Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Un jeune Tunisien recevra 1500 euros de l'Etat français qui voulait l'expulser à tort

    Le tribunal administratif de Paris a condamné l'Etat à verser 1.500 euros à un Tunisien de 25 ans que les autorités françaises voulaient expulser alors qu'il disposait de papiers en règle pour séjourner en France, selon son avocate, confirmant une information du Parisien

      Le tribunal a également annulé l'arrêté de reconduite à la frontière visant le jeune homme, qui était arrivé en février sur l'île italienne de Lampedusa, et ordonné à la préfecture de police de lui accorder un titre de séjour provisoire français, selon l'avocate, Me Samia Maktouf.

    A son arrivée en Italie, le Tunisien avait obtenu un titre de séjour "humanitaire", "valable pendant six mois dans l'espace Schengen", avant de se rendre en France, a expliqué Me Maktouf.

    Mais là, il avait été placé en garde à vue après un contrôle, et la préfecture de police de Paris, estimant que le document n'était pas suffisant pour lui permettre de demeurer en France, lui avait notifié un arrêté de reconduite à la frontière.

    Au final, le tribunal a estimé que "ce n'était pas quelqu'un qui était en situation irrégulière, il était titulaire des documents nécessaires", a souligné Me Maktouf.

    De plus, "mon client était parfaitement capable de justifier d'un hébergement et de moyens financiers de vie en France", autre condition exigée par la loi française mais sur laquelle les policiers avaient oublié de l'interroger pendant sa garde à vue, a ajouté l'avocate.

    "Je suis satisfaite car ce n'est que justice rendue à ce jeune migrant", a-t-elle déclaré, soulignant qu'il "s'est caché dans la terreur" jusqu'à la décision administrative, pour éviter l'expulsion.
     
     
    Source Le Progrès - 28/06/11
     
     
     

  • Lagarde, la nouvelle patronne du FMI

    d2eaab7e-a176-11e0-92cb-c0899983a37b.jpg Lagarde.jpg

    Risque de défaut en Grèce, conséquences du « printemps arabe » et guerre des taux de changes : la nouvelle patronne du Fonds monétaire international aura fort à faire pour remettre de l'ordre dans une institution qui doit désormais faire de la place aux émergents.

    Le Fonds monétaire international (FMI) ne pouvait pas choisir un plus mauvais jour pour nommer son nouveau directeur général. Alors que le Parlement grec s'apprête à accepter ou non le plan de rigueur imposé au pays, la Grèce s'est mise en grève pour 48 heures. «Nous sommes sur le point de voir apparaître quelqu'un qui s'avère très bien soutenu. C'est très important car cette institution est confrontée à de nombreux défis». Le secrétaire au Trésor des États-Unis Timothy Geithner ne croit donc pas si bien dire.

    Crise de la dette grecque

    Premier dossier urgent, la dette de la Grèce. Malgré un plan de soutien de 110 milliards d'euros qui devrait s'accompagner d'un autre sauvetage du même montant, le pays n'arrive pas à sortir de la crise. Le nouveau directeur général devra prouver aux États membres que le pays peut se redresser de la crise économique et budgétaire où il s'est enfoncé. «Sur la Grèce, il n'y a plus de débat, affirme Marc Fiorentino, président d'Euroland Finance. La restructuration est inévitable. Reste à savoir à quel moment le plan sera mis en place. C'est l'Allemagne qui décidera. Le FMI n'a qu'un rôle de 'suiveur'». Pour l'heure, les marchés financiers semblent croire à un vote positif du Parlement grec voire au plan de secours de l'Europe en cas d'échec.

    Pour Marc Fiorentino, la principale tâche du FMI sera de prévenir les difficultés de l'Espagne et de l'Italie par des plans d'austérité. N'est-ce pas ce qui a déjà été fait pour la Grèce ? «Certes, mais l'Espagne est plus crédible que la Grèce. La marge de manœuvre du FMI sera donc plus importante».

    Conséquences du «printemps arabe»

    L'autre dossier phare qui attend le nouveau directeur est le suivi des révoltes dans le monde arabe. Les États membres du FMI lui ont demandé de prêter une «attention particulière» aux répercussions économiques de ces révolutions. . Parmi ces pays arabes, l'Égypte. Après avoir demandé au début du mois de juin au FMI un prêt de trois à quatre milliards d'euros, le pays a finalement renoncé à cette aide internationale. «Cette décision est politique, assure Marc Fiorentino. Le gouvernement ne peut pas 'vendre' cinq années de rigueur alors que le pays vit en plein rêve après avoir 'gagné' sa révolution. Le FMI doit donc adopter un discours plus tourné vers l'investissement et moins vers la rigueur». Avec la Banque mondiale, le Fonds doit ainsi coordonner l'aide financière internationale pour l'Egypte, la Tunisie et d'autres pays éventuels. Le pays pourrait avoir besoin d'environ 10 à 12 milliards de dollars d'ici à juin 2012.

