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  • Fabrice Robert à Donzère: "Non, M. Besson, nous ne sommes pas une nation de métis!'

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    Fabrice Robert à Donzère
    DONZERE (NOVOPress) 30.01.10 :
    C’est par un discours de Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire, que s’est achevée, devant la mairie de Donzère (Drôme), la Marche pour l’identité qui a rassemblé cet après-midi plus de 200 personnes dans la ville dont Eric Besson est le maire.

    Cette manifestation était organisée en coopération avec la Ligue du Midi, la liste conduite par Richard Roudier aux élections régionales en Languedoc-Roussillon. Une délégation de la Ligue du Sud, la liste conduite par Jacques Bompard en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), était également présente, avec pas moins de quatre élus (dont deux adjoints au maire) de Bollène (Vaucluse), la ville dirigée par Marie-Claude Bompard. A noter également la présence de Philippe Vardon, président de Nissa Rebela et porte-parole de la Ligue du Sud dans les Alpes-Maritimes.

    « Vous êtes venus ici, a lancé Fabrice Robert aux manifestants, pour deux raisons essentielles. D’abord pour témoigner de votre dégoût suite aux déclarations d’Eric Besson. Je vous rappelle ses paroles au Parisien et il ne faudra jamais les oublier : “La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage.“

    Mais vous êtes venus aussi et surtout pour dire votre attachement à notre identité, dire que les Français de souche, ça existe, que les Européens de souche, ça existe aussi !

    Non, M. Besson, nous ne sommes pas une nation de métis ! Ces nations existent en Amérique du sud, ce sont des pays où le racisme est roi. Car la vérité est là. Que ce soit à Cuba ou au Brésil, plus il y a de métissage, plus la question raciale se pose. Au contraire, les pays sans immigration sont des pays paisibles.

    Vos déclarations, Eric Besson, sont une insulte à la France, une insulte à notre histoire, une insulte à nos morts. Nier l’existence d’un peuple est le crime le plus atroce qui soit. Il est dans la logique du système en place. Ce même Eric Besson n’a-t-il pas déclaré également : “Je suis en place pour fabriquer des citoyens rationnels.“ C’est du Orwell ! C’est une vision totalitaire, ignoble de l’homme.

    Nous, Identitaires, sommes aujourd’hui les seuls à s’opposer clairement à la conception dite républicaine de l’identité française. Cette conception n’a de républicaine que le nom. Elle est dans son essence totalitaire. »

    Fabrice Robert a conclu son discours en ces termes : « Nous ne vivons pas dans la démocratie des Grecs, dans la république du monde antique. Nous vivons dans une ploutocratie servie par les plus vils, par les plus bas, par tous ceux qui se servent avant de servir leur peuple.

    Face à cela, nous offrons une autre voie. Celle du service de la communauté nationale, régionale, communale. Celle de l’honneur dans le dévouement à quelque chose qui nous dépasse. Celle de l’épée du mérite contre le mur de boucliers de l’argent.

    Ce siècle est à peine commencé, mais il se terminera plus tôt qu’ils ne le croient pour tous ceux qui veulent imposer un monde unique, un monde sans diversité, un monde sans identités, un monde sans saveur, un monde sans territoire et un monde sans peuples.

    Quelles que soient les difficultés, le mouvement identitaire est en marche. En France et aux quatre coins du continent, des militants de l’identité se mobilisent et s’organisent avec pour objectifs : rester nous-mêmes, et rester maîtres chez nous ! »

    Eric Besson, le ministre de l’Identité nationale et de l’Immigration, ne se sera pas montré. Les seuls opposants au discours identitaire auront été des groupes de « jeunes », dont ceux qui, durant le discours de Fabrice Robert, ont tenté de se faire remarquer en brandissant, à distance respectable, un drapeau… algérien.

  • La Commission sur la burqa propose de financer les mosquées!

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    Mosquée de Créteil
    (Cliquez sur la photo)
    « Dans un sous- paragraphe intitulé La construction de lieux de cultes, après avoir notamment souligné que «La question de la possibilité de construire des lieux de culte est particulièrement symbolique aux yeux des musulmans de France», le rapport poursuit  :

    « Le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics présidée par M. Jean-Pierre Machelon avait d’ailleurs démontré que de réelles marges de manœuvres législatives existaient en ce domaine dans la mesure où l’article 2 de la loi de 1905, qui prévoit que « la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte », n’a pas valeur constitutionnelle. Cette dernière préconisait notamment d’autoriser l’aide directe à la construction des lieux de culte. »

    Ce passage suggère on ne peut plus clairement que la loi de 1905 n’ayant pas valeur constitutionnelle selon l’analyse de Machelon, eh bien il n’y a qu’à en changer l’article 2 pour pouvoir financer la construction de lieux de culte ! Changer la loi de 1905, il fallait y penser, non ? Tout se passe comme si la Mission voulait compenser ses préconisations contre le port du voile intégral par des mesures de rédemption auprès des religions : au fond, on n’est pas si méchants que cela, on vous demande humblement (juste par une résolution solennelle où on fait les gros yeux – maman j’ai peur) de ne pas porter de voile intégral ici et là, et en échange on vous propose des lieux de culte financés par le contribuable. Ce n’est qu’un petit toilettage, un donnant-donnant, on en parle à peine. »

    Enlevez les burqas : vous verrez des mosquées !

    NOVOpress - 31.01.10

  • "Manger du porc améliore l'activité sexuelle"

    Ses compatriotes, parmi les plus gros consommateurs de viande de bœuf au monde, ont du pain sur planche. "Manger du porc améliore l'activité sexuelle, affirme la présidente argentine Cristina Kirchner. "Ce n'est pas une information de moindre importance. De plus, c'est beaucoup plus gratifiant de manger un petit cochonnet grillé que d'ingurgiter du viagra", a-t-elle dit mercredi soir lors d'une cérémonie avec des éleveurs.
     
