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  • Le niveau d'antisémitisme en Espagne est un des plus élevés d'Europe

     
    22/12/11


     

    « Le niveau d’antisémitisme en Espagne est parmi les plus élevés en Europe », selon le quotidien El Pais. Selon un sondage, publié le 30 novembre 2011, dans le cadre du 4ème Séminaire international sur l’Antisémitisme, accueilli par la Fondation Caja Navarra à Madrid, 52% des étudiants espagnols ont déclaré qu’ils n’aimeraient pas avoir un voisin de classe juif assis près d’eux, et 58% des adultes pensent que les Juifs ont trop de pouvoir et qu’ils sont tous trop riches.
     
    Les organisateurs de la conférence de Madrid se sont déclarés attristés et désorientés par le fait que l’antisémitisme « est un problème souvent nié dans le pays ».
     
     
     
    Le sociologue Alejandro Baer explique que la situation est devenue insoutenable et qu’il est temps de faire face : « En Espagne, les insultes, les écrits et slogans contre les Juifs sont considérés comme normaux », déplore-t-il.
     
    Photo (une manifestation antisémite en Espagne): D.R.
     
    Source : Hudson New York
     
     
    Le Crif 
  • Noël triste en Palestine: les chrétiens pleurent leurs terres spoliées

     

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    Messes à Beit Jala - (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

    Rassemblés pour une messe en plein air, au flanc d'une colline de Bethléem, une poignée de Palestiniens chrétiens se recueillent et prient chaque vendredi pour la vallée de Crémisan, menacée de disparaître derrière le mur de séparation israélien.

    Depuis plus d'un siècle, la communauté chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem (Cisjordanie), cultive les coteaux de Crémisan, célèbres pour leur vignoble --qui produit le vin de messe de Terre sainte-- et leur monastère salésien.

    Mais la construction de la barrière israélienne, que les Palestiniens ont baptisée "mur de l'apartheid", ne tardera pas à les couper de la vallée de Crémisan qui va basculer du côté israélien de la clôture.

    Les Palestiniens de la région sont convaincus que le tracé du mur a pour objectif de les spolier de leurs terres. Ils accusent Israël d'avoir programmé l'annexion des zones limitrophes de Bethléem afin de séparer cette ville palestinienne de Jérusalem, distante de seulement cinq kilomètres.
    "Avec cette confiscation, Jérusalem et Bethléem ne seront plus connectées. Il faut que les communautés chrétiennes du monde le sachent", souligne Xavier Abou Eïd, un porte-parole de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), dont la famille est originaire de Beit Jala.

    La stratégie d'Israël est de "fragmenter" la Cisjordanie pour entraver la formation d'un Etat palestinien viable, accusent les Palestiniens.
    La menace pesant sur Crémisan est d'autant plus difficile à accepter qu'il s'agit d'un des rares espaces verts de cette région, relève Hind Khoury, ancienne déléguée générale de Palestine en France, une chrétienne de Bethléem.
    "Pour moi, Crémisan revêt une importance particulière car c'est un endroit où nous pouvons souffler. Quand j'étais petite, c'est là où nous allions pique-niquer, où nous nous promenions le dimanche en famille", se souvient-elle.

    Un grignotage lent mais sûr

    La vallée de 170 hectares est pittoresque, ses pentes couvertes de citronniers et d'oliviers.
    Xavier Abou Eïd évoque les récits de son grand-père, tailleur de pierre dans une carrière creusée sur un versant de Crémisan.

    Aujourd'hui, les crêtes sont dominées par les quartiers de colonisation de Gilo (35.000 habitants) et de Har Gilo (500).
    Ces deux colonies ont été construites sur des terres appartenant à Beit Jala et de nouveaux terrains seront confisqués dans le cadre de la construction du mur.

    Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé cette barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU.
    "Dans la région de Beit Jala, la clôture vise uniquement à s'assurer que le terrorisme reste éloigné de Jérusalem", répond un porte-parole du ministère de la Défense, Josh Huntman.

    Dans la vallée de Crémisan, le mur dévie largement de la Ligne verte qui délimite Israël et les Territoires annexés après la Guerre des Six jours (juin 1967).
    Les propriétaires terriens de la vallée ont saisi la Cour suprême israélienne mais attendent sans grand espoir une décision le mois prochain.

    Selon le curé de Beit Jala, Ibrahim Shomali, l'annexion de la vallée ne fera que pousser à l'exil les membres de la communauté chrétienne palestinienne qui se réduit comme une peau de chagrin.
    "Des familles vont perdre leurs terres et leur travail, et leurs enfants n'ont pas d'avenir, que vont-elles faire? Elles vont quitter le pays", déplore-t-il.
    "Quand on parle de l'émigration des (Palestiniens) chrétiens, il faut savoir qu'elle est liée au fait que nous n'avons pour ainsi dire plus de terre", renchérit Xavier Abou Eïd.

