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  • Le "mea culpa" de Sarközy au Rwanda

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    Le 25 février à Kigali
    (Cliquez sur la photo)

    Nicolas Sarkozy a effectué jeudi la première visite d'un président français au Rwanda depuis le génocide de 1994. Les relations entre les deux pays ont été conflictuelles pendant de longues années jusqu'à la reprise officielle de leurs relations diplomatiques, il y a trois mois.

    Lors d'une conférence de presse avec son homologue rwandais Paul Kagame, le président Sarkozy a reconnu de « graves erreurs d'appréciation » et « une forme d'aveuglement » de la part de la France comme de la communauté internationale au moment du génocide.

    « Ce qui s'est passé ici est inacceptable, mais ce qui s'est passé ici oblige la communauté internationale, dont la France, à réfléchir à ses erreurs qui l'ont empêchée de prévenir et d'arrêter ce crime épouvantable », a-t-il dit.

    Nicolas Sarkozy a notamment évoqué de « graves erreurs d'appréciation, une forme d'aveuglement quand nous n'avons pas vu la dimension génocidaire du gouvernement du président qui a été assassiné, des erreurs dans une opération Turquoise engagée trop tardivement et sans doute trop peu », a poursuivi le chef de l'État français.

    L'opération Turquoise a été lancée en juin 1994 par l'armée française, trois mois après le début du génocide.

    Depuis le génocide de 1994, le régime de Paul Kagame a accusé la France de complicité de génocide pour avoir soutenu le régime de son prédécesseur Juvenal Habyarimana. Mais Paris a toujours rejeté ces accusations.

    Punir les génocidaires

    Nicolas Sarkozy a demandé que tous les responsables du génocide soient « retrouvés et punis », et cela « où qu'ils se trouvent ».

    « Est-ce qu'il y en a en France? C'est à la justice de le dire. Nous venons de refuser l'asile politique à une des personnes concernées, et il y a une procédure judiciaire engagée », a-t-il également indiqué en faisant référence à Agathe Habyarimana, la veuve du prédécesseur de Paul Kagame.

    Le Conseil d'État a confirmé en octobre le rejet de la demande d'asile d'Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana mort dans un attentat en avril 1994, en raison notamment des soupçons pesant sur son éventuelle implication dans le génocide.

    Une information judiciaire a été ouverte en novembre 2007 en France contre Mme Habyarimana pour « complicité de génocide et de crime contre l'humanité », mais elle n'a toujours pas été convoquée par la justice.

    Le bilan du génocide établi par l'ONU s'élève à 800 000 morts, en majorité des Tutsis.

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Le Monde - 25.02.10

  • OCEANO NOX

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    Baie des Trépassés  (Finistère)
    (Cliquez sur la photo)

    Oh ! combien de marins, combien de capitaines
    Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
    Dans ce morne horizon se sont évanouis !
    Combien ont disparu, dure et triste fortune !
    Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
    Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !

    Combien de patrons morts avec leurs équipages !
    L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
    Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
    Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
    Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
    L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

    Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
    Vous roulez à travers les sombres étendues,
    Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
    Oh ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve,
    Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
    Ceux qui ne sont pas revenus !

    On s'entretient de vous parfois dans les veillées.
    Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
    Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts
    Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,
    Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures,
    Tandis que vous dormez dans les goémons verts !

    On demande : - Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?
    Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? -
    Puis votre souvenir même est enseveli.
    Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.
    Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,
    Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

    Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
    L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?
    Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,
    Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
    Parlent encor de vous en remuant la cendre
    De leur foyer et de leur coeur !

    Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
    Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
    Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,
    Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,
    Pas même la chanson naïve et monotone
    Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !

    Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?
    O flots, que vous savez de lugubres histoires !
    Flots profonds redoutés des mères à genoux !
    Vous vous les racontez en montant les marées,
    Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées
    Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!

    VICTOR HUGO (1802-1885)

    Les rayons et les ombres (1840)

  • Islamisation de l'Europe: et maintenant l'appel du muezzin!

    La ville allemande de Rendsburg, dans l’État régional du Schleswig-Holstein (nord) a autorisé l’appel à la prière du muezzin lancé par haut-parleur depuis le minaret de la mosquée, malgré les protestations d’une partie de la population.

    Selon le maire social-démocrate, Andreas Breitner, il n’existe pas de motifs juridiques pour une interdiction éventuelle. Inaugurée à l’automne 2009, la mosquée de cette ville de plus de 28 000 habitants, à 100 km de Hambourg, est la plus grande du Schleswig-Holstein, avec deux minarets de 26 m de haut.

    Il est temps que les Européens se réveillent...

    Altermedia Info - 24.02.10

  • Une fillette d'un an morte sous les ocups dans le nord

    VALENCIENNES (Nord) - Une fillette d'un an a été découverte morte dimanche à Condé-sur-Escaut (Nord), apparemment victime de mauvais traitements, et ses parents ont été mis en examen mercredi par le parquet de Valenciennes, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

     Les deux parents ont été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans par ascendant" et "non-assistance à personne en danger" car ils ont tardé à appeler les secours, a précisé une source judiciaire.

    Pour ces faits, ils encourent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

    Ils ont tous deux été placés en détention provisoire mercredi soir.

    Le décès de la petite fille avait été constaté par les secours dimanche en fin d'après-midi au domicile de ses parents, qui habitaient avec la mère du père.

    Son visage était couvert de bleus, a précisé une source proche de l'enquête.

    L'Express- 24.02.10

  • A quoi sert Christian Estrosi?

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    TOTAL à Dunkerque: "On nous a oubliés, on s'est fait enfler"
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
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    Christian Estrosi

    Depuis quelques mois, le ministre de l'Industrie se met en scène afin d'apparaître comme le grand sauveur de l'industrie française, avec des résultats qui ne sont guère probants.