    Résoudre la « guerre des taux de change »

    Le FMI doit réviser à l'automne le cadre de sa surveillance des taux de change, qui ne satisfait pas grand monde. Le nouveau directeur général devra trouver des compromis difficiles entre la Chine, qui souhaite mener sa politique de change comme elle l'entend, et ceux qui souhaitent que le Fonds sévisse contre un grand État membre ayant une monnaie nettement sous-évaluée. «Je n'y crois pas, la guerre des changes est permanente. Ce sera d'autant plus difficile que Christine Lagarde doit beaucoup à la Chine».

    Tenir ses promesses à la Chine

    Si Christine Lagarde a été nommée patronne du Fonds monétaire international, elle le doit en effet en grande partie à la Chine, qui a officialisé lundi son soutien à la future ex-ministre des Finances. Jusque-là, le pays s'était toujours refusé à s'exprimer publiquement sur le sujet. Alors que les pays émergents briguaient le poste, arguant qu'il leur avait été promis lors de la nomination de Dominique Strauss-Kahn en 2007, ils se sont finalement résigné à céder la place à un Européen pour mieux gérer la crise de la dette dans la zone euro. Non sans avoir sans doute négocié une contrepartie. «Christine Lagarde a dû lâcher du lest vis-à-vis des pays émergents et notamment vis-à-vis de la Chine, soutient Marc Fiorentino. Elle n'avait pas le choix». Elle a ainsi promis d'augmenter les droits de vote du pays au FMI de 6,19% à 6,4% et «d'inclure des représentants chinois». La vice-présidence de l'institution pourrait ainsi revenir à Pékin.

    Il n'est pas sûr que l'Europe et les États-Unis voient cet accord d'un très bon œil. Les marges de manoeuvre de Christine Lagarde ne risquent-elles pas d'être réduites ? «Elle a une grande culture du consensus et sait coordonner les zones économiques entre elles. Elle a certes un profil européen mais est aussi très ouverte sur le monde anglo-saxon», conclut Marc Fiorentino.

    Source Le Figaro  - 28/06/11

  • Bardot: "La France est devenue une fosse à purin où toute la merde des autres cultures est venue polluer la nôtre"

    [...] Monsieur le Président, qu’allez-vous laisser après votre quinquennat ? Nous avons régressé partout, d’abord l’horreur des égorgements à vif devenus par votre faute et vos mensonges la règle dans notre pays, toutes ces bêtes saignées dans la souffrance me rendent malade. Les Français consomment, sans le savoir, ces animaux martyrs et vous leur cachez délibérément la vérité pour les tromper, c’est scandaleux, écœurant !

    Les bêtes sont torturées, saignées dans d’intolérables supplices, que ce soit dans les arènes ou les abattoirs et dans quelques mois les cruels sacrifices de l’Aïd-el-Kebir feront couler plus de sang encore sur notre terre… Nous n’avons pas le droit d’accepter cela !

    En 1981, Mitterrand choisissait de défendre l’éthique en abolissant la peine capitale, en 2011, l’autre Mitterrand choisit d’anoblir la torture animale… 30 ans de régression qui ont fait de la France une fosse à purin où toute la merde des autres cultures est venue polluer la nôtre !

    Monsieur le Président, intervenez enfin, montrez que vous n’êtes pas totalement dénué de courage, relevez ce pays qui se noie dans la honte ! Si l’homme d’Etat a abandonné son poste alors je m’adresse à l’homme et vous demande, au nom des générations futures, de redonner à la France un peu de sa dignité perdue…

    Ne décevez plus les Français qui vous ont apporté leur soutien !

    Brigitte Bardot, Présidente

    http://france.eternelle.over-blog.com/article-bardot-la-france-est-devenue-une-fosse-a-purin-ou-toute-la-merde-des-autres-cultures-est-venue-p-77017119.html

    Source FRANCE ETERNELLE - 17/06/11

  • Affaire Bettencourt: les enregistrements du majordome jugés recevables

    La cour d'appel de Bordeaux a statué. Les enregistrements réalisés clandestinement  au domicile de Liliane Bettencourt ont été jugés recevables.  Les procureurs pourront donc enquêter tranquillement sur une affaire  que certains pensaient enterrée.