    La présidente a par ailleurs raconté avoir dégusté le week-end dernier une grillade de porc avec son mari, l'ex-président Nestor Kirchner, dans sa résidence australe en Patagonie. "Impressionnant, et tout s'est très bien passé ce week-end en plus", a-t-elle dit avec un sourire, comme pour exorciser ses problèmes actuels. La présidente est la cible de virulentes critiques dans son pays pour avoir déclenché une crise institutionnelle en tentant de limoger le directeur de la Banque centrale malgré le statut d'indépendance qui le protège.
     
    "Je suis fan de la viande de porc, et je ne dis pas cela pour faire bon effet, ni pour faire de la publicité", a ajouté la présidente de l'Argentine. L'Argentine est un pays d'éleveurs dont chaque habitant consomme entre 68 et 73 kilos de viande rouge par an. Le représentant de l'association argentine des producteurs de porcs a semblé confirmer les dires de Cristina Kirchner, affirmant qu'au Danemark et au Japon, des pays consommant beaucoup de porc, les habitants "ont une sexualité beaucoup plus harmonieuse que celle des Argentins".

    Par TF1 News (D'après agence) le 29 janvier 2010
  • Georges Frêche est soutenu par l'extrême-droite sioniste

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    La Ligue de défense juive, et à travers elle, l’ensemble de la mouvance extrémiste sioniste en France, soutiennent officiellement Georges Frêche suite à ses propos controversés tenus à l’égard de Laurent Fabius et qualifiés par certains d’ « antisémites ». S’ils brocardent aujourd’hui Fabius, ils oublient que ce dernier, par l’intermédiaire de son épouse, avait beaucoup soutenu, dans les années 1980, la mise en place de groupes armés sionistes en France, au mépris des principes républicains les plus élémentaires.

    Suite aux propos controversés du président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon envers Laurent Fabius, Georges Frêche a reçu, le 31 janvier, un soutien sans faille de la part des milieux ultras du sionisme en France par l’intermédiaire de la Ligue de défense juive (LDJ), en ces termes : « La LDJ soutient Georges Frêche ami fidèle du peuple juif et d’Israël depuis de nombreuses années face à un Fabius qui a choisi de renier son judaïsme et que nous n’avons jamais vu dans une seule manifestation de soutien à Israël depuis 40 ans. Monsieur Fabius et ses amis socialistes sont toujours là pour dénoncer l’antijudaïsme quand il provient de l’extrême droite. Par contre leur silence est éloquent quand les agresseurs racistes sont issus de minorités qu’ils défendent. Nous félicitons Monsieur Frêche d’avoir dénoncé les agissements du mouvement pro arabe CIMADE ».

    Or, ce qu’écrit l’administrateur du blog de la LDJ concernant l’ancien Premier ministre socialiste n’est pas tout à fait exact. En effet, les responsables de la LDJ ont sans doute oublié que, dans les années 1980, la propre épouse de Laurent Fabius, Françoise Castro, avait très largement soutenu les milices sionistes d’extrême droite d’alors, comparables à ce qu’est aujourd’hui la formation kahaniste, interdite aux USA et même en Israël*. Françoise Fabius-Castro, épouse du Premier ministre de François Mitterrand, en tant que principale animatrice de l’association Socialisme et Judaïsme, déclarait ainsi le 4 mars 1986 devant une assemblée de 400 convives à Sarcelles (95) : « la gauche a permis à des milices juives de s’installer dans des quartiers, rue des Rosiers à Paris, mais aussi à Toulouse, à Marseille, à Strasbourg. Ces milices ont des contacts réguliers avec le ministère de l’Intérieur » (Le Monde, 7 mars 1986), tout en établissant clairement lors de son exposé une corrélation entre la montée du Front national et la permissivité accordée à ces bandes armées en dépit des dispositions de la loi républicaine qui interdit, depuis 1936, toute forme de milice armée et assimilée. Aucun démenti du ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, n’avait alors été signalé.

    A cette période, ces bandes armées, loin de faire de « l’autodéfense », s’en étaient prises à plusieurs reprises au Mouvement national, comme par exemple le 30 décembre 1987 lorsque les locaux de National Hebdo, rue de Courcelles à Paris, avaient été saccagés par un commando d’une quinzaine d’individus se revendiquant de l’Organisation juive de combat (OJC), cache-sexe du Betar-Tagar lié au Herout de France, formation d’extrême droite israélienne proche du Likoud ; ou encore le 11 mai 1988 lorsque quatre permanences du FN** furent attaquées par cette même OJC, faisant plusieurs blessés dans les rangs nationaux ; sans parler du cambriolage avec vol de fichiers du siège parisien du Front national revendiqué par l’Organisation juive de défense, cette fois.

    On le voit, la LDJ semble avoir résolument la mémoire courte ou cherche délibérément à faire oublier qu’elle est l’héritière directe de ces nervis antinationaux qui se sont toujours opposés au renouveau national et patriotique français, incarné depuis les années 1970 par le Front national de Jean-Marie Le Pen.

    * En Israël, le mouvement kahaniste est totalement interdit car « antidémocratique », la LDJ y est juste tolérée comme association de fait.

    ** Le local d’Entreprise moderne et libertés ; le siège de la fédération FN d’Ile-de-France ; le local du Comité de soutien à Jean-Marie Le Pen et, de nouveau, les locaux de National Hebdo.

    Nations Presse Info - 31.01.10

  • Djamila Bouhired

    http://notrejournal.info/journal/Prisonnieres-a-Maison-Carree

    Le 30 septembre 1956, une bombe explosait au Milk Bar d'Alger, faisant six morts et de nombreux blessés, dont des enfants. Celle qui avait posé la bombe, Djamila Bouhired, 22 ans, fut arrêtée et condamnée à mort, puis graciée par le président René Coty à la suite d'une campagne internationale de soutien, relayée par Moscou. Agée de 75 ans, Djamila Bouhired est arrivée il y a quelques jours à Paris afin de s'y faire soigner. Elle loge au Georges V, l'un des palaces les plus somptueux de la capitale, et est prise en charge par la Caisse nationale d'action sociale.