    On ne cesse de dire que je fais de l'agitation", a affirmé Christian Estrosi, interrogé sur RTL à propos de Total mercredi 24 février. Total, Philips, Renault, Molex, Continental… Depuis quelques mois, le ministre de l'Industrie se met en scène afin d'apparaître comme le grand sauveur de l'industrie française, avec des résultats qui ne sont guère probants. Le tout en multipliant des déclarations parfois approximatives et/ou contradictoires.
    "Je veux", "il faut", Christian Estrosi a à cœur de souligner le volontarisme du gouvernement en matière de restructuration industrielle. "Je veux la réouverture de la raffinerie des Flandres si jamais il n'y a pas un vrai projet de substitution. Réponse le 8 mars, mais cette réponse, il faut qu'elle soit claire", a déclaré le ministre de l'Industrie à propos de Total, ce mercredi 24 février. Christophe de Margerie, directeur général du groupe, a été sommé de venir s'expliquer dimanche à Bercy sur le sort de sa raffinerie de Dunkerque. Résultat ? Total s'est engagé mardi à ne fermer aucune raffinerie française dans les cinq ans, aucune raffinerie autre que celle des Flandres, à Dunkerque. Pas de quoi fanfaronner donc. "Heureusement que le gouvernement est intervenu pour que Total prenne des décisions", s'est pourtant rengorgé Christian Estrosi. Qui n'hésite pas à distribuer bons et mauvais points : "Je suis satisfait de l'appel de la CGT hier soir" à suspendre la grève dans les raffineries Total, a-t-il encore affirmé sur RTL.

    "On ne peut rien exiger de Philips"


    Difficile pourtant d'intervenir dans les affaires d'entreprises privées, le ministre l'a d'ailleurs lui-même reconnu il y a quelques jours, à propos du cas Philips cette fois.
    Christian Estrosi a reconnu jeudi 18 février qu'il ne pouvait rien "exiger de la direction de Philips", alors que les 212 salariés de l'usine de Dreux (Eure-et-Loir) avaient reçu une lettre les invitant à ne plus se rendre à leur poste de travail, sans leur notifier leur licenciement. Le ministre s'était illustré quelques jours auparavant en citant sur le dossier des chiffres quelque peu fantaisistes. Il a avait affirmé que Philips avait "contribué à créer plus d'emplois à Dreux qu'il n'en avait supprimé", déclenchant la colère des syndicats. "Christian Estrosi se moque du monde", avait ainsi affirmé à Nouvelobs.com Manu Georget, le délégué CGT Philips à Dreux. Au final, c'est le tribunal de grande instance de Chartres qui a ordonné vendredi dernier, dans un jugement en référé, la reprise du travail à l'usine de Dreux et la "suspension du projet de licenciements collectifs", dans l'attente d'une meilleure consultation des représentants du personnel.

    Semi-victoire pour la Clio


    Le ministre de l'Industrie a néanmoins pris l'habitude de se gargariser du "volontarisme" du gouvernement, prenant en exemple le cas Renault : "Vous avez vu le volontarisme du président de la République (...) sur la volonté de Renault de délocaliser la Clio 4 en Turquie, eh bien, lorsque, là aussi, le volontarisme du président et de l'Etat est au rendez-vous, on voit bien qu'on peut inverser, éviter, empêcher un certain nombre d'initiatives".
    Début janvier, l'Etat a en effet mis la pression sur le groupe automobile pour que la future voiture soit produite en France et non pas en Turquie. Christian Estrosi s'était déclaré "choqué" d'une éventuelle délocalisation. Il affirmait de façon péremptoire: "Nous ne laisserons pas la Clio 4 être produite en Turquie. La Renault sera produite en France pour être vendue en France". Résultat plus que mitigé encore une fois de cette mise en garde vigoureuse : un entretien du PDG Carlos Ghosn à l'Elysée plus tard, Renault a tout juste consenti à ce que la production du véhicule soit "en partie" confiée à l'usine de Flins.

    "Solidarité" avec Continental ?


    Il y a quelques mois, Christian Estrosi avait déjà montré les muscles face aux directions de Molex et Continental – sans efficacité aucune. Le gouvernement français sera "attentif" à ce que Continental fasse preuve de "solidarité" avait dit le Christian Estrosi, évoquant le sort des salariés après l'annonce de la fermeture de l'usine de Clairoix en mars. Sa reprise un temps évoquée par l'accessoiriste auto MAG, basé à Dubaï, est tombée à l'eau. Le ministre aura-t-il plus de succès avec Molex ? Il est permis d'en douter. Après la fermeture de l'usine de l'équipementier de Haute-Garonne et sa reprise par le fonds d'investissements HIG avec une soixantaine de salariés, il s'était empressé d'affirmer : "Je veux une montée en puissance de 200 à 300 dans les trois ans qui viennent". Pas sûr qu'Anna Wintour, la papesse de la mode US qu'il a rencontrée dernièrement, et que Miss France, dont il a accueilli l'élection dans sa ville de Nice, l'aident beaucoup dans cette tâche...
    nouvelobs.com - 24.02.10

     

  • La réponse du berger FN à la bergère UMP!

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    Pierre Comet, géomètre-expert de son état, et 3e sur la liste de la Haute-Savoie emmenée par Dominique Martin a reçu, hier en début d’après-midi, un courriel de la part d’Hélène Buvat, maire (UMP) du charmant village de Versonnex. Madame le Maire lui écrivait ceci :

    Bonjour,

    Je me permets de vous contacter car je reçois énormément de plaintes de mes administrés par rapport a l’affichage sauvage du FN : nos panneaux d’affichage en bois sont spécialement visés alors qu’ils sont tout neufs, ainsi que les panneaux de signalisation routière.

