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  • Me Antoine Gillot, avocat de l'ex-comptable, accuse l'exécutif de fuites, à la "stupéfaction" d'Hortefeux

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    Me Antoine Gillot le 6 juillet 2010

    PARIS — L'avocat de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Me Antoine Gillot, a accusé vendredi "M. Hortefeux, le parquet, voire plus haut l'Elysée" d'avoir "orchestré" les fuites de procès-verbaux d'audition défavorables à sa cliente sur les sites du Figaro et du Monde.

    Dans un communiqué, M. Hortefeux a déclaré sa "stupéfaction", ajoutant que "de telles allégations sont aussi calomnieuses qu'inacceptables".

    "Je dénonce le scandale absolu que les PV d'audition de ma cliente se retrouvent dans Le Monde et Le Figaro quasiment en temps réel", a dit l'avocat aux agences de presse.

    "C'est orchestré de très haut niveau, je mets clairement en cause Brice Hortefeux (ministre de l'Intérieur, ndlr) le parquet, voire plus haut l'Elysée", a-t-il dit.

    "On choisit les PV défavorables à ma cliente", s'est-il encore indigné, évoquant les extraits d'audition de sa confrontation ou de certains anciens employés de Mme Bettencourt parus sur internet.

    "Je déplore vivement que certains, ici ou là, cherchent à entretenir le soupçon et à salir les institutions de la République", a réagi M. Hortefeux.

    "Comme ministre de l'Intérieur", a-t-il ajouté, "je n'accepterai jamais que l'on mette en cause l'intégrité de la police judiciaire, qui travaille de manière rigoureuse et professionnelle sous la responsabilité de l'autorité judiciaire".

    Claire Thibout, ex-comptable de Liliane Bettencourt, a été confrontée jeudi au gestionnaire de la fortune de l'héritière de L'Oréal. Elle a indiqué ne pas avoir connaissance de remise d'argent à Nicolas Sarkozy - contrairement à ce qui été indiqué dans un entretien à Médiapart - mais que M. de Maistre lui avait demandé pendant la campagne présidentielle de 2007 de lui remettre la somme de 150.000 euros en espèces car "il devait organiser un dîner avec M. Woerth pour la lui remettre".

    Pour Me Gillot, "cette affaire se déroule au mépris des droits de la défense". L'avocat a indiqué qu'il n'excluait pas de déposer plainte pour violation du secret de l'enquête.

    "Il est absolument urgentissime qu'un juge d'instruction, un magistrat indépendant, soit nommé, que l'enquête cesse d'être entre les mains" du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a-t-il conclu.

    Les enquêtes judiciaires sont actuellement conduites par le parquet de Nanterre, placé sous l'autorité de l'exécutif. S'agissant d'enquêtes préliminaires, les avocats n'ont pas accès à la procédure pour défendre les intérêts de leur client.

    Un juge d'instruction est un magistrat du siège inamovible.

    AFP. 09 juillet 2010

  • Le Français Christophe Lemaitre, premier sprinteur blanc à courir le 100m sous les 10 secondes

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    Christophe Lemaitre, 20 ans, est né à Annecy

    Le Français Christophe Lemaitre est devenu vendredi à Valence le premier sprinteur blanc de l'histoire à courir le 100 m en moins de dix secondes, en s'imposant en 9 sec 98/100 en finale des Championnats de France.

    Au passage, Lemaitre, 20 ans, s'approprie le record de France de Ronald Pognon (9.99), datant du 5 juillet 2005 à Lausanne (Suisse). Pognon était le seul Français (Martiniquais) sous cette barrière.

    Poussé par un vent favorable de 1,3 m/s, le Savoyard - tout nouveau bachelier - est devenu le 72e athlète à franchir ce temps symbolique depuis l'apparition du chronométrage éléctrique et la course de l'Américain Jim Hines aux jeux Olympiques de Mexico, en 1968 (9.95).

    Jusqu'ici, seuls des athlètes africains ou descendants de ce continent avaient couru sous cette marque, à l'exception de l'Australien Patrick Johnson, athlète métis aborigène par sa mère (9.93).

    "Je savais que je trouvais une bonne concurrence (sur cette course). Je voulais le titre et je savais qu'en allant vite le chrono suivrait. Je suis content. Et maintenant rendez-vous à Barcelone (pour les Championnats d'Europe du 27 juillet au 1er août). J'espère faire encore mieux: battre mon record et aller chercher une médaille", a expliqué le sprinteur quelques minutes après sa course.

    Le Français reste toutefois à distance du record du monde du Jamaïquain Usain Bolt (9.58) depuis la finale des Mondiaux-2009 à Berlin.

    Sur la piste drômoise, écrasée de chaleur, le tout nouveau bachelier s'est imposé en devançant Martial Mbandjock (10.08) et Ronald Pognon (10.34).

    Lemaitre a débuté l'athlétisme en 2005, à Aix-les-Bains, repéré lors d'un anodin 50 m de détection à Belley dans l'Ain.

    Très vite, son physique longiligne (1,90 m) lui a permis d'obtenir des résultats. En 2008, l'élève de Pierre Carraz est ainsi devenu champion du monde juniors du 200 m.

