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  • Haïti: en tout une enveloppe d'aides de 326 millions d'euros

    PORT-AU-PRINCE - Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi à Port-au-Prince où il a annoncé une enveloppe d'aide de 326 millions d'euros et estimé que c'était "d'abord aux Haïtiens de définir un véritable projet national" après le séisme qui a dévasté le pays.

     M. Sarkozy a été accueilli par son homologue haïtien, René Préval, qui avait estimé que cette visite, la première d'un président français dans l'ex-colonie française, était "historique".

    Dès son arrivée, le président français est parti survoler en hélicoptère, avec le président haïtien, des zones de la capitale qui ont été dévastées par le tremblement de terre du 12 janvier qui a fait au moins 217.000 morts et privé d'un toit plus d'un million de personnes.

    De retour sur la terre ferme, Nicolas Sarkozy lui a annoncé que la France verserait une aide de 326 millions d'euros d'aides à Haïti, somme qui comprend l'annulation de la dette bilatérale de 56 millions d'euros.

    "Nous allons prendre des dispositions très concrètes", a dit le président français, lors d'une conférence de presse avec M. Préval dans les jardins du Palais présidentiel qui a été détruit par le séisme.

    Paris mettra notamment 1.000 tentes et 16.000 bâches à disposition des Haïtiens. Ces moyens devraient permettre de temporairement abriter 200.000 personnes en prévision de la saison des pluies. En outre, 250 véhicules (police, gendarmerie, ambulances, pompiers) doivent être envoyés sur place.

    Peu avant, le président français s'est rendu à l'ambassade française, en partie endommagée par le séisme, où il s'est adressé notamment à des équipes de secouristes françaises.

    "C'est d'abord aux Haïtiens et à eux seuls de définir un véritable projet national et ensuite de le conduire, parce que c'est de leur pays et de leur avenir qu'il s'agit", a dit M. Sarkozy.

    Premier président français à se rendre dans l'ancienne colonie, il a également rappelé que «notre présence ici n'a pas laissé que de bons souvenirs». La France avait en effet accepté l'indépendance d'Haïti en 1804 à la condition que le pays verse aux colons 150 millions de francs or. Haïti a fini de verser cette somme en 1885. Interrogé à ce sujet, le président haïtien René Préval avait déclaré un peu plus tôt : «L'Histoire c'est l'Histoire, les colonisations ont été un phénomène mondial depuis l'indépendance. Nous avons surmonté politiquement et psychologiquement cette période difficile de notre histoire».

    (Sources L'Express et Le parisien- 17.02.10)

  • Autriche: un candidat "authentique et de race pure"

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    "Agriculture nationale, plutôt qu'asservissement à la politique agricole de l'UE!" Les relents nazis du slogan sont évidents. Car le mot "Knechtschaft" – asservissement – renvoie à un livre tristement célèbre de Gottfried Feder, l'auteur du programme économique du IIIe Reich. Dans Manifeste pour la rupture de l'asservissement aux intérêts, le mentor antisémite d'Hitler fustigeait dès 1919 la dette de guerre des Allemands, rendue indigeste par les taux gourmands des banques étrangères.

    Mais le plus grave n'est pas là. Sur l'affiche, on peut lire sur fond jaune deux adjectifs à connotation raciste, dont on ne sait s'ils s'appliquent à la vache ou au candidat: "authentique et pure race".

    La pancarte criarde, vantant les mérites d'un jeune paysan du crû aux élections professionnelles du Land de Salzbourg, a une valeur historique. En effet, c'est la première fois depuis 1945 qu'on ose, en Autriche, utiliser le mot "Reinrassig" - "pur race", à des fins électorales. Alois Nußbaumer se présente sous les couleurs du FPÖ (Parti Libéral d'Autriche), un temps dirigé par Jörg Haider. Et de "race pure" donc, avec ses yeux bleus, ses joues bien roses et son habit propret, il renvoie dans l'inconscient collectif aux théories d'Adolf Hitler.

    Pourtant, si suite à la provocation du FPÖ, quelques blogs germanophones et francophones se sont agités, la presse autrichienne, elle, fait l'autruche. Seul le journal conservateur Die Presse a regretté la résurrection de tels slogans bruns. Même silence gêné au sein de la classe politique, qui ne sait plus comment dénoncer la radicalisation du FPÖ – qui séduit pourtant un électeur sur quatre – sans offrir au florissant parti xénophobe la publicité qu'il recherche.

    L'Express - 17.02.10

  • Sarkozy en Haïti annonce 100 millions d'euros supplémentaires

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    Accueilli par le président René Préval à Port-au-Prince
    (Cliquez sur la photo)

    PORT-AU-PRINCE - La France mobilisera 100 millions d'euros supplémentaires sur deux ans (2010 et 2011) pour la reconstruction d'Haïti, dévasté par un tremblement de terre le mois dernier, a annoncé Nicolas Sarkozy.

     

    Nicolas Sarkozy accueilli par le président haïtien, René Préval, à son arrivée à l'aéroport de Port-au-Prince. Il s'agit de la première visite d'un président français dans cette ancienne colonie, dévastée le 12 janvier par un séisme qui a fait au moins 210.000 morts et 1,2 million de sans-abri. (Reuters/Carlos Barria)

    Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue haïtien, René Préval, le président français a rappelé que la France avait déjà débloqué 24 millions d'euros pour répondre à l'urgence humanitaire et que la part française de l'aide européenne serait d'environ 65 millions d'euros.

    Ces sommes viennent en plus des 20 millions d'euros d'aide française ordinaire annuelle à Haïti.

    Excluant toute tutelle internationale, Nicolas Sarkozy a fait valoir "l'effort exceptionnel" au profit des Haïtiens pour reconstruire leur pays, après le séisme du 12 janvier qui a fait au moins 210.000 morts et 1,2 million de sans-abri.

    Après ce drame qui "a endeuillé l'humanité tout entière", le chef de l'Etat a salué un peuple "épuisé mais debout" dans un discours devant l'ambassade de France à Port-au-Prince, très endommagée.

    Port-au-Prince "est une ville martyre", a estimé Nicolas Sarkozy face à des représentants de l'Onu, d'ONG et des équipes de secouristes.

    "Nous nous sentons citoyens d'Haïti. Ce drame nous a profondément touchés", a-t-il souligné.

    La reconstruction de Haïti sera au centre d'une conférence internationale le 31 mars à New York.

    "A ceux qui, tirant argument du dénuement actuel des Haïtiens et de leur Etat, caresseraient l'idée d'une tutelle internationale sur Haïti, je dis que le peuple haïtien est meurtri, le peuple haïtien est épuisé mais le peuple haïtien est debout", a prévenu Nicolas Sarkozy, premier président français à se rendre dans cette ancienne colonie française.

    "HAÏTI CRIE PITIE"

    Avant l'arrivée du dirigeant français, son homologue haïtien, René Préval, avait déclaré que "dans d'autres circonstances, cela aurait été un plaisir de célébrer la première visite d'un président français à Haïti".

    "Mais nous sommes dans un moment spécial de deuil national, nous pleurons nos morts", a-t-il dit à des journalistes.

    Sur la route entre l'aéroport et le centre de Port-au-Prince, des bâtiments effondrés comme des châteaux de cartes alternent avec des camps de tentes. Sur les murs, cette inscription: "Haïti tend ses bras et crie pitié".

    Pour l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui devait passer un peu plus de quatre heures dans l'île, avant un déplacement en Guyane et en Martinique, cette visite est "l'occasion de montrer que la France se mobilise pour rendre aux Haïtiens le contrôle de leur destin mais aussi de solder les comptes du passé".

    Occupé à la fin du XVIIe siècle, "Haïti a été pour la France une colonie surexploitée", reconnaît l'Elysée, un peu plus de deux siècles après la proclamation d'indépendance haïtienne le 1er janvier 1804, à l'issue d'une révolte d'esclaves.

    Nicolas Sarkozy, accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, et le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, a atterri à Port-au-Prince à 07h00 (12h00 GMT).

    Il a été accueilli par René Préval avec qui il a ensuite survolé en hélicoptère les zones sinistrées.

    Le président de la République française a rencontré des secouristes français et des représentants d'organisations non gouvernementales et des Nations unies, avant un entretien avec René Préval et son Premier ministre, Jean-Marc Bellerive.

    Il devait évoquer avec eux la reconstruction de ce pays de 10 millions d'habitants, un des plus pauvres au monde, qui se partage avec la République dominicaine la plus grande île des Caraïbes, Hispaniola.

    Il devait repartir en fin de matinée à destination de la Martinique, d'où il se rendra jeudi en Guyane française.

    L'Express - 17.02.10

  • Trois cas de tuberculose et 30 porteurs potentiels dans un collège de Seine Saint-Denis

    BOBIGNY — Trois cas de tuberculose et 30 porteurs potentiels ont été détectés en novembre dans un collège de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, où un nouveau dépistage doit être réalisé en mars, a annoncé mercredi un conseiller général.

    Dans ce département, "la tuberculose touche 32 personnes sur 100.000 habitants, soit quatre fois plus que la moyenne nationale (huit cas pour 100.000 habitants)", déplore dans un communiqué le conseiller général et président du groupe UMP au conseil général Ludovic Toro, qui est médecin.

    Il se prononce pour "une vaccination obligatoire pour les enfants et les nourrissons".

    Dans le collège Louise Michel, à Clichy-sous-Bois, "début novembre 2009, un cas de tuberculose a été détecté chez un enseignant", rapporte-t-il dans le communiqué, confirmant des informations du Parisien.

    "Dans les semaines qui ont suivi, 180 élèves ont subi un tuber-test et une radiographie pulmonaire. Deux cas de tuberculose ont été détectés et traités par trithérapie antibiotique pour une durée de six mois", ajoute-t-il.

    "Trente autre personnes sont potentiellement porteuses du bacille et sont sous bithérapie antibiotique pendant trois mois", poursuit M. Toro, médecin à Coubron en Seine-Saint-Denis.

    Un nouveau dépistage réalisé par le conseil général doit être effectué après les vacances scolaires, début mars. Il concernera tous les collégiens, après accord parental.

    AFP. 17.02.10

  • Les voyous de Tripoli

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    Mouammar Kadhafi
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    Hannibal Kadhafi
    (Cliquez sur les photos)
    La mesure est sans appel. Tripoli a annoncé qu'elle n'accorderait plus de visas aux citoyens de l'espace Schengen. Une décision qui a aussitôt poussé la France et l'Italie à déconseiller à leurs ressortissants de se rendre en Libye.

    Aucune explication officielle n'a été fournie par la Libye concernant cette interdiction, annoncée dimanche, mais il ne fait aucun doute qu'il s'agit en réalité d'une mesure de rétorsion qui fait suite à la décision récente de la Suisse d'interdire à 188 responsables libyens d'entrer sur son territoire. Parmi eux, le colonel Kadhafi et sa famille, des responsables du Congrès général du peuple (Parlement), du gouvernement, ainsi que des "responsables économiques" et des "dirigeants militaires et des services de sécurité".

    Une "affaire Hannibal" qui dure depuis 2008

    La crise entre Berne et Tripoli a éclaté après l'interpellation musclée , en juillet 2008, à Genève, d'un fils du colonel Kadhafi, Hannibal, et de son épouse, sur une plainte de deux domestiques accusant leur employeur de mauvais traitements. "L'affaire Hannibal" a depuis envenimé les relations entre Tripoli et Berne, qui ont pris des mesures de rétorsion : retrait d'avoirs bancaires des banques suisses et départ forcé des sociétés helvétiques du côté libyen, politique restrictive de visas Schengen envers les ressortissants libyens du côté suisse. Tripoli retient par ailleurs toujours deux hommes d'affaires suisses accusés de "séjour illégal" et d'"exercice d'activités économiques illégales".

    Les autorités libyennes ont déjà protesté, en novembre 2009, contre une "politique européenne" qui limitait l'octroi de visas Schengen aux Libyens, dénonçant une "solidarité systématique et programmée" avec Berne. Elle a menacé, plus récemment, de durcir sa politique de visas à l'encontre des Européens. C'est désormais chose faite.
    Le Point - 16.02.10

  • Les Roms de Mérignac de "retour" en Bulgarie

    16/02/2010 – 18h50
    MERIGNAC (NOVOpress) –
    Environ 200 Roms de nationalité bulgare de l’agglomération bordelaise, ont bénéficié aujourd’hui d’une mesure de retour volontaire dans leur pays, a indiqué la préfecture de la Gironde. Les nomades ont reçu une somme de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant avant de quitter Mérignac pour Sofia.

    Pour Jérôme Lobao de l’association Procom, il s’agit d’une « opération coûteuse et inutile ». Selon lui, « plusieurs m’ont indiqué qu’ils reviendraient à Bordeaux dans une dizaine de jours », car « le retour en bus régulier coûte autour de 50 euros. Donc pour eux, c’est toujours intéressant ».

    Une aubaine financière qui aurait motivé l’arrivée dans l’Hexagone d’autres Roms en provenance d’Espagne et du Portugal.

    Les contribuables français continuent donc de mettre la main à la poche pour financer le départ d’immigrés qui reviennent tranquillement en France quelques jours plus tard. Un trafic qui a coûté officiellement à la France 9 millions d’euros en 2009.


  • Vol d'un drapeau français par des basques autonomistes: deux mois de prison avec sursis requis

    BAYONNE — Deux mois de prison avec sursis ont été requis mardi à l'encontre de trois militants du mouvement des jeunes indépendantistes basques Segi, jugés par le tribunal correctionnel de Bayonne pour "vol de drapeau français en réunion" le 11 novembre 2009.

    Le procureur de la République a réclamé en outre une amende de 500 euros pour ces militants qui ont refusé une proposition de "stage de citoyenneté" que le parquet leur avait proposé en lieu et place du procès.

    Le vol d'un drapeau français, qui ornait un monument aux morts à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques), avait été commis lors des commémorations du 11 novembre. Des gendarmes témoins du vol ont identifié les trois jeunes gens, deux garçons et une fille âgés de 20 à 23 ans, dont deux ont reconnu les faits.

    A l'instar du parti indépendantiste radical Batasuna, Segi est un mouvement autorisé en France mais interdit en Espagne en raison de ses liens présumés avec l'organisation indépendantiste armée ETA.

    Le président de l'Union des anciens combattants d'Ustaritz, Jean Tanneau, à l'origine de la plainte, a souligné à l'audience la volonté de son association de "défendre le symbole des jeunes gens morts à la guerre". Il a réclamé une amende d'un "euro symbolique".

    "Nous ne partageons pas les valeurs que représente ce drapeau", a lancé l'un des jeunes prévenus, avant de préciser que l'acte n'était "pas prémédité".

    Le procureur a estimé que le vol d'un drapeau dressé sur un monument aux morts était un "acte un peu minable, tout sauf un combat politique".

    L'avocat des trois prévenus, Me Felipe Aramendi, a assuré que leur acte "n'avait pas pour but de porter atteinte à la dignité des morts". Le drapeau français représente pour eux "la négation de droits", a-t-il dit.

    Une quarantaine de jeunes basques s'étaient réunis à l'extérieur du tribunal, brandissant des pancartes autonomistes en mimant une scène de carnaval basque, non loin d'un autre groupe qui réunissait un nombre à peu près identique de membres de l'Union des anciens combattants d'Ustaritz.

    Le jugement a été mis en délibéré au 16 mars.

    AFP. 16.02.10

  • L'affiche qui fait polémique!

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    NPI - 16.02.10

  • Marine Le Pen: insécurité à l'école, halte aux parlottes!

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DE MARINE LE PEN
    Vice-Présidente du Front National

    Insécurité à l’école : halte aux parlottes, de l’action maintenant !

    Colloque, commission, table ronde : le gouvernement a dû se gratter la tête pour savoir quelle camelote il allait vendre à l’opinion publique pour lui faire croire en son intention de s’attaquer à l’insécurité scolaire…Ce sont finalement des « états généraux de la sécurité à l’école » (c’est beau comme du Jack Lang !) que le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, vient d’annoncer pour avril prochain. En politique comme ailleurs, manifestement le ridicule ne tue pas…

    Cette annonce purement médiatique, qui vise comme d’habitude à endormir les Français, ne résoudra bien sûr aucun problème. Elle débouchera comme toujours sur quelques déclarations d’affichage, aussi inutiles que dérisoires, dans la veine des « équipes mobiles de sécurité », rebaptisées « équipes statiques de sécurité » depuis que leur inefficacité totale a été constatée à Tremblay-en-France le 15 janvier 2010 (rappelons que, sous leurs yeux, une adolescente a été lynchée devant son collège par une cinquantaine de jeunes).

    En réalité, le gouvernement multiplie les annonces électoralistes, mais ne fait jamais rien. Tous les ans depuis 2002, Nicolas Sarkozy promet aux Français, la main sur le cœur, de « s’occuper des bandes » et de faire régner « la tolérance zéro ». Et tous les ans, le nombre d’agressions, de bagarres violentes voire de meurtres s’accroît dans nos établissements scolaires. UMP et PS comme d’habitude se renvoient la balle sur le sujet, mais en réalité les deux n’ont nullement la volonté d’agir contre la violence scolaire, que ce soit au niveau national ou local.

    Face à l’inaction totale du gouvernement, le Front National entend profiter de sa présence dans les Conseils régionaux pour porter l’idée d’un relèvement général des exigences à l’école, la mise en place d’une carte de lycéen infalsifiable, et la création d’une police de protection des lycées. Pour l’heure, et c’est tout à fait anormal, les professeurs et les surveillants se trouvent en première ligne face à la présence de bandes souvent armées.

    Corps de la police nationale spécialisée dans la délinquance scolaire, la police de protection des lycées aura vocation à rétablir l’ordre dans les établissements où la situation est la plus dégradée. En charge des lycées, les régions joueront un rôle premier dans la mise en place de cette police, sur le modèle de la police des transports obtenue en Ile-de-France grâce à l’action des conseillers régionaux du Front National.

    Halte à l’enfumage et aux parlottes ! Les Français ont désormais compris que ce gouvernement pourra continuer encore longtemps son petit jeu de manipulation de l’opinion publique, sans que rien de concret n’en sorte jamais.

    Marine Le Pen les appelle à se faire bruyamment entendre dans les urnes les 14 et 21 mars prochains.

    NPI - 16.02.10

  • Alerte enlèvement: un bébé métis africain en danger

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    Ibrahima Nacir DOUCOURE
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    Mahamadou Doucouré

    Une alerte enlèvement a été déclenchée mardi peu après 18h30 par les autorités. Le message est le suivant. "L'enfant Ibrahima Nacir DOUCOURE, petit garçon âgé de 18 mois, métis de type africain, chevelure abondante, vêtu d'un pyjama bleu, a été enlevé ce jour entre 8 h et 8h30 du domicile familial situé à Fontenay-sous-Bois (94), 25, avenue des Olympiades.  Il est susceptible de se trouver en danger avec Monsieur Mahamadou DOUCOURE, âgé de 28 ans".  

    "Si vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même, appelez immédiatement la police au  0805201000 envoyez un courriel à l'adresse : PPPJ-ENLEVEMENT@interieur.gouv.fr", poursuit le communiqué.

    TF1 News - 16.02.10

     

     

     

     

     

  • Haïti: un mois après le séisme, la guerre des gangs fait rage

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    PORT-AU-PRINCE — Dans les bidonvilles de Port-au-Prince, les chefs de gangs rivaux, échappés des prisons lors du séisme du 12 janvier, se sont lancés dans une lutte sanglante pour le contrôle de leurs territoires, faisant craindre à l'ONU une éruption de violence.

    Quelque 5.000 détenus se sont fait la belle de la principale prison de la capitale à la faveur du tremblement de terre, allant aussitôt grossir les rangs des gangs de rue de Port-au-Prince.

    Sentant la menace que ce phénomène peut faire peser sur la sécurité, déjà précaire en Haïti, les Casques bleus ont décidé de gonfler leurs effectifs et de renforcer leurs patrouilles dans les quartiers sensibles.

    "Je pense que (les gangs) essayent de se réorganiser, d'établir de petits empires dans les bidonvilles. Pour y parvenir, ils sont forcés de se faire la guerre. C'est exactement ce que nous voulons éviter", explique à l'AFP Floriano Peixoto, commandant de la Minustah, la force de l'ONU en Haïti.

    Les Nations unies disent déjà avoir observé une flambée de violence dans les bidonvilles les plus durs de la capitale, avec une donnée nouvelle: la situation de non-droit engendrée par le séisme a rendu l'accès aux armes beaucoup plus facile.

    Et pour la Minustah, le compte à rebours a déjà commencé. Car selon Robert Perito de l'Institute for Peace, un groupe de réflexions basé aux Etats-Unis, dès que les 10.000 soldats américains déployés en Haïti auront levé le camp, toute la pression va se reporter sur les épaules des troupes de l'ONU.

    Avant le séisme, la Minustah avait réussi à presque débarrasser Port-au-Prince des gangs, à la faveur d'une offensive lancée en 2007.

    Pour tenter de ne pas perdre ces bénéfices, Floriano Peixoto devrait bientôt recevoir 900 soldats brésiliens en renfort. Ils auront pour tâche d'ériger des barrages routiers, de patrouiller, de surveiller. En un mot: ils auront surtout à coeur de manifester leur présence.

    "Nous misons sur la dissuasion. Notre message, c'est: +cache toi, parce que si je te vois, je t'attrape+", poursuit Floriano Peixoto.

    Cité Soleil est un de ces endroits de Port-au-Prince où les gangs paradent sans vergogne.

    Des baraquements difformes font office de base des forces de l'ONU dans le quartier. 120 soldats brésiliens y logent et préparent leur patrouilles... à la lumière de bougies et de lampes à pétrole. Les nuits de Port-au-Prince sont en effet ponctuées par les coupures de courant.

    Lors d'une récente patrouille, les soldats se sont d'abord rendus dans une zone pacifiée de Cité Soleil en véhicule ultra-protégé.

    A leur descente du véhicule, les soldats sont accueillis par les "boa noite" ("bonsoir" en portugais) et les chansons brésiliennes entonnées par de petits Haïtiens, dont les parents sont trop pauvres pour leur acheter ne serait-ce qu'une paire de chaussures.

    De retour dans leur véhicule, les soldats de la Minustah s'enfoncent ensuite dans le bidonville. Là, les sourires font place à la crispation.

    Les soldats arrivent dans une zone appelée Boston, en hommage à la ville américaine. Depuis le séisme, le gang local, lui aussi baptisé Boston, fait l'objet d'une sanglante lutte intestine.

    Le chef, Toutouba, doit contrer les efforts de ses rivaux Gro Pouchon, Ti Blan et Bazou pour en prendre le contrôle. Les trois rivaux de Toutouba paradent en plein jour, armés jusqu'aux dents. La rumeur court qu'ils planifient l'assassinat de Toutouba.

    "J'ignore ce qu'ils veulent faire. Tout ce que je sais, c'est qu'ils essayent d'imposer leur présence", explique Floriano Peixoto de la Minustah. "J'ai bien l'intention de les empêcher d'agir".

    AFP. 16.02.10

  • Sarkozy salue les Chinois de France

    Nicolas Sarkozy a rendu aujourd'hui un hommage appuyé aux efforts d'assimilation de la communauté chinoise en France, "modèle d'intégration réussie", lors d'une cérémonie inédite à l'Elysée à l'occasion du Nouvel an lunaire.

    "Ces cérémonies du Nouvel an sont importantes pour notre pays parce que la communauté asiatique joue un grand rôle dans notre histoire, dans notre identité", a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours prononcé devant plusieurs centaines de personnes.

    "Vous êtes les modèles d'une intégration réussie"

    "Au siècle dernier, différentes générations d'émigrés venues d'Asie ont apporté un dynamisme et une volonté de construire un nouvel avenir avec nous. En vous appropriant les valeurs de notre République par l'école, par le travail, vous êtes mes chers amis devenus les modèles d'une intégration réussie", a-t-il poursuivi. "Je dois confesser mon admiration pour la capacité dont vous faites preuve chaque jour de vous intégrer, d'être aimés et appréciés de la communauté nationale que vous rejoignez, et de la réussite", a-t-il ajouté.

    Cet éloge intervient alors que le gouvernement a mis provisoirement entre parenthèses son débat agité sur l'identité nationale, accusé par la gauche comme par certains à droite d'avoir stigmatisé l'islam. Selon les spécialistes, 600.000 à 700.000 Chinois ou d'origine chinoise vivent en France, dont une moitié en Ile-de-France, qui accueille la plus grosse communauté chinoise d'Europe devant l'agglomération de Londres.

    Le Figaro - 16.02.10

  • Témoignages d'appelés du contingent victimes de l'atome

    Lucien Parfait portant le drapeau.gif
    Créée en 2001, l’Aven, l’Association des vétérans des essais nucléaires, compte aujourd’hui 4 800 membres. Selon une étude réalisée en interne, 35 % de ses adhérents sont victimes de cancers, 55 % d’autres maladies graves. 10 % seulement sont en bonne .
    « Nous avons été les cobayes de l’atome », dénonce Guy Peyrachon. Sa vie a basculé lors de l’explosion de la première bombe tricolore, Gerboise bleue, le 13 février 1960. « J’étais à 10 km, en short, sans aucune protection. » L’armée affirme qu’il n’a couru aucun risque. Son dossier aurait été détruit. Guy a été renvoyé dans ses foyers « sans aucun suivi ». A 25 ans, il développe des nodules cancéreux sur la thyroïde. Miné par des crises d’épilepsie, il doit abandonner son poste de cadre supérieur dans les années 1980. « Mon fils a eu un cancer de la thyroïde à 30 ans. Je suis inquiet pour mes petits-enfants. » Financièrement, il n’a « droit à rien ».
    Plutonium 239, Césium 237, Strontium 90 : les substances radioactives ingérées au Sahara sont aussi variées que les pathologies développées aujourd’hui. Le visage mangé par des pansements, Lucien Parfait, un autre ancien des Gerboises, ne décolère pas. « On m’a coupé le nez, mais pas la langue ! » tonne l’intéressé, dont l’humour peine à masquer l’amertume accumulée. « La nous a laissé tomber. Beaucoup des nôtres sont sur leur lit de . Mon copain Gaston a été opéré 47 fois ! »
    Fernand, lui, a eu droit à une « balade » sur le point zéro de Gerboise bleue. Il se souvient des épaves de camions « coupés en deux ». « Certains de mes amis sont décédés. Moi, j’ai eu des cancers au niveau de la tête, mais on me dit que ça n’aurait rien à voir. » « A l’époque, les hommes, ça ne comptait pas, poursuit Lucien Parfait. On s’est servi de nous, mais le pire, c’est qu’ils nous ont oubliés, alors que dans leur logique, ils auraient pu continuer à étudier nos états de santé pour leurs expériences. »
    Le parisien - 16.02.10

  • Le document secret de l'armée française

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    (Cliquez sur l'image)

    Le rapport « confidentiel défense » que « le Parisien » - « Aujourd’hui en » s’est procuré est un résumé d’envergure sur les essais nucléaires au Sahara entre 1960 et 1966. Jusqu’à aujourd’hui, très peu d’éléments avaient filtré sur les expérimentations réalisées par l’armée française sur ses troupes dans le cadre de l’élaboration de la bombe atomique.

    Seul « le Nouvel Observateur » avait publié en 1998 un article sur Gerboise verte, le nom de code du dernier tir atmosphérique du 25 avril 1961, issu des archives de la Grande Muette. Aussitôt après, celle-ci les avait refermées.
    Le document que nous révélons porte notamment sur les manoeuvres en « ambiance », effectuées ce 25 avril 1961. En voici les principaux extraits.

    Etudier les effets de la bombe sur les hommes. Selon le rapport, il s’agit d’« expérimentations tactiques ». Leurs noms de code sont Garigliano pour les fantassins, Bir Hakeim pour les chars. Il s’agit d’« exécuter  deux manoeuvres dans un cadre offensif et une dans un cadre défensif » afin d’étudier « la réoccupation d’une position touchée par une explosion nucléaire ». 300 personnes y prennent part, essentiellement des appelés issus de régiments situés en Allemagne, 42e RI et 12e régiment de cuirassiers. L’objectif de ces essais est très clair : « Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l’homme par l’arme atomique. »

    La troupe à 275 m de l’explosion atomique. Le rapport relate très précisément la journée du 25 avril 1961, quelques minutes après l’essai atomique. A « H + 20 min, les hommes sortirent des abris, regardèrent le nuage avec appréhension (…). A H + 35 min, la section progressa à pied. Les véhicules vides suivaient à 100 m. Deux kilomètres furent couverts en 40 min (…). A 1 100 m du « point zéro » (NDLR : l’endroit où la bombe vient d’exploser), les hommes apercevaient nettement les dégâts occasionnés (…). A environ 700 m, (…) la progression fut stoppée. »
    « Le détachement d’engins blindés de reconnaissance traversa la zone de retombées à H + 1 heure. Une patrouille de véhicules tout-terrain était chargée de faire un raid sur le point zéro pour étudier les possibilités d’attaque en zone contaminée (…). Cette patrouille fut arrêtée à 275 m du point zéro. »

    Un masque antipoussière plutôt qu’un masque à gaz. Les enseignements tirés de cette manoeuvre sont édifiants. Le rapport indique par exemple que les hommes semblaient « capables de poursuivre le combat, dans la mesure où le moral n’aurait pas été trop fortement atteint ». En conséquence, en cas de guerre, il est indispensable d’obtenir un « coup au but » sur l’ennemi.
    Autre « problème » mis en évidence : le masque à gaz complique les communications. Il sera décidé que lors d’un conflit, « le commandant ne devra pas pénétrer en zone contaminée ». En revanche, pour les hommes à pied, comme « le rythme de la manoeuvre serait diminué de 50 % tant que le port du masque resterait obligatoire », son « remplacement par un masque antipoussière élémentaire a été demandé ».

    L’amateurisme des autorités. Les auteurs du rapport montrent comment les concepteurs des atomiques françaises font manipuler à la troupe des substances dont ils connaissent pourtant les dangers.
    Pour les essais souterrains, il est décidé que lors d’« un travail en atmosphère contaminée, l’autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque (…) et leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois ». Les militaires se réservent le droit d’« autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite ». Quant à la puissance des bombes, elle reste totalement aléatoire. Pour Gerboise verte, « son énergie n’est pas connue avant le tir ».
    Les essais souterrains n’échappent pas à la règle. Alors que « seuls » quatre accidents étaient connus, le rapport montre qu’il n’y a qu’un tir sur les treize réalisés qui fut contenu, les autres donnant lieu à des fuites radioactives.
    Le parisien - 16.02.10
  • Des soldats français cobayes des essais nucléaires au Sahara

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    Essai nucléaire près de Reggane dans le désert saharien en 1960
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    Lucien Parfait (G) irradié au Sahara
    (Cliquez sur les photos)

    Un rapport confidentiel révèle que l'armée française a délibérément exposé ses soldats aux essais nucléaires réalisés en Algérie dans les années 60. Objectif : étudier les effets de la bombe sur l'homme.

    Il y a 50 ans, le 13 février 1960, la première bombe atomique française explosait dans le Sahara algérien. Jusqu'à 1966, seize autres essais nucléaires suivront. Douze d'entre eux connaîtront des fuites de liquides, poussière ou gaz radioactifs, provoquant l'irradiation accidentelle de centaines de soldats français et nomades présents sur les lieux.

    Aujourd'hui, une nouvelle révélation vient relancer le scandale des «irradiés de la République». Selon un rapport militaire, dont Le Parisien publie mardi des extraits, des soldats ont été délibérément exposés aux essais nucléaires. Objectif : «Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l'homme par l'arme atomique, afin d'obtenir les éléments nécessaires à la préparation physique et à la formation morale du combattant moderne». Ce document confidentiel intitulé «La Genèse de l'organisation et les expérimentations au Sahara» aurait été rédigé «par un ou des militaires anonymes» et «daterait de 1998», après l'abandon définitif des essais.

     

    Travail sans masque

     

     


     

    L'extrait révélé porte sur «Gerboise verte», le nom de code du dernier tir atmosphérique du 25 avril 1961. On y apprend notamment qu'une patrouille française a été chargée de «faire un raid» sur le lieu de l'explosion «pour étudier les possibilités d'attaque en zone contaminée». Elle s'arrêtera à seulement 275 mètres du «point zéro», l'endroit où la bombe a explosé. Cette manœuvre permettra ainsi à l'armée française de réaliser que le port du masque à gaz, qui perturbe les communications, ralentit la progression des troupes de 50%. Le rapport indique que «son remplacement par un masque antipoussière élémentaire a été demandé» pour les simples soldats. Le commandant des troupes, quant à lui, «ne devra pas pénétrer en zone contaminée».

    Les expositions délibérées aux radiations ne concernent pas que les essais atmosphériques «Gerboise». Lors des 13 essais souterrains qui suivront, entre novembre 1961 et 1966, le rapport révèle que «l'autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque», prenant ainsi la responsabilité de «leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois». Et les militaires peuvent autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite», lit-on aussi dans le rapport.

     

    Morin veut «ouvrir les placards»

     

    Interrogé par Le Parisien, le ministre français de la Défense Hervé Morin dit ne pas connaître ce document. Il assure en outre que «les doses reçues lors de ces essais étaient très faibles». Il indique cependant avoir «demandé à ses services ‘d'ouvrir les placards', afin que chaque personne qui se pense victime des essais puisse avoir connaissance de ses relevés dosimétriques», qui mesurent la dose radioactive absorbée par une personne exposée à un rayonnement.

    Hervé Morin rappelle aussi l'adoption, le 22 décembre 2009, d'une loi sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Aujourd'hui encore, des milliers de vétérans des essais nucléaires, persuadés d'avoir été contaminés par la radioactivité, se battent pour la reconnaissance de leur préjudice.

    Le Figaro - 16.02.10

  • GB: un Sikh à l'extrême droite?

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    (Cliquez sur la photo)
    Un retraité sikh originaire d'Inde a annoncé aujourd'hui qu'il espérait devenir le premier adhérent de couleur du parti d'extrême droite britannique BNP, qui a modifié dimanche ses statuts sur ordre de la justice pour permettre aux non-blancs d'en devenir membres.

    Rajinder Singh, 78 ans, a déclaré avoir déposé sa demande d'adhésion au lendemain du vote en assemblée générale des membres du parti.

    Un tribunal britannique avait averti le BNP qu'il devait modifier ses statuts pour se mettre en conformité avec les lois sur l'égalité des races, sans quoi il serait susceptible de poursuites en justice.

    M. Singh, un enseignant sikh à la retraite, est né dans le Punjab occidental et a quitté l'Inde en 1967.
    Il a expliqué avoir vu le "potentiel de l'islam" en étant témoin de violences de masse dans sa région d'origine après sa partition en 1947 entre l'Inde et le Pakistan. Désormais, il entend contribuer à "sauver" le Royaume-Uni en oeuvrant pour éviter que des événements similaires ne s'y produisent.

    "L'islam est mondial, il n'a aucune loyauté envers le Royaume-Uni", a-t-il affirmé.
    "Le Royaume-Uni change, ce n'est plus le Royaume-Uni dans lequel je suis arrivé. Les Britanniques sont inquiets, et le BNP est une expression de leur inquiétude", a encore déclaré M. Singh.

    Le parti a indiqué que le retraité devrait en devenir un membre à part entière dès mardi.

    Le chef du BNP, Nick Griffin, a néanmoins précisé qu'il s'attendait à "un filet plutôt qu'à un raz-de-marée" en matière de demandes d'adhésion émanant de minorités ethniques de couleur.

    Le BNP n'a pas de député à la Chambre des communes, chambre basse du Parlement britannique, mais deux de ses membres siègent au Parlement européen depuis juin 2009.
    Le Figaro - 15.02.10

  • Allègre s'emporte contre le lobby "réchauffiste"

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Il y en a qui ont le génie du moment : alors que le GIEC subit, notamment, de la part de la presse britannique, des assauts quotidiens, alors que même Le Monde, en France, a été obligé ce week-end de consacrer une double page parfaitement impartiale aux critiques contre le GIEC (comme il semble déjà lointain, le temps de notre mémorable émission Ligne j@une), revoilà Claude Allègre, plus en forme que jamais, avec un nouveau livre, "L'imposture climatique". Oui, Hulot et les autres sont des "affairistes". Oui, Sarkozy est "manipulé" par le lobby réchauffiste. Le lancement du livre d'Allègre promet : nul doute qu'il va danser, avec jubilation, sur le GIEC agonisant.

    A la fin de son interview par Aphatie, ce matin, Allègre s'est même pris de bec avec le présentateur de RTL, Vincent Parizot. Parizot lançait le reportage à venir : une "expédition RTL" s'est rendue, au Bangladesh, à la rencontre des "réfugiés climatiques". "Si les eaux montent au Bangladesh, ce n'est pas de la faute du réchauffement, mais parce que la terre s'affaisse" rugit le géologue Allègre. Seuls le jingle et la pub interrompirent les combattants. Mais l'envoyé spécial de RTL au Bangladesh, qui n'avait sans doute pas entendu la querelle en studio, n'en démordait pas : s'il y a des réfugiés climatiques au Bangladesh, c'est de la faute de la montée des eaux du Bramapoutre, elle-même provoquée par la fonte des glaciers de l'Himalaya. Tous les représentants des ONG l'accompagnant renchérissaient.

    Les chers zauditeurs de RTL furent donc laissés seuls, avec la rage d'Alllègre, et l'explication des ONG du Bangladesh. Faites-vous votre opinion tout seuls, chers amis ! Tout juste les matinautes, se rendant sur le site de RTL, purent-ils constater ce que Parizot s'était bien gardé de révéler à l'antenne : "l'expédition RTL" au Bangladesh est organisée en partenariat avec la firme française bien connue, Total, qui, se retrempant dans les eaux pourtant polluées du Bramapoutre, espère sans doute se refaire une virginité. Et comment ne pas relier la découverte du délicieux et si discret petit logo, et les accusations furieuses de Allègre contre les "affairistes" du réchauffement ?

    @ARRÊT sur IMAGES - 15.02.10

  • Affrontements entre communautés immigrées en Italie

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    Après l'émeute à Milan - 14.02.10

    Les affrontements entre communautés sud-américaine et nord-africaine qui ont eu lieu dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février à Milan ont relancé la polémique permanente, en Italie, sur l'immigration. A la suite d'une dispute survenue dans un autobus, un Egyptien de 19 ans, Ahmed Abdel Aziz El Sayed Abdou, a été mortellement atteint d'un coup de couteau au thorax porté par un ressortissant péruvien.

    Ce meurtre, survenu dans un quartier du nord-est de Milan habité par de nombreux immigrés, a été le déclencheur de plusieurs heures d'émeute. Dix-sept voitures ont été renversées et cinq magasins appartenant à des Sud-Américains ont été saccagés par une centaine de Nord-Africains. Des témoins, cités par la presse italienne, racontent avoir entendu des cris comme : "Italiens, nous allons vous massacrer", alors que, de leurs fenêtres, des habitants du quartier hurlaient : "Retournez chez vous." Quatre Egyptiens étaient en garde à vue dimanche.

    Les violences racistes ont des précédents : le 20 septembre 2008, six Africains étaient assassinés par la Mafia à Castelvolturno, dans la banlieue de Naples, et des centaines d'immigrés manifestaient pour dénoncer "le racisme des Italiens". Les 7 et 8 janvier 2010 à Rosarno, en Calabre, des émeutes opposant des travailleurs journaliers africains aux habitants italiens ont conduit un millier d'immigrés à s'enfuir. Roberto Maroni, le ministre de l'intérieur, membre de la Ligue du Nord, et Silvio Berlusconi, le président du Conseil, ont attribué la responsabilité de ces affrontements à "l'immigration clandestine". La Ligue, très implantée dans l'Italie septentrionale et forte de quatre ministres au sein du gouvernement, veut profiter des émeutes de Milan pour justifier un tour de vis supplémentaire à l'encontre de l'immigration clandestine, quand bien même la victime de samedi était en situation régulière.

    "Les contrôles ne suffisent plus, a commenté Matteo Salvini, député européen et conseiller municipal de Milan. Il faut blinder le quartier, contrôler et expulser maison par maison, étage par étage." M. Savelli s'était fait remarquer en 2009 en réclamant des wagons séparés pour les Italiens et les immigrés dans le métro milanais.

    A la veille des élections régionales des 28 et 29 mars, la Ligue, qui vise la présidence de région en Vénétie et dans le Piémont, attise les peurs en comparant les violences de la capitale lombarde à celles des banlieues française en 2005. Pour le ministre de la simplification des lois, Roberto Calderoli, elles "sont une réponse à ceux qui s'obstinent à penser que l'intégration puisse advenir par la loi".

    La gauche - et une minorité de droite regroupée autour du président de l'Assemblée nationale, Gianfranco Fini - milite en faveur d'une politique plus accueillante et d'un processus d'intégration fondé notamment sur l'octroi de la nationalité dans un délai de cinq ans, contre dix actuellement.

    Le gouvernement s'y oppose et place des obstacles supplémentaires tels que la prochaine mise en place d'un permis de séjour à points, alors qu'il faut déjà plusieurs mois aux étrangers pour renouveler le leur. "Continuer à cultiver la question de l'immigration à des fins électorales et sans chercher à régler le problème n'est plus acceptable", a déclaré le secrétaire national du Parti démocrate (centre gauche), Pierluigi Bersani.

    Face aux flambées de violence régulières à l'encontre des immigrés, deux rapporteurs spéciaux de l'ONU pour les droits des migrants et contre le racisme, Jorge Bustamante et Githu Muigai, ont invité en janvier les autorités italiennes à "prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre les croissantes attitudes xénophobes". Le ministre de la politique européenne, Andrea Ronchi, a répondu : "En Italie, il n'y a pas de racisme. C'est une accusation de personnes qui ne connaissent pas l'Italie. "

    Le Monde - 14.02.10