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  • Meurtre d'un prêtre à Moscou - L'islam, religion de tolérance...

    Un groupe islamiste du Caucase russe a revendiqué l'assassinat à Moscou fin novembre d'un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'islam, dans une lettre diffusée aujourd'hui par Kavkazcenter.com, un site proche des mouvements rebelles de la région.

    Le père Danil Syssoev, 35 ans, a été tué le 20 novembre dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) par un homme portant un masque anti-grippe, qui a tiré quatre fois sur sa victime.

    "Un de nos frères, qui n'a jamais été au Caucase, a prêté serment à l'émir des musulmans Abou Oussman (ex-président indépendantiste tchétchène Dokou Oumarov, ndlr), en exprimant son souhait d'exécuter le maudit Syssoev", indique la lettre publiée par Kavkazcenter.com.

    Dokou Oumarov s'est proclamé en 2007 émir et chef de tous les mouvements rebelles actifs dans le Caucase du nord. Il est considéré par les autorités russes comme l'ennemi n°1 dans cette région instable du sud de la Russie.

    Le processus de l'"exécution a été filmé avec un portable", ajoute ce document.
    Le groupe prévient que "chacun qui osera ouvrir sa bouche en Russie pour dénigrer l'islam et les musulmans peut partager le sort de Syssoev".

    Le père Daniel était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'islam. Une journaliste musulmane avait porté plainte contre lui pour insulte à l'islam.

    Le Figaro - 26.12.09

  • Un mini-11 Septembre manqué?

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    Photo CNN - Cliquez pour la voir en entier

    L'auteur de l'attentat manqué a été inculpé de tentative de destruction d'avion, a annoncé le ministère américain de la Justice. Le jeune homme de 23 ans, fils d'un banquier nigérian, revendique un lien avec al-Qaida.

    Quelles étaient les motivations du jeune Nigérian qui a tenté, vendredi soir, d'actionner un engin explosif dans un avion de la compagnie américaine Northwest Airlines ? Samedi soir, le procureur fédéral a accusé Umar Farouk Abdulmutallab d'avoir «tenté de détruire un avion Northwest Airlines en approche finale de l'aéroport de Detroit le jour de Noël, et d'avoir introduit un explosif à bord de l'appareil». «Si cette tentative présumée de détruire un avion avait réussi, de nombreuses personnes innocentes auraient été tuées ou blessées», a déclaré le ministre de la Justice, Eric Holder.

    Sérieusement brûlé après sa tentative d'attentat, le jeune homme de 23 ans est pour l'instant hospitalisé sous la garde des enquêteurs dans un établissement d'Ann Arbor, dans le Michigan. Il devait être présenté pour la première fois à un tribunal dans la journée.

     

    Des ordres venus du Yemen

     

    Déjà interrogé par le FBI, il aurait «abondamment parlé», selon CNN. Il aurait ainsi revendiqué des liens avec al-Qaida et indiqué avoir pris ses ordres au Yemen. Selon des enquêteurs cités par ABC, les dirigeants de la mouvance terroriste auraient cousu les éléments d'une petite bombe de 80 grammes de penthrite, un puissant explosif, dans les sous-vêtements du suspect.

    Sous couvert d'anonymat, un responsable de la sécurité a indiqué samedi à la chaîne américaine CBS que le Nigérian avait utilisé «une seringue pour injecter un liquide chimique dans une poudre qu'il avait caché au niveau du haut de la cuisse», une «technique jamais observée jusqu'à maintenant», selon lui.

    Tout au long de la journée, les forces de police et les services de renseignement de plusieurs pays se sont activées pour retracer le parcours du suspect, dans ce qui est devenu une vaste enquête internationale. Fils de l'ancien directeur de l'United bank of Africa et de la First bank of Nigeria, Umar Farouk Abdulmutallab a vécu plusieurs années à Londres.

    Samedi, un cortège de policiers a fouillé un immeuble de Mansfield Street, dans le quartier chic de Marylebone, dernière adresse connue du jeune homme. Non loin de là, l'University College London a confirmé qu'elle avait bien compté dans ses rangs un étudiant du même nom, lors d'«un cursus d'ingénierie mécanique entre 2005 et 2008».

     

    Fiché depuis deux ans par les Etats-Unis

     

    Aux Pays-Bas, le Coordinateur national pour l'antiterrorisme a assuré que le suspect disposait d'un visa pour les Etats-Unis. Umar Farouk Abdulmutallab était pourtant fichée depuis aux moins deux ans par les Américains, figurant parmi les personnes susceptibles d'avoir des contacts avec des terroristes, ont indiqué plusieurs sources. Cette liste est gérée par le Centre national antiterroriste. Elle comprend environ 550.000 noms. Mais ces personnes ne sont pas forcément jugées actives, et peuvent donc être autorisées à embarquer sur des vols vers les Etats-Unis.

    L'histoire récente a quoi qu'il en soit montré que la Grande-Bretagne en général, et Londres en particulier, avaient abrité plusieurs extrémistes devenus terroristes. Le plus célèbre d'entre eux reste le Britannique Richard Reid qui avait tenté de faire exploser un vol Paris-Miami en dissimulant un explosif dans sa chaussure, le 22 décembre 2001.Plus récemment, en septembre 2009, trois islamistes vivant au Royaume-Uni ont été condamnés à la prison à vie pour avoir voulu faire exploser des avions au-dessus de l'Atlantique au moyen d'explosifs liquides en 2006, des attentats qui auraient été comparables au 11-Septembre selon la justice.

