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NPI - 12/09/11
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NPI - 12/09/11
Une semaine après son retour sur le sol français, Dominique Strauss-Kahn s'est à nouveau retrouvé face à des enquêteurs. L'ex-directeur général du FMI, visé par une plainte pour tentative de viol déposée par Tristane Banon, a été entendu en qualité de témoin par les services de police, ont annoncé ses avocats. L'audition s'est déroulée entre 8h et 11h dans les locaux de la brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. «A la demande de Dominique Strauss-Kahn, cette audition a eu lieu aussitôt que possible au regard du calendrier de l'enquête», ajoutent Me Frédérique Baulieu et Henri Leclerc.
En juin, après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York, Tristane Banon avait déposé une plainte contre DSK pour une tentative de viol qui remonterait à 2003. Une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris a été ouverte dans la foulée. La BRDP a déjà entendu Tristane Banon. L'entourage de la romancière et celui de DSK ont également dû témoigner, ainsi que plusieurs responsables socialistes que la plaignante dit avoir informés de l'agression, dont François Hollande.
L'audition de DSK était donc attendue. Selon ses proches, elle doit permettre de «solder cette affaire», qui empoisonne le retour en France de l'ex-patron du FMI. Dominique Strauss-Kahn a toujours réfuté fermement les accusations formulées par Tristane Banon, qualifiant d'«imaginaire» la scène d'agression. L'ancien ministre des Finances a porté plainte pour dénonciation calomnieuse contre la romancière.
A l'issue de l'enquête préliminaire, qui n'est soumise à aucun délai, le parquet peut décider d'ouvrir une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction, ou de classer l'affaire sans suite. Les faits allégués, datant de 2003, pourraient également être requalifiés en agression sexuelle présumée : ils seraient alors prescrits depuis 2006 et l'enquête serait classée sans suite. Passible de 15 ans de réclusion, la tentative de viol est un crime prescrit au bout de dix ans. L'agression sexuelle est en revanche un délit, prescrit trois ans après les faits.
Réagissant au retour de DSK, Tristane Banon a regretté dimanche que la France ait accueilli «en héros un homme qui n'a pas été blanchi». «Je ne peux pas croire que mon pays accueille en héros un homme qui n'a pas été blanchi», écrit-elle dans un message posté sur Facebook. «J'entends les gens me dire leur écoeurement, j'avale leur soutien pour tenir debout et pourtant c'est moi qui baisse la tête et longe les murs quand d'autres sourient aux caméras.»
Source Le Figaro - 12/09/11
Voyelles
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
11/09/11
(Cliquez sur la photo)
11/09/2011 – 19h40
NICE (NOVOpress) — Les Identitaires de Nissa Rebela ont réussi un joli coup aujourd’hui en s’invitant au meeting de l’UMP à Nice, organisé sous l’égide du maire de la ville, Christian Estrosi. Durant le discours de l’édile de la ville, plusieurs militants identitaires se sont invités parmi le public, criant le slogan et brandissant des pancartes « Estrosi complice – pas de mosquées à Nice ! ».
Christian Estrosi a ainsi eu beaucoup de mal à garder son calme et a dû s’interrompre à plusieurs reprises. Cette intervention n’a pas été du goût des militants UMP présent puisque les militants de Nissa Rebela ont été physiquement pris à partie. Les Identitaires niçois entendaient dénoncer par cette action le soutien réitéré et permanent de Christian Estrosi à l’islamisation de leur ville.
Dans son communiqué, Nissa Rebela souligne que le maire Christian Estrosi est “passif et complice quand il laisse un squatt islamique perdurer rue de Suisse (les locaux de la mosquée sont occupés illégalement depuis ONZE ans) en projetant seulement de racheter les locaux pour les louer aux musulmans ! Estrosi qui joue les durs dans les médias mais ne fait rien pour faire cesser les prières de rue occupant la même rue de Suisse chaque vendredi !”
