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  • La prise en charge de l'IVG par l'AP-HP - L'horreur chiffrée d'un génocide

    En octobre 2008, l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a pris en charge 12 423 IVG au sein de ses 18 centres d'orthogénie ou dans ses services de gynécologie, soit 22 % de l'offre francilienne alors qu'elle n'assure que 19 % des naissances. Après une forte croissance jusqu'en 1996, les IVG connaissent un léger recul notamment depuis 2001, la loi autorisant depuis lors que l'IVG médicamenteuse soit réalisée en ville sous condition que le médecin soit en réseau avec un établissement de soins.

    Dans le prolongement de ces dispositions réglementaires, l'élaboration de conventions avec des médecins de ville pour la pratique des IVG médicamenteuses hors établissements de santé a permis d'augmenter l'offre globale de soins dans les bassins de vie. La mise en place du REVHO (réseau entre la ville et l'hôpital pour l'orthogénie), dans lequel des praticiens de l'AP-HP sont fortement impliqués et moteurs, y a contribué de manière significative notamment grâce à la formation des médecins à cette technique et en offrant un relais hospitalier en cas de complication. En 2008, sur les 18 centres proposés par l'AP-HP, 11 avaient passé une convention avec les médecins de ville qui pratiquent l'IVG médicamenteuse, l'hôpital assurant les techniques instrumentales sous anesthésies et les complications.

    Cependant, dans le même temps, les modes de prise en charge des IVG ayant évolué, le recours à l'IVG instrumentale est marqué par un fléchissement (66,7% des actes en 2008 contre 80% en 1996) et face à cette évolution, l'organisation AP-HP offre une certaine disparité en termes de prise en charge : 7 centres seulement sur 18 pratiquent toutes les techniques disponibles en un même lieu.

    C'est pourquoi l'AP-HP a engagé depuis début 2009, dans le cadre de sa mission de service public, une réflexion sur la nécessaire adaptation de son dispositif de prise en charge qui doit être progressivement consolidé au sein des 11 groupes hospitaliers, en cours de constitution, et dont le socle commun d'activités comportera une prise en charge en orthogénie . Ainsi chaque groupe hospitalier devra disposer d'un centre d'IVG , de telle façon que sur un même territoire, un niveau d'activité au moins équivalent soit maintenu ainsi que tous les modes d'intervention (IVG chirurgicale sous anesthésie générale ou locale, IVG médicamenteuse)

    C'est le cas, par exemple, de l'hôpital Avicenne qui étudie l'opportunité d'un regroupement sur le site de Jean Verdier dans le cadre du Groupe Hospitalier Avicenne/Jean Verdier/René Muret

    C'est également dans ce cadre que s'opèrent déjà certains transferts d'unités, selon un cahier des charges qui fait obligation de ne pas diminuer le volume d'activités et de proposer aux femmes l'ensemble des techniques existantes :
    - l'activité modeste de Jean Rostand a rejoint le centre de Bicêtre (mai) au moment de l'ouverture de la nouvelle maternité
    - Tenon s'est regroupé avec le centre d'orthogénie de Saint Antoine (depuis ju illet)
    - Broussais, dont les activités hospitalières sont en cours de redéploiement vers les autres hôpitaux de l'AP-HP, a été transféré à Cochin/Saint Vincent de Paul
    (septembre)

    Ainsi regroupée, l'organisation de l'orthogénie sera progressivement renforcée pour offrir aux femmes une prise en charge complète et plus sûre.

    Activité d'orthogénie en chiffres à l'AP-HP :

    - en 2008, 12 423 IVG ont été réalisées par 18 centres autonomes ou services de gynécologie de l'AP-HP soit une croissance de 8% depuis 1996 avec un léger recul de -2,6% par rapport à 2007.

    - 50% de l'activité est réalisée dans les 10 centres de Paris qui ont réalisé 6240 actes
    Bichat : 734; Broussais (transféré à Cochin : 936) : 1309; Lariboisière : 901; Pitié Salpétrière : 248; Robert Debré : 174; Tenon (transféré à Saint-Antoine : 645):523 Trousseau : 205; Saint-Louis : 560

    - 50% dans les 8 autres centres répartis entre :
    92 : 3569 actes soit 29% de l'activité totale dans 4 centres (Béclère, Beaujon, C.Celton, HEGP, L.Mourier)
    93 : 1688 actes soit 14% de l'activité totale dans 2 centres (Avicenne, Jean Verdier)
    94 : 926 actes soit 7% de l'activité totale dans 2 centres
    (Bicêtre et Jean-Rostand)

    News" Press - 18 octobre 2009

  • "Un chien UMP serait élu"

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    (Cliquez sur la photo)

     , invitée de l'émission politique de 5, juge Jean Sarkozy illégitime à la tête de l'Epad, l'établissement de gestion du quartier d'affaires de La Défense. «Il n'a ni les compétences ni l'expérience, ni les diplômes» pour occuper ce poste «alors qu'il va être amené à brasser des millions», a dénoncé la députée européenne.

     Rejetant le parallèle avec son propre parcours, la fille de Jean-Marie Le Pen, engagée au côté de son père depuis l'âge de 21 ans, s'est emportée : «Je n'ai pas 21 ans, je n'ai pas 23 ans (Ndlr: l'âge de Jean Sarkozy), j'en ai 41. Je crois m'être élevée par mon métier (Ndlr. avocate)», a-t-elle affirmé, remarquant que le fils aîné du président de la République n'avait pas de bulletin de salaire. «Tout est prévu, a-t-elle poursuivi au sujet de l'Epad. Monsieur Sarkozy, Nicolas, a préparé le terrain. Hervé Marseille, qui cède sa place, a été nommé dans un placard doré de l'Etat».