     

    Le Figaro - 26.12.09

  • BHL met la pression sur la justice suisse pour son ami Polanski

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    L’écrivain et philosophe est à l’origine d’une pétition en faveur de lancée sur à travers le site Laregledujeu.org.

    Vous avez apporté votre soutien à Roman Polanski lors de son arrestation. Avec le recul, votre regard a-t-il évolué sur l’affaire ?

    Bernard-Henri Lévy. En aucune manière.

    Avec Pascal Bruckner, Milan Kundera, d’autres, nous avons lancé cette pétition dès la nuit de son arrestation. Je n’ai pas bougé d’un iota. Cette incarcération était, reste une honte. Ce climat de populaire et de lynchage, cette façon qu’avait chacun d’avoir sa petite idée sur le crime, sur la peine qu’il méritait, sur les vertus comparées de la castration chimique et de l’emprisonnement, etc. Tout cela était, reste une honte. Et ce n’est pas parce que la majorité de l’opinion rêve de voir l’auteur de « Rosemary’s Baby » tomber de son piédestal que je vais changer d’avis.

    Qu’espérez-vous ?

    Deux choses. Premièrement, que davantage de voix se fassent entendre pour dire combien il est fou que dans des pays où un meurtrier sort de prison au bout de vingt ans, on puisse remettre en prison quelqu’un pour un détournement de mineure commis il y a plus de trente ans. Où sont passés les collègues cinéastes de Polanski ? Pourquoi ce silence assourdissant de quelqu’un comme Jean-Luc Godard ? Et puis ce que j’espère c’est, deuxièmement, que les Suisses comprennent qu’ils n’ont aucune raison de se mettre au service des caprices d’un juge américain qui veut se faire réélire et a besoin, pour cela, de ramener à ses électeurs un gros poisson. Voilà trente ans que Polanski passe ses vacances en Suisse ; trente ans qu’il y est accueilli, honoré ; trente ans qu’il y loue, puis y a acheté, avec la bénédiction des autorités, le même chalet. Les Suisses savent cela. Ils savent qu’un pays souverain ne peut pas changer la règle du jeu comme ça, du jour au lendemain. C’est pourquoi j’espère que la pression de l’opinion suisse fera que Berne refuse l’extradition.

    Vous lui avez rendu visite. Comment vous est-il apparu ?
    Un roc. Un bloc de sérénité et de courage. Et toutes ses forces tendues, il me semble, vers l’achèvement du film qui était en chantier quand on lui a tendu ce traquenard. Peut-être est-ce l’artiste, en lui, qui a pris le pouvoir et le sauve.
    Peut-être en a-t-il tant vu dans sa longue vie que cette nouvelle épreuve lui apparaît, comparée à l’enfer qu’il a traversé, comme une péripétie. Peut-être est-il fatigué de se battre contre l’adversité, juste fatigué de ce destin qui s’acharne. Je ne sais pas.

    Avez-vous des nouvelles récentes ?

    Nous nous sommes encore parlé ce matin (NDLR : hier) . Les nouvelles sont celles que je vous dis. Un homme debout, bouleversé par les témoignages de solidarité qu’il reçoit quand même aussi, et qui attend.
    Le parisien - 26.12.09
  • Tout le clan Polanski réuni pour Noël

    Clan Polanski.gif
    Mathilde Seigner et sa soeur Emmanuelle revienent des courses...

    La famille reste la meilleure défense de . Son clan a répondu présent comme un seul bloc pour les fêtes de Noël. Son épouse d’abord, , 43 ans, ses deux enfants, Morgane, 16 ans, et leur fils, Elvis, 11 ans. Mais aussi la comédienne , 41 ans, sa belle-soeur, venue avec son compagnon et leur jeune fils, et aussi son autre belle-soeur, la chanteuse Marie-Amélie Seigner, 37 ans.

    Jean-Louis et Aline Seigner, les beaux-parents de Roman Polanski, étaient là aussi pour cette soirée du réveillon. Toute la journée du 24 décembre, la famille, par petits groupes parfois ou ensemble à d’autres moments de la journée, a fait ses courses de Noël dans les magasins de la Promenade, l’artère chic de la station huppée de l’Oberland bernois.

    « Cet homme mérite le respect »

    Tous se sont donné rendez-vous dans le chalet Milky Way, posé sur une petite butte, une immense bâtisse de bois clair sur le chemin tortueux de l’Alpenblick à la sortie d’une des stations alpines préférées du show-business. C’est là que le metteur en scène est assigné à résidence par la justice suisse. Arrêté à l’aéroport de Zurich fin septembre alors qu’il venait assister à un festival, le cinéaste a fait un passage en prison avant d’être autorisé à gagner son chalet début décembre. Il y attend une décision sur son éventuelle extradition vers les Etats-Unis où il est recherché pour avoir eu des « relations sexuelles avec une mineure de 13 ans ». Une affaire qui date de mars 1977.
    Reclus dans son chalet dont toutes les fenêtres sont occultées en permanence par des rideaux, couleur lin, Roman Polanski est un homme sur le qui-vive. Dans la prairie enneigée qui entoure le chalet, deux solides gaillards, des gardes privés, exercent une surveillance active et semblent prêts à décourager l’intrus qui pourrait s’approcher.