    De fait, la bourgeoisie chrétienne de Bethléem a vu ses propriétés grignotées par l'incessante expansion des implantations juives.
    Beit Jala a perdu plus de 10.000 dunams (1.000 hectares) à cause de la colonisation, des annexions et de la construction du mur.
    "Tout ce secteur a été confisqué lentement mais sûrement", souligne Mme Khoury, notant que le tracé du mur va "littéralement encercler" la région. "Les Israéliens ne veulent pas des Palestiniens. Mais ils veulent leur terre", dit-elle.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=42476

    http://ma-lourdes-baeza-san-juan.suite101.net/israel-confisca-tierras-cristianas-para-ampliar-el-muro-en-belen-a71849

     22/12/11

  • Vote sur la négation du génocide: les députés français provoquent la colère d'Ankara

    PARIS (Reuters) - Les députés français ont provoqué un incident diplomatique majeur avec la Turquie en votant jeudi une proposition de loi visant à pénaliser la négation des génocides, notamment le génocide arménien.

    Ankara, qui ne reconnaît pas que les massacres d'Arméniens en 1915 relèvent d'un génocide, a réagi immédiatement en qualifiant le texte adopté à l'Assemblée nationale d'inacceptable et en rappelant son ambassadeur en poste à Paris.

    Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé que ce vote avait ouvert des plaies qui seraient difficiles à refermer.

    Pour le chef du gouvernement turc, qui a protesté à de multiples reprises avant le vote, le texte adopté à Paris relève d'"une politique fondée sur le racisme, la discrimination et la xénophobie".

    La Turquie, a-t-il ajouté, annule toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France. Elle annule également l'autorisation qui était faite aux avions de chasse et aux bâtiments de guerre de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.

    Paris a déploré le coup de colère du gouvernement turc et a rappelé que la France considérait la Turquie comme un partenaire important. "Je regrette cette réaction", a dit le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, sur i>Télé. "J'en appelle au bon sens et à la mesure."

    Dans une lettre adressée la semaine dernière à Nicolas Sarkozy, le Premier ministre turc avait prévenu des graves conséquences d'une telle législation sur les relations entre les deux pays, déjà compliquées par la candidature turque d'adhésion à l'Union européenne à laquelle Paris n'est pas favorable.

    UN AN DE PRISON

    Le texte, déposé par la députée UMP Valérie Boyer, a été validé par les députés français lors d'un vote à main levée. Les quatre groupes de l'Assemblée nationale avaient appelé à voter pour mais des députés de la majorité comme de l'opposition ont voté contre ou se sont abstenus.

    Le texte initial visait à sanctionner la seule contestation du génocide arménien mais il a été modifié le 7 décembre pour s'étendre à "la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi".

    Il prévoit de punir la négation d'un génocide d'un an de prison, d'une amende de 45.000 euros ou des deux.

    L'examen s'est déroulé dans un climat d'émotion. Un important dispositif de sécurité a été mis en place à l'extérieur et à l'intérieur du Palais-Bourbon, aux abords duquel quelque 3.000 personnes ont manifesté dans la matinée, selon l'estimation de la police.

    "Je ne comprends pas pourquoi la France censurerait ma liberté d'expression", a dit à Reuters Yildiz Hamza, un Français d'origine turque qui préside une association de familles turques. Juger de la vérité historique, "c'est le travail des historiens, pas des politiciens", a souligné pour sa part Aytem Doguant, une Française d'origine turque.

    A quelques mois de l'élection présidentielle en France, "la majorité veut récupérer le vote des Arméniens juste avant les élections", a-t-elle ajouté.

    ENJEU ÉLECTORAL

    La diaspora arménienne en France, forte de 500.000 personnes, est à nouveau un enjeu électoral à l'approche des élections présidentielle et législatives du printemps 2012.

    De nombreux représentants des organisations arméniennes ou turques étaient présents dans le tribunes du public de l'Assemblée, où les médias turcs et arméniens étaient fortement représentés.

    Valérie Boyer a jugé que le texte n'était "absolument pas dirigé contre la Turquie" et l'UMP Patrick Devedjian, ancien ministre d'origine arménienne, l'a qualifié de "texte de dignité".

    L'Arménie, soutenue par de nombreux historiens et parlements mondiaux, estime à 1,5 million le nombre de victimes des massacres de 1915, qu'elle considère comme le fruit d'une politique délibérée de l'Empire Ottoman dans ce qui est aujourd'hui l'est de la Turquie.

    Ankara affirme de son côté qu'il ne s'agissait pas d'un génocide et que de nombreux Turcs musulmans et Kurdes ont également été tués lors de l'invasion des troupes russes en Anatolie orientale, parfois avec l'aide de milices arméniennes.

    Tandis qu'Ankara donnait de la voix, les autorités arméniennes ont salué chaleureusement le vote des députés français.

    "Par l'adoption à l'Assemblée nationale de cette proposition de loi criminalisant la négation des génocides, la France a de nouveau confirmé sa haute mission de berceau des droits de l'homme et démontré une fois plus son engagement en faveur des valeurs humaines universelles", dit le ministre arménien des Affaires étrangères, Edward Nalbandian, dans un communiqué.