    Faits & Documents - n°290 - 1er au 15 février 2010

     

  • Clearstream: une justice aux ordres

    Hier matin, à la première heure, le procureur de la République de Paris a annoncé à la radio son intention de faire appelde la relaxe de Dominique de Villepin. Une décision juridiquement légitime, mais pourtant largement considérée comme une forme d'acharnement. Et qui poseà nouveau le problèmede l'indépendance du parquet dans la procédure judiciaire française.

     

    Entre le moment où le président Dominique Pauthe a lu la décision de relaxe à l'audience, jeudi midi, et la sortie de Dominique de Villepin dans la grande salle des pas perdus, il s'est écoulé au moins trois quarts d'heure. De longues minutes d'attente durant lesquelles journalistes et magistrats - parmi les plus fameux de la justice française - en convenaient ensemble : « Il n'y aura pas d'appel. C'est impossible. »

    Liens avec le ministère

    Pas juridiquement, bien sûr. Mais de fait, il est très rare qu'il soit fait appel d'une relaxe. Et puis, même si certains rappelaient que le procureur Jean-Claude Marin avait requis une condamnation, à l'audience, il faut également se souvenir qu'en tout premier lieu, en 2008, il avait requis le non-lieu, pour Dominique de Villepin. C'est-à-dire qu'il préconisait alors qu'on ne le renvoie même pas devant le tribunal, faute d'éléments contre lui. Et puis, il avait changé d'avis. Finalement, il fallait bien le renvoyer, et même le condamner, donc, fut-ce en cette bizarre qualité de complice par abstention. Comment s'y retrouver ?

    Déjà, au moment des premières réquisitions de Jean-Claude Marin, on avait évoqué les liens qui unissent les procureurs et le ministère - donc l'Elysée. Et, depuis hier, ces liens-là sont revenus au beau milieu d'une polémique inévitable. Les procureurs dépendent directement du ministère de la Justice, qui les nomme et gère leur carrière. Il est normal, dans la procédure, qu'ils reçoivent des instructions : poursuivre dans tel dossier, faire appel dans tel autre - c'est l'usage.

    Le problème, ici, c'est bien la crédibilité de la décision de Jean-Claude Marin. Parce que, parmi les parties civiles, il y a bien un justiciable pas comme les autres - quoi qu'il en dise - parce qu'il est aussi président de la République. « Ce qui me gêne, c'est que, comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique », soulignait Christophe Régnard, président du principal syndicat de magistrats, l'USM. « C'est l'image de la justice qui en est éclaboussée ». Et l'avocat général Philippe Bilger renchérissait : « Ce qui me paraît grave, c'est le fait que personne ne croira que Jean-Claude Marin a agi librement et spontanément. » Nicolas Sarkozy est bien trop souvent intervenu - dans cette affaire comme dans d'autres - et avec bien trop d'imprudence pour cela.

    Alors, Dominique de Villepin a beau jeu de se présenter en victime : « On préfère me voir occuper la scène juridique que la scène politique.

     » Et hier soir, sur Canal+, il lâchait : « Le procureur n'a pas l'autorité pour prendre une telle décision. Il y a eu une réunion hier (jeudi) à l'Élysée où cette décision a été prise. C'est un fait. J'ai été sept ans secrétaire général de l'Élysée. Je connais l'État, je connais la fonction publique... Et donc, je vous le dis, je vous l'affirme. Je n'ai pas l'ombre d'un doute. » Il y aura de l'ambiance, jusqu'au procès en appel, dans un an. 

      

    « C'est de l'hypocrisie »

     >  Le PS déplore le « soupçon » pesant sur la décision du parquet de faire appel du jugement, le jugeant « extrêmement malsain », a expliqué hier la députée socialiste Élisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice.

    Celle-ci s'est dite « choquée, consternée » de « voir la justice prise en otage par les règlements de compte personnels ». « Sur le parquet pèse une grande suspicion. Tout le monde se demande si l'appel interjeté » par le procureur de la République de Paris « a été fait sur instruction ou pas ».

     >  Les proches de l'ancien Premier ministre, après avoir affiché leur « soulagement », jeudi, ont attendu l'annonce de l'appel du parquet pour lancer la charge contre le chef de l'État. « Personne n'est dupe », a jugé le député UMP François Goulard. « C'est de l'hypocrisie de la part du chef de l'État, qui se donne apparemment le bon rôle, hier, et envoie son procureur faire appel ce matin sur une radio », a-t-il critiqué. « C'est aussi un instrument politique, car il y a une crainte réelle du chef de l'État que Dominique de Villepin soit un rival, qui le menace demain. »

    La Voix du Nord - 31.01.10

  • Solal Sarkozy-Sebaoun a été circoncis

    Le député-maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany, interrogé aujourd'hui sur Radio J, a indiqué que le petit-fils de Nicolas Sarkozy, Solal, avait été circoncis selon le rite juif.

    Alors qu'on lui demandait s'il avait assisté à la circoncision de Solal, né le 13 janvier, fils du cadet du chef de l'Etat Jean Sarkozy et de son épouse Jessica, M. Balkany a répondu "effectivement", "je ne vais pas vous dire le contraire, je vous le confirme".
    "Ca s'est passé comme toutes les circoncisions avec un rabbin et un mohel", (qui pratique l'acte chirurgical), a ajouté le maire de Levallois, très proche du chef de l'Etat.

    Jean Sarkozy "a épousé une séfarade très pratiquante" et Nicolas Sarkozy "n'y voit aucun problème", a aussi affirmé M. Balkany. Il a indiqué que le président de la République "retenu par les obligations dues à sa charge" n'était pas présent, mais qu'"il y avait toute sa famille, il y avait sa mère, il y avait son père, son frère", a-t-il dit.

