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Blog - Page 1414

  • Lampedusa: le déferlement migratoire continue...

     

    11/06/11 – 17h40
    ROME (NOVOpress)
    – Les gros médias ont beau avoir la tête ailleurs, le drame migratoire de Lampedusa est toujours d’une brûlante actualité.

    Ainsi, plus de 600 migrants africains, dont des femmes et des enfants, sont encore arrivés ce jour à bord de trois bateaux en provenance de Libye selon le porte-parole des garde-côtes italiens.

    Par ailleurs, quatre autres bateaux, dont deux en difficulté, ont été signalés et les garde-côtes italiens s’apprêtent à leur prêter secours… « Ce sont tous des Africains sub-sahariens qui arrivent de Libye », a affirmé le porte-parole des garde-côtes qui semblent ne plus garder grand-chose mais simplement accompagner la submersion migratoire.

    Des milliers de réfugiés fuyant la guerre en Libye, pour la plupart des travailleurs immigrés originaires d’Afrique et d’Asie, ont débarqué en masse depuis début 2011 sur l’île de Lampedusa.

    Face à cet afflux de réfugiés, après les immigrés venant de Tunisie, les autorités italiennes ont instauré un système de rotation de ferries qui transportent cette submersion migratoire de Lampedusa vers d’autres centres d’accueil dans le reste du pays.


  • La présidente du TGI de Béziers interdit le port du voile au sein de son tribunal

     

    Le 30 mai, au sein du Tribunal de grande instance à Béziers (Hérault), dans le cadre d’une audience relative à l’attribution de la garde de l’enfant issu de son premier mariage, une jeune femme portant un foulard a été sommée de se dévoiler sous peine d’être jugée par défaut.

    Dès l’arrivée de la femme musulmane au tribunal, un fonctionnaire de police s’est adressé à elle en ces termes : « vous devez enlever votre foulard, par respect envers madame le juge », puis « c’est soit ça soit vous sortez, c’est un ordre du procureur ».

    La jeune femme, menacée d’un jugement par défaut si elle n’ôtait pas son voile, a fini par le retirer, demandant tout de même « si c’est un bandeau, ça passe ? ». Ayant reçu l’accord du fonctionnaire de police, elle a donc pénétré dans la salle d’audience, où le greffier l’a interpellé :« Non, non, les voiles sont interdits ». Il désignait le bandeau qui laissait découvert tout l’arrière de sa tête… La jeune femme, montrant que le bandeau qu’elle portait laissait apparaitre ses cheveux, a finalement été autorisée à pénétrer dans la salle d’audience.

    Par la suite, au cours de l’audience, la présidente a affirmé que la jeune musulmane était une « mauvaise mère » car elle avait pratiqué un « acte barbare » (en pratiquant la circoncision à son fils), estimant que « le baptême musulman est un acte de barbarie envers les enfants ». Lorsque la jeune femme a protesté en affirmant que c’est son fils qui, seul, avait décidé de devenir musulman, la magistrate a estimé qu’un « enfant de 10 ans ne peut pas choisir sa religion », ajoutant « ne me dites pas que la religion musulmane est meilleure qu’une autre religion. »

     Malgré les témoignages apportés par la défense, la magistrate a estimé qu’il n’incombait pas à l’enfant de « choisir et de faire la loi dans ce tribunal ».

    Une affaire qui permet au Collectif contre l’islamophobie en France, un groupuscule lié à la mouvance islamiste, de lancer des cris d’orfraie : « Une fois de plus, une jeune femme a vu ses droits bafoués du fait de ses convictions religieuses, elle s’est faite humilier dans ce tribunal sous le seul prétexte que ses pratiques ne convenaient pas à des personnes censées faire appliquer la loi et représenter la justice. » affirme le communiqué du CCIF qui, en outre, « considère qu’il est particulièrement scandaleux que des personnes censées représenter le droit se permettent d’avoir une attitude aussi ignoble et il condamne fermement le comportement des personnes à l’origine de ces actes discriminatoires. »

     Le CCIF « demande au ministre de la Justice de prendre ses dispositions pour que des sanctions soient prises à l’encontre de cette magistrate. »

    On croit rêver…

    Source

    NPI

  • Sinclair: un immense patrimoine ...