Enfin les Identitaires souhaitaient, par cette intervention bruyante et inattendue, “souligner le caractère anti-démocratique de la gestion municipale et réclamer ENFIN un véritable débat autour de la question de l’islamisation de notre cité.”
Marine Le Pen a promis dimanche à Nice la suppression des aides sociales pour les délinquants récidivistes, lors du discours de clôture de ses Journées d'été, axé sur les fondamentaux du FN, immigration et insécurité en tête.
"Je prends l'engagement concret suivant : plus aucune aide sociale ne sera versée aux délinquants récidivistes ou criminels justiciables d'une peine de 1 an ou plus. Plus aucune", a-t-elle lancé, devant plus de 2 000 sympathisants au Palais des congrès de Nice (Acropolis).
"Les récidivistes, qui sont un véritable poison pour notre communauté nationale, n'auront plus droit sous ma présidence au logement social. Ni à aucune aide sociale", a-t-elle promis, sous les acclamations d'une assistance conquise.
Au premier rang, avaient pris place les récents ralliés, comme le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, l'avocat Gilbert Collard ou l'ancien maire de Nice et ex-FN Jacques Peyrat, juste à côté de Jean-Marie Le Pen. Celui-ci, lunettes de soleil aviateur sur le nez et costume crème, a été ovationné par les militants.
La présence du leader niçois du Bloc Identitaire, Philippe Vardon, a aussi été remarquée.
Dénonçant "l'immigration massive" à "la charge des contribuables", Marine Le Pen a reparlé d'"inversion des flux" migratoires, ce qui n'est plus systématique dans son discours, promettant aussi la suppression du droit du sol et la préférence nationale. "Cette arrivée massive, en un temps très bref, 20 ou 30 ans, de femmes et d'hommes ayant pour une très grande majorité une culture très différente de la nôtre, rend toute assimilation inopérante, voire impossible", a-t-elle dit.
Avant la Marseillaise, entonnée par Jean-Marie Le Pen, sa fille a terminé son discours en promettant la "réindustrialisation" de la France, qui "suppose de rompre avec les dogmes qui font toute la doxa économique des grands prêtres de l'UMP, du PS et du CAC 40".
Source Midi Libre - 11/09/11
110911 - Dominique de Villepin : "Ces... par fred-lille59
11/09/11
Villepin mis en cause par un porteur de valises par BFMTV
11/09/11
L’avocat Robert Bourgi, 66 ans, successeur de Jacques Foccart, révèle vingt-cinq ans de pratiques occultes sous Chirac. Pour la première fois, un homme avoue des financements occultes en provenance d’Afrique...
Le JDD - 11/09/11
Téhéran.Irna.11 septembre 2011.
Prononçant un discours à l'ouverture de la Vème Conférence internationale de Bait Ahlul qui se tient à Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que le problème principal de la société humaine de nos jours reste l'oppression.
Il a poursuivi en déclarant que tout au long de l'histoire, une grande partie des discriminations, de la corruption, des guerres et des atrocités qui ont entravé le mouvement progressiste et l’élévation des êtres humains sont le fruit de la domination exercée par des personnes indignes qui ne se sont pas engagées sur les voies spirituelles.
Notant qu'au cours du siècle passé, des centaines de guerres ont coûté la vie à des millions de personnes et fait des centaines de millions de sans-abri, le président iranien a souligné que les richesses des nations ont été consacrées aux rivalités sans fin et à la production d'armes de destruction massive au lieu d’être utilisées pour développer la prospérité et la splendeur de l'humanité.
Se référant au 11 Septembre aux Etats-Unis, il l’a également qualifié de jeu complexe visant à influencer l'esprit des gens afin d’ouvrir la voie à des attaques sur les territoires islamiques comme l'Afghanistan et l'Irak qui ont conduit à tuer plus d'un million de personnes.