    Patrick Balkany, dont le père est d'origine hongroise comme celui du chef de l'Etat, a relaté que lorsqu'il avait rencontré pour la première fois Nicolas Sarkozy alors âgé de 29 ans, la première chose dont ils avaient parlé était "leurs origines juives".

    Le Figaro - 31.01.10

  • Oise: les deux retraités ont été tués à l'arme blanche avec une rare sauvagerie

    En termes choisis et prudents, la procureur de Senlis, Chantal Berger, a laissé entrevoir la sauvagerie dont ont été victimes Jacques et Thérèse Prévost, tous deux âgés de 76 ans, retrouvés morts vendredi dans leur pavillon de Pont-Sainte-Maxence (Oise). « Les deux personnes portaient de nombreuses blessures à l’arme blanche, ainsi que de nombreuses ecchymoses, relève-t-elle.

    L’un des corps a été retrouvé dans l’entrée, l’autre dans la cuisine, et chacun d’eux a reçu au moins une vingtaine de coups portés par une arme blanche. Aucun d’eux n’était ligoté. » Il n’y aurait pas eu d’effraction.


    Les autopsies, pratiquées lundi, permettront de déterminer avec plus de précision les conditions et le moment du décès. Si les deux septuagénaires ont été retrouvés vendredi en fin de matinée, on ignore encore quand Thérèse et Jacques Prévost ont été agressés. « Les premières constatations permettent d’établir que les faits ont eu lieu entre le 26 et le 28 janvier », précise Chantal Berger. Autre incertitude, le nombre d’agresseurs. Aucune hypothèse n’est écartée pour l’instant, même si les enquêteurs reconnaissent que la maison a été fouillée. « Mais impossible pour l’instant de dire ce qui aurait disparu ou s’il y a eu une effraction », indique la procureur.

    L’absence de famille et la grande discrétion des époux Prévost ne facilitent pas la tâche des gendarmes.
    Retraités de l’usine Sollac de Montataire, Jacques et Thérèse Prévost habitaient Pont-Sainte-Maxence depuis une vingtaine d’années. Au regard de l’extrême violence de ce drame, les gendarmes ont mobilisé une centaine de militaires.

    Hier, le ministre de l’Intérieur, , a annoncé des mesures en préparation : la mise en place d’opérations « tranquilité senior » et des sanctions aggravées contre les délinquants qui s’en prendraient à leurs aînés.

     Les gendarmes lancent un appel à témoins. Tél. 03.44.31.71.14.

    Le parisien - 31.01.10

     

  • Haïti: 10 Américains soupçonnés d'avoir volé 31 enfants

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    Enfants recueillis dans un orphelinat de Tabarre. Ils deviennent des proies pour les réseaux d'adoption illégale
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Dix ressortissants américains soupçonnés d'avoir «volé» 31 enfants âgés de 2 mois à 12 ans, ont été arrêtés vendredi en Haïti, plus de deux semaines après le séisme dévastateur qui a fait au moins 170 000 morts. C'est ce qu'a annoncé samedi le ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail, Yves Christallin.

     

     

    Les dix personnes, cinq hommes et cinq femmes, ont été appréhendées en compagnie des 31 enfants par un commissaire de police haïtien alors qu'ils allaient traverser la frontière dominicaine. «C'est un , ce n'est pas une adoption», a affirmé le ministre, précisant que «pour quitter Haïti un enfant a besoin d'une autorisation de l'Institut du bien-être social qui s'occupe des cas d'adoption». Selon lui, deux pasteurs, l'un en Haïti, l'autre à Atlanta (sud-est des Etats-Unis), sont également impliqués dans cette affaire.

    Les ressortissants américains ont été remis à la et sont détenus à la Direction centrale de la police judiciaire, à Port-au-Prince, avec deux complices haïtiens présumés, a confirmé le directeur général de la police Mario Andresol.

    En Haïti, une a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances les dix Américains sont entrés en possession des enfants, a précisé M. Andresol. «C'est désormais à la justice de faire son travail», a-t-il dit, précisant que les enfants ont été transférés dans un hébergement à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-au-Prince.

    «C'est dommage que ce soient des Américains impliqués dans cette affaire, car ils sont en train de nous aider comme d'autres pays le font», a regretté le ministre. Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC, un proche des Américains arrêtés a indiqué qu'ils étaient inculpés de trafic d'enfants, et que cette affaire était, selon eux, un malentendu administratif.

    Les Américains ont été présentés comme faisant partie d'une organisation caritative baptisée «Le Refuge pour une nouvelle vie des enfants», basée dans l'Etat de l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis).

    De nombreux enfants ont été adoptés depuis le tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier.

    L'administration américaine a appelé mercredi les futurs parents adoptifs d'enfants haïtiens à la patience, en attendant la mise en place de procédures «transparentes» pour éviter les erreurs et le trafic d'enfants.

    Dans les jours qui ont suivi le séisme, l'Unicef avait mis en garde sur le fait que les réseaux de traite d'enfants liés au «marché de l'adoption» sont souvent actifs après des catastrophes.

     Le Parisien - 31.01.10

  • "La Shoah gomme les différences"

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    La Shoah : l'un des domaines étudiés les plus significatifs du système scolaire israélien. Une étude menée sur des centaines de directeurs d'école et d'enseignants, et sur plus de 2 500 élèves en Israël, a révélé le caractère unificateur de l'enseignement de la Shoah.

    A l'initiative de la recherche : le docteur Erik Cohen de l'école d'éducation de l'université Bar-Ilan. Les conclusions de son étude ont été transmises à la commission d'éducation de la Knesset. Parmi elles, des chiffres frappants : la grande majorité des élèves reconnaît que la Shoah influence leur vision du monde (77 %) et perçoit la préservation de la mémoire comme un devoir (94 %). 83 % des élèves souhaitent approfondir leurs connaissances sur la Shoah.

