Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Grenoble - Saint-Aignan: le gouvernement est dépassé par les événements, la situation devient alarmante

    Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National

    Alors que le gouvernement s’empêtre pitoyablement dans l’affaire Woerth, la France est livrée aux racailles, aux casseurs, aux bandes armées. Dans Paris, on est tué pour une cigarette. Même au Parc Astérix, les Gaulois ne font plus la loi. Nos rues sont le théâtre de véritables scènes de guerre. Dans les banlieues, avec les tirs sur la police, on a franchi, par rapport à 2005, une nouvelle étape vers ce qu’il faut bien appeler une situation de « chaos. »

    Le gouvernement est responsable de la délégitimation de la puissance publique

     

    Les Français regardent effarés le spectacle consternant de leur pays qui sombre dans une violence inouïe. Ils se voient pris entre un gouvernement qui sacrifie l’intérêt public à ses irrépressibles relations avec les puissances d’argent et des voyous qui profitent de l’impunité judiciaire et de la mauvaise conscience de nos élites pour se comporter en pays conquis.
    Par son attitude irresponsable et immorale, le gouvernement contribue à délégitimer l’autorité de l’Etat alors que la situation appelle sa restauration ferme et rapide.

    Inquiète pour nos libertés et notre sécurité dont l’Etat est le seul garant, Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, appelle tous les Français à ouvrir les yeux et à rejoindre le Front National, la seule force politique qui saura mettre au pas les voyous en col blanc ou en capuche.

    NPI - 19/07/10

  • ICI C'EST LA FRANCE

    ICI_LA_FRANCE-227x300 FNJ.jpg

  • VIDEO Quand Woerth acceptait aussi les petits dons sur Internet

    http://www.dailymotion.com/video/x5tzq_le-choix-du-don-sur-internet

    Je ne peux pas résister au plaisir d’exhumer une vieille vidéo d’Éric Woerth, publiée le 19 juin 2006. Il y est question d’argent, de dons, d’internet, de donateurs, de chèques et même d’enveloppes…

    Vous le savez, les caciques de l’UMP et les ténors du gouvernement n’ont pas de mots assez durs contre Internet depuis qu’Éric Woerth est pris dans la tourmente des révélations de Mediapart (entre autres).

    Mais ça n’a pas toujours été le cas.

    Ainsi, lorsqu’il s’agissait d’encaisser des dons, pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, ils appréciaient beaucoup cet « outil simple », ce « média »...

    Surtout le trésorier de l’époque de l’UMP.

    Un certain Éric Woerth.

    NPI - 19/07/10

  • La débâcle du gouvernement, le désordre au pouvoir

    A deux reprises en moins de trois jours, François Fillon vient de montrer le peu de cas qu'il fait désormais de la parole présidentielle. Ou le soin qu'il prend à s'en distancier. En parlant de «rigueur», et ce depuis le Japon devant un parterre d'acteurs économiques, le premier ministre savait qu'il venait contredire frontalement un Nicolas Sarkozy qui expliquait il y a une semaine: «La rigueur, c'est baisser les salaires, c'est augmenter les impôts: je ne le ferai pas.»

    François Fillon, lui, le fait et l'a redit ce lundi, lors d'un déplacement en Nouvelle-Calédonie: «Oui, nous menons une politique de rigueur s'agissant de la dépense, je n'ai pas peur d'utiliser ce mot.» Les exégètes retiendront le mot «dépense» pour expliquer qu'il ne s'agit «que» de la politique budgétaire et non de l'ensemble de la politique économique et sociale. Exercice risible, tant il est dit, répété et assumé, à Matignon comme à Bercy, par Christine Lagarde, que le budget 2011 sera l'occasion d'un plan d'austérité d'une ampleur inédite (lire ici l'article de Laurent Mauduit).

     

       En parlant de rigueur, François Fillon a adressé un autre signal : sept jours après l'intervention présidentielle, sur France 2, destinée à ressouder le camp présidentiel en lui dressant «des perspectives», il ne reste déjà plus rien du propos présidentiel. Nicolas Sarkozy n'avait en rien convaincu sur l'affaire Bettencourt/Woerth (62% des personnes interrogées à la suite de cette intervention se déclaraient non convaincues - détail en cliquant ici). Depuis, sa cote de popularité demeure dans les sous-sols de la République, parole dévaluée, ou simplement inaudible.

     

    La fébrilité présidentielle face à un scandale Bettencourt qui le menace directement (puisqu'il s'agit du financement de son parti et de ses campagnes) n'explique pas seule cette incapacité à reprendre la main. C'est bien à une désorganisation générale de l'exécutif à laquelle nous assistons. Le pouvoir ne gère plus: il produit des désordres en chaîne. A sa manière, le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux l'a démontré ce week-end à Grenoble, où son déplacement n'a fait qu'envenimer les affrontements entre des bandes de voyous et la police. Et Eric Woerth, hué par la foule, a failli gâcher dimanche l'arrivée de l'étape du Tour de France.