    La proposition de loi pourrait être examinée début 2012 par le Sénat. Valérie Boyer a souhaité que le texte soit inscrit "très vite" à l'agenda de la haute assemblée afin, a-t-elle dit, "d'avoir une loi effective à la fin de cette législature".

    Emile Picy, avec Ibon Villelabeitia à Ankara et le service France, édité par Patrick Vignal

    Yahoo!Actu - 22/12/11

  • Il blesse une sage-femme pour mettre le voile à son épouse

    Un jeune homme de 24 ans s'est violemment opposé à ce que l'équipe médicale chargée de faire accoucher sa femme lui retire son voile. Il a été condamné à six mois de prison ferme.

    Reconnaître les faits et s'excuser n'auront rien changé. Nassim Mimoune, 24 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, a été condamné mercredi à six mois de prison ferme en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir blessé la sage-femme de son épouse et dégradé le matériel d'un bloc opératoire de l'hôpital Nord de la cité phocéenne.

    Plus que l'agression, c'est le comportement global du jeune homme qui a été condamné. En vacances à Marseille avec son épouse enceinte, Nassim a conduit cette dernière à l'hôpital, lundi, après qu'elle a été prise de contractions. Il s'oppose dans un premier temps au toucher vaginal qu'une sage-femme tentait de pratiquer, menaçant également son épouse, qui souhaitait se laisser faire. «Tu en subiras les conséquences, on divorcera», lui aurait-il asséné, ajoutant: «En France, on essaye toujours de violer nos femmes».

    Il refusait que l'on retire le voile de sa femme

    Conduite au bloc pour y subir une césarienne, sa femme semble en accord avec la manière dont les médecins s'occupent d'elle. Afin d'apaiser la situation, l'équipe médicale accepte que Nassim assiste à l'intervention depuis le sas du bloc opératoire.

    Mais lorsqu'il aperçoit l'anesthésiste retirer le voile de son épouse, Nassim intervient. «Je me suis mis en colère», a-t-il expliqué devant les juges. En intervenant, il blesse une sage-femme, lui provoquant une incapacité totale de travail de deux jours. «En tirant sur la porte, j'ai tapé sa main, je l'avoue, j'ai sûrement appuyé, je suis prêt à dédommager, je présente mes excuses, je n'ai pas voulu faire de mal», a-t-il ajouté, concluant qu'il n'avait pas «à faire valoir (ses) lois religieuses au sein d'un établissement médical».

    Mais cette déclaration de repentance n'a pas semblé convaincre le vice-procureur de la République de Marseille. Ce dernier a jugé les faits «inadmissibles» et n'a pas hésité à décrire Nassim Mimoune comme un «tyran domestique, incapable d'accepter les règles de la société, qui considère que son dogme est supérieur aux lois de la République».

    Le Figaro - 22/12/11

  • Stéphane Pocrain, le conseiller d'Eva Joly qui sème le trouble

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    Né à Paris en 1972 de parents guadeloupéens - (Cliquez sur la photo)

    La candidate écologiste à l’élection présidentielle a fait de l’éthique en politique une de ses marques de fabrique. Mais, depuis la primaire, elle est discrètement coachée par un personnage contesté: Stéphane Pocrain. Ancien porte-parole des Verts, il a été condamné en 2003 à un an d’inéligibilité et en 2008 pour violences conjugales. En interne, sa présence suscite la polémique.

    Mediapart 

    21/12/11

     

  • Au Pakistan, les chrétiens fêtent Noël discrètement...

    mercredi 21 décembre 2011

     

    Ils sont moins de trois millions sur une population qui en compte 177. Pour cette minorité, cantonnée aux petits emplois, il n'est pas facile de vivre sa foi. Reportage dans un bidonville de la capitale.

    Islamabad. De notre correspondante

     

    Le petit Kallis est accroupi sur le sol poussiéreux avec des dizaines d'autres enfants. Un marteau à la main, il frappe avec application sur un clou. « J'ai une mission importante, cette année, pour Noël, dit-il avec un sourire malicieux. Je participe à la construction d'une crèche pour la colonie. » La colonie Faysal est l'un des bidonvilles chrétiens de la capitale pakistanaise, Islamabad.

    Shaman Kanwal, 40 ans, supervise le travail des enfants, mais son enthousiasme est plus modéré. « Bien sûr, Noël est une fête très importante. Mais, cette année, les prix ont flambé. Comme beaucoup d'hommes ici, je suis au chômage, alors ça va être difficile d'acheter des habits aux enfants pour Noël », soupire-t-il, accolé à un mur qui surplombe une décharge à ciel ouvert.

    Au Pakistan, les chrétiens - moins de 2 % de la population - sont majoritairement pauvres et occupent de petits emplois (balayeurs, chauffeurs, cuisinier).