A l’occasion de la Vème Conférence internationale de Bait Ahlul qui dure quatre jours, plus de 600 étrangers ainsi que 400 invités iraniens, dont de nombreux savants chiites et personnalités politiques et scientifiques du monde entier.
Lire l'article: http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_2130
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L'avocat, président du comité de soutien de Marine Le Pen à la présidentielle, a ouvert la deuxième journée des journées d'été du Front national...
C’est «à la France qui en a marre», que s’adresse Gilbert Collard, ce dimanche matin à Nice. Le président du comité de soutien de Marine Le Pen pour la présidentielle 2012 ouvre la deuxième journée du rassemblement frontiste, avec un discours intitulé «Avec Marine Le Pen, un avenir pour la France».
Devant plusieurs centaines de cadres frontistes, Gilbert Collard, ami de 25 ans de la présidente du FN déroule, pendant une cinquantaine de minutes – trente étaient prévues initialement– un discours bien rôdé. Se succèdent la dénonciation du «tribalisme» puis des «grandes firmes apatrides», la victimisation de sa personne et des militants FN, ainsi que la critique, émaillée de jeux de mots parfois grossiers, des adversaires politiques.
Devant les centaines de militants rassemblés du palais des congrès, Gilbert Collard juge que la «xénophobie a changé de camp». Il rappelle les propos de l’ancien ministre UMP Alain Marleix à propos de l’écologiste Jean-Vincent Placé, tenus le week-end dernier journées d’été de l’UMP à Marseille.
«Ce n'est pas Marine Le Pen qui a traité Jean-Vincent Placé de 'Coréen national'», avant d’ajouter: «Quand on est Français, on est Français», tonne-t-il à la tribune. A propos d’Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, qui a estimé que la petite phrase d’Alain Marleix est un reflet d’une «lepénisation des esprits», Gilbert Collard rétorque: «Au lieu de dénoncer ce que dit Alain Marleix, Eva Joly dit 'lepénisation des esprits'. Autrement dit, quand Alain Marleix pète, c'est le Front national qui pue», a-t-il ajouté.
L’ancien Président socialiste François Mitterrand n’est pas oublié. A un journaliste qui lui aurait affirmé que certains militants frontistes présents lors des conférences portaient la francisque, une décoration du régime de Vichy, Gilbert Collard répond «entre nous, je ne sais pas comment c’est foutu, il aurait fallu demander à Mitterrand !».
«Qui aura les couilles de faire quelque chose ?», questionne Gilbert Collard. La salle scande: «Marine !». Et c’est bien Marine Le Pen qui a été rejointe par l’avocat, et non le Front national. Gilbert Collard aime à rappeler qu’il ne prendra pas de carte de membre car il veut garder sa liberté de parole, notamment sur la peine de mort.
Au chapitre des ralliements, qui pour le moment sont encore rares, l'avocat affirme qu’une « liste» fournie de ces derniers sera rendue publique en octobre. Ce qui serait utile, après le démenti, ce dimanche matin, d’Yves Bertrand, l’ancien patron des Renseignements généraux, qui n'entend pas rejoindre le FN.
Président du comité de soutien à Marine Le Pen, Gilbert Collard, très médiatique avocat marseillais qui avait voté François Mitterrand en 1981 et blanc en 2007, s’engage officiellement au côté de celle qui a, selon lui, toutes les chances d’être élue en 2012. Malgré les sondages. Marine Le Pen présidera, ce week-end à Nice, les journées d'été du Front National.
Pourquoi cet engagement soudain avec Marine Le Pen ?
Je connais Marine depuis vingt ans. Mon amitié est née avec elle, pendant le divorce de ses parents. Elle me téléphonait pour parler de sujets divers, de dissertations, du métier d’avocat. Comme le dit Paris-Match, c’est le soutien d’un vieux copain.
Qu’est-ce qui à séduit le vieux copain au point de présider son comité de soutien ?
Marine a un vrai amour de la France, et ça me touche vraiment. Ça paraît démodé, mais quand elle parle de la France, on sent que ça coule dans ses veines.