    «Elu dans un canton qui vote à 75 % UMP au premier tour»

    Plusieurs responsables UMP ont affirmé que le fils du chef de l'Etat pouvait diriger l'Epad parce qu'il a été élu conseiller général à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en mars 2008. «Il a été élu dans un canton qui vote à 75 % UMP au premier tour, a rétorqué Marine Le Pen. Un chien coiffé d'un bonnet marqué UMP aurait été élu».

    Ses propos font écho à ceux du socialiste Arnaud Montebourg, qui a, sur Canal + à midi, utilisé lui aussi le registre animalier pour dénoncer la candidature de Jean Sarkzoy et sa légitimité politique tirée du suffrage universel. «Une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly. N'importe qui peut être élu», a lancé le député et président du conseil général de Saône-et-Loire. «Sa légitimité n'existe pas pour gérer 150 millions d'euros de budget», a-t-il jugé. 

    Quant aux propos pacificateurs de Luc Chatel, ce matin lors du rendez-vous Europe 1 - Le Parisien, qui pense «possible» que les neuf représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre, Marine Le Pen estime «que la preuve est faite que ceux qui sont indignés ont raison de l'être».

     Et de conclure, en substance, qu'avec la famille Sarkozy, «c'est un scandale tous les deux jours». 

    Le Parisien - 18 octobre 2009

     

  • Jean-Marie Le Pen dans le Var - Régionales en PACA

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    C’est devant plus de 400 militants varois réunis à Cuers que le Président du Front National a lancé sa campagne pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Cette journée a débuté par une conférence de presse couverte par la presse régionale et nationale. Jean-Marie Le Pen a fait un tour d’horizon des sujets  politiques et a expliqué qu’il souhaitait prendre sa revanche sur la clique politique de l’UMPS qui nous dirige, que ce soit la gauche qui tient la région ou la droite qui tient le gouvernement.

    Le Président du Front National s’est montré extrêmement confiant quant aux résultats « entre une droite aveugle et une gauche paraplégique, toutes les conditions sont réunies pour obtenir des résultats au dessus de nos espérances ».

    C’est après le déjeuner que Jean-Marie Le Pen prit le micro pour faire son intervention. Une nouvelle fois le Président du FN a su motiver à nouveau les militants varois pour cette nouvelle bataille.

    Contrairement à certaine affirmation journalistique, le Président du Front National ne débutera pas cette campagne électorale par une tournée des départements, à partir de l’année prochaine, mais bien dès maintenant. Puisqu’il se déplacera dès le mois prochain dans les Bouches du Rhône, les Alpes Maritimes et le Vaucluse !

    Une certaine presse évoque un possible nouveau dérapage de la part de Jean-Marie Le Pen concernant deux phrases de son intervention : « Plusieurs grandes villes sont déjà à majorité musulmanes » et « Gaudin est tout à fait capable de se convertir à l’Islam pour rester maire de Marseille ».

    Ces serviteurs du système n’ont toujours pas compris que le Président du FN était un homme libre et qu’il disait ce qu’il pensait, même si cela déplaisait au politiquement correct. Par ailleurs comment peut-on être choqué par ces deux phrases ? Cela est une nouvelle preuve de la méconnaissance de la réalité dans nos villes de ceux qui sont chargés de vous informer…

    Nations Presse Info - 18 octobre 2009

     

  • Iran: attentat contre les Gardiens de la révolution, Washington dément toute implication

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    Les Gardiens de la révolution au cours d'un défilé à Téhéran

    Une trentaine de personnes, dont plusieurs hauts commandants des Gardiens de la révolution, ont été tuées dimanche dans un attentat suicide perpétré dans une ville du sud-est de l'Iran frontalière du Pakistan.

    L'attentat, le plus meurtrier de ces dernières années contre le corps d'élite des Gardiens de la révolution, a décapité le commandement local de cette armée idéologique du régime.

    Téhéran a dénoncé un acte "terroriste" et accusé les Etats-Unis dans cet attentat, qui selon un responsable du pouvoir judiciaire a été revendiqué par le groupe rebelle sunnite Joundallah.

    Les Etats-Unis ont condamné l'attentat et rejeté les accusations de Téhéran.

    "Nous condamnons cet acte de terrorisme et pleurons la perte de vies innocentes", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.

    "Entre 30 et 35 personnes, notamment des commandants des Gardiens de la révolution et des chefs de tribus" ont été tuées dans l'attentat, a déclaré Mohammad Marzieh, procureur général de Zahedan, chef-lieu de la province de Sistan-Balouchistan.

    Il a ajouté qu'"aucun suspect n'a été arrêté (mais) le groupuscule de Abdolmalek Righi (Joundallah, NDLR) a assumé la responsabilité de cette action terroriste".

    L'attentat s'est produit à 08H00 (04H30 GMT) dans la ville de Pishin, dans le Sistan-Balouchistan, alors que les commandants des Gardiens de la révolution participaient à une réunion avec les chefs de tribus de la province destinée à renforcer "l'unité entre les chiites et les sunnites", a indiqué l'agence de presse Fars.

    "Dans cette action terroriste, le général Nour-Ali Shoushtari, l'adjoint du commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad-Zadeh, commandant des Gardiens de la révolution pour le Sistan-Balouchistan, le commandant des Gardiens pour la ville d'Iranshahr (sud-est), et le commandant de l'unité Amir-al Momenin ont été tués", a précisé Fars.

