Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • JEUX - Crocodile

    crocodile-du-nil--crocodylus-niloticus.jpg
    Crocodile du Nil
    Sur les bords du Nil, un crocodile avait attrapé un bébé. Sa mère le supplia de lui rendre l'enfant. Le crocodile lui répondit: "Si tu dis vraiment ce que je vais faire, je te le rendrai. Mais si tu mens, je le dévorerai."
    "Mon dieu! s'écria la pauvre mère, tu vas le manger!"
    "Hé! Hé! répondit le crocodile, je ne peux pas te le rendre car si je le faisais, tu aurais menti et dans ce cas, j'aurais le droit de manger le bébé!"
    Qu'a répondu la mère, désespérée mais logique?
    (Une énigme de Lewis Carroll)

  • Un père a filmé pendant cinq ans le viol de ses filles mineures

    Un père soupçonné d'avoir violé ses deux filles pendant cinq ans avec son frère et un couple de voisins, durant des séances souvent filmées, a été écroué la semaine dernière à Boulogne-sur-Mer  dans le Pas-de-Calais.

    Le père, un Boulonnais de 41 ans, son frère de 49 ans habitant Lens, et un  couple de voisins du père âgés d'environ 60 ans, ont été interpellés  simultanément le 8 septembre. La police a notamment retrouvé à leur domicile des cassettes, CD et DVD avec  des photos et films de scènes sexuelles où l'on reconnaît les deux victimes,  âgées de 12 à 17 ans au moment des faits.

    Les quatre violeurs présumés ont été mis en examen au terme de leur garde à  vue pour "viols sur mineurs aggravés en réunion". Ils ont été placés en  détention provisoire. D'après l'hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais, qui a révélé l'affaire  mercredi, une pièce avait été spécialement aménagée dans l'appartement des  voisins pour accueillir et filmer ces scènes pédophiles.

     "Certains ont avoué les faits", a reconnu Me Edmond Geneau, avocat d'un des suspects, cité par l'hebdomadaire. Selon une source proche de l'enquête, les pédophiles présumés sont issus d'un "milieu social défavorisé".

    L'enquête a démarré fin décembre 2008, alors que les deux filles,  aujourd'hui majeures, étaient placées dans des familles d'accueil après des  enquêtes sociales. Elles ont déposé plainte l'une après l'autre fin décembre et  début janvier.

    LCI.fr - 16.09.09

  • "L'ONU accuse Israël (et le Hamas!) de crimes de guerre"

    Gaza femmes dans décombres.jpg
    Femmes palestiniennes dans les décombres de Gaza 
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Israël rejette les conclusions de ce rapport, jugé «partial», sur son offensive à Gaza l'hiver dernier. Le Hamas, de son côté, demande à ce que les dirigeants israéliens soient jugés devant la Cour pénale internationale.

    «Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité, ont été commis par les forces armées israéliennes». C'est ce qu'affirme le juge Richard Goldstone, qui présentait à New-York le rapport d'enquête de l'ONU sur l'offensive militaire de Tsahal à Gaza l'hiver dernier, qui a fait 1.400 morts du côté palestinien et 9 du côté israélien.

    Le Hamas, de son côté, se serait lui aussi rendu coupable des mêmes crimes en lançant des roquettes sur des cibles non militaires en territoire ennemi, a-t-il poursuivi.

    Israël a «fait un usage disproportionné de la force» et «violé le droit humanitaire international», indique le rapport, qui compte 574 pages. Le gouvernement «ne s'est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels», développe-t-il.

    Il cite notamment «les tirs d'obus au phosphore blanc sur les installations de l'UNRWA» [agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens, ndlr], «la frappe intentionnelle sur l'hôpital Al-Qods à l'aide d'obus explosifs et au phosphore» et «l'attaque contre l'hôpital Al-Wafa». Ces attaques ont été lancées par Israël «avec l'intention délibérée de répandre la terreur parmi la population», conclut-t-il.

     

    Le Hamas parle de légitime défense face à l'agression

     

    Des accusations fermement réfutées par Israël qui, mercredi, a lancé une véritable offensive diplomatique contre ce rapport. «Nous mobiliserons nos amis à l'ONU, notamment les Etats-Unis et divers pays européens, pour que ce rapport soit purement et simplement enterré», a ainsi déclaré à la radio militaire le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon. Israël craint en effet qu'à l'initiative de pays arabes, ce rapport accablant soit soumis au Conseil de sécurité de l'ONU, et que dernier décide ensuite de le transmettre à la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye.

    Une intuition qui se révèle déjà en partie vraie, puisque le Hamas a appelé mercredi la communauté internationale à traduire en justice les dirigeants israéliens pour «crimes de guerre». Le mouvement islamiste rejette toutefois les accusations de l'ONU le concernant, allant jusqu'à parler d'un rapport «malhonnête ». «La résistance du peuple palestinien relève de la légitime défense. Cette résistance est légitime et garantie par la loi internationale et elle est menée en réaction à l'agression israélienne», a ainsi estimé le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, dans un communiqué». L'armée israélienne s'est servie de la moitié de son aviation et a mobilisé plusieurs unités terrestres et maritimes pour semer la mort à Gaza pendant 20 jour sans interruption », a-t-il argué. «Par conséquent, il ne faut pas mettre sur le même plan le droit à la légitime défense d'un peuple sous occupation et une force d'occupation».

    Dans une première réaction, les Etats-Unis ont affirmé mercredi être «préoccupés par certaines recommandations» du rapport, tout en réclamant davantage de temps pour l'étudier. «Nous étudions le rapport avec soin (...) A la première lecture, nous sommes préoccupés par certaines de ses recommandations», a dit, sans autre précision, un porte-parole du Département d'Etat.

    Le Figaro- 16.09.09

  • Sarkozy a la "certitude" que l'Iran a un programme nucléaire militaire

    Le fait que "l'Iran travaille aujourd'hui sur un programme nucléaire" militaire est "une certitude pour tous nos services secrets", a prétendu mardi 15 septembre le président français Nicolas Sarkozy, lors d'une rencontre avec des députés, selon des participants.
     
     "On ne va pas laisser l'Iran se doter du nucléaire" car l'Iran, "c'est aussi le problème d'Israël", a ajouté Sarkozy lors cette réunion au palais de l'Elysée, cité par des participants à la rencontre.
     