     

    Au Grand Palais, devant le Portrait de Marguerite de Matisse. (Villard/SIPA)
    Au Grand Palais, devant le "Portrait de Marguerite" de Matisse. (Villard/SIPA)

    Cohéritière du marchand d'art Paul Rosenberg, Anne Sinclair détient un immense patrimoine, essentiellement constitué d'oeuvres d'art et de biens immobiliers.

    Ce n'est pas la première fois qu'Anne Sinclair affronte aux côtés de son mari les difficultés que celui-ci traverse. Financièrement, elle lui a toujours offert les moyens de ses ambitions. Il y a quelques mois, DSK confiait en effet à des journalistes de Libération: «Mon épouse m'a mis à l'abri du besoin pour le restant de mes jours.» Cette fois, c'est de l'appareil judiciaire qu'Anne Sinclair protège son mari. Caution, frais d'avocats et de détectives, luxueux appartement dans le sud de Manhattan, elle prend tout à sa charge. On parlait peu de sa fortune, mais le scandale qui touche aujourd'hui son époux a révélé au grand jour son immense patrimoine, partagé entre œuvres d'art et biens immobiliers. Une fortune d'origine familiale: Anne Sinclair est la petite-fille de l'un des marchands d'art les plus célèbres du XXe siècle, Paul Rosenberg, qui, dans sa galerie parisienne de la rue La Boétie, fut l'un des premiers à soutenir et à exposer Braque, Léger, Matisse et Picasso, avec lequel il avait signé un contrat d'exclusivité entre 1918 et 1939.

    Le nom du marchand s'impose vite sur le marché de l'art. Paul Rosenberg a du flair et du goût. Il a misé sur les bons chevaux et, en 1935, il peut ouvrir une seconde galerie, à Londres, cette fois. Tout s'écroule en 1940: pour échapper aux persécutions contre les Juifs, il émigre aux États-Unis avec femme et enfants, mais doit abandonner derrière lui une bonne partie de son stock professionnel et de sa collection personnelle. Il a bien tenté de mettre des œuvres à l'abri, en les dispersant en différents endroits en France et à l'étranger, dans sa succursale londonienne, dans une villa qu'il possède à Floirac, près de Bordeaux, et dans une banque à Libourne. Parmi elles, un Autoportrait de Van Gogh, une Marine de Seurat et la Robe bleue de Matisse. Mais les Allemands vont lui confisquer près de 200 toiles, d'abord entreposées au Jeu de paume, qui joue alors le rôle de plaque tournante, où les œuvres sont répertoriées avant d'être remises à un bâtiment officiel en Allemagne ou à un dignitaire nazi.

    Exilé à New York, Paul Rosenberg réussit à ouvrir une galerie à Manhattan, d'abord sur la 57e Rue, puis à l'angle de Madison Avenue sur la 79e Rue. A la fin de la guerre, quelque 160 toiles en provenance d'Allemagne et d'Autriche lui seront restituées, un Nu allongé sur un bord de mer, de Courbet, que Goering s'était approprié, mais aussi des tableaux signés Degas, Renoir, Cézanne...

    Elle vend un Matisse de 1937 pour 33,6 millions de dollars

    Quel a été le trajet de ces œuvres pillées pendant la guerre puis restituées après la capitulation allemande? Entre 1940 et 1945, 100.000 œuvres d'art ont quitté la France pour l'Allemagne. Dès septembre 1944, la Commission de récupération artistique (CRA) s'est employée à les retrouver, à obtenir leur retour en France et à les restituer à leurs légitimes propriétaires. Celles dont l'origine n'a pas pu être alors établie ont été confiées à la garde des musées français et inscrites sous l'inventaire MNR, Musées nationaux récupération, dans l'attente d'informations sur leur provenance. C'est ainsi qu'en avril 1999, des Nymphéas de Monet, un grand panneau de 90 x 92,5 qui avait été déposé au musée de Caen, ont été restitués aux ayants droit de Paul Rosenberg: en l'occurrence à Anne Sinclair, qui, peu après, a négocié l'œuvre de gré à gré pour 20 millions de dollars, d'après des sources du marché de l'art.