Avez-vous le même amour que Marine Le Pen pour la France ?
Oui. Mon père était originaire de Vitry-le-François. La maison de mes grands-parents a été détruite en 1870. Reconstruite, elle a été détruite en 1914. Reconstruite, elle a été détruite en 1940 et j'ai joué, à l'âge de huit ans, dans la maison de mes grands-parents au milieu des décombres, parce qu'elle n'était pas encore reconstruite. Et mon père m'avait dit : « Tu vois, la France c'est ça ! On croit qu'elle est détruite, et elle se reconstruit ». J'ai été marqué par cette histoire familiale de voir mes grands-parents assumer sans aucune récrimination le fait que c'était le prix à payer pour la défense du pays.
Auriez-vous pu vous engager de la même façon avec Jean-Marie Le Pen ?
De la même manière que j’ai passé mon temps à m’engueuler avec mon père, je passerais mon temps à me quereller avec Jean-Marie. On n’est pas de la même époque. Marine a sauté sur les genoux de son père, elle n’a pas sauté sur Dien Bien Phu. On n’a pas vécu la même histoire. Jean-Marie Le Pen incarne, et c'est le dernier, tout un pan de notre histoire qui disparaît. Je ne fais pas partie de ces gens qui disent que Le Pen c'est un fasciste. Je ne le crois pas du tout. Je pense que c'est un libertaire.
Auriez-vous pu défendre les dérapages verbaux de Jean-Marie Le Pen ?
Oui. J'aurais pu le défendre et j'aurais surtout essayé d'expliquer qu'il est un fou des jeux de mots. Jeux de mots, jeux de vilains parfois, je suis d'accord. Mais on ne peut pas, comme le dit d'ailleurs Jean-François Kahn, juger un homme sur une ou deux phrases. On ne peut pas emprisonner la pensée et vie d'un homme dans une formule qui contient quatre mots. Je ne fais pas partie de ces gens qui disent que Le Pen est un fasciste. Je pense que c'est un libertaire.
Comment avez-vous réagi aux propos d'Alain Marleix (UMP) vis-à-vis de Jean-Vincent Placé qu'il a qualifié de « coréen national » ?
J'ai été profondément choqué par les propos tenu par Alain Marleix au sujet de Jean-Vincent Placé parce que quand on est Français, on est Français. Et ce qui m'a choqué aussi, c'est que Jean-Vincent Placé dise que la France était sa patrie d'adoption. La France c'est sa patrie. Point !
Qu’y a-t-il pour vous d’essentiel dans le programme de Marine Le Pen ?
Il n’y a rien de nouveau pour moi car j’ai toujours milité contre l’euro. J’ai toujours été partisan de la préférence nationale, parce que je l’ai appris dans Léon Blum. On n’a pas de raison de ne pas donner la préférence pour un emploi à un Français d’origine marocaine, turque ou italienne au profit d’un étranger. Pourquoi n’aurait-on pas ce geste familial. Les gens de gauche, à l’époque où ils étaient vraiment de gauche et qu’ils aimaient vraiment le peuple, avaient pour priorité de donner du travail au peuple de France. Ça n’a jamais fait de Léon Blum, ni de ses amis, des xénophobes.
Avez-vous adhéré au FN ?
Non ! Parce que je veux garder ma liberté de parole.
Avez-vous toujours voté FN ?
Non ! J’ai très souvent voté blanc. Je suis longtemps resté prisonnier de ce formalisme logique de l’endoctrinement très bien mis en place par les socialistes et la droite. Je me suis dit : ils nous prennent pour des cons ! C’est insupportable cet argumentaire qui consiste à dire que d’un côté il y a le bien et de l’autre le mal.
Pourquoi avoir aussi longtemps attendu avant de vous engager ?