    A l’office de tourisme de Gstaad, le personnel refuse catégoriquement d’indiquer l’adresse pour « préserver la tranquillité de nos hôtes ». Roman Polanski peut aussi compter sur le dévouement de ses voisins : « Cet homme mérite le respect. Il est encore un homme libre chez nous », claque sèchement un résidant du chalet Angela, tout proche. Un autre propriétaire de chalet s’empresse de menacer d’appeler les gardes et prévient que « le chemin est une voie privée réservée aux riverains ». La liberté du réalisateur est limitée à un déplacement de 20 m autour du chalet qu’il ne peut quitter, car le réalisateur primé aux Oscars et au Festival de Cannes porte un bracelet électronique. La moindre incartade et la caution de trois millions d’euros payée par le cinéaste pour cette prison dorée s’envole.
    Sous la protection des gardes, Emmanuelle Seigner et sa fille ont entrepris de faire des courses jeudi matin. A midi, elles ont fait le tour du rayon boucherie de l’épicerie fine Pernet, un must. Elle se sont attardées au rayon des poissons. Emmanuelle Seigner, vêtue d’un pantalon de ski rouge, un petit blouson matelassé sur les épaules, a le visage creusé. Elle ne tient pas en place. Elle regarde en permanence autour d’elle. Elle regarde en permanence autour d’elle. Un peu plus loin sur la promenade, elle retrouve Mathilde, sa soeur, qui a fait quelques courses dans un petit supermarché local. Sur le chemin du retour, Emmanuelle a l’oreille vissée au téléphone portable. Morgane marche un peu en arrière.
    Puis, vers 15 h 15, le clan est de sortie. La famille fait alors les derniers achats de Noël. Emmanuelle et Marie-Amélie passent un long moment ensemble dans la maison Von Siebenthal, un véritable temple des ustensiles de cuisine de qualité et des moules à gâteau. Elvis et son grand-père partagent, après la patinoire, un goûter chez Charly’s, la pâtisserie de Gstaad. Puis, par petits groupes, la famille rejoint à pied vers 17 heures le chemin du chalet où Roman Polanski prépare la sortie de son dernier film en mars prochain, « The Ghost Writter ». L’histoire d’un auteur à succès obligé de rester dans l’ombre.
    Le Parisien - 26.12.09
  • Tentative d'attentat: le terroriste avait un visa américain

    Le jeune Nigérian se disant lié à Al-Qaïda qui a tenté de faire exploser un avion américain assurant un vol entre Amsterdam et Detroit vendredi avait pris l' au Nigeria muni d'un visa américain «en de validité», ont annoncé les autorités néerlandaises samedi.

     «L'homme est arrivé de Lagos (NDLR : capitale du Nigéria) à Amsterdam-Schiphol et a pris une correspondance pour Detroit», selon un communiqué des services du coordinateur national contre le terrorisme, reçu à La Haye. «Le Nigérian qui a été arrêté possédait un visa américain en cours de validité», ajoute ce communiqué.

    «Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'avant le départ du vol vers les Etats-Unis, Northwest Airlines a transmis selon les procédures standard la liste des passagers avec leurs données personnelles, dont celles du suspect, aux autorités américaines» qui ont donné leur aval au départ, poursuit le NCTB.

    Quelques passagers blessés et le terroriste maîtrisé

    L'auteur des faits est, selon plusieurs médias américains, un Nigérian de 23 ans, Abdul Farouk Abdulmutallab. Il se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Il a été arrêté après que l'appareil, un Airbus A 330 assurant un vol Northwest Airlines (filiale de Delta) entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis), s'est posé avec ses 278 passagers.

    Quelques passagers ont été légèrement blessés et le suspect a été plus grièvement brûlé par ses explosifs, de la poudre qu'il a tenté de faire exploser en y injectant un liquide à l'aide d'une seringue, selon les médias.

    Les contrôles habituels ont eu lieu

    «A son départ d'Amsterdam-Schiphol, un contrôle de sécurité a eu lieu», a ajouté le NCTB. «Selon les premiers éléments de l'enquête, ce contrôle a été réalisé selon les prescriptions», a-t-il estimé, assurant qu'«aucun dysfonctionnement n'a pu être constaté».

    «On ne peut exclure que des objets potentiellement dangereux soient amenés à bord, surtout des objets qui sont difficiles à détecter avec les technologies de la sécurité actuelles comme les portiques de détection de métaux», a expliqué le NCTB.

    Collaboration étroite entre Londres et Washington

    Les autorités nigérianes ont annoncé avoir ouvert une enquête, notamment «pour vérifier l'identité du suspect», qui aurait selon plusieurs médias étudié à l'University College London (UCL). La police britannique effectuait samedi, à la demande des Etats-Unis, des perquisitions à Londres en lien avec l'attentat manqué.

    Le premier ministre britannique a annoncé collaborer «étroitement» avec les autorités américaines. «La sécurité du public doit toujours être notre première préoccupation. Nous avons travaillé étroitement avec les autorités américaines pour enquêter sur cet incident depuis qu'il s'est produit», a indiqué Gordon Brown dans un communiqué.

    Le parisien - 26.12.09

  • Sarközy va-t-il donner le droit de vote aux immigrés?

     Nicolas Sarközy a entendu les craintes de la communauté musulmane de . Mécontent de la tournure du débat sur l’identité nationale, entre dérapages racistes et islamophobie rampante, le a décidé de reprendre les choses en main. Il prendra donc la parole le 4 février. Sa précédente intervention sur le sujet, dans une tribune au quotidien « le Monde », début décembre, n’avait pas calmé les esprits : on lui avait notamment reproché de demander aux croyants, et d’abord aux musulmans, de pratiquer leur culte avec une « humble discrétion », alors qu’on l’a vu lui-même faire un signe de croix en public à plusieurs reprises…
    Bien décidé à envoyer des signaux forts d’apaisement aux musulmans, Sarkozy a reçu mercredi le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, qui lui a fait part d’un « sentiment d’incompréhension et d’inquiétude ».