    Le blasphème puni de mort

    Derrière les murs d'enceinte de la colonie résonnent les chants rythmés de l'église où des femmes, enfouies sous des voiles colorés, chantent avec ferveur. L'église est à quelques ruelles de la maison d'Asghar Masih. Il vit dans deux pièces exiguës avec ses trois enfants et sa femme. Au fond de sa chambre trône un sapin illuminé. « Nos relations avec les musulmans ne sont pas mauvaises, assure-t-il, mais, avec les mollahs, c'est autre chose : ils ne nous veulent pas de bien. Ils sont venus à l'église et ont expliqué au prêtre qu'on faisait trop de bruit quand on priait et qu'on jouait des percussions, ils ont dit : ' Le 24 décembre, il faudra être silencieux ' et tout ça, c'est plein de menaces. »

    Pour les chrétiens du Pakistan, les deux dernières années ont été éprouvantes. En novembre 2010, Asiaa Bibi, une mère de famille chrétienne, a été condamnée à être pendue après avoir été accusée de blasphème par ses voisines musulmanes. Depuis, elle croupit en prison dans l'attente de son sort. Quelques rares politiciens ont pris sa défense et dénoncé la loi sur le blasphème, une loi qui punit de mort quiconque est accusé d'avoir insulté le prophète.

    En janvier, le gouverneur de la province du Penjab a été tué par un policier chargé de sa protection pour avoir critiqué cette loi. Deux mois plus tard, c'est Shabaz Bhatti, le ministre chrétien des minorités religieuses, qui était assassiné en pleine rue pour la même raison.

    « Cette loi n'est pas nouvelle, souligne Asghar Masih. On vit avec, on a peur bien sûr, mais on recommande à nos enfants de ne jamais parler religion avec les musulmans. »

    Cette année, les percussions résonneront sans doute un peu moins fort dans le bidonville de la colonie Faysal, le soir de Noël.

     Nadia BLÉTRY

    Ouest-France

  • Dérapage en montagne d'un député conservateur britannique

     

    Salute: Mark Fournier in SS uniform, with brother John behind him to the left

    Pour le bon goût britannique, on repassera. Aidan Burley, député conservateur au pays de Sa Majesté, a passé la soirée du 3 décembre dernier en curieuse compagnie à «La Fondue», un restaurant de Val Thorens (Savoie) : ses convives ont entonné des chants hitlériens, et l’un d’eux était même déguisé en officier SS.

    Un client du restaurant a tout filmé.

    «Mein Fuhrer! Mein Fuhrer! Mein Fuhrer!»
    Dans cette vidéo, on découvre parmi les convives un homme habillé d’un uniforme nazi et portant un képi. Une photo le montre par ailleurs devant l’entrée du restaurant en train de faire le salut hitlérien dans ce même uniforme, avec un brassard sur lequel figure une croix gammée. Dans une autre vidéo postée sur You Tube et qui depuis a été retirée, on aperçoit les participants chanter: «Mein Fuhrer! Mein Fuhrer! Mein Fuhrer!, Himmler! Himmler! Himmler! Eichmann! Eichmann! Eichmann!», puis l’un d’eux «porter un toast au IIIe Reich», a affirmé Hamdy Boussouiba, directeur de SOS Racisme Haute-Savoie.

    «Enfin, ils s’en sont pris à un serveur du restaurant, lui reprochant d’insulter le Reich et d’être français», a poursuivi Hamdy Boussouiba. L’association de lutte contre la racisme a annoncé son intention de porter plainte auprès du tribunal d’Albertville et demande la démission de l’élu britannique.

      
    Les regrets de l’élu
    Burley a fait part sur son compte twitter «de son profond regret de ce qui s’était passé» et reconnu que le «comportement de ses invités était clairement inapproprié», ont relayé les médias britanniques. «Je suis extrêmement désolé du tort que j’aurais pu causer», a-t-il ajouté, selon le site du journal «The Telegraph».
    L’élu s’est vu retirer sa fonction de chargé de mission auprès du secrétaire aux Transports. Le tribunal d’Albertville a assuré ne pas avoir été mis au courant des faits, mais a annoncé que s’ils étaient avérés «ils tombaient sous le coup de la loi».

    Altermedia Info - 21/12/11

  • Belleu (02): les Citoyens Vigilants

    Une excellente initiative!

    Fdesouche.com - 21/12/11

  • "D'une colonisation l'autre": entretien avec Emil Darhel (audio)

     

    http://fr.novopress.info/105199/dune-colonisation-lautre-entretien-avec-emil-darhel-audio/

     

    21/12/2011 – 19h00
    PARIS (NOVOpress) –
    « Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux ».

    C’est sûr cette phrase que débute l’argumentaire d’Emil Darhel dans son livre D’une colonisation l’autre paru tout récemment .

    Les informations réunies dans cet ouvrage concernant, pour la France, la démographie, la criminalité, l’immigration, les intentions plus ou moins assumées des partis politiques traditionnels, etc. sont jusqu’à présent et pour la plupart d’entre elles restées hors de portée du grand public.

