Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • GB : L'opinion publiquer anglaise de plus en plus hostile aux criminels de guerre israëliens

    BOYCOTT.jpg
    Les responsables militaires et politiques israéliens impliqués dans des crimes de guerre contre des Palestiniens devraient s'aviser de se rendre au Royaume uni. Mais pas pour longtemps.   
    Malgré les pressions exercées depuis la fin de l'offensive menée contre la Bande de Gaza pour obtenir l'amendement de la législation qui permet leur poursuite, pour crimes de guerre, par les tribunaux qui jouissent de la compétence de justice universelle, le gouvernement britannique se trouve dans l'incapacité de faire quoique ce soit.
    Non pas qu'il ne le veuille pas, mais parce que l'année en cours est électorale, (juin 2010). Une requête pareille pourrait provoquer l'ire de l'opinion publique britannique de plus en plus hostile à Israël.  
    Selon le Maariv, ce cabinet a assuré à son homologue israélien comprendre parfaitement la problématique découlant de la procédure en cours en Grande-Bretagne. Mais il a indiqué ne rien pouvoir faire pour le moment. Les partis et personnalités politiques pro israéliens ne peuvent se risquer à une telle requête, de crainte d'en payer les frais dans les urnes.

    Il y a quelques semaines,  le ministre de la guerre Ehud Barak, en visite à Londres a échappé  de justesse à un mandat d'arrêt , grâce à une intervention de la part du gouvernement britannique qui l'a proclamé "son invité". Lui conférant de la sorte une immunité diplomatique.
    Depuis, les responsables israéliens s'abstiennent de se rendre dans la capitale britannique. Dont le vice premier ministre israélien et ministre des affaires stratégiques, Moshe Ya'alon, lequel a récemment déclaré ne pas considérer comme étant une grosse perte de ne pas se rendre aux capitales européennes. Sans oublier plusieurs hauts officiers de Tsahal, dont l'ancien ministre de la guerre Shaoul Mofaz, le commandant de l'armée de l'aire Dan Haloutz, et le commandant de la région sud le général Doron Almog, poursuivis dans l'affaire du massacre d'Al-quartier Zaytoun à Gaza.
    (Perpétré en 2002 par un avion israélien qui frappé de plein fouet le quartier d'al-Zaytoun d'une bombe pesant une tonne pour assassiner le dirigeant du Hamas Salah Shehadeh. L'attentat avait coûté la vie à 18 personnes innocentes et blessé des dizaines d'autres, et détruit des dizaines de maisons).

    La semaine dernière, la visite du vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon à Londres n'est pas passé inaperçue: des revendications exigeant son arrestation ont été soulevées en sa présence.
     
    Mais cette situation ne devrait pas perdurer. Malgré plusieurs plaintes portées contre des Israéliens en Grande-Bretagne, aucune d'elle n'a abouti. Alors qu'en Espagne, sept dirigeants israéliens se trouvent toujours sous le coup de la justice espagnole à l'insu des pressions israéliennes.
    Pourtant, l'hostilité de l'opinion publique britannique ne cesse de grandir contre les exactions israéliennes.
    Dans son message envoyé aux Israélien,  le gouvernement anglais leur conseille de reporter leurs pressions en vue de modifier la législation  jusqu'après les élections. 
    Implicitement, cet ajournement conseillé équivaut à vouloir tout simplement tromper l'opinion publique britannique.   
    P/O Gaëlle Mann - Alter Info 31/10/2009  



  • Quand les organistions sionistes misent sur l'Islam pour détruire la France

    CRIF ET ISLAM.jpg

     

    Jusqu'à une époque récente, les relations entre les organisations sionistes, CRIF en tête et les associations musulmanes de France (CFCM, UOIF, RMF et Grandes mosquées), n'étaient pas au beau fixe. En dépit de tentatives d'approches, timides et restées lettre-morte, le rejet et la défiance ont toujours constitué le cœur de leurs relations, à de rares exceptions près (1).

    Mais depuis le lancement de son institutionnalisation sous la férule de l'État, l'islam de France semble devenu l'objet de toutes les attentions de la part des organisations sionistes.

    Une attention qui bénéficie de la bienveillance du bureau chargé du culte, place Beauvau. En effet, quelques semaines après son élection au poste de président du CFCM en 2008, Mohamed Moussaoui a été convié à se rendre au mythique diner du CRIF. Devant un premier refus de l'intéressé, le bureau chargé des cultes aurait fait pression pour qu'il s'y rende. Ce que Moussaoui, le vague à l'âme, s'est résolu à faire (2).

    Dans un tout autre registre, l'émergence subite de l'imam de Drancy, Hassan Chalghoumi, sur la scène médiatique a révélé les dessous d'une nouvelle stratégie du sionisme en France (3).

    Cet imam, ami de Marek Halter, avait déjà participé, aux côtés de l'imam de Bruxelles, Yacob Mahi, du prêtre Mathieu Gosse et du rabbin français Michel Serfaty, à un voyage à Sderot, puis à Gaza, en mars dernier, pour parler paix et respect des religions. Ils y avaient rencontré, à grands renforts de publicités, quelques responsables palestiniens, dont un des imams de Gaza.

    Depuis, Chalghoumi est devenu le chouchou des organisations départementales du CRIF (Seine-Saint-Denis). A présent, elles n'hésitent plus à le louer comme le modèle de l'imam républicain, ami d'Israël. "Il est pour nous un interlocuteur plus favorable que le CFCM, trop influencé par la politique internationale," (4) dira de lui Sammy Ghozlan, le responsable du Bureau national de vigilance de l'antisémitisme."C'est un homme d'une extrême courtoisie dont les embrassades médiatiques avec le rabbin Serfaty [l'un des responsables de l'Amitié judéo-musulmane] sont utiles pour le vivre ensemble", insiste Bernard Kanovitch, chargé au CRIF des relations avec les musulmans (5).

    Le cas de Chalghoumi est emblématique de la nouvelle stratégie mise en place par les mouvements sionistes en France.