    La preuve en est: durant les cours donnés sur la Shoah, moins de problèmes de discipline dans les classes sont signalés. Les élèves perçoivent le sujet et son étude comme sérieux, et accordent une grande importance à la conservation de la mémoire de la Shoah.

    En ce qui concerne la forme de la transmission, le voyage dans les camps, ainsi que les témoignages de survivants, représentent l'aspect le plus important et le plus efficace aux yeux des élèves, des enseignants ou encore des directeurs d'écoles. 99 % des élèves ayant pris part à une visite de camps l'ont qualifiée de moyen éducatif efficace.

    D'un point de vue pédagogique, inculquer le sentiment du lien avec le destin du peuple juif est un enjeu cher à 99 % des directeurs et 93 % des professeurs. Autre valeur à transmettre : le soutien inconditionnel à l'existence de l'Etat d'Israël qui constitue l'un des buts importants de l'enseignement de la Shoah pour tous les directeurs d'écoles et 92 % du corps enseignant.

    Le docteur Erik Cohen, et son équipe de chercheurs, ont rencontré 47 experts israéliens en matière d'enseignement de la Shoah (historiens, sociologues, philosophes, pédagogues etc.) afin d'identifier les données les plus importantes parmi les résultats obtenus par leur recherche. Cette dernière a été effectuée au cours des années 2007 à 2009, avec le soutien de la Claims Conference (Conference on Jewish Material Claims Against Germany).

    317 directeurs, 519 enseignants et 2 540 élèves en troisième et en terminale, représentatifs des écoles publiques religieuses et non religieuses, ont participé à cette recherche qui souligne que la Shoah est le dénominateur commun entre tous les élèves israéliens, tendances et groupes démographiques confondus.

    JERUSALEM POST - 31.01.10

  • Vols devant les DAB: 11 Roms arrêtés

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    Le mode opératoire était bien rôdé. A plusieurs, ils entouraient une personne en train d'effectuer un retrait d'argent dans un distributeur automatique et plaçaient une pétition à signer ou un journal gratuit sur le clavier, pendant que d'autres en profitaient pour taper sur le clavier un montant de plusieurs centaines d'euros. "Lorsque la victime récupèrait sa carte bancaire, un des individus s'emparait des espèces sortant du distributeur et les voleurs prennaient la fuite en courant", explique une source proche de l'enquête. Le parquet de Paris a annoncé, vendredi, l'interpellation et la mise en examen de onze membres présumés de cette bande spécialisée. 

    Au total, ces trois adultes et huit adolescents, originaire d'une même ville de Roumanie, sont soupçonnés de 73 vols de ce type entre décembre 2008 et octobre 2009, pour un montant de 20.000 euros. L'enquête a établi que les mineurs ramenaient le butin dans un camp situé aux portes de Paris et remettaient l'argent à des adultes, parfois leurs propres parents. Les personnes majeures (deux femmes et un homme) ont été mises en examen des chefs de non justification de ressources par personne ayant autorité sur un mineur délinquant et provocation directe de mineurs à la commission habituelle de délits. Les 9 mineurs, âgés de 12 à 17,5 ans, ont été mis en examen des chefs de vols et tentatives de vols en bande organisée, en état de récidive légale pour 5 d'entre eux. Huit des personnes mises en examen ont été écrouées.

    TF1 News - 30.01.10

  • Bachelot l'avorteuse - La grossesse est une maladie dont le remède est l'IVG

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    L'avortement est un crime

    Vous prévoyez de nouvelles mesures en faveur de l'interruption volontaire de grossesse. Pourquoi ?

     

    Roselyne Bachelot : L'IVG doit être une composante obligatoire de l'offre de soins. Or, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales qui sera rendu public la semaine prochaine, il y a de fortes disparités régionales. En Picardie, 61 % des IVG sont médicamenteuses [c'est-à-dire réalisées à moins de 5 semaines de grossesse], ce taux descend à 38 % en Franche-Comté. Cela montre que la prise en charge n'est pas la même partout. Je vais donc demander aux agences régionales de santé de mailler le territoire pour que toutes les femmes puissent bénéficier d'une prise en charge précoce.

    Allez-vous mettre en place de nouvelles actions de prévention ?

    Oui. Pour répondre aux problèmes spécifiques de certains territoires, notamment des zones rurales, où les jeunes filles ont difficilement accès aux centres de planification, nous allons donner aux mineures la possibilité de consulter gratuitement et anonymement un médecin généraliste pour accéder à la contraception. Avec Luc Chatel, le ministre de l'Education, nous préparons également un plan d'information à destination des jeunes filles et des jeunes garçons. Nous allons aussi mobiliser les médecins et infirmières scolaires.

    Les adolescents ne sont pas assez informés ?

    Les résultats de l'enquête m'ont interpellée. Deux tiers des jeunes filles de troisième pensent qu'elles ne peuvent pas tomber enceintes lors des premiers rapports sexuels. Certaines pensent que la pilule contraceptive se prend seulement au moment du rapport. C'est un problème à prendre au sérieux. Trente mille mineures avortent chaque année.

    Vos efforts vont-ils aussi porter sur les établissements qui pratiquent l'IVG ?

    Oui. Nous avons relevé la rémunération de 60 % depuis 2008 et nous allons à nouveau l'augmenter de 10 %.

    20minutes.fr - 29.01.10

  • Carla Bruni s'étonne qu'on ne croit pas à l'indépendance de la justice...

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    Elle est stupéfaite!
    Carla Bruni-Sarkozy s'est dite aujourd'hui "très étonnée par le peu de confiance" accordée à la justice française à propos des critiques de l'appel du parquet de Paris contre la relaxe prononcée en faveur de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.

