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  • Fadela Amara: "qu'ils mangent du poisson!"

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    Elle est politiquement laïque et en même temps musulmane et croyante, en toute transparence. Au moment où les hamburgers halal du Quick de Roubaix, contestés par le maire PS René Vandierendonck, provoquent un nouveau débat autour de l’islam, Fadela Amara, la fondatrice de Ni putes ni soumises, plaide pour la mesure et la diversité.

    "Aux dernières nouvelles, Quick n’est pas un service public. Et le directeur de cette chaîne de fast-food ne s’est pas réveillé un matin en se disant qu’il allait islamiser la France. Nous parlons bien ici d’une entreprise privée, qui veut occuper un marché pour faire du business. Je trouve la réaction du maire de Roubaix exagérée et dangereuse. Il n’y a rien de discriminant dans cette histoire: les consommateurs ont le choix de leur menu et peuvent très bien prendre du poisson. Quand je suis arrivée à Saint-Denis, en 1991, en provenance de Clermont-Ferrand, et que j’ai vu des magasins halal, j’ai trouvé cela très bien. Le dimanche, je vais à la boucherie halal avenue d’Italie, dans le 13e arrondissement de Paris, près de chez moi. Mais quand je déjeune au restaurant, si j’ai envie de poulet, je choisis du poulet sur la carte, même s’il n’est pas halal. Je m’adapte, comme beaucoup de musulmans.

    Le peuple "d’en bas", comme on dit, a accepté depuis longtemps que les musulmans aient le droit d’avoir des lieux de culte, des carrés spécifiques dans les cimetières. C’est cela, la laïcité, respecter les pratiques des uns et des autres. Dans cette affaire de fast-food, on mélange, à tort, communautarisme et diversité. Le communautarisme, c’est autre chose. Le voile intégral, par exemple. Ça, c’est un véritable scandale. Qu’est-ce que cela signifie à part la fin de la mixité? On ne peut plus embrasser un autre homme que son mari ni même lui serrer la main, on ne peut plus vivre dans le même espace que les hommes… On entre dans une démarche de mort sociale. Les produits halal, eux, ne mettent en danger la vie de personne.

    La véritable question que pose cette polémique, c’est la non-acceptation par ses élites de la diversité de ce pays. Il faut les bousculer pour faire de la diversité un atout pour la France. Ce que l’ensemble de nos concitoyens n’acceptent pas, c’est la violence, notamment celle envers les femmes. Ce qui m’inquiète dans cette polémique, c’est qu’elle crée la confusion. Cette manœuvre est là pour nous empêcher d’aller jusqu’au bout dans le débat sur l’interdiction de la burqa qui reste pour moi le véritable sujet."

    Le JDD - 21.02.10

  • Netanyahu a donné le feu vert au MOssad

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    Le chef de la police de Dubaï, Dhahi Khalfan, a indiqué dimanche que le commando qui a tué un cadre du mouvement palestinien Hamas, le 19 janvier, dans un hôtel de Dubaï, avait utilisé des passeports «diplomatiques».

    Interrogé dans le quotidien Al-Bayane, organe du local, le policier dubaïote s'est dit «certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat».

     

    La police de Dubaï avait déjà fait savoir que les membres du commando s'étaient partagé six passeports britanniques, trois passeports irlandais, un passeport français et un passeport allemand.

    Dhahi Khalfan a précisé dans Emarat Al-Youm, un autre quotidien local, que «la coopération avec la Grande-Bretagne, la , l'Irlande et l'Allemagne va bon train». «Nos preuves sont multiples» et «les questions soulevées par la police de Dubaï ne peuvent pas être ignorées par les pays concernés». «Ce n'est plus une affaire locale, mais c'est une affaire de sécurité qui touche des pays européens», a-t-il commenté dans le quotidien Al-Ittihad, organe du gouvernement de l'émirat voisin d'Abou Dhabi.

    Le feu vert de Netanyahu

    Le chef de la police de Dubaï a d'autre part qualifié de «mensonges» des informations de la presse israélienne selon lesquelles le commando avait effectué durant les trois derniers mois deux séjours à Dubaï, préalablement au meurtre. Il a conseillé au mouvement Hamas de mener «une enquête interne pour dévoiler la personne à l'origine des fuites sur les déplacements précis de Mabhouh au commando qui l'a assassiné». L'auteur des fuites est le «vrai» responsable du meurtre, a-t-il ajouté dans Al-Ittihad.

    Dubaï détient deux suspects palestiniens. «De forts soupçons» pèsent sur l'un des deux hommes qui a «rencontré un membre du commando» avant le crime alors que l'autre a été arrêté en raison de ses liens avec le premier.