    Plusieurs tableaux, tous importants, ont ainsi été localisés ces vingt dernières années et remis aux héritiers de Paul Rosenberg, mort en 1959. Le marchand d'art avait deux enfants, un fils, Alexandre, mort en 1987, mais dont la femme, Elaine, vit toujours et réside à New York, et une fille, Micheline, la mère d'Anne Sinclair, morte en 2006.

    Aujourd'hui, Anne et sa tante Elaine, âgée de 80 ans, sont donc les seules héritières d'une fortune estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros. Ce qui n'a pas empêché Anne Sinclair de remettre sur le marché plusieurs chefs-d'œuvre de la collection Rosenberg: en novembre 2003, elle a vendu chez Christie's un tableau qui fut longtemps accroché aux cimaises du Centre Pompidou, la Femme en rouge et vert de Fernand Léger, pour 22,4 millions de dollars, et, en novembre 2007, L'Odalisque, harmonie bleue de Matisse, pour 33,6 millions de dollars.

    En 1996 avait lieu au Grand Palais une exposition intitulée «Picasso et le portrait». Une œuvre de 1918 attirait tous les regards, Madame Rosenberg et sa fille, précisait le cartel. Dans la foule des visiteurs, il se murmurait que le tableau, qui représentait la mère et la grand-mère d'Anne Sinclair, lui appartenait et qu'il était estimé, selon les spécialistes, entre 30 et 40 millions d'euros. Cette fois, le tableau ne passera pas en vente; après le décès de la mère de l'ex-journaliste, il fera l'objet d'une dation en 2008, un dispositif fiscal qui permet d'acquitter ses droits de succession en cédant une œuvre à l'Etat. Il a ensuite rejoint les collections du musée Picasso.

    Anne Sinclair possède aussi un joli patrimoine immobilier sur trois continents. A New York, l'immeuble qui abritait la galerie d'art de Paul Rosenberg sur la 79e Rue est toujours dans la famille. Idéalement situé dans l'Upper East Side, il a été estimé 50 millions de dollars. Quand DSK a été nommé à la tête du FMI, sa femme a acheté 4 millions de dollars une maison à Washington dans l'élégant quartier de Georgetown, avec une multitude de chambres et de salles de bains. A Paris, le couple est propriétaire d'un vaste appartement de 200 mètres carrés sur la très recherchée et très chère place des Vosges. Et en 2000, ils ont acheté un riad en plein cœur de Marrakech, qu'ils ont luxueusement rénové et qui, selon un proche, vaudrait entre 5 et 8 millions d'euros.

    Ce qui n'a jamais empêché Anne Sinclair de rêver d'une jolie maison au 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré....

    Source Le Figaro - 11/06/11

  • Johnny Hallyday: une affaire d'Etat? (10 mars 2005)

    Publié le par investigation

    jeudi 10 mars 2005, 12h53 
    Affaire Johnny Hallyday: deux marins mis en examen

    LegiondhoneurPoliciers dessaisis, accusation de complots, écoutes téléphoniques, menaces et pressions sur les journalistes... Enquête en mars 2004 sur une affaire qui semble déranger au plus haut niveau de l’Etat.

    “De toute façon, je pense que le ministère de la justice va le savoir immédiatement puisque mon téléphone fait l’objet d’écoutes sauvages... vous voyez, au moment où je vous parle, on a une coupure de courant dans le cabinet !” Jeune avocat prometteur, David Rebibou défend Marie-Christine Vo, une niçoise de 35 ans qui accuse Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday, de l’avoir violée et frappée dans le nuit du 28 au 29 avril 2001 à bord d’un yacht amarré au large de la baie de Cannes.Canneslanuit “Dans cette affaire, je dois dire que j’ai vu des choses qui dépassent l’entendement”, révèle-t-il d’une voix sûre et posée. Parano ? Peut-être pas au regard du lourd climat dans lequel baigne l’enquête depuis l’ouverture en mars 2003, par le Procureur Eric de Montgolfier, d’une information judiciaire visant le chanteur le plus populaire de France. Une atmosphère d’affaire d’Etat.