    Interrogée lors du "Journal inattendu" de RTL, l'épouse du président de la République a assuré: "je suis très étonnée par le peu de confiance accordée par M. de Villepin et les médias dans la justice française, le peu d'indépendance qu'on lui attribue".

    "Je crois fondamentalement dans l'indépendance de la justice, je suis stupéfaite par ce genre d'allégations", a poursuivi la première dame de France, jugeant tout cela "stupéfiant".

    "On peut aussi tout dire", a-t-elle observé, se disant "un peu décontenancée d'être prise un peu en otage sur ce thème" de Clearstream, d'une "manière pas supercourtoise".
    Assurant ne pas avoir "les compétences pour commenter cela", Carla Bruni-Sarkozy a ajouté: "cela ne m'intéresse en rien".
    Le Figaro -30.01.10

  • Appel: Villepin dénonce l'acharnement de Sarkozy

    L'ancien premier ministre affirme que la décision de faire appel de sa relaxe a été prise à l'Élysée.

    LA RÉMISSION aura été de courte durée pour Dominique de Villepin. Lui qui savourait sa relaxe, jeudi soir, sur le plateau de France 2, a été cueilli à froid le lendemain matin, en apprenant la décision du procureur de Paris, Jean-Claude Marin, de faire appel. Jeudi, moins de deux heures après le jugement, l'Élysée avait publié un communiqué apaisant, qui semblait indiquer que le chef de l'État était prêt à tourner la page. Volonté sincère d'arrêter les frais ou habile manœuvre pour ne pas être accusé d'acharnement ? L'Élysée jure que rien n'a été fait pour influencer la décision du procureur de Paris.

    Mais les justifications de l'Élysée n'ont pas convaincu Villepin. Après avoir fustigé dans la matinée « l'acharnement du président dans sa haine », l'ex-premier ministre s'est déchaîné hier soir sur Canal + contre l'Élysée. « Quand le procureur dit “J'ai décidé”, c'est faux. Il y a eu une réunion hier après-midi à l'Élysée où cette décision a été prise », a affirmé Villepin en évoquant une « décision scandaleuse ». Pour étayer son propos, il a assuré avoir eu « une information par des fonctionnaires de la présidence de la République ». L'Élysée a immédiatement réagi en affirmant ne pas vouloir « répondre aux allégations mensongères » de Villepin. Mais, interrogé par parismatch.com, le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, a tenu à assurer hier soir n'avoir eu « aucun » contact avec le parquet depuis le jugement de jeudi. Et a ajouté que le parquet n'était « absolument pas sous l'influence de Nicolas Sarkozy ou du ministère de la Justice ».

    La charge de Villepin sur Canal + a pris des allures d'entrée en campagne, bien éloignée de la sobriété de son propos de la veille sur France 2. « La peur politique l'a emporté chez Nicolas Sarkozy sur l'intérêt général », a-t-il asséné avant de regretter que le président ne lui ait pas passé un coup de téléphone. « Ce qu'ont fait, a-t-il dit, Jacques Chirac, Alain Juppé, Ségolène Royal et beaucoup d'autres responsables politiques de droite et de gauche. »

     

    « Une faute politique »

     

    Les villepinistes ont relayé la colère de leur champion en dénonçant une « faute politique ». « On a bien vu que l'Élysée s'était lancé dans un exercice d'hypocrisie, qui consistait à dire : “Ce n'est pas nous qui faisons appel, c'est le procureur.” On a compris aussi qu'on voulait scotcher Villepin un an de plus  », déplore l'ancien ministre François Goulard.

    Forcément, ce procès en appel freine son nouvel élan. Contraint de retourner devant la justice au plus tôt au début de l'année 2011, il ne pourra pas se mobiliser à 100 % pour son combat politique contre Sarkozy. Mais les villepinistes avaient aussi envisagé ce scénario. « L'appel, cela veut dire que la guerre est ouverte. Ce que je sais, c'est que Villepin se présentera en 2012, c'est désormais une certitude car ce second procès va le radicaliser », parie un de ses amis.

    Du côté des avantages, le renvoi en appel de l'ex-premier ministre lui offrira une tribune gratuite à un an, voire moins, de la présidentielle de 2012. Il pourra encore une fois se présenter en victime injustement persécutée par le chef de l'État, comme il l'a déjà fait cet automne. Et consolider un courant de sympathie à l'égard de Villepin « l'outsider ». Mais du côté des inconvénients, ce procès complique beaucoup la tâche d'un candidat sans troupes, sans parti et sans argent. C'est sans doute ce qu'en attendent les amis du président. « Est-ce que ça le remet en selle ? Encore faudrait-il qu'il ait un cheval pour ça », ironise le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.

    Une chose paraît acquise : la paix des braves ne viendra plus. Depuis quinze ans que les deux hommes se défient, se toisent, se provoquent... Sarkozy a gagné la première manche en s'affichant en victime de l'affaire Clearstream. Villepin a remporté la deuxième, en se posant en martyr d'un président qui le persécute. La belle se jouera donc en 2011 devant la justice. Avec peut-être des prolongations politiques en 2012.

    Le Figaro - 30.01.10

  • Un second procès pour Villepin - Sarkozy sort son "croc de boucher"!

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    Le parquet a décidé de faire appel du jugement du procès dans lequel l'ex-premier ministre a été relaxé jeudi. Ce dernier accuse Nicolas Sarkozy d'avoir fait pression sur le procureur.

    Moins de vingt-quatre heures auront suffi au parquet pour annoncer sa décision. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a déclaré vendredi matin qu'il avait l'intention de faire appel du jugement rendu jeudi dans l'affaire Clearstream dans lequel Dominique de Villepin a été relaxé. Le jugement «me paraît contraire à ce qui a été dit pendant la procédure et pendant les débats et il reste encore une part de vérité à faire émerger. Tout n'a pas été dit dans cette affaire», a-t-il estimé sur Europe 1. Le second procès devrait se tenir fin 2010 ou début 2011, a-t-il précisé.