    Avant même le «grand remaniement» annoncé pour octobre, ce gouvernement est d'ores et déjà détruit. Les ministres ont disparu ou sont démissionnaires. Vous souvenez-vous de Jean-Louis Borloo ? De Luc Chatel ? D'Eric Besson ? De Bernard Kouchner ? Mais que font donc Roselyne Bachelot, Hervé Novelli, Pierre Lellouche, Bruno Lemaire ? A quoi peuvent donc bien s'occuper Valérie Létard, Nora Berra, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Marie Bockel, Anne-Marie Idrac, dont on avait même oublié la qualité de ministres ou secrétaires d'Etat ? (pour redécouvrir la composition du gouvernement, cliquez ici).

    Dans ce ballet de fantômes, il est une disparition particulière et remarquable : celle de Michèle Alliot-Marie. Ministre de la justice, elle devrait être en première ligne face à l'incendie Woerth-Bettencourt. Pour expliciter l'attitude de la chancellerie, pour garantir surtout la marche d'une justice impartiale et l'équilibre des enquêtes engagées.

    Plus de 20.000 signataires «pour une justice indépendante»

     

    Michèle Alliot-Marie.
    Michèle Alliot-Marie

    Or Michèle Alliot-Marie n'a parlé qu'une fois, début juillet, en répondant à une question d'actualité à l'Assemblée nationale. Commettant trois erreurs factuelles (lire ici notre article), ne répondant pas à la question posée, elle a depuis disparu. Pourtant le scandale Bettencourt est sur le point d'en déclencher un autre, un scandale judiciaire cette fois.

     

     

    Une partie de l'opinion l'a compris – malgré l'extrême complexité des procédures en cours –, comme en témoigne l'«Appel pour une justice indépendante et impartiale», accueilli depuis quelques jours par Mediapart. Plus de 20.000 personnes l'ont déjà signé et se retrouvent dans cette simple affirmation de bon sens: «Les affaires Bettencourt donnent en spectacle une justice aux antipodes des principes directeurs du procès pénal et des exigences du droit européen récemment rappelées par la Cour européenne des droits de l'homme.»

     

    Michèle Alliot-Marie est l'autorité de tutelle du procureur Philippe Courroye. Elle est, à ce titre, directement engagée et responsable du processus judiciaire en cours. Le procureur, nous l'avons déjà écrit, est directement partie prenante dans cette affaire.

     

    Il s'est engagé en décidant, après dix-huit mois d'enquête préliminaire, de ne pas donner suite à la plainte «pour abus de faiblesse» déposée par la fille de Mme Bettencourt. Il s'est engagé, comme en témoignent les enregistrements pirates, en informant régulièrement l'Elysée et le conseiller du président de la République de l'avancement de cette enquête comme de ses intentions. Il est engagé, de fait, lorsqu'une des parties, en l'occurrence Patrice de Maistre, gestionnaire de Liliane Bettencourt, reçoit de l'Elysée des assurances que le procureur «est un ami» et choisit un temps – toujours sur recommandation de l'Elysée ! – l'avocat Paul Lombard du fait, là encore, de ses bonnes relations avec le procureur.

     

    Or c'est cet homme qui a aujourd'hui la responsabilité de l'ensemble des trois enquêtes préliminaires ouvertes sur les affaires Bettencourt. Et c'est cet homme qui ne masque pas sa proximité avec le président de la République, qui ne dispose pas de par la loi des moyens d'investigation d'un juge d'instruction (ce qui laisse tout le temps aux différentes parties de «reconstruire» leurs dossiers), et dont le conflit ouvert avec la présidente du tribunal de Nanterre est sur le point de paralyser le fonctionnement de ce même tribunal !

     

    Garante d'une justice efficace et impartiale, Michèle Alliot-Marie ne trouve donc rien à redire... C'est un symptôme supplémentaire d'un pouvoir aux abois et du désordre institutionnel. Deux hommes gèrent désormais seuls cette affaire d'Etat: Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, l'omniprésent secrétaire général de l'Elysée. Leur dernière arme est un contrôle complet et discrétionnaire, construit depuis des années, sur quelques services de l'Etat: au sein de la police, au sein de l'appareil judiciaire, au sein des services de renseignements.

     

    Le pari est simple : profiter de l'été et de l'inattention d'une partie de l'opinion pour empêcher de prospérer les dossiers révélés. En temps utile, le sacrifice bruyant d'Eric Woerth sur la place publique (le ministre est d'ores et déjà hors jeu) permettra de masquer les manœuvres dans les arrière-cuisines de l'Etat. C'est un pari que le président de la République peut encore emporter. Il aura un prix: une justice abîmée et l'abaissement de nos institutions.

    MEDIAPART - 19/07/10

  • Saint-Aignan: "familles gitanes et gendarmes campent sur leurs positions"

    Gendarmes déployés en force et familles gitanes en deuil ont campé sur leurs positions lundi, dans la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi dans des circonstances controversées.

    Après le décès qui a provoqué de violents incidents dimanche matin à Saint-Aignan, les bourgades alentour ont vu dans la nuit de dimanche à lundi six voitures brûlées, une vitrine défoncée, deux salles de mairies détruites par des incendies selon la gendarmerie.

    "Nous ferons le nécessaire jusqu'à ce que l'ordre complet soit revenu", a assuré le général Jacques Mignaux, le directeur général de la gendarmerie, venu sur place tout comme le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

    "Cela durera le temps qu'il faudra, nous interpellerons les auteurs des exactions et nous les transférerons à la justice", a dit le général.

    Quelque 300 gendarmes, dont des hommes du GIGN, ont été déployés pour prévenir tout incident, avec l'appui de deux hélicoptères.

    La communauté gitane conteste farouchement la version officielle de la mort de Luigi Duquenet, 22 ans, père d'une fillette de deux ans. Certains assurent aussi que les incidents nocturnes n'ont "rien à voir" avec les familles sédentarisées dans la région au retour des camps de concentration, après la Seconde Guerre mondiale.

    Côté justice, on assure que l'enquête est menée "de façon impartiale et rigoureuse", comme l'a répété lundi la substitut du procureur de Blois, Bénédicte Laude qui attend les résultats des expertises balistiques.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, les gendarmes ont tenté de stopper Luigi Duquenet, alors qu'il partait en voiture après une agression signalée à Onzain. La voiture ne s'est pas arrêtée, emportant sur son capot un gendarme sur 500 mètres. En cours de route, un autre conducteur embarque. Plus tard, le véhicule pris en chasse arrive sur deux gendarmes postés à Thésée-la-Romaine. Ces derniers se positionnent pour le stopper et quand la voiture réaccélère, un gendarme tire à deux reprises, touchant mortellement le passager.

    "Pas du tout", répliquent Daniel et Ringo, deux des cousins de Luigi. Selon eux, à Onzain, le premier gendarme est monté sur le capot de lui-même pour stopper le véhicule. Puis celui qui a ouvert le feu à Thésée la Romaine l'a fait "sans sommation".

    "Ils savaient très bien qui c'était, ils auraient pu l'arrêter le lendemain au lieu de lui tirer dessus", a renchéri un jeune gitan.

    En même temps, nul ne conteste que Luigi, connu pour des cambriolages et des vols avait un passé chargé. Son père aurait lui-même été tué en 1985 par les gendarmes.

    Selon les siens, le conducteur du véhicule, toujours recherché est "prêt à se rendre" pour témoigner mais "veut attendre les funérailles" mardi matin à l'église de Saint-Gervais-la-Forêt.

    Pour preuve de bonne foi, deux cousins assurent s'être spontanément présentés samedi à 02H00 à la gendarmerie de Saint-Aignan pour "donner des explications". C'est en entendant la version officielle que la colère des gitans est montée et que les premières violences ont suivi.

    Dimanche matin, une cinquantaine d'hommes armés de haches et de barres de fer, certains cagoulés, s'en sont pris à la gendarmerie de Saint-Aignan, incendié des voitures et tronçonné des arbres.

    "C'est ahurissant, quand on voit le village, on n'imagine pas cela puisse arriver ici", a déclaré le maire Jean Michel Billon même s'il y a eu par le passé "des actes d'incivilité répétitifs qui exaspèrent les gens", le plus souvent "des accrochages" jamais graves.

    Le Point - 19/07/10

  • VIDEO Woerth: la pression ne se relâche pas

    http://www.2424actu.fr/actualite-societe/affaire-bettencourt-eric-woerth-sous-pression-1134263

    19/07/10

  • ROBERT BRASILLACH

    J-ai-vu-les-fosses-de-Katyn---JSP.jpg
    (Cliquez sur l'image)
    brasillach-12c0a52.jpg
    Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan, fusillé au Fort de Montrouge le 6 février 1945
     
     
     
    PSAUME I

    L’ouvrage de méchants demeure périssable,
    Les idoles d'argent qu'ils se sont élevées
    S'écrouleront un jour sur leur base de sable
    Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées.

    O Seigneur, nous qu'ils ont enfermés sous ces portes,
    Nous qu'ils ont verrouillés derrière ces verrous,
    Nous pour qui les soldats de ces murailles fortes
    Font dans les corridors sonner leurs pas à clous,

    O Seigneur, vous savez que couchés sur la paille
    Ou sur le dur ciment des prisons sans hublot,
    Nous avons su garder en nous, vaille que vaille,
    L'espoir sans défaillance envers des jours plus beaux.

    Nous avons rassemblé les anciennes tendresses,
    Nous avons dessiné sur le plâtre des murs
    Les magiques portraits de nos saintes jeunesses
    Et nos coeurs sans remords savent qu'ils restent purs.

    La sottise au dehors dans le sang rouge baigne,
    Et l'ennemi déjà s'imagine immortel,
    Mais lui seul croit encore au long temps de son règne
    Et nos barreaux, Seigneur, ne cachent pas le ciel.

    28 octobre 1944.
     
    POEMES DE FRESNES

  • VIDEOS 300 militaires déployés à Saint-Aignan où les habitants vivent dans la peur

     http://www.dailymotion.com/video/xe2q1b_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news

    http://www.dailymotion.com/video/xe2q1f_emeute-gens-du-voyage-saint-aignan_news

     

    Près de 300 militaires sont déployés autour de Saint-Aignan (Loir-et-Cher) dont la gendarmerie a été attaquée ce matin par des membres de la communauté de gens du voyage pour protester contre la mort d'un des leurs tué par un gendarme, a indiqué la préfecture.

    En fin d'après-midi, la préfecture du Loir-et-Cher avait parlé d'une centaine de militaires déployés. Les forces de l'ordre assureront la sécurisation et le contrôle de la zone et "s'opposeront à toute reprise de violence", selon un communiqué de la préfecture.

    La commune de Saint-Aignan, 3.400 habitants, a été réveillée dimanche matin par un inhabituel face-face entre gendarmes et gens du voyages. "Une cinquantaine d'individus, dont certains cagoulés et armés de haches, de gourdins, etc. ont dégradé les locaux du peloton d'autoroute et des cabines de péage à Saint-Romain", a expliqué la préfecture.

    "Ils se sont ensuite rendus à Saint-Aignan où ils ont commis de nouvelles dégradations : bris de vitres, dégradation de trois commerces, de panneaux, de feux tricolores de signalisation, tronçonnage d'arbres, incendie de deux véhicules", a-t-elle poursuivi, confirmant un récit livré à l'AFP par le maire de la commune.

    Le Figaro - 19/07/10

  • Gendarmerie attaquée et centre-ville saccagé à Saint-Aignan, près de Blois

    st Aignant gendarmerie voiture calcinée 17 07.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Plusieurs dizaines de "gens du voyage" ont attaqué dimanche à coups de hache et de barre de fer la gendarmerie de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.

     

    Selon Bénédicte Laude, substitut du procureur de la République de Blois, les agresseurs, une quarantaine, dont certains au visage dissimulé, avaient d'abord pris d'assaut le peloton de gendarmerie d'autoroute de Saint-Romain-sur-Cher.

    Puis ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan avant de se déchaîner dans le centre-ville, où ils ont abattu des arbres, incendié des voitures, saccagé des feux de signalisation et le mobilier urbain et dévasté une boulangerie, a-t-elle précisé à France-Info.

    Ils entendaient protester contre la mort d'un des leurs, un jeune homme tué vendredi soir par un gendarme alors qu'il forçait un barrage.

    Ce gendarme, "voyant le véhicule lui foncer dessus pleine face, a fait usage à deux reprises de son arme de service", a expliqué le substitut du procureur aux médias.

    Cette opération de commando, commencée en début de matinée, a duré près de quatre heures mais n'a pas fait de blessé.

    "On a demandé des renforts au niveau des enquêteurs pour pouvoir traiter ça le plus rapidement possible parce que, bien évidemment, la population de Saint-Aignan est extrêmement effrayée de tout ça", a ajouté Bénédicte Laude.

    Le maire de Saint-Aignan, Jean-Michel Billon, craint un regain de violence dans les prochaines heures dans sa commune.

    "Ces individus sont partis, apparemment pas très loin, pour mettre leurs voitures en sécurité et revenir", a-t-il dit à LCI.

    Emmanuel Jarry

    18/07/10

  • Hommage aux victimes de Vichy, 68 ans après la rafle du Vél' d'Hiv

    Veil vel d'hiv.jpg
    (Cliquez surles photos)
    rafle.jpg
    Les autobus utilisés à Paris lors de la rafle du Vél'd'hiv, les 16 et 17 juillet 1942, stationnés le long du Vélodrome d'Hiver.
    C'est l'unique photo retrouvée dans les archives de presse.
     

    PARIS — Environ 400 personnes ont assisté dimanche à Paris à la cérémonie nationale "à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français", 68 ans après la rafle du Vel d'Hiv.

    Cette cérémonie officielle, organisée chaque année par le ministère de la Défense et à laquelle assistaient élus, autorités civiles et militaires et de nombreux représentants d'associations, a rendu hommage aux 13.152 juifs étrangers arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, mais aussi aux "Justes parmi les nations", ces hommes et femmes qui ont porté secours à des juifs, permettant de sauver de nombreuses vies.

    Devant le monument commémoratif, une courbe de béton rappelant l'inclinaison d'un vélodrome, sur lequel sept personnages sculptés sont étendus, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, a affirmé que la rafle du Vel d'Hiv, ordonnée par l'occupant nazi et exécutée par la police de Vichy, restait "une tache dans notre conscience nationale et une indignité dans l'histoire de notre pays", reconnaissant que "l'Etat français a trahi la France".

    Après que la Garde républicaine eut interprété la Marseillaise, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a mis en garde contre le "confusionnisme que nous risquons", qui "ne cherche pas à oublier ou à nier" mais "à trivialiser une route ouverte à tous les amalgames".

    M. Prasquier s'est ainsi offusqué d'avoir pu entendre des slogans comme "Israéliens nazis" lors des manifestations de soutien à la flottille pour Gaza.

    Pour sa part, Raphaël Esrail, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, a souhaité que les victimes des camps de la mort disposent d'un mémorial à Birkenau (Pologne), qui actuellement "manque cruellement à l'Europe d'aujourd'hui", "afin que l'Europe de demain ait pleinement conscience de son histoire".

    A quelques encablures de l'endroit ou s'érigeait le Vélodrome d'Hiver, démoli en 1959, Simone Veil, rescapée des camps, a estimé que "les lieux de la déportation qui existent toujours devraient être protégés, pour que l'on sache ce qu'il s'y est passé".