    Des chefs de tribus ont également péri dans l'attentat selon la même source.

    "Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser lors d'une réunion des chefs de tribus" de la province avec les commandants des Gardiens de la révolution, a indiqué l'agence de presse officielle Irna.

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a demandé "une action rapide contre les responsables de ce crime terroriste".

    "Nous considérons que les dernières actions terroristes résultent de l'action des Etats-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays", a pour sa part accusé le président du Parlement, Ali Larijani.

    Le président américain Barack Obama avait dit qu'il tendait la main à l'Iran mais avec cette action il s'est brûlé la main. Le peuple iranien a raison de ne pas croire aux changements promis par le gouvernement américain, ce qui est contre leurs intérêts, a-t-il estimé.

    Selon M. Larijani, "l'objectif des terroristes est de perturber la sécurité dans la province" pour empêcher son développement "économique".

    "Très certainement, les Gardiens de la révolution vont agir avec une force encore plus forte pour instaurer la sécurité dans la région", a-t-il prévenu.

    Les Gardiens de la révolution ont eux accusé "l'oppression mondiale d'avoir provoqué les éléments à sa solde" pour commettre cet attentat. L'oppression mondiale désigne généralement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

    La population iranienne, forte de 71 millions d'habitants, est composée à plus de 90% de chiites, mais la province du Sistan-Balouchistan, située à la frontière avec le Pakistan et l'Afghanistan, abrite une forte minorité sunnite.

    Elle est considérée comme la province la moins sûre d'Iran en raison de la présence de rebelles mais aussi de trafiquants de drogue.

    Le groupe rebelle sunnite Joundallah (soldats de Dieu) est généralement accusé par les autorités iraniennes de mener de telles actions armées.

    AFP. 18. 10. 09

  • Deux millions de personnes ont manifesté à Madrid contre l'avortement

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    Madrid le 17 octobre 2009

    Plus d'un million de catholiques espagnols soutenus par l'Eglise et la droite, ont manifesté samedi à Madrid contre le projet de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste aux cris de "l'avortement non! la vie oui", selon diverses estimations.

     
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    La foule à Madrid le 17 octobre 2009

    Les organisateurs ont avancé plusieurs estimations de participation à cette marche avant de la fixer définitivement à deux millions de personnes, tandis que la région de Madrid gouvernée par les conservateurs, a avancé le chiffre d'1,2 million de participants.

    Le projet de loi socialiste, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.

    Personnes âgées, familles avec enfants et poussettes, groupes d'adolescents dont certains portaient des tee-shirts et des drapeaux rouges sur lesquels était écrit "Droit à la vie", religieuses et curés : une marée humaine a envahi le centre de la capitale espagnole.

    La manifestation a débuté à 17H00 (15H00 GMT) derrière une grande pancarte proclamant : "Chaque vie compte" et s'est achevée deux heures plus tard.

    "Lui, il ne peut pas, c'est pour cela que moi je crie", scandait un groupe de jeunes filles, en arborant une figurine de plastique représentant un foetus.

    La ministre socialiste de l'Egualité, Bibiana Aido, à l'origine du projet de loi controversé, a exprimé son "respect total" pour les manifestants tout en soulignant que "personne n'a le monopole de la morale". "Aucune femme ne peut être pénalisée pour prendre une décision aussi difficile de celle d'avorter", a-t-elle déclaré.

    La manifestation avait été convoquée par le Forum de la famille, une plateforme d'organisations catholiques conservatrices, qui avait fait descendre des centaines de milliers de manifestants dans la rue en 2005 contre la loi autorisant le mariage homosexuel.

    L'ancien chef du gouvernement conservateur José Maria Aznar (1996-2004) et plusieurs élus de la droite, dont la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre et la secrétaire générale du Parti populaire (PP) Maria Dolores de Cospedal, ont participé à cette marche.

    Le projet de loi approuvé le 26 septembre par le gouvernement et qui sera débattu à partir de novembre au Parlement, s'inspire de la législation en vigueur dans la plupart des pays de l'Union européenne.

    S'il est adopté en l'état, les femmes vivant en Espagne pourront avorter librement dans un délai de 14 semaines, et de manière exceptionnelle, jusqu'à 22 semaines de grossesse en cas de "risque pour la vie et la santé" de la mère ou "de graves anomalies du foetus".

    Il ne pourra enfin être pratiqué sans limite de temps qu'en cas de "maladie extrêmement grave et incurable du foetus".

    Actuellement, l'avortement n'est autorisé qu'en cas de viol (jusqu'à 12 semaines de grossesse), de malformations du foetus (22 semaines) ou de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

    Mais dans la pratique, le risque pour la santé psychique de la mère est le motif invoqué par plus de 90% des femmes, ce qui a donné lieu à des avortements très tardifs et controversés.

    Le projet contient une disposition très controversée, y compris dans l'électorat de gauche: les mineures de 16 et 17 ans pourront avorter librement sans consentement ni information préalable de leurs parents.

    Les Espagnols sont majoritairement opposés à cette disposition, alors qu'ils se divisent en camps à peu près égaux entre partisans et opposants à la réforme dans son ensemble, selon les sondages.

     

    AFP. 17.10.09
  • Les profanations de sépulture en Algérie

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    Cimetière oranais de Saint-Cloud en Algérie - août 2009
    (Cliquez sur la photo)
    Voir d'autres photos des profanations: http://www.nationspresse.info/?p=61316#more-61316

  • Hommage à Marie-Antoinette, reine de France, suppliciée le 16 octobre 1793

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    La Reine de France et ses enfants - Elisabeth Vigée-Lebrun - 1787
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    Portrait par Elisabeth Vigée-Lebrun en 1783
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    Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire qui la condamne à mort
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Rendons un hommage  tout particulier à notre Reine Marie-Antoinette assassinée il y a aujourd’hui 216 années.