    La presse israélienne a laissé entendre que le Mossad était bien responsable de l'élimination du leader islamiste palestinien. Une hypothèse confirmée par les révélations publiées dimanche par The Sunday Times. Citant des sources proches du Mossad, le journal britannique rapporte que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dont dépendent les opérations du service de renseignement, a rencontré les membres du commando, au quartier-général du Mossad à Tel-Aviv, avant leur départ pour Dubaï. Il a été accueilli début janvier par le chef des services israéliens, Meir Dagan, et informé des projets d'assassinat du responsable du Hamas, indique l'hebdomadaire britannique. Le Premier ministre israélien a alors donné son feu vert à la mission, «qui n'était pas considérée comme trop compliquée ou risquée», ajoute le journal.

    Le Parisien - 21.02.0

  • VIDEO Une veuve marocaine en voie d'expulsion - l'arbre qui cache la forêt

    http://www.dailymotion.com/video/xcaucd_une-veuve-marocaine-menacée-d-expul_news

  • Airbus condamné pour discrimation

    La chambre sociale de la cour d'appel de Toulouse a condamné hier l'avionneur européen Airbus pour "discrimination à l'embauche en raison de l'origine", a-t-on appris aujourd'hui de source syndicale.

    Froul Louzai, intérimaire durant 36 mois sur le site de l'usine Saint-Eloi d'Airbus France à Toulouse, avait saisi en juillet 2006 la Haute autorité de la lutte contre les discriminations (HALDE) avant de déposer en novembre 2007 une demande aux Prud'hommes contre Airbus France pour "discrimination raciale à l'embauche". Il estimait ne pas avoir été embauché par l'avionneur européen en raison de son patronyme alors qu'il était de nationalité française.

    Froul Louzai avait effectué deux contrats de mission à Airbus France entre 2000 et 2001 et deux autres entre janvier 2005 et septembre 2006 en tant qu'opérateur régleur sur commandes numériques. Alors qu'il avait postulé sur un poste, deux autres personnes, moins expérimentées, avaient été embauchés en CDI à la place de Froul Louzai.

    La Halde satisfaite

    Pour Jean-Marc Denjean, avocat de la Halde qui soutenait l'intérimaire, "cette décision de justice est très importante car les employeurs sont généralement condamnés pour discrimination au sein de l'entreprise mais rarement pour une question d'embauche. Il existe bien une absence de transparence dans les procédures de recrutement d'Airbus France".

    Airbus devra verser 10.000 euros de dommages et intérêts à Froul Louzai, ainsi que 1.500 euros respectivement à la Fédération CGT de la métallurgie et au syndicat CGT-Airbus qui ont soutenu le discriminé tout au long de la procédure.

    Le Figaro - 20.02.10

  • CHARD

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  • Frêche et UMP, "même cabine du Titanic"!

    Jean-Marie Le Pen a estimé que voter Georges Frêche (DVG) ou UMP en Languedoc-Roussillon revenait à "changer de cabine sur le Titanic", aujourd'hui à Palavas-les-Flots près de Montpellier où il tenait un meeting.

    Le président du Front national, interrogé par les journalistes sur la campagne des régionales dans la région avant qu'il ne tienne un 'déjeuner patriotique', a indiqué : "Choisir entre (Georges Frêche) et l'UMP, c'est changer de cabine sur le Titanic".

    Quant aux soutiens venus du PS apportés au candidat DVG alors qu'une liste officielle socialiste est en lice, "c'est le ragoût socialiste, c'est assez banal. On met un peu de tout, on touille, et ce qui est formidable, c'est qu'au deuxième tour, ils se retrouvent tous ensemble". "C'est vrai aussi pour l'UMP", a-t-il ajouté, "qui fait semblant d'être dans l'opposition et vote 95% des textes proposés par l'exécutif socialiste".

    Le Figaro - 20.02.10

  • En Syrie, Fillon attaque encore l'Iran en chien de garde du N.O.M. sioniste

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    En visite officielle à Damas, le premier ministre a accusé Téhéran de violer les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et a de nouveau appelé à la libération de la Française Clotilde Reiss.

    François Fillon n’est pas tombé dans le panneau. A l’heure de la conférence de presse commune avec son homologue syrien Mohammad Naji Otri qui venait de défendre «l’emploi pacifique de l’énergie nucléaire» par le voisin iranien et fustiger la «menace de la puissance israëlienne», le chef du gouvernement français a repris la parole pour une ferme mise au point. Pas question de laisser cette fin de non recevoir syrienne sans réponse. S’appuyant sur le dernier rapport de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique), François Fillon a accusé «le gouvernement iranien de violer très directement les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Autant dire que si la France et la Syrie ont décidé de réchauffer leurs relations depuis deux ans, le dialogue reste de l’aveu même de François Fillon «franc et transparent».

