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  • Affaire Polanski: rappel à l'ordre applaudi!

    En réunion de bureau du groupe UMP ce matin, le vice-président de l'Assemblée Marc Laffineur a fait part du mécontentement de ses concitoyens après l'intervention "un peu rapides" de ministres soutenant le cinéaste Roman Polanski, poursuivi aux Etats-Unis pour des faits de pédophilie.

     Ce rappel à l'ordre a été applaudi par les participants à la réunion. Les ministres de la Culture, Frédéric Mitterrand, et des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, ont apporté leur soutien au cinéaste franco-polonais.

    LCI.fr - 29.09.09

  • Le réalisateur Luc Besson ne soutient pas Polanski

    Luc Besson.jpg
    Depuis samedi et l'arrestation du cinéaste Roman Polanski en Suisse, de nombreux artistes ont apporté leur soutien au réalisateur avec la publication d'une pétition exigeant sa remise en liberté immédiate. Néanmoins, Luc Besson, un des plus célèbres réalisateurs français, ne devrait pas figurer parmi les signataires.

    Invité hier soir de Christophe Hondelatte sur RTL, il a en effet pris soin de ne pas soutenir les yeux fermés Roman Polanski. « Je ne connais pas l'histoire du procès. Je sais, qu'à priori, il n'y a pas été. J'ai beaucoup, beaucoup d'affection pour lui. C'est un homme que j'aime beaucoup, que je connais un petit peu. Nos filles sont amies en plus. Le mais, c'est qu'il y a une justice, que c'est la même pour tout le monde. A partir de là, je laisse faire la justice. Je n'y connais rien dans cette affaire mais je pense que, quand on ne se présente pas à un procès, on se met en faute » a-t-il expliqué dans RTL Soir.
    Et Luc Besson d'ajouter : « Je n'ai aucun jugement sur ça mais je sais que j'ai une fille, elle a 13 ans, et que si elle se faisait violer, ce ne serait pas tout à fait la même chose, même trente ans après ».
    OZAP - 29.09.09
    Résistera-t-il aux "pressions" du Lobby?

  • Le crâne d'Hitler conservé à Moscou est en réalité celui d'une jeune femme

    HITLER - crâne Moscou.jpg
    20 avril 1889 - 30 avril 1945

    Un fragment de crâne censé avoir appartenu à Adolf Hitler est en fait celui d'une femme non identifiée, selon une étude américaine qui ravive les questions entourant la mort du dirigeant nazi.

    L'os, troué par une balle, sert de soutien à la thèse selon laquelle Hitler s'est suicidé dans son bunker à Berlin à l'arrivée des troupes soviétiques en avril 1945.

    Des doutes sur la succession des événements -et même des spéculations sur une possible fuite du Führer- persistent depuis des décennies.

    Le morceau de crâne avait été exposé pour la première fois par le Département des archives à Moscou en 2000. Les Russes affirment posséder également la mâchoire d'Hitler.

    Or, des professeurs de l'Université du Connecticut (nord-est) assurent que leurs analyses démontrent que le crâne est celui d'une femme entre 20 et 40 ans.

    Archéologue et spécialiste des ossements humains, Nick Bellantoni affirme qu'il a immédiatement pensé qu'il s'agissait d'une femme en raison de la structure du crâne.

    Partenaire dans ce projet, Linda Strausbaugh, directrice du centre de recherche génétique de l'Université du Connecticut, a accepté d'effectuer des recherches ADN.

    Nick Bellantoni s'est alors rendu à Moscou, où il a été autorisé à prélever un échantillon, et l'équipe s'est mise au travail au laboratoire de l'université en mai dernier.

    Il leur a fallu trois jours, avec l'aide de deux spécialistes de l'Institut médico-légal de New York, pour terminer leurs analyses.

    "L'ADN nous dit qu'il s'agit d'une femme", a affirmé lundi Mme Strausbaugh à l'AFP, soulignant que ce résultat ne prouve rien sur le sort d'Hitler, si ce n'est que le crâne n'est pas le bon.

    AFP. 29.09.09

  • Assistanat déguisé: Sarkozy débloque 500 millions d'euros pour les jeunes de 18 à 25 ans, sauf pour les étudiants

    Nicolas Sarkozy a dévoilé mardi à Avignon une nouvelle série de mesures pour les jeunes, premières victimes de la crise, dotée de 500 millions d'euros par an, dont l'extension sous condition du Revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans qui travaillent.

    Inspiré des travaux agités de la commission de la jeunesse présidée par le haut-commissaire Martin Hirsch, le plan du chef de l'Etat prévoit Inspiré des travaux agités de la commission de la jeunesse présidée par le haut-commissaire Martin Hirsch, le plan du chef de l'Etat prévoit aussi la création d'un service public de l'orientation, la lutte contre le décrochage scolaire pour les 16-18 ans, le versement progressif d'un 10ème mois de bourse aux étudiants et la relance du service civique.

    Principale mesure, et la plus critiquée, l'extension attendue du RSA aux moins de 25 ans qui étaient jusque-là exclus de son bénéfice. Nicolas Sarkozy en la confirmant l'a toutefois assortie de la condition impérative d'avoir travaillé au moins deux ans les trois dernières années, excluant de fait les étudiants assurant de "petits boulots".