    Jusqu'à présent, cette stratégie était classique : recours systématique à l'accusation d'antisémitisme pour disqualifier les opposants, instrumentalisation du génocide juif comme source de chantage permanent et de tension inter-communautaire, dont Roger Cukierman (6) s'était fait le champion.

    Dorénavant, une autre stratégie est utilisée : la dépolitisation de la communauté musulmane au moyen du dialogue inter-religieux. Parler de dialogue inter-religieux sur la toile de fond du plus vieux conflit de notre époque, permet à ces acteurs de créer un contre-feu, de dépolitiser un conflit purement politique.

    Cette nouvelle stratégie marche assez bien, d'autant plus que le CRIF est une organisation politique, rodée aux méthodes politiciennes, à la différence d'un Consistoire israélite, institution religieuse plus légitimement fondée à dialoguer avec les autres communautés.

    On retrouve cette stratégie à l'œuvre avec des associations musulmanes ayant pignon sur rue, et d'autres moins connues.

    Les Scouts musulmans de France, sous la houlette du Guide soufi Khaled Bentounès, se sont ainsi engagés dans un programme inter-culturel judéo-musulman prénommé le projet Aladin, “soutenu par de nombreuses personnalités parmi lesquelles plusieurs centaines d’intellectuels, historiens et personnalités de premier plan du monde arabo-musulman”. Ce programme “vise à rendre disponibles en arabe, en persan et en turc des informations objectives sur la Shoah, les relations judéo-musulmanes et la culture juive.” (7) On remarquera le terme objectif, dont les auteurs ont jugé l'emploi nécessaire, et les signataires. (8)

    L'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93), organisé sur le modèle du CRIF, ne manque jamais d'inviter, à ses dîners, les responsables départementales du CRIF, à l'instar de Sammy Gozlan et du désormais protégé Hassan Chalghoumi.

    Même l'UOIF n'a pas échappé à cette nouvelle donne. Si une rencontre entre elle et le CRIF avait déjà été organisée en catimini par un Sarkozy à l'époque ministre de l'intérieur, rencontre sans lendemain, certains cadres uoifistes n'ont plus de scrupules à devenir les interlocuteurs régionaux du CRIF. Tareq Oubrou en est l'exemple le plus célèbre.

    Interlocuteur depuis des années de la section sud-ouest acquitaine du CRIF, Tareq Oubrou n'hésite pas à participer aux conférences et dîners de cette section, au grand dam de la cause palestinienne dont l'UOIF prétendait être l'un des plus ardents défenseurs. (9)

    Tous ces cas illustrent la dérive patente des représentants religieux musulmans, devenus supplétifs objectifs du mouvement sioniste, avec comme conséquence fâcheuse, le discrédit et le déshonneur ainsi portés à la fonction d'imam.

    Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Les organisations sionistes seraient mal inspirées de se limiter à des officines en mal de reconnaissance et de légitimité par leurs bases. La conquête des jeunes entrepreneurs et des futurs acteurs économiques s'est donc vite imposée comme une nécessité.

    Depuis peu, la fondation de Rothschild organise des séminaires judéo-musulman à destination du monde de l'entrepreneuriat, dont le but officiel est de “de promouvoir le dialogue interculturel et d’explorer les différentes voies possibles au dialogue entre les communautés musulmanes et juives et cela hors contexte du Moyen-Orient” (10). L'idée est “de dépasser le conflit israélo-palestinien”. Pour ses auteurs, “il ne faut pas que le dialogue soit pris en otage par celui-ci.”

    Et en guise de bonne foi, la Fondation de Rothschild a inauguré ce dialogue par une conférence sur... l'islamisme et ses origines. On ne doute pas un instant des bonnes intentions de cette noble institution.

    Si les premiers résultats de cette stratégie semblent porter leurs fruits, il parait évident qu'à long terme, elle n'est pas viable. La compromission morale et politique tant des institutions religieuses que des imams qui les entourent, ne manquera pas de produire une rupture de plus en plus violente avec la base, complètement ulcérée par ces formes de collaborations.

    En attendant la mise en place d'une nouvelle stratégie....


    1- Dalil Boubakeur est l'une de ces exceptions. Fidèle des banquets du CRIF et des réceptions mondaines, le recteur de la Mosquée de Paris a été fortement contesté au moment de son soutien d'Israël, peu de temps après les massacres de Gaza de l'hiver dernier.

    2- D'après ses propres confidences à un responsable associatif parisien.

    3- Sur l'affaire Chalghoumi, voir notre article : http://collineverte.over-blog.com/pages/Ces_imams_de_la_honte-1828177.html

    4- Le Figaro, L'imam de Drancy prône l'ouverture, 27 mars 2009.

    5- Le Monde, Des associations musulmanes laïques et religieuses émergent face au CFCM, 11 juin 2009.

    6- Ancien président du CRIF. Il avait notamment déclaré au soir du premier tour de l'élection présidentiel, que le succès de Le Pen était “un message envoyé aux musulmans pour qu'ils se tiennent tranquille.” On se souvient dans le même ordre d'idée, de la déclaration d'Ariel Sharon invitant les juifs de France à s'exiler en Israël, au motif d'une nouvelle montée de l'antisémitisme et de la présence importante de musulmans.

    7- in http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article884

    8- ibid. Parmi eux, Jacques Chirac, Gérard Schroder, le Prince El Hassan ben Talal de Jordanie et d'anciens chefs d'états de pays musulmans.

    9- Cette attitude schizophrénique de l'UOIF se retrouve également chez l'UAM 93 qui invite, parallèlement, le juge palestinien Cheikh Tayseer al Tamimi.

    10- Lire l'interview de Firoz Ladak, sur saphirnews.com.
    P/O Gaëlle Mann - Alter info 29/10/2009


     


  • MODEM : avec Benhamias, les choses sont claires !

    Même s’il on sait que la politique de reconduites à la Frantière est essentiellement cosmétique, le lobby immigrationniste s’agite. Le vice-président du MoDem, Jean-Luc Bennahmias, a qualifié de “scandaleuse”, “l’organisation prochaine de vols groupés pour des opérations communes de reconduite au niveau européen”

    Je considère pour ma part que cette logique est scandaleuse, dès lors que l’Union européenne, tout comme la France, ont un devoir d’accueil de ces populations en grand danger”, ajoute-t-il.