    Vigilant, le premier ministre croit néanmoins au rôle de Damas dans la région. Il l’a dit et répété à chacun de ses interlocuteurs : «On a beaucoup critiqué le choix de la France. Je me réjouis qu’il soit aujourd’hui imité par les Etats-Unis», a-t-il insisté dans une allusion à la visite trois jours plus tôt à Damas de William Burns, n°3 du Département d’Etat américain.

    «Mme Reiss doit être libérée dans les meilleurs délais»

    Paris compte en effet sur Bachar Al Assad pour influencer l’attitude de l’Iran dans le dossier nucléaire. Dans l’immédiat, François Fillon a abordé avec le président syrien le cas de Clotilde Reiss, la Française assignée à résidence à l’ambassade de France à Téhéran depuis cet été. «Mme Reiss est une jeune femme innocente qui doit être libérée dans les meilleurs délais et sans conditions», a exigé le premier ministre. François Fillon a accepté d’appuyer la Turquie pour tenter une médiation entre la Syrie et Israël afin que ces deux pays s’engagent dans un processus de dialogue.

    Tout au long de cette visite officielle, la première depuis 1977 pour un chef de gouvernement français, la Syrie aura mis les petits plats dans les grands pour son hôte. Certes, Nicolas Sarkozy est déjà venu à deux reprises à Damas. Mais la visite de François Fillon s’inscrivait, après le dégel des relations diplomatiques, dans un cadre plus économique et un partenariat global. Si la France lie le développement du business entre les deux pays aux «efforts» de la Syrie en faveur de la paix au Proche-Orient, Fillon a fixé comme objectif «d’élever nos relations commerciales au même rang que notre relation politique». La marge de progression est forte puisque la France n’est que le 14e partenaire commercial de la Syrie. Hier, quelques contrats dont l’achat de deux avions ATR ont été signés. Et Damas a choisi l’expertise du Louvre pour rénover ses trente-quatre musées et sites archéologiques.

    Accompagné par trois ministres (Christine Lagarde, Henri de Raincourt et Frédéric Mitterrand), François Fillon doit poursuivre dimanche en Jordanie sa tournée au Proche-Orient. Avant de quitter Damas, il s’est offert une pause touristique en visitant la mosquée des Omeyades et fait un petit détour par le souk.
    Le Figaro - 20.02.10

  • Peut-on encore critiquer l'avortement industriel?


    CASTRES -
    Peut-on encore librement critiquer l’avortement industriel en France ? Il faut croire que non. En début de semaine, Jean-Philippe Audouy, conseiller municipal de Castres, délégué aux anciens combattants, a préféré fermer son blog. Sur son site, l’élu demandait « un droit réel d’information de la mère » sur l’avortement volontaire (IVG) et déplorait « les abus et les dérives de la loi Veil ».

    Sacrilège pour le camp socialiste ! Récitant les poncifs du crédo féministe (« maîtrise » du « corps » et de « l’émancipation » de la femme), Samuel Cèbe, conseiller municipal de gauche, fustige des « concessions idéologiques vis-à-vis de la droite dure ». La victime de ces attaques à dû se justifier, déclarant ne pas « s’opposer à la loi Veil ni à son application ». Mieux, depuis ces pressions, la page d’accueil du site internet de Jean-Philippe Audouy est vierge de messages. Vous avez dit démocratie ?

    NOVOpress - 19.02.10


     

  • Mahamadou Doucouré était déjà accusé de viols collectifs

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    Mis en examen hier pour l’assassinat de son ex-compagne Tanja (Ndb: Tania), à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et pour l’enlèvement de son fils Ibrahima, Mahamadou Doucouré, 28 ans, est également soupçonné d’être l’un des principaux participants à une série de viols collectifs courant 1999 dans plusieurs quartiers populaires de la ville.