    Début 2010, le président ira se recueillir au cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette, près d’Arras (Nord), pour honorer la mémoire des soldats musulmans tombés pour la France. Le carré musulman y a été profané fin 2008, pour la troisième fois en deux ans. Le président semble aussi vouloir mettre en sourdine les questions d’immigration dans la campagne pour les élections régionales.

     Il se plaît à citer François Mitterrand

    Mais ce n’est pas tout : Sarkozy promet des « propositions » et des « surprises ». « Ne jugez pas avant la fin du débat, on vous réserve encore des surprises », prévient mystérieusement l’Elysée. Ira-t-il jusqu’à faire un gros coup en ouvrant la voie au droit de vote des étrangers aux élections locales ? Ces temps-ci, il se plaît en tout cas à citer François Mitterrand, qui avait inscrit cette mesure dans ses 110 propositions pour la présidentielle de 1981, sans jamais la mettre en oeuvre. En 2005, alors ministre de l’Intérieur, Sarkozy s’était prononcé pour le droit de vote aux municipales des étrangers non européens résidant en France de façon régulière depuis dix ans. Il y avait ensuite renoncé. Le 24 avril 2008, lors d’une intervention télévisée, il s’y était dit favorable « à titre intellectuel », avant d’assurer « ne pas avoir la majorité pour faire passer ce projet ». A quelques semaines des régionales, ce défi, s’il se confirmait, ne serait pas mince : l’UMP est franchement hostile à cette mesure.
    Plusieurs choses semblent avoir fait bouger Sarkozy sur l’identité nationale. Il a mal vécu d’être comparé au maréchal Pétain par le socialiste Vincent Peillon. « Une méconnaissance historique », déplore-t-on à l’Elysée, où l’on note avec délectation que Peillon n’a pas rendu sa carte du PS quand Georges Frêche (coupable de nombreux dérapages) a été investi par les militants pour les régionales. Dans le conflit entre Nora Berra et le député UMP Pascal Clément, suspecté d’avoir tenu des propos peu glorieux sur les minarets, le président a pris le parti de sa secrétaire d’Etat aux Aînés. « Ça fait longtemps qu’il pense que Clément n’est pas le meilleur d’entre nous », confie l’Elysée. Enfin, Sarkozy a été très agacé par l’initiative de Jean-François Copé, qui a annoncé le dépôt en janvier d’une proposition de loi UMP pour interdire la burqa, avant même la fin de la mission parlementaire. Au palais, on n’apprécie pas. " C’est un sujet si sensible qu’il faut que chacun évite d’en faire une affaire personnelle ".

    Le parisien - 26.12.09
     

  • Des pétards ou une tentative d'attentat sur le vol Amsterdam-Detroit?

    Le a donné l'ordre vendredi soir de prendre «toutes les mesures nécessaires» pour renforcer la sécurité aérienne après une tentative d' survenue à bord d'un avion de ligne de la Northwest Airlines à destination de Detroit.

    Dans un premier communiqué publié vers 16 heures (minuit en France), la Maison Blanche a d'abord fait état d'un «incident» survenu à bord d'un vol Amsterdam - Detroit.

    Mais selon la chaîne américaine CNN qui cite une source officielle, la Maison Blanche a bien requalifié les faits en «tentative d'attentat». Un homme aurait tenté d'allumer un explosif à bord de l'avion et indiqué aux enquêteurs qui l'ont arrêté être membre d'Al-Qaida.

     Le président Barack Obama, en vacances en famille à Hawaï, a été informé des faits et a aussitôt ordonné un renforcement de la sécurité aérienne après s'être entretenu par téléphone avec son équipe en charge de la sécurité nationale.

    Il aurait tenté d'allumer ce qui semblait être «des pétards»

    L'incident est survenu aux environs de 12h00 locales (18h00 en France) à l'atterrissage du vol Northwest Airlines 253, qui transportait 278 passagers d'Amsterdam à Detroit.

    Une porte-parole de Delta Airlines, propriétaire de Northwest, avait indiqué plus tôt qu'un passager avait «causé des troubles» à l'atterrissage en allumant ce qui semblaient être «des pétards». L'homme serait d'origine nigériane.

    «Le président a ensuite convoqué une conférence téléphonique sécurisée avec John Brennan, son conseiller pour la sécurité intérieure et le contre-terrorisme, et Denis McDonough, le secrétaire général du NSS», le service national de sécurité dépendant de la police fédérale, a expliqué Bill Burton, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche qui accompagne M. Obama sur son lieu de vacances dans l'archipel américain du Pacifique. 

    Selon la chaîne de télévision CNN, citant un bulletin fédéral, l'homme a indiqué aux enquêteurs avoir acquis l'explosif au Yémen et y avoir reçu des ordres pour l'utiliser où et quand.

    Une porte-parole du FBI (police fédérale) à Detroit (nord des Etats-Unis) a indiqué à l'AFP qu'une enquête avait été ouverte sur l'incident.

    Le Parisien - AFP. 26.12.09

    Il faut justifier l'envoi d'importants renforts en Afghanistan avec le fantasme d'Al-Qaïda...

     

     

     

  • Mitterrand en Tunisie, Sarközy au Maroc, tous au Maghreb!

    Le ministre de la Cul-ture Frédéric Mitterrand effectuera une visite officielle en Tunisie les 28 et 29 décembre, où il rencontrera ses homologues de la Culture, Abderraouf El Basti, et de la Communication, Oussama Romdhani, a-t-on appris auprès du ministère.