    Femme, Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès en sorcellerie, orchestré par la franc-maçonnerie,  dont s’inspireront les pires réquisitoires staliniens.

    Reine de France, et non « citoyenne Capet », Marie-Antoinette meurt en martyre comme une grande Sainte. Veuve, elle endure un calvaire physique et moral abominable qui lui fera dire qu’elle n’a « plus de larmes pour pleurer ». Aux fenêtres de sa prison, à travers les barreaux de sa cellule, les barbares révolutionnaires lui présentent la tête empalée de sa meilleure amie. Montant à l’échafaud, la Reine de France présente ses excuses à Sanson, son bourreau, pour lui avoir effleuré le pied.

    Parfaitement innocente des crimes dont on l’accuse, Marie-Antoinette est sauvagement guillotinée, et rend sa belle âme à Dieu le 16 Octobre 1793, elle n’avait que 37 ans. Sa Lettre Testamentaire à Madame Élisabeth, sœur du feu Roi Louis XVI, demeure un chef-d’œuvre poignant de foi, de fidélité, d’amour, d’abnégation, de courage et de vérité.

    Que Marie-Antoinette bénisse et protège, du haut du Ciel, la France, son Royaume qu’elle aimait tant.

    Nations Presse Info - 17.10.09
  • Assises de Nantes: des "jeunes" jugés pour une tournante

    NANTES (NOVOpress Bretagne) – Un samedi de mars 2008, une jeune femme de 20 ans, handicapée souffrant de déficience mentale, qui se rendait chez sa mère dans le quartier des Dervallières, à Nantes, avait été entraînée dans un box d’immeuble par quatre jeunes qui l’avaient violée à tour de rôle pendant une heure. Une « tournante », comme on dit ; une spécialité des quartiers dits « sensibles ». Terrorisée, la victime n’avait rien dit à sa mère.

    Le lendemain, alors qu’elle s’apprêtait à prendre le bus pour retourner au foyer qui l’héberge, elle avait rencontré à nouveau ses agresseurs. Ceux-ci, et deux autres, l’ont obligée à nouveau à les suivre dans une autre cave où elle a encore été violée et contrainte à des actes dégradants, pendant près de trois heures.

    Les agresseurs, des « jeunes » qui avaient alors entre 15 et 17 ans, étaient scolarisés. Certains avaient déjà fréquenté le tribunal pour enfants.

    Depuis mardi les quatre mineurs de plus de 16 ans comparaissaient devant la cour d’assises des mineurs de Loire-Atlantique, qui siège à huis clos. Les deux plus jeunes à l’époque des faits comparaîtront ultérieurement devant le tribunal pour enfants.

    Quatre condamnations à des peines de 5 à 6 ans de prison ont été prononcées le 16 octobre.

    Regrettable coïncidence : on venait d’apprendre un nouveau viol collectif, qui aurait eu eu lieu au cours de la nuit du 13 au 14 octobre au Breil, autre « quartier sensible» de Nantes. Une adolescente de 14 ans aurait été contrainte à des relations sexuelles avec au moins deux mineurs.


    [cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

    17.10.09

     

  • Polanski hospitalisé pour des examens

    Le cinéaste français Roman Polanski, 76 ans, emprisonné depuis le 26 septembre en Suisse, "subit des examens médicaux", a indiqué samedi à l'AFP son avocat français maître Hervé Temime. "Je ne sais pas où (...) Je ne peux pas vous en dire plus ", a-t-il expliqué. L'avocat dit ne pas avoir parlé récemment avec son client. Sur son site Internet, le tabloïd suisse Blick explique que le réalisateur franco-polonais a été hospitalisé vendredi matin "dans un hôpital du canton de Zurich". Le journal cite une source judiciaire de Berne qui a souhaité l'anonymat selon laquelle l'hospitalisation "n'est sans doute pas grave". "Polanski doit rester alité à l'hôpital un à deux jours" pour un problème médical antérieur à son arrestation en Suisse, a ajouté cette source. "Cela ne pouvait être traité en ambulatoire", a-t-elle encore dit sans donner plus de détails sur l'affection supposée du cinéaste

    Le consul général de France Jean-Luc Fauré-Tournaire s'était dit inquiet vendredi de l'état de santé de Roman Polanski arrêté à son arrivée à Zurich il y a trois semaines, sur mandat américain. Jean-Luc Fauré-Tournaire s'était rendu le jour même à la prison de Winterthour (est de la Suisse) où le réalisateur est détenu."J'étais effectivement dans cette prison ce matin (vendredi), j'en suis sorti très rapidement", avait indiqué à l'AFP le consul sans préciser s'il avait pu rencontrer Roman Polanski. "Je suis effectivement inquiet sur la santé de Roman Polanski, ce n'est pas à 76 ans qu'on va en prison. C'est un vieux monsieur", avait-il simplement ajouté, précisant cependant que "les autorités suisses étaient très correctes, très polies, elles font un travail très respectable". Maître Temime s'était également dit "inquiet" le 11 octobre de la santé de son client. "Je suis inquiet pour son état de santé, je l'ai trouvé très abattu, c'est un homme de 76 ans" avait-il expliqué.