    Ce livre est un appel à une prise de conscience nécessaire de la situation catastrophique qui se trame en Europe aujourd’hui. Un pamphlet criant de vérité, synthétisant à la fois les analyses d’un Bernard Lugan sur la colonisation de l’Afrique notamment ainsi que ses conséquences ou encore d’un Guillaume Faye sur la colonisation de l’Europe.

    Pour présenter l’ouvrage, nous avons rencontré son auteur, Emil Darhel.

    Propos recueillis par Yann Vallerie pour Novopress France.

     

     

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Génocide arménien: vers une loi mémorielle de plus en France ?

    21/12/2011 – 17h00
    PARIS (NOVOpress) –
    L’Assemblée nationale examinait ce matin, un projet de loi condamnant le génocide arménien ainsi que sa négation (passible d’un an de prison et de 45000 euros d’amende). Cette loi, qui succèderait à la loi Taubira ou encore à la loi Fabius-Gayssot, serait ainsi une loi de plus imposant, sous peine de prison, une histoire officielle et non discutable.

    Elle provoque d’ores et déjà la colère de la communauté turque de France mais aussi et surtout du gouvernement turc, qui envisage une dégradation des relations entre Paris et Ankara si une telle loi était votée.
    Certains députés font état de leur étonnement concernant cette proposition de loi, quand on sait qu’en 2008, un rapport adopté par l’Assemblée unanime invitait les parlementaires à ne pas légiférer sur l’histoire.

    Comme pour le “référendum d’initiative populaire” hier, on sent que les élections approchent et que certaines communautés sont très prisées par rapport à leur poids électoral (les Arméniens de France, présent en masse dans les Bouches du Rhône, région de la député Valérie Boyer, à l’origine du projet de loi, représentent 500 000 électeurs).

    Le génocide arménien ayant déjà été reconnu par la France en 2001 et cette reconnaissance ayant fait l’objet d’une loi, la proposition de loi qui sera examinée aujourd’hui ne vise donc qu’à punir la négation de ce génocide.

    Alors que des solutions sont aujourd’hui cherchées afin de combler le manque de places en prison et afin de mettre fin à la surpopulation carcérale, les députés français s’apprêtent à voter une loi (une de plus) qui pourrait aboutir à enfermer des individus, uniquement pour leurs écrits ou leurs propos. Étrange conception de la liberté de recherche, d’expression, de ton et de parole, dans un pays qui semble de plus en plus abandonné à la pensée unique et au politiquement correct.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Halte à la négation des massacres perpétrés par les Arméniens (1914-1922) !

    Lire : http://www.tetedeturc.com/home/spip.php?article64

    + Nombreuses photos d'archives

     

    21/12/11

  • AZF: Bruguière relance la piste d'un attentat terroriste

    Toulouse L'ex-juge antiterroriste estime que l'enquête a trop vite éludé l'hypothèse d'un acte intentionnel

    L'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. 
     
     
    L'audition de Jean-Louis Bruguière était très attendue dans le procès en appel de la catastrophe AZF. Cité par une partie civile, l'ancien responsable de la section antiterroriste du parquet est revenu longuement hier sur le contenu du rapport qui lui avait été commandé, en 2010, par le cabinet Soulez Larivière, conseil de Total et Grande Paroisse.

    Dans ce document, le juge Bruguière redonne du grain à moudre à la piste terroriste. « Il y a eu beaucoup de négligences […] Si elle fait encore débat, c'est la preuve qu'elle n'a pas été évacuée. » La piste intentionnelle avait été rapidement écartée lors de l'instruction, comme l'ont reconnu plusieurs responsables de l'enquête. Serge Biechlin, le directeur d'AZF, et le groupe Grande Paroisse avaient été relaxés au bénéfice du doute en première instance. Mais la thèse de l'accident chimique était largement défendue par les experts.

    Double vie

    Le rapport de Jean-Louis Bruguière revient largement sur le cas Hassan Jandoubi. Tué lors de l'explosion, l'homme avait eu plusieurs altercations avec un camionneur qui avait accroché un drapeau américain dans sa cabine, peu de temps avant le drame.

    Proche de la mouvance islamiste aux dires d'une note contestée des renseignements généraux, il avait été retrouvé avec plusieurs épaisseurs de sous-vêtements. Ce qui, selon le médecin légiste, correspond à un rituel chez certains extrémistes kamikazes. Mais les disputes avec les autres salariés peuvent aussi être imputées à la pression générée par des retards pris ce jour-là dans le travail de l'usine.

    De même, plusieurs experts de l'islam avaient démonté l'argument de la superposition de vêtements, qui pouvait également s'expliquer par un complexe de maigreur de l'intéressé.

    Selon Bruguière, les factures détaillées du téléphone portable d'Hassan Jandoubi auraient dû être mieux explorées, tout comme ses liens précis avec des membres de la communauté d'Artigat, en Ariège, « berceau d'activistes ». Le fait que l'homme utilisait plusieurs boîtiers de téléphone et qu'il se soit rendu en juin 2001 en Allemagne pour acheter des voitures aurait également dû faire l'objet d'investigations plus poussées, selon l'ancien juge.