    "Je conteste l'idée que 25 ans soit une limite au-delà de laquelle on a un droit et en-deçà de laquelle on perd ce droit, elle est choquante", a-t-il justifié, "ces jeunes travailleurs méritent que la nation les valorise".

     Sachant cette mesure contestée pour son coût et sa "philosophie" dans les rangs de l'UMP, le président a tenu à rassurer ses troupes.

    "Mon intention n'est pas d'instaurer un RMI jeune, que j'ai toujours refusé tout au long de ma vie politique, qui consisterait à faire de nos jeunes des assistés", a-t-il insisté, avant de lancer à sa majorité qu'elle devait "être ouverte sur la justice, pas sur l'idéologie".

    Selon les estimations de l'Elysée, cette extension devrait bénéficier à 160.000 jeunes et coûter 250 millions d'euros, entièrement prélevés sur le fonds de financement du RSA.

    A côté de cette mesure phare, M. Sarkozy a décliné sa détermination à faire en sorte qu'aucun jeune en difficulté ne puisse être "laissé seul à son sort" ou "sans emploi, sans formation".

    Il a ainsi promis une réforme "de fond en comble" du système d'orientation, jugé "injuste". "L'idée qu'on puisse choisir sa vie à la suite d'un seul rendez-vous est absurde", a jugé le président, revendiquant pour les jeunes le droit à "revenir sur son choix".

    Autre préoccupation du président, la lutte contre ceux qu'il a appelés les "décrocheurs", c'est-à-dire les 120.000 jeunes de 16 à 18 ans qui quittent chaque année le système scolaire sans emploi ou sans formation.

    "Dès la rentrée prochaine, nous mettrons en place un dispositif où tous les jeunes de 16 ans qui quittent l'école seront suivis, répertoriés, et où on leur proposera un emploi. Aucun jeune ne restera abandonné", a-t-il promis, "nous consacrerons cette obligation dans la loi".

    AFP. 29.09.09

  • VIDEO "Y pas de viol!"

    http://www.dailymotion.com/video/xamt88_polanski-ya-pas-de-viol-dit-costaga_news

    Samantha Geimer.jpg
    Samantha Geimer à 13 ans et à 45 ans
     (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Témoignage de Samantha Geimer
    (Propos recueillis par le Los Angeles Times le 23 février 2003 - extraits)
    "J'ai rencontré Roman Polanski en 1977, quand j'avais 13 ans. J'étais en quatrième cette année-là, quand il a dit à ma mère qu'il voulait prendre des photos de moi pour une revue française. C'est ce qu'il a dit, mais en fait, après avoir pris des photos de moi dans la maison de Jack Nicholson à Mulholland Drive (Los Angeles, Californie), il a fait quelque chose d'un peu différent. Il m'a donné du champagne et du Quaalude (un puissant sédatif). Et il a abusé de moi. Ce n'était pas du sexe consenti, en aucune façon. J'ai dit non, de manière répétée, mais il ne voulait rien entendre. J'étais seule, et je ne savais pas quoi faire. J'avais peur et, avec le recul, j'avais la chair de poule (...) C'est dur de se souvenir exactement de tout ce qui s'est passé (...)."

    "Quand je repense à tout ça, il ne fait aucun doute que ce qu'il a fait était horrible. C'était une chose horrible à faire à une petite fille. Mais c'était aussi il y a 26 ans (son témoignage remonte à 2003), et honnêtement, la publicité qui entoure cette affaire m'a tellement traumatisée que ce qu'il [Polanski] m'a fait me semble pâle en comparaison (...). Je n'ai pas de rancoeur envers lui, ni aucune sympathie non plus. C'est un étranger pour moi (...) Mon attitude surprend de nombreuses personnes. C'est parce qu'ils n'ont pas dû affronter tout cela. Ils ne savent pas tout ce que je sais (...)."

    "Les gens ne savent pas avec quelle injustice j'ai été traitée par la presse. Je me suis sentie violée ! Les médias m'ont fait vivre un enfer, et j'essaie de mettre tout ça derrière moi. Aujourd'hui, je suis très heureuse dans ma vie. J'ai trois enfants et un mari. Je vis dans un endroit magnifique et j'aime mon travail. Que pourrais-je demander de plus ? Personne ne doit s'inquiéter pour moi. La seule chose qui m'inquiète, c'est que ce qui m'est arrivé en 1977 continue à arriver à des filles tous les jours. Mais si les gens s'intéressent à moi, c'est parce que M. Polanski est une célébrité. Je ne trouve pas ça juste. Il y a certainement d'autres personnes à qui cela pourrait vraiment servir."
    Lepoint.fr- 28.09.09
    Roman Polanski avait 44 ans quand il a violé Samantha Geimer âgé de 13 ans
  • L'union sacrée autour de Polanski

    Jack Lang sur fond vert clair.jpg

    L'arrestation de Roman Polanski en Suisse est un "acte qui paraît inimaginable et disproportionné", a estimé l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, dans un communiqué diffusé lundi."J'espère qu'une solidarité active s'organisera au cours des prochaines heures pour que la liberté soit rendue à ce grand créateur européen", a déclaré le député PS du Pas-de-Calais, en faisant part de son "soutien amical à Roman Polanski.

