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  • Plus de risque de manger halal que non halal!

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    La pratique se veut discrète , mais une grande partie des viandes sortant des abattoirs français sont conformes aux préceptes religieux et vendues sans mention spécifique.

    «Le système est très opaque», accuse Frédéric Freund, directeur de l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir (OABA) qui milite pour le droit animal. Sur le papier, les choses semblent pourtant claires : la règlementation européenne qui impose l'étourdissement de l'animal avant son abattage autorise des dérogations pour obéir aux rites juifs et musulmans.

    Ceux-ci stipulent en effet que l'animal ne peut être blessé et donc étourdi avant d'être égorgé. Autre obligation : cet abattage doit être accompli par un sacrificateur agréé pour que la viande soit kascher ou halal. Dans les faits, cette distinction n'est pourtant pas si nette.

    Une enquête menée par les directions départementales des services vétérinaires de Basse et Haute-Normandie conclut qu'une part significative de bêtes abattues selon un rituel religieux entre dans le circuit classique de commercialisation, sans mention particulière. Cette proportion varie de 0 à 60% selon les abattoirs pour la production halal et celle-ci est même supérieure à 70% pour la production kascher (destinée aux consommateurs juifs). L'OABA a mené en 2006 et 2007 une enquête auprès de 225 établissements. Les résultats détonnent : 28% des bovins, 43% des veaux et 62% des ovins et caprins ont été occis selon un rite religieux. Des proportions bien supérieures aux consommations des juifs et musulmans, preuve que ces produits sont réinjectés dans les étals classiques de la grande distribution. «Les groupes agro-alimentaires peuvent ainsi disposer d'une seule chaîne de production au lieu de deux», décrypte Fateh Kimouche, fondateur du portail Al-Kanz. «L'abattage halal est tellement peu différent de l'abattage conventionnel qu'il s'est généralisé, en particulier pour les ovins.

    Aussi le consommateur lambda a-t-il plus de "chance" d'acheter dans certains supermarchés du mouton halal non étiqueté comme tel», explique Florence Blackler, sociologue. Une situation choquante pour l'OABA qui réclame une meilleure traçabilité des produits. «L'industrie agro-alimentaire doit assumer ses choix : les étiquettes de ces articles devraient porter une mention spécifique pour ne pas cristalliser les ressentiments», enjoint aussi Fateh Kimouche. L'OABA propose aux abattoirs d'insensibiliser les bêtes tout de suite après leur égorgement, ce qui pourrait satisfaire des consommateurs juifs, musulmans et athées.

     Le Figaro - 21 septembre 2009

  • La plus grande mosquée de France se trouvera à Toulouse

    http://www.bivouac-id.com/2009/09/20/la-plus-grande-mosquee-de-france-se-trouvera-a-toulouse/

    20 septembre 2009

  • Musulmans: l'Europe, un anti-modèle pour Obama? - l'Islam n'est pas soluble dans la démocratie et la modernité

    Un essai du journaliste britannique Christopher Caldwell, insistant sur les lacunes de l'intégration des populations musulmanes en Europe, a suscité un vif débat aux Etats-Unis.

    Depuis le 11 Septembre, le thème de l'islamisation progressive de l'Europe préoccupe l'Amérique. Les libéraux utilisent les difficultés des pouvoirs européens à gérer l'intégration des populations immigrées musulmanes pour souligner les failles béantes du modèle d'intégration français. Les républicains vont puiser dans cette problématique pour mettre en garde contre un trop grand laxisme vis-à-vis des tentations radicales de l'islam. Cet intérêt qui traverse toutes les familles politiques explique sans doute le débat acharné que suscite le livre à peine sorti du journaliste britannique Christopher Caldwell sur l'Europe et ses musulmans. Cet éditorialiste du Weekly Standard signe un essai (*) aussi brillant que controversé pour affirmer que les populations musulmanes font peser un défi culturel et démographique majeur sur le continent européen car elles pourraient en changer «la nature». Il se situe dans la même lignée culturaliste que Samuel Huntington, pariant sur un choc possible de civilisations et sur l'idée que l'islam n'est pas soluble dans la démocratie et la modernité. «Un essai dangereux car il ne donne que la moitié (négative) du tableau de l'islam en Europe» , affirme Justin Vaïsse qui lui a récemment donné la réplique lors d'un débat animé à l'Hudson Institute.

    (*) « Reflections on the Revolution In Europe : Immigration, Islam, and the West » (2009).

    Le Figaro - 21.09.09

  • En Virginie, une école islamique est mise en cause

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    Mosquée à Alexandria ( Virginie)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    REPORTAGE - Créée en 1984 à l'initiative du roi Fahd d'Arabie saoudite, cette école a notamment été mise en cause en raison du caractère haineux de certains de ses manuels.

    Il est un peu plus de 14 heures, et une foule bigarrée s'écoule lentement hors de la mosquée Dar al-Hijrah, sur la route 7, à Alexandria. Des femmes sont couvertes d'un long hidjab noir qui ne laisse apparaître que leur visage. D'autres sont parées de voiles turquoise élégants. Des hommes en costume tapotent sur leur portable. Il y a aussi des Somaliens aux courtes barbes noires, qui s'égaient vers les parkings bondés flanqués de grappes d'enfants rieurs et d'épouses discrètes. «Chacun fait comme il veut, prie comme il veut. Ici, c'est l'Amérique. Nous sommes libres !» s'exclame Hassan Raja, un entrepreneur marocain qui a traversé l'atlantique il y a dix-sept ans. «Il n'y a pas un endroit au monde où le sort des musulmans soit plus enviable , insiste-t-il. Partout ailleurs, après le 11 Septembre, les musulmans auraient été étripés. En Europe, on aurait rendu notre vie misérable si une tragédie pareille s'était produite. Ici, il n'en a rien été !»

    Pour illustrer son propos, cet ancien joueur de football raconte son propre chemin. Son départ du Maroc, où tout était si compliqué. Puis Bordeaux en France, qui n'a pas l'air d'être un si bon souvenir, car «on y est discriminé». Et enfin, l'Amérique, qui lui a permis de créer son entreprise et de faire carrière.

    À moins de 3 kilomètres de là, James Lafferty, un ex-journaliste à la moustache poivre et sel, chrétien et conservateur, exprime un avis plus mitigé sur les succès de l'intégration des musulmans dans cet ancien État confédéré. Ce n'est pas vraiment la burqa qui l'inquiète, contrairement à ce qui se passe en France. Jim Lafferty, a même jadis défendu ardemment le droit des musulmans de porter le voile intégral, au sein d'une commission de lutte contre les discriminations religieuses.

     

    «Amputer les infidèles»

     

    Mais le 11 Septembre a changé sa vision du monde. Le menant à se pencher sur l'idéologie supposément «anticonstitutionnelle et antiaméricaine» des institutions islamiques qui prospèrent à deux pas de sa maison et à quelques dizaines de kilomètres du pouvoir politique américain. «Ces gens-là ne viennent pas pour s'intégrer au rêve américain, mais pour détruire nos valeurs», explique-t-il. James vit au cœur du quartier musulman d'Alexandria, qui s'étend sur un triangle dessiné autour de la mosquée et de quelques grands immeubles habités par des immigrés du Moyen-Orient. Il y a vu changer le paysage «de manière sensible», au fur et à mesure que les restaurants halal remplaçaient bistrots traditionnels.

    Il ne s'en serait sans doute pas inquiété si n'avait éclaté le scandale de l'Académie islamique saoudienne (ISA), cette école musulmane créée en 1984 à l'initiative du roi Fahd d'Arabie saoudite. James Lafferty a soudain appris il y a deux ans que l'ISA, où il avait même prononcé une conférence, était mise en cause pour le caractère «haineux» de certains manuels. Certaines pages des manuels enseignaient comment couper un bras aux apostats et aux infidèles. L'Académie a dû procéder, sous la pression, à un «nettoyage» de tous les passages litigieux, à la grande satisfaction du comté de Fairfax, qui lui a accordé une autorisation d'expansion controversée.

    Soulignant le caractère opaque de l'établissement, la chercheuse Nina Shea, du Hudson Institute, souligne avoir de «gros doutes» sur la réalité du changement de cap, précisant que le Web de l'Académie renvoie à la version initiale, violente, du manuel (celle du ministère de l'Éducation saoudien).

     Bien décidé à ne pas se laisser faire, James Lafferty a carrément créé un groupe «anti-charia», qui regroupe plusieurs centaines de personnes et dénonce une «collusion cynique» entre l'Administration Obama, les élus de Virginie et le «lobby de l'islam» pour des raisons électorales.