    Quelques heures avant, Roger Marion a utilisé ces mêmes éléments, lors de sa déposition, mais dans un sens contraire. Selon le directeur central adjoint de la police judiciaire en charge des affaires criminelles en 2001, aucun élément ne constituait une raison de penser à un acte criminel et de saisir une juridiction spéciale. « Aucune trace d'explosif n'a été relevée sur les lieux. Il n'y a eu aucune revendication sérieuse. »

    Soupçonné par les parties civiles d'avoir rendu « une étude orientée » et par le parquet d'« incarner la piste terroriste », Jean-Louis Bruguière a maintenu sa position. « J'ai fait un travail de consultant. Si je n'aborde pas la piste chimique dans mon rapport, c'est parce qu'on ne m'a pas saisi là-dessus. »

    Armelle Parion, à Toulouse

    Sud-Ouest - 21/12/11

  • Eva Joly attaque Marine Le Pen et la traite de "fille héritière d'un tortionnaire en Algérie" !

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    (Cliquez sur la photo)

    Eva Joly (EELV) s'est déclarée, mercredi, prête à débattre avec Marine Le Pen, même si la présidente du Front national (FN), "héritière d'un tortionnaire en Algérie", ne répond à la crise que "par la haine". Sur Europe 1, la candidate Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle, née en Norvège, a répondu à l'accusation de francophobie lancée la veille contre elle par la championne du FN : "J'ai choisi la France, j'y vis depuis bientôt 50 ans, je suis la seule à avoir choisi la France."

    Eva Joly s'est dite prête à "débattre avec elle quand elle voudra". "Et nous verrons bien qui aime vraiment la France. Face à la crise, l'agressivité et la haine de Mme Le Pen ne servent à rien, elle ferait mieux de travailler ses programmes", a-t-elle dit. "Elle a jeté un gant, je le relève", a insisté l'ex-juge d'instruction. "Ce n'est pas à la fille héritière de milliardaire, héritière d'un parti, héritière d'un tortionnaire en Algérie, de décider qui est Française ou pas", a ajouté la candidate écologiste.

    Eva Joly a par ailleurs réaffirmé son opposition au défilé militaire du 14 Juillet, "très suranné", un argument lancé contre elle par Marine Le Pen pour la qualifier de francophobe.

    Jean-Marie Le Pen a multiplié les procès contre les accusations, régulièrement lancées contre lui, d'avoir utilisé la torture pendant la guerre d'Algérie. Ainsi, en 2008, l'universitaire Jean-Didier Vincent avait été condamné pour avoir traité le président du FN, lieutenant durant cette guerre, de "salopard".

    Le Point- 21/12/11


    NdB: Gro Eva Farseth, veuve Joly, est née en 1943 à Oslo

  • Le Président perdrait-il les pédales ?

     

    Communiqué de Bruno Lemaire, conseiller économique auprès de Marine Le Pen, docteur ès sciences économiques

    Nicolas Sarkozy vient de s’exprimer : « Marine Le Pen, vous êtes nulle ! », a-t-il notamment lancé à l’encontre de la candidate d’extrême-droite en mimant une discussion avec celle-ci. « Vous remboursez la dette avec une monnaie dévaluée, mais cette dette doublera alors du jour au lendemain ! » » Une telle phrase serait risible, si elle n’émanait pas du premier personnage de l’Etat, pour quelques mois encore. Elle n’est que pathétique, et bien évidemment mensongère.

    La plupart des experts internationaux, donc ( ?) indépendants, du moins plus indépendants que les officines privées ou publiques qui travaillent pour tenter de maintenir l’UMP au pouvoir, ou l’alternance "démocratique" que l’oligarchie financière appelle de ses vœux, à savoir le PS, sont pourtant très loin de justifier cette position outrancière de Nicolas Sarkozy.

    Pour ces experts, le franc contre le dollar vaudrait entre 1,21 et 1,25 (voir les chiffres du groupe Nomura), ce qui signifierait une dévaluation éventuelle de 6 à 9 % de l’éventuel franc 2012 (sans oublier que la lire et la peseta perdraient sans doute de 20 à 35 % de leur valeur, si l’euro venait à disparaître).

    Sachant que les dettes publiques sont détenues aux 2/3 par des ressortissants ou organismes étrangers, il n’y a pas besoin d’être un expert en calcul pour comprendre que si la dette devait augmenter, ce serait au maximum de 2/3 de 9 %, à savoir 6 % : on est bien loin des 100 % annoncés.

    On ne peut être expert en tout, certes, mais Nicolas Sarkozy se dévalorise, une fois de plus, en tentant de dissimuler sa peur panique de perdre le pouvoir derrière des phrases aussi mensongères. Par respect pour sa fonction, je n’ose lui retourner le compliment, et le traiter de « nul », même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque.