    Au cours de ce déplacement, le ministre remettra l'insigne de chevalier des arts et des lettres à quelques artistes tunisiens, notamment la comédienne Jalila Baccar, le metteur en scène Fadhel Jaibi et le directeur de théâtre Taoufik Jebali.

    Le Figaro - 25.12.09

  • La jeune femme en rouge qui a fait tomber Benoït XVI

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    Susanna Maiolo avait déjà tenté de s'approcher du pape l'an dernier. Crédits photo : AFP

    Cette italo-suisse de 25 ans avait déjà tenté d'approcher le pape l'an dernier. Le Vatican annonce un réexamen de ses procédures de sécurité.

     


     

    Susanna Maiolo, la jeune femme en rouge qui a fait tomber Benoît XVI durant la messe de minuit jeudi soir, n'en était pas à son coup d'essai. D'après un responsable du Vatican, cette ressortissante italo-suisse de 25 ans, qui souffrirait de troubles psychiatriques, avait déjà tenté de s'approcher du pape l'an passé en sautant par-dessus les barrières de sécurité à l'occasion de la messe de minuit. Des agents de sécurité l'avaient rapidement maîtrisée et immobilisée à terre.

    Un an plus tard, vêtue d'un sweat-shirt rouge comme en décembre 2008, la jeune femme a escaladé la barrière alors que le pape empruntait l'allée centrale menant à l'autel principal de la basilique Saint Pierre de Rome. Projetée de nouveau à terre par des agents de sécurité, elle a cette fois agrippé les vêtements de Benoît XVI et l'a entraîné dans sa chute (voir la vidéo ci-dessous).

    Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a précisé que Susanna Maiolo n'était pas armée et avait été emmenée ensuite dans une clinique pour y recevoir les soins nécessaires. Interrogé sur d'éventuelles poursuites judiciaires, ce dernier a affirmé que la justice du Vatican était «en général très clémente».

    Le souverain pontife, qui a perdu sa mitre et sa crosse, n'a pas été blessé. Il est resté au sol quelques secondes puis s'est relevé avec l'aide de plusieurs personnes, et a repris sa marche vers l'autel, flanqué d'agents de sécurité visiblement tendus, sous les acclamations de «Viva il Papa!». Benoît XVI n'a fait aucune mention de l'incident durant la cérémonie. Victime d'une fracture du col du fémur dans la bousculade, le cardinal Roger Etchegaray, qui occupe depuis longtemps des fonctions diplomatiques au Vatican, doit lui être opéré à l'hôpital Gemelli de Rome. Son état serait «satisfaisant».

     

    Impossible d'assurer une sécurité à 100%

     

    Vendredi, Benoît XVI s'est adressé comme prévu à la foule rassemblée place Saint-Pierre, à l'occasion de sa traditionnelle bénédiction et de son message «urbi et orbi» (à la Ville et au monde) pour Noël. Il est apparu fatigué et un peu chancelant mais s'est exprimé sans difficulté visible. C'était la première fois jeudi soir, en cinq années de pontificat, que Benoît XVI se retrouvait en contact direct avec un assaillant potentiel, mais des spécialistes de la sécurité ont mis en garde à plusieurs reprises le Saint-Siège contre la trop grande exposition du souverain pontife lors de ses apparitions publiques.

    En 2007, au cours d'une audience place Saint-Pierre, un Allemand souffrant de troubles mentaux avait franchi une barrière de sécurité puis agrippé l'arrière de la voiture découverte du pape avant d'être maîtrisé. En 1981, le Turc Mehmet Ali Agça avait sérieusement blessé Jean Paul II au ventre lors d'une tentative d'assassinat place Saint-Pierre.

    La protection du pape est à la fois assurée par les Gardes suisses, la police du Vatican et la police italienne. Elle a été renforcée depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Vendredi, le Vatican a annoncé qu'il procèderait à un réexamen de ses procédures de sécurité, tout en indiquant qu'il n'était pas possible d'assurer à 100% la sécurité du pape, régulièrement en présence de dizaines de milliers de personnes pour ses audiences hebdomadaires, des messes, et d'autres événements.

    Le Figaro - 25.12.09

       
  • Une femme "déséquilibrée" a heurté le pape pour le faire tomber

    Benoît XVI avant messe de minuit 24.12.09.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La traditionnelle messe de minuit, célébrée tous les Noël au Vatican, a commencé par une bousculade à l'entrée de la basilique Saint-Pierre, qui a fait tomber le pape Benoît XVI, mais ce dernier a pu célébrer l'office.

    Une femme "apparemment déséquilibrée" a tenté de s'approcher du pape, provoquant cette bousculade au cours de laquelle Benoît XVI est tombé, mais qui, promptement secouru, s'est rapidement relevé et a pu rejoindre l'autel "comme si rien ne s'était passé" pour célébrer la messe de Noël, a rapporté l'agence italienne Ansa.

    L'inconnue a été arrêtée et était interrogée jeudi soir par les gendarmes du Vatican. Il semble qu'elle souffre de troubles psychiques. Elle avait franchi les barrières de sécurité, qui séparent les fidèles de l'allée centrale de la basilique, pour s'approcher du pape qui conduisait la procession avec les cardinaux.

    Dans son homélie, Benoît XVI a dénoncé "l'égoïsme, celui du groupe comme celui de l'individu", qui "nous tient prisonniers de nos intérêts et de nos désirs, qui s'opposent à la vérité et nous séparent les uns des autres".

    Cette année, la messe de minuit a commencé à 22H00 locales (21H00 GMT), une première décidée par égard pour l'âge de Benoît XVI qui a fêté ses 82 ans en avril.