Parce que je suis profondément anarchiste. Il a fallu que je me rende compte que mon pays est à l’abandon et qu’il n’y aura pas de solution qui pourra venir, ni de Nicolas Sarkozy qui a montré, ô combien, ses limites, ni de cette gauche menteuse, comédienne qui se bat entre elle, et qui donne des leçons de morale tout en violant la morale. J’ai compris qu’il fallait rejoindre une jeune femme qui est capable de se hisser au niveau du quotidien, qui a le courage d’avenir, ose dire ce que les autres ne disent pas et tirer les conséquences de ce qu’on nous dit tout les jours.
Marine Le Pen présidente, vous y croyez vraiment ?
Je pense que l’heure de Marine à sonné pour une raison sociologique. Il y a eu la France d’en-haut, la France d’en-bas, la France qui se lève tôt, la France qui se lève tard. Je crois qu’il y a maintenant la France qui en a marre ! Je sais que Marine est capable de lutter contre ce sentiment d’abandon. Notre volonté est de redonner à l’État sa place et permettre aux Français de ne plus se sentir étrangers chez eux.
Quel ministère vous serait confié si Marine Le Pen était élue ?
Elle a annoncé à la télé que je serai ministre de la Justice. C’est un domaine où il y a énormément à faire. La justice est le symbole central d’un état. Un état qui a une justice pipée est un état qui ne tient pas. D’ailleurs, 78% des Français ne croient pas en la justice.
Serez-vous candidat aux législatives ?
Je ne suis pas un lâche. Si Marine me le demande et me dit qu’il faut le faire, j’irai.
Entrer en politique, c'est se préparer à prendre des coups et vous n'êtes pas épargné.
L'autre jour, sur Europe1, un journaliste s'adresse à moi et affirme : « Votre père a été collaborateur ». Je lui réponds : « Monsieur, grâce au ciel, j'ai sur moi la carte de mon père qui est reconnu comme victime de l'Allemagne, du nazisme et de Vichy. Je vous la montre et après je vous gifle ou vous vous excusez ? » Mon père a toujours été du côté des minorités. C'est là où il faut du courage. J'ai été l'avocat des enfants d'Izieu contre Klaus Barbie. On a tenté de m'assassiner à Marseille parce qu'en 1973 je défendais un nord-africain, Mohamed Laïd Moussa. Il n'y avait pas le MRAP (ndlr : créé en 1949) à côté de moi, ni SOS racisme (ndlr : créé en 1984). Ils n'étaient pas là ces braves gens parce que ce n'était pas à la mode de défendre les arabes. J'ai devancé la mode au risque de ma peau parce que j'ai été sous protection policière pendant quatre mois. On a tué Laïd Moussa et je devais y être. Donc, je n'ai pas de leçon à recevoir de ces mondains qui ferraillent à coup de petites phrases et de petits gâteaux fourrés...
Source Nice-matin - 09/09/11
Le « projet communautaire » évoqué par Jacques Delors –voir notre article précédent- peut il se construire sur l’abaissement du fait national ? Disons-le clairement, l’Europe des patries, de la coopération entre Etats souverains, cette communauté de civilisation qui lie les peuples européens et que défend historiquement le Front National, ne saurait par nature se construire au détriment des patriotismes nationaux. Cette question devra aussi être prise en compte l’année prochaine par nos compatriotes qui se rendront aux urnes pour décider de l’orientation politique de notre pays.
La vision de l’Europe des nationaux est en effet la parfaite antithèse de l’idéologie mondialiste des partis dominants qui sévit dans les instances bruxelloises.
Déjà le 12 mars 1991, plus de dix ans avant l’adoption de l’euro, décrivant le processus menant de la coordination des politiques monétaires à l’harmonisation des politiques fiscales et à l’unification des politiques sociales et salariales, Bruno Gollnisch mettait en garde: «Jusqu’où va-t-on aller? N’est-on pas en train de construire une redoutable machine à broyer les souverainetés ? Les souverainetés ne sont pas des notions abstraites méritant simplement d’être défendues pour elles-mêmes. Elles sont l’expression des identités et des libertés des Nations si diverses qui composent l’Europe.»