    Au centre islamique Adams, nos interlocuteurs éludent effectivement le scandale de l'Académie, préférant dire qu'ils ne sont pas au courant. Ils parlent en revanche volontiers de ce syndrome post-11 septembre évoqué par Lafferty, mais en se plaçant de l'autre côté du miroir.

     Ainsi une jeune femme convertie raconte-t-elle avoir eu un choc en retrouvant un jour les murs du centre recouverts de croix gammées. Un Américain blanc est ensuite venu s'excuser pour son fils, responsable des dégâts. «La seule manière de surmonter ces barrières invisibles de peur et de méfiance, c'est la transparence et le dialogue», dit la jeune femme, responsable des relations publiques d'Adams. Elle parle aussi des bonnes relations que le centre Adams entretient avec les hommes du FBI, qui viennent régulièrement les voir. «Nous devons coopérer. Prouver que nous, les musulmans américains, sommes opposés à toute forme de violence», dit cette convertie.

    Le Figaro - 21 septembre 2009

  • Onze lycéens violemment agressés à Gonesse

    Onze lycéens ont été violemment agressés par des bandes de jeunes depuis le début de l'année scolaire en se rendant au lycée René Cassin à Gonesse (Val-d'Oise), a-t-on appris auprès du maire et de parents d'élève. "Il y a eu onze agressions depuis le début de l'année scolaire et neuf dépôts de plaintes", a déclaré Jean-Pierre Blazy, maire (PS) de Gonesse, confirmant une information de France Bleu.

    "Trois jeunes ont été interpellés", selon le maire qui "demande que la police nationale soit réellement présente". "Il s'agit de violences crapuleuses, de racket et de vols à proximité du lycée", selon M. Blazy, qui dénonce un "manque de moyens".

    "Mon fils a été agressé par quinze à vingt jeunes qui l'ont roué de coups et tapé à coups de barre de fer", a témoigné une mère d'élève qui préfère garder l'anonymat. "Il faut une mobilisation générale. J'en appelle au ministre de l'Intérieur, au préfet. La police est complètement absente", a-t-elle dénoncé.

    Le lycéen âgé de 17 ans s'est vu prescrire 5 jours d'ITT (interruption totale de travail). "Il est choqué, prostré, incapable de se projeter dans son avenir", a ajouté sa mère qui a déposé plainte. "Il n'y a pas eu d'interpellation. Nous avons peur des représailles", a ajouté cette mère de famille, "on ne vit plus, on a cette angoisse en laissant nos enfants devant la porte de l'établissement".

    Le Figaro - 21.09.09

    Pour qui ont voté ces parents qui se plaignent aujourd'hui amèrement et qui ont peur de la racaille?

  • Roch Hachana chez Marek Halter avec des personnalités politiques

    Pour célébrer Roch Hachana, la nouvelle année juive (l’an 5770), l’écrivain Marek Halter a organisé hier à son domicile une fête "sous le signe de la paix".

    Il aurait pu choisir celui de l’ouverture, puisque s’y sont pressées la droite et la gauche, de , , , Frédéric Lefebvre ou Nicole Guedj à Jack Lang, Harlem Désir, Henri Weber, David Assouline (guéri de sa grippe A) ou encore Manuel Valls.

    La compagne de ce dernier, la violoniste Anne Gravoin, a joué un air de musique en l’honneur de cet "oecuménisme"...

    Le Parisien - 21.09.09

  • Funérailles d'Etat pour les soldats italiens tués en Afghanistan

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    Enfant près du cercueil de son père le 21 septembre 2009 à Rome
    (Cliquez sur la photo)
    Les funérailles d'Etat des six soldats italiens tués dans un attentat jeudi à Kaboul ont débuté lundi en fin de matinée dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, en présence des plus hautes autorités, dont le chef de l'Etat Giorgio Napolitano, et de nombreux anonymes.
    Le pape Benoît XVI, dans un message lu au début de la cérémonie, a demandé à la Vierge Marie de "soutenir ceux qui s'efforcent chaque jour de construire un monde de solidarité, de réconciliation et de paix".

    Sous un ciel gris, les cercueils des six parachustistes âgés de 26 à 37 ans avaient quitté un peu plus tôt la chapelle de l'hôpital militaire où ils avaient été veillés, après leur rapatriement de Kaboul dimanche.

    Les cercueils recouverts du drapeau italien avaient été placés dans des camions militaires qui ont défilé lentement dans les rues fermées à la circulation.

    Des milliers d'Italiens, postés sur le parcours, ont manifesté leur solidarité en agitant le drapeau national ou en applaudissant. Les drapeaux étaient en berne dans toute la capitale italienne.

    L'attentat de Kaboul, le plus grave contre les troupes italiennes depuis une attaque le 12 novembre 2003 contre leur base de Nassiriyah en Irak (19 morts), a suscité une très forte émotion dans tout le pays.

    Les cercueils ont été portés par des parachutistes, sous les applaudissements de la foule massée devant la basilique, où abondaient les gerbes de fleurs. Une grande banderole proclamant "honneur et gloire à nos héros" était déployée.

    A l'intérieur, les familles des victimes côtoyaient les plus hautes autorités: le président du Conseil Silvio Berlusconi, les présidents de l'Assemblée nationale Gianfranco Fini et du Sénat Renato Schifani, le gouvernement au complet, notamment les ministres des Affaires étrangères Franco Frattini et de Défense Ignazio La Russa, et les chefs des forces armées et de la police. Les dirigeants de l'opposition et des autres religions étaient également représentés notamment par un iman et un rabbin de Rome.

    Les quatre autres militaires blessés lors de l'attentat suicide, rapatriés dans la nuit de samedi à dimanche, étaient également présents aux funérailles.

    Le gouvernement italien a décrété deux journées de deuil national, dimanche et lundi, et une minute de silence devait être observée dans toute l'Italie pendant la cérémonie funèbre. A la fin de celle-ci, la patrouille d'Italie, les "Frecce Tricolore", devait survoler la basilique en émettant des fumées aux couleurs du drapeau national.

    Après les funérailles, les dépouilles des parachutistes seront transférées dans leurs villes d'origine où elles seront enterrées.

    Avec 3.250 soldats, le contingent italien est le sixième plus important au sein des 100.000 troupes internationales déployées en Afghanistan.

    AFP. 21.09.09

     

  • Clearstream: début de l'affrontement judiciaire entre Villepin et sarközy

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    Dominique de Villepin arrive au Palais de justice de Paris le 21 septembre 2009

    L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a violemment attaqué le président Nicolas Sarközy lundi, à l'ouverture du procès Clearstream dont il est le principal accusé et qui constitue le prolongement judiciaire d'une haine féroce entre les deux hommes. 

      "Je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J'en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français", a déclaré M. de Villepin avant de rentrer dans la salle d'audience.

    "Certains voudraient croire qu'il n'y a pas dans notre pays de procès politique, je veux le croire aussi et pourtant nous sommes ici en 2009 et nous sommes en France", a-t-il ajouté soulignant que son combat est celui "de toutes celles et tous ceux qui se battent contre l'injustice, de toutes celles et tous ceux qui sont victimes de l'abus de pouvoir".

    Accompagné de sa femme et de ses trois enfants, l'ex-Premier ministre a été très applaudi à son arrivée au tribunal, avant de s'asseoir sur le banc des prévenus.

    Suspecté d'avoir trempé dans une machination pour déstabiliser Nicolas Sarkozy avant 2007, il devait plaider d'emblée l'irrecevabilité de la plainte du chef de l'Etat, une des quarante parties civiles dans le dossier.

    Le président est en effet assuré de l'immunité durant son mandat grâce à un article de la Constitution qui ne lui interdit pas toutefois de réclamer justice. Pour la défense, Nicolas Sarkozy introduit devant le tribunal une "rupture du principe du procès équitable".

    Le procès s'est ouvert dans une ambiance hors normes. Une cinquantaine de journalistes ont décroché le précieux badge leur permettant de pénétrer dans la salle d'audience, où fut condamnée à mort la reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793, un des épisodes marquants de la Révolution française.

    Jusqu'au 23 octobre, le tribunal correctionnel va tenter de savoir qui a falsifié des listings bancaires accusant de corruption près de 200 personnalités du monde politique et industriel, dont Nicolas Sarkozy.

    Le but de cette manipulation très complexe, qui remonte à 2003, était de discréditer ces faux détenteurs de comptes auprès de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream, en les faisant passer pour des bénéficiaires de pots-de-vins versés au moment d'une vente d'armements à Taïwan en 1991.