    Une décision attendue dans les prochains jours

    Roman Polanski, Oscar du meilleur réalisateur (2003) et Palme d'or à Cannes (2002) pour Le Pianiste, était recherché par la justice américaine après une procédure ouverte en 1977 pour des "relations sexuelles illégales" avec une adolescente alors âgée de 13 ans. Son arrestation , survenue plus de trente ans après les faits incriminés, a soulevé une vive polémique dans le monde sur la responsabilité morale et pénale des personnes célèbres. Les autorités suisses se sont opposées le 6 octobre à une mise en liberté provisoire du cinéaste, réclamée par ses avocats, renvoyant la décision au Tribunal pénal de Bellinzone (sud) où un recours a également été déposé. La décision est attendue "dans les prochains jours", selon le consul général de France.

    Le Point - 17.10.09

    ON organise peut-être sa fuite, sait-on jamais...

  • Contre l'avortement en Espagne: plus d'un million de personnes à Madrid

    Plus d'un million de catholiques espagnols ont participé samedi après-midi à Madrid à une manifestation contre le projet de loi de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste, a déclaré à l'AFP un des organisateurs.

      "Il y a plus d'un million de personnes", a assuré le responsable presse de l'organisation catholique HazteOir (Fais-toi entendre, ndlr), Victor Gago, tout en soulignant qu'une estimation officielle de participation serait communiquée ultérieurement par les organisateurs.

    Ni les autorités régionales ni la préfecture de Madrid n'avaient fourni d'estimations de participation à cette manifestation qui a débuté à 17H00 (15H00 GMT). Elle devait s'achever deux heures plus tard dans le centre de la capitale espagnole.

    Selon une estimation de journalistes de l'AFP sur place, les manifestants étaient plusieurs centaines de milliers.

    Le projet de loi du gouvernement socialiste, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.

    AFP. 17.10.09

     

     

     

  • Frédéric Mitterrand a oublié son "copain Rachid"

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    Vu à Toulon
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)
    Depuis quelques jours, la polémique renaît sur Internet à propos de la participation de Frédéric Mitterrand à un court-métrage, Mon copain Rachid , de Philippe Barassat , sorti en 1997. Le thème du film, deux enfants qui jouent à "touche-pipi", soulève les protestations de certains, dont Marine Le Pen. Interrogé par lepoint.fr, le cabinet du ministre répond que Frédéric Mitterrand "n'a pas vu le film". "Il a ouvert de grands yeux quand on lui en a parlé", explique-t-on Rue de Valois. La participation de celui-ci est du reste limitée : en préambule, Frédéric Mitterrand lit un texte d'Albert Camus qui n'a rien à voir avec le sujet du film. Le Point a contacté le réalisateur, qui livre - en des termes crus - sa version.

    lepoint.fr : Vous êtes un admirateur de Frédéric Mitterrand. Comment s'est passée votre collaboration avec lui ?
    Philippe Barassat : Oui, j'aime beaucoup sa voix. Je lui ai donc écrit afin qu'il joue dans mon film. Je lui ai envoyé mon scénario. Et il a accepté de jouer bénévolement, comme la plupart des acteurs du reste. À l'origine, il devait jouer un professeur dans une classe. Faute de moyens, nous n'avons pas pu tourner cette scène. À la place, il a lu un texte de Camus dans une pièce un peu abstraite avec une affiche du film La Vie est belle au-dessus de lui. J'ai situé ce plan en prologue du film.

    Ses services assurent qu'il n'a pas vu le film. Est-ce plausible ?
    Je lui ai envoyé plusieurs DVD à la sortie du film. On s'est revus plusieurs années plus tard alors qu'il était président de la commission d'avances sur recettes au CNC. À l'époque, j'étais lecteur au CNC. On en a discuté. Il m'a semblé qu'il l'avait vu. Et je constate d'ailleurs que le film figure dans son CV officiel. En outre, le film a reçu un accueil critique très favorable dans Libération, Le Monde , Les Inrocks ... Il a circulé dans tous les festivals du monde. Il a reçu le Prix de la qualité du CNC et a même été primé à New York.

    Votre film aborde le thème délicat de l'homosexualité infantile... Comprenez-vous la polémique qu'il suscite sur le Web ?
    Pas vraiment. En tout cas, pour moi, le thème n'est pas l'homosexualité infantile. Je ne préjuge pas de la sexualité des enfants que je filme. D'ailleurs, Éric, mon personnage, ne devient pas homosexuel à la fin du film. Le CNC a d'ailleurs refusé de me financer. Ils voulaient qu'Éric devienne homosexuel à l'âge adulte et que le film ne comporte aucun plan de bite (sic). Or, puisqu'on parle de l'énorme bite de Rachid, il me semblait essentiel de la montrer. C'était une façon de se débarrasser du sujet au début du film pour mieux se concentrer sur l'histoire. Précision : la bite qui est filmée est une bite d'adulte. C'est Gaspard Noé qui nous a trouvé l'acteur adulte pour ce plan.

    Il y a quand même un plan métaphorique très choquant où l'on voit deux enfants chevauchant à travers le ciel un énorme phallus construit sur le modèle d'une fusée...
    Dans mon idée, c'est une évocation enfantine de Nicolas et Pimperenelle qui, dans la séquence Bonne nuit les petits , finissaient par voguer sur un nuage. Ce film n'est pas pédophile. Ce n'est pas parce qu'on aborde la sexualité des enfants qu'on fait un film pédophile. C'est une vision déformée par le scandale Mitterrand. Pour utiliser une comparaison, ce n'est pas parce qu'on filme la sexualité des animaux qu'on fait un film zoophile...
    Le Point - 15.10.09
    Ndb: Le CNC est est le Centre National du Cinéma et de l'Image animée

  • Lettre ouverte d'un élu à Jean Sarkozy

    Lettre ouverte d’un élu : « Cher Jean Sarkozy, je suis dégoûté… »
    Par Julien Sage – Maire-adjoint de Nanterre

    Cher Jean,

    En premier lieu, je te félicite pour ta prochaine… comment dire… « nomination » à la tête de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (Epad), premier parc d’affaires d’Europe, avec ses tours obsolètes, son déficit abyssal et son projet urbain en panne.