    Au moins les choses sont claires.Si on avait un doute, on connait désormais la position du MODEM et de M. Bayrou.

     

    P/O Gaëlle Mann - Altermédia Infos 31/10/2009

  • GB : Allah et mon droit

    LA CHARIA EN GB.jpg
    Une marche en faveur de l’instauration de la charia en Grande-Bretagne a été annulée aujourd’hui à Londres. Anjem Choudary, leader de la secte musulmane radicale Al Muhajiroun, a expliqué que cette manifestation, prévue entre le Parlement britannique et Trafalgar Square, avait dû être annulée pour des raisons de sécurité.

    La marche à l’appel de l’organisation islamiste extrémiste “Islam for the UK” (L’islam pour le Royaume-Uni) appelant à l’instauration de la charia (loi islamique) dans le pays, avait déclenché plusieurs appels à des contre-manifestations, notamment de groupes musulmans modérés.

    A Leeds, quelque 300 militants de la Ligue de Défense anglaise (EDL), une organisation d’extrême droite disant lutter contre l’islamisation de la société, se sont rassemblés pour protester contre le mouvement de Anjem Choudary et les “organisations extrémistes qui promeuvent le terrorisme ou qui cherchent à oppresser les autres par la politique ou la religion”. Les militants ont chanté des chansons patriotiques et l’hymne national “God Save the Queen”.

    P/O Gaëlle Mann -Altermédia Infos 31/10/2009

  • Report de procès sous influence?

    La cour d'assises des mineurs de La Réunion a décidé aujourd'hui d'interrompre le procès en appel de trois hommes jugés pour un viol collectif, dont l'un est le filleul de Frédéric Mitterrand, et de renvoyer l'affaire à une autre session pour vérifier un alibi.

    L'un des trois accusés, Freddy Fontaine, 24 ans, condamné en première instance à 15 ans de réclusion criminelle, a indiqué à l'audience qu'il ne pouvait être présent sur les lieux du viol car il était en train de voler une voiture ailleurs au même moment.
    Il se serait ensuite rendu à une fête à bord du véhicule avec un ami avant d'y mettre le feu.

    Si un rapport de gendarmerie ordonné par la cour a confirmé en partie cet alibi, les magistrats ont décidé de renvoyer l'affaire pour que soient éclaircies les zones d'ombre qui subsistent, notamment via l'audition de nouveaux témoins.
    La victime du viol, âgée de 16 ans au moments des faits en 2006, a confirmé à l'audience avoir été abusée sous la menace d'un couteau par Freddy Fontaine et les deux autres accusés, les deux fils d'une ancienne maquilleuse de Frédéric Mitterrand, âgés aujourd'hui de 20 et 23 ans. Ces derniers avaient fait des aveux au cours de l'enquête avant de se rétracter.

    L'avocat de la partie civile, Me Mickaël Nativel, a annoncé son intention de faire citer à comparaître le ministre de la Culture lors du nouveau procès, afin de l'entendre sur des déclarations à l'audience de l'un d'eux, son filleul.

    P/O Gaëlle Mann - Le Figaro AFP - 30/10/2009

    .


  • 30 ans pour Evrard le pédophile

    Francis Evrard a été condamné vendredi à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans, par la cour d'assises de Douai (Nord), pour l'enlèvement et le viol du petit Enis en août 2007 à Roubaix.

    La peine est assortie d'un suivi socio-judiciaire de 20 ans.

    Francis Evrard, 63 ans, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusation pour lesquels il comparaissait: "enlèvement, séquestration, atteintes sexuelles, pénétrations sexuelles", au terme de plus de trois heures de délibérés.

    Evrard, vêtu d'une veste de survêtement bleu marine, est resté impassible à l'énoncé de la condamnation, accueillie par un grand silence.

    L'avocat général avait requis vendredi matin la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans, la peine maximale, ainsi qu'un suivi socio-judiciaire sans limitation de durée à l'encontre de Francis Evrard.

    P/O Gaëlle Mann - AFP 30/10/2009

  • Polanski : 2ème refus de remise en liberté

    Le ministère suisse de la Justice s'est opposé aujourd'hui à une deuxième demande de liberté provisoire de Roman Polanski, détenu en Suisse depuis le 26 septembre sur mandat extraditionnel américain pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans.
    "Nous avons rejeté sa demande car le risque de fuite du cinéaste reste élevé", a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'Office fédéral de la justice (OFJ), Folco Galli.
    "Cette deuxième demande de liberté provisoire nous est arrivée le 26 octobre", soit trois jours après que Washington eut présenté officiellement auprès de la Suisse la demande d'extradition du cinéaste, a précisé M. Galli.

    P/O Gaëlle Mann - Le Figaro - AFP 30/10/2009

  • Un étudiant Américain assassiné près d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis

    Justin LITTLE.jpg

    Qu'est-il arrivé à Justin Little ? Trois semaines après la découverte de son corps roué de coups, laissé à terre dans un espace vert d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le scénario qui a conduit à la de cet étudiant américain issu d’une famille catholique très pratiquante reste un mystère.

    Ses parents, qui ont appris la nouvelle par le FBI, ne savent toujours pas comment l’aîné de leurs quatre enfants, qui a grandi à Silverton, petite ville de l’Oregon, a pu se retrouver à Aulnay-sous-Bois alors qu’il était en vacances à .