  • La valeur des monnaies après l'euro

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    (Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir)

    Combien vaudrait la monnaie nationale après une sortie de l’euro ? Si nous sortions de l’euro pour revenir à nos monnaies nationales, la devise française vaudrait à peu près 1,21 dollar par rapport au taux de change actuel euro / dollar

    NPI - 21/12/11

  • L'Institut d'Egypte: la France demande une enquête

    L'incendie, samedi, de la bibliothèque fondée par Bonaparte au Caire souligne la fragilité des richesses historiques du pays à l'heure des troubles.

    Que reste-t-il des 200.000 ouvrages de l'Institut d'Égypte ravagé par un incendie, samedi, au Caire, en marge d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre? L'inventaire risque d'être long et le préjudice, immense. La majeure partie de ce fonds n'était pas numérisée. Lundi, près de la place Tah­rir, les 22 employés ainsi que deux membres de l'Unesco et des volontaires continuaient de mettre sous sacs plastique des pages en partie calcinées et des volumes noircis. «Nous avons extrait onze containers d'archives, évaluait le secrétaire général Abdel Rahman al-Charnoubi. Il reste encore deux sous-sols à dégager.»

    Le reste des rayonnages d'un bâtiment menaçant désormais de s'écrouler est parti en fumée. Concernant les causes, la France a demandé aux autorités «une enquête exhaustive et transparente». L'armée parle d'un cocktail Molotov; les opposants, d'une provocation. Quoi qu'il en soit, Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a pointé «un drame pour la culture universelle, qui illustre les graves dangers que court le patrimoine de l'humanité qu'abrite l'Égypte.» Il a ajouté que «la France était prête à examiner toute demande de soutien à une réhabilitation de l'Institut».

    En fin de journée, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, proposait d'ailleurs de mobiliser le savoir faire de la Bibliothèque nationale de France (BnF). «L'action de cette institution a déjà été déterminante pour la sauvegarde de l'Institut des belles-lettres arabes en ­Tunisie.»

     Pour sa part, l'homologue égyptien de M. Mitterrand a qualifié le sinistre de «catastrophe pour la science», et annoncé la «formation d'un comité de spécialistes de la restauration des livres et des manuscrits quand les conditions de sécurité le permettront».

    Un ouvrage unique et monumental

    «La création, le 22 août 1798, de l'Institut d'Égypte a fortement contribué à marquer d'une empreinte durable les relations si particulières entre la France et l'Égypte, rappelle à Paris Aurélie Clemente-Ruiz, chargée de collection et d'expositions à l'Institut du monde arabe.

     À l'origine, cette émanation de la Commission des sciences et des arts, emmenée par Bonaparte lors de sa campagne, s'était installée dans le grand salon du harem d'un superbe palais mamelouk, abandonné par son propriétaire après la bataille des Pyramides. Ce palais-là a disparu au XIXe siècle. Mais pas la bibliothèque, très hétéroclite, structurée en quatre grandes sections: mathématiques, physique, économie politique, arts et littérature.»

    À l'origine, l'Institut d'Égypte comptait 36 membres, choisis parmi les personnalités les plus éminentes de la Commission. Elle s'est réunie deux fois par décade jusqu'en 1801. Elle a notamment débattu de deux théories cruciales pour l'histoire des sciences: l'explication par Gaspard Monge du phénomène des mirages et l'étude de Claude Berthollet sur les lacs de natron - d'où est extraite la soude qu'exporte l'Égypte depuis l'Antiquité -, qui a conduit à remettre en cause la thèse, dominante à l'époque, des affinités électives et à avancer l'idée novatrice d'«équilibre chimique», fondamentale pour l'avènement de la chimie moderne.

    Dans d'autres palais contigus, Bonaparte avait fait installer une ménagerie, des laboratoires, ateliers et magasins où l'on déposait des collections de toute sorte. C'est de ce «quartier de l'Institut» que partaient les explorateurs et premiers égyptologues. Leur énorme moisson a donné naissance à un ouvrage unique et monumental: La Description de l'Égypte.

    Dès février 1802, Bonaparte, devenu premier consul, en a ordonné la publication. La parution s'étendra sur quelque trente années. Elle mettra à contribution 43 auteurs, 80 artistes et 294 graveurs. Divisée en trois parties - Antiquité, Histoire naturelle et État moderne - la Description comprend 157 mémoires, 47 cartes géographiques et 925 planches, dont certaines atteignent un mètre de longueur. Une presse spéciale a été mise au point pour l'impression par Nicolas Conté. Et il a fallu fabriquer un meuble spécifique pour contenir ses vingt volumes. «La Description est à la source de l'égyptologie, dont le déchiffrement des hiéroglyphes, estime Aurélie Clemente-Ruiz. Elle peut aussi être pensée comme le laboratoire de l'orientalisme artistique, ouvrant la voie à une conception ethnographique qui met à distance la vision impérialiste et se tourne vers d'autres valeurs que celles des sociétés d'Occident.»