    Cette saison, il avait déjà abaissé son record personnel à plusieurs reprises pour le porter à 10.02, le 19 juin lors de la Coupe d'Europe par équipes à Bergen (Norvège).

    AFP. 09 juillet 2010

  • Eric Woerth et les mots qui enfoncent

    Les mots qui enfoncent Woerth.jpg

    C'est à l'un de ses "chouchous" que Nicolas Sarkozy a confié le soin de conduire la réforme la plus importante de son quinquennat : les retraites. Pourtant, en quelques jours, la réputation d'Éric Woerth a été ternie, à la suite des révélations sur l'affaire Bettencourt, de la Légion d'honneur remise discrètement au bras droit de la milliardaire (Patrice de Maistre), lui-même employeur de l'épouse du ministre contrainte à la démission...

    Brusquement, la tranquille assurance d'Éric Woerth s'est diluée dans des explications moins assurées. Son ton, habituellement calme et monocorde, est devenu moins serein.

    De quoi alimenter les réflexions - fort nombreuses - des internautes du Point.fr. Synthèse.

    "Comment c'est, une tête honnête ?" (Hedirom)

    Après les affaires Joyandet, Boutin, Bachelot et l'Epad, vous pensez majoritairement qu'Éric Woerth est au coeur d'un conflit d'intérêts. Si, certes, vous restez prudents et rappelez fréquemment la présomption d'innocence dans vos commentaires, le ministre ne pouvait pas, répétez-vous, ignorer le problème posé par la seule présence de son épouse dans la société qui gère la première fortune de France au mieux de ses intérêts, quitte à avoir parfois oublié ses obligations de résidence dans l'Hexagone. Or, dans les discours du gouvernement, le thème de la rigueur budgétaire est brandi comme la clé du redressement des finances publiques. Le citoyen est confronté à un devoir moral, qui le contraint à s'accommoder de privations au nom de la solidarité. Alors, y aurait-il évasion sociale de tous ces politiques qui oublieraient la chair qui les a engendrés, la société, pour vivre, autistes et désinvoltes, dans les cloisons illusoires d'un château bling-bling ?

    "Ce gouvernement a perdu le sens des réalités et des mots" (lafabrique)

    Autisme, désinvolture. "L'État est en train de se désolidariser du peuple de France financièrement, fraternellement" (wroeter). Vous placardez les mots fraternité, solidarité sur les banderoles de vos commentaires, désespérés et furieux de ne pas être entendus. Vous êtes exaspérés qu'un ministre se drape des sept lettres du mot honneur quand vous attendez de lui des réponses, ou bien qu'il avance l'honnêteté de son propre visage comme preuve de sa bonne foi. Vous observez un fonctionnement clanique du langage : les pairs du ministre le soutiennent, dans une redondance de bruits. Ces justifications creusent l'écart avec cette opinion que vous représentez et dont, dites-vous, ils se font une idée tellement fausse. Le débat politique, il émerge de l'agora des commentaires, du dialogue entre tous ceux qui se reconnaissent comme acteurs de la vie publique. Et les politiques en sont absents, devenus aphones. De ce débat, la communication politique n'est plus que le simulacre.

    "Est-ce que vous croyez que j'ai une tête à être copine avec Bernard Tapie ? [C. Lagarde, 2008]. Est-ce que vous croyez que j'ai une tête d'escroc ? [Woerth, 2010] :

    "Il ne se crève pas trop, le conseiller en com'" (spirou)

    Alors, vous dénoncez une insulte à vos intelligences. "On nous prend des cons, des lapins de six semaines, des naïfs... de qui se moque-t-on ?" Vous citez Blum et Tocqueville, Montesquieu et Platon, exprimez les arguments du bon sens, de cette doxa qui, dans la démocratie antique, définissait la vertu sociale, vous affirmez haut et fort que si les ors sont portés sans noblesse d'âme, sans force d'esprit, ils sont ternes et toc. La fonction politique est perçue comme toutes les autres : au service de l'intérêt général, elle est respectée. Quand elle oublie cette mission de principe, quand ceux qui l'exercent ne voient plus la société que comme "la buanderie de leur château" (marat17), elle est conspuée.

    La communication politique vous semble devenue une technique de trompe-l'oeil, reproduite avec un certain mépris de ses destinataires réduits au rôle de clientèle.

    Le Point - 09 juillet 2010

  • Perquisitions chez Patrice de Maistre et au siège de Clymène

    Deux perquisitions étaient en cours vendredi au domicile de Patrice de Maistre, le gérant de la fortune de Liliane Bettencourt, et au siège de la société Clymène, qui gère les avoirs de la milliardaire, selon une source proche de l'enquête. Ces perquisitions ont débuté vers 10 heures, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Révélées par le Monde.fr, elles sont réalisées par la brigade financière.

    Aucun policier n'était visible en fin de matinée devant le siège de la société Clymène à Neuilly-sur-Seine, selon une journaliste de l'Agence France-Presse (AFP) sur place. Devant le domicile de Patrice de Maistre à Paris 16e, beaucoup de journalistes, photographes et cameramen avaient pris position à la mi-journée, mais sans qu'aucune indication ne permette de savoir si une perquisition était en cours, selon une journaliste de l'AFP sur place.