    Les réalisateurs de la Société des Réalisateurs de Films (SRF) disent avoir appris" avec consternation" l'arrestation de Roman Polanski et rappellent dans un communiqué que "les festivals sont traditionnellement des lieux d'accueil des artistes et de leur oeuvre, quelle que soit leur situation vis-à-vis de la justice de leur pays". "L'arrestation de Roman Polanski bat gravement en brèche cette tradition, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la liberté d'expression dans le monde entier", ajoute la SRF.

    "Nous demandons à la justice fédérale helvétique de remettre en liberté immédiatement Roman Polanski et de ne pas transformer ce génial cinéaste en martyr d'un imbroglio juridico-politique indigne de deux démocraties telles que la Suisse et les Etats-Unis. Le bon sens, autant que l'honneur, y invitent", écrivent dans une pétition commune Bernard-Henri Levy, Isabelle Adjani, Pascal Bruckner et Milan Kundera. Les autres signatures sont à adresser à la revue La Règle du Jeu, 61 rue des Saints-Pères, 75006, Paris.

    AFP. 28.09.09

  • Le fils de Fillon se croit tout permis

    Un des quatre fils de François Fillon a fait l'objet d'un rappel à la loi après un incident en mai dernier sur la rocade de Rennes, une sanction insuffisante pour la plaignante qui réclame un renvoi devant le tribunal correctionnel. Le fils du Premier ministre a fait l'objet d'un rappel à la loi "le 16 septembre" par un délégué du procureur, selon le parquet de Rennes, confirmant une information parue dans Ouest France. "C'est une affaire qui a un caractère contraventionnel", qui s'apparente à une "tentative de dépassement dangereux", raconte la même source. "Pour nous le dossier est terminé sur le plan pénal", même si la plaignante "a dû avoir très peur", a-t-on ajouté.
     
    Selon le récit de l'avocat de la plaignante, Me Mickaël Goubin, celle-ci se trouvait à moto sur la rocade de Rennes le 19 mai lorsqu'elle s'est vu "doubler" par un 4X4 avec quatre jeunes à bord, qui "s'amusent à la coller", suffisamment pour que son coffre arrière (top-case) soit rayé. Lorsqu'elle demande ensuite au véhicule de se garer, elle s'est "fait insulter", a indiqué l'avocat.

    Le lendemain, elle a porté plainte au commissariat de Rennes avec le numéro d'immatriculation du véhicule qu'elle avait relevé. Me Goubin a indiqué qu'il venait d'écrire au procureur de la République de Rennes et au procureur général de la Cour d'appel pour demander un renvoi devant le tribunal correctionnel ou la saisine d'un juge d'instruction "indépendant", car il estime qu'il y a eu "mise en danger d'autrui et délit de fuite". Sa cliente demande un peu plus de 2.000 euros de dommages et intérêts.

    LCI.fr - 28.09.09

     

  • L'extradition bientôt demandée par le procureur de Los Angeles

    Le bureau du procureur de Los Angeles a annoncé aujourd'hui qu'il allait demander l'extradition du cinéaste Roman Polanski, après son arrestation en Suisse pour une affaire de moeurs datant de 30 ans.

    "Nous allons préparer une demande d'extradition, qui sera envoyée au département de la Justice et au département d'Etat, et qui suivra la voie diplomatique", a déclaré Sandi Gibbons, porte-parole du bureau du procureur de Los Angeles, en Californie. Interrogée sur le délai du dépôt de la demande, elle a répondu : "Je crois que nous avons quarante jours pour la préparer".

    L'avocat de Roman Polanski, arrêté samedi en Suisse, a précisé aujour'hui que le cinéaste refusait d'être extradé vers les Etats-Unis. Le réalisateur franco-polonais, âgé de 76 ans, Oscar du meilleur réalisateur (2003) et Palme d'Or à Cannes (2002) pour "Le Pianiste", a été arrêté à sa descente d'avion à Zurich, où il devait recevoir un prix pour l'ensemble de son oeuvre au Festival du film de la ville.

    Le Figaro - 28.09.09 - 18h40

  • Polanski: Kouchner a écrit avec Sikorski une lettre à Clinton

    Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a indiqué lundi sur la radio France Inter qu'il avait écrit avec son homologue polonais à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, pour demander la libération du cinéaste franco-polonais Roman Polanski.

     
    Clinton et Kouchner le 11 mai 2009 washington.jpg
    Le 11 mai 2009 à Washington (Cliquez sur la photo)
     
    Le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski avait annoncé dimanche que la Pologne et la France allaient demander ensemble à Washington la libération du cinéaste, arrêté samedi sur mandat d'arrêt américain en Suisse.

    M. Kouchner a souligné que cette démarche commune est fondée sur le fait que Roman Polanski est "Français et Polonais". "Nous avons aussi écrit à Hillary Clinton. Nous avons contacté les avocats", a-t-il dit.

    M. Kouchner a critiqué "la manière dont la justice est utilisée" dans l'affaire: "ce n'est pas la justice internationale que nous accusons, c'est la manière dont elle a été utilisée", a-t-il commenté, en remarquant: "le cinéma suisse invite Roman Polanski et sait bien qu'il va venir". "Tout ça n'est pas très joli", a-t-il ajouté.