    Sarkozy "ne serrera pas la main de quelqu'un (le président iranien Mahmoud Ahmadinejad) qui veut rayer "Israël" de la carte". "Mais j'ai dit en même temps à (Benjamin) Netanyahu (le Premier ministre israélien) qu'"Israël" doit arrêter sa politique folle de colonisation", a-t-il ajouté.
     
     
    L'Iran assure se livrer à l'enrichissement d'uranium à des fins uniquement civiles. Et nie vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de ce programme civil, comme l'en accusent "Israël" et les Occidentaux.
    Alterinfo - 16 septembre 2009

  • L'appel d'Hitler aux réfugiés juifs

    Le Daily Telegraph est un bon vieux journal conservateur britannique, un temps propriété avec le Jerusalem Post de Conrad Black. En fait je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un bon journal mais il est à coup sûr ancien puisqu’il a été fondé en 1855.

    Une longue histoire pour ce quotidien qui a donc vécu les deux conflits mondiaux. Ce journal possède des archives impressionnantes dont il fait tantôt profiter son lectorat.
    Ainsi, la dépêche que je vous propose a-t-elle 70 ans, parue initialement le 14 septembre 1939, 11 jours après les déclarations de guerre française et britannique contre l’Allemagne.
    Et ce qu’on y lit est d’une brièveté bien intéressante, de nature au minimum à nous amener à nous poser quelques questions.

    Et à nous dire que l’histoire de cette période reste encore largement à écrire...

    Et que c’est la condition pour que les morts reposent en paix et que leurs fantômes ne viennent plus hanter les vivants.

    Adolf Hitler appelle les Juifs et les autres réfugiés qui ont fui l’Allemagne à rentrer pour l’aider.
    Article publié pour la première fois dans le Daily Telegraph du 14 septembre 1939

    Des affiches placées dans le consulat allemand à Anvers demandent instamment aux médecins, ingénieurs et autres techniciens de nationalité allemande, peu importe leur race, de rentrer au pays et de travailler à nouveau pour l’Allemagne.
    Les affiches promettent que les biens confisqués à ces réfugiés leur seront restitués s’ils rentrent.
    Les Belges interprètent ces annonces comme la reconnaissance par l’Allemagne d’une sévère pénurie d’experts techniciens. - BUP
     Alterinfo - 16 septembre 2009


  • VIDEOS Massacre de Sabra et Shatila

    http://www.dailymotion.com/video/x3ubog_1982massacre-de-sabra-et-chatila_politics

    http://www.dailymotion.com/video/x3ynpu_sabra-et-chatila-retour-sur-un-mass_news

  • Massacre de Sabra et Shatila le 16 et 17 septembre 1982

    Sabra et Shatila 16-17 sept.jpg
    Exemple des images découvertes par ceux qui entraient dans le camp le 18 septembre, au lendemain du massacre
    Les personnes assassinées étaient des hommes âgés, des femmes et des enfants. Un massacre avait eu lieu. Le nombre de morts était estimé à plusieurs milliers.

    Que s'y était-il produit ? Qu'est-ce qui avait pu provoquer ce type de massacre inhumain ? Qui avait fait cela ?

    C'étaient les questions qui ponctuaient le silence du matin après que le massacre se soit arrêté. On se pose encore aujourd'hui ces questions, plus de deux décennies après les événements.

    Pour essayer de répondre à ces questions, relisons une nouvelle fois l'histoire :

    Le 6 juin 1982, l'armée israélienne a envahi le Liban dans ce qu'elle a décrit comme étant des "représailles" pour la tentative d'assassinat sur l'ambassadeur israélien à Londres, Argov, le 4 juin. L'invasion, appelée ensuite "Opération Paix en Galilée", a progressé rapidement.

    Le 18 juin 1982, Israël avait cerné les forces armées de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dans la partie occidentale de la capitale libanaise. Un cessez-le-feu, négocié par l'envoyé des Etats-Unis, Philip Habib, a eu comme conséquence l'évacuation de l'OLP de Beyrouth le 1er septembre 1982.

    Le 11 septembre 1982, le ministre de la défense israélien, Ariel Sharon, l'architecte de l'invasion, a annoncé que "2.000 terroristes" étaient restés à l'intérieur des camps de réfugiés palestiniens autour de Beyrouth.

    Le mercredi 15 septembre, le lendemain de l'assassinat du chef de la milice phalangiste alliée des Israéliens et président élu libanais, Bashir Gemayel, l'armée israélienne a occupé Beyrouth-Ouest, "encerclant et bouclant" les camps de Sabra et Shatila, où vivaient des civils libanais et palestiniens. Israel a justifié son initiative dans Beyrouth-Ouest par un besoin de maintenir l'ordre et la stabilité après l'assassinat de Gemayel.

    Cependant, plusieurs jours plus tard, Ariel Sharon a déclaré à la Knesset, le parlement israélien : "Notre entrée dans Beyrouth-Ouest était destinée à faire la guerre contre l'infrastructure laissée par les terroristes."

    L'armée israélienne a alors désarmé, dans la mesure où elle le pouvait, les milices anti-Israéliennes à Beyrouth-Ouest, alors qu'elle a laissé ses armes aux milices phalangistes chrétiennes de Beyrouth.

    A midi, le 15 septembre 1982, les camps de réfugiés étaient complètement encerclés par des tanks et des soldats israéliens, qui ont installé des points de contrôle aux endroits stratégiques et aux carrefours autour des camps afin d'en surveiller toutes les entrées et les sorties.

    En fin d'après-midi et toute la soirée, les camps ont été bombardés.

    Le jeudi 16 septembre 1982 vers midi, une unité d'environ 150 Phalangistes armés (c'est ce que prétend Israël) est entrée dans le premier camp.

    Pendant les 40 heures suivantes, les membres de la milice phalangiste ont violé, tué et blessé un grand nombre de civils non armés, dont la plupart étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées à l'intérieur des camps encerclés et bouclés. L'estimation des victimes varie entre 700 (chiffre officiel des Israéliens) et 3.500.

    Les victimes et les survivants des massacres n'ont jamais eu droit à une enquête officielle sur la tragédie, puisque la Commission Kahan d'Israel n'avait pas de mandat juridique et n'avait pas de pouvoir judiciaire.

    Ce massacre est considéré comme le seul massacre sanglant de l'armée terroriste israélienne et il revendique la participation d'alliés, mais on peut penser qu'il ne sera pas le dernier. En particulier, après ce que nous avons vu dans la dernière guerre israélienne contre le Liban.