    « Il réalisait son rêve »

    Diplôme en poche depuis le , l’ancien scout avait travaillé l’été dans l’entreprise de son oncle avant de s’envoler pour la France le 21 septembre. « Nous avons essayé de le dissuader de voyager seul mais il était déterminé », se souvient son père. Au troisième jour de son voyage, Justin envoie un courriel à son meilleur ami. « Tout avait l’air de bien se passer, rapporte Kevin. Il réalisait son rêve. » Parti visiter Paris, il devait rentrer deux semaines plus tard. Mais le jeune homme de 21 ans n’est jamais arrivé à l’aéroport.
    En ne le voyant pas, ses proches signalent sa disparition. La terrible nouvelle tombe quelques jours plus tard : son corps a été découvert le 9 octobre par un passant, dans un jardin jouxtant la Cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, à deux pas du parc départemental du Sausset. Justin a le crâne fracassé. L’autopsie confirme qu’il est mort depuis plusieurs jours. Il n’avait plus donné signe de vie depuis le 24 septembre. Frappé violemment à la tête, peut-être avec un parpaing, il aurait été tué sur le coup. Mais les enquêteurs ne disposent que de très peu d’éléments. Si le touriste américain avait son passeport sur lui, son portefeuille n’a pas été retrouvé. La victime aurait été détroussée. A moins que ses affaires ne soient restées sur son lieu d’hébergement qui n’a toujours pas été découvert. Ses parents savent juste qu’il avait prévu de loger dans une auberge de jeunesse. Les enquêteurs de la PJ cherchent à reconstituer son emploi du temps depuis son arrivée en France. Où dormait-il ? Qui a-t-il rencontré ?
    Personne ne sait, non plus, ce que ce jeune homme faisait à Aulnay-sous-Bois, à 19 km de la capitale. Passionné d’Histoire, le touriste était venu visiter « les sites qu’il avait découverts dans les livres, comme le tombeau de Napoléon aux Invalides ou l’Arc de Triomphe », indique Tanya, sa mère, dans le journal américain « The Oregonian ».
    Chez lui, aux Etats-Unis, Justin laisse le souvenir d’un « jeune apprécié de ses amis et de ses professeurs », selon l’un de ses enseignants. « Il s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment », suppose Jim, son père. Le couple attend maintenant que la justice française lui rende le corps de son fils aîné.

    Appel à témoins : la brigade criminelle de Paris, qui enquête sur cet homicide volontaire, lance un appel à témoins. Le corps de Justin a été découvert le 9 octobre à 16 heures, dans une zone boisée située à l’intersection de l’avenue Raoul-Dufy et de la rue Paul-Cézanne à Aulnay-sous-Bois. La victime, qui voyageait avec un sac à dos bleu, était vêtue d’un tee-shirt noir ou vert, d’un pantalon en jean bleu et d’une paire de rangers noires. Il pouvait porter un bob kaki.

     

    Toute personne ayant des renseignements peut contacter l'état-major de la police judiciaire, 24h/24, au 01 45 44 31 82.

    P/O Gaëlle MANN - Le Parisien 30/10/2009

  • Les terribles zones d'ombre de l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan

     

    M Jean LE PAHUN.jpg

     

    Père de quatre enfants, Joël Le Pahun, 47 ans, a perdu son fils aîné, Julien, dans l’embuscade, deux jours avant que le jeune homme ne fête ses 20 ans. Il est décidé à porter plainte pour « connaître la vérité ».

    Pourquoi avez-vous décidé de porter plainte ?
    Joël Le Pahun. Nous sommes en droit de connaître la vérité.

    C’est une décision mûrement réfléchie. Depuis plus d’un an, nous nous posons beaucoup de questions sur ce qui s’est réellement passé là-bas, sur cet incident pour reprendre le terme souvent utilisé par l’armée. Or, nous avons très peu de réponses. Il y a de la lassitude. Autre raison, nous pensons aux soldats français qui combattent aujourd’hui en . On ne veut pas qu’un tel drame se reproduise, que Julien et les autres soient morts pour rien.
     
    Avez-vous conscience que votre démarche peut surprendre, votre fils étant au combat ?
    Cette initiative soulèvera peut-être de l’incompréhension chez certains, des critiques chez d’autres. Je m’y prépare. Cette plainte ne vise pas le président de la République, son ou le chef d’état-major des armées. Elle n’est pas non plus dirigée contre l’institution militaire. Elle vise des individus qui n’ont pas, à notre sens, assumé leurs responsabilités, qui n’ont pas su gérer la mission qu’ils devaient mettre en place. Nous soupçonnons l’existence d’une série de manquements dans la chaîne de commandement. Un haut gradé a lui-même évoqué un excès de confiance. La justice doit enquêter.

    Que savez-vous des circonstances du décès de Julien ?
    De source militaire, nous avons eu différentes versions. A mes yeux, aucune n’est la bonne. La version la plus proche de la réalité me semble être celle relatée dans le livre enquête « Opérations extérieures », paru en juin dernier. Julien faisait partie de la section du 8ème RPIMa prise sous le feu des talibans. Il a été l’un des premiers touchés, polycriblé, selon les termes utilisés. Mon fils a pu couvrir deux camarades qui ont réussi à se mettre à couvert. Ses dernières paroles ont été Ne m’abandonnez pas.
    On le sait car il était en liaison radio. Il est mort d’une balle dans la tête, sans doute tirée par un sniper. Il n’a été ni torturé ni mutilé.

    Quand lui aviez-vous parlé pour la dernière fois ?
    Je l’avais eu au téléphone le vendredi précédent. Julien et ses camarades avaient fait une patrouille dans le même secteur de la vallée d’Uzbin, mais ils s’étaient arrêtés à mi-chemin du col. Ils ont croisé des Afghans qui leur ont dit de faire attention, que la zone était infestée de talibans. Julien m’a confié qu’au retour de la patrouille, lors d’un débriefing, ses chefs ont déclaré : S’il y avait eu des talibans, on aurait tous été tués. D’autres soldats l’ont rapporté à leurs proches. J’ai senti mon fils assez inquiet. Le lundi, il savait qu’ils allaient au contact.
     
    Quels éléments vous laissent penser qu’il y aurait eu des manquements de la part de la hiérarchie ?
    L’officier qui a organisé la mission et qui devait l’encadrer n’a finalement pas participé à la patrouille de reconnaissance le lundi. Il s’est occupé de personnalités VIP arrivées à Kaboul, confiant le commandement de la patrouille à un autre officier. Cela pose question, comme bien d’autres éléments troublants.