    Des récits de voyages

    L'exemplaire, dont huit volumes ont brûlé samedi, faisait partie de la première édition, tirée à mille. La Bibliothèque d'Alexandrie en conserve un identique, de même, par exemple, que la BnF ou l'Assemblée nationale. L'Imprimerie nationale possède toujours les cuivres. L'Institut d'Égypte conservait également des documents administratifs datant de la présence française, des affiches, divers ouvrages savants et des récits de voyages hollandais et anglais.

    Elle possédait enfin les deux premiers périodiques jamais publiés sur les bords du Nil: Le Courrier de l'Égypte, qui reprend l'ordre du jour dicté par le général en chef, et La Décade égyptienne, qui rend principalement compte des travaux de l'Institut. Ces périodiques avaient été édités en deux langues, français et arabe, par l'Imprimerie nationale égyptienne fondée elle aussi par Bonaparte.

    Le Figaro - 20/12/11

  • Teddy Tamgho, un sportif de haut niveau...

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    Impliqué dans une altercation avec une athlète, Teddy Tamgho a été suspendu douze mois dont six avec sursis par la commission de discipline de la FFA. Le triple sauteur pourra donc participer aux JO de Londres.

    Teddy Tamgho s'en sort bien. Sur le plan sportif en tout cas. Convoqué ce mardi devant la commission de discipline de la FFA pour s'expliquer concernant une vive altercation qu'il a eue en octobre dernier avec une jeune athlète à Boulouris (Var), le triple sauteur français a écopé de 12 mois de suspension dont six avec sursis, assortie d'une amende de 1500 euros et de 50 heures de travaux d'intérêt général. Une sanction qui peut paraître assez lourde au premier abord. Rappelons juste que Tamgho avait déjà été impliqué dans une altercation en 2008 avant d'être exclu du Creps de Paris. Tamgho risquait donc la radiation à vie pour un incident pour le moins violent. Var Matin s'est en effet procuré la déclaration sur l'honneur effectuée par la plaignante et transmise à la commission de discipline.

    Le récit de la jeune fille fait froid dans le dos
     Et le moins que l'on puisse dire est que le récit est effrayant : «Teddy s'est jeté sur moi et m'a saisi brutalement d'une main, par le cou, il a resserré très fort sa main autour de mon cou (...). J'ai commencé à sentir des vertiges me prendre. Il m'a alors balayé les deux jambes et je me suis lourdement et violemment étalée sur le sol (...). Lorsque j'ai repris mes esprits, Teddy me tirait par les cheveux. Il m'a traînée sur environ 4-5 mètres (...). Sabine (Ndlr : une amie de la jeune fille dont le prénom a été changé) s'est interposée. Teddy lui a mis un coup de poing dans la mâchoire (...). Je me suis dirigée vers le parking... J'ai été choquée en voyant Marc (un autre ami qui a essayé de s'opposer) qui était en sang». La suite n'est guère plus reluisante pour le champion du monde en salle : «Teddy a débarqué une nouvelle fois. Il disait qu'il allait me tuer. Il était comme possédé. Marc s'est mis entre nous deux. La scène était horrible. Il lui envoyait des coups de pied dans la tête (...) Deux autres garçons ont pu immobiliser Teddy à l'aide d'une clé. Au même moment, Pascal et Florent (Ndlr : deux jeunes athlètes) arrivaient avec leur voiture, on nous a carrément évacués».

    De retour à la compétition le 18 mai prochain
     Si l'agent de Tamgho, Ludovic Olliere, parle d'exagération des faits  «La jeune fille a été sans doute secouée, mais elle n'a pas été battue. Selon nous, les faits qu'elle rapporte à la commission de discipline ne reflètent pas la réalité» -, la commission de discipline semble avoir été convaincue par la véracité des propos. Tout en évitant de porter préjudice à un athlète considéré comme l'une des meilleures chances de médaille aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Suspendu à titre provisoire depuis le 18 novembre, Tamgho pourra faire son retour à la compétition le 18 mai prochain. Le triple sauteur pourra donc participer aux Championnats de France à Angers du 15 au 17 juin et défendre ses chances à Londres dans 7 mois. Reste que Tamgho n'en a pas fini avec cette triste affaire. Trois plaintes pour «coups et blessures» ont en effet été déposées…

    Le Figaro - 20/12/11 

  • "BHL m'a appelé à 1h du matin" pour censurer Marine Le Pen

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    Frédéric Haziza, journaliste à Radio J, nous apprend que BHL l’a appelé à 1h du matin pour lui déconseiller de recevoir Marine Le Pen dans son émission. Cette révélation se situe à la 36e minute du documentaire La face cachée du nouveau Front, diffusé dimanche 18 décembre sur Canal Plus.

    Elle vient confirmer les dires d’Alain Soral qui affirmait que Guillaume Durand l’avait désinvité suite à un coup de téléphone de BHL, reçu à 1h45 du matin.

    Étonnante régularité du philosophe entarté qui choisit toujours la même plage horaire nocturne pour distiller ses bons conseils aux journalistes, qui exécutent docilement tous ses ordres…

    Source : Agoravox, Merci à The Vindicator

    DéFrancisation - 19/12/11