     Ces bandes, réalisées par le majordome entre 2009 et 2010, avaient été confiées à Françoise Meyers, qui les avait par la suite transmises à la justice.

    À l’époque, la fille Bettencourt espérait prouver les manipulations exercées par François-Marie Bannier sur sa mère. Le photographe avait alors  reçu des cadeaux d'une valeur de centaines de millions d'euros. Mais  ces enregistrements avaient également engendré l’affaire Woerth et précipité  la démission de l’ancien ministre du travail. L’accalmie des rapports entre la mère et la fille avait par la suite modifié la situation : Françoise Bettencourt avait réclamé l’annulation de la procédure qui découlait des enregistrements. Aucun des protagonistes de l’affaire n’avaient été mis en examen.

    Liliane Bettencourt dénonce une violation de la vie privée

    Bertrand Favreau, l’un des avocats de Liliane Bettencourt, a affirmé son attention de porter l’affaire devant la cour européenne des droits de l’homme. Il  souhaite mettre en exergue la violation de la vie privée suscitée par l’utilisation de ces documents. L’avocat de Françoise Meyers a quant à lui annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.
    Après de nombreux rebondissements, l’affaire Bettencourt pourrait donc  trouver son épilogue grâce à l’utilisation  de ces bandes qui, visiblement, embarassent la mère et la fille.

    Source France-Soir - 28/06/11

  • Marine Le Pen rafraîchit la mémoire de Laurent Joffrin

    Invitée du plateau des "Paroles et des actes" sur France 2 jeudi, Marine Le Pen avait eu des échanges virulents avec ses contradicteurs, Caroline Fourest et Laurent Joffrin. Mais pour la patronne du FN, Laurent Joffrin est "énervé" à son égard pour des motifs inavouables. "Vous savez que le père de M. Joffrin est un des meilleurs amis de mon père", a attaqué la présidente du parti d'extrême droite, invitée à la mi-journée des Grandes gueules sur RMC. "M. Joffrin a eu l'occasion d'ailleurs de passer des vacances, une croisière, lorsqu'il avait à peu près 25 ans, avec son père, et Jean-Marie Le Pen. A l'époque la fréquentation de Jean-Marie Le Pen ne lui hérissait pas le poil, mais peut-être qu'il veut faire oublier cela, ce qui serait d'ailleurs absurde", a-t-elle poursuivi.

    Marine Le Pen "pas du tout" inquiète des sondages où elle stagne

       "Les liens de mon père avec Jean-Marie Le Pen sont connus de longue date (...) Depuis plus de quarante ans, j'ai des idées opposées à celles de mon père, qui reste néanmoins mon père. Cela arrive...", a répondu le journaliste sur le site du Nouvel Obs. "J'ai rencontré deux ou trois fois Jean-Marie Le Pen dans les années 70, dont une fois en vacances, quand il était un personnage plutôt marginal. J'étais jeune journaliste, tout m'intéressait. C'est un métier où l'on rencontre toutes sortes de gens", a-t-il encore dit. "J'ai ainsi parlé, dans ma carrière, avec des terroristes, des braqueurs, des apparatchiks staliniens en Pologne ou en Chine, un trafiquant de drogue au Mexique. J'ai aussi parlé avec Jean-Marie Le Pen", a-t-il expliqué.
     
    "Prêt à en reparler quand elle le souhaitera"
      

    "La vraie discussion, on en conviendra, porte sur le projet du Front national, dont je maintiens, sans m'énerver, qu'il n'est pas républicain. Je suis prêt à en reparler avec Madame Le Pen quand elle le souhaitera", a conclu le patron de la rédaction du Nouvel Obs.
     
     Depuis l'échange de jeudi, des sites internet proches du FN, ainsi que le compte "twitter" officiel du parti d'extrême droite, ont relayé des textes ou des vidéos soulignant les liens entre Jean-Marie Le Pen et le père de Laurent Joffrin.
     
    Source TF1 NEWS le 27 juin 2011 à 18:12
  • Alain Juppé se déclare favorable au mariage homosexuel !

     
     

    Le maire de Bordeaux et ministre des affaires étrangères s’est déclaré hier soir, sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, favorable à une union des homosexuels.