En attendant, l’actuelle Union européenne ne parvient pas à faire naître au sein des peuples de notre continent un « patriotisme européen », lequel induit la capacité d’accepter de se « sacrifier », notamment financièrement pour aider nos voisins grecs aujourd’hui et demain peut être espagnols, portugais ou italiens…Dans Marianne, Elie Arié note justement que « le patriotisme ne peut découler que du sentiment d’appartenance à un même peuple, qui ne peut se décréter dans des traités élaborés autour d’une table de négociations; on peut le déplorer, mais il n’existe pas aujourd’hui de peuple européen. »
Et ce, au moment ou « le monde est aujourd’hui livré à l’affrontement sans merci d’un petit nombre de grands blocs économiques, chacun tirant ses forces d’un véritable chauvinisme, comme on peut le constater en Chine ou aux Etats-Unis ; et c’est le grand handicap de l’Union Européenneque d’en être dépourvue. Mais pouvait-il en être autrement ? »
En effet, « nous sommes aujourd’hui victimes du projet européen inconsciemment marxiste (ce seraient les infrastructures économiques qui engendreraient les superstructures idéologiques) de Jean Monnet, fondé sur l’idée qu’un sentiment national découlerait automatiquement d’une union économique et monétaire, et qu’il accoucherait inévitablement d’une union politique. »
« Le seul intérêt d’avoir fait ratifier le traité de Lisbonne (par les Parlements, faute d’avoir pu le faire par les peuples) est d’avoir démontré par l’absurde l’inanité des processus de décision politique qu’il avait voulu mettre en place, et qui ne fonctionnent bien que lorsqu’il n’y a rien à décider (…) »
« On imagine mal poursuit-il, la Chine, le Japon ou les Etats-Unis renoncer à leur patriotisme national, comme y sont invités les pays de l’Union Européenne ; et il n’est pas étonnant que les Etats-Unis aient tellement poussé à l’élargissement de l’Union Européenne, y inclus jusqu’à la Turquie, avec pour seul but, dans cette guerre qu’est la mondialisation, de réduire à l’impuissance un adversaire en le disloquant sous prétexte de l’unifier, alors qu’eux-mêmes se gardent bien, dans la zone de libre-échange qu’ils ont constituée avec d’autres pays du continent américain (l’ALENA), de déléguer la moindre parcelle de leur souveraineté politique ou monétaire à une quelconque instance supranationale. »
« La société américaine a été souvent comparée, par ses théoriciens, à une mosaïque qui ne faisait sens que parce que ses différents fragments étaient tenus en place par le ciment qu’était le patriotisme ; en renonçant au sien, la France cessera un jour de faire sens. »
Pour prolonger les réflexions d’Elie Arié, précisons qu’il y a pourtant moyen de concilier un engagement européen sincère mais rejetant le processus actuel tendant vers le fédéralisme, et la préservation de nos intérêts nationaux. Cette alternative fut décrite par Jean-Marie Le Pen: «L’Europe pourrait se construire sur le modèle suisse, Etat confédéral, éminemment respectueux de chaque particularité de ses zones romande, germanique, italienne, romanche, ou encore de chaque canton et même de chaque vallée. »
«Nous choisissons donc l’instrument souple de la confédération, afin de mettre en commun la défense des intérêts géopolitiques et économiques essentiels des Etats d’Europe, tout en respectant leur souveraineté ainsi que la liberté de leurs habitants (…).» Bref, à l’Europe cosmopolite et technocratique, le FN oppose l’Europe des patries, respectueuse des identités et des souverainetés nationales, qui n’a pas il est vrai les faveurs de ceux pour qui l’UE n’est qu’une première étape sur le chemin d’une gouvernance mondiale…
Blog de Bruno Gollnisch - 07/09/11
Extrait de son interview par Elisabeth Lévy dans Causeur.fr le 10 septembre 2011
Elisabeth Lévy: Un homme de droite qui ne va sans doute pas soutenir le candidat de la droite. Pourriez-vous vous laisser séduire par Marine Le Pen ?