    Si les Américains ont préparé avec agitation l'anniversaire du 11 septembre, beaucoup d'habitants du camp de Shatila et de son voisin plus petit Sabra ont redouté la date importante de samedi qui marquera 24 ans de souffrance et d'enquête futile de la justice.

    Pour les Palestiniens, ce sera certainement un rappel bien loin des cérémonies de New York et de Washington où les responsables américains ont dit au monde que leur fameuse puissance militaire allait s'assurer que la justice pour les victimes triompherait du mal quel qu'en soit le prix.

    Les survivants palestiniens des massacres de 1982 se réuniront probablement pour entendre des discours à l'endroit où leurs proches ont été enterrés dans des fosses communes : une parcelle vide et poussiéreuse signalée par un pathétique monument provisoire en parpaings.

    Mais, le monde n'observera pas une minute de silence pour les victimes innocentes de Sabra et Shatila, ni de reportages au sujet des survivants et de leur existence malheureuse sur les lieux de ce crime horrible.
    Alterinfo- 16 septembre 2009

  • Rachid Ramda - attentats terroristes de 1995 à Paris - ouverture du procès en appel

    Evacuation des blessés 2005.jpg
    Evacuation des blessés - métro Saint-Michel - 25 juillet 1995
    Croquis d'audience Rachid ramda algérien.jpg
    Croquis d'audience - Rachid Ramda - 16 septembre 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    "Célibataire", "sans emploi" : l'islamiste algérien Rachid Ramda a réduit les présentations au strict minimum mercredi au premier jour de son procès en appel pour son implication dans les attentats de 1995 à Paris, dont celui de la station Saint-Michel (8 morts, 150 blessés).

    L'accusé, qui a fait appel de sa condamnation à la prison à vie en 2007, ne devait être interrogé sur les faits qu'à partir de jeudi par la cour d'assises spéciale de Paris.

    Profil aquilin encadré d'une barbe noire soigneusement taillée, Rachid Ramda, appuyé sur des béquilles en raison d'une entorse, s'est exprimé en arabe pour décliner son identité.

    Arrêté le 4 novembre 1995 à Londres, il n'avait été extradé de Grande-Bretagne que dix ans plus tard, au terme d'une longue bataille de procédure.

    Le 26 octobre 2007, il a été condamné à la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, conformément aux réquisitions de l'avocat général qui avait demandé la peine maximale.

    Un verdict que les victimes des attentats et leurs familles, venues en nombre pour l'ouverture de l'audience, espèrent voir confirmé en appel mais avec peu d'espoir d'en apprendre plus sur les faits. Plusieurs d'entre elles exhibaient devant la salle des assises les photos de leurs proches disparus.

    Rachid Ramda, reconnu coupable en première instance de complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats pour l'attentat meurtrier du 25 juillet 1995 à la station Saint-Michel, et deux autres perpétrés en octobre de la même année aux stations Maison-Blanche et Musée d'Orsay, faisant des dizaines de blessés, a toujours nié avoir financé les attentats pour le compte du Groupe islamique armé (GIA) algérien.

    "S'il avait quelque chose à dire, il l'aurait déjà dit lors du premier procès, c'est un grand manipulateur et on se serait bien passé d'un second procès qui nous replonge dans ce drame", a confié avant l'ouverture de l'audience Mireille Glorion, dont la fille Sandrine, 24 ans, a été tuée dans l'attentat de Saint-Michel.

    Toutes procédures confondues, il s'agira du dixième et certainement dernier procès lié aux attentats islamistes de 1995 à Paris.

    Dernière occasion aussi pour la défense de faire valoir sa thèse d'une "manipulation" orchestrée par les services secrets algériens de l'époque, qui auraient délibérément mis les enquêteurs français sur de "fausses pistes" pour mettre hors jeu certains opposants après l'interdiction du Front islamique du salut (FIS) en 1992.

    Les deux avocats de Rachid Ramda comptent cette fois s'appuyer sur les derniers développements de l'enquête sur la mort des sept moines de Tibehirine en 1996 en Algérie : l'hypothèse qu'ils aient été victimes de tirs d'hélicoptères militaires après leur enlèvement, et non de djihadistes, a été récemment avancée par l'attaché de Défense français à Alger à l'époque des faits.

    "Les moines ont été enlevés cinq mois après le dernier attentat parisien, c'est un aspect qui n'a jamais été exploré dans le dossier Ramda", a avancé Me Anne-Guillaume Serre, l'un des avocats de l'accusé.

    La défense ne pourra guère compter sur d'éventuelles révélations de Jean-Louis Debré, ministre de l'Intérieur à l'époque des attentats et aujourd'hui président du Conseil constitutionnel. Cité comme témoin, il a répondu qu'il ne pourrait se rendre disponible.

    AFP. 16.09.09

  • 70 ans après, un don de tableaux indemnisé!

    Une famille juive qui avait fait don en 1939 de trois tableaux de maîtres à la France pour obtenir, en vain, la nationalité française, vient d'obtenir réparation et sera indemnisée à hauteur de 1,37 million d'euros, a-t-on appris mardi auprès de l'avocate de cette famille.

    Le principe d'une indemnisation a été accordé début août par la Direction des Musées de France au ministère de la Culture à Grete Heinz, 82 ans, citoyenne américaine et fille du donateur, a indiqué Me Corinne Hershkovitch citant une lettre du ministère en ce sens et confirmant une information parue dans Le Monde daté de mercredi.

    Le ministère de la Culture n'a pu de son côté être joint...

    L'histoire remonte à 1938 lorsque Friedrich Unger, industriel déchu de sa nationalité autrichienne parce que juif, vient en France avec sa famille et celle de son associé Otto Anninger. Il veut s'y installer, parlant français et admirant la France. Ses biens, dont sa collection de tableaux, sont bloqués en douane.

    Décidé à s'installer à Aurillac (Cantal), l'industriel demande la nationalité française. Après plusieurs démarches, on lui fait comprendre qu'un "geste" serait bienvenu, indique l'avocate.

     M. Unger écrit alors qu'il serait "très heureux en sa qualité de Français" de faire don de trois toiles, une "Nature morte aux instruments de musique", de Pieter Claesz (XVIe), une "Nature morte aux fleurs" de Jan de Heem II (XVIIe) et "La famille de Darius aux pieds d'Alexandre" de Francesco Trevisani (XVIIIe), aujourd'hui au musée du Louvre.