    "C'est un peu sinistre cette histoire, franchement. Un homme d'un tel talent reconnu dans le monde entier, reconnu surtout dans le pays qui l'arrête, tout ça n'est pas sympathique", a observé le chef de la diplomatie française.

    M. Kouchner avait fait valoir dès dimanche aux autorités suisses que Paris souhaitait que "cette affaire trouve rapidement une issue favorable", en s'entretenant avec Micheline Calmy-Rey, conseillère fédérale en charge des Affaires étrangères.

    Agé de 76 ans, Roman Polanski fait l'objet d'une procédure ouverte contre lui par les autorités américaines en 1977 pour une affaire de moeurs et il n'a pu remettre les pieds sur le sol américain depuis 1978.

    Le cinéaste d'origine juive polonaise, né Raymond Leibling à Paris en 1933, qui a passé son enfance dans le ghetto de Cracovie, a été naturalisé français en 1976.

    AFP. 28.09.09

     

  • Faut-il libérer Polanski parce sa mère serait morte à Auschwitz?

    Il n’y a pas que les gouvernements français et polonais pour voler au secours de Roman Polanski qui vient d’être arrêté en Suisse. Une certaine Anne Appelbaum vient de publier dans le Washington Post aux USA un article de soutien au réalisateur.


    Grosso modo, elle souhaite qu’on passe l’éponge sur le crime commis par Roman Polanski et propose quatre arguments :

    1) Au moment du viol, Polanski ignorait l’âge de l’adolescente (13 ans)
    2) La victime, âgée aujourd’hui de 45 ans, lui a pardonné et considère qu’il a suffisamment payé notamment par les gênes occasionnées à sa carrière (c’est vrai, qui a entendu parler de cet obscur cinéaste ?)
    3) Que sa fuite insensée peut s’expliquer comme suit :

    "On peut le blâmer, il est vrai, pour sa première décision de fuir dans la panique. Mais je vois des circonstances atténuantes à cette décision, rien moins qu’une peur irrationnelle de la punition. La mère de Polanski est morte à Auschwitz. Son père est un survivant de Mathausen. Il a lui même survécu au ghetto de Cracovie avant de quitter la Pologne communiste. Sa femme, Sharaon Tate a été assassinée alors qu’elle était enceinte en 1969 par les adeptes de Charles Manson, même si pendant un certain temps Polanski lui-même avait été soupçonné."


    4) Que Polanski a maintenant 76 ans et que le juger et l’emprisonner n’est d’aucune utilité pour la société.

    Les arguments 3 et 4 sont particulièrement intéressants. L’argument 3 laisse entendre qu’il faut comprendre, même dans le crime, ceux qui ont subi les exactions des nazis. Il est particulièrement abject de citer le fait que la mère de Polanski est morte en déportation car, à la différence de son fils, elle était une victime innocente.
    Le 4, ironie du sort, est celui-là même auquel font objection les prétendus chasseurs de nazis qui s’acharnent aujourd’hui encore sur des vieillards octo ou nonagénaires.

    C’est qu’elle est culottée la miss Applebaum.
    Alterinfo -28.09.09


  • Villepin assigne Sarkozy pour atteinte à la "présomption d'innocence"

    Innocence présomption sarkozy assigné.jpg

    Les avocats de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin ont assigné lundi à Paris Nicolas Sarkozy pour "atteinte à la présomption d'innocence", le chef de l'Etat ayant employé le terme de "coupables" pour décrire les prévenus du procès Clearstream, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Le chef de l'Etat bénéficiant d'une immunité, une telle assignation ne pourrait être examinée qu'à l'issue du mandat de M. Sarkozy.

    M. Sarkozy a provoqué la fureur des avocats de M. de Villepin, principale personnalité poursuivie dans le procès Clearstream, en parlant mercredi soir de "coupables" à propos des prévenus de cette affaire.

    Tout prévenu à un procès est en effet présumé innocent tant qu'il n'a pas été définitivement condamné.

    Les avocats de l'ancien Premier ministre avaient immédiatement annoncé leur intention d'assigner le chef de l'Etat. L'assignation pour "atteinte à la présomption d'innocence" a été déposée lundi, selon une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.fr.

    AFP. 28.09.09

  • Tout savoir ou presque sur l'arrestation de Polanski en Suisse

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/09/27/le-cineaste-roman-polanski-arrete-a-zurich_1245878_3246.html#ens_id=1245879

     http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/09/28/les-differents-scenarios-apres-l-arrestation-de-roman-polanski-en-suisse_1246019_3476.html

    Le Monde - 28.09.09 - matin

  • Le Festival du film en émoi: Polanski en prison!

    Le Festival du de a apporté dimanche soir un soutien sans équivoque au cinéaste , qui se trouve depuis la veille en prison en Suisse et n'a pas pu recevoir sur scène le prix pour l'ensemble de son oeuvre qui lui est destiné.


    Des affiches placardées devant le cinéma réclamaient: "Libérez Polanski", "Pas d'extradition", ou "Nous voulons voir M. Polanski".
    Si la direction du festival a reporté sine die la remise du prix au réalisateur franco-polonais, ils ont maintenu la soirée en son hommage avec une rétrospective de ses films les plus connus.