    Un juge qui enquêtait sur ces faits de corruption avait reçu les listings, expédiés anonymement. Puis une enquête pour dénonciation calomnieuse avait été ouverte.

    Nicolas Sarkozy est à l'époque ministre dans le même gouvernement que Dominique de Villepin, avec qui il est engagé dans une lutte sans pitié pour succéder à Jacques Chirac en 2007.

    Pour M. Sarkozy, le rajout de son nom vise à le "salir" auprès de l'opinion publique afin de lui barrer la route de l'Elysée. Il soupçonne son rival et fait alors le voeu de "pendre à un croc de boucher" l'auteur de cette déstabilisation, selon des propos qui lui sont prêtés dans plusieurs livres.

    Dominique de Villepin, inculpé de complicité de dénonciation calomnieuse et qui risque jusqu'à cinq ans de prison et des dizaines de milliers d'euros d'amende, nie quant à lui toute implication dans cette falsification.

    Devant le tribunal, il joue son avenir politique. Malgré la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007 et même s'il est aujourd'hui isolé politiquement, il n'a pas renoncé à ses ambitions politiques et à prendre sa revanche sur son ennemi.

    AFP. 21.09.09

  • Trois cinémas fermés à Marseille en raison des dégradations et violences marquant la fin du ramadan

    Les cinémas Les 3 Palmes, le Prado et Bonneveine sont fermés aujourd'hui. Au Prado, une pancarte annonce "En raison des dégradations et violences à l'occasion de l'Aid, le cinéma restera fermé tout le dimanche". Ce 20 septembre correspondant à la rupture du jeûne du mois de ramadan.

    La provence.com - 21.09.09

  • Magnifique et magistral discours de Jean-Marie Le Pen à Nanterre

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    Discours de Jean-Marie Le Pen, président du Front National, lors du Conseil National des 19 et 20 septembre 2009 à Nanterre (Haut-de-Seine)

    Mesdames et Messieurs,
    Chers amis,
    Chers camarades,

    Permettez-moi une nouvelle fois de vous remercier de votre présence à notre Conseil National, particulièrement ceux qui sont venus de loin. Je félicite aussi les intervenants pour la qualité de leur contribution.

    Ce Conseil, vous le savez, marque le point de départ d’une année vitale pour le Front National, et décisive pour sa représentation dans les Assemblées régionales.

    A l’occasion de cette rentrée politique, il nous faut constater, une fois de plus, que, sur la situation de la France, nous avions raison, avant tout le monde.

    Au plan international, notre pays est désormais totalement aligné sur l’OTAN, avec les risques que cela comporte en termes de menace terroriste. En raison de ce suivisme, plus de 30 soldats français sont morts en Afghanistan pour une guerre qui n’est pas la notre.

    La diplomatie française est prompte à s’offusquer de la présence chinoise au Tibet, mais jamais elle ne remet en question l’occupation de l’Afghanistan par les forces étrangères rangées derrière la bannière étoilée, pour soutenir un gouvernement corrompu, dans une guerre qui est très probablement vouée à l’échec.

    Dans les affaires iraniennes, notre diplomatie gesticule, qu’il s’agisse de la question nucléaire ou des élections. Mais plutôt que de donner des leçons aux musulmans chez eux, au prétexte de la lutte internationale contre le terrorisme, pour la démocratie, ou pour les Droits de l’Homme, le gouvernement ferait mieux d’inverser les flux migratoires pour éviter que la France ne devienne, elle aussi, terre d’Islam. Car c’est jour après jour que la laïcité perd du terrain : chaque fois qu’un ministre va rompre le jeune du ramadan, après d’ailleurs être allé faire carpette au diner du CRIF pour donner le change.

    Concernant l’Europe, nous assistons à l’intégration de la Turquie à l’Union européenne avec l’habituelle technique du voleur chinois : année après année, la Turquie, aidée par les collabos du nouvel ordre mondial, soutenue par les États-Unis, entre peu à peu dans l’Union. Sarkozy nous dit aujourd’hui qu’il est opposé à l’entrée de la Turquie mais pendant ce temps, les députés UMP au Parlement européen votent les crédits en vue de son intégration. Qu’il nous explique donc à quoi servent tous ces milliards injectés dans l’économie turque, si c’est pour ne jamais l’intégrer.

    A-t-on déjà vu des familles investir dans le mariage de leur enfant tout en sachant que l’union n’aurait jamais lieu ?! Et pourquoi Sarkozy a-t-il fait retirer l’obligation de soumettre au référendum toute nouvelle entrée dans l’Union européenne ?

    En quelque sorte, c’est le coup du « je vous ai compris » de De Gaulle en 1958 qui, en 5 ans, a troqué l’Algérie Française pour l’Algérie fellagha. Dans l’affaire turque, j’accuse Sarkozy d’être un menteur !

    Un mot encore sur l’Europe de Bruxelles qui est une bureaucratie parlementaire, xénophile, démagogue et impuissante, mais qui impose pourtant aux Parlements croupions des 27 pays de l’Union, 80 % de leurs lois.

    Le projet d’Union Européenne est anti-national. L’Europe de Bruxelles ne souhaite pas s’appuyer sur les Nations et le sentiment patriotique, mais vise à les démanteler et à les détruire. Elle s’interdit, en revanche, d’être elle-même soutenue par un sentiment national.
    Elle n’est qu’une étape, qu’un marchepied vers la Babel mondialiste.

    Au plan intérieur, en ce qui concerne l’immigration, Sarko se révèle là encore un maitre de l’illusionnisme.

    Le gouvernement se vante d’expulser quelques milliers de clandestins alors qu’il entre sur notre territoire plus de 400 000 étrangers supplémentaires tous les ans ! Inutile de vous rappeler qu’il ne s’agit d’ailleurs que rarement de Suisses ou de Suédois…

    Et parmi les quelques milliers d’expulsés, figurent un bon nombre de Roms venus de Bulgarie, de Hongrie ou de Roumanie, qui étant désormais ressortissants de l’Union européenne, ont le droit de revenir sur notre territoire dès qu’ils le souhaitent. Mais pour Hortefeux, Besson, Fillon, ou Sarko, l’apparence est sauve : les chiffres sont proclamés avec tambours et trompettes au J.T. de 20h00.
    C’est l’illustration éclatante de la tartufferie dont ne cesse de faire preuve le gouvernement.

    Et pendant ce temps, d’autres clandestins sont régularisés. Mais les Français ne le savent pas puisque la presse n’en parle pas…
    Ces régularisations ont pourtant lieu tous les jours, dans toutes les préfectures de France.

    En ce qui concerne le regroupement familial, rien n’a changé non plus. Pour le test ADN, Monsieur Besson, faisant en quelque sorte un « doigt d’honneur » au principe de séparation des pouvoirs, refuse de signer le décret d’application d’une loi pourtant votée par le Parlement.

    Et pour cela, il obtient alors le satisfecit du lobby tout puissant qu’est la LICRA.

    La seule chose qui ait changé en fait, concerne l’immigration choisie : comme nous l’avions prédit, elle n’a fait que s’ajouter à celle préexistante.

    Et ceux qui permettent ou exigent toujours plus de naturalisations et de régularisations sont les mêmes qui s’émeuvent du fait que de plus en plus de burquas sont visibles dans nos rues. Quelle bande de tartuffes ! Mais les burquas ne tombent pas du ciel, elles viennent avec les immigrés, leurs coutumes, leur religion !

    Mais qui sont les gagnants de tout ce système de submersion migratoire ?

    Et bien c’est simple : les gagnants sont les grands patrons et les gros actionnaires qui, soit délocalisent les emplois, soit importent des immigrés comme un vulgaire outil de production interchangeable avec l’autochtone. Dans tous les cas, et c’est la seule chose qui les intéresse, ils accroissent leurs bénéfices et leurs dividendes. Les perdants, quant à eux, sont les salariés français remplacés par de la main d’œuvre étrangère. C’est ça qu’il faut expliquer, encore et encore, aux Français aveuglés par la propagande immigrationniste.

    En ce qui concerne l’insécurité, la dégradation est aussi patente, y compris pour les chiffres officiels qui, aux dires même des syndicats de police, sont pourtant truqués. Les cambriolages ont subi une augmentation de 12 %, les vols à main armée, de 25 % !

    Les réponses apportées au problème sont risibles : création de cellules anti-cambriolages, qui seront d’ailleurs constituées à partir des effectifs d’autres services que l’on dépouille.

    Nous savons pourtant qu’en matière de cambriolage, tant que les frontières avec l’Europe de l’Est ne seront pas rétablies, les organisations criminelles qui en sont issues continueront à venir se servir chez nous.

    Quant à l’aggravation générale des violences dans notre société, les causes en sont évidemment profondes. Elles se trouvent en amont de la commission des actes répréhensibles :
    -immigration ininterrompue, qui sans cesse gonfle le vivier des délinquants potentiels,
    -délitement des valeurs traditionnelles, telle que la probité,
    -impunité générée par le laxisme judiciaire.

    Les causes se trouvent aussi en aval de la commission des actes :
    -peines trop légères,
    -absence d’application des peines même partiellement,
    -absence d’expulsions…
    -Sans oublier le fait que le manque de prisons est criant : le taux de surpopulation carcérale se monte à plus de 117 % ! Depuis 3 ans, 82 000 peines de prisons prononcées n’ont pas été exécutées !

    Mais rassurez-vous braves gens ; MAM a trouvé la solution : le bracelet électronique ! Ce qui en réalité n’aboutira, de fait, qu’à laisser tranquillement chez eux des délinquants, et par conséquent, à multiplier le nombre de récidives.

    Face à tout cela, le Ministre de l’intérieur propose de créer des « comités de conciliation » visant à améliorer les rapports entre les racailles des cités et les forces de l’ordre. C’est pathétique… Ce n’est pas en baissant son pantalon que l’État se fera respecter.

    Sur le plan économique et social, la France jetée dans le jeu du mondialisme en paie aujourd’hui le prix fort.

    La crise actuelle touche la plupart des Français, ceux qui, travailleurs ou frappés par le chômage, respectent les lois de la République.

    Je ne parle pas des élites qui, crise ou pas crise, tirent leur épingle du jeu.

    Mais pour le travailleur français, là, c’est autre chose :

    Malgré les radiations, souvent abusives, effectuées au détriment des chômeurs, leur nombre s’est accru de 18 % en un an. Officiellement, ils sont aujourd’hui plus de 3,8 millions. « Officiellement », ce qui veut dire qu’en réalité, ils sont plus proches des 6 que des 4 millions. Les pôles emplois n’arrivent même plus à traiter à temps les dossiers.

    Les délocalisations sont devenues quasi-hebdomadaires. Les emplois partent à l’étranger mais les étrangers eux, restent avec leur famille jouissant de nos allocations chômage, familiales, d’un enseignement gratuit ainsi que des hôpitaux publics.

    En France, les « sans papiers » ne sont pas sans-logis. Quand ils n’ont pas encore obtenu d’HLM, ils sont logés dans des hôtels… aux frais du contribuable. Les clandestins bénéficient de la couverture maladie universelle, mais dans le même temps, le gouvernement envisage de relever considérablement le forfait hospitalier.

    Autrement dit : les Français paient pour les autres. Ils grognent mais ils paient et beaucoup votent pour ceux qui les bafouent.

    Sur le plan social, le gouvernement Fillon opère une attaque tous azimuts.

    Concernant les salariés du secteur marchand, grâce à la nouvelle loi touchant au repos dominical, ils auront désormais le choix entre travailler le dimanche ou rejoindre la cohorte des chômeurs. Ils seront facilement remplacés par tant d’autres qui, eux aussi, doivent faire bouillir la marmite…

    La généralisation de la fin de l’interdiction du travail le dimanche pour les zones commerciales des grandes villes et les zones touristiques ou thermales marque un retour de plus d’un siècle en arrière :

    avant 1906, pour être précis, date à laquelle l’union de l’Église et des syndicats réussissait à imposer un jour de congé obligatoire au profit des salariés, de la stabilité de leur famille et de l’équilibre de leurs enfants.

    A ce sujet, permettez moi de citer quelques propos du Pape Benoit XVI que je trouve très justes : « Parmi tous les éléments qui contribuent à une vie sociale harmonieuse, figure à n’en pas douter le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen que son labeur n’est pas servile.

    Ce jour est offert à tous pour que l’homme ne soit pas réduit à n’être qu’une force de travail ou un consommateur mais qu’il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres, les activités de l’esprit et le culte rendu à Dieu. Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social, mais surtout le trait d’une sagesse humaniste profonde. »

    Mais il est certain que la spiritualité ou l’humanisme sont des concepts bien étrangers à notre Président de la République, trop occupé à remercier ses amis de la haute finance qui l’ont fait élire !

    Il faut dire, à leur décharge, que s’ils attendaient après la seule conjoncture économique pour améliorer leurs bénéfices, ils pourraient effectivement attendre longtemps :
    -Le PIB de la France est attendu en chute de 3 % pour 2009.

    - Le déséquilibre de la balance commerciale est constant depuis 2003 et elle est déficitaire de 55 milliards d’euros pour 2009.

    - Quand les entreprises ne délocalisent pas, elles mettent la clé sous la porte : un récent sondage réalisé par l’IFOP montre que 57 % des patrons des TPE redoutent un dépôt de bilan dans les semaines ou les mois à venir.
    -70 000 entreprises auront d’ailleurs déposé le bilan ou été déclarées en faillite cette année.

    Tous les secteurs de notre économie sont atteints :

    L’agriculture vit une crise sans précédent et pas seulement les producteurs laitiers, mais même les céréaliers, habituellement aisés, sont touchés. Le revenu moyen des agriculteurs, qui avait chuté de plus de 20 % en 2008, continue de s’effondrer.
    La terre ne fait plus vivre ceux qui la travaillent. Les seuls bénéficiaires du système sont les grandes surfaces qui accroissent leur marge quand le prix des matières premières diminue. Le consommateur lui, ne voit jamais son sort s’améliorer.

    Pour la première fois dans l’histoire économique de la France, le secteur tertiaire a détruit plus d’emplois qu’il n’en a créé, alors qu’habituellement, la création d’emplois dans les services permettait de compenser leur destruction dans l’industrie.

    La semaine dernière, les autorités américaines ont encore fermé cinq banques. Les banques en difficulté outre-Atlantique sont plus de 400. La crise financière n’est donc pas terminée. La crise sociale elle, malheureusement, n’en est qu’à ses débuts. Le chômage, malgré l’injection massive d’argent public dans le circuit économique, va encore s’aggraver.

    Quand les entreprises ne pourront plus avoir recours au chômage partiel, au repos forcé, aux formations, quand leur trésorerie sera vide, il ne leur restera pour survivre pas d’autre choix : licencier plus encore ou partir produire dans des pays où la main d’œuvre est meilleur marché. Déjà les plans sociaux ont été 3 fois plus nombreux cet été que les années précédentes.

    Quant à la situation budgétaire de l’État, elle n’a jamais été aussi dramatique : le déficit atteint des abysses inégalés : plus de 7 % du PIB pour 2009, c’est-à-dire plus de 7 % de l’ensemble des richesses produites dans notre pays. Ce déficit atteint déjà plus de 120 milliards d’euros, sans compter celui des collectivités territoriales, autour de 5 milliards, ni le trou de la Sécurité sociale, autour de 20 milliards d’euros cette année, et attendu à 30 milliards l’an prochain. Situation tellement critique que la Cour des comptes pense qu’il est inévitable d’alourdir plus encore les cotisations sociales pour sauver la Sécu !

    Les réponses apportées par le gouvernement pour remédier à cette crise aiguë sont au nombre de trois : taxer, taxer et taxer !

    Nous apprenons presque quotidiennement la création de taxes nouvelles et l’augmentation de celles déjà existantes, telles que les impôts locaux qui s’alourdissent encore de 8 % en 2009. Une des dernières en date : une nouvelle taxe sur les revenus mobiliers pour combler le trou de la Sécurité sociale.

    Les augmentations prochaines des taxes sur le tabac, sur les franchises médicales, sur les ordinateurs, sur la redevance télé sont déjà acquises.

    Pour remplacer la taxe professionnelle, le gouvernement prépare la création d’une taxe sur les antennes de téléphone, sur le matériel roulant de la SNCF, les pylônes électriques, sur le foncier, la valeur ajoutée des entreprises. Pas plus tard qu’il y a 2 jours le gouvernement a annoncé qu’il envisage d’augmenter encore la part régionale de la TIPP.

    Avec Sarkozy, ce n’est pas travailler plus pour gagner plus, c’est travailler plus pour être taxé plus !
    La plus belle de ces créations reste tout de même la taxe carbone, alors que la France représente en tout état de cause moins de 1 % de l’émission mondiale de CO2, et que des milliers de scientifiques de premier plan réfutent l’hypothèse de la cause humaine du réchauffement climatique. Mais nul n’a le droit de contester la théorie officielle de ce réchauffement, même pas un scientifique, pourtant socialiste, comme Claude Allègre. Sur ce sujet comme sur d’autres dogmes scientifiques ou historiques, il est interdit d’émettre des doutes. Les enjeux politiques et financiers sont trop importants !

    Notre temps est celui des mirages.

    Aux dernières Élections européennes, nos explorateurs en science politique ont, dans le désert électoral, découvert « le Targui au litham vert ».

    Il avait à leurs yeux le mérite de concilier les deux préoccupations de la classe politique : l’islamisme et le climatisme.

    D’un coté, l’islamisme, d’exotique, devenu familier par la grâce d’une immigration massive, bondissant de mosquées en mosquées, à la conquête des villes et des campagnes, entrainant derrière lui la foule des fidèles du prophète, prosélytes d’une religion ancienne mais revenue à la mode dans les terres désertées par ceux du Christ.

    De l’autre, le verdisme, religion nouvelle, elle, surfant sur les grandes peurs qui, de siècles en siècles, agitent nos sociétés humaines. Aujourd’hui, le mythique « réchauffement de la planète » incarné dans le paysage électoral récent par l’ancien gauchiste gouailleur devenu archéo-cons qui conduisait la liste dite « Europe-écologie », et qui s’impose dans les médias avec la force des idées prétendument nouvelles.
    Or, faut-il le rappeler, l’écologie définie comme le rapport de la nécessaire harmonie entre l’homme, créature et la nature, est archétypiquement de droite. Ses promoteurs furent, au siècle dernier, le prix Nobel de médecine Alexis Carrel et le docteur Carton.

    L’écologie est indiscutablement de droite parce qu’elle s’inscrit en force contre le dogme qui fonde la gauche et qui est la religion du progrès.

    Or, les désordres de l’environnement sont le fait des progrès techniques et technologiques d’une activité économique anarchique conduite par un autre dogme impérieux du capitalisme, celui de la croissance.

    C’est par un tour de passe-passe extraordinairement cynique que les héritiers des Grünen allemands, enfants naturels de la police politique communiste Est-allemande, la Stasi, ont pu avec la complicité des médias et la complaisance des politiciens occidentaux se présenter comme les défenseurs de l’environnement et du respect de la nature.
    Notons que dans un mouvement parallèle, ce sont les gauchistes qui, en France en tous cas, se sont emparés de la défense des valeurs folkloriques comme en Bretagne.

    Chargés de lutter contre la menace nucléaire (exclusivement américaine), les Grünen passaient sous silence la menace constituée par les 7 000 têtes nucléaires de l’arsenal soviétique.

    Soyons bien clairs :
    Nous considérons que les craintes des citoyens relatives à la nécessaire défense de la nature et de l’environnement sont, non seulement légitimes, mais doivent constituer un élément fort du programme national.

    En revanche, nous ne nous sentons pas obligés de croire que le réchauffement climatique soit consécutif à un péché mortel de la civilisation humaine et, à ce titre, que chacun doit se courber sous la houlette des nouveaux grands prêtres, ni justifier des ascèses absurdes.

    Qu’il faille préparer l’après-pétrole, certes. Le FN a été le premier à le proclamer et, à ce titre, rechercher des sources d’énergie alternatives. Le FN dans sa première brochure de propagande en 1973, l’affirmait clairement.

    Mais faire une aveugle confiance à la Fée électricité, jusqu’ici principale alternative proposée, c’est, s’il s’agit de centrales à charbon ou à fuel, remplacer un cheval borgne par un aveugle.

    S’il s’agit du nucléaire, la prolifération du nucléaire même civil, comporte des risques immenses d’accidents dont les conséquences mortelles peuvent s’étendre sur des siècles sans parler des problèmes posés par les approvisionnements et les déchets.

    Ces dérives terrifiantes ne sont-elles pas, d’ailleurs, les fruits empoisonnés du mondialisme.

    La production organisée par les multinationales dans les pays à plus bas salaires, génère un trafic démesuré, source de pollution aggravée. C’est le mondialisme et ses complices, qui en détruisant les économies nationales ont provoqué les migrations géantes d’esclaves modernes volontaires.

    Ils sont les plus grands pollueurs du monde, non seulement des paysages naturels, des corps, mais aussi des esprits et des âmes par leurs monopoles médiatiques et financiers.

    Au fur et à mesure que nos sociétés se détachent de Dieu, on veut les soumettre aux dogmes historiques ou climatiques.

    Honte à celui qui ne croit pas, malheur à celui qui doute publiquement, dénoncé par les sectes antiracistes, dûment organisées financièrement et inconstitutionnellement par l’Etablissement.

    Il est livré par les médias à la vindicte populaire, puis au bras séculier des magistrats, chargés, en le ruinant, de dissuader ceux qui auraient l’audace de le suivre.

    A peine, le coupable peut-il, s’il se renie, échapper à la persécution en battant sa coulpe, comme un vulgaire Ministre.

    C’est dans ce climat de contrainte morale et spirituelle que se déroule le processus qui conduit notre pays à la ruine, et son peuple, à la servitude.

    Au pas, Camarades, au pas et silence dans les rangs !!!

    La part est ainsi faite belle aux truqueurs et aux menteurs et autres histrions qui peuvent s’en donner à cœur joie, sûrs de n’être contredits que par des compères admis à la Cour des Droits de l’Homme.

    Mais concernant la taxe carbone, le matraquage fiscal supplémentaire qu’elle représente aura des conséquences néfastes sur l’industrie automobile, qui fait vivre aujourd’hui des centaines de milliers de personnes en France. Dans ces conditions, Sarkozy ne manque pas de culot quand il va visiter Faurecia (avec d’ailleurs des figurants choisis notamment en raison de leur docilité : on est en pleine Union soviétique !).

    Quant aux députés de la majorité, également à la recherche des milliards manquants, ils ne sont pas non plus à court d’idées, allant jusqu’a préconiser la disparition des billets de 500 euros pour lutter contre l’évasion fiscale !

    L’avantage avec ces gens de l’UMP, c’est qu’avec eux, nous avons tous les jours la confirmation qu’en politique, le ridicule ne tue pas !

    M. Hortefeux court après l’absolution de ce Grand Sanhédrin qu’est devenue la LICRA, après ses propos sur un jeune militant UMP arabe. Épisode incroyable où la police de la pensée s’est mise en branle à une vitesse folle pour défendre la nouvelle religion obligatoire qu’est devenu l’antiracisme. Intellectuels bien pensants, journalistes ambitieux, politiciens sans scrupules, tous ces nouveaux clercs ont hurlé au blasphème.

    Tous, sauf Julien Dray, qui sachant son sort entre les mains du gouvernement a fait « montre » de plus de modération. Hortefeux, le ministre de l’Intérieur qui révoque un Préfet sans même l’entendre au motif qu’il aurait tenu des propos éventuellement racistes, se voit sommé de battre sa coulpe et de participer à quelques ruptures de jeûne du ramadan pour s’excuser.

    Et quand Messieurs Woerth et Mitterrand qui se rendent à la fête communiste de l’Huma, se font copieusement insulter, M. Woerth ose tout de même déclarer qu’il y retournerait s’il était à nouveau invité ! Cela s’appelle du masochisme !

    Et n’oublions notre emblématique Président :

    - il a donc instauré, au nom des promesses anti-fiscalistes de sa campagne, en 2 ans, 20 taxes nouvelles.

    - il nous a affirmé, sans rire, qu’il y avait 394 burquas en France. Pas une de plus, croix de bois, croissant de fer.

    - il est allé chercher à Malte, (peut-être pour devenir Chevalier) quelques dizaines de clandestins, qui, il est vrai, nous manquaient cruellement et qu’il a doté de toutes sortes d’avantages au nom des électeurs pigeons.

    - Il a proposé d’augmenter le forfait hospitalier et le déremboursement des médicaments de confort (sic) pour faire semblant de combler le trou sans fond de la Sécurité Sociale quand 60 millions de cartes vertes sont en circulation pour 50 millions de bénéficiaires (et les 10 millions supplémentaires, hein ?).

    - Et la relève est assurée : son fils, le Prince Jean (de Nagy Bosca), a commencé il y a peu un discours par : « en ce jour sacré de Ramadan » avant de conclure par un vigoureux inch Allah, sous les applaudissements de la jeune Madame, née Darty.

    - Que dire des tests ADN soumis par son gouvernement au vote du Parlement croupion de Paris et pour lequel le Président a déclaré « tout le monde sait que les tests ADN ne servent à rien » et dont même, sa charmante épouse disait, il y a peu, qu’ils étaient dérisoires.


    - Que dire du transfert des technologies militaires au Brésil sans garantie, ni même certitude d’une vraie commande.

    - Et la suppression du juge d’instruction, véritable régression judiciaire pour nous aligner sur le système américain, un des plus injustes du monde, surtout pour les pauvres.
    Peut-on avoir l’outrecuidance de se demander si la prolifération, sur nos écrans, des feuilletons judiciaires américains (au demeurant, assez bien ficelés), n’ont pas pour objectif de nous habituer aux techniques judiciaires d’Outre-Atlantique et de nous imposer la technique du plaidé coupable qui a l’avantage pour le pouvoir d’être complètement opaque.

    A gauche aussi c’est la cacophonie totale : la guerre des petits chefs sans envergure et sans proposition nouvelle est le lot quotidien des socialistes.

    En fait, il n’y a pas d’opposition à gauche, il n’y a que des crêpages de chignon. Dernier épisode en date : la triche pour l’élection d’Aubry : quel scoop ! Mais en réalité, ce que reproche Royal à Aubry ce n’est pas d’avoir triché, c’est d’avoir mieux triché qu’elle ! C’est dire l’idée que se font de la démocratie ceux qui l’ont pourtant tout le temps à la bouche.

    En 88, à Marseille, Tapie disait à qui voulait l’entendre que le PS disposait dans chaque circonscription, d’un parachute de 1 200 voix.

    A gauche de la gauche, la surenchère trotskiste pourtant montée en mayonnaise par le gouvernement pour affaiblir plus encore les socialistes, n’a pas pris. En revanche, l’opération a parfaitement fonctionné avec les Verts qui ont, par exemple, en Ile de France, fait plus de voix que le PS, lors des européennes ! Sarkozy tentant ensuite de récupérer une partie de cet électorat par le biais de mesures prétendument écologistes telles que la taxe carbone ou la promotion médiatique de Cécile Duflot.

    Au centre, alors là, on hésite entre le chagrin et la pitié : Bayrou, tel l’âne de Buridan, tergiverse entre l’avoine rancie du centre droit et l’eau croupie du Parti socialiste. Personne, et surtout pas ses électeurs, ne sait plus où il se situe, et s’il faut considérer le modem comme un allié potentiel des socialistes ou de l’UMP.

    Quant aux souverainistes de droite, il ne reste plus que Dupont-Aignan, c’est à dire pas grand monde, M. de Villiers ayant décidé de tomber le masque et de rejoindre le comité de liaison de l’UMP ! Lui qui n’a eu de cesse de critiquer avec une violence verbale inouïe Sarkozy et son gouvernement, vient de retourner sa veste, toute honte bue !

    Par conséquent, chers camarades, les perspectives politiques pour le Front National sont excellentes :
    Nous avons vu juste, une fois de plus, avant tout le monde, sur tous les maux qui allaient frapper notre pays.

    Le FN est en passe de retrouver le rang qui est le sien, pour la défense des Français d’abord, Français menés à l’abattoir par des partis politiques discrédités, dans une France de plus en plus malade. La question n’est plus de savoir quand nos compatriotes vont se rendre compte de la nocivité de Sarkozy, mais comment persuader les déçus du sarkosisme de ne pas se laisser aller à l’abstentionnisme, d’exprimer au contraire leur mécontentement par le seul vote à la fois de protestation et de proposition pour une France retrouvée : le vote Front National.

    Nos concitoyens le savent et par votre travail, les listes de résistance nationale que nous présenterons aux élections du printemps prochain entreront en force dans les hémicycles régionaux.

    En ce qui me concerne, d’aucun, sans vergogne, célébrent déjà mes obsèques politiques alors qu’on m’accorde pourtant, encore, bon pied, bon œil (sic). Je suis toujours Président du Front National et si Dieu me prête vie, ainsi qu’à eux, je leur donne donc rendez-vous au printemps 2011.

    D’autant que je viens de resigner avec mes électeurs du Sud-Est, un engagement de 5 ans au Parlement Européen et que je suis en campagne pour postuler pour 6 ans dans la région PACA.

    « Palsambleu ! Planter passe encore, mais bâtir à cet âge », clament les cuistres qui ne se doutent pas qu’ils ont, peut-être, rendez-vous avec la Camarde.

    Amis et Camarades, si le spectacle de la ruine de la France, vous enrage comme moi, alors sortez de votre réserve, empoignez moi la lance, la ronde, ou bien l’écu, dégainez les rapières et courez à la bataille pour la France, la seule qui vaille d’être livrée, et puisqu’il s’agit des Régions, et donc des Provinces de France, réveillez les Bretons et les Basques, les Picards, les Normands, les Flamands de la terre et des vagues, les filles et les fils de Champagne, de Bourgogne, de Lorraine et d’Alsace, du Languedoc et de Provence, de Savoie et de Gascogne, du Roussillon et de Touraine, les Manceaux, les Comtois, les Limougeauds, les Auvergnats et ceux des iles d’au-delà des mers, les Corses, les Antillais, ceux de l’Océan Indien, de l’Océan Pacifique. Pour ce qui est des Franciliens, n’hésitez pas à taper fort sur vos tambours, car ils ont l’oreille dure et l’urne molle.

    Appelez à la rescousse les paysans, les pêcheurs, les ouvriers, les artisans, ceux qui ont des diplômes et ceux qui n’en ont pas, ceux qui ont du travail et ceux qui n’en ont plus ou pas encore, les fonctionnaires et les contribuables, les artistes, aussi, qu’ils soient joueurs de biniou ou de cabrette ou qu’ils soient des excités de la pop, les anciens et les jeunes, les pères et les mères et même les grands-pères. Allez enfants de la Patrie !

    Allez enfants de la Patrie, il va y avoir festival de horions et il n’y en aura pas pour tout le monde.

    De là haut, les saints et les anges, ceux qui croyaient et ceux qui doutaient mais qui y sont parce qu’ils ont tout donné pour vous, leurs enfants, qui ont risqué crins et poils pour vous garder, libre et prospère, le plus beau pays du monde, le vôtre : la France.

    Avec Jeanne et Geneviève, Catherine et Bernadette, Michel et Louis, avec les vaincus d’Azincourt et de Sedan, les vainqueurs de Verdun, les sacrifiés de Dien Bien Phu et les trahis d’Algérie, les héros morts pour leur combat, les martyrs des cachots, les victimes des pelotons, les veuves murées dans leur chagrin, les enfants perdus. Ils chantent avec vous le grand requiem de guerre et le te deum de la victoire !

    Amour sacré de la Patrie,
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
    Liberté, liberté chérie,
    Combats avec tes défenseurs (bis)
    Sous nos drapeaux, que la victoire
    Accoure à tes mâles accents,
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire.

    VIVE LA FRANCE
    VIVE LE FRONT NATIONAL

    NPI - 20 septembre 2009

  • Le "corbeau" présumé interpellé dans l'Hérault

    L'auteur présumé de courriers de menaces, contenant parfois des balles, adressés à des hommes politiques dont Nicolas Sarkozy, a été interpellé dimanche après-midi à Hérépian (Hérault), a-t-on appris de sources concordantes.

    Thierry J., 51 ans, sans profession et membre d'un club de tir local, a été interpellé à son domicile en raison d'une concordance entre son ADN et l'ADN qui avait été extrait par la police scientifique des quatre premiers courriers envoyés par la mystérieuse "cellule 34" notamment au maire de Lamalou-les-Bains, commune voisine d'Hérépian, selon une source policière.

    Cet homme, handicapé, avait été entendu la semaine dernière comme témoin, une audition au cours de laquelle son ADN avait été prélevé, a précisé à l'AFP une source judiciaire.

    Placé en garde à vue, le "corbeau" présumé devrait être rapidement transféré dans les locaux de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) à Paris.

    Cette affaire était devenue une priorité de l'Elysée. Le chef de l'Etat avait reçu début septembre les plus hauts responsables des forces de l'ordre et les avait sommés de faire avancer cette enquête.

    Depuis, les enquêteurs avaient une "obligation de résultat", ont commenté à l'AFP des sources policières, notamment après une série d'interpellations infructueuses comme celles de début septembre qui avaient déclenché des protestations contre les méthodes employées par la police.