    La procédure de don s'effectue en un temps record. Le don est accepté le 4 avril 1939 par le directeur des Beaux-Arts, confirmé par décret présidentiel le 24 mai.

    Le 7 septembre, l'industriel reçoit un refus à sa demande de naturalisation, "en raison de son irrecevabilité" car le délai de trois ans de séjour n'est pas accompli.

    M. Unger, qui se trouvait alors à New York, y restera et fera venir sa famille et son associé. Lui-même demandera jusqu'à sa mort en 1954, puis ensuite son épouse, à récupérer les tableaux, étant devenus américains.

    Sa fille, qui a repris le dossier, a accepté au fil de ses démarches le principe d'une indemnisation et voudrait que la "mémoire de son père" puisse être célébrée dans les cartels des tableaux, selon son avocate.

    AFP. 15.09.09

     

  • JEUX - Une rencontre très singulière

    Sir Willis fait un retour aux sources en allant se promener sur les bords de la Tamise. C'est alors qu'il rencontre une vieille connaissance qui le reconnaît:

    - Willis, comment vas-tu? Quand je pense qu'on ne s'est pas vu depuis quinze ans!

    - Je vais très bien, répond Sir Willis, et toi?

    - J'ai épousé une personne que tu ne connais pas. Et je te présente ma fille.

    Sir Willis regarde la jeune fille et lui demande son nom.

    - Je porte le même prénom que ma mère, répond timidement la jeune fille.

    - Alors, bonjour Victoria! répond tout de suite Sir Willis.

    Comment a-t-il trouvé ce prénom si facilement?

     

  • Babylone: des dégâts considérables causés par le vandalisme des Américains

    450px-Code_of_Hammurabi_IMG_1932.jpg
    Code d'Hammourabi (Musée du Louvre)
    Babylone voie processionnelle Lions musée de pergame.jpg
    Lions de la Voie processionnelle (Musée de Pergame à Berlin)
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Babylone est certainement le site archéologique le plus important au monde. Elle a été la capitale des deux plus célèbres rois de l’antiquité, Hammourabi (1792-1750 av. JC) qui introduisit le premier code de lois de l’histoire de l’humanité et Nabuchodonosor (604-562 av. JC) qui érigea les Jardins suspendus, l’une des sept Merveilles du monde.
    Alexandre voulut en faire sa capitale mais mourut avant. L’existence de Babylone est déjà mentionnée dans les textes cunéiformes de la période akkadienne (2371-2230 av. JC). Au cours de la période néo-babylonienne (626-539 av. JC), elle devint la ville la plus grande du monde.

    Mais la valeur historique et archéologique de Babylone n’a pas freiné l’ardeur belliqueuse des Américains. Ils y ont installé, en avril 2003, un poste de la Coalition. En septembre 2003, ils ont renforcé leur présence en ouvrant le Camp Alpha, en activité jusqu’en décembre 2004, date où le site fut rendu aux Irakiens.

    Les Antiquités irakiennes et d’autres organisations internationales ont constaté, dès novembre 2004, que les dégâts causés par les Américains sont considérables. « L’utilisation de Babylone comme base militaire a été un grave empiètement sur ce site connu internationalement comme un site archéologique » dit le dernier rapport de l’UNESCO.
    Les troupes US et les entreprises privées liées au Pentagone, en particulier KBR, filiale d’Halliburton, ont creusé des tranchées de plusieurs centaines de mètres au milieu des ruines, utilisé des bulldozers pour raser des tells sous lesquels reposent des vestiges. Ils ont fait rouler des chars pesants sur les fragiles pavés du Chemin de Procession qui en porte les traces. Trois rangées de blocs de béton de deux tonnes avaient, de plus, été placés sur une portion de ce chemin, ainsi que des containers remplis de la terre d’un mur d’enceinte du temple Nabu-sha-Hare dans lequel étaient fichés des pieux et des barbelés.
     Les vibrations émises par le trafic incessant de l’héliport ont provoqué des dommages à un temple, notamment l’effondrement d’un toit. Des tranchées ont été creusées pour effectuer des exercices de tir sur 13 terrains dispersés dans la cité, sans se soucier du matériel archéologique enfoui, notamment près du Tell Babil sous lequel se trouve une partie du palais de Nabuchodonosor.

    L’UNESCO énumère les édifices endommagés par, appelons-le ainsi, ce vandalisme : le Mur intérieur, les temples de Ninmakh, d’Ishtar, Nabu-sha-Hare, les palais royaux et plusieurs maisons babyloniennes.
     Neuf des dragons sculptés dans la porte d’Ishtar, vieille de 2 600 ans ont été détruits, partiellement, par des pillards alors que le site était sous contrôle américain.
    Le pillage du Musée de Bagdad qui a suivi l’agression américaine n’a pas épargné les musées d’Hammourabi et de Nabuchodonosor qui ont été vidés de leur contenu, même si les objets exposés n’étaient que des répliques en plâtre… Tout a été détruit ou brûlé dans la Bibliothèque et les Archives de Babylone, y compris les documents, les rapports, les cartes et les études archéologiques.
    VOXNR.com - 10 septembre 2009
    Or ces sites archéologiques et ces vestiges ont mille fois plus de valeur pour l'histoire de l'humanité que le WTC!

  • Un an dont six mois ferme pour la fille qui a participé à la torture de Mambo

    "Elle a pris un an de prison, dont 6 mois ferme" nous dit Maître Xavier Bacquet dès sa sortie du tribunal correctionnel de Perpignan ce mardi après-midi.

    L'avocat de la fondation 30 Millions d'Amis, partie civile dans "le dossier Mambo", est "satisfait" et juge cette peine "exemplaire."

    Ce mardi après-midi, à 14h, la jeune fille soupçonnée d'avoir aidé un jeune à torturer Mambo, début août, à l'Espira-de-l'Agly (Pyrénées-Orientales) était jugée au tribunal correctionnel de Perpignan.

    "Qu'elle prenne le maximum" espérait Danny Goize sur Le Post, en fin de matinée.

    Recontactée ce mardi soir par Le Post, Danny réagit: "
    Je suis satisfaite, car j'ai eu peur qu'elle n'ait que du sursis, mais, vu les souffrances de Mambo, je dois reconnaître que j'avais espéré qu'elle ait plus encore."