    Pour les organisateurs, il s'agissait de manifester leur "solidarité" avec celui qu'ils considèrent comme "l'un des cinéastes les plus extraordinaires de notre époque".
    Roman Polanski, âgé de 76 ans, a été arrêté samedi soir sur mandat d'arrêt américain à son arrivée à l'aéroport de Zurich où il se rendait à l'invitation du festival. Il fait l'objet d'une procédure ouverte contre lui par les autorités américaines en 1977 pour une affaire de moeurs avec une adolescente de 13 ans.
    "M. Polanski nous a apporté l'une des plus exquises visions dans l'histoire du cinéma", a plaidé Karl Spoerri, co-organisateur du festival. "La culture s'est malheureusement transformée ce soir en politique", a déploré Nadja Schildknecht, l'autre co-organisatrice.
    A l'intérieur du cinéma Corso, au centre-ville de Zurich, les écrans diffusaient les oeuvres majeures du cinéaste, notamment "Le Pianiste" et "Rosemary's baby".

    Mais la bonne humeur n'était pas de mise parmi les spectateurs.
    "C'est un scandale que la Suisse se soit pliée aux pressions des Etats-Unis", peste Edith Zumbühl, venue avec un groupe d'amis pour soutenir le cinéaste.

    "Pourquoi a-t-il été justement arrêté hier, alors qu'il vient régulièrement en villégiature à Gstaad", s'interroge-t-elle. "C'est étrange qu'il se soit justement fait arrêter maintenant", renchérit un autre membre du groupe.

    Pour certains spectateurs croisés avant la cérémonie d'hommage, la Confédération, échaudée par les attaques des Etats-Unis contre son secret bancaire et l'affaire UBS, s'est précipitée pour exécuter le mandat d'arrêt.


    L'ambassadeur de France en Suisse, Mme Joëlle Bourgois, a quant à elle exprimé durant l'hommage au cinéaste la "consternation de la France après l'arrestation de Roman Polanski".


    Paris a demandé "que la Suisse examine avec discernement le cas et les droits de M. Polanski", a déclaré à l'AFP le consul général de France à Zurich, Jean-Luc Fauré-Tournaire, qui doit lundi rendre visite à M. Polanski.

    Pour le festival, dont c'est la 5ème édition, les conséquences de cette affaire demeurent pour l'heure incertaines.
    "C'est un festival qui a des ambitions, qui aimerait devenir de plus en plus important et avoir le plus vite possible de grands noms", explique Pascal Gavillet, critique de cinéma au journal La Tribune de Genève.
    Cet incident "va lui faire un coup de pub, mais je ne sais pas si ce sera positif ou négatif", ajoute-t-il, car "le festival court le risque d'être réduit à l'événement qui a provoqué l'arrestation de Polanski".

    Le parisien - 27.09.09 

    D'autres vieillards ont été arrêtés et jetés en prison plus de quarante ans après leurs crimes...

  • JEUX - Suite logique

    n, x, s, e, q, x...

    Quelle lettre vient ensuite? Et pourquoi?

  • Tristes tropiques: deux Françaises en vacances à l'Ile Maurice portent plainte pour viol

    Les vacances paradisiaques ont tourné au cauchemar pour deux touristes parisiennes, deux soeurs respectivement fonctionnaire de police et infirmière. Parties pour l'Ile pour un séjour de dix jours en compagnie de leur frère et de leurs compagnons, policiers eux aussi, elles affirment avoir été victimes d'un digital lors d'une séance de massage organisée par une agence de tourisme, une agence qui a pignon sur rue sur l'île.

    Les deux jeunes femmes ont déposé plainte au commissariat de Grand-Baie mais craignent que l'affaire - qualifiée là-bas de simple «attentat à la pudeur» - ne puisse être jugée. 

     Tout avait pourtant bien commencé pour le jeune groupe de vacanciers. Arrivés le 2 septembre à Grand-Baie, un village côtier réputé, situé au nord de l'Ile et à 20 kilomètre de la capitale, Port-Louis, les cinq Français décident de faire appel à une agence locale spécialisée dans l'immobilier et les excursions pour visiter la région. «On a pris un «pack» de quatre excursions à l'agence Libellule pour être tranquilles, précise le frère de Laure et Isabelle, les deux victimes âgées de 28 et 31 ans. Alors, on a été un peu surpris quand on nous a demandé, dès le premier jour, de régler les frais d'essence et l'entrée du parc floral. Je suis allé me plaindre à l'agence, et la suite des visites s'est beaucoup mieux déroulée, on a même retrouvé confiance.»

    Un «dédommagement» pour oublier les «petits désagréments»

    A la troisième excursion, le 11 septembre dernier, le gérant de l'agence en personne, Kalam J., se déplace pour les accueillir. Contre toute attente, il propose en «dédommagement» et «pour oublier les petits désagréments de la première journée», des massages gratuits aux deux jeunes femmes. Le rendez-vous est pris pour le soir-même à 17h30, devant l'agence de la rue Royale à Grand-Baie. «Il s'est rendu avec mes soeurs dans un salon de massage où l'attendait un soi-disant naturopathe, poursuit Sébastien. Il a refermé à clef la porte d'entrée derrière lui. Mes deux soeurs ont été séquestrées par ces deux hommes durant près de deux heures et ont subi des attouchements sexuels de leur part. Elles ont aussi été menacées de représailles dans le cas où elles parleraient.»