    La famille Chirac sur le pont

    RaffarinLes adolescents qui s’enflammaient sur “l’idole des jeunes” dans les années 60 ont grandi. Ils sont aujourd’hui au pouvoir, à l’Assemblée nationale, à Matignon ou même à l’Elysée. Certains sont prêts à tout pour sauver leur idole décoré de la Légion d’Honneur par le président de la République en 1997. A peine l’information judiciaire ouverte, le procureur est convoqué au ministère de la justice où on lui dit clairement que l’enquête “agace” le ministre en personne. On lui propose même une mutation, qu’il refuse aussitôt. “J’espère pour tous ceux qui se sont manifestés publiquement en faveur de Johnny Hallyday, que l’on ne va pas découvrir qu’il est vraiment coupable. Rétrospectivement ce sera fâcheux”, met en garde Eric de Montgolfier d’un ton presque blasé. Qu’importe. Invitée à parler de l’opération pièces jaunes en mai dernier, Bernadette Chirac monte à son tour au créneau et porte des menaces à peine voilées à son encontre : “Les Français n'aiment pas que l'on attaque Johnny. C’est une très mauvaise opération de s’attaquer à lui !". Quelques semaines plus tard, le 20 juillet 2003, la "première dame de France", encore conseillère générale, en remet une couche en invitant Johnny à chanter dans son canton de Corrèze : 600 gendarmes et policiers mobilisés, 400 bénévoles recrutés pour un concert pharaonique dans la commune d’Eyrein qui compte moins de 5000 habitants. “C’est mon anniversaire, j’ai voulu faire un cadeau à Bernadette Chirac”, se justifie le chanteur de moins en moins abandonné. A moins que ce ne soit pour Claude Chirac qui avait elle-même choisi deux de ses tubes pour animer la dernière campagne présidentielle de son père.

    Un carnet d’adresses bien rempli

    Baiedecannes“Je pense que vous ne mesurez pas bien les implications financières et les réseaux d’amitiés que Jean-Philippe Smet a pu nouer au cours de sa carrière, notamment politiques”, rappelle Frédéric de Baets, le deusième avocat de Marie-Christine. L’élu parisien Pierre-Bloch, le député-maire Balkany, Alain Juppé, et bien sûr Nicolas Sarkozy qui a célébré son mariage avec Laeticia... Tous sont dans le carnet d’adresses de la pop star. On raconte que Jacques Chirac s’invite régulièrement chez les Hallyday pour boire une petite Corona pendant que Laeticia prépare le repas. Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin est lui aussi un fan de la première heure. En novembre 2002, il a même reçu à dîner le couple pour un repas en famille. Logiquement, notre idole a donc choisi pour sa défense Me Portejoie, un homme de réseaux, un avocat efficace spécialisé dans les affaires politiques. En échange, Johnny mouille sa chemise et met sa popularité au service de ses copains : Raffarin ? “Je crois qu’il est bien, cet homme là !” Bernadette ? “Elle fait des choses formidables”. Pour son pote Balkany, lourdement condamné dans une affaire de détournement de fonds, le rocker était dit-on prêt à venir le soutenir sur un marché de Levallois à l’occasion des élections. A la vie à la mort, quitte à en faire parfois un peu trop. “Je ne comprends pas toutes ces réactions qui se produisent... à croire qu’un certain nombre de gens soutenant Johnny Hallyday  vont finir pas nous faire croire qu’il est coupable”, s’étonne, faussement candide, Eric de Montgolfier.

    De troublants éléments

    CouloiryachtAlors, coupable ou victime d’un diabolique complot made in french Riviera ? Difficile d’y voir clair au milieu de toutes ces manipulations. Bernard Nicolas, rédacteur en chef adjoint de l’émission 90 mn sur Canal +, dit lui aussi avoir subi des pressions juste avant la diffusion de son enquête sur l’affaire : “Un des conseils de Johnny Hallyday nous a carrément dit qu’il avait appelé le ministère de la justice !”