    Celle qui a recueilli l'animal, l'a soigné et adopté nous dit aussi que "ce qui est merveilleux, c'est ce que c'est la première fois qu'un chien victime assiste à l'audience", précisant "Mambo était là, sur son coussin, sur le banc, avec nous."

    "Je suis toutefois sceptique quant à l'exemplarité de la peine" nous confie Me Bacquet, ajoutant que "cette jeune fille de 22 ans, absente et muette à l'audience, n'a pas l'air d'avoir saisi la mesure de son geste."

    Le mineur, auteur principal présumé de l'acte de barbarie dont Mambo a été victime, sera quant à lui jugé en décembre au même tribunal.

    "J'espère que lui aussi aura le maximum" poursuit Danny sur Le Post, "en tout cas pas moins que la jeune fille."

    "La jeune fille a l'interdiction de rencontrer ce jeune homme, qui se trouve être son petit ami" poursuit Maître Xavier Bacquet sur Le Post, précisant qu'elle est placée "sous un contrôle judiciaire assez strict."


    Sur Le Post, l'avocat de la fondation 30 Millions d'Amis, Maître Xavier Bacquet, réagit:

    Quelle est la peine de cette jeune fille?
    "Elle a été condamnée à un an de prison, dont six mois ferme. Elle a aussi l'interdiction de détenir un animal pendant 5 ans, et l'obligation d'indemniser les parties civiles à hauteur de 500 euros de dommages et intérêts par partie civile, plus 300 euros de frais de justice. Cette jeune fille a également été placée sous un contrôle judiciaire assez strict."

    Quels sont les termes de son contrôle judiciaire?
    "Elle a l'interdiction de rencontrer le jeune mineur, auteur principal présumé, qui est son petit ami. Elle a aussi l'obligation de se trouver une activité professionnelle. A ce sujet, le juge d'application des peines, qui se prononcera ultérieurement, pourra, s'il le souhaite, transformer ses 6 mois de prison ferme en temps de travail d'intérêt général."

    Cette jeune fille a-t-elle exprimé des regrets?
    "Non. Elle n'a rien exprimé. Elle est restée muette, comme absente. Elle était là comme dans un supermarché, elle n'était pas concernée. Elle n'a pas l'air d'avoir pris la mesure de la gravité de son geste. Elle a simplement dit et répété qu'elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça. Elle semble être en manque de repères."

    Qui sont les parties civiles du dossier?
    "La fondation 30 Millions d'Amis, la fondation d'assistance aux animaux, la confédération des SPA de France, la SPA de Paris, deux SPA locales: celle des Pyrénées-Orientales et celle de Perpignan, et la fondation Brigitte Bardot."

    Que pensez-vous de cette peine?
    "Elle est juste et exemplaire. 6 mois ferme pour quelqu'un qui a un casier judiciaire vierge, ce n'est pas rien. Elle est exemplaire en matière de cruauté. Trop souvent, et malheureusement, ces actes de violence envers les animaux, qui sont pourtant récurrents, sont banalisés et leurs auteurs ne sont pas sanctionnés à la hauteur de la barbarie subie par l'animal. Là ça n'a pas été le cas. Les faits ont été bien compris et bien jugés."

    Comment s'est déroulée l'audience?
    "La salle était comble et l'ambiance très respectée et respectable. Chacun est resté digne. Le président a rappelé que l'animal, comme l'homme, est un être sensible. Ce à quoi j'ai répondu que, contrairement à l'animal, l'homme est le seul mammifère qui  commet un acte de cruauté sans nécessité."

    Le Post - 15 septembre 2009

    Ndb : ce n'est pas une jeune fille, ni lui un jeune homme quand on parle et écrit en bon français!
     

  • VIDEO - Hortefeux présente ses excuses sous forme de "regrets" - la chorba est bonne...

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafMo1i.html

    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a exprimé lundi soir devant les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM) ses «regrets» face à «une polémique inutile et injuste» concernant la controverse sur ses propos tenus au campus de l'UMP à Seignosse (Landes).

    Le ministre était invité au dîner de rupture du jeûne du ramadan organisé par le CFCM, instance représentative de l'islam de France, au Pavillon Dauphine (Paris-XVIe arrondissement).

    Ce qui est dit est dit, hélas pour lui!

    Il n'a fait d'ailleurs que dire la vérité et il n'aurait pas lieu de s'en excuser si nous ne vivions pas en dictature.

     

     

     

  • "Je suis terrorisée"

    Le BIP de sécurité qui la relie au commissariat de police ne quitte plus sa poche. Le 30 avril, cette pharmacienne, installée à Saint-Denis depuis vingt-cinq ans, a été agressée et blessée d’un coup de couteau par un « cracker ».

    Depuis, Nicole* vit avec la peur au ventre. « Je suis constamment terrorisée. Je n’arrive plus à travailler normalement. »
    En deux ans, cette Dionysienne, « amoureuse de Saint-Denis et de ses habitants », a vu ses conditions de travail se dégrader « de manière magistrale ».

     « M. Delanoë s’est débarrassé de ses toxicomanes et nous en avons hérité ! Le quartier de la gare est devenu une zone de non-droit. On a en quasi-permanence devant nos vitrines des usagers de crack prêts à tout pour obtenir leurs doses et des dealers qui s’affrontent pour se partager le . »


    Bien décidée à ne pas abandonner son quartier au trafic de drogue, cette pharmacienne multiplie depuis plusieurs mois, comme d’autres professionnels de santé de Saint-Denis, les démarches auprès des autorités locales : « Ils nous disent que le quartier est en pleine rénovation, que ça va changer. Oui, mais quand ? Est-ce qu’on sera

    avant ? »

     Après vingt-cinq ans d’exercice, Nicole avoue ne plus très bien savoir que faire. « J’ai songé à partir. Mais cette pharmacie, c’est toute ma vie. Et puis, qui voudrait venir ici ? »
    * Le prénom a été modifié.

    Le parisien - 15 septembre 2009

  • La gare de Saint-Denis est devenue la capitale du crack

    Crack.jpg

    Le crack a franchi le périphérique. Jusque-là cantonné dans certains de , à Stalingrad, Château-Rouge et porte de la Chapelle, ce puissant dérivé de la cocaïne a investi la banlieue après le « nettoyage » des squats parisiens des XVIIIe et XIXe arrondissements parisiens.

    En moins de deux ans, le quartier de la gare à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), situé à cinq minutes de la gare du Nord, dix minutes de Châtelet et terminus du tramway T1, est devenu la capitale du crack en Ile-de-France.
     Chaque jour, près de trois cents usagers viennent s’y approvisionner.