    Dans cette affaire toujours à l’instruction à Créteil, au moins 24 personnes âgées de 13 et 17 ans au moment des faits ont été mis en examen pour viols en réunion sur deux filles de 16 et 17 ans. Une dizaine ont été incarcérés, dont Mahamadou Doucouré, puis remis en liberté dans l’attente de leur procès qui pourrait se tenir en 2011.
    L’enquête débute en 2005 lorsqu’une des deux victimes décide, près de sept ans après les faits, de briser la loi du silence et de porter plainte. « Un soir ma fille m’appelle en larmes, elle venait de se faire frapper pour rien dans la rue, elle avait le visage en sang », se souvient sa mère, qui souhaite garder l’anonymat. L’adolescente désigne Mahamadou Doucouré comme son agresseur.  Depuis le début des tournantes, qui ont lieu dans des caves, des cages d’escaliers, des appartements et même une école maternelle, l’homme a pris l’habitude de frapper la victime. Malgré les menaces de que ses violeurs font peser sur sa famille, ce soir de novembre 2005, la jeune fille parle et présente Doucouré comme l’un des meneurs.

    « J’ai été contacté par son ex-compagne Tanja, se souvient l’un de ses anciens avocats. Elle voulait que je le sorte de prison. C’était le plus virulent de tous les mis en cause. Il avait des mots très durs pour les victimes. Il répétait que ces relations sexuelles étaient consenties. » Le jeune homme est finalement libéré et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de séjourner dans le Val-de-Marne. « Quand ma fille a découvert sa photo à la télévision, elle est devenue livide… reprend la maman de la jeune fille violée. Depuis, elle est angoissée. Elle se rend compte de ce qu’il est capable de faire. Il habitait à deux rues de chez nous… Comment la a-t-elle pu le laisser en liberté ?»
    Le Parisien - 20.02.10
  • Jean-Pierre Treiber a laissé un message avant de se suicider dans sa cellule

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    Jean-Pierre Treiber s'est suicidé samedi matin dans sa cellule de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, deux mois avant l'ouverture de son procès. Selon nos informations, l'unique accusé du double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 s'est pendu avec ses draps. Lepoint.fr est, en outre, en mesure de révéler qu'il a laissé un petit mot manuscrit avant de se donner la mort. Sur le billet, il explique en substance qu'il en a "marre" d'être considéré comme un "criminel" et qu'il ne supporte plus de ne plus voir les gens qu'il aime.

    Le suicide de Jean-Pierre Treiber a été rendu public samedi matin, peu avant 10 heures. "Le corps a été découvert par des surveillants pénitentiaires à 7 heures à l'occasion d'une ronde", a alors expliqué le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier, avant de préciser : "Cette ronde a lieu toutes les heures, et rien d'anormal n'avait été remarqué lors de celle de 6 heures." Selon une source judiciaire, ces rondes étaient exclusivement prévues pour Treiber.

    D'après nos informations, Jean-Pierre Treiber n'était pas considéré par l'administration pénitentiaire comme suicidaire, d'où la présence de draps dans sa cellule. En effet, les détenus considérés comme suicidaires sont privés de draps ; leurs matelas sont anti-feu et leurs pyjamas sont en papier. Joint par lepoint.fr, le ministère de la Justice dit attendre les résultats de l'enquête administrative diligentée par la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie.

    Lettres

    L'ancien garde-chasse avait pourtant, à plusieurs reprises, évoqué l'intention de se suicider dans des lettres adressées à ses proches. Le 8 décembre, Jean-Pierre Treiber avait même justifié son évasion de la maison d'arrêt d'Auxerre en septembre précisément parce qu'il mûrissait un projet suicidaire en prison. " C'était ça ou je m'accrochais ", aurait-il alors déclaré devant une juge d'instruction, selon son avocat, maître Éric Dupond-Moretti.

    "De toute façon, il ne voulait pas aller à son procès, insiste un proche de Treiber contacté par lepoint.fr, François Vivant. C'est pour cela qu'il s'est évadé." Le garde-chasse
    avait été repris en novembre à Melun et ensuite transféré à Fleury-Mérogis.

    "L'administration pénitentiaire est incompétente" (Me Bouzrou)

    Interrogé par lepoint.fr, maître Yassine Bouzrou, l'avocat de Marie-Pascale Treiber, l'ex-épouse du garde-chasse qui devait être entendue lors du procès, ne cache pas sa colère. "Ce suicide est un scandale. Je dénonce l'incompétence de l'administration pénitentiaire. Treiber s'est d'abord évadé, puis maintenant c'est le suicide, confie le conseil. L'administration n'a pas pris les dispositions pour prévenir un tel drame. Elle aurait dû prévoir une véritable surveillance du détenu. Il est temps que le garde des Sceaux prenne des dispositions pour empêcher de tels drames."

    Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet d'Évry. Les gendarmes de la brigade de recherches d'Évry et de la section de recherches de Paris sont en charge des investigations.

