Article paru dans l'organe de presse le National Radical n°11 page 6
« La liberté d'expression est une liberté fondamentale : Art 10 - CEDH »
« Je sors de l'enfer où vous entrez » (Soljenitsyne)
Dans une lettre adressée à Monsieur Yves CALVI – Emission C'DANS L'AIR – FRANCE 5 – 8, rue Marceau – 92785 ISSY LES MOULINEAUX C 5, lettre, faut-il le préciser, restée sans réponse, un ancien résistant français témoigne :
ASSEZ, OU ALORS ON VEUT LA VERITE !
Une fois encore, une mafia de « résistancialistes : Guy KRIVOPISCO, Fabrice d'ALMEIDA, Pierre Louis BASSE et Alice CARMOSO, était réunie sur votre plateau pour nous « parler » de la fameuse lettre de Guy MÔQUET.
Comme d'habitude il n'est rien sorti de ce débat, car on n'a pas appris qui était ce fameux Guy MÔQUET qui a eu le temps d'écrire avant d'être fusillé par les Allemands, le 22 octobre 1941, une lettre à ses parents.
Pour ma part, lors de l'après-midi du 20 juillet 1944, fait prisonnier par les Espagnols terroristes dits résistants de la 35ème Brigade, mis, par neuf fois, dans l'après-midi du dimanche 20 août 1944 au poteau pour un simulacre d'éxécution, je n'aurais pas eu le temps d'écrire mes dernières pensées à ma famille, s'ils étaient allés jusqu'au bout de leurs intentions.
J'étais à l'époque comme Guy MÔQUET âgé de 17 ans ! On n'a donc pas eu l'occasion de m'apprendre qui était Guy MÔQUET.
Guy MÔQUET était le fils du député Robert MÔQUET, interné en 1939, par le gouvernement DALADIER de la 3ème République, pour sabotage de la défense nationale, défaitisme, antimilitarisme, collusion avec l'URSS alliée de l'Allemagne après le pacte RIBBENTROP-MOLOTOV et quelques autres peccadilles, peu recommandables du point de vue PATRIOTISME. L'URSS était la patrie des BOLCHEVISTES et non la FRANCE. Il ne faut d'ailleurs pas confondre COMMUNISME et BOLCHEVISME, celui-ci étant l'alliance entre le JUDAISME et le COMMUNISME.
Le Chef du PARTI BOLCHEVIQUE dit FRANCAIS, Maurice THOREZ, avait déserté de son unité militaire, pour aller se réfugier en URSS où il passera toute la guerre, à boire la vodka du camarade STALINE collaborateur d'HITLER jusqu'au 21 juin 1941, tandis qu' un autre grand déserteur le Colonel DE GAULLE, sera « repêché » par le général anglais SPAERS, en juin 1940, où il ira, à LONDRES se planquer, dans les grands hôtels, boire le whisky et fumer les cigares de CHURCHILL tout en prêchant la « résistance » alors qu'il aurait fallu résister sur le front en 1940 et ne pas s'enfuir jusqu'à BAYONNE où, s'il n'y avait pas eu FRANCO, les débris de nos armées qui n'avaient pas été faits prisonniers, jetant leurs drapeaux, leurs chaussures et leur honneur dans les fossés pour courir plus vite, seraient arrivés jusqu'en Afrique du Sud.
Guy MÔQUET, lycéen à PARIS, avait avec moi cette particularité, nous étions tous deux fils de cheminots et j'avais en 1940 deux ans de moins que lui. « Remonté » comme un ressort par l'un de ses professeurs, il s'amusa à lancer des tracts, avec quelques camarades dans les rues de PARIS. L'un de ceux-ci appréhendé par la Police n'hésita pas à le « vendre » . Il fut alors, après avoir connu quelques prisons, interné au Camp de CHATEAUBRIANT.
Il n'a jamais été résistant, la résistance n'existant pas à l'époque. Il n'y eut que des communistes qui faisaient de l'espionnage au profit de la Grande-Bretagne. Certains, appréhendés, furent, ce qui est logique, fusillés comme le voulaient, à l'époque, les lois de la guerre. Il n'y eut d'ailleurs jamais de résistants, mais que des saboteurs et des tueurs.
Pourquoi Guy MÔQUET a-t-il été fusillé ?
Le 20 octobre 1941, à Nantes, trois Juifs ayant participé à la Guerre d'Espagne, Gilbert BRONSTEIN, Marcel BOURDARIAS et Spartaco GUISCO ont assassiné, en lui tirant dans le dos, un officier supérieur allemand, Karl HOTZ qui, avant la guerre, avait résidé à Nantes où il participait à la réfection de la voirie de cette ville.
Les Allemands et Vichy demandèrent par voie d'affiche et de radio la reddition des tueurs pour éviter l'exécution de 30 otages. En effet, le Code de Justice Militaire allemand prévoyait que pour un soldat allemand assassiné TRENTE OTAGES devaient être fusillés.
Bien entendu, d'une part lâches parmi les lâches, d'autre part parce que l'assassinat d'un soldat allemand devait provoquer des réactions dans la population à l'exécution des otages, les trois « résistants » ne se rendirent pas.
Ni les Allemands, ni Vichy ne peuvent donc porter la responsabilité de l'exécution de Guy MÔQUET, mais les trois assassins.
Vingt-sept otages furent donc désignés par les Allemands parmi leurs anciens alliés internés par la 3ème République de Vichy. Cette liste fut entérinée par le Ministre de l'Intérieur PUCHEU. J'ajouterai que Guy MÔQUET s'évanouit avant son exécution et qu'il fut ligoté au poteau.
Voilà ce qu'il eut fallu que vous-même et les professeurs qui ont refusé de lire sa lettre, disent et apprennent au peuple français sur ce martyr et patriote non pas français mais de l'Internationale bolchevique !
Ni les Allemands, ni Vichy ne sont responsables de l'exécution de Guy MÔQUET, mais seulement les 3 « courageux » assassins et leur chef qui on refusé de se rendre.
Il est juste de dire que de GAULLE condamnait ce genre d'attentat.
Je suis prêt, malgré mes 80 ans à venir sur votre plateau pour débattre de problèmes semblables.
Recevez Monsieur CALVI, mes salutations.
Georges CAZALOT.
On ne peut alors que se demander qui a bien pu suggérer au Président SARKOZY de faire l'éloge d'un jeune garçon qui n'a jamais fait de résistance puisque les communistes sont devenus anti-hitlériens qu'à partir de l'été 1941, soit après l'attaque de l'armée allemande sur l'Union Soviétique, et que le jeune Guy MÔQUET, arrêté le 13 octobre 1940 à la gare de l'Est par trois policiers de la préfecture de police était en prison depuis cette date.