    Celui-ci a déclaré qu’il fallait « donner aux homosexuels l’égalité des droits » avec les hétérosexuels. « J’ai évolué et je pense aujourd’hui qu’il faut donner aux homosexuels exactement les mêmes droits qu’aux hétérosexuels ». Pressé de répondre sur le cas précis du mariage, le ministre a finalement déclaré qu’il était « favorable à quelque chose comme un mariage ».

    Une nouvelle fois, les déclarations d’Alain Juppé se rapprochent de celles du Parti socialiste. Après ses critiques concernant le débat sur l’identité nationale, ses positions très polémiques sur le Pape, son appel à voter socialiste au second tour des élections cantonales contre le Front national, cette prise de position devrait l’éloigner toujours un peu plus de ses électeurs naturels.

    Cette déclaration risque également de provoquer de vives tensions au sein du parti majoritaire. Quelle sera la réaction du député de Libourne, Jean-Paul Garraud, qui la semaine dernière demandait la démission du ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, pour protester contre ses déclarations en faveur du mariage homosexuel ? Il avait alors déclaré : « Si elle se situe au côté du PS et pas de la majorité, alors il faut qu’elle démissionne » !

    Source : Infos Bordeaux.

     NOVOPRESS INFO - 27/06/11

  • Paris IIIe : des enfants déterrent un pistolet dans un bac à sable

    Revolver bac à sab le.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Géraldine* est une mère de famille en colère. Samedi matin, son fils de 4 ans et deux autres enfants du même âge qui jouaient dans le square Emile-Chautemps, face au Conservatoire des arts et métiers, au cœur du IIIe arrondissement de Paris, ont découvert un pistolet dans le bac à sable de l’espace vert. L’arme, en état de marche, était sommairement dissimulée sous quelques centimètres de sable, au milieu de l’aire de jeux pour les tout-petits.

     

    « C’est une des fillettes qui jouait à côté de mon fils qui l’a déterrée », se souvient la maman, stupéfaite que quelqu’un ait pu utiliser un square aussi fréquenté en plein centre de Paris comme cache pour une arme. Le pistolet est emballé dans un sachet en plastique très fin. Il apparaît nettement en transparence. « La gamine l’a montré à sa mère qui s’est précipitée pour le lui arracher des mains, raconte Géraldine. La petite fille ne voulait pas le lâcher… »

    La mère finit par récupérer l’arme de poing. Son poids ne trompe pas. Ce n’est pas un jouet mais un pistolet de marque Unique de calibre 22 long rifle. Les mamans abasourdies alertent aussitôt le commissariat local, distant de quelques mètres. Deux minutes plus tard, six policiers en tenue déboulent pour récupérer l’arme, neutraliser le bac à sable et effectuer les premières constatations. Le pistolet a été confié au laboratoire de la préfecture de police pour tenter d’y relever des empreintes et déterminer s’il a déjà servi.

    « On a demandé aux policiers si l’arme était chargée. Ils nous ont dit que oui! » rappelle Géraldine avec frayeur. Hier en fin de journée, une source policière précisait que le pistolet retrouvé contenait 7 cartouches, mais qu’aucune n’était engagée dans le canon. « Même si la fillette avait pressé la détente, il ne se serait rien passé. »

    A ce stade de l’enquête, confiée au commissariat du IIIe, il n’a pas encore été possible d’évaluer depuis quand l’arme se trouvait là. Comme la plupart des parcs et jardins de la capitale, le square Emile-Chautemps est fermé toutes les nuits de 20h30 à 8 heures. Mais les grilles qui le ceinturent sont facilement franchissables.

    « Chaque matin, les parcs sont systématiquement inspectés par nos agents avant leur réouverture », indique-t-on à la mairie de Paris. Durant cette opération, les bacs à sable sont en principe ratissés et l’arme serait probablement apparue si elle avait été placée là dans la nuit de vendredi à samedi. « Quelqu’un l’a peut-être cachée dans le sable très peu de temps avant notre passage », estime de son côté Géraldine. « Les enfants l’ont découverte vers 11h30. Beaucoup d’autres gamins avaient déjà joué dans le bac à sable plus tôt dans la matinée. »

    « Nous sommes passés tout près d’un drame. C’est une fille qui a trouvé le pistolet. Mais si mon petit garçon l’avait eue dans les mains, il l’aurait sans doute manipulée! » conclut la mère de famille sidérée, alors qu’un copain de son fils arrive dans le square avec une arme en plastique qu’il vient de gagner dans une tombola.

    * Le prénom a été modifié.