    Le Point - 25.12.09

  • Des milliers de chrétiens célèbrent Noël à Bethléem

    AFP - le 24 décembre 2009, 18h52

    Des milliers de chrétiens affluaient jeudi à Bethléem, cité où Jésus Christ est né selon les Evangiles, pour y célébrer Noël, des festivités cependant ternies par les restrictions causées par l'occupation israélienne.

    Un défilé de scouts au son des flûtes, tambours et cornemuses, a donné le coup d'envoi des festivités sur la place de la Mangeoire, où régnait une ambiance de carnaval, avec marchands de barbe à papa et de ballons de baudruche.

    Dans la basilique de la Nativité, qui donne sur la place, des moines chantaient des cantiques tandis que des centaines de pèlerins attendaient de pouvoir pénétrer dans la grotte où Marie aurait donné naissance à Jésus.

    Les fêtes de Noël à Bethléem culmineront dans la nuit de jeudi à vendredi avec la messe de minuit, qui sera célébrée par le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, dans l'Eglise Sainte-Catherine, qui jouxte la basilique, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas, du Premier ministre Salam Fayyad et des consuls généraux dans la ville sainte.

    "C'est ici où Dieu nous a donné son fils (Jésus) et c'est un moment privilégié pour moi, de m'y trouver avec toute ma communauté", confie Juan Cruz, 27 ans, de Mexico.

    Le retour en masse des pèlerins pour la troisième année consécutive a donné un coup de fouet à l'économie de cette ville de Cisjordanie qui avait été gravement affectée par la seconde Intifada, déclenchée en septembre 2000, les les violences ayant fait fuir les visiteurs.

    "Nous nous apprêtons à recevoir les pèlerins avec des lampions et des guirlandes mais notre petite ville, qui devrait être un symbole d'amour et de paix, attend toujours la paix", déplore le maire Victor Batarseh.

    Si le calme règne et si l'armée israélienne s'abstient, en règle générale, de pénétrer dans cette ville sous statut autonome, les barrages militaires à l'entrée de Bethléem et la muraille qui sépare la ville de Jérusalem-est annexée, rappellent la poursuite de l'occupation.

    Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", cette barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 700 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens.

    "Je savais que le "mur" existait, mais venir à Bethléem et le voir en vrai, c'est autre chose", confie Stephen Beckmyer, un Canadien de 22 ans.

    "C'est très triste que les gens vivent derrière des murs et aient tout le temps à passer ces contrôles de sécurité."

    Jadis majoritaires, les chrétiens ne représentent plus que 20% des 180.000 habitants de Bethléem et des localités limitrophes, précise M. Batarseh, qui note que 280 familles sont parties rien que ces trois dernières années.

    Le nombre de touristes à Bethléem a atteint le chiffre de 1,6 million en 2009, a indiqué la ministre palestinienne du Tourisme Khouloud Douaibess, qui s'attend à la visite de 15.000 pèlerins pour Noël.

    Mais la manne touristique a surtout profité à Israël, l'écrasante majorité des visiteurs logeant hors de la Cisjordanie, selon elle.

    Comme en 2008, 300 chrétiens palestiniens de la bande de Gaza, sur les 2.500 que compte ce territoire, ont été autorisés à célébrer Noël en Cisjordanie et y séjourner durant les fêtes, a annoncé l'armée israélienne.

    Le Patriarche latin de Jérusalem a déploré mardi l'échec du processus de paix au Proche-Orient, dans son traditionnel message de Noël, tout en mettant en garde contre toute forme de désespoir.

    "En dépit des efforts méritoires des politiciens et des hommes de bonne volonté pour trouver une solution au conflit en cours, chacun d'entre nous, Palestiniens et Israéliens, avons échoué à obtenir la paix", a déclaré Mgr Twal, 68 ans, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte.

    Le Matin ch - 24.12.09

  • RER C: l'automobiliste écroué à Fresnes

    Accusé d'avoir provoqué indirectement le déraillement d'une rame du RER C, alors qu'il était ivre et drogué, il a été placé en détention provisoire. Jeudi, Nicolas Sarkozy a décoré les conducteurs du train accidenté dimanche.

    Falil, l'automobiliste qui a provoqué indirectement le déraillement dimanche d'une rame de train de la banlieue parisienne, faisant 36 blessés et perturbant fortement le trafic, a été écroué mercredi à la prison de Fresnes, en détention provisoire.

    Un peu plus tôt dans la journée, il avait été mis en examen pour «blessures involontaires» aggravées par un «état alcoolique» et un «délit de fuite», «défaut d'assurance et falsification», «conduite sous l'emprise de stupéfiants» et «dégradations des voies et installations ferroviaires».

    Devant le juge des libertés et de la détention, Falil a assuré, comme le raconte Le Parisien, «reconnaître la gravité des faits». Mais il ajoute : «Un accident ça peut arriver à tout le emonde. Je suis désolé pour les victimes. La route était verglacée. Je ne suis pas un criminel». Devant le juge, il a plaidé sa cause : «Je ne vais pas recommencer, je ne risque pas, je vais avoir un retrait de permis. Et ça ne va pas arranger ma situation si je vais en détention, dans la mesure où je suis en recherche d'emploi». L'homme assure en effet avoir une promesse d'embauche.

    Le Figaro - 24.12.09

  • Les Chrétiens de Gaza n'ont pas le coeur à la fête

    AFP. 24.12.09- Noël, cette année, ne sera pas festif pour la petite communauté chrétienne de Gaza où, un an après, le souvenir de l'offensive dévastatrice de l'armée israélienne hante toujours les esprits.