    Les riverains excédés

    La vente se fait au vu et au su de tous, sur le parvis de la gare, le long des berges du canal, dans les rues, partout. Jusqu’à leur démantèlement en janvier et en mars, la ville abritait également deux « crack houses », ces maisons du crack où l’on fabrique, achète et consomme sur place.
    Excédés, les 20 000 habitants de ce quartier où les pires taudis côtoient des friches en rénovation et de rares immeubles haussmanniens fustigent la municipalité communiste, accusée d’avoir « laissé le quartier à l’abandon » et en appellent désormais à l’Etat. « Notre quartier est une zone de non-droit », tancent les riverains. En juillet, l’agression de deux agents de propreté, qui ont fait valoir avec leurs collègues leur droit de retrait pendant une semaine, a eu l’effet d’un électrochoc. Désormais, une cellule de crise réunit toutes les semaines ou les deux semaines, la préfecture, la ville, la SNCF, la police et la Ddass. Acculée par les habitants, la mairie, jusque-là farouchement hostile à la vidéosurveillance, a autorisé la SNCF à installer des caméras sur le parvis de la gare.
    Le 19 août, pour la première fois, une importante opération policière de sécurisation a été menée dans le quartier avec l’aide d’effectifs parisiens et quatre cafés et restaurants sont sous le coup d’une demande de fermeture administrative.
    Cela suffira-t-il ? Les habitants en doutent vraiment et certains, épuisés par deux ans de « vaines réunions de quartier », ne songent plus, comme Delphine* qui a mis en vente son appartement, qu’à « quitter au plus vite Saint-Denis et le 93 pour un endroit civilisé ».
    *Le prénom a été modifié.

    Le Parisien - 15 septembre 2009

  • Le procès pour Mambo s'ouvre à Perpignan

    Mambo - procès à perpignan.jpg

    L'histoire avait suscité une vive émotion dans toute la et même au delà des frontières. Le 10 août dernier dans le petit village d'Espira-de-l'Agly, un petit chien est aspergé d'essence puis enflammé. d'habitants, forums sur internet, pétition (11 000 signatures)... en quelques jours le petit chien, baptisé Mambo, devient un symbôle de la maltraitance animale.

     

    Un mois après, l'un des deux accusés, une jeune femme de 22 ans soupçonnée d'avoir participé à cet acte de barbarie avec un mineur de 17 ans, comparait devant le tribunal correctionnel de Perpignan. L'autre personne impliquée, mineure, comparaîtra devant une autre juridiction pour ces faits.

    «Nous plaiderons la peine maximale, a annoncé Maître Xavier Bacquet, l'avocat de la Fondation 30 Millions d'Amis qui s'est portée partie civile. Soit 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende, comme prévu par l'article 521 du Code Pénal».

    Mambo est sorti d'affaire

    Brûlé sur plus de 40% du corps, Mambo est aujourd'hui quasiment sorti d'affaire malgré l'importance de ses plaies.Toujours soigné en clinique vétérinaire, le petit chien rejoindra bientôt le domicile de sa nouvelle maîtresse, Dany Goizé, une bénévole de la SPA et restauratrice à Espira-de-l'Agly qui l'avait trouvé agonisant dans les rues du village le lendemain de son agression. Si Mambo est encore couvert de bandages, Dany Goizé a affirmé dans les pages de l'Indépendant qu'il « boit, s’alimente et remue la queue quand on s’approche de lui » à présent.

    Les people se mobilisent pour Mambo

    Pour Dany Goizé et son époux, l'engouement médiatique que suscite cette histoire et le procès qui commence est aujourd'hui quelque peu déroutant. Ils ont reçu à ce jour plus de 14 000 euros de la part de stars et d'anonymes, d'incalculables manifestations de soutien et ont dû s'habituer à parler devant des caméras. « L'équipe de 30 Millions d'amis est venue tourner un reportage toute la journée chez nous. Et pour le procès, nous avons été contactés par de très nombreuses associations, la fondation Brigitte Bardot, la S.P.A., et d'autres, qui nous ont annoncé leur présence. Plus de 700, peut-être 1000 personnes ! Drucker a envoyé un chèque de 800 euros », a déclaré Dany à l'Indépendant. Michel Drucker aurait même envoyé son propre vétérinaire pour soigner Mambo, qui échappa de peu à l'euthanasie.

    Le parisien - 15 septembre 2009

     

  • Alphonse de Châteaubriant

    Alphonse de Châteaubriant.jpg

    Alphonse van Bredenbeck de Châteaubriant est un écrivain français, né à Rennes, le 25 mars 1877 et décédé à Kitzbühel (Autriche), le 2 mai 1951.

    Né dans une famille bourgeoise originaire des Pays-Bas établie dans la région de Nantes avec Gaspard van Bredenbeck, dont la veuve acquit en 1693 la terre de Chateaubrillant , il était le cousin germain du peintre Ferdinand Loyen du Puigaudeau, père d'Odette du Puigaudeau. Alphonse est étudiant à Nantes puis il fait l'École spéciale militaire de Saint-Cyr mais ne s'engage pas dans une carrière militaire. Il a surtout vécu entre Piriac-sur-Mer où se trouve sa propriété, et la ville de Nantes. Il épouse à Saint-Nazaire, par contrat du 18 mai 1903, Marguerite-Eugénie-Thérèse Bachelot-Villeneuve, dont il eut deux fils . Plus tard il rencontre Gabrielle Lesfort. Elle avait eu de son premier mariage deux fils dont l'historien André Castelot qui devint le secrétaire particulier d'Alphonse de Chateaubriant . 


    C’est donc ce terroir régional qui constitue la matière de ses livres : Monsieur des Lourdines, Prix Goncourt, 1911 ; La Brière, pour lequel il reçoit en 1923 le Grand prix du roman de l'Académie française et qui est l'un des plus forts tirages de l'entre-deux-guerres avec 609 000 exemplaires vendus ; La Meute, 1927.

    Quand éclate la Première Guerre mondiale, Châteaubriant - qui sert dans les ambulances - écrit à sa femme et à son ami Romain Rolland des lettres qui montrent son bouleversement. Lorsque survient enfin la paix, l'écrivain est convaincu de la nécessité pour la France de se réconcilier avec l'Allemagne afin d'éviter une nouvelle guerre. Il est aussi profondément impliqué dans l'Union régionaliste bretonne et dans les associations militantes bretonnes. Germanophile et pro-fasciste, Alphonse de Châteaubriant adhère à la doctrine du national-socialisme d'Hitler auxquelles il joint un mysticisme catholique, manifeste dans La Réponse du Seigneur.