    Le procès n'aura pas lieu

    François Vivant, ancien gérant de la société Star Événement dans laquelle travaillait Treiber, estime que "c'est son dernier pied de nez à la justice". "Il part avec tous ses mystères. Il n'y aura pas de procès. On ne saura jamais tout à fait la vérité", lance-t-il.

    Le suicide de Treiber met en effet fin à l'action de la justice. Jean-Pierre Treiber, qui a toujours clamé son innocence, devait être jugé fin avril-début mai par la cour d'assises de l'Yonne pour le double meurtre de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, dont les corps avaient été retrouvés au fond d'un puisard dans sa propriété de Villeneuve-sur-Yonne. Sur Europe 1 , Roland Giraud, le père de Géraldine, s'est déclaré " effondré " par la nouvelle : "Je suis furieux et effondré. Ça ne me rendra pas ma fille. On aura tout, jusqu'au bout et même le pire."
    Le Point- 20.02.10

  • Allemagne: un élève de 23 ans tue son professeur

    En colère après avoir été mal noté, un élève d'un lycée professionnel de Ludwigshafen (ouest de l'Allemagne) a tué jeudi son professeur. C'est le procureur général de Frankenthal qui a révélé le mobile après l'arrestation du jeune présumé de 23 ans, interpellé dans l'établissement en possession d'un couteau et d'un pistolet d'alarme.

     «Comme motif, il a dit qu'il était très en colère contre ce professeur qui lui avait donné trop de mauvaises notes», a déclaré le procureur général de Frankenthal Lothar Liebig, lors d'une conférence de presse télévisée.

    L'enseignant, âgé de 58 ans, a été retrouvé poignardé dans un escalier menant à une cave d'un bâtiment annexe de l'école, a expliqué le magistrat. Il est sur place des suites de ses blessures.

    Le parisien - 18.02.10

  • Exclue de son collège pour un tee-shirt pro-palestinien

    Le 2 mars prochain, jour de la reprise après les vacances dans son académie, Zeyneb n’ira peut-être pas en . Cette jeune fille de 16 ans est priée de rester chez elle. Son établissement scolaire, le collège Claude-Bernard de Villefranche-sur-Saône (Rhône), a décidé de la renvoyer temporairement. Trois jours d’exclusion, voilà la punition pour avoir porté un tee-shirt avec une inscription pro-palestinienne.


    A l’origine de l’affaire, une altercation survenue avec son professeur d’histoire-géo, le 29 janvier, après un cours, la veille, où l’enseignant avait abordé la création de l’Etat d’Israël et la colonisation des territoires palestiniens, au programme en 3e . Zeyneb déclare avoir été « choquée, même révoltée » par les propos de son professeur. Le lendemain, elle décide de venir avec un tee-shirt sur lequel est inscrit « Palestine libre ». Une initiative qui déclenche la fureur de son enseignant. La tension étant à son comble, la jeune fille quitte la classe sans autorisation et part se réfugier, en pleurs, sur le lieu de travail de sa mère. Aujourd’hui, elle jure qu’elle n’a pas voulu provoquer son enseignant : « Mon tee-shirt n’avait rien de choquant. »


    Dans un courrier adressé à la famille, que nous nous sommes procuré, le proviseur justifie la décision de renvoi par deux motifs : « Départ d’un cours sans autorisation avec refus d’obéissance » et « acte de prosélytisme ». Pour l’inspection académique du Rhône, la sanction est pleinement justifiée. Zeyneb « n’a pas respecté le règlement intérieur en quittant le cours sans autorisation », argumente Maryline Remer, inspectrice adjointe. « Lorsqu’elle refuse d’obéir à son professeur, elle se met en faute. Même si elle voulait faire valoir ses idées, elle est allée au-delà de son métier d’élève. »
    Fortement ébranlée, la mère de l’adolescente réclame la levée de la sanction. Une demande restée sans réponse.

    Selon le Collectif caladois pour le peuple palestinien, plus d’un millier de mails et lettres de soutien ont été envoyés, soit au proviseur du collège, soit à la famille. Coïncidence ou pas, hier en début de soirée, l’inspection académique a décidé de réexaminer tous les éléments du dossier. Dans un communiqué, elle déclare vouloir notamment prendre en compte « les positions exprimées par l’ensemble de la communauté éducative et les parents ».

    Le parisien - 20.02.10

  • VIDEO Marion Maréchal-Le Pen

    http://www.dailymotion.com/video/xc9wvg_marion-maréchal-le-pen-sur-france-3_news

    Marion Maréchal-Le Pen, 2e de liste dans les Yvelines sur la liste FN de Marie-Christine ARNAUTU pour les élections régionales des 14 et 21 mars 2010 en Ile-de-France, était l'invitée de France 3 Ile-de-France mercredi 17 février.