La question n’est pas d’être séduit ou de se rallier. Mais Marine Le Pen est quelqu’un de respectable et elle devrait pouvoir participer pleinement au débat politique. Elle est victime d’une diabolisation injuste et absurde à cause de son nom. Elle est née en 1968. Qu’a-t-elle à voir avec la Seconde guerre mondiale ou la guerre d’Algérie ? Elle a exclu des gens qui tenaient des propos antisémites et elle a eu raison.
EL : Je crains qu’il ne reste quelques antisémites au FN. Celui-ci n’est pas sorti de terre comme un champignon à Tours, en janvier dernier, lorsqu’elle a pris le pouvoir. Le discours de Bruno Gollnisch qui n’était pas franchement républicain a été applaudi plus que celui de Marine Le Pen.
Cela prouve qu’il y a des courants au sein du Front. Franchement, des fascistes dans le sens de sectaires, il y en a dans tous les partis. Mais jusqu’à preuve du contraire les déclarations de Marine Le Pen prouvent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter : elle est républicaine. C’est pourquoi, je le répète, il faut en finir avec la politique dite du « cordon sanitaire ».
EL : Politique dont Chirac a été un ardent défenseur. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Pour vous le Front a-t-il vocation à devenir l’un des partis de la droite, voire une composante de l’UMP ?
Mais c’est un parti de droite. La seule différence entre Lionnel Luca et Marine Le Pen, c’est que lui n’a d’autre ambition que de capter les voix frontistes. Maintenant que les fantômes du passé ont disparu, le FN doit être réintégré dans la famille.
EL : Concrètement, êtes-vous pour une alliance ? Pour des accords de désistement ?
Je le répète, il faut en finir avec la diabolisation. Je suis favorable à l’introduction de la proportionnelle. Et si on ne le fait pas, il devrait y avoir des accords en cas de triangulaire. Si cela avait été le cas, la gauche ne dirigerait pas 21 régions sur 22.
EL : Bon, vous trouvez Marine Le Pen respectable et sympathique. Mais est-elle crédible ?
Comment voulez-vous qu’on le sache puisqu’elle n’a jamais gouverné ? En tout cas, elle n’a rien à envier au personnel politique de notre époque. Je crois de surcroît que le vote FN est de moins en moins un vote de contestation et de plus en plus un vote d’adhésion.
EL : Est-ce que ce sera le vôtre ?
Mon vote n’a rien à voir avec tout ça. Ce que je souhaite, comme citoyen et comme ancien serviteur de l’Etat, c’est qu’on en finisse avec la diabolisation du FN et que Marine Le Pen puisse pleinement participer au débat public. Je n’ai pas à proclamer mon vote. Nous ne savons toujours pas exactement quels seront les candidats en présence. Je suis un homme libre et j’attends l’évolution de la campagne pour faire mon choix. Mais maintenant, je n’ai plus de devoir de réserve.
11/09/11
Discours de Marine Le Pen prononcé lors de la clôture des « Journées d’été de Marine Le Pen »
Merci à tous, mes chers amis, pour ces magnifiques universités d’été. Merci à tous les intervenants pour leurs contributions passionnantes, et merci à vous tous d’être venus les écouter et échanger avec eux.
En cette rentrée politique, je crois mes chers amis que nous pouvons être fiers de nous !
Souvenez-vous ! Ce n’est pas si loin, même si cela semble faire une éternité. C’était en 2007 au lendemain des législatives notre mouvement, le seul dans lequel les Français auraient pourtant dû avoir confiance, s’est retrouvé considérablement affaibli, à tous niveaux.