    En mai 1937, il publie La Gerbe des forces, où il n’hésite pas à se prononcer en faveur de l'idéologie hitlérienne, voyant une sorte de compatibilité entre le christianisme et le nazisme. À Berchtesgaden, le 13 août 1938, il rencontre Adolf Hitler.

     
    Il est de ceux qui - ayant cru en une possible alliance entre la Bretagne et l’Allemagne nazie - se sont rangés du côté de la collaboration. Sous l'Occupation, il préside le Groupe Collaboration et dirige La Gerbe, périodique qui se veut un « hebdomadaire politique et littéraire ». Le rédacteur en chef en est Marc Augier (qui sera connu après-guerre sous le pseudonyme de Saint-Loup). Le premier exemplaire paraît le 11 juillet 1940.

    On y trouvera les signatures de Jean Giono, Paul Morand, Jean Cocteau, Marcel Aymé et Sacha Guitry.

    La revue défend l’idée d’une Europe aryanisée, débarrassée du bolchevisme, conformément aux rêves de Jacques Doriot et de Marcel Déat. En 1944, quand les troupes alliées approchent de Paris, Châteaubriant se réfugie en Allemagne où il se trouve déjà quand, le 17 août, paraît le dernier numéro de La Gerbe. Le Comité national des écrivains (CNE) range alors son nom sur la liste des auteurs qu’il juge indésirables.


    Après-guerre
    Après l’écrasement de l’Allemagne, Alphonse de Châteaubriant se réfugie en Autriche, où il vit à Kitzbühel, se faisant appeler Dr. Alfred Wolf. C’est donc par contumace qu’il est condamné à mort et frappé d'indignité nationale le 25 octobre 1945 par la sixième section de la Cour de justice de la Seine ; le mandat d'arrêt lancé contre lui avec ordre de le conduire au Fort de Charenton ne l’atteignit jamais dans le monastère du Tyrol où il s'était réfugié et où il mourut en 1951 après avoir publié une Lettre à la chrétienté mourante. Ses œuvres, à l'instar de celles d'Henri Béraud, par exemple, semblent aujourd’hui tombées dans l'oubli en raison de l'implication de leurs auteurs dans la collaboration.

    Œuvres
    1908 : Le Baron de Puydreau (nouvelle)
    1909 : Monsieur de Buysse (nouvelle)
    1911 : Monsieur des Lourdines (roman - Prix Goncourt)
    1923 : La Brière (roman - Grand prix du roman de l'Académie française)
    1927 : La Meute
    1933 : La Réponse du Seigneur
    1937 : La Gerbe des forces, réédité aux Editions de l'Homme Libre, 2005
    1938 : Les pas ont chanté 

     Wikipedia

  • Israël fourbit ses armes contre l'Iran

    israel_iran netanyahu CI.jpg
    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le commandant des forces de l'air lors d'une visite du premier de la base militaire de Hatzerim, dans le sud d'Israël, 11 août 2009

    Durant les rares instants où elle ne se focalise pas sur la baisse de popularité du président Barack Obama dans les sondages, la presse américaine a une autre obsession: l’incapacité de la communauté internationale à empêcher l’Iran de mener à terme son programme nucléaire et la probabilité croissante qu’Israël siffle la fin de la récréation, en s’attaquant aux infrastructures nucléaires iraniennes.

     Obama est entré en fonction voilà déjà huit mois et Téhéran n’a toujours pas répondu à ses offres de dialogue direct. L’Union européenne tient toujours à la voie diplomatique avant d’envisager un quatrième volet de sanctions que certains voudraient voir adopté au G20 de Pittsburgh [24 et 25 septembre]. Quant à l’administration américaine, les Israéliens ont la furieuse impression qu’elle tourne peu à peu le dos à l’exigence posée par George W. Bush d’un arrêt du programme d’enrichissement d’uranium comme condition préalable à toute reprise du dialogue.

    Pour Israël, le risque est que les Etats-Unis proposent un compromis selon lequel les Iraniens seraient autorisés à poursuivre un programme d’enrichissement d’uranium à des fins strictement pacifiques sous supervision internationale. Les sanctions seraient alors levées et les deux parties négocieraient des arrangements sur des questions d’intérêt stratégique commun comme l’Irak et le futur retrait des troupes américaines. Obama pourrait en outre très bien présenter cet arrangement comme une réussite. Après tout, durant sa campagne électorale, il s’était engagé à empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, pas à le forcer à arrêter l’enrichissement d’uranium. Selon le général Giora Eiland, ancien chef du Conseil de Sécurité nationale, “les États-Unis peuvent bien proposer un tel accord, mais la probabilité que le régime iranien l’accepte reste infime, en dépit de l’attrait d’une reconnaissance internationale. Surtout, il faudrait pour cela que les États-Unis rassemblent derrière eux une solide coalition internationale incluant la Russie et la Chine, ce qui est loin d’être le cas.”

    Le point de non-retour sera sans doute atteint à la mi-2010. L’Iran sera-t-il alors attaqué ? Oui. Par Israël ? Sans doute, Obama ne se voyant pas acheminer des avions américains sur Natanz. C’est pourquoi Israël a longuement préparé son armée de l’air à des frappes dont l’objectif ne sera pas de liquider le programme nucléaire iranien, mais de le renvoyer quelques années en arrière. Israël aura néanmoins besoin de l’accord tacite de l’administration Obama, ne serait-ce que parce que l’aviation israélienne doit pénétrer l’espace aérien irakien et que les troupes américaines y seront encore stationnées. Or les divergences politiques entre Obama et Netanyahou et le manque absolu d’alchimie entre ces deux personnalités peuvent se révéler problématiques.

    L’Iran répondra sans doute à une attaque israélienne en ouvrant de nouveaux fronts via le Hezbollah, au Liban, et le Hamas, à Gaza. Trois ans se sont écoulés depuis la deuxième guerre du Liban [juillet 2006]. Forte des leçons tirées de ce fiasco, Tsahal se montre confiante dans sa capacité à affronter le Hezbollah. Cependant, il est évident qu’Israël sera soumis à des tirs intensifs de roquettes susceptibles de frapper la moitié du pays. Israël a un intérêt évident à voir Damas se contenter d’un rôle de spectateur durant les combats. Plus vite l’opération contre l’Iran s’avérera un succès israélien, plus vite les Syriens rempliront le rôle que l’on attend d’eux. Reste qu'une attaque contre l’Iran ouvrira une nouvelle décennie sanglante et on peut compter sur la mémoire et la patience infinies des Iraniens.