  • Carla Bruni va lutter contre l'illettrisme des Français

    L'agenda de monsieur est surchargé, alors c'est madame qui prend le relais. Pour la première fois, Carla Bruni-Sarkozy a sacrifié sa journée au rituel de la visite présidentielle en province pour se pencher sur la lutte contre l'illettrisme.

    C'est devenu une figure incontournable de son agenda. Depuis le début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy s'impose chaque semaine une plongée en région, auprès de "la France qui travaille". Deux ans et demi plus tard, le chef de l'Etat affiche déjà près de 200 visites au compteur.

    Privé cette semaine de province pour cause de tournée en Haïti, à la Martinique et en Guyane, c'est donc son épouse qui, hasard des calendriers, a assuré l'intérim pour lancer dans le Maine-et-Loire le programme de lutte contre l'illettrisme financé par sa fondation.

    Longtemps tabou, les premiers chiffres fiables datent de 2006, et souvent confondu avec l'analphabétisme et l'apprentissage du français pour les immigrés, il empoisonne la vie quotidienne de 3,1 millions de personnes en France, incapables de lire un panneau, de prendre un médicament ou d'aider leurs enfants pour leurs devoirs. Contrairement aux idées reçues, la moitié des illettrés vivent en zone rurale, la très grande majorité a été scolarisée et 57% exercent un emploi.

    Le Figaro - 19.02.10

  • La famille de Tania, tuée par son compagnon Mahamadou Doucouré, accuse la justice

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    Tania, 26 ans, tuée à l'arme blanche par son ex-concubin
    «Si Tania avait été écoutée, peut-être qu’aujourd’hui elle serait encore en vie. » Pour Me Yasmina Mechoucha Robin, l’affaire est entendue : Tania, la maman de 26 ans découverte morte mardi dans son appartement de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et dont le bébé de 18 mois enlevé par son père a été retrouvé grâce au déclenchement du dispositif Alerte Enlèvement, aurait eu la vie sauve si « police et l’avaient entendue ».
    L’autre avocate de la famille ajoute : « Depuis plus de six mois, elle se plaignait. Elle avait déposé de nombreuses mains courantes au commissariat, insiste Me Marie- Fontana. Quand sa plainte a enfin été enregistrée, son ancien compagnon a été placé en garde à vue, mais sa comparution immédiate a été reportée. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de voir Tania. Elle a alerté toutes les autorités possibles, mais n’a pas été protégée. »

    Des attaques auxquelles le procureur de Créteil, Jean-Jacques Bosc, apporte des précisions. « Les mains courantes déposées l’ont été dans un contexte de séparation difficile. Quelques-unes font état de menaces, d’autres indiquent que la jeune femme ne souhaitait pas déposer plainte. Ce n’est que le 4 janvier qu’elle a déposé plainte pour menaces de mort. M. Doucouré a été interpellé et déféré au parquet le 7 janvier. Le parquet lui a alors notifié une convocation pour l’audience du tribunal correctionnel du 9 février tout en le plaçant sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec la jeune femme. »
    Un délai pendant lequel Tania adressera un courrier au parquet pour préciser que, depuis sa plainte, elle avait retrouvé « une certaine liberté ». D’après les avocates de la famille de Tania, cette dernière aurait contacté la justice pour lui signaler les difficultés qu’elle rencontrait avec son ex-concubin. « Elle a effectivement contacté le contrôleur judiciaire, mais pour lui faire part de la nouvelle procédure suite à sa plainte », précise encore le procureur. Quant à l’interdiction d’entrer en contact avec la famille, « il a respecté cette obligation jusqu’au jour du meurtre », relate Jean-Jacques Bosc.
     « Il avait effectivement interdiction de séjourner dans le Val-de-Marne, mais cette décision avait été prise à la suite de sa mise en examen depuis 2006 dans une affaire de viols collectifs datant de 2001-2002. »
    Le parisien- 19.02.10

  • A 12 ans, il menace six camarades avec un couteau

    Un enfant de 12 ans a menacé six camarades avec un couteau dans une école primaire de Chennevières (Val-de-Marne) et trois parents d'élèves ont porté plainte pour agression à l'arme blanche, a-t-on appris vendredi de source policière.

        Jeudi vers 13H30, pendant la récréation, un surveillant de l'école des Hauts-de-Chennevières est intervenu rapidement en voyant l'élève de 12 ans placer la lame d'un couteau suisse sous la gorge de l'un de ses copains, âgé de 11 ans.