    L'annonce de cet appel ne constitue pas vraiment une surprise et va de pair avec le réquisitoire de Jean-Claude Marin au cours du procès. Convaincu de la culpabilité de l'ancien premier ministre qui, selon lui, a «permis à la manipulation de perdurer» - il avait requis pour dix-huit mois de prison avec sursis assortis d'une amende de 45.000 euros.

    «La culpabilité de Dominique de Villepin, je l'ai dite à l'audience par conviction», a-t-il rappelé sur Europe 1, qualifiant le jugement rendu jeudi de «surprenant». «Le tribunal a innocenté Dominique de Villepin, la justice ne l'a pas encore fait», a estimé le procureur, qui a souligné «ne pas avoir besoin de recevoir d'instructions de quiconque pour faire appel». «La décision de faire appel est ma décision», a-t-il martelé.

     

    «Acharnement»

     

    Dominique de Villepin ne l'entend pas de cette oreille. Invité vendredi matin sur RMC, l'ancien premier ministre n'a pas hésité à parler d'«une décision de nature politique». Cette annonce, a-t-il expliqué, «montre que Nicolas Sarkozy préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine», plutôt que de se consacrer à ses responsabilités. «Est-ce qu'il n'y a pas là un détournement de la fonction présidentielle?» a-t-il demandé, en pointant du doigt une «justice instrumentalisée». Dominique de Villepin a par ailleurs accusé le chef de l'Etat d'avoir «menti» dans le cadre de cette affaire, notamment «sur la date à laquelle il été informé» de l'existence d'une opération contre lui.

    Après l'annonce du jugement, le président Sarkozy s'était dit «satisfait» et avait annoncé qu'il ne «ferait pas appel» de la décision. Comme partie civile, Nicolas Sarkozy, du point de vue de la procédure, ne pouvait en réalité pas faire appel du jugement pénal, mais seulement contester les intérêts civils, c'est-à-dire les dommages et intérêts. Vendredi, il a annoncé qu'il renonçait également à se porter partie civile dans l'appel formulé par le parquet. Une décision là-encore sans surprise, surtout d'un point de vue politique : le chef de l'Etat entend ainsi se dégager totalement de ce procès et donner l'image d'un chef politique apaisé.

    Le Figaro - 29.01.10

    Quand Nicolas Sarkozy comprendra-t-il  que les Français sont las de ces procès politiques, de ces affaires ténébreuses, entre gens de cour?  Et qu'à trop vouloir prouver, on ne prouve rien, sinon la volonté sans grandeur de se débarrasser d'un rival dangereux?

    Les Français ne sentent pas concernés par l'affaire Clearstream ni par ces fameux listings "falsifiés". Mais quelle preuve avons-nous de cette falsification?

  • Hortefeux inaugure une mosquée et met un burnous

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    L'architecte Karim Djermani
    (Cliquez sur la photo)
    La grande mosquée de Clermont-Ferrand, attendue depuis plus de dix ans par les quelque 35.000 musulmans d'Auvergne, a été inaugurée ce soir par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

    Entièrement financée à hauteur de 1,2 million d'euros par les dons de fidèles français et étrangers, le lieu de culte, doté d'une coupole en verre et bientôt d'un minaret, s'étend sur plus de 1.000 m2 et permet d'accueillir 1.500 personnes.

    "Ma présence ici, en tant que ministre de l'Intérieur chargé des cultes, est le témoignage de la volonté de dialogue qui unit la République aux musulmans de France", a déclaré Hortefeux, aux côtés du recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, du président du Conseil national du culte musulman, Mohammed Moussaoui, de diplomates et de personnalités religieuses et politiques.

    "Cette mosquée est la marque d'un islam de paix, modéré, loin des discours radicaux qui peuvent empoisonner la vie des musulmans de France", a-t-il ajouté. Boubakeur a estimé pour sa part que la mosquée, "une oeuvre historique" était "un espace d'amour, de paix et de spiritualité pour tous les fidèles de la région".

    Le ministre, également conseiller régional d'Auvergne, a ensuite revêtu un burnous, vêtement traditionnel musulman offert aux autorités, remis par l'imam de la mosquée Hocine Mahdjoub.

    Interrogé en marge de l'inauguration sur le débat sur l'identité nationale, Hortefeux a déclaré: "l'identité (nationale), c'est une question simple, c'est de tenir compte de ce qui a construit l'histoire de notre pays, qui est fait d'ailleurs notamment de vagues d'immigrations successives, et de réfléchir aux valeurs que nous devons porter dans l'avenir tous ensemble".
    Le Figaro - 29.01.10
    Plus de précisions avec NewsAuvergne (29.01.10)
    Les 30.000 musulmans d’Auvergne vont tourner les yeux vers le ciel et remercier Allah de disposer enfin d’une véritable mosquée. Pendant quarante ans, ils ont prié « sous le toit hospitalier » d’une chapelle catholique aimablement prêtée par l’Evêché de Clermont-Ferrand. Mais c’est de l’histoire ancienne. Ce vendredi, jour de prière, est inaugurée la grande mosquée de Clermont-Auvergne en présence de tous les représentants des autres cultes, des élus, dont le ministre de l’Intérieur, Brice Horetefeux, et de Dalil Boubaker, recteur de la mosquée de Paris.
    Le chantier, situé au 15, rue Nivet (non loin du siège social de Michelin, aux Carmes), aura duré une vingtaine d’années. Estimé à 2,7 M€ il aura fini par coûté 4 M€, entièrement financé par des dons privés. « Nous en avons bavé, reconnaît Karim Djermani, architecte et porte-parole de la grande mosquée de Clermont. On a retroussé nos manches et construit à la sueur de la foi ».
    Toute la communauté musulmane a participé au financement de cette première phase. Des dons privés de petites gens au gros chèque d’un entrepreneur égyptien, en passant par l’aide des musulmans réunionnais.
    Désormais, la communauté musulmane bénéficie d’une mosquée plus grande que celle de Paris, avec une salle de prière de 1.500 personnes, qui atteindra à la fin du projet 3.500 places. Car il s’agit maintenant de trouver de nouveaux fonds pour financer la deuxième phase des travaux. Mais l'essentiel est déjà construit.