    Dans ces conditions, attaquer l’Iran signifie confier à Tsahal une responsabilité écrasante dans le traitement de la menace nucléaire iranienne. A l’époque où le directeur du Mossad [Renseignements généraux] était Meir Dagan et qu'il tenait la bride aux Premiers ministres Ariel Sharon et Ehoud Olmert, on s’accordait pour considérer que les services secrets israéliens parviendraient à contenir le programme nucléaire iranien. De fait, les nombreux retards enregistrés dans ce programme dans les années 90 ne furent sans doute pas le fruit de la seule divine Providence.

    Mais aujourd’hui, il semble bien qu’aucune initiative israélienne autre que militaire ne puisse empêcher l’Iran d’atteindre son but.

    Courrier international.com et Ha'Aretz - 14 septembre 2009

     

  • Marina aurait pu être sauvée - Les services sociaux en question après sa mort

    Marina Sabatier souvent frappée aux mains.jpg
    Marina était souvent frappée aux mains
    Après la mise en examen pour « homicide volontaire » et « violences habituelles sur mineur » d’Eric (39 ans) et Virginie (31 ans) Sabatier, les parents de Marina, 8 ans, morte sans doute à Ecommoy () entre fin juillet et début août, l’émotion gagne. Les questions s’accumulent.

     Plusieurs signalements de maltraitance avaient visé la famille, dont au moins deux récemment.

    L’un notamment, en juin 2008 à Coulans-sur-Gée, avait été classé sans suite deux mois plus tard et Marina avait été laissée chez ses parents. Le maire de la commune, Jean-Claude Perrot, s’en était étonné alors que l’enfant était déjà arrivée à l’école avec des bleus au visage. Les parents avaient invoqué des chutes pour justifier ces traces. Sans oublier l’incident des « pieds meurtris », en avril dernier, quand la famille avait déclaré qu’il ne s’agissait que de cors.

    "Sept au foyer alors qu'elle était déjà morte"

    Là aussi, un signalement avait été fait par la direction de l’école de Coulans-sur-Gée où la petite était inscrite en préparatoire. Elle avait déjà manqué trente-trois jours entre septembre 2008 et avril 2009. Après le mois d’hospitalisation de l’enfant, la famille avait quitté Coulans-sur-Gée pour Ecommoy. Début septembre, elle avait emménagé dans le village de Lavardin.

    Une situation qu’évoque Sébastien Gouhier, le maire d’Ecommoy. « Pourquoi sont-ils venus à Ecommoy et en sont-ils repartis aussi vite ? » s’interroge l’élu. Les Sabatier s’étaient installés à Ecommoy le 10 mai dernier et avaient loué une belle maison, propriété d’un médecin. Auparavant, ils avaient vécu en Mayenne entre 2006 et 2008 avant de venir dans la Sarthe. A Ecommoy, lorsqu’elle arrive, la famille comprend sept personnes : Eric et Virginie, les parents, mais aussi Adrien, Océane, Rémy, Dylan et enfin Marina. Un sixième enfant est attendu par Virginie. « Ils ont effectivement déclaré être sept au foyer, car chez nous il faut venir en mairie afin d’obtenir des sacs-poubelles », explique Sébastien Gouhier. Le couple inscrit également deux enfants à l’école maternelle et deux autres à l’école primaire Raymond-Dronne, dont la petite Marina. « Ils sont inscrits à la cantine de l’école, mais ils n’y prendront aucun repas », constate l’élu.

     "Cette famille n’a jamais été évoquée"

    Durant l’été, la famille ne fréquente pas les divers centres aérés, mais là, rien d’anormal. Un détail avait cependant étonné les camarades de classe de Marina. Elle avait un doigt de la main droite dont elle ne pouvait plus se servir. L’enfant cachait souvent cette main meurtrie. C’est sur cette partie du corps que la petite fille était souvent frappée.

    « Je veux juste savoir où se cache le dysfonctionnement, car cette famille a déménagé dans le même département, mais jamais nous n’avons eu connaissance des alertes précédentes », assure le maire d’Ecommoy.

    Pourtant, tous les deux mois, le maire rencontre comme ses autres collègues du département le responsable du groupement de brigades de gendarmerie. « On échange sur tous les sujets, mais cette famille n’a jamais été évoquée », dit l’élu. En effet, Ecommoy ne dépend pas du même groupement de brigades que Coulans, où les Sabatier demeuraient auparavant...

    Le parisien - 14.09.09

    Ndb: L'édition papier du Parisien-Aujourd'hui en France montre en première page la photo des meurtriers, mais celle-ci demeure introuvable dans leurs éditions en ligne du même jour 14 septembre.

    Or cette photo vaut la peine d'être vue.

     

     

  • Valle de los Caidos

    Eglise sainte croix Valle de los caidos.JPG
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La basilique Santa Cruz del valle de los Caídos (de la vallée de ceux qui sont tombés) est un gigantesque monument espagnol franquiste, situé dans la vallée de Cuelgamuros (Sierra de Guadarrama), qui se trouve dans la commune de l'Escorial en banlieue madrilène.

    Communément appelée valle de los Caídos, la réalisation de ce monument religieux a été commandée par le général Franco, chef de l'État espagnol de 1939 à 1975, pour rendre hommage aux « héros et martyrs de la Croisade », désignant par là les combattants morts pendant la guerre d'Espagne (1936-1939).

    Par la suite, en 1958, le gouvernement espagnol décida d'en faire un mausolée pour l'ensemble des combattants morts de la guerre civile y compris les combattants républicains, du moment qu'ils fussent catholiques. Ainsi, près de trente cinq mille combattants, principalement des nationalistes mais aussi des républicains, reposent dans la crypte, non loin de la nef centrale où sont situées les sépultures de Francisco Franco et du chef de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera.

    Le monument reçoit près de 450 000 visiteurs par an.

    La loi sur la mémoire historique du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero prévoit de dépolitiser le monument afin de le consacrer uniquement à sa vocation religieuse. (Wikipédia)