    Lors de la perquisition menée à Hérépian, qui se poursuivait peu après 22H00, les nombreux enquêteurs auraient trouvé de la documentation laissant supposer que le suspect fait bien partie de la "cellule 34" ainsi que des enveloppes similaires à celles reçues par des destinataires de ces courriers menaçants.

    Le parquet de Béziers a confirmé à l'AFP une interpellation à Hérépian, village viticole et maraîcher d'environ 1.500 habitants à 30 km au nord de Béziers mais n'avait pas d'éléments sur la teneur ni le déroulement des investigations.

    Le maire d'Hérépian (Hérault), Pierre Bernard, joint au téléphone par l'AFP, a précisé que le suspect vivait "depuis quinze ans dans un logement social avec son épouse". "C'est un homme fragile qui ne travaille pas et récrimine souvent. C'est vrai que le premier courrier était parti à Lamalou mais nous sommes quand même très surpris", a ajouté M. Bernard.

    Selon des voisins interrogés par l'AFP, Thierry J. est "quelqu'un de très discret", et dont la santé nécessitait d'être "dialysé". Il loue, avec son épouse et sa fille, une maison dans un lotissement résidentiel de ce village.

    La "cellule 34" a adressé depuis fin 2008 plus d'une trentaine de lettres de menaces, parfois accompagnées d'une balle et postées dans le Midi, à des ministres ou personnalités de droite, dont Nicolas Sarkozy.

    Ces missives avaient été postées de plusieurs villes de l'Hérault: quelques envois sporadiques, inconnus à l'époque, fin 2008, suivis de plusieurs autres à partir de début février 2009 d'un même endroit, à proximité de Béziers.

    Parfois accompagnées d'une balle de 9 mm, de type 38, les lettres ont été adressées au sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc, à Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et Christine Albanel, ainsi qu'au maire UMP de Bordeaux Alain Juppé.

    Le député UMP du Nord, Christian Vanneste, et le sénateur UMP de Lozère, Jacques Blanc, en ont également reçu. Un courrier similaire a été envoyé aux dirigeants de France Télévisions et TF1 ainsi qu'à l'AFP en mars.


    AFP. 20.09.09

     

  • JEUX - Devinette

    Je les vis, je rougis, je verdis à leur vue...

    Qui suis-je?

  • Aux Pays-Bas, Geert Wilders propose une taxe sur le voile

    Burqa taxée pays-bas.jpg
    Le populiste Geert Wilders, connu pour ses idées islamophobes, estime que cette taxe permettrait «enfin de récupérer un peu d'argent de la part de l'islam».
     La plupart des députés se sont offusqués de cette idée.
    Le Figaro - 18.09.09
    Voilà une excellente idée qu'on n'oserait même pas formuler en France!

  • Rahm Emanuel est-il le véritable président des Etats-Unis?

    Emanuel prsident.jpg
    Rahm Emanuel est né en 1959 à Chicago de parents juifs immigrés
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    rahm-emanuel-has-obamas-ear.jpg
    Son prénom, Rahm, signifie « élevé » en hébreu. Son nom de famille, Emanuel, signifie quant à lui « Dieu est avec nous ».

    Il a failli être danseur classique professionnel. Aujourd'hui, ce travailleur infatigable est l'expérimenté et indispensable bras droit du président américain.

    De notre correspondante à Washington

    La cheville ouvrière du centre nerveux de la plus grande puissance du monde, c'est lui. Un rôle qu'il joue à mille à l'heure, présent sur tous les fronts et sur tous les dossiers. Toujours en action. Toujours connecté, via son portable, aux mille et un fils de l'énorme machine politique américaine, et notamment à celle du Congrès dont il connaît par cœur les tours et détours. En ce sens, Rahm Emanuel est à la fois le tacticien et le stratège numéro un de la Maison-Blanche, dont il dirige l'Administration d'une poigne de fer. Levé à l'aube, ce sportif au physique de beau gosse un peu canaille - cheveux gris légèrement bouclés, yeux si noirs qu'ils paraissent fardés - commence sa journée par une séance de natation vers 5 heures au YMCA, avant de rejoindre la salle de gym du Congrès, où il prend ses informations auprès des plus sportifs des parlementaires.

     

    Ancien conseiller politique de Clinton

     

    À 7 h 30, tous les hauts responsables de la Maison-Blanche le rejoignent pour une première séance de travail, avant une réunion de l'ensemble du staff à 8 h 15. Il voit ensuite le président pendant dix minutes dans le Bureau ovale, un échange qui se reproduit en fin de journée. Travailleur infatigable et exigeant, Rahm a la réputation de ne rien laisser au hasard. « Avec lui, je n'ai plus besoin de réveille-matin », confiait le conseiller politique d'Obama David Axelrod pendant la campagne pour les législatives de 2006. « Nous plaisantons souvent sur le fait qu'il faudrait ouvrir une clinique pour les gens qui ont travaillé avec Rahm », ironisait à la même époque José Cerda, l'un de ses ex-collaborateurs.

    Le président Clinton, dont il fut le principal conseiller politique de 1993 à 1998, a reconnu un jour que « sans lui, nous n'y serions pas arrivés ». Sans doute Obama pourrait-il souscrire désormais à cette remarque pour évoquer ce collaborateur haut en couleur, dont le caractère de fonceur sanguin et les bordées de jurons sont connus du Tout-Washington. À l'inverse du conseiller politique David Axelrod (éponge à idées chargée d'énoncer la geste idéologique présidentielle et d'ébaucher la vision de long terme) ou du porte-parole Robert Gibbs, Rahm Emanuel n'appartient pas au groupe des vétérans de la campagne présidentielle d'Obama.

    Cela lui confère une place un peu à part dans le premier cercle des intimes. Mais il n'en est pas moins le plus indispensable de tous. Celui que le président laisse parler quand ses interlocuteurs étrangers posent des questions sur sa stratégie de réélection pour 2012. Celui qui sera en première ligne dans la bataille sur la réforme de la santé pour mobiliser sénateurs et représentants et forger des alliances au Congrès. Celui, encore, qui s'active en coulisses pour faire avancer la paix israélo-palestinienne, un dossier cher au cœur de ce juif croyant, fils d'un ancien membre de l'Irgoun (une organisation nationaliste juive). « Une sorte de Claude Guéant puissance 10 », commente, amusé, un diplomate français. En plus médiatique, plus visible. « Il semble qu'il ait une journée de 72 heures », confiait récemment au New York Times le sénateur démocrate de New York Charles F. Schumer.

     

    Doué pour la danse... et la politique

     

    Rahm Emanuel, bientôt 50 ans, naît à Chicago en 1959 dans une famille juive très religieuse, qui l'éduque dans l'amour d'Israël, puisqu'il ira même jusqu'à s'engager comme volontaire civil aux côtés des militaires israéliens en 1991, pendant la guerre du Golfe. Doué pour la danse, il choisit pourtant d'étudier la communication à l'université avant de se lancer très vite dans la politique locale de la capitale de l'Illinois, rejoignant l'équipe du très puissant maire démocrate Richard Daley, incarnation, expliquent les journalistes chicagoans, d'une pratique politique faite de réseaux claniques, de services rendus et d'allers-retours parfois sulfureux entre contributeurs privés aux campagnes électorales et élus. Cette expérience instructive va lui permettre de rejoindre l'équipe électorale de Bill Clinton dès 1991 et de réussir le tour de force de réunir près de 72 millions de dollars de contributions de campagne, somme qui sera décisive lors des primaires. Impressionné, le nouveau président embarque ce phénomène dans ses bagages présidentiels, le nommant conseiller politique à la Maison-Blanche.

    Rahm y jouera un rôle de premier plan pendant près de cinq ans, notamment pendant l'affaire Monica Lewinsky, pour aider le président à échapper à la destitution. Il sera aussi le maître de cérémonies de la poignée de main Rabin-Arafat et de la signature des accords israélo-palestiniens d'Oslo. Selon le New York Times, c'est Hillary Clinton, peu favorable à son style rugueux, qui réussit à le faire limoger en 1998, date à laquelle il entre à la Dresdner Bank, où il aurait accumulé, selon les journaux américains, une fortune de 16 millions de dollars grâce à son entregent et ses réseaux politiques.

    Mais Rahm a la politique chevillée au corps et, en 2002, il réalise un rêve en se faisant élire représentant démocrate pour le 5e district de Chicago. Il remplace le politicien Rod Blagojevich, qui deviendra gouverneur, avant de devenir, l'hiver dernier, l'acteur d'un scandale de corruption qui manquera d'éclabousser Rahm jusqu'à la Maison-Blanche. Y aurait-il un lien obscur entre les deux hommes, comme l'ex-gouverneur véreux semble vouloir l'indiquer dans un livre à paraître ?