    Ces perquisitions interviennent au lendemain d'une confrontation entre Patrice de Maistre et l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, qui ont chacun campé sur leurs positions. Claire Thibout affirme que Patrice de Maistre lui a demandé d'effectuer un retrait d'argent en vue du versement de 150.000 euros au trésorier de l'UMP Eric Woerth pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le gestionnaire de fortune dément une telle remise d'argent.

    "Patrice de Maistre ment" (Claire Thibout)

    Selon Le Monde.fr, qui fait état du procès verbal de la confrontation, Patrice de Maistre a affirmé qu'il ne s'occupait pas des comptes en Suisse de Liliane Bettencourt, contrairement à ce que rapportent les enregistrements de ses conversations avec la milliardaire : "Ceci n'est que pur mensonge, je ne m'occupais pas des comptes en Suisse des Bettencourt", a déclaré Patrice de Maistre. "Je n'ai pas remis et je n'ai jamais eu l'intention de remettre de l'argent à M. Woerth", a-t-il ajouté.

    "Je pense que M. de Maistre ment, et cela ne serait pas la première fois", a répliqué l'ex-comptable, "M. de Maistre s'occupait des comptes en Suisse, des transferts de fonds de Suisse vers l'île d'Arros".

    Les enregistrements clandestins font état de deux comptes en Suisse et de l'île seychelloise d'Arros, qu'aurait acquise Liliane Bettencourt. Dans une interview au Figaro, fin juin, Patrice de Maistre avait déclaré que l'héritière de L'Oréal était "locataire" de cette île et indiqué que les comptes en Suisse, d'un montant total de 78 millions d'euros, pouvaient relever de "négligences" de la part de la milliardaire. Toujours selon Le Monde.fr, Claire Thibout a confirmé : "M. de Maistre m'a fait venir dans son bureau rue des Poissonniers (siège de la société Clymène, ndlr) pour me demander 150.000 euros. J'ai refusé, sachant qu'il s'agissait alors de financer une campagne électorale." Elle affirme, poursuit Le Monde.fr, ne lui avoir fourni que 50.000 euros. La comptable était habilitée pour faire des retraits de 50.000 euros maximum par semaine.

    Le Point - 09 juillet 2010

  • Plus de 380.000 euros retirés en liquide chez BNP Paribas en 2007, révèle Marianne

    Plus de 380.000 euros retirés en espèces chez BNP Paribas durant les quatre mois précédant l'élection présidentielle de 2007: les carnets de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt montrent d'importants mouvements de fonds, révèle l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.

    L'hebdomadaire, qui s'est procuré les carnets de Claire Thibout de l'année 2007, dévoile les retraits d'argent "fréquents" et "très élevés" de janvier à avril, soit les quatre mois précédant l'élection présidentielle.

    "Au total sur quatre mois, de janvier à avril 2007, pas moins de 388.000 euros sont sortis en liquide et sans affectation précise", écrit l'hebdomadaire.

    Interrogé sur cette information, BNP Paribas s'est refusé à tout commentaire.

    "Rien, dans les cahiers de caisse de Claire T., ne permet de savoir à qui cet argent liquide était réellement destiné. Ce qui est logique, puisqu'elle-même indique qu'il ne fallait pas laisser de trace", écrit encore Marianne.

    Toutefois, les mentions "Monsieur" ou "Monsieur Bettencourt", nom sous lequel les retraits d'argent aux fins politiques étaient consignés, selon les déclarations de l'ex-comptable à Mediapart, apparaissent à de "nombreuses reprises", pour un total de "183.350 euros en quatre mois", calcule l'hebdomadaire. Marianne indique avoir comparé les sommes retirées en 2007 avec "celles sorties sur la même période de l'année 2006" et conclut que "les mouvements ne sont pas de la même ampleur".

    "Tracfin, la cellule de renseignements financiers qui dépend du ministère des Finances et lutte contre les mouvements suspects de capitaux, a-t-elle ou non été alertée par la (ou les) banque(s) concernée(s)? Et si oui, Tracfin en a-t-elle informé Bercy?", s'interroge l'hebdomadaire.

    Le président de la Commission des finances de l'Assemblée, Jérôme Cahuzac (PS), a annoncé mercredi qu'il allait écrire au ministre du Budget François Baroin pour savoir si Tracfin avait été alerté par BNP Paribas d'importants retraits en espèces pour le compte de Mme Bettencourt.

    Tracfin est une cellule de renseignement financier dépendant du ministère des Finances, chargée de la lutte contre les mouvements suspects de capitaux. La loi n'impose pas formellement aux banques de signaler à Tracfin d'importants retraits en espèces. Les textes prévoient seulement une déclaration en cas de soupçon d'une infraction pénale ou d'une fraude fiscale liée à un mouvement de fonds.

    Le Point  09 juillet 2010

  • Hillary Clinton annonce 15 M USD pour préserver Auschwitz

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    (Cliquez sur la photo)

    CRACOVIE (AFP)---Le gouvernement des Etats-Unis prévoit de verser 15 millions de dollars à un fonds international destiné à financer l'entretien de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz, a annoncé samedi à Cracovie Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine.   

    La somme, qui doit encore être approuvée par le Congrès américain, contribuera à un fonds de 120 millions d'euros, a-t-elle précisé.  

    La secrétaire a fait cette annonce à l'issue d'une visite de l'usine d'Oskar Schindler, le "Juste" allemand qui sauva environ un millier de juifs.   

    "Le maintien en état d'Auschwitz est indispensable afin de faire comprendre aux générations futures que le monde ne doit plus jamais permettre l'existence d'un tel lieu de haine et de persécution", a-t-elle plaidé.   

    Auschwitz, a-t-elle ajouté, est aussi "un moyen éducatif à montrer à ceux qui doutent que l'Holocauste ait existé".   

    Le camp de la mort d'Auschwitz, installé en 1940 par l'Allemagne nazie dans le sud de la Pologne occupée, reste le symbole de l'horreur de la Seconde guerre mondiale et de l'Holocauste, pour avoir servi de lieu d'extermination de 1,3 million de personnes, dont 1,1 million de Juifs.   

    Début 2009, le Premier ministre polonais Donald Tusk avait proposé à une quarantaine de pays de collecter une somme de 120 millions d'euros constituant un fonds permanent pour la préservation du site symbole de l'extermination des Juifs par l'Allemagne nazie.   

    Selon la direction du musée, la collecte de cette somme permettrait de régler à jamais le financement de l'entretien du site, payé jusqu'à présent en majeure partie par la Pologne, en y affectant désormais chaque année de 4 à 5 millions d'euros.   

    Les 15 millions de dollars offerts par les Etats-Unis s'ajouteront à 67 millions collectés jusqu'à présent, dont 60 millions donnés par l'Allemagne.

    EJP - 04  juillet 2010

     

  • CHIMULUS

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  • Rencontre Obama/Netanyahu: "notre alliance ne peut pas être brisée"

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    Le président américain, Barak Obama, a réservé, mardi, un accueil chaleureux au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à qui il a rappelé son engagement en faveur de la sécurité d’"Israël".
     
    Au cours de cet entretien, le président américain a affirmé qu'il fera tout pour renforcer ses relations avec "Israël". Selon lui, "l'alliance ferme qui relie les Etats-Unis à "Israël" ne peut pas être brisée, car elle englobe nos intérêts sécuritaires et stratégiques".

    "Notre alliance est entre deux pays démocratique qui partagent un ensemble de valeurs communes", a-t-il insisté, tout en ajoutant que "nos deux peuples se rapprochent de plus en plus les uns des autres, avec le temps".

    Obama a, en outre, salué la retenue dont a fait preuve l'entité sioniste ces derniers mois et a réitéré, comme Netanyahu, son inquiétude quant au programme nucléaire iranien, qu’ils ont aussi évoqué.
     
    S'agissant des soi-disant "tensions" entre les deux alliés, Netanyahu les a qualifiées de "très fausses", accusant les médias de propager de telles informations. 
     
    Netanyahu a également affirmé que ses discussions avec Obama était "globale et excellente", indiquant avoir abordé "les moyens de coopération en matière de sécurité et de renseignements". Il a poursuivi qu'ils se sont mis d'accord "sur la poursuite du travail dans les mois et les années qui viennent afin de protéger leurs intérêts communs face aux nouveaux défis".
     
    Lors de sa précédente visite en Mars, Netanyahu n’avait eu droit ni à une photo officielle ni à une conférence de presse commune à cette occasion, Washington ayant mal accepté que soient annoncés de nouveaux projets de colonies à l'Est de Jérusalem occupée en pleine visite du vice-président, Joe Biden.
     
    Cette fois, tandis que les journalistes emplissaient le bureau ovale, les deux dirigeants se sont assis côte à côte.
    Alter Info - 07 juillet 2010 

  • Un jardin Serge Gainsbourg inauguré à la Porte de Lilas

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Un jardin à la mémoire de Serge Gainsbourg a été inauguré  porte des Lilas à Paris (XIXe), en présence de sa famille, notamment Jane et Charlotte, et du maire de la capitale Bertrand Delanoë, a constaté une journaliste de l'AFP.
    Géré de façon écologique, cet espace vert d'1,4 hectare, a été créé Porte des Lilas, dans un nouveau quartier à cheval entre les Lilas (Seine-Saint-Denis) et le XIXe et situé au dessus du boulevard périphérique.

    "Avant sa célèbre chanson (Le poinçonneur des Lilas), personne ne savait où était la Porte de Lilas", a souligné le maire du XIXe Roger Madec. "Je remercie les personnes qui ont voté pour qu'il y ait une place Serge Gainsbourg, un endroit à lui, un parc où j'espère on va pouvoir faire des picnics par terre comme les Anglais et qu'on ne va pas vous chasser de l'herbe", a dit, tout sourire, Jane Birkin.

    Elle a rappelé qu'il y avait "eu une rue (Serge Gainsbourg) à Clermont Ferrand" et je me suis dit "qu'est ce qui se passe à Paris ? Enfin, presque 20 ans après sa mort, il a eu droit à un jardin", rappelant que Serge Gainsbourg avait "attiré l'attention avec cette chanson qu'on apprend maintenant dans les écoles et même en Angleterre".

    Le maire de Paris Bertrand Delanoë, a ensuite dit "merci à Serge de nous donner envie de l'installer pour toujours au coeur de Paris, c'est une manière de lui être fidèle", avant que Jane et Charlotte ne dévoilent une plaque verte "Jardin, Serge Gainsbourg, 1928-1991, auteur compositeur, interprète" sous les crépitements des appareils photos et des caméras.
    AFP.  08 juillet 2010

  • Confrontation Maistre/Thibout: l'ex-comptable maintient ses affirmations

    La confrontation entre l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, et le gestionnaire de fortune de la milliardaire s'est achevée en fin d'après-midi, chacun maintenant ses affirmations sur la remise de 150.000 euros à Eric Woerth en 2007.

    Mme Thibout a maintenu lors de cette confrontation ses propos tenus aux enquêteurs auxquels elle avait affirmé que Patrice de Maistre lui avait demandé d'aller chercher 150.000 euros à la banque avant l'élection présidentielle de 2007, a-t-on précisé.

    Ces propos sont contestés par le gestionnaire de fortune. La confrontation entre les deux personnes a duré environ 3 heures. M. de Maistre a affirmé "ne rien savoir de l'existence supposée de cette remise de 150.000 euros", selon des extraits de son audition publiés par le Monde.

    Le Figaro - 08 juillet 2010

  • Les USA seront prévenus...

    Il est improbable qu'Israël attaque les installations nucléaires de l'Iran sans en informer préalablement les Etats-Unis, a déclaré le président américain Barack Obama dans une interview diffusée aujourd'hui à la télévision israélienne.

    Le Figaro - 08 juillet 2010

  • Agression raciste à Lyon contre deux jeunes Françaises

    Communiqué de presse du Front National de la Jeunesse

    Alors que le ministre de l’Intérieur se félicite de ses résultats en matière de sécurité, deux jeunes Françaises ont subi une agression raciste à Lyon.

    Ces deux jeunes filles se trouvaient paisiblement sur une pelouse de la ville, quand sept jeunes « issus de la diversité » chers à Nicolas Sarkozy sont venus les importuner, en les insultant de « sales blanches » et, comble de l’ironie, en les taxant de racisme ! Aux insultes se sont rapidement substitués des coups, laissant place à un déferlement de haine anti-française. Les agresseurs ont par ailleurs également dérobé le sac à main d’une des victimes.

    La police a finalement interpelé les sept suspects qui ont été placés en garde à vue.

     

    Le racisme anti-français, caractérisé le plus souvent par ce type de violences, se développe de manière inquiétante sur le territoire national, sans que ne s’en émeuvent ni SOS-Racisme, ni la LICRA, pourtant si promptes à donner des leçons. Sur cette affaire comme sur bien d’autres, ces ligues de vertus antiracistes sont toutes restées muettes…

    Le Front National de la Jeunesse apporte tout son soutien aux victimes de cette odieuse agression et demande à la Justice d’agir rapidement et d’infliger une sanction exemplaire à ces jeunes délinquants, dont trois sont mineurs. Il s’étonne du silence médiatique propre à ce type d’évènement et exige du Ministre de l’intérieur Brice Hortefeux qu’il mette en place des mesures d’urgence pour rétablir la sécurité, première des libertés, partout en France.

    Florian Dufait,
    Membre de la Coordination nationale du FNJ

    NPI - 08 juillet 2010

  • Marine Le Pen: "Si j'étais présidente..."

    Cet entretien figure dans le numéro de cette semaine de Paris-Match. Il a été réalisé par Mariana Grépinet.

    Référendum sur la peine de mort, suppression du droit du sol, moratoire sur l’immigration, Marine Le Pen en pleine ascension dans les sondages, nous a détaillé ses projets si elle devenait chef de l’État. Tout un programme !

    PM : Chef de l’État, quelles mesures prendriez vous immédiatement ?

    MLP : Je fermerais les frontières. Je ferais un moratoire sur l’immigration. Puisque nous avons 5 millions de chômeurs, il n’y a aucune raison d’importer des chômeurs supplémentaires. Je mettrais en place une politique dissuasive d’immigration, c’est-à-dire que je lancerais un signal très clair aux étrangers. Nous n’avons plus les moyens de prendre en charge pour eux l’éducation,les soins, les allocations familiales…Je changerais le code de la nationalité pour supprimer le droit du sol. La nationalité française s’hérite ou se mérite. J’appliquerais aussi les lois en matière de déchéance de la nationalité. Ceux à qui nous avons eu la générosité d’accorder la nationalité française doivent pouvoir la perdre s’ils ne respectent aucune des règles de notre pays.

    Je rétablirais ce que Nicolas Sarkozy a appelé fallacieusement « la double peine ». Un étranger qui a commis un crime ou un délit pourrait être renvoyé dans son pays.

    François Fillon a récemment inauguré une mosquée à Argenteuil. Que feriez-vous ?

    Il faut une laïcité ferme, saine et juste. Les mosquées ne doivent pas être financées avec des fonds publics. J’interdirais aussi les financements étrangers. Les lieux de culte doivent être financés par les fidèles.

    Je chasserai de l’école toute revendication communautariste ou religieuse, et je bannirais ces revendications en inscrivant, dans la Constitution, que la République ne reconnaît aucune communauté.

    Vous prôneriez un retour au protectionnisme…

    J’appelle cela le patriotisme économique. Je suis pour une taxe aux fontières, qui financerait en partie les retraites et permettrait de lutter contre la concurrence déloyale que représente l’importation de produits issus de pays qui n’ont pas les mêmes charges ni les mêmes règles que nous.

    Mais surtout, je ferais des économies. Il faut lutter contre la fraude sociale. Et puis, il y a le coût de l’immigration qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros par an.

    Que feriez-vous pour relancer la croissance ?

    Il faut retrouver la maîtrise de notre monnaie. L’euro est condamné. Il faut mettre en place une « déprivatisation » de l’argent public et rétablir la Banque de France dans sa capacité de financer l’État. Une des choses qui nous ruine, c’est le recours aux emprunts auprès des marchés financiers internationaux.

    Parmi les sympathisants frontistes, les ouvriers et employés vous plébiscitent. Que feriez-vous pour eux ?

    Ils bénéficieront du rétablissement des frontières, puisque 64 % des emplois industriels ont disparu en dix ans à cause de la concurrence internationale.

    Face à ceux que vous appelez les « banksters », quelles mesures mettriez-vous en place ?

    Il faut taxer la spéculation, renir à la finance à la française. L’entreprise doit pouvoir s’appuyer sur un capital qui ne soit pas spéculatif. Lorsque vous achèterez des actions, si vous les revendez le lendemain, vous paierez tellement d’impôts que ça n’aura plus d’intérêt. Plus vous conserverez longtemps vos actions, moins vous paierez d’impôts.

    Que proposeriez-vous contre les violences dans les banlieues ?

    Il faut revoir de fond en comble la politique contre l’insécurité.

    Premièrement, on manque de places de prison, ce qui fait que notre système carcéral est une véritable honte. En attendant la construction de nouvelles prisons, je transformerais les hôpitaux et les casernes, que l’État est en train de vendre, en centres carcéraux, éventuellement ouverts.

    Deuxièmement, je donnerais des instructions pour que les peines prononcées soient à la hauteur des méfaits commis. Il y a un effondrement de l’échelle des peines qui fait que la sanction n’est plus crainte. J’imposerais la perpétuité réelle et définitive, et organiserais un référendum sur la peine de mort.

    Enfin, je protégerais la police et je lui donnerais des moyens pour remettre de l’ordre dans notre pays. Il faut aller dans les banlieues mettre les caïds hors de nuire. Je ferais voter la présomption de légitime défense pour les forces de police. Parce q’un État dans lequel les policiers ne peuvent plus se défendre est un État qui n’a plus qu’à tirer l’échelle. Un État qui a peur est un État qui est mort.

    NPI - 08 juillet 2010

  • L'intégralité des déclarations de l'ex-comptable aux enquêteurs

    http://www.mediapart.fr/journal/france/080710/lintegralite-des-declarations-de-lex-comptable-aux-enqueteurs

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    Extrait :

    Question: Quels politiques venaient au domicile de M. et Mme Bettencourt?

     Il y en avait beaucoup. Parmi les plus proches, il y avait M. Pierre Messmer, Mme Pompidou, M. Léotard, M. Longuet, M. et Mme Chirac, M. Balladur, M. Kouchner, Mme Mitterrand (M. Mitterrand était un ami de longue date de M. Bettencourt), M. Donnedieu de Vabres. Il y avait comme, je l'ai déjà dit, M. Sarkozy et plus récemment M. Woerth. Généralement, ces personnes avec leurs épouses venaient sur invitation pour un repas.

     

    MEDIAPART - 08 juillet 2010

  • Subventions en PACA: Sylvie Andrieux PS mise en examen

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    Sylvie Andrieux  - (Cliquez sur la photo)

    La députée PS des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été mise en examen, jeudi à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournements présumés de fonds de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.

    Mme Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.

    Elle a été mise en examen pour complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics, au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou. Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.

    Mme Andrieux ne s'est pas exprimée à l'issue de son audition, quittant très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter.

    Dans un communiqué, elle a qualifié en soirée sa mise en examen de "diversion", indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire.

    "J'ai pu aujourd'hui pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet", écrit-elle.

    Le bureau de l'Assemblée nationale avait validé, le 7 avril, une levée partielle de son immunité parlementaire, autorisant son placement sous contrôle judiciaire en cas de mise en examen, mais écartant la possibilité d'une garde à vue, au motif notamment que Mme Andrieux avait elle-même demandé, de longue date, à être entendue.

    L'enquête, ouverte à la mi-2007 après le signalement par TRACFIN de flux financiers suspects entre juin 2005 et janvier 2007, porte sur le détournement de quelque 740.000 euros par des associations présumées fictives et subventionnées par la Région.

    Parmi les mis en examen, un fonctionnaire territorial qui réceptionnait les demandes de subventions, Rolland Balalas, ancien secrétaire général du groupe PS au conseil régional et ex-assistant parlementaire de Mme Andrieux, a déclaré aux enquêteurs que les détournements visaient à acheter les services de responsables associatifs dans des quartiers populaires du Nord de Marseille, où l'élue a son fief, pour la campagne des législatives de 2007.

    Deux ex-cadres de la région, Franck Dumontel et Jules Nyssen, ont aussi été mis en examen.

    En mai 2009, le président PS du conseil régional, Michel Vauzelle, avait retiré à Mme Andrieux sa délégation à la politique de la Ville en raison de l'enquête. Un mois plus tard, la députée quittait le conseil régional où elle siégeait depuis 1992, officiellement pour cumul de mandats.

    Mariée et mère d'une fille, Mme Andrieux appartient à l'une des dynasties du defferrisme.

    Les démêlés de Mme Andrieux se sont immiscés mardi dans la bataille politique qui se joue autour de l'affaire Woerth-Bettencourt. "Occupez-vous de Marseille", a lancé le député UMP Claude Goasguen à l'Assemblée nationale.

    Jeudi à Marseille où il était en déplacement, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé que "la droite se trompe complètement" en faisant de l'affaire Andrieux "une contre-attaque à l'exigence de vérité qu'il y a à gauche" dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

    Parallèlement, l'UMP des Bouches-du-Rhône a écrit à Martine Aubry pour réclamer la démission du président PS d'une intercommunalité des Bouches-du-Rhône, Bernard Granié, condamné en janvier dans une affaire de corruption et qui a fait appel du jugement.

    "La lutte contre la corruption n'est pas une lutte partisane mais doit rassembler tous les bords politiques", affirme cette lettre dont l'AFP a eu copie, en faisant le parallèle avec l'affaire Woerth-Bettencourt.

    AFP. 08 juillet 2010

  • Affaire Bettencourt/Woerth/Sarkozy: précisions de Mediapart

    jeudi 19 H

     

     

     

    AFFAIRE BETTENCOURT-WOERTH (1). Dans une audition réalisée hier par les enquêteurs de la brigade financière, l'ex-comptable des Bettencourt a confirmé que Patrice de Maistre a remis à Eric Woerth une somme de 150.000 euros dans le cadre de la campagne présidentielle de 2007. Concernant d'autres sommes versées aux politiques, Claire Thibout déclare: «Il y avait souvent des hommes politiques à la maison. Je n'ai pas parlé de "défilé" ni qu'ils venaient surtout lors des élections. Je lui (au journaliste de Mediapart, NDLR) ai seulement dit que souvent ces messieurs venaient pour avoir de l'argent.» (L'intégralité de l'audition retranscrite sur Mediapart)

    AFFAIRE BETTENCOURT-WOERTH (2). Une confrontation doit avoir lieu ce jeudi entre Patrice de Maistre et Mme Thibout, sur la base des propos que cette dernière a rapportés à Mediapart. Lors de son audition hier, l'ancienne comptable du couple Bettencourt s'est partiellement rétractée, notamment au sujet des possibles enveloppes remises à Nicolas Sarkozy. De son côté, Fabrice Lhomme, journaliste à Mediapart, maintient «l'intégralité» de son article. Il explique avoir rencontré Mme Thibout «en face-à-face, en présence d'un témoin, pour préparer l'entretien à venir». «Elle a alors fait des déclarations sur Balladur et sur Sarkozy». Puis Fabrice Lhomme l'a interviewée lundi soir par téléphone, en présence d'un autre témoin, et en mettant le haut-parleur. Avant de la recontacter dans la soirée pour avoir des précisions. (Chat du Monde, Le Monde, Libération, Rue 89

    AFFAIRE BETTENCOURT-WOERTH (3). Aux prises avec l'affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy, les séides du président de la République ont riposté en toute hâte à partir du mardi 6 juillet; d'abord par la voix de Xavier Bertrand, qui, en dénonçant les «méthodes fascistes» de certains sites Internet, visait directement Mediapart. D'autres variations suivirent. Cet après midi, le Groupement des éditeurs en ligne a réagi, par communiqué. L'association parle de «violentes attaques» qui viseraient à «décrédibiliser notre profession en nous faisant passer pour des irresponsables, colporteurs de ragots, bien loin de la réalité d'une profession organisée et parfaitement responsable». Le Forum des sociétés de journalistes (FSDJ) parle d'attaques d'une «médiocrité navrante» et d'«allégations extrêmement graves». (Rue 89, Le Monde, Libération)

    MEDIAPART - 08 juillet 2010

  • L'ex-comptable confirme des financements illégaux de la droite

    Claire Thibout, l'ancienne comptable des Bettencourt, a de nouveau été entendue, mercredi 7 juillet. Elle a confirmé aux enquêteurs un système de financement illégal de «beaucoup de personnalités politiques» ainsi que la demande faite de réunir 150.000 euros en espèces pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Soumise à une pression décrite comme «hallucinante» par son avocat, elle a modéré certaines des déclarations faites la veille à Mediapart.

    Nous confirmons l'intégralité de notre article du 6 juillet.

    MEDIAPART - 08 juillet 2010

  • Claire Thibout est revenue sur certaines de ses déclarations au grand soulagement de l'Elysée

    Les rebondissements se succèdent dans l'affaire Bettencourt. Ils se concentrent autour de l'ex-comptable de la milliardaire, Claire Thibout. Après ses déclarations spectaculaires évoquant notamment des versements d'espèces à des personnalités de droite, recueillies lundi 5 juillet par les policiers puis par Mediapart (et publiées le 6 juillet au matin), Claire Thibout serait revenue sur ses déclarations, dans la soirée du mercredi 7 juillet, comme l'ont martelé avec jubilation les proches de Nicolas Sarkozy – et la présidence de la République elle-même via un communiqué inédit.

    Ce constat a été appuyé par la diffusion (par exemple par Lefigaro.fr) dans la journée de quelques extraits soigneusement sélectionnés de l'interrogatoire de Mme Thibout.

    En fait, la lecture de son audition, dont lemonde.fr a en revanche publié jeudi après-midi des extraits plus complets, et dont Mediapart reproduit en exclusivité le contenu intégral (à lire ici), suggère tout autre chose. La comptable a par exemple mis en cause nommément davantage de personnalités politiques qu'elle ne l'avait fait jusque-là. Elle a bien décrit l'hôtel particulier des Bettencourt, à Neuilly-sur-Seine, où elle a été en fonction de mai 1996 à novembre 2008, comme ayant été le théâtre de remises régulières d'enveloppes en espèces à des hommes politiques de premier plan.

    Elle a réitéré ses accusations concernant l'épisode Patrice de Maistre/Eric Woerth, à savoir la remise par le premier au second d'une somme de 150.000 euros destinée au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007. En revanche, elle a à plusieurs reprises minoré ou nuancé certaines déclarations qu'elle avait faites à Mediapart, notamment s'agissant de la remise d'argent liquide à M. Sarkozy. 

    Mme Thibout a surtout tenu à préciser, à plusieurs reprises, qu'elle n'avait «jamais assisté à une remise d'enveloppes» aux politiques. Une précision importante... qui figurait déjà, bien entendu, dans les propos de Mme Thibout reproduits dans notre article du 6 juillet. Sur le fond, qu'a donc déclaré l'ex-comptable, à l'issue d'une énième audition au cours de laquelle, il faut le rappeler, elle n'a pas pu bénéficier de l'assistance d'un avocat, et où la plupart des questions semblaient avoir pour seul objet ses déclarations à Mediapart

     

    D'abord, s'agissant des politiques, elle a confirmé qu'«il y avait souvent des hommes politiques à la maison. Je n'ai pas parlé de “défilé” ni qu'ils venaient surtout lors des élections. Je lui (au journaliste de Mediapart, NDLR) ai seulement dit que souvent ces messieurs venaient pour avoir de l'argent».

    A la question du capitaine de la brigade financière (BF) qui a procédé à son audition: «Quels étaient les autres hommes politiques qui selon vos déclarations à Mediapart ont été concernés par des remises d'espèces?», Mme Thibout a eu une repartie traduisant son embarras, pour ne pas dire sa peur: «Vous ne pouvez pas me demander ça.» Et d'ajouter: «M. et Mme Bettencourt étaient des personnes généreuses et il y a eu beaucoup de personnes politiques qui ont reçu de l'argent. Je ne serai pas exhaustive et je ne veux pas faire de la délation. Pour ce qui est de M. Woerth s'il n'y avait pas eu les histoires de carnets je n'en aurais jamais parlé à personne.» Concernant l'identité de ces hommes politiques qui se pressaient à la table des Bettencourt, elle a assuré: «Il y en avait beaucoup.»

    MEDIAPART - 08 juillet 2010

  • Condamnés lourdement pour avoir brûlé le drapeau algérien - Une leçon pour la France UMPS!

    Dix-huit jeunes Algériens ont été condamnés par un tribunal d'Annaba (Bône) à des peines allant de deux à huit ans de prison ferme pour "atteinte au symbole de la nation", rapporte aujourd'hui l'agence officielle APS.

    Selon une source judiciaire citée par l'APS, ces jeunes ont brûlé le drapeau algérien et brandi le drapeau français au cours de manifestations organisées le 19 juin dernier dans la commune de Sidi Salem, dans la banlieue d'Annaba, pour réclamer des logements sociaux.

    Six de ces jeunes ont écopé de huit ans de prison ferme, cinq autres de six ans, quatre de cinq ans et trois autres encore de deux ans.

    Ces peines ont été assorties d'une amende d'un million de dinars (10.000 euros) pour chacun des condamnés.

    Le Figaro - 07 juillet 2010

    Annaba (en arabe عنابة) (ancienne Hippone, Bône) est une des principales villes d'Algérie.

    Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville de 396 jusqu'à sa mort en 430. (Wikipédia)

     

  • Mondial: l'Espagne affrontera les Pays-Bas en finale

    L'Espagne s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde 2010 de football en battant l'Allemagne 1 à 0, ce soir au Moses Mabhida Stadium de Durban, et affrontera les Pays-Bas pour le titre mondial dimanche à Johannesburg.

    Le Figaro - 07 juillet 2010