    Je vous serais très reconnaissante si vous pouviez intervenir pour faire cesser ces agissements.

    Avec mes remerciements,
    Bien cordialement,

    Hélène Buvat

    Il faut savoir que sur 137 affiches qui ont été collées sur le canton concerné de Rumilly – 16 communes – seules 3 affiches ont été apposées sur la commune de VERSONNEX….

    La réaction du Frontiste Pierre Comet ne s’est pas fait attendre et il adressait aussitôt par la même voie la réponse suivante :

    Madame le Maire,

    Je reçois énormément de doléances de citoyens qui se plaignent de se voir moins bien traités chez eux que les étrangers, de se faire traiter de « céfran » et « face de craie » ou « saloperie de français » sans que cela ne risque d’émouvoir les multiples officines anti-racistes subventionnées avec leur argent, de voir à toutes occasions leur drapeau brulé et remplacé par celui du Maroc, de l’Algérie et autres paradis libérés de l’oppression française, sans que jamais le moindre élu de la république n’exprime publiquement une quelconque désapprobation alors qu’on les voit tous les 11 novembre, comme une colonie de pingouins sur la banquise, ceints de leur écharpe tricolore, venir commémorer le millions de victimes mortes pour… rien.

    Vous qui, en tant que membre actif de l’UMP, soutenez l’action du Président de la République, promoteur entre autres merveilles de l’instauration de la préférence étrangère, comment pensez vous intervenir pour faire cesser ces agissements ?

    Afficher sur des panneaux d’affichage en bois, même neufs, ne me parait pas problématique, sauf si le contenu de l’affichage autorisé est soumis à censure, bien sûr.

    Pour les panneaux routiers (le dos), il faut admettre qu’il est de pratique courante d’y voir fleurir de multiples affichages, dont ceux du scalp, ras’l'front et autres mouvements anti-patriotiques qui à ma connaissance n’ont jamais émus les moindres citoyens (même du FN d’ailleurs) ou élus de toutes tendances.

    On peut répondre « dura lex, sed lex », l’affichage y est interdit, un point c’est tout ! Les colleurs violant la loi, on ne peut rester sans réagir. Je vous propose donc d’offrir, aux frais de vos administrés, des chambres d’hôtel aux colleurs itinérants du FN, pour leur appliquer, au nom de l’égalité, fondement de la République, le même traitement qu’aux clandestins, sans papiers etc. qui violent manifestement la loi eux aussi.

    Je comprends qu’il vous soit désagréable d’être dérangée par vos administrés sur cette question d’affichage, et bien que n’en étant pas l’auteur, je vous conseille donc de leur donner mes N° de téléphone professionnel (04-50-01-XX-XX) personnel (04-50-01-XX-XX) et portable (06-24-29-XX-XX) ainsi que mon adresse e-mail comet.pierre@XXXXXXXX pour qu’ils me fassent part directement de leur désapprobation.

    Je vous prie d’agréer, Madame le Maire, mes salutations les plus distinguées et les plus cordiales.

    Pierre COMET

    NDLR : coordonnées de M. Comet masquées par nos soins

    Nations presse Info - 24.02.10

  • Malek Boutih pressenti pour être le président de la HALDE

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    Malek Boutih: "Sarko compatible"

    L'ancien président de SOS Racisme pourrait succéder mi-mars à Louis Schweitzer à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations.

    L'horizon s'éclaircit un peu pour Malek Boutih. Dépourvu de toute fonction importante à la direction du PS depuis fin 2008, l'ancien président de SOS Racisme pourrait rebondir dans les prochains jours en prenant la présidence de la Halde. Le 8 mars, Louis Schweitzer quittera en effet son bureau de la rue Saint-Georges, après cinq années de mandature. Et pour lui succéder, l'Elysée lorgnerait singulièrement sur Boutih, un «pro-Royal» régulièrement présenté par ses camarades socialistes comme «Sarko compatible». Selon son entourage, sa nomination pourrait être officialisée dès lundi.

    Rue de Solférino, Malek Boutih, 45 ans, est devenu indésirable depuis longtemps. Nommé en 2003 secrétaire national du parti sur les questions de société, puis chargé deux ans plus tard de la lutte contre le racisme, son rapport sur l'immigration - dans lequel il se prononce en faveur de quotas et de flux migratoires régulés - est enterré en 2005 par la direction du PS. Proche de Julien Dray, il soutient dès 2006 la candidature de Ségolène Royal à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Une position qui lui vaut, après le congrès de Reims et sa bataille intestine, de perdre son secrétariat national.

     

    «Premier des sarkozystes»

     

    Depuis, Boutih n'a eu de cesse de taper sur la direction du PS. Epinglant début 2009 le contre-plan de relance de Martine Aubry à qui il reprochait de reprendre des «recettes usées». Critiquant régulièrement un PS «bunkerisé» et «autiste». Taclant un parti qui «n'a plus de rapport avec la réalité sociale du pays». Votant plus récemment contre l'investiture d'Hélène Mandroux en Languedoc-Roussillon, dans laquelle il voyait «une utilisation du racisme pour des manœuvres d'appareil». Des critiques qui lui ont valu d'être publiquement taxé par ses camarades socialistes de «premier des sarkozystes».

    Le 8 mars - à une semaine du premier tour des régionales -, son affectation à la présidence de la Halde pourrait donc être un geste d'ouverture supplémentaire de la part de Nicolas Sarkozy, après les nominations de Didier Migaud à la présidence de la Cour des comptes et de Michel Charasse au Conseil constitutionnel.

