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  • Pas de chiffre des voitures brûlées le 14 juillet: une forme de censure pour la presse

    Il ne faudrait pas "gâcher la fête", justifie Brice Hortefeux.

    L
    e ministre de l'Intérieur a demandé aux préfectures de ne pas communiquer le nombre de voitures incendiées la nuit du 13 au 14 juillet dans leurs départements, rapporte l'Express.fr.

    Si un syndicat de police se félicite de cette décision, ce n'est pas l'avis du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui revendique le droit à l'information.

    Sur Le Post, Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ, dénonce la politique de Brice Hortefeux: "Ce n'est pas parce qu'on ne parle plus des voitures brûlées que cela ne va plus arriver".

    Que pensez-vous de la décision du ministère de l'Intérieur?
    "Le ministère avait déjà été pris en flagrant délit de mensonge il y a quelques mois, en donnant des chiffres de voitures différents de ceux des préfectures. Pour simplifier le problème, voilà qu'il décide d'arrêter totalement de donner ses chiffres."

    Brice Hortefeux se justifie en disant qu'il souhaite "mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels"...

    "C'est ridicule et dangereux. Ce n'est pas parce qu'on ne parle plus des voitures brûlées que cela ne va plus arriver. Dans ce cas, pourquoi on continuerait de communiquer les chiffres sur les agressions dans le RER, par exemple? A partir de là, on ne donnerait plus que l'information heureuse. Les journalistes ne peuvent plus faire le travail, dans ces conditions. C'est une forme de censure."

    Pensez-vous que le gouvernement tente de promouvoir l'efficacité de sa politique de sécurité intérieure?
    "L'an dernier, le gouvernement avait donné un chiffre approximatif de '500 voitures brûlées'. On n'a pas pu vérifier ce chiffre. Il se peut qu'il ait été sous-estimé, ou sur-estimé. A partir du moment où l'on ne laisse plus les journalistes vérifier les informations, toutes les manipulations sont possibles."

    Faute des préfectures, les journalistes peuvent toujours interroger les gendarmeries, ou les pompiers...
    "Le problème est qu'il y a parfois des pressions au sein même de ces instances-là. C'est scandaleux d'interdire de donner ces chiffres. Cela ne relève pas du secret d'Etat, quand même !"

    Comment comptez-vous réagir?
    "Les journalistes devraient refuser de couvrir certains événements du gouvernement tant que celui-ci refuse de communiquer ses chiffres. On a déjà vu des journalistes poser leurs appareils photos et caméras, devant l'Elysée. On peut recommencer.
    Nous allons enquêter pour voir comment les journalistes font actuellement pour obtenir ces chiffres. Si cela se généralise, nous demanderons au ministère de l'Intérieur d'être reçus."

    Le Post- 15/07/10

  • CHIMULUS

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  • Belfast: de jeunes manifestants catholiques affrontent la police

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    Belfast, quartier d'Ardoyne, le 12 juillet 2010 - (Cliquez sur la photo)

    Des jeunes émeutiers catholiques incontrôlables affrontent la police depuis quatre nuits. 

    Belfast a été secouée par quatre nuits de violence consécutives qui ont fait plus de 80 blessés, rappelant les pires heures du conflit entre indépendantistes et unionistes en Irlande du Nord. Dans la ­soirée de mardi, de jeunes manifestants catholiques ont lancé des briques et des cocktails Molotov sur les policiers, et plusieurs coups de feu ont été entendus à Belfast. Une policière, qui a reçu lundi sur la tête un parpaing lancé depuis un balcon, soufre de «blessures sérieuses» . La police, qui a filmé les manifestations, affirme avoir identifié les ­meneurs et va procéder à «des arrestations importantes» . Des cocktails Molotov ont de nouveau été lancés contre la police dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Une fois de plus, les affrontements ont été provoqués en réponse aux marches orangistes. Chaque année, le 12 juillet, lors de l'anniversaire de la bataille de Boyne en 1690, pendant laquelle le roi protestant Guillaume d'Orange avait vaincu le roi catholique Jacques II, des manifestants indépendantistes tentent de s'opposer au passage des cortèges protestants dans les quartiers catholiques.

    Mais cette semaine, l'intensité et la violence des émeutes dans les rues de Belfast n'avaient rien à voir avec les quelques altercations occasionnelles recensées le 12 juillet depuis les accords de paix de 1998.

    Les anciens de l'IRA dépassés 

    Des heurts ont été enregistrés dans de nombreux quartiers de Belfast, mais les plus violents se sont concentrés dans le quartier d'Ardoyne, dans le nord de la ville, à la «frontière» entre les quartiers indépendantistes et loyalistes. Tout a commencé par des manifestants catholiques pacifistes qui s'étaient assis au milieu d'une rue pour empêcher le passage du cortège protestant. Ils ont été déplacés de force par la police, mais ensuite, des bandes de jeunes sont arrivées et ont attaqué la parade orangiste et les forces de l'ordre qui la protégeaient.

    Les jeunes, en grande majorité des adolescents avec des survêtements à capuche et des foulards sur le visage, ont lancé des projectiles et des cocktails Molotov pour tenter d'empêcher la manifestation. Le lendemain, alors qu'aucune marche protestante n'était programmée, ils sont revenus défier les forces de l'ordre. La police d'Irlande du Nord a mobilisé 60 Land Rover blindées et des camions antiémeute avec des lances à eau.

    «Je n'ai jamais vu ça, a témoigné à la BBC le père Gary Donegan, prêtre catholique à Ardoyne. Certains des manifestants avaient moins de 10 ans et ils faisaient les fiers en attaquant la police, devant des filles venues les regarder. C'était comme un jeu, et ils se vantaient de mettre les photos de leurs exploits sur les sites Internet communautaires.» Les adolescents plus âgés se servent des jeunes enfants comme de «bouclier» pour éviter que la police ne riposte.

    Contrairement aux altercations passées, les représentants catholiques locaux ont été incapables de maîtriser les événements. «Les gens du quartier sont totalement opposés à ces violences», a affirmé Gerry Kelly, ancien de l'IRA et représentant de Sinn Fein pour le nord de Belfast, qui accuse des «agitateurs extérieurs». La police soupçonne une douzaine d'adultes militants d'un groupe dissident de l'IRA d'avoir embrigadé de jeunes adolescents catholiques pour provoquer de telles violences.

    Ces émeutes «sont un retour en arrière par rapport aux progrès immenses que nous avons faits récemment», a regretté Martin McGuinness, le numéro deux du Sinn Fein, qui partage le pouvoir avec ses anciens ennemis protestants à l'Assemblée régionale d'Irlande du Nord.

    Le Figaro - 15/07/10

  • Voitures brûlées: Marine Le Pen ridiculise Hortefeux!

    Marine Le Pen (FN) a ironisé aujourd'hui sur la décision de Brice Hortefeux de ne plus communiquer le nombre de voitures brûlées le 14 juillet, en paraphrasant le "Tartuffe" de Molière : "cachez cette violence que je ne saurais voir".

    "Aucun chiffre de voitures brûlées ne sera communiqué pour la nuit du 13 au 14 juillet afin de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels", a annoncé hier le ministre de l'Intérieur.

    "Casser le thermomètre plutôt que soigner la fièvre, voilà l'incroyable réponse du gouvernement à la délinquance", a réagi Marine le Pen dans un communiqué. "Sous prétexte de ne pas encourager ces actes criminels, le pouvoir en réalité cherche par tous les moyens à cacher aux Français sa terrible inaction face à la violence, ainsi que la trahison totale des promesses de Nicolas Sarkozy", dénonce-t-elle.  "En 2009, 500 voitures avaient été incendiées lors de la fête nationale, voilà ce que les Français doivent à tout prix ignorer !".

    Plus généralement, la vice-présidente du FN "condamne l'opacité croissante qui entoure les chiffres de la délinquance en France", qu'elle juge "contre-productive et contraire à tous les principes démocratiques". Elle demande "un audit général de la réalité des chiffres de la délinquance, et la transparence sur ses conclusions".

    Le Figaro - 15/07/10

  • Quatre jeunes ont brûlé gravement une femme de 63 ans avec un engin d'artifice

    Quatre jeunes d'une vingtaine d'années ont été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite du jet d'un engin d'artifice vers un appartement du XXème arrondissement brûlant gravement une femme de 63 ans, a indiqué jeudi la préfecture de police (PP).

    Vers 01H00 du matin l'occupante d'un appartement du XXème arrondissement a été gravement brûlée à la suite du jet d'un engin d'artifice tiré depuis la rue sur son balcon.

    Son mari non voyant est sorti indemne des lieux grâce à l'intervention rapide de secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués.

    En exploitant les images de caméras de vidéo surveillance installées à proximité, les policiers ont pu identifier plusieurs jeunes gens qui s'amusaient à jeter des pétards au moment du départ de feu.

    A partir de ces images et d'une enquête de voisinage, les policiers de la brigade anti-criminalité du XXème arrondissement ont pu interpeller, vers 03H00 du matin, quatre jeunes correspondant au signalement.

    Ils ont été placés en garde à vue au commissariat du XXème arrondissement.

    Le Point - 15/07/10

  • VIDEO Patrice de Maistre et François-Marie Banier mis en garde à vue - l'affaire rebondit avec de nouveaux témoignages

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-societe/france-affaire-bettencourt-patrice-de-maistre-et-francois-marie-banier-places-en-garde-a-vue-1121926

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    Siège de Clymène, société gérant la fortune de Liliane Bettencourt

    PARIS — Le photographe François-Marie Banier et le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, ont été placés jeudi en garde à vue dans les locaux parisiens de la Brigade financière, marquant un nouveau rebondissement dans la tentaculaire affaire Bettencourt.

    MM. Banier, de Maistre, ainsi que l'ancien avocat de Liliane Bettencourt, Me Fabrice Goguel, et le gérant de l'île d'Arros (Seychelles), Carlos Vejarano, ont été placés en garde à vue jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur le contenu des écoutes clandestines entre Liliane Bettencourt et son entourage, a-t-on appris de source judiciaire.

    Leur garde à vue, susceptible de durer 48 heures, était toujours en cours en fin d'après-midi, a précisé cette source.

    Dans cette enquête conduite par le parquet de Nanterre, les enregistrements pirates laissent supposer l'existence d'un blanchiment de fraude fiscale, via l'île d'Arros, non déclarée au fisc, et la révélation de deux comptes en Suisse détenus par Mme Bettencourt.

    M. de Maistre a reconnu l'existence de ces deux comptes non déclarés d'une valeur de 78 millions d'euros dont il n'aurait "découvert l'existence qu'en novembre 2009".

    Il assurait alors qu'il allait régulariser ces comptes. Dans les enregistrements, il déclarait : "je suis en train d'organiser le fait de l'envoyer dans un autre pays, qui sera soit Hong Kong, Singapour ou en Uruguay".

    Les conversations entre Mme Bettencourt et son entourage entre mai 2009 et mai 2010 laissent également penser que l'héritière de L'Oréal est la propriétaire d'Arros par l'intermédiaire de sociétés offshore au Liechtenstein sans l'avoir déclaré à l'administration fiscale.

    Elles suggèrent également que Mme Bettencourt, 87 ans, aurait depuis cédé discrètement l'île, dont la valeur est évaluée à environ 500 millions d'euros, à M. Banier.

    Personnage central dans cette affaire, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt est très contesté par la fille de la milliardaire qui a lancé récemment une nouvelle procédure pour obtenir la placement sous tutelle de sa mère.

    M. de Maistre garde cependant la confiance de Liliane Bettencourt qui lui a confié mercredi l'organisation d'un "audit indépendant" des sociétés gérant sa fortune, Téthys et Clymène, et de la fondation Bettencourt-Schueller.

    Selon son avocat, Me Georges Kiejman, la milliardaire a déjà signé un "mandat de protection future" désignant M. de Maistre comme le seul gestionnaire de ses biens au cas où elle serait placée sous tutelle.

    Dans le volet politico-financier de cette affaire tentaculaire, deux témoignages, livrés par l'ancienne secrétaire d'André Bettencourt et un ancien majordome, révélés jeudi par Le Monde et Médiapart, crédibilisent les accusations de l'ex-comptable, Chantal Thibout.

    L'ancienne secrétaire, Chantal Trovel, a ainsi décrit aux policiers le 8 juillet les visites régulières d'hommes politiques dans l'hôtel particulier du couple Bettencourt.

    Selon elle, ces hommes politiques venaient recevoir de "l'argent liquide", notamment "durant les périodes précédant des élections de tous ordres". Mme Trovel a toutefois admis ne pas avoir été directement témoin des remises d'argent.

    L'ancien majordome Pascal Bonnefoy, l'auteur des enregistrements pirates à l'origine du scandale, a de son côté rapporté que "lors des déjeuners ou des réceptions, il (leur) est arrivé entre (eux) de dire qu'effectivement ces réceptions étaient d'abord et avant tout conviviales mais que les convives venaient aussi pour solliciter Monsieur et Madame". Mais lui aussi a reconnu ne pas avoir été témoin de ces remises d'enveloppes.

    AFP. 15/07/10

  • VIDEO MANUEL DE FALLA

    http://www.youtube.com/watch?v=uI6NpeMR5a0

    Manuel de Falla est né en 1876 à Cadix et mort en 1946 à Alta-Gracia (Argentine)

  • Tirs israéliens sur un village de Gaza: une femme tuée, deux de ses proches blessés

    4089200529-tirs-israeliens-sur-un-village-du-centre-de-la-bande.jpg

    Des tirs de l'armée israélienne ont causé la mort d'une Palestinienne et ont blessé deux de ses proches mardi dans le centre de la bande de Gaza, rapporte-t-on de source médicale.

    Les tirs ont frappé le village de Djohar a-Dik, proche de la frontière Israël-Gaza. Interrogé à ce sujet, un porte-parole militaire a dit que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des Palestiniens soupçonnés de préparer une attaque, sans fournir de précisions.

    YAHOO! France Actualités - 14/07/10

    "I will survive"...

  • VIDEO Fadela Amara se tape la poulpe!

    http://www.dailymotion.com/video/xb4lnw_fadela-amara-se-tape-la-poulpe_fun

    Petit problème avec la langue française...

    Il vaut mieux en rire que d'en pleurer!

     

     

     

  • VIDEO Eric Raoult le 22 juin 2010

    http://www.dailymotion.com/video/xe0z33_israel-c-est-plus-important-que-le_news

    Alter Info - 14/07/10

    Député UMP et maire du Raincy, il est le président de l'Association des élus amis d'Israël (ADELMAD), qui regroupe environ 800 élus français et qui organise des voyages d'élus français en Israël.

    Le 5 mars 2004, alors vice-président de l'assemblée nationale française, il soutient le gouvernement d'Ariel Sharon dans la construction du Mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens. (Wikipédia)

     

  • VIDEO I will survive - Auschwitz Dancing

    http://www.youtube.com/watch?v=EUvo5OHH6o8

    A la différence de la vidéo des soldats sionistes filmés en train de danser à Hébron, la vidéo dont il est question un peu plus loin a comme qui dirait du mal à faire un buzz. Elle ne manque pas d'intérêt pourtant car on y voit un survivant de l'holocauste en train de s'éclater avec sa famille et de danser dans des lieux qui incitent franchement à la gaieté comme Auschwitz ou Dachau.

    Non, pas de buzz et pas un journal français pour en parler; à la différence de l'histoire de ces deux Canadiens interpellés pour avoir volé des clous sur l'ancienne voie ferrée qui desservait le camp d'Auschwitz. 
     
     
    Daily Mail (UK) 12 juillet 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

     
    Une Juive australienne a diffusé sur internet une vidéo de sa famille en train de danser et de chanter sur le succès de Gloria Gaynor 'I will Survive' [Je survivrai] pendant une visite au camp de la mort d'Auschwitz en Pologne.

    Jane Korman, qui est juive, a diffusé la vidéo de son père Adhok, 89 ans - qui a survécu à l'holocauste - et de ses trois enfants en train de danser sur ce tube à l'intérieur du tristement célèbre centre d'extermination où près de 1,1 million de personnes ont été tuées pendant la deuxième guerre mondiale.
       
    A un moment, on voit son père vêtu d'un t-shirt avec 'I will survive' écrit sur le devant.
     
    Alter Info - 14/07/10
     
  • Le 14 Juillet africain de Carla Bruni

    Carla Bruni et le 14 juillet africain.jpg

    Palais de l’Elysée (Paris VIIIe), hier. Pause photo avec les épouses des chefs d’Etat africains et la première dame. - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)

     De gauche à droite : Antoinette Sassou-Nguesso (Congo), Chantal Campaoré (Burkina Faso), Monique Bozize (République centrafricaine), Sylvia Bongo Ondimba (Gabon), Chantal de Souza Yayi (Bénin), Tekber Mint Melainine Ould Ahmed (Mauritanie), Carla Bruni-Sarkozy, Chantal Biya (Cameroun), Lobbo Tréaoré Touré (Mali), Viviane Wade (Sénégal) et Fati Alzouma Djibo Salou (Niger).

    Le Parisien - 14/07/10

     

  • Eric Woerth et l'hippodrome de Compiègne: une curieuse vente au galop...

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    L'hippodrome du Putois à Compiègne

    La Société des courses de la cité impériale a-t-elle bénéficié de solides appuis pour le rachat de l'hippodrome qu'elle louait jusqu'à présent à l'ONF ? Le Canard enchaîné affirme que la vente est entachée d'irrégularités.

    Mais qui donc lui a mis le pied à l'étrier ? Éric Woerth ? Philippe Marini ? Toujours est-il que la société des courses de Compiègne vient de réaliser un sacré jackpot en mettant la main sur la totalité de l'hippodrome du Putois pour 2,5 millions seulement.

    Un prix qui frise l'indécence, à deux pas du très riche quartier du « triangle d'or », pimpantes villas et grosses maisons bourgeoises à l'orée de la forêt de Compiègne, où la moindre parcelle s'arrache... à prix d'or.

    Pour à peine le prix d'une belle propriété dans le secteur, l'association, elle, a acquis d'un coup les 57 hectares du champ de courses et ses 5 000 m² de bâtiments !

    Dont le magnifique pavillon de style anglo-normand (587 m²) qui abrite la salle des balances et les locaux administratifs de l'hippodrome...

     
    « Même pas le prix de notre seul club house », s'étonne ce membre du golf qui partage une partie des terrains avec les courses. Une cohabitation qui a tourné au vinaigre.

    Éric Woerth intervient personnellement

    Mais de ça, comme du rachat, le président Antoine Gilibert, propriétaire de trois maisons de retraite dans la ville, dont la prestigieuse résidence du Rond-Royal dans le quartier le plus huppé, voudrait parler le moins possible.

    Préférant évoquer les investissements qu'il a réalisés pour améliorer l'hippodrome.

    Las, le Canard enchaîné s'est mis sur le coup. Dans son édition d'aujourd'hui, il affirme, documents à l'appui, que l'Office national des forêts (ONF) n'aurait jamais dû vendre un terrain qui lui appartenait depuis des lustres. En vertu d'une ancienne loi du code forestier, visant à éviter le morcellement des domaines.

    Tandis que le Courrier picard obtenait des confidences. « Même les plus proches du maire n'ont rien su de cette vente. Mais lors de l'assemblée générale de la société, le président a chaleureusement remercié Éric Woerth », raconte cet élu sous couvert de l'anonymat.

    Grand connaisseur du milieu hippique puisqu'il est aussi maire (UMP) de Chantilly, Éric Woerth a personnellement supervisé cette affaire qui relevait de son ministère. Le 29 octobre 2009, il a pris la plume pour confirmer au président Gilibert que l'État était bien d'accord pour vendre.

    Le golf se voit déjà dans le trou

    Curieusement, sa lettre est datée trois mois avant que la communauté d'agglomération présidée par Philippe Marini, sénateur-maire UMP de Compiègne, ne lève de son côté tout obstacle, en renonçant à son droit de préemption... Comme si tout était réglé d'avance ?

    Surtout, s'étonne le Canard, Éric Woerth évoque une clause d'intéressement entre la société des courses et l'État, dans l'hypothèse où des plus values seraient réalisées sur la revente de parcelles. Il garantit la continuité de l'activité hippique, mais le golf a disparu.

    Et dans l'acte de vente établi en préfecture le 17 mars 2010, l'hippodrome est aussi assuré de son maintien pendant 50 ans. Tandis que la continuité du golf s'entend « accessoirement ».

    Question : combien rapporterait la revente des 6 hectares du golf à 300 mètres du château ? Cet agent immobilier s'étouffe. « À ce niveau-là, dans un tel quartier, il n'y a tout simplement pas de limite de prix... »

    Or entre la Société des courses et le golf, la tension est à son comble depuis qu'Antoine Gilibert veut faire plier les golfeurs avec des baux d'un an renouvelable selon son bon vouloir.

    Écœurés, neuf des onze membres du bureau du golf ont démissionné. L'affaire se terminera devant le tribunal le 16 septembre. D'ici là, l'assemblée générale aura déjà désigné un nouveau président. Un ami d'Antoine Gilibert bien sûr...

    PASCAL MUREAU

    Le Courrier picard - 14/07/10

  • Marseille: le président du consistoire israélite mis en examen pour "modification d'une scène de crime"

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    De G à D: Zvi Ammar, Aragones et le procureur Dallest au cours d'un dîner du CRIF
    Personne n'est intouchable à Marseille", a martelé hier, le procureur de la République, Jacques Dallest, quelques heures après l'interpellation, à son domicile, du président du consistoire israélite, Zvi Ammar. Homme d'affaires et personnalité influente, Zvi Ammar a dû patienter une bonne demi-journée dans les geôles du palais de justice avant d'être présenté au juge Fontaine, en charge de l'épineux dossier Plançon. D'où il allait ressortir libre, en début de soirée, mais mis en examen pour "modification d'une scène de crime" et placé sous contrôle judiciaire.

    Le 8 novembre 2007, Olivier Plançon, cadre commercial d'une société monégasque d'équipements sportifs, était abattu dans le quartier des Arnavaux (14e), devant les locaux d'International Sport Fashion (ISF), société dirigée par Zvi Ammar.

    Alors que l'enquête part sur un "banal" vol à main armée, il apparaît rapidement que la victime se livrait régulièrement à des transferts d'argent liquide entre Marseille et Monaco. Ce jour-là, les braqueurs auraient convoité la somme non négligeable de... 346 360 €. Le nom du président du consistoire apparaît très vite dans la procédure. Des témoins affirment l'avoir vu retirer des sacs du véhicule de la victime. Des faits révélés par l'hebdomadaire Le Point qui avait valu au magazine une poursuite en diffamation, en septembre dernier, puis une relaxe.

    Mais hier, l'affaire a pris une autre tournure avec l'interpellation, au saut du lit, de Zvi Ammar, de son frère Simon, ainsi que de Simon Roques, le passager du véhicule dans lequel était abattu Olivier Plançon. Si une enquête a été ouverte l'an passé pour "abus de biens sociaux et blanchiment en bande organisée", le président du consistoire israélite a uniquement été mis en examen pour "modification d'une scène de crime". "Oui, j'ai pris un carton, reconnaissait-il, hier au téléphone. Mais c'est à la demande de M.Roques. Il hurlait que les assassins allaient revenir et qu'il fallait l'aider à cacher ces documents qui ne m'appartiennent pas".

    Entendu deux fois par la PJ, Zvi Ammar s'est dit "choqué" par la méthode du juge. "Il n'y avait aucune raison de lancer un mandat d'amener à l'encontre de cette personnalité imminente, déplore son conseil, Me Bismuth. C'est inadmissible. Si le juge l'avait convoqué, il y serait allé. Il y a une mesure d'humiliation dans cette affaire".

    La Provence.com - 13/07/10
     
  • Aubrac et Barbie

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    Raymond Aubrac, né Raymond Samuel
     
    Raymond Samuel, né en 1914, est fils de commerçants juifs aisés, propriétaires de magasins de confection à Vesoul et à Dijon. Son père Albert est né à Vesoul, sa mère, Hélène Falk née à Crest, dans un milieu de petits commerçants, est plus intellectuelle. La pratique religieuse des deux parents est peu prononcée. Le père est plutôt conservateur alors que la mère est sensible aux idées progressistes. Le jeune Raymond passe son enfance et sa jeunesse dans une dizaine de villes de province, fréquente les Éclaireurs de France, laïques, mais aussi un cercle d'études juives.
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    Klaus Barbie (1913-1991)
     
     

    En 1983, Klaus Barbie est extradé de Bolivie et il est jugé à Lyon en 1987, non pas pour les arrestations de Caluire ou des crimes perpétrés dans le cadre de la lutte contre la Résistance — pour lesquels il y a prescription — mais pour crimes contre l'humanité. Il est condamné à la peine maximum, la réclusion à perpétuité. Le 4 juillet 1990, Barbie demande à comparaître devant un juge accompagné de son avocat Jacques Vergès pour lui remettre un texte de 63 pages que l'on appellera Testament de Barbie, qui circulera dans les salles de rédaction dès la mort de Barbie en 1991, mais ne sera connu du grand public qu'en 1997, avec la publication du livre de Gérard Chauvy : Aubrac, Lyon, 1943. Dans ce « testament », Barbie présente Aubrac comme un agent à son service, qui aurait été « retourné » lors de sa première arrestation en mars 1943. Toujours selon ce document de Barbie, Lucie aurait été l'agent de liaison entre Aubrac et lui et elle aurait téléphoné à Barbie la date et le lieu de la réunion de Caluire.

    En mars 1997, juste après la sortie du film Lucie Aubrac, de Claude Berri, le journaliste et historien lyonnais Gérard Chauvy publie donc son livre Aubrac, Lyon, 1943 dans lequel il dévoile le Testament de Barbie et produit un certain nombre de documents d'archives connus ou inédits qui mettent en évidence les incohérences dans les différents récits et témoignages que Lucie et Raymond Aubrac ont fait depuis leur arrivée à Londres en 1944 sur les événements survenus à Lyon entre mars et octobre 1943.

    En conclusion, Chauvy, sans adhérer à la thèse de la trahison du Testament de Barbie, indique : « Aujourd'hui, aucune pièce d'archives ne permet de valider l'accusation de trahison proférée par Klaus Barbie à l'encontre de Raymond Aubrac, mais au terme de cette étude, on constate que des récits parfois fantaisistes ont été formulés."

    (Extraits de Wikipédia)

  • Distribution de légions d'honneur tous azimuts

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    François Fillon et Raymond Aubrac
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    Isabelle Adjani  - (Cliquez sur les photos)

    La promotion du 14-Juillet de la Légion d'honneur, publiée mercredi au Journal officiel, récompense d'anciens résistants comme Raymond Aubrac, des chefs d'entreprise tel Martin Bouygues ou encore des artistes à l'instar d'Isabelle Adjani ou Mireille Mathieu.

    Le grand résistant Raymond Aubrac ainsi que l'historien Jean Favier, spécialiste de Napoléon, sont les deux seules personnalités élevées à la dignité de grand'croix. Parmi les grands officiers, on retrouve notamment le compagnon de la Libération Jean-Louis Crémieux-Brilhac, auteur d'un ouvrage de référence sur la France libre, ainsi que le philosophe et académicien Michel Serres. Les anciens ministres Philippe Douste-Blazy, Renaud Dutreil (chevaliers) ainsi que Margie Sudre (officier) sont également promus. La journaliste au Figaro et présidente de l'association des journalistes parlementaires Sophie Huet devient officier tandis que l'ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Elysée Emmanuelle Mignon est nommée chevalier.

    Dans le monde économique, Jean-François Dehecq, président d'honneur du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis, est promu grand officier tandis qu'Alain Juillet, ancien responsable de l'intelligence économique, est élevé au grade de commandeur à l'instar de Bertrand Collomb, l'ancien patron de Lafarge, leader mondial des matériaux de construction. Le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) Jérôme Bédier est promu officier. De son côté Martin Bouygues, PDG du groupe éponyme, est fait officier et l'ancien conseiller élyséen aujourd'hui à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE), François Pérol, est nommé chevalier, tout comme le directeur général du Crédit Agricole, Jean-Paul Chifflet. L'économiste Michèle Saint-Marc est promue commandeur.

    Mireille Mathieu et Charlotte Rampling promues

    Le contingent du monde de la culture est très fourni avec notamment parmi les nouveaux officiers l'historien Pierre Rosanvallon, le compositeur et chef d'orchestre de jazz Claude Bolling, l'homme de théâtre Antoine Bourseiller, le président du musée du Louvre Henri Loyrette, l'architecte Jean Nouvel ou encore la chanteuse Mireille Mathieu et l'actrice Charlotte Rampling. Parmi les chevaliers, on retrouve l'actrice Isabelle Adjani, l'écrivain Calixthe Belaya, le réalisateur serbe Emir Kusturica, le musicien camerounais Manu Dibango, le philosophe Jacques Bouveresse, le peintre Philippe Cognée, l'écrivain et journaliste Joël Schmidt ou encore l'administratrice de la Comédie-Française Muriel Mayette. La cinéaste et productrice Marcelline Loridan-Ivens, résistante et épouse du réalisateur de documentaires Joris Ivens, est promue officier, tandis que l'historien de l'art Jacques Thuillier est fait commandeur. Le scientifique Maxime Schwartz, ancien directeur de l'Institut Pasteur de Paris et directeur de recherche émérite au CNRS est élevé au grade d'officier.

    Enfin sont également couronnés les médaillés d'or aux derniers JO d'hiver de Vancouver Vincent Jay (biathlon) et Jason Lamy-Chappuis (combiné nordique), promus chevaliers. Les médaillés d'argent et de bronze ainsi que les médaillés des jeux Paralympiques d'hiver se voient pour leur part promus dans l'Ordre national du Mérite.

    Le Point- 14/07/10

  • Florence Woerth a posé sa candidature en 2009 auprès de filiales de banques suisses

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    Les Woerth - (Cliquez sur la photo)

    Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail Eric Woerth, a candidaté (sic) en 2009 auprès des filiales françaises de deux banques suisses, au moment où son mari luttait contre l'évasion fiscale, a affirmé mercredi le journal Libération, ce que l'avocat de Mme Woerth dément.

    Selon le quotidien, qui cite une "très bonne source", Florence Woerth, qui souhaitait mettre fin en 2009 à ses fonctions de gestionnaire de la fortune de la milliardaire Liliane Bettencourt, "a proposé ses services" aux filiales françaises de deux établissements bancaires helvétiques, dont le Crédit Suisse.

    Interrogée par l'AFP, la banque n'a pas souhaité mercredi faire de commentaires. Le nom de l'autre établissement financier n'est pas précisé par le journal.

    De son côté, l'avocat de Florence Woerth, Me Antoine Beauquier, a réitéré auprès de l'AFP son démenti, déjà formulé dans Libération. "C'est un nouveau mensonge", s'est-il offusqué, parlant "d'acharnement" contre sa cliente.

    Au moment où Florence Woerth a candidaté, selon Libération, Eric Woerth, alors ministre du Budget, avait érigé comme priorité la lutte contre l'évasion fiscale, rappelle le journal. Il souhaitait notamment pouvoir ratifier une convention fiscale avec la Suisse, lui permettant de demander des renseignements fiscaux à son voisin, note le quotidien.

    Florence Woerth est actuellement au coeur d'une affaire de conflit d'intérêts présumé entre ses ex-fonctions de gérante de la fortune de la Liliane Bettencourt et celles de son mari, quand il était titulaire du portefeuille du Budget.

    Le Point - 14/07/10

  • Jérusalem-Est: Israël a démoli aujourd'hui trois maisons palestiniennes

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    Enfants palestiniens à Beit Hanina le 13 juillet 2010 - (Cliquez sur la photo)
    Les autorités israéliennes ont procédé mardi à la démolition de trois maisons palestiniennes, dont une habitée, dans le secteur oriental annexé de Jérusalem, selon la police et des témoins, une initiative critiquée par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'ONU.

    Les bâtiments, situés dans le quartier d'Issawiya, ont été rasés par ordre de la municipalité sous motif qu'ils n'avaient pas reçu de permis de construire.

    Dans une des maisons, la police a demandé aux occupants, six membres de la famille Al-Rajabi, de déménager avant qu'un bulldozer détruise leur habitation, a constaté un photographe de l'AFP.

    Les deux autres maisons, inhabitées car encore en construction, ont également été détruites, selon le photographe.

    La police, déployée sur les lieux en raison du risque d'affrontements avec des protestataires palestiniens, n'a pas eu à intervenir, a précisé un porte-parole de la police.

    Des milliers de maisons palestiniennes dans la partie orientale de Jérusalem sont menacées de destruction car construites sans permis des autorités israéliennes.

    La Commission européenne et l'Autorité palestinienne ont dénoncé mardi ces démolitions ainsi que de nouvelles autorisations en parallèle de constructions israéliennes, y voyant un obstacle à la paix.

    "Je dois exprimer ma profonde préoccupation au sujet des derniers développements à Jérusalem-Est", a déclaré à Bruxelles le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lors d'une conférence de presse au côté du Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad.

    "Il s'agit d'initiatives qui sont contre-productives. Les colonies et la démolition d'habitation sont illégales, elles sont en infraction avec le droit international, elles constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution (de paix) à deux Etats", a-t-il ajouté.

    M. Fayyad a lui aussi critiqué les récentes décisions, à ses yeux "en contradiction avec la nécessité d'avoir un concept viable de solution à deux Etats".

    L'envoyé des Nations unies pour le Proche-Orient Robert Serry a appelé les parties à "s'abstenir de toute action provocatrice".

    "Je continue à suivre avec préoccupation les développements à Jérusalem-Est et les tensions qui se poursuivent dans la ville", a souligné M. Serry dans un communiqué.

    Washington a aussi exprimé sa préoccupation.

    "Nous sommes préoccupés par les informations au sujet de la démolition de plusieurs bâtiments à Jérusalem-Est", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat.

    Washington "demande à chacune des parties d'éviter des actions qui peuvent diminuer la confiance" et est "opposé aux actions unilatérales qui préjugent des négociations sur le statut de Jérusalem".

    Les Palestiniens de Jérusalem-Est et les ONG de défense des droits de l'Homme accusent les autorités israéliennes de ne délivrer qu'au compte-goutte les permis de construire et déclarent qu'en conséquence, ils sont acculés à construire illégalement.

    Lundi, la municipalité israélienne de Jérusalem avait autorisé la construction de quatre immeubles comportant 32 appartements à Pisgat Zeev, un quartier de colonisation juive de Jérusalem-Est.

    Un porte-parole de la mairie a affirmé qu'une commission de planification municipale avait autorisé la construction de 100 maisons, dont une partie dans des quartiers arabes.

    Le statut de Jérusalem et la construction de logements juifs dans la partie orientale de la ville constituent une pomme de discorde majeure dans les discussions entre Palestiniens et Israéliens.

    Israël a proclamé Jérusalem sa "capitale éternelle et unifiée", alors que les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de la ville la capitale de leur futur Etat.

    La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion israélienne du secteur oriental de la Ville sainte, occupé depuis juin 1967, non plus que les colonies juives de Cisjordanie.

    AFP. 13.07/10

  • A propos des évadés fiscaux

    A l’aube d’une période d’austérité et d’un plan de rigueur pour la France, il peut être intéressant de connaître la liste (non exhaustive, tirée du « Nouvel Observateur » n° 2359 du 21 Janvier 2010) des
    personnalités qui ont fui fiscalement le pays pour s’installer en Suisse, ou dans un autre paradis fiscal.

    S’ils l’ont fait en toute légalité (achat d’une résidence en Suisse, séjour inférieur à 6 mois sur le sol français), il est par contre inadmissible que certains d’entre eux continuent à s’immiscer dans la vie politique française, en participant activement aux campagnes électorales, pour soutenir tel ou tel candidat, ou pire, en étant officiellement investi par l’Etat pour représenter la France à l’étranger, comme c’est le cas actuellement pour Alain Delon qui est le parrain officiel du pavillon français à l’exposition universelle de Shanghaï.
     
    Parmi les plus actifs dans ce domaine, il y a donc Alain Delon, mais aussi Johnny Hallyday (le premier résidant à Genève depuis 1999 et le second à Gstaad depuis 2006), sans oublier Charles Aznavour (résidant à Genève), Patricia Kaas, Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil, Marc Levy et Michel Houellebecq.

    Parmi les sportifs on peut citer Alain Prost, Jean Alesi, Richard Virenque, et les tennismen Guy Forget, Richard Gasquet, Henri Leconte, Amelie Mauresmo, Gaël Monfils, Cédric Pioline, et Jo-Wilfried Tsonga qui payent tous leurs impôts en Suisse.

    Moins étonnant, mais encore plus scandaleux, des personnalités des affaires qui exercent actuellement (ou ont exercé récemment) un pouvoir politique économique ou financier en France, parmi eux : Antoine Zacharias (Vinci), Claude Berda (AB groupe, TF1), Daniel Hechter (couturier) et Jean-Louis David (salons de coiffure,cosmétiques).

    Mais aussi des rentiers et des héritiers, dont les fortunes ont été créées en France, avec la participation de centaines de milliers d’ouvriers français :Eric Peugeot, Jean Taittinger (PDG de la société du Louvre, ancien ministre de la justice et député de la Marne), Philippe Hersant (patron de presse du Groupe Hersant), Corinne Bouyques (héritière de la fortune Bouygues), les familles Defforey (Carrefour), Mulliez (Auchan) et Halley (Promodès), tous résidant à Genève ou aux environs.

     Si ces gens n’aiment pas (fiscalement) la France, qu’ils la quittent et qu’ils l’oublient, et surtout qu’ils n’en profitent pas quand ils en ont besoin (comme par exemple pour venir s’y faire soigner).

    A tous les Français qui vont se serrer la ceinture dans un proche avenir, nous proposons de boycotter les concerts, les disques et les livres de tous ceux qui ne participeront pas à l’effort de solidarité nationale et aux médias, nous demandons de ne plus offrir de tribunes télévisées (pour la promotion de films et de disques) aux artistes concernés et de ne plus faire de sponsoring aux sportifs exilés.


    Aux députés nous demandons d’instaurer une loi pour qu’il ne soit plus possible pour un évadé fiscal de venir se faire soigner en France (dans un hôpital public) ni de représenter officiellement la France à l’étranger.
     
  • Des navires de guerre israéliens "entourent" le cargo d'aide libyen Amalthea

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    Des navires de guerre israéliens "entouraient" mardi soir le cargo d'aide libyen qui se dirigeait vers la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP le directeur exécutif la Fondation Kadhafi qui a affrété le navire.

    "Des navires de guerres israéliens entourent le cargo et le menacent. Il y a réellement une menace", a déclaré Youssef Sawan.

    Auparavant, M. Sawan a affirmé de nouveau que le cargo, l'Amalthéa, se dirigeait toujours vers Gaza, démentant une annonce de source égyptienne que le navire irait à Al-Arich.

    "Le navire se dirige toujours vers Gaza et ne changera pas de direction", a déclaré à l'AFP M. Sawan, qui a ajouté que les communications étaient "brouillées avec le navire".

    Voila - 14/07/10