    Source Le Parisien - 27/06/11

  • 2ème indice pour le n° 25

    moscou_940x705.jpg

  • Le Parlement danois adopte la double peine

    Le Parlement a adopté le 24 juin la double peine. Ainsi, tout étranger condamné à une peine d’emprisonnement au Danemark sera désormais expulsé à sa sortie de prison. La loi a été adoptée au Parlement par une écrasante majorité. 97 députés ont voté pour, et seulement sept s’y sont opposés. Pour le ministre de l’Immigration, membre de la coalition de centre-droit au pouvoir, cette loi est tout à fait logique :

    « Seulement les gens condamnés à des peines de prison seront expulsés, et dans ce pays être condamné signifieque l’on a commis un crime. Ensuite, elle est conforme aux standards internationaux des droits de l’homme. »


     Source

    NPI - 27/06/11

     


     

  • Dans l'incompétence et le mensonge, Nicolas Sarkozy n'est pas capable de gérer la crise de l'euro et de la dette

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Nicolas Sarkozy, en perdition dans les sondages, n’a pas envie que l’on s’attarde sur son terrible échec économique. C’est un zéro pointé dans tous les domaines, chacun en a conscience.

    Mais Nicolas Sarkozy n’a pas non plus envie que des voix s’élèvent partout en Europe pour contester le dogme devant lequel il s’est couché, celui du sauvetage de l’euro « à tout prix ».

    Il a du mal à admettre en particulier que je parvienne malgré toutes les pressions du système politico-médiatique à imposer en France le débat sur la monnaie unique, à faire en sorte que ce débat existe dans notre pays comme il se déroule normalement dans les autres Etats, notamment en Allemagne où la parole est plus libre.

    M’appuyant sur l’intelligence populaire qui s’exprime à travers tout le continent et sur les travaux d’économistes de plus en plus nombreux à relever le caractère suicidaire de la démarche dans laquelle la zone euro s’enfonce, je n’accepterai jamais que l’on soumette sans réfléchir la population à une idéologie, un dogme, et que l’on soit prêt à tout sacrifier, à commencer par les peuples eux-mêmes, au nom de cela.

    Se contenter d’utiliser l’arme de la terreur, comme le fait Nicolas Sarkozy, en parlant de la sortie de l’euro comme d’une « folie », n’est pas seulement une preuve de son mépris pour le débat public. C’est aussi une malhonnêteté intellectuelle qui montre bien que le Président est à court d’arguments devant une réalité qui s’impose chaque jour de plus en plus. Son obsession pathétique à vouloir sauver l’euro, une monnaie condamnée et vouée à disparaître rapidement, son refus obstiné de préparer l’après-euro, ce que de nombreux dirigeants européens commencent à faire, coûteront énormément aux Français.

     

    Nicolas Sarkozy est un amateur, en particulier s’agissant de la dette. Petit rappel au passage à l’attention d’un Président qui ferait bien d’aller suivre à la rentrée quelques cours en première ES : la dette de la France se chiffre à 1.650 milliards d’euros et non 1.500. 150 milliards, cela fait une différence de taille qu’il vaut mieux ne pas méconnaître quand on dirige le pays. Et pour information, la dette a augmenté entre 2007 et 2011 de 20 points du PIB, la France figurant désormais parmi les pays très endettés. Nicolas Sarkozy, c’est le Président de la dette.

    Son incompétence économique se double d’un mensonge éhonté destiné à faire peur : la sortie de l’euro ne se traduirait évidemment pas par un « doublement » ou un « triplement » de la dette comme a osé l’affirmer Nicolas Sarkozy ce matin. La hausse de la dette, provisoire, serait de 10 à 13 points de PIB dans le cadre d’une dévaluation de 20 % d’après les calculs de divers économistes, comme Jean-Jacques Rosa par exemple.

    Soit bien moins que le coût des plans de « sauvetage » de l’euro, en Grèce, en Irlande, au Portugal, et demain ailleurs, qui sont inutiles et sans fin. Et c’est sans compter l’impact très positif de la dévaluation de notre monnaie, qui redonnerait de l’oxygène à l’économie, doperait le tourisme, les exportations, et donc l’emploi. Une économie qui va mieux est une économie qui se désendette.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, est inquiète pour la France quand elle voit le petit numéro de Nicolas Sarkozy ce matin. Maîtrisant mal ses dossiers, volontiers dans le mensonge, cherchant à faire peur aux Français, Nicolas Sarkozy veut juste sauver sa réélection sans s’occuper une seconde de l’avenir des Français.