    En tout cas, quand il entre à la Chambre en 2002, Rahm Emanuel fait merveille, devenant un expert de la carte électorale des États-Unis et jouant un rôle décisif dans le grand retour et la victoire des démocrates aux législatives de 2006. Peu à peu, une légende se forme autour de ce personnage fonceur et sans états d'âme que ses collègues appellent alternativement « Rahmbo » ou le « chien d'attaque » du Parti démocrate. Il est vrai que certaines anecdotes révèlent un caractère parfois brutal. Comme cette histoire, véridique, de poisson mort, envoyé par la poste à un sondeur qui lui avait déplu pendant sa campagne… Dans son bureau actuel, à deux pas du Bureau ovale, on trouve un petit panneau que lui ont offert ses deux frères : « Monsieur le sous-secrétaire des affaires “va te faire f…” », peut-on y lire. Le détail donne une idée de l'humour assez cru du deuxième personnage le plus puissant d'Amérique et de son entourage.

    Obama a d'ailleurs expliqué en riant, pendant le gala des correspondants de presse de la Maison-Blanche, en juin, qu'il n'avait jamais entendu Rahm prononcer le mot « mère » autrement que suivi d'un juron de quatre lettres. « Il y a des jours, quand je me réveille où je ne m'aime pas », a dit un jour Rahm Emanuel, comme pour s'excuser de ses mauvaises manières.

     

    L'un des politiciens les plus doués au monde

     

    Au-delà de ces anecdotes, l'homme est perçu comme l'un des politiciens les plus doués et les plus puissants de la scène politique nationale. « Le plus influent chef de l'Administration de la Maison-Blanche de sa génération », notait carrément le New York Times à la mi-août, précisant qu'il avait récemment remis la secrétaire d'État Hillary Clinton à sa place, en refusant tout net d'accéder à sa demande de nomination d'un certain Sidney Blumenthal, qu'elle proposait pour contrer l'offensive des républicains sur la santé. Après avoir été écarté par cette dernière en 1998, Rahm Emanuel « lui montre ce qu'elle ne peut pas faire », un détail « qui en dit long sur le chemin qu'il a parcouru en seize ans », commente le New York Times.

    Sa personnalité paraît en fait plus complexe que certains ne veulent bien le dire. L'homme a beaucoup surpris les Israéliens et les milieux juifs américains, en se faisant le défenseur de la politique d'apaisement d'Obama au Proche-Orient. Lui que le quotidien Maariv avait appelé « notre homme à la Maison-Blanche » s'est démarqué de la ligne défendue par le lobby pro-israélien de Washington Aipac, pour réclamer de Benyamin Nétanyahou et de l'ensemble de la droite israélienne un gel total des colonisations dans les Territoires palestiniens. Une attitude qui a désenchanté tous ses soutiens en Israël, où on est à deux doigts de le traiter de traître…

    Perçu comme un politicien roué et efficace, le nez rivé sur le guidon du quotidien, Rahm Emanuel n'en semble pas moins avoir un agenda révolutionnaire pour l'Amérique, à l'intérieur comme à l'extérieur. Il a souvent expliqué que c'était pour aider le président à accomplir ses indispensables réformes qu'il avait accepté le rôle ingrat de grand intendant de la maison Obama. « Pour avoir le succès en politique, il faut tenir les promesses que l'on a faites, montrer que l'on est capable de gouverner », lançait-il en août 2008. Avocat d'une stratégie visant à mener toutes les réformes simultanément, Rahm Emanuel, le bulldozer, se retrouve en première ligne pour assumer la responsabilité du succès ou de l'échec à venir. Mais c'est détendu et confiant qu'il aborde les futures grandes batailles, selon un témoin qui a dîné avec lui à la Maison-Blanche à l'occasion du ramadan.

    Le Figaro - 18 septembre 2009

  • Israël: l'art de la récup' - des débris de roquettes revendus sous forme de colombes...

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    Roquettes palestiniennes tombées sur Sderot (sans faire de victimes)
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    "La colombe de Sderot"
    Eldor Levi, le sculpteur, est sponsorisé par le Jerusalem Post
    Cela a quelque chose d'indécent, d'ignoble quand on pense aux 1400 morts de Gaza... et aux récupérations d'organes sur des cadavres palestiniens

  • Affaire Marina: "la société n'a pas rempli son rôle protecteur"

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    Les parents bourreaux de Marina Sabatier

    « Dans le cas de Marina, avec les témoignages et les signalements qu’il y a eus, l’enfant aurait pu être sauvée. » C’est ce qu’a déclaré Martine Brousse, la directrice de l’association la Voix de l’enfant, qui s’est constituée partie civile dans l’affaire Marina. Si Martine Brousse ne remet pas en cause le travail et la bonne volonté des travailleurs sociaux, elle pointe du doigt le système global de prise en charge et de protection des enfants.

    « C’est indigne de la , c’est un que ces enfants meurent, au-delà du crime des parents. Il y a une responsabilité de l’Etat, la société n’a pas rempli son rôle protecteur, c’est de la non-assistance à personne en danger. »


    Dans l’affaire concernant Marina, la militante dit vouloir faire toute la lumière sur ce qui s’est passé afin de mettre en exergue les dysfonctionnements du système. « Nous irons jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’on comprenne exactement ce qui s’est passé, nous irons jusqu’à la Cour européenne s’il le faut. »
     Elle accuse les pouvoirs publics d’un manque de volonté politique pour réformer les procédures de précaution, de prise en charge et de suivi des enfants ayant fait l’objet de signalements pour maltraitance ou situation préoccupante.

    Elle s’indigne : « On retrouve des gens pour un PV, pourquoi n’arrive-t-on pas à retrouver les enfants victimes ? »
    Selon Martine Brousse, sauver les enfants martyrs serait possible. Elle réclame le soutien de l’Etat, notamment pour aider à l’ouverture de centres pluridisciplinaires dans chaque département. Elle préconise d’organiser l’ensemble des travailleurs sociaux en réseau : « la Caisse primaire d’allocations familiales, la Sécurité sociale, l’Education nationale, les forces de l’ordre, les équipes médicales, toutes les structures pouvant permettre de suivre les enfants doivent travailler ensemble ».
    Martine Brousse demande également d’établir le droit d’ingérence pour les assistantes sociales chargées des enquêtes. Elle pointe qu’il est impossible de constater les mauvais traitements quand la loi impose une prise de rendez-vous avant chaque visite.
    Le parisien - 19 septembre 2009

     

     

  • Plus belle la justice!

    Alors que les députés finissent d'examiner le projet de loi pénitentiaire qui vise notamment à développer l'aménagement des peines des détenus, l'affaire risque de faire grand bruit.

     Un détenu condamné par deux fois en cour d'assises pour viol, et qui bénéficiait d'un régime de semi-liberté depuis juin dernier, aurait profité d'une permission de sortie début septembre pour récidiver, a-t-on appris de sources concordantes.

    Né en 1975, l'individu, qui se prénomme Mourad, est soupçonné de s'être introduit dans la nuit du 8 au 9 septembre au domicile d'un couple résidant à Orly dans le Val-de-Marne, dont il connaissait le mari. Selon une source proche de l'enquête, il aurait menacé ce dernier avec un couteau, lui demandant d'aller retirer immédiatement 500 euros au distributeur en vertu d'une ancienne dette qu'il aurait contractée à son égard.

    Une fois le mari parti, il aurait alors violé à plusieurs reprises la jeune femme, mère de deux enfants, avant de s'enfuir aux premières heures du jour. Le couple a porté plainte contre cet individu qui reste, à l'heure actuelle, activement recherché par les forces de l'ordre. Contacté par LCI radio, le parquet de Créteil a confirmé qu'une information judiciaire avait été ouverte ce jeudi pour "viol en état de récidive légale avec arme".
     
    Après une première condamnation en 2003 par la cour d'assises de Créteil à sept ans de prison pour viol , le dit Mourad avait été à nouveau condamné à une peine de 10 ans de prison en mai 2005 pour viols sous la menace d'une arme. Contactée par LCI.fr, la direction du centre de semi-liberté de Melun, où se trouvait le détenu, s'est refusée à tout commentaire.

    LCI.fr. 19.09.09   

  • JEUX - Charade

    Mon premier peut être en argent

    Mon second est un arbuste

    Mon troisième est une mesure agraire

    Mon quatrième est vigoureux

    Mon cinquième est blanc

    Mon tout est un écrivain français