    Lesquels ?
    Un Afghan, qui servait d’interprète à nos soldats, a mystérieusement disparu du camp la veille de la patrouille dont il devait faire partie. Il s’est enfui. Avant le départ de la patrouille, un autre interprète a été aperçu utilisant un téléphone. L’appareil lui a été confisqué et l’incident rapporté à la hiérarchie. Or, ce même Afghan a été surpris peu après avec un autre téléphone, sans doute occupé à donner des renseignements. Malgré ces faits troublants, la mission a été confirmée. Par ailleurs, il n’y a pas eu de reconnaissance aérienne préalable, avec des hélicos ou des drones, alors qu’on savait que le terrain était aux mains des talibans. Tout le monde savait aussi que les Italiens, auxquels nos soldats venaient de succéder dans cette zone, n’avaient rien fait pendant leur séjour là-bas, restant retranchés dans le camp.

    Vous évoquez aussi un problème sur l’armement de la patrouille…
    Oui. Quand il y a eu contact avec les insurgés, il aurait dû y avoir un appui-mortier (NDLR : petits canons à courte portée) de la section du RTM, l’autre unité engagée dans l’opération. Or, les percuteurs avaient été oubliés ! La hiérarchie prétend que l’utilisation de mortier était impossible car nos soldats et les talibans étaient trop imbriqués. Moi j’affirme qu’avec ces tirs il y aurait eu moins de morts dans nos rangs. Enfin, l’équipement des soldats n’était pas optimum pour ce type de mission. Julien, comme les autres, avait investi plus de 2 000 € pour améliorer le sien avant de partir.

    P/O Gaëlle MANN -Le Parisien 29/10/2009

  • Le grand expert Lina

    Le professeur Lina.jpg

    Le docteur Bruno Lina

     

    C’est l’exemple type des relations ambiguës que peuvent entretenir médecins, pouvoirs publics et laboratoires pharmaceutiques. Le Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig), créé en 1979, se présente comme une association régie par la loi de 1901, doté d’un conseil scientifique de quinze membres qui, comme bon nombre d’autres groupes d’influence, distillent ses recommandations au petit monde de la santé.

    La menace d’une pandémie de a placé ces dernières semaines le président de son comité scientifique, Bruno Lina, sous le feu de la rampe. Ainsi, le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de . Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus.
    Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD, le département vaccin du géant pharmaceutique français. « Effectivement, nous finançons le Geig, reconnaît Bertrand Verwee. Sanofi-Pasteur-MSD prend à son compte 50 % du budget annuel du Geig, qui s’élève à 400 000 . Le reste est réglé par quatre autres laboratoires également producteurs de vaccins contre la grippe : GSK, Novartis, Pierre Fabre et Solvay. »

    « Je ne vois pas où est le problème »

    Dès lors, le risque de conflit d’intérêts est manifeste lorsque le professeur Lina s’exprime publiquement sur la vaccination contre la grippe saisonnière ou la grippe A, car il multiplie les casquettes.
    Il est à la fois professeur de médecine au CHU de Lyon et « expert auprès du ministère de la Santé pour le risque pandémique », comme il le revendique sur la jaquette de son récent livre où il promet « la Vérité sur la grippe A ».
    Il est encore membre du comité de lutte contre la grippe, organisme officiel rattaché au ministère de la Santé, et enfin conseiller de Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé pour le risque pandémique.
    « C’est vrai que j’ai différentes casquettes, mais je l’assume, se défend Bruno Lina. J’ai des collaborations, que je ne cherche pas à cacher, avec les laboratoires Roche, Sanofi, GSK et BioMérieux. Je ne vois pas où est le problème. Je suis très demandé, car j’ai publié des travaux importants sur la grippe. Les rencontres du Geig me permettent d’échanger avec mes collègues, mais je ne suis pas rémunéré par cette structure. » Et d’asséner : « Lorsque je donne un conseil à la ministre de la Santé en matière de stratégie de vaccination contre la pandémie, je garde toute mon indépendance. »

    Le cabinet de Roselyne Bachelot, sollicité hier, se montre, lui, plus embarrassé. « Nous avons sollicité ce professeur, car c’est un des meilleurs experts sur le sujet. Nous savons qu’il est directeur scientifique du Geig. Mais ce n’est pas à ce titre qu’il s’exprime aux côtés de la ministre. » Quant à la question du financement du Geig par les laboratoires, elle ne donne lieu qu’à un silence gêné.

     

     

    P/O Gaêlle Mann -Le Parisien 29/10/2009

     

     
     
  • Le Docteur Bruno Lina et la grippe A

    Quatre-vingt-quatorze millions de doses de vaccins commandées par les autorités sanitaires pour 871 millions d’euros. Sans compter les dépenses annexes qui portent l’ardoise à plus d’un milliard d’euros. La n’a pas regardé à la dépense face à la .

      Une manne pour les laboratoires pharmaceutiques autorisés à fabriquer le vaccin, proposé aux Français à partir du 12 novembre. Hier, certains d’entre eux ont publié leurs comptes, dopés par les commandes à travers le monde. Ces firmes ont-elles pu user de leur influence auprès du ministère de la Santé pour l’inciter à acheter des vaccins en surnombre ? Certaines, en tout cas, contribuent au d’experts appelés à conseiller les autorités sanitaires sur la politique vaccinale. Le cas du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig) illustre les liaisons parfois dangereuses entre les firmes pharmaceutiques et les pouvoirs publics. Ainsi, le président du comité scientifique du Geig, le professeur Bruno Lina, apparaît comme l’un des experts officiels du ministère de la Santé alors que son groupe est financé à 100 % par les laboratoires producteurs du vaccin contre la grippe.
    « Les pouvoirs publics sont infiltrés par des représentants des firmes pharmaceutiques, il faudrait qu’ils balayent devant leur porte ! » s’insurge le docteur Marc Girard, professeur de médecine auteur d’« Alertes grippales », un livre qui détaille le problème de ces conflits d’intérêts. Une dérive déjà constatée lors de la campagne de vaccination contre le virus de l’hépatite B en 1994, sous la pression de laboratoires et de l’Organisation mondiale de la santé.Les pouvoirs publics, eux, se défendent de tels procédés. Le contrat pour le vaccin grippe A s’est déroulé en juillet « selon une stricte procédure d’appel d’offres », rappelle la Direction générale de la santé. Si la procédure était classée « secret-défense », c’était uniquement « pour des raisons de sécurité évidentes, en raison des impératifs de santé publique ».

     

     

    P/O Gaëlle Mann -Le Parisien avec l'AFP 29/10/2009

     

  • Le Congrès Juif Européen ouvre un nouveau bureau à Bruxelles

    europe-israel.jpg
    Le Congrès juif européen a ouvert un nouveau bureau à Bruxelles la semaine dernière. Pour son président Moshé Kantor, cela correspond à un progrès spectaculaire de l’activisme politique juif européen.

    En Europe, nous sommes témoins de trop de tolérance“, notamment sur les ambitions génocidaires du régime iranien, “et de trop peu” quand il s’agit des minorités religieuses et ethniques européennes, explique-t-il.

    Le bureau de Bruxelles sera chargé “d’enclencher des processus importants sur les questions juridiques et de faire progresser la tolérance. L’objectif n’est pas de parler de tolérance mais de [s'engager] dans une large gamme d’actions réelles“, poursuit-il.

    Ce nouveau bureau œuvrera également à “éduquer contre l’antisémitisme et à la réconciliation entre les trois grandes religions monothéistes“, d’après Raya Kalenova, directrice du bureau de Bruxelles.

    Suite…

    P/O Gaëlle Mann - Altermédia infos 28/10/2009

  • Sarközy plaint les éleveurs de lait !

    http://tv.lepost.fr/2009/10/28/1763543_n-sarkozy-je-pense-a-la-souffrance-des-eleveurs-de-porcs-a-la-detresse-des-eleveurs-de-lait.html

    P/O Gaëlle Mann

  • Un rabbin autoproclamé organisait des séances de torture sur enfants

    Un rabbin autoproclamé, accusé d'avoir incité ses disciples à torturer leurs enfants, est arrivé aujourd'hui en Israël après avoir été extradé du Brésil,selon une source policière.

    Elior Hen, 27 ans, accompagné par des policiers israéliens et brésiliens durant le vol jusqu'à Tel Aviv, a été transféré à Jérusalem pour être interrogé en vue de son inculpation, a déclaré un porte-parole de la police. Hen, qui se présente comme un rabin, avait fui Israël l'an dernier à la suite de l'hospitalisation de plusieurs enfants de ses disciples, certains grièvement blessés.

    Il est accusé d'avoir ordonné à ses fidèles de battre, brûler et attacher leurs enfants dans le cadre de rituels d'exorcisme macabres. Israël avait demandé au Brésil son extradition afin qu'il réponde des accusations de tortures et de mauvais traitements à l'encontre de mineurs.

    P/O Gaëlle Mann -Le Figaro 28/10/2009

  • Johnny Hallyday : "qu'on foute la paix à Polanski"

    Le chanteur français Johnny Hallyday a demandé qu'"on foute la paix" au cinéaste Roman Polanski, détenu en Suisse sur mandat américain pour une affaire de moeurs vieille de plus de 30 ans, dans un entretien au quotidien suisse Le Matin publié mercredi.

    Trente-deux ans plus tard, alors que la victime demande l'arrêt des poursuites et que cet homme a changé de vie, je me dis que la façon dont tout cela s'est déroulé n'est pas très juste", juge Johnny Hallyday.

    "C'est un guet-apens. Il (Roman Polanski) avait 44 ans, il en a 76. Qu'on foute la paix à cet homme-là!", ajoute le chanteur qui, tout comme le cinéaste Roman Polanski, possède une propriété en Suisse dans la station huppée de Gstaad.

    Concernant les faits qui se sont déroulés en 1977, Johnny précise qu'il n'est "pas là pour juger" et qu'il ne "sait pas" ce qu'a fait Roman Polanski.

    "A l'époque, la femme de Polanski, Sharon Tate, avait été massacrée et on lui avait enlevé son enfant du ventre. C'est un drame horrible qui a pu le perturber aussi", poursuit le chanteur, âgé de 66 ans.

    Johnny, en Suisse depuis dimanche où il poursuit sa tournée, explique également qu'il a lui-même "été injustement accusé de viol" et qu'il en a "beaucoup souffert", ainsi que sa famille.

    Agé de 76 ans, Roman Polanski est détenu en Suisse depuis le 26 septembre. Jeudi, les Etats-Unis ont formellement présenté une demande d'extradition pour le cinéaste, poursuivi pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineur de 13 ans en 1977.

    P/O Gaëlle Mann - AFP 28/10/2009 

     

     
     
  • Dieudonné condamné à 10000 euros d'amende

    L'humoriste Dieudonné a été condamné mardi à 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos sur la scène du Zénith lors de la remise du "prix de l'infréquentabilité" à l'historien révisionniste Robert Faurisson par une personne déguisée en déporté juif.

    Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende avaient été requis à son encontre le 22 septembre. A l'audience, l'humoriste avait qualifié son geste d'"attentat humoristique" tout en tentant d'en relativiser la portée et en invoquant sa "liberté d'expression".

    Le tribunal a par ailleurs condamné Dieudonné M'Bala M'Bala à verser un euro au titre de dommages et intérêts à huit associations qui s'étaient portées partie civile et un total de 10.000 euros pour frais de justice à l'ensemble de ces associations.

    Dans son jugement, le tribunal a estimé que Dieudonné s'était bien rendu coupable d'"injure publique" envers des personnes d'origine ou de confession juive.

    Me Michael Ghnassia, avocat de SOS Racisme s'est déclaré "tout à fait satisfait de cette décision qui confirme que Dieudonné est un récidiviste de l'injure raciale.

    "Cette énième condamnation montre que Dieudonné M'Bala M?Bala n'est pas un humoriste mais se cache derrière cette étiquette pour exprimer sa haine et le rejet de l'autre", a ajouté l'association, dans un communiqué.

    Pour Me Stéphane Litli (Union des étudiants Juifs de france), "ce provocateur a ainsi été invité par le tribunal à réviser les fondements de son humour antisémite".

    Pour sa part, "la Ligue des droits de l?Homme, partie civile à ce procès, espère (que) cette décision ouvrira les yeux à celles et ceux qui croient encore que Dieudonné est un artiste persécuté", dans un communiqué.

    Deux condamnations pour propos antisémites ont déjà été prononcées à l'encontre de Dieudonné. La cour d'appel de Paris avait confirmé le 26 juin 2008 sa condamnation à 7.000 euros d'amende pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la "pornographie mémorielle". La cour d'appel l'avait condamné le 15 novembre 2007 à 5.000 euros d'amende pour avoir comparé en 2004 les "Juifs" à des "négriers".

    Dieudonné, 43 ans, s'est forgé l'image d'un provocateur professionnel, adepte de déclarations choc sur la religion ou les Juifs et se pose volontiers en redresseur de torts d'un pays qui occulterait son rôle dans l'esclavage et la traite des Noirs.

    Dimanche, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu un arrêté préfectoral interdisant son spectacle et l'autorisant donc à se produire ce même jour en soirée à Grenoble. Le préfet de l'Isère avait interdit par arrêté ce spectacle, craignant "des troubles à l'ordre public".

    Plusieurs municipalités ont interdit ces dernières années ses représentations.

    Le parquet de Paris a ouvert le 4 juin 2009 une enquête préliminaire à l'encontre de l'humoriste pour injure antisémite dans une vidéo sur internet où il dénonce "le puissant lobby de youpins sionistes".

    L'humoriste avait mené, pour les élections européennes du 7 juin 2009, une liste "anti-sioniste" qui avait réalisé le score moyen de 1,30 % en Ile-de-France, seule circonscription où elle se présentait.

    P/O Gaëlle Mann - AFP 27/10/2009

  • Karadzic et le "nettoyage ethnique"

    Le procès de l'ex-chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a repris mardi devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, en l'absence de l'accusé, "commandant suprême" du "nettoyage ethnique" en Bosnie, selon le procureur.

    "Ce procès est, votre honneur, celui de ce commandant suprême, un homme qui a exploité les forces du nationalisme, de la haine et de la peur pour mettre en oeuvre sa vision d'une Bosnie ethniquement divisée: Radovan Karadzic", a affirmé le procureur Alan Tieger.

    Radovan Karadzic, 64 ans, qui se défend seul, n'a pas assisté à la présentation des charges de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie (1992-1995) qui pèsent sur lui, boycottant son procès pour la deuxième journée consécutive.

    S'il ne se présente pas à l'audience lundi prochain, les conséquences de son boycott sur le procès seront examinées lors d'une audience de procédure le lendemain, à laquelle M. Karadzic est invité, a précisé le juge O-Gon Kwon.

    Les juges décideront ensuite si le procès se poursuit en l'absence de l'accusé, qui plaide non coupable et réclame davantage de temps pour préparer sa défense, ou s'ils lui imposent un avocat.

    Selon le procureur, Radovan Karadzic a procédé à "un nettoyage ethnique dans de larges portions de Bosnie-Herzégovine" au cours de la guerre qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés.

    "Pendant la conquête du territoire qu'il réclamait pour les Serbes, ses forces ont tué des milliers de Musulmans et de Croates de Bosnie, détenu des milliers d'autres dans des camps sordides et forcé des centaines de milliers d'entre eux à fuir leurs maisons", a poursuivi Alan Tieger.

    Il a aussi évoqué la "terreur" de la population de Sarajevo au cours du siège de la capitale qui a fait 10.000 morts et le génocide de Srebrenica, pendant lequel plus de 7.000 hommes et garçons musulmans ont été exécutés en juillet 1995.

    "Les forces de Radovan Karadzic ont pris Srebrenica dans un effort pour nettoyer l'une des dernières présences significatives de Musulmans dans l'est de la Bosnie", a souligné M. Tieger.

    S'ils déclaraient la Bosnie indépendante de la fédération yougoslave, les Musulmans "disparaîtraient de la surface de la terre", avait menacé M. Karadzic dès 1991, dans un discours dont un extrait a été projeté mardi par l'accusation.

    Le magistrat américain a présenté à l'appui de son argumentation des photos de l'accusé posant avec son alter ego militaire, le général Ratko Mladic, toujours en fuite, ainsi que des extraits de conversations téléphoniques de M. Karadzic.

    L'accusé voulait créer "un Etat serbe sur ce qu'il considérait être un territoire historiquement serbe et libéré de ceux qu'il voyait comme ses ennemis", les Musulmans et Croates, qui formaient pourtant plus de 60% de la population bosniaque, a rappelé M. Tieger.

    L'accusation doit terminer sa présentation des charges lundi. Les juges, qui ont aussi évoqué une éventuelle nomination d'un "ami de la Cour", un amicus curiae, pour représenter les intérêts de l'accusé, n'ont pas indiqué quand ils rendraient leur décision sur la poursuite du procès à l'issue de l'audience du 3 novembre.

    M. Karadzic "ne coopérera avec aucun avocat commis d'office", a affirmé de son côté mardi à l'AFP l'un de ses conseillers juridiques, Marco Sladojevic.

    Radovan Karadzic, arrêté en juillet 2008 à Belgrade après treize ans de cavale, doit également répondre de génocide pour des exactions dans les premiers mois de la guerre ainsi que de la prise en otages de 200 observateurs et Casques bleus de l'ONU en mai-juin 1995.

    P/O Gaëlle Mann - AFP 27/10/2009

  • Israël assoiffe le camp de Gaza

    L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International accuse mardi Israël de limiter l'accès à l'eau potable dans les territoires palestiniens, en maintenant notamment un contrôle total sur les ressources en eau.