      L'enfant, décrit comme "difficile", s'est enfui pour se réfugier probablement chez un membre de sa famille à Vitry-sur-Seine, avant de se présenter vendredi au commissariat de Chennevières accompagné par son père, a ajouté la source policière.

      L'écolier a été entendu au commissariat et au moins trois parents d'élèves ont porté plainte pour agression à l'arme blanche, a précisé cette source.

      D'après la source policière, la directrice de l'école a assuré que cinq autres élèves avaient été menacés par le même écolier. La source policière n'a pas été en mesure de préciser si les six incidents avaient tous eu lieu jeudi.

    La Voix du Nord - 19.02.10

  • Halal est grand et Ethic est son prophète!

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    Hamburger halal à la dinde
    Le mouvement patronal Ethic est fidèle à sa logique exclusivement mercantile contre les valeurs de laïcité républicaine

    Le mouvement patronal qui porte abusivement le nom d’Ethic, vient de publier un communiqué pour défendre le droit de Quick d’islamiser ses « restaurants » au nom de la liberté d’entreprendre.
    En cela ce groupuscule patronal est fidèle à sa froide idéologie mondialiste qui professe que les seules valeurs qui vaillent sont celles du commerce et du profit.

    La liberté d’entreprendre d’accord mais pas avec l’argent des contribuables !

    Ce syndicat patronal qui en quelques années s’est érigé en autorité morale et en collaborateur zélé de la folle politique d’immigration-colonisation, se garde bien de préciser que l’Enseigne Quick a pour actionnaire quasi exclusif l’Etat. A ce titre ses dirigeants et au-delà ceux qui les contrôlent à la caisse des Dépôts, sont tenus de se conformer aux valeurs de la République.
    Or ces honorables représentants des beaux quartiers peuvent-ils ignorer que la laïcité interdit d’obliger quiconque à subventionner une religion. Or supprimer toute viande non halal dans les restaurants ou les boucheries d’une ville revient à imposer aux non musulmans de payer la cotisation aux instances de certification religieuse.

    Ethic reconnait implicitement l’incompatibilité des interdits alimentaires islamiques avec le mode de vie français

    Comment par ailleurs ne pas considérer que la suppression totale du porc et de la viande non halal ne relève pas d’une application intégriste de la règle islamique. De nombreux musulmans sont intervenus pour dénoncer cette exclusivité injustifiable. Il est aussi possible que le mouvement Ethic veuille défendre la thèse par ailleurs vraisemblable de l’incompatibilité entre le mode de vie occidentale et les interdits islamiques.

    Roubaix : vers une mini république islamique

    Au moment où le gouvernement tente de rassurer les français sur la défense de l’identité française et a clos en catastrophe un débat plein d’enseignements, l’Etat se résigne à voir des secteurs entiers de notre territoire devenir des enclaves communautarisées. Avec ce type d’action, l’Etat sarkozyste ne laisse aux Français de Roubaix ou de certains quartiers de Marseille qu’une alternative simple : soit la conversion au mode de vie islamique soit le départ.

    On le sait. Un certain patronat n’a de valeurs que celles qui se trouvent sur ses comptes en banques, quelques fois à l’étranger. Un homme d’où qu’il vienne doit être réduit à sa dimension de producteur et/ou consommateur. Nous défendons la France et son peuple. Ce qui nous sépare de ces gens là, c’est réellement une question d’éthique.

    Altermédia info - 19.02.10

  • Trois femmes en burqa avaient volé des drapeaux français à Bobigny

    Trois femmes portant la burqa avaient volé des drapeaux français pour dénoncer une République qui manque à sa parole, et à ses missions. Le procureur les a rappelées à l’ordre. On doit être tolérant, mais il y a quand même des limites.

    Les trois jeunes femmes comparaissaient hier devant le tribunal de Bobigny, avec le soutien bruyant d’une cinquantaine de grands frères. Une quinzaine de CRS surveillaient l’accès au tribunal correctionnel pour cette affaire de « vol de drapeaux en réunion », en l'occurrence des oriflammes tricolores dérobées au monument aux morts de Bobigny le 11 novembre dernier. Et précisons que cette convocation faisait suite au refus de la part des trois prévenues de participer à un stage de citoyenneté qui leur avait été proposé dans un premier temps en réparation de leurs actes.

    Des « faits minables » a expliqué le vice-procureur qui n'a pas manqué de rappeler que si «ces trois jeunes femmes peuvent aujourd'hui défendre leurs idées, c'est parce que d'autres se sont battus et sont morts pour défendre les valeurs et les idéaux représentés par ce drapeau. C'est tout sauf un combat politique ».

    Pour Nadia, il s'agit pourtant bien d'un « procès politique et nous voyons très bien comment l'Etat français exerce la politique : la police, les interpellations, les procès, les convocations... La France veut faire d'un acte politique, un simple acte de délinquance ».

    Pour l'association des anciens combattants, qui s'est porté partie civile dans cette affaire, ce drapeau « a une valeur symbolique et n'est pas qu'une représentation de l'État français ». Aussi, la partie civile a demandé un euro symbolique de dommages et intérêts. De son côté, après s'être interrogé sur la nécessité ou pas d'aller « au bout de la logique répressive », soit cinq ans d'emprisonnement prévus par la loi pour vol, le vice-procureur a finalement requis une peine de deux mois de prison avec sursis et 500 euros d'amendes par prévenus « pour ne pas qu'elles aient l'impression de sortir d'ici sans rien », a-t-il précisé, estimant par ailleurs qu'aller au-delà serait « donner trop d'importance » au dossier.

    Un réquisitoire qui a laissé toutefois perplexe, l'avocat de la défense. « On ne le dit pas, mais on veut leur faire payer leurs convictions ». Car pour la défense, c'est bien de convictions religieuses qu'il s'agit... et rien d'autre. « Il y a eu confusion » a expliqué l'avocat des trois prévenues : « leur acte n'avait pas pour objectif de toucher à la symbolique du monument aux morts, bien au contraire », mais plutôt aux valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, incarnées par le drapeau tricolore et dont « se prévaut l'État français». C'est aussi le symbole d'un État qui n'est pas capable aujourd'hui de respecter leur véritable statut... Alors qu'on donne des leçons sur les valeurs, d'accord, encore faut-il au préalable respecter celles des autres ».

    Le délibéré sera rendu le 16 mars prochain.

    20minutes.fr - 17.02.10

  • Grève chez TOTAL: risques de pénurie à la pompe?

    Le déclenchement d'une grève illimitée dans les raffineries de Total ne devrait pas provoquer de pénurie de carburants à la veille des départs en vacances, mais constitue une réelle menace à plus long terme.

    La France peut-elle se passer des raffineries de Total ?

    À court terme, "il n'y a pas d'inquiétude à avoir", assure Alexandre de Benoist, de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (enseignes Carrefour, Casino, Cora et Auchan). Les raffineries de Total, en cours d'arrêt, représentent 54 % des capacités de raffinage de l'Hexagone. Entre-temps, les 6 autres raffineries françaises, appartenant aux concurrents de Total, continuent à alimenter le marché. La France peut en outre recourir aux importations, qui représentant déjà un tiers de la consommation de gazole en temps normal. Enfin, le pays compte 219 dépôts de produits pétroliers. Même s'ils ne sont plus alimentés par les raffineries, ces dépôts continuent à alimenter les stations-service. Seulement 7 des 31 dépôts de Total étaient bloqués par la grève vendredi, selon la direction.

    Combien de temps reste-t-il avant une pénurie de carburants ?

    Les stocks des dépôts de carburant représentent "entre 10 et 20 jours de consommation", selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). "Entre 10 et 15 jours", estime Alexandre de Benoist. "Pour l'instant, il n'y a aucun risque. Dans une semaine, le diagnostic sera un peu plus sombre." Les syndicats sont plus alarmistes. Selon Charles Foulard, de la CGT, "au bout de cinq jours d'arrêt, il peut y avoir un début de pénurie d'essence dans les stations-service". Pour la CFDT, "le processus pourrait être plus rapide".

    Quelles régions sont les plus vulnérables ?

    Celles qui ne sont alimentées que par des raffineries de Total, comme la façade ouest de la France, avec la raffinerie de Donges, en Loire-Atlantique, ou la région lyonnaise, avec la raffinerie de Feyzin dans le Rhône. Et celles qui sont dotées de peu de dépôts pétroliers, comme "le centre de la France et le sud-ouest", selon Alexandre de Benoist.

    Peut-on faire appel aux stocks stratégiques ?

    La France dispose de 17,4 millions de tonnes de pétrole brut et de produits pétroliers dans ses stocks stratégiques, représentant 98,5 jours de consommation. En cas de situation extrême, le gouvernement peut décider d'y recourir. "Cela serait quelque chose d'exceptionnel", souligne Jean-Marc Tennesson, délégué général du Comité français des stocks stratégiques pétroliers. "Les stocks stratégiques sont constitués pour faire face à un événement international majeur qui trouble l'approvisionnement de la France, pas à une tension sociale", ajoute-t-il.

    Le Point- 19.02.10