à la responsabilité et à la retenue".
    Sarközy pourrait offrir une Rolex en or à chaque membre du LKP âgé de moins de 50 ans...
  • Obama signe le début de la fin

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    Avec Joe Biden à Denver le 17 février 2009
    Le président américain Barack Obama a signé mardi un gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars qui représente selon lui le "début de la fin" de la profonde crise économique traversée par les Etats-Unis.
    "Je ne vais pas prétendre que ce jour marque la fin de nos problèmes économiques. Il ne représente pas non plus la totalité de ce que nous allons faire pour renverser la situation économique", a déclaré M. Obama peu avant de signer le texte.

    "Mais ce jour marque le début de la fin. Le début de ce que nous devons faire pour créer des emplois en faveur d'Américains qui se débattent face aux licenciements; le début de ce que nous devons faire pour soulager des foyers inquiets de ne pas pouvoir payer le loyer du mois prochain; le début, les premiers pas nécessaires pour replacer notre économie sur des fondations plus solides et pour ouvrir la voie à la croissance et à la prospérité à long terme", a-t-il dit.

  • En Russie, on punit les "Madoff"

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    Mikhaïl Khodorkovski en prison - 2005

    Le parquet général russe a transmis à un tribunal de nouvelles accusations visant l'ex-patron du pétrolier Ioukos Mikhaïl Khodorkovski, ouvrant la voie à un nouveau procès, a annoncé mardi le bureau du procureur.

    Le ministère public a fait savoir dans un communiqué que M. Khodorkovski et son ancien associé, Platon Lebedev, condamnés en 2005 à huit ans de prison, allaient être poursuivis pour "détournement de biens", "détournement de fonds" et pour des "opérations financières illégales".

    "Aujourd'hui (mardi), l'affaire criminelle avec les conclusions définitives de l'accusation ont été transmises au tribunal Khamovniki de Moscou pour être étudiée sur le fond", a indiqué le comité d'enquête du parquet dans un communiqué.

    "Je suis sûr que les preuves rassemblées ne laissent planer aucun doute sur la culpabilité de Khodorkovski et Lebedev", a pour sa part dit le Procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, dans un entretien à paraître mercredi dans le journal Rossiskaïa Gazeta et dont Interfax a publié des extraits mardi.

    Les avocats de MM. Khodorkovski et Lebedev ont pour leur part indiqué avoir reçu les 14 volumes de l'acte d'accusation signé par le procureur général adjoint, Victor Grinia.

    "Les bureaucrates des forces de l'ordre ont perdu plusieurs années, d'énormes sommes d'argent appartenant à l'Etat et une énorme part de leur réputation pour fabriquer ces accusations notoirement ridicules", commente la défense des deux détenus dans un communiqué.

    MM. Khodorkovski et Lebedev sont accusés d'avoir effectué des opérations illégales pour un montant total de 896 milliards de roubles (environ 25 milliards de dollars) entre 1998 et 2003.

    "Ce sont des crimes particulièrement graves", a estimé M. Tchaïka.

    Le parquet avait annoncé avoir ouvert cette nouvelle enquête en février 2007 contre l'ex-homme le plus riche de Russie.

    En août dernier, un tribunal de la ville sibérienne de Tchita, proche du lieu de détention de M. Khodorkovski, a refusé de lui accorder une libération anticipée alors même qu'il avait purgé plus de la moitié de sa peine de prison pour fraude fiscale.

  • VIDEO Le cerveau, cet inconnu