    Le Figaro - 24.02.10

  • Demande de restitution d'un tableau ayant appartenu à Adolf Hitler

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    L'art de la peinture - Vermeer de Delft (1632-1675)
    (Cliquez sur le tableau pour le voir en totalité)

    «L'Art de la peinture», tableau du maître hollandais ayant appartenu à Hitler, fait l'objet d'une demande de restitution. Restera-t-il au Kunsthistorisches Museum de Vienne ou sera-t-il mis aux enchères ?

    Une épée de Damoclès pend au-dessus du Kunsthistorisches Museum de Vienne (KHM). L'institution autrichienne risque de perdre sa Joconde : L'Art de la peinture, de Vermeer.

    Le 31 août dernier, l'avocat Andreas Theiss a déposé auprès du ministère de la Culture une demande de restitution au nom des héritiers du comte Jaromir Czernin (1908-1966), lequel avait vendu l'œuvre, en 1940, à Hitler. Plusieurs précédentes demandes ont échoué. Mais la dernière remonte à 1960 et, depuis, le contexte, la loi, la jurisprudence et l'étude­ des archives ont considérablement évolué. Le KHM s'affiche serein. En réalité, il tremble. Pour sensibiliser l'opinion à son patrimoine, il vient d'ouvrir une vaste exposition tout entière tournée sur le tableau, qui explique son contexte, sa symbolique, les lois de la perspective qui le régissent, la fabrication des couleurs, les études à l'infrarouge, aux rayons X, etc...

    Son histoire pendant la guerre, elle, n'est que brièvement mentionnée. Et nulle part le litige actuel n'est évoqué. C'est que la justice pourrait, cette fois, pencher en faveur des plaignants.

    Depuis la nouvelle loi, adoptée en 1998 pour les collections publiques, qui considère que tout achat effectué durant l'Anschluss est sujet à caution, l'Autriche a restitué quelque 10 000 pièces. Auparavant, on ne rendait que les trésors pillés, désormais on se demande si telle ou telle vente n'aurait pas été forcée. C'est ainsi qu'en 2006, le Musée du Belvédère s'était défait du Portrait d'Adele Bloch-Bauer, de Klimt, lequel s'est aussitôt retrouvé dans le top five des records d'enchères.

    Le cas du Vermeer apparaît toutefois le plus discutable. Hitler l'avait acheté 1,65 million de reichsmarks (environ 660 000 $ à l'époque), soit le prix le plus élevé qu'il ait jamais payé pour une peinture. En 1960, la famille avait été déboutée au motif que la vente s'était faite sur une base volontaire et à un prix approprié. « En réalité la vente a eu lieu sous la contrainte », plaide Andreas Theiss. C'est à voir. Il existe une lettre par laquelle Czernin adresse à Hitler ses «sincères remerciements». Il souhaite que le tableau lui apporte «toujours de la joie », conclut par «un salut allemand» et signe «votre dévoué». La missive paraît bien compromettante et nuira d'ailleurs à son auteur après-guerre.

     

    «Maintenant nous sommes en sécurité» 

     

    L'avocat entend démontrer qu'elle avait en réalité pour but de rasséréner l'ombrageux et puissant acheteur. «Alexander Czernin, le fils aîné, a déclaré sous serment se souvenir de son père relisant sa lettre puis disant : “Maintenant nous sommes en sécurité”.» L'épouse de Jaromir était en partie d'origine juive. Autre argument : «À partir de 1938 et l'annexion de l'Autriche par le IIIe Reich, aucune œuvre ne pouvait plus être vendue hors des frontières. Or, le comte avait dès 1935 un acheteur potentiel aux États-Unis. Il attendait seulement la licence d'exportation.»

    Lorsqu'il apprend que Hitler est intéressé, il propose deux millions de reichsmarks. Le Fürher ne donne pas suite. Il est également approché par un industriel, Philipp Reemtsma, qui propose 1,8 million de reichsmarks. Reemtsma agit vraisemblablement en sous-main pour Göring, lui-même grand amateur de Vermeer. Un télégramme, en date du 8 décembre 1939, mentionne que le Feldmarschall autorise la vente à Reemtsma.

    Elle sera bloquée par deux officiels autrichiens qui, redoutant de voir partir une gloire nationale, trouvent l'appui de leur autorité, afin qu'elle demeure à Vienne. Hitler fait mine de jouer les arbitres. Le 30 décembre, un télégramme du secrétaire du Reich précise qu'aucune décision ne doit être prise sans son autorisation personnelle. Le 12 avril 1940, le comte écrit à la Chancellerie d'État pour demander qu'on lui achète quelque chose en échange de la vente perdue. Finalement, après d'âpres négociations et l'assurance de Hitler que le tableau reste en Autriche, Czernin transige et rédige sa lettre de remerciements.

    Après-guerre, le comte avait immédiatement, mais vainement, fait enregistrer une demande en droit de propriété au KHM. À cette époque, il affirmait que Hitler l'avait contraint de vendre à un prix «carrément ridicule». En dépit de ses demandes, systématiquement rejetées, en 1955, il avait proposé à la National Gallery de Londres d'acheter L'Art de la peinture. En 1998, une enquête menée par le journaliste Hubertus Czernin, un lointain neveu de Jaromir, ne concluait pas différemment des commissions officielles.

    «Il n'avait pas étudié tous les documents, qui sont extrêmement nombreux, rétorque Andreas Theiss. Nous avons, pour notre part, travaillé dans quarante centres d'archives différents durant deux ans.» Depuis le dépôt de sa demande, deux historiennes indépendantes ont été commises pour mener un travail parallèle. «Elles rendront leur rapport au plus tôt en juin et, au plus tard, en septembre» glisse le directeur du département peinture du KHM.