    Jeune élu de 29 ans, je suis moi-même administrateur de l’établissement public voisin, Seine-Arche. Celui-ci fusionnera avec le tien d’ici peu, quand ton père aura signé le décret. Bien que depuis deux ans je travaille sur les dossiers de ce secteur, ceux-ci sont encore complexes à comprendre.

    Dès lors, tu comprendras qu’il est difficile pour moi de voir nommer à cette place quelqu’un de moins informé que moi et qui, a priori, va voir l’influence de son établissement étendue sur ma commune lorsque ton père aura signé le décret de fusion. C’est près de la moitié de ma ville qui sera sous l’emprise de l’établissement que tu présideras.

    Je te conseille avant toute chose de prendre le temps de visiter le secteur : bien que voisins, Neuilly-sur-Seine et La Défense n’ont rien à voir, et Nanterre n’est pas une morne plaine à bétonner. Moi, qui suis né et qui vis depuis toujours dans cette ville, moi qui ai été élu avec 56 % dès le premier tour, moi qui connais presque chaque mètre carré de cette ville, chaque hall d’immeuble, j’aurai moins de droit de décider l’avenir de ma ville que toi.

    Je ne serai peut-être même pas dans le futur conseil d’administration que tu vas présider, puisque ton père va supprimer mon poste d’administrateur.

    Tu comprendras que je sois scandalisé de voir ma ville dépossédée de son urbanisation, remise entre tes mains par un tour de passe-passe « juridico-administrativo-politique » un peu bancal.

    Pire encore : le fric que ce nouvel établissement va se faire sur Nanterre, en vendant des droits à construire, va servir à éponger les dettes de La Défense, et servira à rénover les tours devenues de vraies épaves.

    Jean, si tu as bien compris, tu seras bientôt chargé de bétonner ma ville, sans que je ne puisse rien dire, pour rembourser les dettes de ton père, qui présidait l’Epad bien avant toi… Il n’y a vraiment rien qui te choque là-dedans ?

    Alors avec tout ça, tu comprendras que je sois vraiment dégoûté. Dégoûté de la politique ; dégoûté des discours qui parlent du « mérite » et qui ne me donnent même pas les droits que mérite un élu local : décider, avec toi ou d’autres, du devenir de la ville où j’ai grandi, où j’ai appris, où j’ai été élu.

    C’est pour tout ça que je t’invite, une fois « élu » président de l’Epad, à abandonner le mauvais procès qu’on fait à ma ville et à réaliser, par ton propre courage et ta propre volonté, le renouveau de La Défense sans exproprier toute une ville de son avenir.

    Je te remercie et te prie de recevoir, cher Jean, l’expression de mes salutations cordiales.

    N.P.I - 16.10.09

  • Dieudonné interdit à Lyon? Que fait Mitterrand?

    A dix jours du spectacle de Dieudonné à Lyon, de fortes pressions sont exercées pour le faire interdire. Après la lettre de la LICRA demandant son annulation, la mairie de Lyon a souhaité avoir l’avis de la préfecture pour savoir si « ce spectacle présente un risque de troubles à l’ordre public« .

    Novopress info France - 16.10.09

  • VIDEO Marine Le Pen: "le fait du Prince"

    http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4911395,00-lci-marine-le-pen-est-l-invitee-politique-de-christophe-barbier-.html

    Cliquez ensuite sur la bande grise: "LCI Marine Le Pen est l'invitée politique de Christophe Berbier" pour voir la vidéo WAT

  • Un violeur pédophile et récidiviste remis en liberté...

    Mis en examen mardi pour des viols répétés sur ses quatre nièces mineures, un homme de 53 ans, condamné par la cour d'assises de Nevers en 1987 pour des faits similaires, a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

     
    Il a toutefois été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes.

    Selon le Journal du Centre, citant le Parquet de Bourges (Cher) où est installé le pôle d'instruction de la Nièvre, la condamnation de 1987 "ne figure pas (ou plus) au casier judiciaire" du violeur présumé.

    Ce dernier avait été interpellé lundi dernier à son domicile de Nevers à la suite des révélations de ses quatre nièces, âgées de 8 à 14 ans, affirmant avoir été tour à tour violées, en 2007 et 2008, après avoir été attachées et bâillonnées sur leur lit.

    Lors de sa garde à vue, l'homme aurait reconnu sept viols sur ses nièces et les examens médicaux avaient confirmé les violences sur les fillettes.

    En mars 1987, alors âgé de 31 ans, il avait comparu aux côtés de six co-accusés devant la cour d'assises de la Nièvre pour "viols, violences, proxénétisme aggravé, privation de soins et de nourriture" à l'encontre d'une fillette de 8 ans et d'un garçonnet de 10 ans.

    Il avait été condamné à 6 ans de prison ferme.

    AFP. 16/10/09

  • Les enfants d'Algériens et d'Africains noirs ont des "difficultés spécifiques" pour s'intégrer socialement

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    L'école n'efface pas l'origine ethnique et sociale

    La sociologue Claudine Attias-Donfut et l'économiste François-Charles Wolff publient cette semaine les résultats d'une vaste enquête conduite auprès d'un échantillon représentatif de 6 000 immigrés et 20 000 de leurs descendants. Sans se focaliser sur les cités ghettos, puisque seulement 20 % des immigrés y vivent.