    Marine Le Pen appelle à une rupture avec cette technique du mensonge, au profit d’un vrai débat constructif sur l’euro, pour dessiner enfin une politique ambitieuse contre le chômage et la dette.

  • Borloo: "Nous sommes tous des enfants d'immigrés"

    Tout ne dépend pas de la date, mais de l'origine de l'immigration

  • Jorge Semprun et son passé communiste

    27 juin 2011, 13:58
     Jorge-Semprun

    Décédé le 7 juin 2011, l’écrivain hispano-français Jorge Semprun, présenté comme une figure de l’humanisme, était resté communiste stalinien jusqu’en 1966. Dans les années 1970, il avait intrigué pour empêcher que Gérard Leibovici ne réédite « Le Mensonge d’Ulysse » de Paul Rassinier.

    On rappellera que cet ouvrage, rédigé par un ancien déporté, raconte la manière dont le camp de Buchenwald, où fut détenu Semprun (membre de l’appareil communiste) était en réalité géré et administré par des kapos communistes, lesquels avaient pris le dessus sur les droit-communs.

    Source Le Canard acharné - 27/06/11

  • La haine

     

    Libres propos de Gilbert Collard

    J’ai ressenti, après l’émission de Marine Le Pen sur France 2, un étrange sentiment, fait de colère calme et d’inquiétude démocratique. Pourquoi tant de haine, que cache-t-elle dans l’inconscient des chiens de garde enchaînés à la niche du micro ? Evidemment, le point de rage écumante ce fut la cacophonie des deux derniers intervenants, Laurent Geoffrin et Caroline Fourest, les deux haineux de service, les haineux dont la haine politique sentait la hyène. C’était un interrogatoire de police conduit par des flics fachos ! Pourquoi, mais pourquoi ? Les mêmes qui restent prudents avec les pires pitres du PAF politique se sont montrés agressifs, autoritaires, armés de petits papiers qu’ils brandissaient comme des procès-verbaux de garde à vue, empêchant Marine Le Pen de parler, comme s’ils étaient l’incarnation jugulaire d’un tribunal journalistique. Est-ce cela la démocratie, le débat ? Au-delà du trac qu’on a du mal à admettre chez des professionnels, mais qu’on peut toujours comprendre, il y avait autre chose, une volonté de tuer en meute, une volonté organisée, que je vois à l’œuvre dans la peur qu’elle répand d’empêcher les gens d’oser dire qu’ils soutiennent Marine : une volonté de tout un système qui s’appelle la terreur ! Ils ont leur bonne conscience commerciale : ils luttent contre le racisme, que Marine le Pen condamne autant qu’eux, ce qui les emmerde plus que tout. Derrière ce prétexte moral se cache la réalité hypocrite, évincer la candidate qui ne joue pas leur jeu, qui n’est pas l’invitée protégée des émissions, qui parle au peuple, qui essaye de dire la réalité, d’exister dans le respect, et avec elle les citoyens qui voudraient vivre autrement que par procuration des procureurs promus qui savent et sauvent tout. Cette haine du chien qui perd son os, elle est visible, et la France est de moins en moins dupe des traquenards que tendent ces policiers permanents de la parole politique. Ils se disent démocrates, d’une démocratie sélective : l’hommage, l’écoute, la discussion pour les uns, l’insulte, la parole coupée, l’altercation pour les autres, les bannis, les populistes, les méchants. C’est tellement pratique d’avoir sa réserve d’infâmes !

    Lire la suite de cet article »

    Nations Presse Info - 27/06/11

     

  • Mandat d'arrêt lancé contre le colonel Kadhafi par la CPI

    7662515205_le-colonel-kadhafi-s-exprime-en-ce-moment-a-la-television-libyenne.jpg

    La Cour pénale internationale a annoncé lundi la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le colonel Kadhafi

    Poursuivi pour crimes contre l'humanité, le "guide de la révolution" libyenne est le second chef d'État poursuivi par la CPI, après le président soudanais Omar el-Béchir.

    Des mandats d'arrêt ont aussi été délivrés contre le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.

      Les trois hommes sont soupçonnés par le procureur de meurtres et de persécutions constitutifs de crimes contre l'humanité commis par les forces de sécurité sur la population civile libyenne depuis le 15 février, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata.

    Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a estimé que la délivrance d'un mandat d'arrêt international "souligne une fois de plus son isolement" et "renforce" le bien-fondé des opérations en Libye. Selon l'ONU, les rebelles sont en train de prendre  le dessus sur les forces loyalistes grâce aux frappes aériennes de l'OTAN.