    "L'ambiance n'est pas à la fête pour célébrer Noël parce que cela coïncide avec l'anniversaire de la guerre, qui a été douloureuse", regrette Iyyad Sayegh, un pharmacien de 39 ans. "Nous allons nous en tenir aux célébrations religieuses et aux prières à l'église, mais aussi à quelques visites au parents et aux amis."

    A l'instar du reste de la population, les 2.500 chrétiens du territoire, principalement orthodoxes, ont souffert de l'offensive contre le Hamas (27 décembre-18 janvier), qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens.

    Cette guerre, qui a fait 13 morts côté israélien, avait pour objectif de réduire le nombre de roquettes tirées par les groupes armés palestiniens contre le territoire israélien.

    Les chrétiens de Gaza, dont le nombre se réduit comme peau de chagrin pour cause d'exode vers l'étranger, sont aussi très éprouvés par le strict blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du parti islamiste en juin 2007, qui accentue les difficultés dans ce territoire exigu et pauvre où vivent 1,5 million de personnes.

    Présents et décorations sont rares en cette fin d'année dans les boutiques de Gaza. La plupart ont été acheminés d'Egypte par les tunnels de contrebande creusés pour contourner le blocus.

    "Certains de ces cadeaux ont été amenés d'Egypte via les tunnels car les points de passages sont fermées", explique Emad Barakat, 20 ans, qui tient un petit magasin du centre.

    Petite soupape de décompression, les autorités israéliennes accordent cette année encore 300 permis aux chrétiens de Gaza pour assister à la messe de minuit à Bethléem, alors que 750 personnes du territoire en ont fait la demande.

    Iyyad Sayegh comptait faire le voyage, mais il a dû renoncer, sa femme n'ayant pas obtenu de permis car elle a moins de 35 ans.

    Cette année, l'ambiance a été encore ternie par l'absence d'accord entre Israël et le Hamas autour de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le mouvement islamiste depuis plus de 3 ans, en échange de centaines de Palestiniens détenus en Israël.

    De nombreux Gazaouis espéraient qu'un tel échange aurait lieu ces jours-ci, et se réjouissaient à l'avance de la perspective de retrouver leurs proches, qu'ils n'ont pu voir pour certains depuis le début du blocus, il y a deux ans et demi.

    "Malheureusement, nous n'avons rien eu pour Noël cette année", regrette Tarek Abou Diya, qui tient une boutique de souvenirs dans le centre de Gaza. "La situation politique et la question des prisonniers a pris le pas sur tout le reste", ajoute-t-il.

    "La vraie fête aura lieu lorsque nous briserons le blocus", clame Samir Abou Elias, 55 ans, qui refuse de fêter Noël cette année alors que des centaines de personnes vivent encore dans des tentes, leurs maisons ayant été détruites pendant la guerre.

    "Pour moi et ma famille, il n'y aura rien, ni douceurs, ni arbre de Noël ni même de visites à la famille. Comment pouvons-nous faire la fête alors que des gens vivent sous des tentes."
     

  • Enfant brûlé: le suspect meurt dans sa cellule incendiée

    Soupçonné d'avoir grièvement brûlé le petit garçon de sa concubine et incarcéré en Isère, un homme de 23 ans est mort dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir vraisemblablement mis le feu à sa cellule de la maison d'arrêt de Varces. "C'était un fumeur et il a, semble-t-il, mis le feu à sa cellule", a déclaré une source judiciaire, précisant que les pistes de l'accident ou du suicide étaient envisagées.

    Les surveillants ont découvert le détenu, seul en cellule, vers 1 heure du matin. Il a été transporté à l'hôpital Michalon de Grenoble, où il est décédé au petit matin. Une autopsie a été ordonnée.

    Le petit garçon toujours dans un état préoccupant

    Mardi soir, cet homme, déjà condamné pour vols, avait été mis en examen pour "violences sur mineur de 15 ans ayant entraîné une mutilation" et placé en détention provisoire. La justice le soupçonnait d'être à l'origine des brûlures au 3e degré dont avait été victime le fils de sa concubine, âgé de deux ans, même s'il a affirmé devant le juge qu'il s'agissait d'un "accident domestique".

    La mère de l'enfant a été, pour sa part, mise en examen pour "non assistance à personne en danger" et placée sous contrôle judiciaire. Elle avait conduit son petit garçon aux urgences de l'hôpital de Grenoble dimanche matin, alors que l'incident s'était déroulé la veille à Echirolles. La jeune femme avait dans un premier temps déclaré aux enquêteurs qu'une casserole de café s'était accidentellement renversée sur son fils avant de mettre en cause son concubin. L'état de santé du garçonnet, brûlé sur 50% de son corps et qui doit subir de multiples greffes, est toujours jugé préoccupant.

    Par TF1 News (d'après agence) le 24 décembre 2009
  • Les chrétiens orthodoxes sont persécutés en Turquie

    Le patriarche Bartholomée 1er estime que les orthodoxes vivant en Turquie se sentent parfois «crucifiés».

    Une interview de Bartholomée Ier diffusée sur la chaîne de télévision américaine CBS, dimanche dernier, a déclenché un tollé en Turquie. En évoquant la communauté orthodoxe grecque du pays et les difficultés auxquelles elle est confrontée, le patriarche œcuménique de Constantinople déclare que ses membres y sont «traités (…) comme des citoyens de seconde classe» et que «nous n'avons pas le sentiment de bénéficier de tous nos droits en tant que citoyens turcs». Au journaliste qui lui suggère de quitter la Turquie, le leader spirituel du monde orthodoxe répond qu'il s'agit «d'une terre sainte et sacrée» : «Nous préférons rester ici, même si nous sommes parfois crucifiés.» Et d'ajouter que, personnellement, il lui arrive également de se sentir «crucifié». C'est cette métaphore christique, abondamment critiquée par le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP, Parti de la justice et du développement) mais aussi par l'opposition nationaliste, qui se retrouve au cœur de la polémique.


     

    Des discriminations perdurent

     

    Sans mettre en cause les doléances de Bartholomée Ier, Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, a jugé que «la comparaison avec la crucifixion (était) extrêmement regrettable», espérant qu'il s'agissait «d'un lapsus involontaire». Abdullah Gül, le président de la République, s'est dit en accord avec la déclaration du chef de la diplomatie. Plus virulent, Kürsat Tüzmen, un des responsables de l'AKP, a jugé qu'«une personne aimant réellement son pays doit être plus responsable».

    À contre-courant de ce flot de condamnations, plusieurs voix s'élèvent pour défendre le patriarche. Si, sans surprise, le ministère grec des Affaires étrangères a estimé que «le respect de la liberté religieuse et le droit des minorités» constituaient des «obligations» essentielles que la Turquie devait remplir pour adhérer à l'Union européenne, de nombreux commentateurs turcs sont également montés au créneau. Ainsi, pour l'éditorialiste Mehmet Ali Birand, «l'État» qui a longtemps perçu «le Patriarcat comme une institution ourdissant des plans pour diviser la Turquie (…) a crucifié le patriarche».

    Victimes tout au long du XXe siècle de l'hostilité de la République turque envers les non-musulmans, les Grecs orthodoxes ne sont plus que 2 500 en Turquie. En dépit de l'arrivée au pouvoir en 2002 du parti musulman conservateur de l'AKP qui, contrairement aux gouvernements précédents, montre un intérêt pour le sort des minorités, des discriminations perdurent. Ankara nie toujours le caractère œcuménique du Patriarcat, ne lui reconnaissant qu'une autorité sur la minuscule communauté locale. Et le séminaire orthodoxe de Halki, crucial pour former les métropolites et garantir la succession de Bartholomée Ier, attend sa réouverture depuis trente-huit ans.

    Le Figaro - 24.12.09

  • Le Grand Rabbinat déclare la guerre au Père Noël

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le Grand Rabbinat dénonce les décorations de fête des commerces israéliens.

    Le père Noël n'est pas en odeur de sainteté auprès du Grand Rabbinat en Israël. Comme chaque année, les propriétaires d'hôtels, de restaurants et autres lieux publics ont été prévenus que mieux valait pour eux éviter d'utiliser des sapins, des chapeaux rouges et autres poupées en forme de père Noël dans leur décoration à l'approche des fêtes de fin d'année. Cet avertissement a été assorti d'une menace à peine voilée. «Nous envisageons de rendre publique une liste des établissements qui passeront outre et d'appeler ensuite à les boycotter», a affirmé à la presse Ofer Cohen, directeur du «lobby pour les valeurs juives» du Rabbinat.

    Autrement dit, les restaurants contrevenants pourraient se voir retirer leur certificat de «cacheroute» délivré par le Grand Rabbinat, qui vérifie périodiquement que la cuisine servie répond aux strictes exigences des lois alimentaires du judaïsme. Se voir retirer ce précieux document pourrait contraindre des établissements, notamment à Jérusalem, à fermer leurs portes, faute de pouvoir accueillir les juifs observants. À noter que l'offensive du Grand Rabbinat concerne également le réveillon de la Saint-Sylvestre, beaucoup plus fêté que Noël.

     

     

    Sur le front diplomatique, les anathèmes lancés par le Grand Rabbinat ont provoqué cette année quelques remous. L'ambassade d'Israël au Vatican a reçu des appels d'ecclésiastiques, de médias chrétiens qui ont demandé quelques explications. Plus inquiétant : des membres du Congrès américain se sont adressés aux diplomates israéliens en poste à Washington pour exprimer leurs réserves, selon le quotidien Yédiot Aharonot. Le dossier est ensuite monté en «haut lieu» au ministère des Affaires étrangères qui s'est adressé au Grand Rabbinat. Soucieux d'éviter une crise, son directeur général Oded Weiner a tenté d'arrondir les angles. Il a précisé que des fêtes de fin d'année pourraient avoir lieu dans des hôtels sans que leur certificat de «cacheroute» soit sur la sellette à condition que ces réveillons soient organisés dans des pièces fermées.

    Le Figaro - 23.12.09

  • JOYEUX NOËL - TROIS NATIVITES

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     Philippe de Champaigne (1602-1674) - Musée de Lille
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    Zanobi Strozzi et Guido di Pietro (Fra Angelico) - 1440
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    Lorenzo Costa (1460-1535) - Musée de Lyon
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  • Un jeune arrache avec ses dents le doigt d'un policier

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    Un adolescent de 16 ans a mordu et arraché le doigt d'un policier, hier soir, à Versailles, révèle leparisien.fr. Il doit être déféré demain devant le parquet pour mineurs de Versailles.

    Aux environs de 18 heures, hier une patrouille de la Compagnie départementale d'intervention des Yvelines a contrôlé des jeunes regroupés. L'un d'eux ne s'est pas laissé faire. Il s'est débattu et finit par mordre le doigt d'un gradé, lui arrachant une phalange.

    L'adolescent a été placé en garde à vue. Le policier a été opéré pendant plus d'une heure hier soir dans une clinique spécialisée à Aubergenville. Selon leparisien.fr, les médecins sont réservés sur la réussite de la greffe du doigt.
    Le Figaro - 23.12.09