    Trois certitudes demeurent à ce jour. Tout d’abord, Johnny Hallyday a lui même signé le chèque à l’attention des détectives privés payés pour enquêter sur la vie privée de Marie-Christine Vo. Ensuite, la star a confirmé qu’il prenait du viagra, comme l’avait indiqué la jeune femme. Enfin, un des deux marins présents sur le bateau a reconnu avoir menti aux juges d’instruction dans sa première déclaration. Difficile d’en connaître les raisons lorsque l’avocat du chanteur refuse de répondre à nos questions. Désormais, c’est la parole de l’un contre l’autre... le pot de fer contre le pot de terre.

    Le  Blog de Bruno Fay

    Enquêtes, reportages et autres subtilités...

    Le 10 mars 2005

  • Non-lieu pour Johnny Hallyday dans l'accusation de viol (11 janvier 2006)

    Le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, a requis hier, un non-lieu en faveur de Johnny Hallyday. Le chanteur était en effet accusé par une hôtesse, Marie-Christine Vo, de l'avoir violée sur un yacht, dans la nuit du 28 au 29 avril 2001.

    Interrogé mercredi, l'avocat de Johnny Hallyday, Me Gilles-Jean Portejoie, a dit éprouver « une grande satisfaction et un vrai soulagement. Cette décision met fin au calvaire enduré depuis des années par Johnny et sa famille […] Les réquisitions du parquet ne constituent pas une surprise. J'ai toujours été persuadé que la justice reconnaîtrait l'innocence de mon client. »

    L'hôtesse Marie-Christine Vo qui travaillait sur le yacht du chanteur l'accusait d'avoir abusé d'elle en 2001 mais pour le procureur de Nice « Rien n'est en état d'être prouvé dans cette affaire ».


    Marie-Christine Vo déboutée par le tribunal correctionnel

    Retour sur la chronologie des faits :

    • Nuit du 28 au 29 avril 2001 : Marie-Christine Vo affirme avoir été violée cette nuit-là à bord de l'Irina par Johnny Hallyday.
    • 3 mai 2001 : Marie-Christine rend visite au Dr Preyval, qui constate des ecchymoses et des coups sur sa patiente.
    • Septembre 2001 : Marie-Christine prend contact avec son avocat, Me David Rebibou.
    • 15 mars 2002 : Rendez-vous entre Me Daniel Vaconsin, avocat de Johnny, et Me Rebibou.
    • Avril 2002 : Me Vaconsin reçoit un coup de fil de Me Rebibou, qui lui aurait réclamé 3 millions de francs. Démenti de Me Rebibou.
    • 24 avril 2002 : Marie-Christine Vo porte plainte pour viol auprès du procureur de Nice, Eric de Montgolfier.
    • 27 janvier 2003 : L'ex-ami de Marie-Christine Vo, Dominique Romeo, rencontre Me Vaconsin.
    • 3 mars 2003 : Ouverture d'une information judiciaire contre X pour viol, menaces sous condition et appels téléphoniques malveillants.
    • Mars 2003 : Nouvelle rencontre entre Romeo et Me Vaconsin, à Villefranche-sur-Mer.
    • 24 octobre 2003 : Audition de Nathalie Pasquier, avocate au barreau de Nice. Et meilleure amie de Marie-Christine Vo.
    • 7 novembre 2003 : Dominique Romeo ne se rend pas à la convocation du juge.
    • 24 novembre 2003 : Audition de Johnny Hallyday comme témoin assisté.
    • 19 février 2005 : M. de Montgolfier déclare : "Si le ministère public ne parvient pas à établir qu'il y a eu viol, il y aura un non-lieu et il faudra que les gens acceptent l'idée qu'il ne s'est rien passé."
    • 10 janvier 2006 : Non-lieu contre Johnny Hallyday

    Le 28 avril 2001, Marie-Christine Vo gagne sa vie en tant qu'intermittente du spectacle. Elle est engagée comme hôtesse à bord de l'Irina, pour effectuer une croisière au large de Cannes. Son salaire est de 12.000 francs par mois. Ce 28 avril, comme prévu, elle se rend au port Canto, le port chic de Cannes, pour embarquer sur l'Irina... Dans l'après-midi, alors que l'équipage est déjà présent, Johnny Hallyday arrive avec son ami et photographe officiel, Daniel Angeli. Laeticia n'est pas là.