    Scènes de liesse à Benghazi

    Des scènes de joie ont eu lieu lundi à Benghazi après l'annonce de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi, selon un photographe présent dans le bastion de la rébellion libyenne.

    La population de la deuxième ville de Libye s'est laissée aller à des scènes de liesse, en tirant notamment en l'air des rafales d'armes à feu.

    "Justice a été rendue", a déclaré le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique des rebelles libyens, Moustapha Abdeljalil. "Nous ferons tout ce que nous pourrons pour amener Kadhafi devant la  justice", a-t-il dit. "Toute personne qui tenterait de le cacher sera traquée  et présentée à la justice. (...) Les Libyens sont capables d'appliquer cette  décision", a-t-il ajouté.

    Cent jours de bombardements

    Cette annonce de la CPI intervient au moment où la campagne de bombardements des pays membres de l'Otan pour aider les rebelles libyens dure depuis cent jours. Le conflit s'enlise, le colonel Kadhafi étant toujours au pouvoir.

     La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI, et entraîné la fuite à l'étranger de près de 650 000 Libyens ainsi que le déplacement à l'intérieur du pays de 243 000 autres, selon l'ONU.

    Au nom de l'Afrique, le président sud-africain Jacob Zuma avait haussé le ton dimanche face à l'OTAN, soulignant qu'elle n'avait pas été mandatée par l'ONU pour conduire "l'assassinat politique" de M. Kadhafi.

     "Criminellement responsables de meurtres"

    Saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies le 26 février, soit deux semaines seulement après l'éclatement de la révolte en Libye, le procureur de la CPI avait ouvert son enquête le 3 mars.

     Seif al-Islam, 39 ans, "Premier ministre de facto", et Abdallah Al-Sanoussi, 62 ans, "bras droit" du colonel Kadhafi, ont "joué un rôle clé dans la mise en oeuvre de ce plan", selon M. Moreno-Ocampo.

    Les trois hommes sont, estime-t-il, "criminellement responsables des meurtres, arrestations, détentions, disparitions et mauvais traitement contre des manifestants non armés et des dissidents présumés commis par les forces de sécurité libyennes depuis le 15 février".

     Un seul chef d'État en exercice, le président soudanais Omar el-Béchir, fait jusqu'ici l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI recherché pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour (Soudan), M. Béchir ne reconnaît pas la compétence de la Cour, qu'il défie régulièrement.

    Entrée en fonction en 2002, la CPI ne dispose d'aucune force de police propre et dépend de la volonté des États pour l'exécution des mandats d'arrêt. La Cour a compétence en Libye en vertu de la résolution du Conseil de sécurité du 26 février, ce que contestent les autorités libyennes qui affirment ne pas être "concernées" par ses décisions, n'ayant pas ratifié le statut de Rome, son traité fondateur.

    Source France 2 - 27/06/11

  • Les nouvelles sanctions scolaires

    Les cent lignes à copier et les mots du professeur dans le carnet de liaison continueront d’avoir cours… A l’école primaire, de toute façon, parce que les règlements intérieurs et les enseignants y sont seuls maîtres de la discipline, « et parce que le problème n’y est pas le même », explique le ministre .

    Au collège et lycée, sans doute aussi, tant que l’on en est qu’au coup de semonce pour marquer le coup en cours envers un élève à la langue trop pendue. La refonte des sanctions ne vise que les procédures disciplinaires, qui sont inscrites au Code de l’éducation et ne peuvent pour cette raison qu’être modifiées par décret. Au seul choix, aujourd’hui limité, entre heures de colle, avertissement en conseil de classe et exclusion, s’ajoutent désormais une série d’outils « hiérarchisés, pour rendre les sanctions de demain à la fois plus solennelles et plus justes ».

     

    L’exclusion définitive : sanction ultime. Prononcée par le conseil de discipline, elle doit redevenir ce qu’elle… devrait être, la sanction ultime et exceptionnelle. Quand l’équipe enseignante n’en peut plus et qu’il faut protéger les autres élèves. Elle tend à être prononcée trop souvent aujourd’hui : 15000 élèves (de collège, essentiellement, et en lycée professionnel) se voient exclure de leur bahut chaque année! « Si j’accédais à la demande de tous mes profs, je ferais un conseil de discipline tous les jours », soupire le principal d’un collège du nord de la capitale. Or l’exclusion définitive « ne fait que déplacer le problème », constate le ministère. L’Education nationale ayant le devoir de scolariser tout le monde jusqu’à 16 ans, le turbulent atterrit au collège voisin. Finalement, « on ne fait que se refiler le bébé » turbulent.