    Les deux jeunes Françaises osent tout de même se confier à leur frère et à leurs conjoints. «On a déposé plainte auprès du commissariat de Grand-Baie et on a alerté la presse locale ainsi que le consulat français qui ne nous a pas beaucoup aidé,» confie encore Sébastien. Anne Clivot, consul, affirme de son côté avoir «suivi l'affaire de près et avoir été en contact permanent avec eux tous les jours». 

    Intervention du ministre du Tourisme mauricien

    L'affaire a fait grand bruit sur l'Ile. Selon le journal en ligne lexpress.mu, le vice-Premier ministre et ministre du Tourisme est lui même intervenu sur la radio populaire Radio-One et a proposé son aide aux victimes. Son ministère s’est occupé des démarches administratives pour que les deux sœurs, ainsi que leurs amis, soient hébergées gratuitement dans un hôtel afin que l’enquête puisse avancer. «Tout n'est pas si simple, avoue tout de même Sébastien. On a dû reporter notre retour en à plusieurs reprises pour être entendus par les enquêteurs et par une magistrate.» 

    Toujours selon lexpress.mules deux suspects, le gérant de l'agence d'excursion, et son complice, âgé de 60 ans, ont été placé en garde à vue pour être entendus et laissé libres sous caution. Ils nient tous les deux les faits.
    La dernière audience était prévue hier, samedi 25 septembre, au Tribunal de Mopou mais elle a été reportée au 25 octobre. «Ici tout est difficile et obscur car personne ne tient le même discours, poursuit le frère des victimes. On nous a même dit que la date de l'audience était prévue le 26 novembre ! Mes soeurs en ont pleuré. A cause de cela, on a déjà dû reporter notre retour en France à plusieurs reprises. Ici (NLDR : à l'Ile-Maurice) il est indispensable que les deux parties soient présentes au procès pour qu'il puisse se tenir. Et on doit rentrer dimanche soir...»

    Le parisien - 26.09.09 

    L'Ile Maurice s'appelait autrefois l'Ile de France 

  • Michelle Obama refuse l'accolade de Berlusconi

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Des bises et des embrassades pour les Sarkozy et les Brown ou Angela Merkel mais pas pour Silvio Berlusconi. La presse anglo-saxonne épingle avec humour l'accueil plus que réservé qu'a offert jeudi soir Michelle Obama au président du Conseil italien à Pittsburgh. Alors que Silvio Berlusconi ouvre chaleureusement les bras à l'approche de la première dame américaine pour lui donner l'accolade, l'épouse de Barack Obama lui tend simplement la main. Le tout sous l'œil attentif de son époux.

     «Michelle Obama devait avoir décidé de ne pas être la femme que l'on surprendrait à être photographiée au côté de Silvio Berlusconi », s'amuse le Telegraph. «Elle lui a donné une poignée de main aussi prudente que celle de quelqu'un qui nourrirait un crocodile. Cette semaine Michelle a échoué au quiz de l'étiquette» poursuit le quotidien.

    Le Figaro - 27.09.09

  • Roman Polanski, membre de l'Institut de France

    Institut de France Polanski 6 décembre 2000.jpg
    A l'Institut le 6 décembre 2000
    Roman Polanski (né Raymond Liebling à Paris le 18 août 1933) a été élu en 1998 membre de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France.
    Depuis fin 2005, les autorités américaines recherchent activement Roman Polanski partout dans le monde" pour "des actes d'ordre sexuel avec des enfants, notamment un cas de 1977 avec une mineure de 13 ans à Los Angeles", selon le communiqué.

    L'arrestation du cinéaste a provoqué un tollé dans les milieux culturels où la stupéfaction le dispute à l'indignation.

    Les gouvernements français et polonais, dont Roman Polanski est le double ressortissant, vont demander ensemble à Washington la libération du cinéaste, a annoncé le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.

    Une éventuelle décision d'extradition pourra être contestée auprès du tribunal pénal fédéral, puis du Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire helvétique, a précisé le ministère suisse de la Justice.

    La Suisse "n'avait pas d'autre solution" que d'arrêter Roman Polanski, a assuré la ministre suisse de la Justice Eveline Wildmer-Schlumpf.

    Washington n'a lancé un mandat international contre Roman Polanski que depuis 2005 et les autorités suisses n'avaient pu arrêter le cinéaste lors de ses précédents séjours car c'était la première fois que Berne savait à l'avance que le cinéaste allait venir en Suisse, a encore affirmé la ministre.

    "Dans un Etat de droit, il n'est pas possible de faire des différences. Il serait incompréhensible qu'une personne sortant du lot bénéficie d'un autre traitement", a-t-elle observé.

    Arrêté en 1977 à Los Angeles sur la plainte des parents d'une adolescente de 13 ans, le cinéaste avait plaidé coupable de "relations sexuelles illégales" et avait passé un mois et demi en prison. Fin janvier 1978, menacé de retourner sous les verrous, Polanski avait pris un avion pour l'Europe où il vit depuis.