  • Oise: retraités torturés et assassinés

    Les gendarmes de l'Oise enquêtent sur la violente d'un couple de retraités de 76 ans. L'homme et la femme ont été retrouvés vendredi après-midi gisants dans une mare de sang à l'intérieur de leur pavillon qu'il habitaient depuis plus de vingt ans à Pont-Sainte-Maxence dans le sud de l'Oise.

    La femme était ligotée dans la cuisine et son mari dans le salon.

    On ne connait pas les circonstances exactes de leur mort qui peut faire penser à un cambriolage qui a mal tourné. L'agression pourrait remonter à plusieurs jours. Ce sont des amis qui, inquiets de ne pas pouvoir les joindre, ont appelé les gendarmes.

    Le Parisien - 29.01.10

  • Discours de Shimon Peres au Bundestag: "L'Iran un danger pour le monde"

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    On pensait que Perez en avait suffisamment fait lors de ses précédentes déclarations à la veille de son discours au Bundestag. Les extraits de son discours que vous allez lire sont à proprement parlé hallucinants, tant ils sont aux antipodes de la vérité et tant ils s'appliquent parfaitement à l'État Sioniste.

    Perez pense sans doute que plus le mensonge est gros et plus les gens auront du mal à le ramener à la vérité, cad que son discours s'applique surtout pour Israël et en aucun cas pour l'Iran. Shimon Perez transpose un condensé de ce que les gens pensent en majorité d'Israël et l'applique à l'Iran, voila une manoeuvre bien désespérée.

    Je vous invite à lire les extraits du discours de Perez au Bundestag en vous remémorant les guerres de Gaza et du Liban et toutes les horreurs et les massacres sur lesquels est naît l'Etat d'Israël depuis 1948, vous verrez alors que Perez sait de quoi il parle.

    Dernière remarque, l'Allemagne devrait avoir honte d'accueillir un tel criminel jusqu'aux confins de son Bundestag, qui plus est pour les ridiculiser, faisant son discours en Hébreu alors qu'il parle un excellent Anglais et que ce n'est pas lui qui reçoit, les parlementaires Allemands ont du se sentir bien ridicules à écouter ce discours de pure haine et de mensonge, et qui plus est, de l'applaudir. Et si ce n'est pas le cas, on a honte pour eux.

    Traduction de l'article original: "Iran a ‘Danger to World,’ Peres Says on Holocaust Day "
    Le Président Israélien, Shimon Peres, a déclaré que l'Iran représente une menace globale et doit être confronté, avertissant dans un discours pour le Jour de la Mémoire de l'Holocauste que les tragédies peuvent résulter de la « temporisation pour agir ».  
     
     S'adressant au Parlement Allemand à Berlin aujourd'hui au point culminant d'une visite de trois jours, Peres a parlé de la nécessité d'essayer d'obtenir la paix après l’« inattention du monde » pendant l'Holocauste Nazi de 6 millions de Juifs durant la Deuxième Guerre Mondiale, parmi eux son grand-père.  
     
     « Comme nos voisins, nous nous identifions avec les millions d'Iraniens qui se révoltent contre la dictature et la violence », a dit Peres, selon le texte anglais de son discours délivré en Hébreu. « Comme eux nous rejetons un régime fanatique, qui contredit la charte des Nations Unies. Un régime qui menace de la destruction, accompagné de centrales nucléaires et de missiles et qui active la terreur dans son pays et dans d'autres pays ».  
     
     Peres a appelé hier à des mesures contre le gouvernement du Président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, disant dans une conférence de presse commune avec la Chancelière Angela Merkel que des sanctions économiques sont « le meilleur pari pour l'instant » pour forcer l'Iran à stopper son programme nucléaire.
    Merkel a dit qu'elle s'attend à ce que le Conseil de Sécurité de l'ONU délibère plus de sanctions contre l'Iran le mois prochain.  
     
     « Ce régime est un danger pour le monde entier », a déclaré aujourd'hui Peres sur l'Iran dans la Chambre du Parlement, le Bundestag, selon un exemplaire tiré à l’avance de son discours envoyé par son bureau à Jérusalem. L'Holocauste doit « servir d'avertissement clair à perpétuité ».   
      
      
     Peres a également invité les autorités à poursuivre ceux qui « ont participés à l'activité la plus odieuse sur terre - celle du génocide », toujours vivant en Allemagne, à travers l'Europe et dans le monde entier.  
     
     « SVP Faites tout pour les apporter devant la justice », a-t-il dit. « Ce n'est pas une vengeance à nos yeux. C'est une leçon éducative ».  
     
     Peres a félicité l'Allemagne pour l'aide fournie pendant les premiers jours de l'Etat d’Israël. Des Indemnisations qui ont boostées la reprise économique et les équipements de défense d'Israël et ont aidé à assurer sa sécurité, forgeant « des liens uniques » entre les pays, a-t-il dit.  
     
     « N’ignorez jamais encore les dictateurs sanguinaires, se cachant derrière des masques démagogiques, qui scandent des slogans meurtriers », a dit Peres.
    « Les menaces pour annihiler un peuple et une nation sont exprimées dans l'ombre d’armes de destruction de masse, qui sont tenues par des mains irresponsables, par la pensée irrationnelle et dans un langage de mensonges ».
     
     
     Lien de l’article original:
     http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601100&sid=aubMxNarvsL4#
    Alterinfo - 29. 01.10