    L’exclusion temporaire : limitée à huit jours. Un élève insupportable pourra continuer d’être renvoyé huit jours. Mais plus entre une semaine et un mois, sanction jugée inefficace, voire contre-productive. Le collégien se retrouve en effet la plupart du temps lâché dans la nature. Ce qui ne l’empêche pas de rôder autour de son établissement : « C’est fou comme ils aiment subitement leur collège dans ces cas-là! » ironise une principale. Or nombre de violences constatées devant certains collèges ont pour origine l’aigreur d’un exclu, qui traîne dehors et fomente sa vengeance.

    L’exclusion de classe ne dispense plus de devoirs. Aucun prof excédé n’a attendu un décret pour prier un élève lassant de quitter son cours et de n’y revenir qu’à la séance suivante, quand il sera calmé. Le Code de l’éducation modifié prévoit désormais la possibilité d’exclure un perturbateur de sa classe pendant quelques jours : huit au maximum. Il doit en revanche rester dans l’établissement, et y travailler. A charge pour les collèges d’imaginer sous quelle surveillance, et pour le prof principal du puni, de veiller à ce qu’il fasse ses devoirs.

    Le TIG, nouvel outil. Quelques très rares établissements, guère plus de deux ou trois dans la capitale, ont déjà imaginé de mettre une telle pratique en place. A partir de la rentrée, tous les établissements secondaires sont invités à en imaginer et à y recourir. Le conseil de discipline pourra prononcer un TIG comme « peine principale », ou en alternative à une autre sanction. Pendant vingt heures maximum, mais en dehors du temps scolaire, et avec accord des parents, l’élève sera invité à réparer et/ou réfléchir. Dans son collège ou à l’extérieur, au sein d’une association par exemple. Le ministère commence à signer des conventions, qui pourront être déclinées localement par chaque collège avec des organismes, comme la Licra. Un élève sanctionné pour propos racistes pourrait ainsi se voir envoyer dans une délégation locale, se faire une idée concrète de ce que le racisme implique.

    La commission éducative. Une nouvelle instance dont chaque établissement va devoir se doter. Présidée par le chef d’établissement, qui la constitue librement avec accord du conseil d’administration, mais autant que possible ouverte aux assistantes sociales, médecin scolaire, infirmière. L’idée : avoir un autre lieu que le conseil de discipline, où le conseil de classe, pour évoquer le cas des élèves et de situations (harcèlement notamment) qui posent problème, et tenter d’y remédier par un travail en commun.

    Source Le Parisien - 26/06/11

     

  • Un indice pour le n°25

    Degradation_alfred_dreyfus.jpg

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  • Aymeric Chauprade gagne son procès contre Hervé Morin

    26/06/2011 – 13h00
    PARIS (NOVOpress) – Le Tribunal Administratif de Paris vient de donner un véritable camouflet à l’ancien Ministre de la Défense Hervé Morin dans l’affaire qui l’opposait à Aymeric Chauprade.

    Hervé Morin totalement aligné sur les positions atlantistes et pro-sionistes de l’Elysée avait interdit à Aymeric Chauprade tout enseignement dans les écoles militaires françaises à la suite de la parution de son livre Chronique du Choc des Civilisations, où l’auteur présente dans quelques pages, sans prendre parti, les arguments techniques solides des adversaires de la thèse officielle. Un opus dans lequel le célèbre géopoliticien proposait une lecture alternative des conflits qui embrasent la planète. Véritable atteinte à la liberté d’expression et de pensée, cette décision inique n’a étonné personne tant Morin et ses amis sont inféodés au pouvoir de l’OTAN et états-unien.

    Aymeric Chauprade lu par plusieurs générations d’officiers passés par l’Ecole de guerre (devenu le Collège inter-armées de défense), vient donc de faire condamner l’Etat et d’obtenir l’annulation de la décision du ministre de l’Armée Hervé Morin qui a injustement jeté l’anathème sur les soi-disantes vues conspirationnistes de ce docteur en Sciences Politiques dans ce que l’on peut qualifier de véritable chasse aux sorcières.

    Aymeric Chauprade publiera en août une version actualisée de sa désormais très célèbre Chronique du Choc des Civilisations.


    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine