C’est par un discours de Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire, que s’est achevée, devant la mairie de Donzère (Drôme), la Marche pour l’identité qui a rassemblé cet après-midi plus de 200 personnes dans la ville dont Eric Besson est le maire.
Cette manifestation était organisée en coopération avec la Ligue du Midi, la liste conduite par Richard Roudier aux élections régionales en Languedoc-Roussillon. Une délégation de la Ligue du Sud, la liste conduite par Jacques Bompard en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), était également présente, avec pas moins de quatre élus (dont deux adjoints au maire) de Bollène (Vaucluse), la ville dirigée par Marie-Claude Bompard. A noter également la présence de Philippe Vardon, président de Nissa Rebela et porte-parole de la Ligue du Sud dans les Alpes-Maritimes.
« Vous êtes venus ici, a lancé Fabrice Robert aux manifestants, pour deux raisons essentielles. D’abord pour témoigner de votre dégoût suite aux déclarations d’Eric Besson. Je vous rappelle ses paroles au Parisien et il ne faudra jamais les oublier : “La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage.“
Mais vous êtes venus aussi et surtout pour dire votre attachement à notre identité, dire que les Français de souche, ça existe, que les Européens de souche, ça existe aussi !
Non, M. Besson, nous ne sommes pas une nation de métis ! Ces nations existent en Amérique du sud, ce sont des pays où le racisme est roi. Car la vérité est là. Que ce soit à Cuba ou au Brésil, plus il y a de métissage, plus la question raciale se pose. Au contraire, les pays sans immigration sont des pays paisibles.
Vos déclarations, Eric Besson, sont une insulte à la France, une insulte à notre histoire, une insulte à nos morts. Nier l’existence d’un peuple est le crime le plus atroce qui soit. Il est dans la logique du système en place. Ce même Eric Besson n’a-t-il pas déclaré également : “Je suis en place pour fabriquer des citoyens rationnels.“ C’est du Orwell ! C’est une vision totalitaire, ignoble de l’homme.
Nous, Identitaires, sommes aujourd’hui les seuls à s’opposer clairement à la conception dite républicaine de l’identité française. Cette conception n’a de républicaine que le nom. Elle est dans son essence totalitaire. »
Fabrice Robert a conclu son discours en ces termes : « Nous ne vivons pas dans la démocratie des Grecs, dans la république du monde antique. Nous vivons dans une ploutocratie servie par les plus vils, par les plus bas, par tous ceux qui se servent avant de servir leur peuple.
Face à cela, nous offrons une autre voie. Celle du service de la communauté nationale, régionale, communale. Celle de l’honneur dans le dévouement à quelque chose qui nous dépasse. Celle de l’épée du mérite contre le mur de boucliers de l’argent.
Ce siècle est à peine commencé, mais il se terminera plus tôt qu’ils ne le croient pour tous ceux qui veulent imposer un monde unique, un monde sans diversité, un monde sans identités, un monde sans saveur, un monde sans territoire et un monde sans peuples.
Quelles que soient les difficultés, le mouvement identitaire est en marche. En France et aux quatre coins du continent, des militants de l’identité se mobilisent et s’organisent avec pour objectifs : rester nous-mêmes, et rester maîtres chez nous ! »
Eric Besson, le ministre de l’Identité nationale et de l’Immigration, ne se sera pas montré. Les seuls opposants au discours identitaire auront été des groupes de « jeunes », dont ceux qui, durant le discours de Fabrice Robert, ont tenté de se faire remarquer en brandissant, à distance respectable, un drapeau… algérien.