    Claudine Attias-­ Donfut relève un risque d'échec social plus important pour les Algériens et Africains.

    LE FIGARO.- L'intégration des Algériens et des Africains s'avère-t-elle plus complexe ?
    Claudine ATTIAS-DONFUT. - La moitié des enfants d'Africains et un tiers des fils d'Algériens n'ont pas encore 19 ans. C'est une population particulièrement jeune, qui progresse globalement. Mais 10 % sont en échec, selon le témoignage des parents. Un résultat qui tranche avec les autres nationalités et révèle un malaise particulier.

    Comment expliquer cette spécificité algérienne ?
    Nous n'avons que des pistes. Les travaux menés par des sociologues et des historiens montrent comment le contentieux historique de la guerre d'Algérie encombre les mémoires. La deuxième génération s'est partagée entre des jeunes ultrarépublicains, au sentiment d'appartenance nationale exacerbé qui affichent souvent de belles réussites. Et une minorité plus torturée. Car certains parents sont restés dans l'ambiguïté, éduquant leurs enfants dans le respect des lois mais refusant dans le fond qu'ils deviennent des Français. Cette schizophrénie a touché principalement les garçons. Certains ont concrétisé la rage rentrée de leurs parents contre l'ancienne puissance coloniale. Plus que l'islam, c'est bien l'histoire qui a nourri cette rancœur. Car le risque de marginalisation sociale est bien plus faible pour les descendants des autres pays du Maghreb.

    L'intégration des populations venues de l'Afrique noire connaît-elle également des difficultés ?
    C'est une immigration très particulière, avec une forte proportion de diplômés dans la première génération. Souvent venus des villes et de milieux bourgeois, les étudiants africains restés dans l'Hexagone ont connu des sorts divers. Mais 30 % ont dégringolé socialement. Ils ont peiné pour négocier leurs diplômes en France et s'ils ont parfois mieux gagné leur vie que dans leurs pays, ils n'ont pas toujours retrouvé leur statut. Cette épreuve a marqué leurs enfants. Beaucoup ont fait des études, dopés par le niveau culturel et le puissant désir de leurs parents de les voir réussir, mais ils ont souvent des difficultés à obtenir des postes correspondants à leurs qualifications.

    On a plutôt l'image de migrants venus des zones rurales…
    L'immigration africaine est bimodale, avec d'un côté des diplômés et de l'autre des paysans, notamment les Maliens. Le décalage culturel est alors brutal, entre une société africaine très hiérarchisée, où le groupe élève les enfants de façon autoritaire et le modèle français, centré sur l'individu et la pédagogie. Certains migrants n'ont pas réussi, seuls, à imposer une éducation. D'autant que les châtiments physiques sont réprouvés en France. Leurs enfants évoluent dans un monde où personne ne détient plus l'autorité. À cela, s'ajoute un fort risque de discrimination.

    Le Figaro - 16.10.09

  • Francis Evrard demande à être castré physiquement

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    En août 2007, l'affaire avait bouleversé la : Enis, 5 ans, avait été enlevé, séquestré pendant plusieurs heures et violé dans un garage, à Roubaix. Interpellé, l'agresseur présumé venait juste d'être libéré de la prison de après y avoir passé 18 ans pour le viol de deux petits garçons.

    Dix jours avant sa comparution devant la cour d'assises du Nord, Francis Evrard demande à Nicolas Sarkozy d'autoriser sa castration physique.

     Pour les parents d'Enis, la castration ne réglera rien

    Condamné à trois reprises depuis 1975 pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineur, l'homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Dans une lettre lue vendredi sur France 3 Nord/Pas-de-Calais par son avocat, Me Jerôme Pianezza, le pédophile récidiviste écrit : «Je souhaiterais avoir votre accord pour subir une ablation des testicules par chirurgie. Je sais que cela se fait au Canada et c'est sans appel. De toute façon, à mon âge actuel (ndlr. 63 ans) je n'en souffrirai pas et cela empêchera mes tendances envers les enfants.»

    Pour l'avocat d'Enis, Me Emmanuel Riglaire, la castration physique - interdite en France - de Francis Evrard ne règlerait pas le problème chez un homme «dont le corps ne réagit ni à l'excitation ni à la prise de médicament», une allusion à l'impuissance sexuelle de l'accusé. «Son plaisir n'est pas physique mais intellectuel. Il a simplement voulu envoyer un signal à dix jours de son procès», précise Me Riglaire.

    Il avait déjà subi une castration chimique

    La question de la castration chimique des délinquants sexuels s'est de nouveau posée récemment, après le meurtre et le viol d'une joggeuse en Seine-et-Marne.

    En 2007 déjà, Francis Evrard avait confié qu'il avait subi un traitement destiné à limiter ses pulsions en détention. Le traitement - une injection par mois - avait été stoppé net au quatrième mois. «Le médecin m'a dit que ça ne servait à rien parce qu'il n'y a pas d'enfant en prison», expliquait alors le pédophile.

    Sa libération avait été aussi conditionnée à une obligation de soins. Mais Francis Evrard rejettait la faute sur l'administration pénitentiaire : «Il me tardait d'avoir ce traitement. J'y suis allé exprès, ça on ne pourra pas me le reprocher, mais on m'a dit de revenir en août», s'était-il défendu.