    "Israël ne laisse les Palestiniens accéder qu'à une infime partie des ressources communes en eau, qui se situent principalement en Cisjordanie occupée, tandis que les colonies israéliennes illégales en reçoivent des quantités pratiquement illimitées", souligne l'organisation dans un rapport rendu public mardi.

    Ainsi, Israël utilise plus de 80% des ressources en eau de l'aqueduc qui approvisionne le territoire. Alors que la consommation des Palestiniens atteint péniblement 70 litres par jour et par personne, celle des Israéliens dépasse les 300 litres. Dans les zones rurales, les Palestiniens survivent avec 20 litres seulement.

    Amnesty International évalue entre 180.000 et 200.000 le nombre de Palestiniens n'ayant pas accès à l'eau courante, alors que, selon l'organisation, les colons ont des pelouses bien irriguées, des jardins luxuriants et des piscines. Un contraste d'autant plus criant que les Palestiniens doivent demander à Israël un permis, généralement refusé ou soumis à de longs délais, pour creuser de nouveaux puits, voire tout simplement restaurer les anciens.

    L'organisation appelle l'Etat hébreu à "mettre fin à ses politiques discriminatoires" et "à lever immédiatement les restrictions imposées aux Palestiniens pour accéder à l'eau".

    Le porte-parole du gouvernement israélien Mark Regev a dénoncé des affirmations "complètement absurdes", assurant que l'Etat hébreu récupérait beaucoup moins d'eau de l'aqueduc qu'en 1967. Et depuis cette époque, la consommation des Palestiniens a triplé, a-t-il déclaré. Il a accusé les Palestiniens de ne pas investir dans le développement en Cisjordanie, précisant qu'ils n'avaient même pas encore commencé à creuser des puits déjà autorisés.

    Dans son rapport, Amnesty International évoque également la Bande de Gaza, où les réservoirs d'eau et les égouts ont été endommagés par le conflit de janvier entre Israël et le Hamas. Dans l'étroite bande côtière, la situation est critique, avec 90 à 95% des eaux contaminées et impropres à la consommation. AP

    P/O Gaëlle Mann - La Tribune.fr 27/10/2009

  • La réaction de Fillon: un préavis de 24h!

    Fillon préavis 24h.jpg

    François Fillon a demandé un préavis de 24 heures avant toute annulation de match, lundi en marge d'un déplacement à Hem (Nord), à la suite des incidents "inacceptables" suscités à Marseille par le report pour cause de grippe H1N1 d'une rencontre OM-PSG.

    "Je demande que désormais il y ait un préavis de 24 heures avant l'annulation d'un grand match", a déclaré le chef de gouvernement. "Je demande à la ministre des Sport (Rama Yade) comment imposer un préavis de 24 heures à la Fédération lorsqu'elle décide une annulation de match", a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a condamné "avec la plus extrême fermeté" les violences de la veille "qui sont inacceptables".

    En décidant de reporter dimanche le match choc OM-PSG quelques heures seulement avant son coup d'envoi, alors que l'équipe parisienne était partiellement touchée par le virus H1N1, la Ligue de football professionnel (LFP) s'est retrouvée sous le feu des critiques.

    Des échauffourées ont opposé par la suite plusieurs centaines de supporteurs parisiens et marseillais et les forces de l'ordre dans le quartier du Vieux-Port et autour de la gare Saint-Charles, faisant une dizaine de blessés légers.

    26.10.09

  • Ils ont mis Marseille à feu et à sang!

    marseille casseurs.jpg

    Six des 16 jeunes interpellés dimanche à Marseille lors des incidents qui ont éclaté après le report du match OM-PSG, restaient en garde à vue lundi soir, a annoncé le procureur adjoint Christophe Barret, un autre ayant été écroué à l'issue de sa comparution immédiate.

    Les 16 personnes arrêtées, âgées de 15 à 25 ans, sont "essentiellement" originaires de Marseille mais une seule est "membre d'un club de supporteurs de l'OM", a précisé le magistrat.

    Six ont vu leur garde à vue prolongée, dont trois mineurs, tandis que cinq sont passés lundi en comparution immédiate au tribunal pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique.

    L'un d'eux, né en 1983, déjà condamné pour viol et violences, a été placé sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience, et les quatre autres, inconnus des services de police, ont été libérés sous contrôle judiciaire, en attendant leur procès qui aura lieu le 16 novembre.

    Le premier a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant qu'il faisait son jogging, et les quatre autres ont affirmé avoir jeté des pierres sur les supporteurs parisiens et non sur les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.

    En plus des cinq qui ont comparu, un mineur a été convoqué devant le juge des enfants.

    Les quatre autres personnes interpellées ont été remises en liberté, aucune charge n'ayant été retenue contre elles ou l'enquête se poursuivant dans l'attente de convocations ultérieures.

    Les trois supporteurs parisiens interpellés par la gendarmerie sur une aire d'autoroute à Peypin (Bouches-du-Rhône), où des dégradations et des vols ont eu lieu, ont pour leur part été entendus sur place et sont repartis dans l'un des bus pour Paris dimanche, selon une source proche de l'enquête.

    Neuf plaintes ont été déposées pour dégradation de véhicules et six vitrines abîmées.

    Après le report du match choc OM-PSG pour cause de grippe H1N1, des échauffourées ont opposé dimanche après-midi plusieurs centaines de Parisiens, Marseillais et forces de l'ordre, faisant une dizaine de blessés légers parmi les supporteurs. Deux d'entre eux étaient hospitalisés lundi, dont un supporteur parisien fauché par une voiture.

    "La police n'a pas été débordée, sinon il y aurait eu beaucoup plus de casse, on a évité le drame", a estimé Pascal Lalle, directeur départemental de la Sûreté publique.

    Selon M. Lalle, 750 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés, alors qu'un dispositif de 650 hommes avait été prévu pour couvrir le match. Une douzaine d'entre eux ont été légèrement blessés, souffrant de "petits traumatismes".

    Les policiers auraient usé d'une centaine de grenades lacrymogènes au cours de ces affrontements, selon une source proche de l'enquête.