Nous avons depuis remonté la pente. C’est peu de le dire. Sans faiblir et sans nous laisser impressionner par les rodomontades du système, nous avons patiemment travaillé à faire éclore la vérité. Et aujourd’hui, cette lumière crûment jetée sur le pouvoir sarkozyste le révèle tel qu’il est vraiment : une immense tromperie.
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NPI - 11/09/11
Le scoop de Causeur.fr selon lequel Yves Bertrand, ex-patron des Renseignements généraux, annonçait dans une interview qu'il fallait dédiaboliser Marine Le Pen et que le principe du cordon sanitaire ne pouvait plus fonctionner entre la droite traditionnelle et le FN a fait des vagues sur les ondes, plusieurs radios annonçant — un peu vite — son ralliement au Front National.
Contacté par Marianne, Yves Bertrand dément vigoureusement avoir rejoint d'une quelconque manière le Front national. « Ce sont des raccourcis journalistiques », explique l'ancien directeur des RG. « Je n'ai pas adoubé le FN et ne le ferai jamais », ajoute-t-il, s'inscrivant en faux contre ce qu'ont pu rapporté les radios aujourd'hui.
Considéré comme un fidèle de Jacques Chirac, l'ex grand flic soutient en revanche que « Marine Le Pen doit jouer dans le jeu politique normal » et qu'il convient de « dédiaboliser le FN », explique-t-il. « Un parti qui fait 18 % des voix ne peut être marginalisé ». Quant à apporter un jour son soutien à la fille Le Pen, l'idée ne l'aurait même pas effleuré.
De son côté, Marine Le Pen avait déclaré en fin d'après-midi à Marianne : « J'espère qu'il va nous rejoindre, mais ça n'est pas encore fait. »
Dont acte.
Marianne 2 - 11/09/11
J’ai un grand-père catholique de Bordeaux, mais comme cela passe par la mère… J’ai deux grands-parents russes, ashkénazes donc, et une grand-mère juive du Maroc. J’ai même un arrière grand-père qui s’appelait Cohen. Ma grand-mère était la petite-fille du grand rabbin Haim Cohen de Fez où il est enterré. À la WIZO du XVIe arrondissement de Paris, on se souvient très bien d’elle et pas seulement comme grande donatrice. On l’appelait la générale Cassous du nom de son mari.
La figure de ma grand-mère du Maroc est très importante dans ce que je suis. C’est une femme dont je me sens assez proche, une forte personnalité, très expansive, rigolote, sociable. C’est aussi la première écrivaine juive francophone du Maroc. Elle a eu sept enfants.. Elle a disparu il y a vingt ans et ne m’a donc jamais vu sur scène. Elle repose en Israël au Mont des Oliviers. Le fait que mes grands-parents russes aient changé de pays sous la contrainte me donne un sentiment d’insécurité. Mes deux grands-mères ont quitté leur lieu de naissance brutalement, et de ce fait je ne me sens jamais établie nulle part ; c’est même plus par rapport à ces grands-parents qui ont changé de pays que par le fait d’être juive. Ce que j’ai aussi de juif, c’est une grande vivacité d’esprit et le sens de la famille. J’ai hérité, par mes origines ashkénazes, du sens de la culture et de l’art mais aussi du doute et de la crainte.
J’admire le côté joyeux des séfarades, la capacité à faire la fête. J’ai un grand-oncle qui vit encore à Casablanca, j’aime son côté chaleureux et entraînant. Quand je suis avec eux, je me sens bien, cela me rassure. J’aurais aimé faire partie d’un groupe. Au lycée Carnot, les gens de l’aumônerie n’arrêtaient pas de raconter qu’ils s’éclataient pendant les week-ends, je n’y allais pas parce que je n’étais pas catholique. Les juifs faisaient des fêtes et s’éclataient, et je n’étais pas invitée non plus. Je ne trouve pas cela bien d’élever un enfant sans religion.
Je suis croyante, mais je ne me vois pas aller toute seule à la synagogue...