    Dimanche après-midi, une autre cérémonie s'est tenue à Sceaux (Hauts-de-Seine), avec la participation de Joseph Weismann, rescapé de la rafle du Vel d'Hiv, dont l'histoire a inspiré le film "La Rafle" de Rosa Bosch.

    Des sanglots dans la voix, M. Weismann a raconté les conditions atroces dans lesquelles lui et des milliers d'autres ont été entassés dans ce vélodrome, avant d'être internés dans le camp de Beaune-la-Rolande (Loiret), puis séparés de leurs parents et conduits à Auschwitz. "Un chaos apocalyptique qui dure, qui dure et qui n'en finit pas", a décrit M. Weismann.

    AFP. 18/07/10

     
  • Sainte Nitouche

    Depuis des mois, Ingrid Betancourt bataillait pour obtenir une indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes, qui lui aurait proposé 450.000 euros.

    Après la Colombie, la France. Ingrid Betancourt a annoncé samedi dans un communiqué avoir refusé une offre d'indemnisation proposée par la France pour ses six années de captivité aux mains de la guérilla des Farc. La Franco-colombienne a toutefois expliqué «remercier l'Etat français d'avoir reconnu généreusement son droit à une réparation».

    Depuis des mois, en toute discrétion, Ingrid Betancourt, en parallèle de sa démarche en Colombie, bataillait pour obtenir une indemnisation de la France. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d'administration du Fonds lui aurait proposé 450.000 euros. Une somme insuffisante aux yeux de l'ancienne otage des Farc. Le Fonds avait prévu de se réunir une nouvelle fois en septembre pour en débattre.

     

    Démarque qualifiée de «honteuse» en Colombie

     

    Pourquoi Ingrid Betancourt a-t-elle alors fait volte-face ? Nul doute que la polémique engrangée (sic) par sa démarche en Colombie a pesé dans la balance. Sa demande d'indemnisation de près de huit millions de dollars présentée fin juin à l'Etat colombien a en effet déclenché une vague d'indignation dans le pays, l'opinion publique n'hésitant pas à parler d'«ingratitude» et de démarche «honteuse». C'est en larmes que l'ex-otage annoncait mardi dernier finalement renoncer à cette somme.

    Le Figaro - 18/07/10

  • VIDEO La Nouvelle-Calédonie, c'est fini - Fillon à Nouméa hisse les couleurs de l'abandon

    VIDEO http://videos.tf1.fr/jt-we/fillon-en-nouvelle-caledonie-5928581.html

    Le premier ministre a officialisé la double légitimité des drapeaux français et kanak, qui flotteront désormais côte

    Fillon à Nouméa.jpg 

    Le premier ministre a officialisé la double légitimité des drapeaux français et kanak, qui flotteront désormais côte à côte en Nouvelle-Calédonie, marquant une nouvelle étape de sa décolonisation

    Plus solennelle que festive. La première cérémonie de levée des drapeaux tricolore et kanak au siège du haut-commissariat de la République à Nouméa s'est déroulée sans incident, presque dans l'indifférence. Quelques centaines de personnes ont assisté à l'événement présidé par François Fillon et une grande partie de la classe politique locale, élus caldoches et kanaks côte à côte. Si une bonne centaine de militants kanak a regretté bruyamment de ne pas pouvoir rentrer dans l'enceinte du haut-commissariat, le reste de la population a vécu cette journée historique sans passion. Seule une cinquantaine de militants du Front national a protesté contre cette reconnaissance du drapeau kanak en manifestant sur les quais de Nouméa.

    La marche vers l'émancipation de la Calédonie a donc franchi, la nuit dernière, une nouvelle étape. «C'est une journée historique. Je pense aujourd'hui à Jean-Marie Tjibaou qui hissa le premier, en 1984, le drapeau de la Kanaky. Un drapeau qu'il avait lui-même confectionné avec ses enfants», se souvient Kedy Xuma, ému aux larmes. A côté de lui, Henri Jumie affiche ses couleurs en arborant un tee-shirt sur lequel on peut lire «157 ans de y-a-bon bawana, ça suffit ». Cet indépendantiste voit plus loin : «Un jour, il n'y aura qu'un seul drapeau, celui du pays, la Kanaky !»

    Comme prévu dans les accords de Nouméa signés en 1998 par Lionel Jospin, indépendandistes et anti-indépendandistes ont trouvé un compromis sur un des signes identitaires les plus symboliques : le drapeau. Proposée par Pierre Frogier, député UMP de l'archipel, la solution d'une cohabitation des deux bannières (française et kanak) l'a finalement emportée. Hier, François Fillon est venu saluer symboliquement ce moment. Quelques minutes avant la monté des nouvelles couleurs de la Calédonie, Julien Boanémoi, président du Sénat coutumier, a lu un petit discours sobre : «Il faut assumer notre histoire, oublier la domination et l'oppression et chacun aura sa place sous le soleil du Pacifique !» Deux danseurs kanak en tenue traditionnelle soufflent trois coups dans leurs toutoutes (gros coquillage mélanésien) et donne le feu vert à la montée des couleurs. La bannière symbole des indépendantistes arborant flèche faîtière dans un soleil sur fond bleu, rouge et vert flotte à côté du drapeau bleu blanc et rouge. Un Marseillaise chantée a capella par des écolières clôt la cérémonie.

    Dans l'après-midi, François Fillon accomplira un autre geste fort en prenant la parole une première pour un chef de gouvernement devant le congrès de la Nouvelle Calédonie. Devant quelques uns des compagnons de route de Tjibaou, le premier ministre a retracé l'histoire «douloureuse» de la France et de la Nouvelle Calédonie. Evoqué les «moments de tragédie» et les «moments de fraternité». «Cette histoire nous oblige à rester fidèles et loyaux aux accords de Matignon (ndlr, 1988) et de Nouméa», a-t-il affirmé. Alors que les élus pro et anti-indépendantistes ont entamé les discussions sur le futur statut institutionnel, François Fillon a appelé à préparer «sereinement» la consultation qui décidera l'avenir de l'archipel qui n'aura pas lieu avant 2014. Enumérant les solutions possibles, il a envisagé l'indépendance pure et simple ; l'indépendance tout en gardant avec la République une plus large autonomie. Mais il n'a pas caché sa préférence : «La mienne va au maintien de ce lien qui nous unit depuis plus de 150 ans.»

    Dans la soirée, François Fillon, exténué de fatigue, confie à quelques journalistes à propos des élus calédoniens : «Ils ont pris la mesure de leurs responsabilités». Puis il se réjouit du climat «très positif» qui règne en Nouvelle-Calédonie. Bien meilleur, selon lui, que dans bien d'autres territoires d'outre-mer.

    De notre envoyé spécial à Nouméa

    Le Figaro - 17/07/10

     

  • "Vous avez tué un des nôtres. On va vous tuer aussi!"

    « C’est Beyrouth. Je te jure, c’est Beyrouth ! » s’exclame un habitant du quartier de la Villeneuve en voyant passer des voitures de police toutes sirènes hurlantes. Au-dessus des immeubles, dans le ciel nocturne, passe un hélicoptère de la gendarmerie, équipé de projecteurs et d’une lumière infrarouge pour filmer les attroupements. Des CRS tentent d’encercler des petits groupes de jeunes, insaisissables, qui courent et cassent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Une quinzaine d’entre eux, certains le visage masqué par un T-shirt blanc, détruisent deux abribus avec des battes de base-ball. « Les jeunes m’ont dit : vous avez tué un des nôtres. De toutes les manières, vous êtes une sale race, on va vous tuer aussi », assure de son côté un policier déployé à la Villeneuve, confirmant la haine de la police exprimée par de nombreux jeunes du quartier. « Tout ce qui est européen, on va tirer dessus », dit-il avoir également entendu.
    Des riverains de tous âges, personnes âgées comme enfants, descendent dans la rue pour regarder les scènes de violence, et expriment eux aussi leur colère. Au passage des CRS, une femme âgée leur crie : « Rentrez chez vous ! ». « Les flics, quand on en a besoin, ils sont jamais là, zéro. Et quand on en a pas besoin, ils viennent. C’est à cause d’eux tout ça », accuse une jeune femme en djellaba bleue, descendue dans la rue à une heure avancée de la nuit alors que les forces de l’ordre tirent des flash-balls en l’air pour disperser les groupes. « Toutes les mamans, elles sont venues et elles ont vu le corps par terre. Qu’est-ce que ça veut dire tout ça. Les enfants sont choqués. Les flics sont des chiens », ajoute une trentenaire portant le voile intégral, descendue vérifier que sa voiture ne brûlait pas. Un groupe de sexagénaires se lamente : « les jeunes déconnent. Ils n’ont plus rien dans la tête. Il ne faut pas qu’il y ait un autre mort, ça sert à rien tout ça », lance l’un d’entre eux.

    « Ils l’ont laissé crever par terre »

    La police affirme avoir agi en état de légitime défense lors de la mort de Karim Boudada, poursuivi jusque dans le quartier de la Villeneuve après le braquage du casino d’Uriage-les-Bains. Selon les forces de l’ordre, les malfaiteurs ont ouvert le feu avec des fusils d’assaut, blessant un policier à la tête. Les policiers assurent qu’ils ont alors riposté, tuant l’un des deux braqueurs, pendant que l’autre parvenait à prendre la fuite à pied.

    Mais dans le quartier de la Villeneuve, la thèse ne passe pas, malgré l’annonce d’une autopsie samedi, qui doit préciser les circonstances de la mort de cet « enfant du quartier », et le lancement d’une enquête par l’Inspection générale de la police nationale. « Le quartier a très mal vécu la mort du jeune. Ils l’ont laissé crever par terre, ils ont laissé son corps sur le bitume au lieu de le transporter », affirme un habitant, répétant à l’envi la thèse qui circule dans ce quartier populaire de la Villeneuve. « Le sang venait de la tête. Il avait pas de cagoule. C’est sûrement les flics qui l’ont enlevée », assure pour sa part un jeune se disant témoin des échanges de tirs avec les policiers. Lui aussi accuse les services de secours de n’avoir pas tenté de le réanimer.

    Des effectifs de police en baisse

    Face à la recrudescence de violences dans la région depuis plusieurs mois, le secrétaire départemental du syndicat SGP-FO, Daniel Chomette réclame des « effectifs supplémentaires » pour sécuriser l’agglomération grenobloise, touchée par une récente vague de violences, assurant que la police a « atteint un seuil de rupture ». Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police, souligne que les effectifs de la sécurité publique de Grenoble ont subi une « baisse de 20 % » depuis 2008. Dans le même temps, dit-il, une vingtaine d’homicides ont été commis ces dernières années dans des affrontements entre bandes rivales grenobloises et les attaques à main armée se sont multipliées dans la région. Nicolas Comte demande « expressément des renforts de policiers nationaux » dans la circonscription de Grenoble. Le syndicat Alliance s’inquiète pour sa part de voir qu’une nouvelle fois « des criminels lourdement armés n’ont pas hésité à tirer à plusieurs reprises sur des policiers pour couvrir leur fuite ». Il rappelle le meurtre d’une policière municipale à Villiers-sur-Marne, près de Paris, le 20 mai dernier.

    Quant au député-maire PS de la ville, Michel Destot, il a de nouveau réclamé la tenue d’un « Grenelle de la Sécurité urbaine qui réunisse, aux côtés des ministres compétents, les principaux élus et les préfets afin qu’une stratégie commune soit élaborée, notamment en terme d’affectation de moyens ».

    NPI - 18/07/10

  • Ingrid Betancourt: 450.000 euros, ce n'est pas assez?

    Décidément, on ne quitte pas les Bettencourt et Betancourt (c’est digne des Dupond et Dupont)… Quand on est dans le domaine de l’argent on y reste, on s’y baigne, on s’y noie.

    Alors quoi de neuf pour Ingrid ?

    On apprend que la France lui aurait fait une offre d’indemnisation pour ses six années de détention. Une offre du Fonds de garantie des Victimes à hauteur de 450.000 euros, explique Le Monde.fr.

    Mais « ayant renoncé à entamer une sollicitation d’indemnisation en Colombie, Ingrid Betencourt tient à agir en conséquence avec la France qui l’a soutenue grandement pendant les six années de sa séquestration et depuis sa libération » annonce un communiqué de son service de communication.

    Ce renoncement a été publié tard samedi soir précise Le Monde, quelques heures après que Le JDD ait contacté les services de l’Elysée, l’un des avocats d’Ingrid Betencourt et l’organisme d’indemnisation.

    Bien à propos ?

    En effet, le JDD s’apprêtait à publier des informations à ce propos, relatant notamment que notre ex-otage aurait considéré que les 450.000 euros proposés en première intention « constituaient une indemnisation insuffisante au regard de son préjudice » précise le journal, « son cas devait être à nouveau débattu au mois de septembre ».

    Ca tombait mal cette proposition en pleine affaire Woerth/Bettencourt/Banier and co, pas la peine d’en rajouter au feuilleton de l’été.

    NPI - 18/07/10

  • Immigration: la décomposition de la France

    Grenoble voitures épaves.jpgHortefeux à Grenoble.jpg
    A Grenoble, 17 juillet 2010
    La situation reste très tendue à Grenoble, théâtre de violences urbaines depuis plusieurs soirs. Des policiers déployés dans le quartier sensible de la Villeneuve ont essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la police dimanche. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police. 

    Malgré l’intervention du Raid et du GIPN, déployés sur place, l’homme qui tirait à balles réelles n’a pu être interpellé. «Toute la nuit, nous avons joué au chat et à la souris dans les galeries de l'Arlequin sans pouvoir interpeller ce tireur», a expliqué Brigitte Jullien, précisant que les violences avaient cessé «faute de combattants» aux alentours de 3h30. Déjà, la veille, des fonctionnaires avaient été la cible de tirs à balles réelles. Ils avaient répliqué, tirant à cinq reprises, sans faire de blessés.

    En tout 20 personnes interpellées

    Onze personnes ont été interpellées dans la nuit pour port d’arme ou détention d’objets pouvant servir de projectile, a-t-on appris de même source. Et lors d'un coup de filet dans le quartier dimanche matin, quatre autres personnes soupçonnées d'avoir tiré sur les policiers ont été interpellées. Cinq individus ont aussi été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi eux, un bon nombre «n'est pas lié aux émeutes» et ne sera pas poursuivi, selon une source judiciaire. Trois jeunes seront jugés lundi en comparution immédiate pour avoir pillé un commerce tandis qu'un mineur a été mis en examen pour incendie de véhicule, a précisé cette source.

    Au total, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche, jugée «beaucoup plus calme» que la veille. Outre les voitures, «quelques poubelles» ont été incendiées dans ce quartier de la Villeneuve, ont précisé les pompiers, soit un bilan très inférieur à la nuit précédente au cours de laquelle une soixantaine de véhicules avait été incendiée.

    La mère du malfaiteur porte plainte

    Venu sur place samedi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a exprimé sa volonté de «rétablir l'ordre public» à la Villeneuve, qui avait été quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre composé de plus de 300 CRS ainsi que d'hommes du GIPN (groupement d'intervention de la police nationale) et du RAID. Ce dispositif dissuasif va être maintenu jusqu'à mercredi matin, a annoncé Brigitte Jullien. 

    Les violences ont été déclenchées à la suite de la mort d'un malfaiteur multirécidiviste, issu du quartier, Karim Boudouda, 27 ans, tué vendredi lors d'un échange de tirs avec la police après l'attaque d'un casino en Isère. La mère du malfaiteur a lancé dimanche dans la presse locale un appel au calme. Mais elle a également dit son intention de porter plainte pour éclaircir les circonstances de la mort de son fils. Si cette plainte est validée par le parquet de Grenoble, elle serait incluse dans l'enquête dont l'IGPS a été saisie. Il est déjà établi que les policiers ont tiré en état de légitime défense.

    20 minutes - 18/07/10

     
  • VIDEOS Grenoble: guérilla urbaine, chasse aux flics, nouveaux tirs à balles réelles

    http://actu.orange.fr/videos/violents-incidents-a-grenoble-apres-la-mort-d-un-braqueur_25285.html

    http://www.dailymotion.com/video/xe2e5i_guerilla-urbaine-a-grenoble_news

    18/07/10

  • VIDEO Apéro saucisson-pinard à Toulon

    http://www.varmatin.com/video/L%2527ap%25C3%25A9ro%2Bsaucisson-pinard%2B%25C3%25A0%2BToulon/iLyROoaf8K-s/super-varmatin/info

     Pour la première fois en France, un apéritif nationaliste "saucisson-pinard" a eu lieu. Lancé par le comité Toulon Nation et repris par le Front national, le rassemblement a réuni entre 50 et 80 "patriotes".

    Var-Matin  17/07/10

    Une banderole Front National du Var accrochée aux pieds de la statue de David, place Cuverville, en pleine rade de Toulon et sous l’œil médusé des touristes, on n’avait pas vu cela depuis longtemps. A l’appel du collectif Toulon-Nation, le FN varois a participé à un très convivial apéro « Saucisson-Pinard » ce vendredi 16 juillet, qui a rassemblé plus de 200 Toulonnais.

    Frédéric Boccaletti, conseiller régional FN et secrétaire départemental FN du Var, l’avait bien prédit : puisque le préfet autorise le concert de la rappeuse Diam’s à Solliès-Pont, il n’osera pas interdire un apéritif dans la plus pure tradition française et en réplique à l’islamisation de notre pays. Gagné, il n’a pas osé !

     

    Le représentant du collectif a tout d’abord rappelé au micro qu’ici à Toulon, nous étions chez nous, qu’« ici c’est la France ! », pour reprendre le slogan de la dernière affiche FNJ. Et que ceux qui ne respectaient pas nos traditions ou voulaient nous imposer leur moeurs étrangères n’avaient rien à faire chez nous.

    Frédéric Boccaletti a souligné, dans son allocution, qu’en dépit des intimidations du préfet (interdiction de distribuer de l’alcool sur la voie publique), l’apéro « Saucisson-Pinard » a bien eu lieu à Toulon et que c’est une première en France !

    NPI - 17/07/10

     

  • Selon les procès-verbaux d'auditions de Patrice de Maistre, la brigade financière soupçonne bien un trafic d'influence

    Les conditions d'embauche de Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail, intéressent notamment les policiers, qui opèrent dans le cadre de l'enquête, ordonnée par le parquet de Nanterre pour blanchiment de fraude fiscale et trafic d'influence. L'avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Leborgne, a quant à lui assuré que l'embauche en 2007 de Florence Woerth par le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt ne "résultait pas d'une pression" du ministre et n'avait "aucune interférence" avec ses fonctions passées au Budget.

    Jusqu'à sa démission en juin, Florence Woerth travaillait pour la société Clymène, qui gère les avoirs de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. Elle était rémunérée 140 000 euros par an, plus une prime de 60 000 euros et une voiture de fonction. Selon le quotidien, la police a en sa possession, depuis les perquisitions réalisées dans les sociétés du gestionnaire de fortune de la milliardaire Patrice de Maistre, une note datée du 31 août 2007. Un CV de Florence Woerth, avec cette mention, en bas de page : "rémunération environ 200 000 euros (…) Je suis obligé d'en parler à LB vu le mari 120 000 euros".

     

    "J'l'ai fait pour lui faire plaisir"

    A ce sujet, Patrice de Maistre déclare : "Il s'agissait d'une note que j'ai dû amener à M. et Mme Bettencourt pour évoquer le recrutement de Mme Florence Woerth dans mon équipe. Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c'était donc sensible…", raconte le gestionnaire de la fortune Bettencourt. Il indique par ailleurs aux policiers que "Mme Woerth ne représentait pas un risque majeur".

    En 2006, il dit avoir appelé Eric Woerth à la demande d'André Bettencourt, qui veut financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. "Je l'ai (Eric Woerth) vu ensuite deux ou trois fois début 2007, dit Patrice de Maistre, parce qu'il m'a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu'elle n'était pas entièrement satisfaite".

     Dans les enregistrements clandestins, réalisés par le majordome Pascal Bonnefoy chez les Bettencourt, il était déjà dit que l'embauche s'était faite à la demande d'Eric Woerth. "Quand je l'ai fait, déclarait Patrice de Maistre lors d'une conversation avec Mme Bettencourt, le 23 avril, son mari était ministre des Finances, il m'a demandé de le faire. J'l'ai fait pour lui faire plaisir."

    Nouvelobs.com - 17/07/10