    "Nous sommes choqués par ce qui est arrivé", ont déclaré les directeurs du festival de Zurich, Nadja Schildknecht et Karl Spoerri qui ont reporté sine die la remise du prix. Cependant, en signe de "solidarité" avec celui qu'ils considèrent comme "l'un des cinéastes les plus extraordinaires de notre époque", ils ont décidé de maintenir la soirée d'hommage prévue.

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    "Le Pianiste", qui retrace l'histoire d'un survivant du ghetto de Varsovie, lui a valu la palme d'Or du festival de Cannes en 2002. "C'est le film le plus personnel que j'ai fait car j'ai utilisé mes propres souvenirs", déclarait Polanski, naturalisé français en 1976.

    De fait, ses parents, juifs, étant revenus en Pologne deux ans avant le début du deuxième conflit mondial, le cinéaste a passé la guerre dans le ghetto de Cracovie. De ses parents envoyés en déportation, seul son père reviendra.

    Après quelques années d'errance, il intègre l'école nationale des hautes études cinématographiques de Lodz, qui a vu passer une autre figure du cinéma polonais, Andrzej Wajda, avec lequel Polanski fait ses débuts.

    Le temps de réaliser son premier long-métrage ("Le Couteau dans l'eau" en 1962) et le voilà reparti pour Paris --où il est né en 1933-- avant de rejoindre Londres, ("Répulsion", avec Catherine Deneuve, et "Cul de sac"). Auréolé de ces premiers succès, il est accueilli à bras ouverts à Hollywood.

    L'aventure américaine durera 10 ans, semée de bonheurs et de cauchemars. Bonheur de son mariage avec la ravissante actrice Sharon Tate, des grands films qui font de lui un cinéaste de stature internationale, et cauchemar du sauvage assassinat de cette épouse aimée et enceinte, en 1969 par des satanistes.

    C'est aussi outre Atlantique que ce séducteur, qui reconnaît volontiers son goût immodéré pour les femmes, gagne sa réputation sulfureuse, avec notamment en 1977 une accusation de viol de mineure, qui lui vaudra la prison, affaire qui le rattrape aujourd'hui. A la faveur d'une libération sous caution, il quitte définitivement les Etats-Unis.

    De retour en France, il ralentit le rythme des tournages. Avec un film tous les quatre ans en moyenne, il poursuit son parcours accidenté entre succès ("Tess" en 1979), fiasco ("Pirates" en 1984) ou égarement érotico-triste ("Lunes de fiel" en 1992, avec sa compagne, Emmanuelle Seigner).

    Touche-à-tout talentueux, Polanski s'illustre aussi dans la mise en scène de théâtre ou d'opéra ("Lulu" de Berg en Italie, "Les Contes d'Hoffmann" d'Offenbach à Paris).

    La France offre en 1998 à celui qui trouve que sa vie est plutôt "non conventionnelle, anti-académique", un siège dans son Académie des Beaux-Arts, en remplacement du réalisateur Marcel Carné.

    La prestigieuse université Jagellonne de Cracovie dubitative quant à la "moralité" du cinéaste lui refusera, elle, en 2000 le titre de docteur honoris causa.

    "Aux yeux de bien des gens, je passe pour une espèce de gnome et de débauché mais mes amis - et les femmes de ma vie - savent à quoi s'en tenir", tranchait Polanski en 1984, dans son autobiographie "Roman".

    AFP. 27.09.09

  • "C'est absolument épouvantable!"

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    Frédéric Mitterrand le 27 septembre 2009 à Paris

    Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a jugé dimanche "absolument épouvantable" l'arrestation de Roman Polanski en Suisse "pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens".

    Lors d'un point de presse, le ministre a fait part de sa "très profonde émotion" après l'interpellation du Roman Polanski, "un citoyen français" et "un cinéaste de dimension internationale".

    "De le voir ainsi jeté en pâture pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens et de le voir ainsi seul, emprisonné, alors qu'il se rendait à une manifestation où on allait lui rendre hommage, c'est-à-dire ainsi pris au piège, c'est absolument épouvantable", a estimé M. Mitterrand.

    "On sait les conditions dans lesquelles c'est arrivé, et de la même manière qu'il y a une Amérique généreuse que nous aimons, il y aussi une certaine Amérique qui fait peur, et c'est cette Amérique là qui vient de nous présenter son visage", a-t-il ajouté.

    Se refusant à porter tout jugement sur la procédure, M. Mitterrand a encore indiqué que le président de la République suivait le dossier "très attentivement" et qu'il avait eu l'occasion d'en parler avec lui dans la matinée. "Je pense qu'il est au même diapason d'émotion que moi et que tous les Français", a-t-il relevé.

    "Le consul de France doit lui rendre visite demain (lundi, ndlr), espérons le, espérons que la visite sera accordée", a encore dit le ministre.

    Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski a été arrêté samedi sur mandat d'arrêt américain à son arrivée en Suisse, alors qu'il s'apprêtait à participer au Festival du film de Zurich.

    AFP. 27.09.09

    Ce dimanche 27 septembre, ils éprouvent plus d'émotion pour l'arrestation d'un pédophile notoire que pour la mort cruelle de quatre soldats français en Afghanistan!

  • L'Iran procède à des exercices de tir de missiles dans un climat international hostile

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    Le président Ahmadinejad le 26 septembre 2009 à Téhéran
    L'Iran a tiré dimanche des missiles de courte portée au cours d'exercices militaires qui apparaissent comme une démonstration de force dans un contexte de tension avec l'Occident après l'annonce par Téhéran de la construction d'un second site d'enrichissement d'uranium.
    Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Ali Akbar Salehi s'est voulu rassurant dimanche affirmant que son pays n'avait pas l'intention d'enrichir à plus de 5% d'uranium 235, soit un taux compatible avec des activités nucléaires civiles.

    "Si nous avions voulu faire de l'enrichissement à un niveau élevé, nous n'aurions pas annoncé" l'existence de l'usine proche de Qom (centre) à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-il déclaré.

    Sur le plan militaire, l'Iran a tiré trois types de missiles de courte portée dimanche matin au début d'exercices militaires appelés "Grand prophète 4", selon la télévision en langue anglaise Press-TV.

    Selon la chaîne, il s'agit de missiles Tondar (portée de 150 km), Fateh 110 (200 km) et Zelzal (jusqu'à 400 km).

    Le commandant des forces aériennes des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, a précisé que des tirs de missiles Shahab 1 et 2 (de portée moyenne) seraient effectués dimanche soir.

    "Demain lundi nous allons effectuer des tirs de Shahab-3 de longue portée", a-t-il ajouté.

    Ces missiles Shahab-3, d'une portée d'environ 2.000 km, sont capables d'atteindre Israël.

    "Nos missiles ne représentent pas de menaces pour nos voisins", a-t-il souligné.

    Interrogé à propos des "récentes menaces" israéliennes, il a affirmé que "le régime sioniste" n'était "pas de taille pour que nous parlions de ses menaces".

    Le 21 septembre, un haut responsable du gouvernement israélien avait indiqué qu'il n'avait donné "aucune garantie" à la Russie de ne pas attaquer les installations nucléaires de l'Iran, réagissant à des déclarations du président russe Dmitri Medvedev.

    AFP. 29.09.09

  • Afghanistan: mort accidentelle de 3 soldats français en cours de mission

    Trois militaires français sont décédés accidentellement au cours d'une mission de combat dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan, victimes d'un violent orage, l'un d'eux foudroyé et les deux autres emportés par une rivière en crue.

      Ces décès d'un adjudant et d'un brigadier du 13ème Régiment de dragons parachutistes (13e RDP) de Dieuze (Moselle) -une unité des forces spéciales- et d'un soldat de 1ère classe du 3ème Régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes (Morbihan) portent à 34 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le premier déploiement d'éléments par Paris, fin 2001.

    Quelque 250 militaires français et afghans participaient à l'opération, selon l'état-major des armées à Paris.

    Elle se déroulait en vallée d'Afghanya, dans la province de Kapisa, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul avec pour "objectif des poseurs d'IED" (Improvised Explosive Device, bombes artisanales), a précisé l'amiral à l'AFP Christophe Prazuck, de l'état-major.

    Selon lui, "un premier soldat, celui du 3e RIMa, a été foudroyé vers 03H00 locales pendant la phase d'infiltration de nuit, un médecin et l'infirmier ont essayé de le ranimer sans succès".

    "L'opération a été suspendue pour tenter de le sauver puis de l'évacuer, mais l'orage s'est déchaîné et un autre militaire du 13ème RDP a été emporté par une rivière en crue une dizaine de minutes plus tard alors qu'il progressait sur une piste".

    "Un de ses camarades, parti à sa recherche, a été emporté à son tour par la rivière et ils ont été retrouvés tous deux noyés au lever du jour, trois heures environ après leur disparition", a précisé l'amiral Prazuck.

    Les recherches ont été menées par des hélicoptères français Caracal (transport et évacuation sanitaire) ainsi que des hélicoptères d'attaque français Tigre et américains Apache.

    Selon un porte-parole de l'armée française à Kaboul, les trois militaires étaient stationnés sur la "base d'opérations avancée" française de Nijrab où leurs corps ont été ramenés par hélicoptère.

    La France avait annoncé fin 2006, par la voix de la ministre de la Défense d'alors, Michèle Alliot-Marie, le retrait de ses forces spéciales d'Afghanistan, devenu effectif quelques semaines plus tard. Elles formaient à l'époque une unité de 200 hommes environ déployée à Jalalabad (est).

    Toutefois, selon l'amiral Prazuck, "quelque 60 militaires français des forces spéciales sont présents en Afghanistan où ils assurent des missions techniques d'instructeurs commando, de mise en oeuvre des hélicoptères Caracal, de protection et de renseignement".

    "Il n'y a pas d'opérations spéciales ou de groupement des forces spéciales sous les ordres du chef d'état-major des armées, elles sont intégrées dans des unités conventionnelles pour des opérations conventionnelles, a-t-il cependant assuré.

    L'Elysée, qui a annoncé la mort des trois soldats dans un communiqué, a fait part de la "grande tristesse" du président Nicolas Sarkozy qui "s'associe à la douleur des familles et de leurs proches".

    Ils ont "payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", a poursuivi la présidence réaffirmant "une nouvelle fois  la détermination de la France à oeuvrer au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan".

    Le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Hervé Morin ont également fait part de leur "grande émotion", apportant leur soutien aux familles et aux troupes déployées en Afghanistan où 3.000 soldats français sont engagés.

    AFP. 27.09.09