    Si l'œuvre revient à la famille, que deviendra-t-elle ? L'avocat ne souhaite pas répondre, les héritiers n'ont fait aucune promesse. Il est donc probable qu'elle soit mise sur le marché. Plusieurs spécialistes viennois des maîtres anciens avancent alors des chiffres faramineux. Entre 150 et 200 millions d'euros aux enchères. Soit le record mondial - détenu depuis le 3 février par L'homme qui marche I de Giacometti (72,20 M€) - complètement pulvérisé !

    Le Figaro - 24.02.10

     
  • Le nombre de chômeurs en forte hausse, contrairement à ce qu'avait annoncé Sarkozy...

    Contrairement à ce qui avait été annoncé il y a un mois, Pôle emploi a révisé ses chiffres du mois de décembre, révélant une hausse du nombre de demandeurs d'emploi et non une baisse. En janvier, le nombre de chômeurs a progressé de 19.500.

    Nicolas Sarkozy se serait bien passé d'une telle annonce à un peu plus de deux semaines des élections régionales et en plein mouvement social chez Total. Non seulement le nombre de demandeurs d'emploi qui se sont inscrits en janvier au Pôle emploi a bondi entre + 15.900 et + 19.500 (selon les catégories considérées), mais la baisse de 18.700 personnes annoncée en catégorie A pour décembre le mois dernier a été sérieusement corrigée et s'est transformée finalement… en forte hausse. Une «quasi-stagnation», minimise ce soir le ministère de l'Emploi. Il n'empêche. Fin 2009, le nombre de demandeurs d'emploi atteignait au total 2,65 millions de personnes en catégorie A, contre 2,61 il y a un mois. Soit une différence, sur l'ensemble de l'année, de 34 .400 chômeurs enregistrés. En plus.

    Cette double mauvaise nouvelle pour l'exécutif remet en cause les déclarations du président de la République, le 25 janvier dernier lors de son émission de télévision sur TF1. Le chef de l'État avait alors affirmé que «les Français verront le chômage reculer dans les semaines et les mois qui viennent». Certes, l'année n'est pas terminée, elle ne fait même que commencer. Mais la forte hausse de janvier et la correction surprise des chiffres de décembre jettent le trouble sur la promesse présidentielle qui avait alors beaucoup surpris à l'époque. La prévision de Nicolas Sarkozy contredisait également les projections officielles de l'Unedic qui faisait alors état d'une augmentation de 21.000 demandeurs d'emploi sur 2010.

    Le Figaro - 24.02.10

     

  • VIDEO Mitterrand drague les artistes du métro

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafvZ5T.html

    Le cabinet de Frédéric Mitterrand a préparé cette opération depuis un mois, la descente souterraine de son ministre de la Culture dans les couloirs du métro, entre les stations Palais Royal et Gare de Lyon, pour aller à la rencontre des musiciens qui ont été sélectionnés au casting officiel de la Ratp. But de la rencontre ? Montrer que la culture est partout... 

  • Ali Soumaré: "un bagage judiciaire assez lourd" selon l'UMP

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    Le ministre de l'Industrie a affirmé mercredi qu'il n'aurait "pas pris sur une liste " un candidat comme Ali Soumaré, alors que le député MIchel Sapin dénonçait une "méthode de malpropres" et des "saloperies".
    "La loi française est ainsi faite que quel que soit le curriculum vitae du candidat socialiste, il a le droit de se présenter, il est éligible", a déclaré M.
    Estrosi sur RTL.
    Alors que les condamnations imputées par des élus UMP à Ali Soumaré ont été partiellement démenties par la justice, M. Estrosi a relevé qu'"il y a un faux et il y a un vrai casier judiciaire" du candidat.
    "Si le Parti socialiste a jugé que pour représenter ses valeurs ce candidat en était digne, c'est sa responsabilité. Moi, en tous cas, je ne l'aurais pas pris sur une liste UMP", a assuré le ministre.
    Le député PS, Michel Sapin, a dénoncé une "méthode de malpropres" de la part des élus UMP qui ont porté de fausses accusations contre Ali Soumaré, jugeant nécessaires des "sanctions" à leur encontre.
    "Ca a été une méthode de malpropres qui a été utilisée par un certain nombre de colistiers ou de soutiens de Valérie Pécresse", chef de file UMP en Ile-de-France, a affirmé l'ancien ministre sur LCI.
    "Dans un premier temps", Mme Pécresse "s'est engagée derrière eux, en demandant des comptes sur Ali Soumaré", a ajouté M. Sapin. "Quand on fait de pareilles erreurs, la moindre des choses est de les reconnaître et d'aller sanctionner ceux qui ont été porteurs de ces saloperies", a ajouté M. Sapin.
    Le jeune candidat PS d'origine malienne, a été la cible d'une campagne d'élus UMP l'accusant d'être "un délinquant multirécidiviste" en lui imputant notamment une condamnation qui ne le concernait pas.
    Axel Poniatowski, tête de liste UMP dans le Val-d'Oise pour les régionales, a estimé que même si une des condamnations attribuées à Ali Soumaré était "erronée" il n'en reste pas moins que le candidat PS a "quand même un bagage assez lourd" sur le plan judiciaire.
    "Moi je ne regrette pas la polémique de ces derniers jours, ce que je regrette c'est le cas de la condamnation erronée, du fait d'un homonyme, qui a été divulguée", a déclaré sur France Inter M. Poniatowski.
    "Néanmoins, les autres condamnations concernant M. Soumaré sont soit avérées, soit en cours de procédure judiciaire, laissons la justice faire son travail", a ajouté M. Poniatowski qui, la semaine dernière, avait qualifié le jeune candidat socialiste d'origine malienne de "repris de justice, multirécidiviste".
    Selon lui, "il est clair" qu'Ali Soumaré "a quand même un bagage qui est assez lourd compte tenu du nombre de condamnations dont il est l'objet".
    "C'est un problème pour le Parti socialiste, c'est pas un problème pour nous", a-t-il estimé, affirmant que "les électeurs apprécieront eux-mêmes".
    AFP. 24.02.10

  • Meurtre d'un chef du Hamas: la police de Dubaï élargit le cercle des suspects

    Passeport Mélanie Heard suspect Dubaï.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    AFP - La police de Dubaï a élargi mercredi le cercle des suspects dans l'assassinat du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, dont elle accuse le Mossad israélien, en ajoutant quinze porteurs de passeports occidentaux, dont six britanniques et trois français, aux onze déjà annoncés.

    Comme à la mi-février lors de l'annonce de la liste des onze premiers suspects, la police de Dubaï a publié des copies des photographies des quinze nouvelles personnes telles que figurant sur ce qu'elle a présenté comme des vrais-faux passeports.

    Sur les vingt-six suspects, dont six femmes, le plus gros contingent est constitué d'utilisateurs de passeports britanniques (12), suivis par six porteurs de passeports irlandais, de quatre personnes munies de passeports français, de trois de passeports australiens et d'un détenteur d'un passeport allemand.

    La police de Dubaï n'a pas exclu, dans son communiqué publié mercredi, d'ajouter de nouveaux suspects à sa liste et a assuré que tous les documents de voyage utilisés étaient de vrais passeports.

    Dans ses nouvelles révélations, la police a indiqué que vingt-deux des suspects, présents à Dubaï entre les 18 et 20 janvier, avaient directement ou indirectement participé à l'assassinat du cadre du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel le 20 janvier.

    Le meurtre lui même n'a pris que 20 minutes, selon les dernières conclusions de l'enquête de la police, selon laquelle les quatre autres suspects ont séjourné en ville, probablement pour les besoins du repérage, entre mars et novembre 2009.

    Mahmoud al-Mabhouh, responsable du bras armé du Hamas, a été impliqué dans le meurtre de deux soldats israéliens et était considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza, sous contrôle du mouvement islamiste palestinien.

    Bien que la police de Dubaï se dise certaine "à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat", les responsables israéliens ont assuré que rien ne prouvait que ce service était impliqué.

    La police, qui dipose de gros moyens de surveillance électronique, a précisé que les 15 nouveaux suspects étaient arrivés à Dubaï en provenance de six villes européennes et de Hong-Kong, avant de repartir vers de nombreuses destinations européennes et asiatiques.

    Elle a ajouté que quatorze suspects avaient utilisé, pendant leur séjour dans la ville-Emirat, des cartes de crédit délivrées par une seule banque, META Bank, une institution financière américaine.

    Dans un premier temps, la police de Dubaï avait indiqué que six porteurs de passeports britanniques, trois de passeports irlandais, un d'un passeport français et un autre d'un passeport allemand étaient impliqués dans le meurtre.

    Les pays de l'Union européenne ont désapprouvé lundi l'assassinat du responsable du Hamas, mais sans mettre en cause directement Israël, et en concentrant leurs critiques sur l'utilisation de passeports européens dans cette opération.

    La police de Dubaï a réaffirmé mercredi sa détermination à continuer à traquer toute personne qui "porte atteinte à la sécurité de l'Etat des Emirats arabes unis et tous ceux qui y vivent".

    "L'Etat des Emirats arabes unis (dont Dubaï fait partie) ne permettra aucune violation de sa souveraineté et aucune utilisation de son territoire pour des règlements de comptes entre parties étrangères", a-t-elle encore souligné.

    AFP. 24.02.10

  • La vie n'est pas neutre

    "La vie n'est pas neutre; elle consiste à prendre parti hardiment.
     Il n'y a pas de neutralité possible entre le vrai et le faux,
     entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie,
     entre l'ordre et le désordre."
     
    Maréchal Philippe Pétain 

  • Sacrilège anti-chrétien: l'église de Morangis a été profanée et pillée

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    Eglise de Morangis (Essonne) - photo du 12 février 2010

    Sept églises avaient été cambriolées dans l’Essonne entre janvier et juin 2009, date de l’interpellation d’un duo de pilleurs à Melun (Seine-et-Marne).

    Malgré ces arrestations, voilà quelques jours un nouvel édifice religieux a été la cible de voleurs, à Morangis. La « profanation » de trop pour l’évêque d’Evry, qui est monté au créneau hier.

    « L’été dernier, je voulais créer une commission chargée de visiter les 130 églises du département, afin de diagnostiquer les problèmes de sécurité des lieux de culte, indique Mgr Dubost. Comme de nombreuses églises appartiennent aux communes, on m’a dit qu’une commission de ce type existait et que ce n’était pas à l’évêché de s’occuper de cela. Mais rien n’a été fait. Et c’est nous qui devons remplacer les objets volés. Il y en a marre. Je veux que les pouvoirs publics, les villes et le conseil général s’occupent de la sécurité des églises. »

    Le 12 février, après avoir tenté de fracturer au marteau la première porte latérale de l’église, place Lucien-Boileau, les cambrioleurs se sont dirigés vers la deuxième porte vitrée, qu’ils n’ont eu aucun mal à casser. Là, ils ont détruit un détecteur de présence, puis jeté au sol tout ce qu’ils ont trouvé : papiers, chaises… Les malfrats ont pénétré dans la sacristie.

    Deux ciboires en or (des vases sacrés où sont conservées les hosties), une patène en argent (soucoupe sur laquelle le prêtre présente les hosties) et un calice (coupe où se fait la consécration du vin) ont notamment été volés. Dans l’église, ils ont ensuite saccagé le tabernacle, et emporté le coffre qui contenait les hosties déjà bénies. Les enquêteurs l’ont retrouvé à proximité de l’église, ouvert. Le marteau ayant servi au cambriolage était dedans.

    Les enquêteurs ont pu extraire des traces ADN. Le pain de l’eucharistie était jeté au sol et piétiné. « C’est la pire profanation qui soit, s’emporte Michel Dubost. Mais j’ai l’impression que cela ne choque personne en dehors de notre communauté. » « Les paroissiens sont choqués, moi je suis dégoûté », soupire le père Adelard Kaseshi, qui officie dans cette ville.

    L’évêché a porté plainte. La municipalité de Morangis aussi. « C’est intolérable, condamne Pascal Noury, le maire . Les gens ne respectent plus rien. On va tâcher de voir avec les responsables de la paroisse ce que l’on peut faire pour renforcer la sécurité de l’église. » Hier, la porte latérale portait encore les stigmates de ce cambriolage. Depuis, l’évêque a dit aux responsables des paroisses de prendre en photo les objets conservés dans les églises, afin de pouvoir prévenir le recel et aider les enquêteurs.

    Le Parisien - 23.02.10

    Ndb: Il a fallu 11 jours pour que cette information soit rendue publique!

     

  • Cigarettes et fellation... Une affiche anti-tabac des plus douteuses

    Affiche anti-tabac FELLATION.jpg
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    L’association Droits des non fumeurs lance une campagne anti-tabac choc en direction des jeunes. Sur chaque affiche, on peut voir un jeune, cigarette à la bouche, accroupi devant un adulte qui lui pose la main sur la tête. L’image renvoie à celle d’une fellation. La connotation sexuelle était voulue pour toucher les jeunes apparemment indifférents aux messages sur la santé, mais elle provoque une controverse.

    ACTUALISE MARDI APRES-MIDI (AJOUT REACTION NADINE MORANO) :

    D’anciens présidents américains, jadis embourbés dans de sales histoires de cigares et de jeune stagiaire, pourraient sans doute donner des avis autorisés sur la nouvelle campagne anti-tabac de l’association Droits des non fumeurs (DNF). Les photos sont volontairement choc. Sur chaque image, un jeune garçon ou une jeune femme est accroupi devant un adulte qui lui met la main sur la tête. La position évoque évidemment une fellation, et le message est : “Fumer c’est être l’esclave du tabac”.

    Une telle campagne publicitaire ouvre la voie à bien des questionnements para-philosophiques. A travers cette campagne, DNF sous-entend que la cigarette n’est pas une liberté, contrairement à l’image du rebelle libre et échevelé, clope au bec, en vogue depuis James Dean, mais une “soumission” .

    Cette campagne choc est née du ras-le-bol de DNF face aux campagnes de prévention molles qui rataient leur cible : “Depuis 18 ans on essaie d’informer les jeunes sur les dangers du tabac”, explique Gérard Audureau, le président de DNF. “Jusqu’à maintenant on l’a fait gentiment, sur l’aspect santé, avec des poumons détériorés”, mais les jeunes se sentent invincibles, immortels”. “L’aspect sexuel les touche beaucoup plus que la maladie”. Ces visuels ont été réalisés après une enquête auprès de lycéens. Ils se doublent d’un spot réalisé par Yvan Attal et visible sur internet sur le thème : “Fumer, c’est servir de décharge aux pires produits toxiques” -tels qu’acétone, arsenic, DDT, ammoniaque et polonium 210.

    Mais cette campagne est loin de plaire à tout le monde. Sur le site internet de DNF, les réactions sont contrastées. Un internaute s’étrangle devant ces images. Il estime que cette campagne crée “une analogie entre la dépendance au tabac et les abus sexuels, qu’elle “banalise”. La secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano, s’est élevée contre cette campagne, profondément choquante [...] au moment où on lutte contre la pédopornographie”, et elle compte demander son retrait “au titre de l’outrage public à la pudeur”. Une association féministe, la Meute, demande la même chose. Les cigarettiers montent aussi au créneau, via la filiale française de British American Tobacco, qui proteste, affirmant que les fabricants de cigarette et les buralistes ne sont ni des violeurs ni des pédophiles.

    Gérard Audureau admet volontiers la connotation sexuelle des images, mais refuse l’idée de viol, puisque la consommation de tabac est “volontaire”.

    France Info - 23.02.10

  • Cohn-Bendit défend les QUICK halal

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    À contre-courant du tollé contre les menus halal de Quick, Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie) ne voit rien à redire à l'initiative de la chaîne de restauration rapide, soulignant qu'il y a bien à Paris, dans le Marais, des restaurants qui ne servent que de la viande casher.

    "Il y a des restaurants à Paris qui ne servent que de la viande casher. Est-ce que c'est grave, est-ce que ça vous dérange que, dans le Marais (le quartier juif historique de Paris), il n'y ait que de la viande casher?", a demandé Dany le rouge sur LCI.

    "Et alors ? Si vous voulez manger d'autres viandes, allez autre part", a-t-il lancé, alors que la polémique bat son plein sur l'initiative de la chaîne de restauration rapide. "Il y a des restaurants végétariens. Il y a des Quick végétariens. Et alors ?", a poursuivi le leader d'Europe Écologie, relativisant le risque de dérives communautariste ou intégriste.
    Alliance - 22.02.10

  • Ali Soumaré a un homonyme selon la justice

    La justice confirme que l'accusation la plus lourde portée contre la tête de liste PS dans le Val-d'Oise par ses adversaires UMP est fausse.

    Objet d'une attaque en règle sur son passé judiciaire, Ali Soumaré a décidé de répliquer publiquement mardi. Accusé par des élus UMP du Val-d'Oise d'être un «délinquant multirécidiviste», le socialiste admet «une affaire qui remonte à 1999» mais «désormais prescrite», dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France.

    L'affaire en question concerne un vol qui lui aurait valu, selon le quotidien, une condamnation à six mois de prison ferme. «C'est une erreur de jeunesse dont j'ai tiré les conséquences. J'ai même eu un déclic à ce moment-là. J'ai payé ma dette», affirme le candidat PS aux élections régionales dans le Val-d'Oise. Son avocat, Me Mignard, rappelle par ailleurs qu'une condamnation remontant à 1999 n'a plus le droit d'être évoquée car Ali Soumaré «a été réhabilité».

     

    «Je n'ai pas été respecté»

     

    Ali Soumaré dément les trois autres accusations des maires UMP de Franconville et Saint-Leu-La-Forêt (Val-d'Oise), Francis Delattre et Sébastien Meurant, qui le qualifient de «délinquant multirécidiviste chevronné». «Je sais ce que j'ai fait à cette époque-là, mais cela ne leur donne pas le droit de rajouter, 11 ans après, un autre passé judiciaire qui, celui-là, ne m'appartient pas».

    Mardi, la procureure de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a d'ailleurs confirmé sur France Bleu que dans le dossier le plus lourd qui lui est imputé - un vol aggravé avec violences jugé en 2007 -, Ali Soumaré est victime d'un «problème d'homonymie». «Le jugement du 8 février 2007 n'est pas un jugement rendu par le tribunal correctionnel, c'est un jugement rendu par le tribunal pour enfants et il ne concerne pas Ali Soumaré qui est né le 25 décembre 1980 », a-t-elle expliqué.

    Quant à la dernière condamnation, qui daterait de 2009 pour des faits de rébellion à agents de la force publique, elle n'a pas été signifiée par les services du tribunal de Pontoise à l'intéressé, s'est étonné Me Mignard, qui a fait appel. L'avocat, qui s'interroge sur la provenance de ces informations, compte aussi déposer plainte pour «violation du secret professionnel» et «diffamation».

    «Ces accusations font très mal (...) je ne cesse d'être caricaturé (...) Je n'ai pas été respecté en tant qu'être humain», déplore Ali Soumaré. Lundi, le PS a dénoncé de son côté une «campagne politique» contre sa tête de liste, reprochant à la droite «de montrer du doigt celles et ceux qui vivent dans les quartiers». Il y a trois semaines, le PS avait déjà dénoncé des propos jugés racistes du maire UMP de Franconville à l'égard d'Ali Soumaré. «J'espère que l'on va enfin parler du programme et des vrais problèmes des Franciliens», conclut Ali Soumaré dans l'interview au Parisien, assurant qu'il va «continuer à faire du terrain».

    Le Figaro - 23.02.10

  • Une citation de Winston Churchill

    "Au-delà de toute considération, le peuple juif est le plus formidable et le plus remarquable qui soit apparu dans le monde "

    (Winston Churchill)

     

  • Martine et le PS font bloc pour Ali

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    «Consternant », « abject », « insupportable »… : les dirigeants socialistes n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer les accusations à l’encontre d’Ali Soumaré. de liste aux régionales dans le Val-d’Oise, le jeune homme d’origine malienne, âgé de 29 ans, était hier très protégé par son parti qui s’en est pris aux méthodes utilisées par l’UMP dans cette campagne.

    a montré l’exemple et réaffirmé, hier, son soutien en marge d’un déplacement en Champagne-Ardenne consacré à la politique industrielle. Alors qu’elle avait fait de Soumaré l’un des symboles de ces régionales et qu’elle lui avait réservé sa première visite de campagne dans le Val-d’Oise, la première secrétaire s’est appliquée à défendre sa candidature. « Je n’ai pas de raison de douter de lui et je sais qu’il a été très choqué par ces accusations », a-t-elle insisté. Devant les journalistes, Aubry n’a pas nié que le candidat avait été condamné en 1999.
    « Mais il a payé pour ce qu’il a fait », a-t-elle expliqué, reconnaissant qu’il avait effectué six semaines de prison.
    Surtout, la première secrétaire a rappelé que, dans le droit français, on est réhabilité si aucune condamnation n’intervient dans les cinq ans suivant la condamnation.  Au-delà du cas Soumaré, Aubry est revenue sur le « sale climat » en France depuis le débat sur l’identité nationale. « Tout est possible, y compris le rejet de l’autre, y compris les débats qui s’apparentent à des débats de caniveau », a-t-elle fustigé. « J’imagine, ajoute-t-elle, que Soumaré fait l’objet de critiques parce qu’il est black et jeune. »
    En écho à d’autres dirigeants socialistes, Aubry s’est interrogée « sur la façon dont ces informations, dont certaines sont erronées, ont été données à l’UMP ». De son côté, le porte-parole Benoît Hamon a clairement mis en cause le rôle de prétendues « officines de l’UMP » chargées de s’en prendre à Soumaré.  Plus prudent, François Hollande a admis qu’« on ne met pas sur la place publique des accusations sans en apporter la preuve » tout en précisant que si elles étaient avérées, « il y aurait des suites à donner ».
    Le parisien - 23.02.10