     

  • Incendie à Marseille: les légionnaires mis hors de cause, sauf par Hervé Morin!

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    Incendie aux portes de Marseille le 22 juillet 2009 - 1200 hectares détruits
    (Cliquez sur la photo)

    Un pré-rapport d'expertise émet des doutes sur l'origine de l'incendie qui a ravagé plus de 1.000 hectares de végétation en juillet dernier à Marseille. Selon les premières constatations, le feu était la conséquence de l'utilisation, dans le cadre d'un exercice, de balles traçantes au phosphore.

    Des militaires du camp de Carpiane avaient alors été rapidement pointés du doigt. Philippe Fontaine, l'adjudant qui dirigeait l'exercice, avait été mis en examen et désigné comme «seul responsable» par la hiérarchie militaire.

    Or, un pré-rapport de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), que le journal La Provence s'est procur
    é, indique désormais que les douilles retrouvées sur le lieu de départ du feu n'étaient pas celles des balles traçantes.

    Après avoir comparé les projectiles, les experts affirment : «Nous pouvons conclure que ces fragments métalliques ne proviennent pas d'une chemise de balle traçante de 5,56 mm NATO modèle F5 du 17-RG-02», c'est-à-dire des armes dont diposaient les militaires ce jour-là.

    Le document confirme les déclarations du légionnaire

    «Ce pré-rapport vient confirmer les déclarations de son client depuis le début de cette malheureuse affaire», a déclaré Me Michèle Naudin, avocate de l'adjudant Philippe Fontaine. Elle a précisé qu'elle accueillait avec «satisfaction» mais aussi «prudence» les conclusions de ce premier document qui, selon elle, marque un tournant dans l'affaire.

    L'adjudant avait affirmé en septembre avoir de «gros doutes sur l'origine des feux». «Je suis légionnaire, je ne vais pas me défiler si on estime que je suis en cause. Mais je veux faire entendre ma voix», avait-il affirmé dans un entretien à La Provence.

    «Il y avait quoi qu'il arrive une erreur» selon Hervé Morin

    «Une enquête judiciaire est en cours, laissons-la aller jusqu'à son terme et ensuite nous verrons bien quelles conclusions il faut tirer», a réagi le ministre de la Défense Hervé Morin. «Il y avait, quoi qu'il arrive, une erreur et une faute qui étaient d'utiliser des balles traçantes alors que c'est purement et simplement interdit du printemps à la fin de l'été, quand il y a des risques d'incendie», a-t-il ajouté.

    A Marseille, la gendarmerie, le parquet et l'armée n'ont pas fait de commentaire sur ces révélations vendredi.

    Le Parisien - 16.10.09

  • Rama Yade pique une colère contre l'AFP

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    La secrétaire d'Etat française aux Sports, Rama Yade, a estimé vendredi que l'AFP avait instrumentalisé ses propos afin d'entretenir une polémique sur les ambitions de Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République, une accusation rejetée par la direction de l'AFP.

      Mme Yade met en cause le titre et le contenu d'une dépêche de l'AFP rendant compte d'une interview diffusée mercredi à la télévision TV5, qui avait notamment porté sur la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public de la Défense (Epad).

    Dans cette dépêche, l'AFP écrivait: "La secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade a souligné, à propos des polémiques sur les ambitions de Jean Sarkozy et sur les écrits de Frédéric Mitterrand, qu'il ne fallait pas donner à l'opinion le sentiment d'"une coupure entre les élites et les petits".

    Dans un communiqué diffusé vendredi, Mme Yade a assuré que ces propos avaient été tenus en réponse à une question sur l'affaire Polanski et qu'ils "portaient uniquement" sur le soutien controversé du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une vieille affaire de relations sexuelles avec une mineure aux Etats-Unis.

    "Manifestement destiné à entretenir la polémique, il (le texte de l'AFP) traduit une instrumentalisation pure et simple", écrit Mme Yade.

    Sur la radio Europe 1, elle s'est dite vendredi "scandalisée tout proprement par la dépêche de l'AFP", qu'elle a qualifiée de "mensongère".

    "Il n'y a eu ni mensonge ni volonté d'entretenir la polémique. L'AFP a cité des propos de Mme Yade qui était interrogée sur la controverse autour de Jean Sarkozy", a répondu vendredi le directeur de l'information de l'AFP, Philippe Massonnet.

    Voici le verbatim de l'interview de Mme Yade sur TV5:

    RAMA YADE: "(...) Quant à cette affaire de Jean Sarkozy, ce n'est pas encore fait, l'élection a lieu le 4 décembre et ce sont les élus des Hauts-de-Seine qui portent la responsabilité de l'élire ou pas. Ils voteront en leur âme et conscience. Ce sont eux qui devront rendre compte devant leurs électeurs. C'est à eux de prendre leurs responsabilités devant cette situation".

    QUESTION: "Vous pensez que rendre compte devant les électeurs, ça veut dire qu'il peut y avoir des conséquences défavorables vis-à-vis des électeurs?"

    RAMA YADE: "On ne peut pas ignorer l'émotion que, au fond, une série de faits d'actualité ou de politique produisent sur l'opinion publique. L'affaire Polanski, et puis ensuite la polémique déclenchée sur les écrits de Frédéric Mitterrand interpellent quelque part dans l'opinion publique et moi je pense qu'il faut que nous soyons attentifs à cette opinion".

    "Il ne faut ne pas donner le sentiment qu'il y ait une coupure entre les élites qui se protégeraient, pour lesquelles il y a une justice des puissants, et les petits, pour lesquels la justice est sévère."

    AFP. 16/10/09