    A minuit, la petite troupe rejoint l'Irina. Plus tard, Johnny en fait autant, tout comme Angeli et Marie-Christine Vo. Vers 1 heure du matin, à en croire la jeune femme, le cauchemar commence. Johnny aurait tambouriné à la porte de sa cabine. Excédée, elle finit par ouvrir. C'est alors que Johnny, toujours selon Marie-Christine, se serait jeté sur elle et lui aurait attrapé les poignets. Au bout d'un moment, Johnny l'aurait amenée, de force, dans sa cabine.

    Seulement voilà, l'accusatrice de Johnny Hallyday n'enverra un courrier de dénonciation que le 24 avril 2002, soit un an, presque jour pour jour, après les faits. Ce retard était troublant. Elle ne quittera pas tout de suite le bateau, elle choisit d'y rester et de poursuivre la croisière vers Saint-Tropez et Monaco, avant le retour à Cannes, le 2 mai. C'est ce jour-là qu'elle quitte le bateau. Après une visite médicale, elle portera plainte contre la chanteur pour viol. Le certificat médical délivré mentionne que la patiente « aurait reçu un coup de poing au niveau de son oreille droite, qui présente un hématome (…) » mais elle refusa tout examen gynécologique.

    11 janvier 2006

  • Accusation de viol. Johnny Hallyday vole au secours de DSK

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    Le 11 juin 2011

    Accusé de viol en 2002 par une ex-hôtesse, mais mis hors de cause, Johnny Hallyday a évoqué l’affaire DSK, dans un entretien publié samedi par TV Magazine.

    L’argent au cœur de l’affaire

    « On vit une époque terrifiante. Je n’ai pas les détails de l’histoire et je n’aime pas m’occuper de la vie des gens… Je m’aperçois juste que plus on gagne de l’argent, plus on réussit et plus on est la cible de critiques odieuses », ajoute-t-il à propos de l’affaire judiciaire de Dominique Strauss-Kahn.

    Anne Sinclair est « formidable »

    « J’ai été accusé de viol, moi aussi. C’est une histoire qui nous a poursuivis, moi et ma famille, pendant deux ans ! On a été malheureux, moi, ma femme et mes enfants avant que l’on découvre les mensonges de mon accusatrice », poursuit-il.

    Il juge « formidable » l’attitude d’Anne Sinclair, l’épouse de Dominique Strauss-Kahn qui lui apporte un soutien public sans faille.

    Un non-lieu prononcé en 2006

    Johnny Hallyday avait été accusé de viol en avril 2002 par une hôtesse qui affirmait que les faits avaient eu lieu un an plus tôt à bord de son yacht amarré à Cannes. Jamais mis en examen, le chanteur fut entendu par la justice comme « témoin assisté ».

    En avril 2006, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé le non-lieu dans l’affaire.

    Source Ouest-France - 11/06/11

  • Paris: l'enquête sur l'agression d'une femme de chambre en 2010 est relancée

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    Hôtel Park Hyatt Vendôme -  (Cliquez sur la photo)

    Le parquet de Paris s’apprête à relancer une enquête sur une agression sexuelle survenue en juillet 2010 au Park Hyatt Vendôme, dans le IIe arrondissement de la capitale. La victime? Une femme de chambre guinéenne du palace de la rue de la Paix agressée alors qu’elle faisait le ménage dans une suite.

    L’auteur présumé des faits, membre de l’entourage de la famille princière du Qatar, n’a jamais été inquiété et avait pu à l’époque regagner son pays.

     


    Classée par le parquet il y a plusieurs semaines, la plainte de l’employée de l’hôtel a été ressortie des cartons ces jours-ci. Des investigations devraient être relancées, même si une source judiciaire jugeait hier soir « très hypothétique » la possibilité de remettre la main sur le suspect.

    Dans sa plainte déposée le 28 juillet 2010, la femme de chambre a détaillé les faits survenus quelques heures plus tôt dans la suite du Park Hyatt. Il est 19 heures ce jour-là et Diane, employée guinéenne née en Côte d’Ivoire, entre dans la chambre pour le ménage. Alors qu’elle vient de faire le lit et qu’elle se dirige vers la salle de bains, un homme présent dans la suite l’enserre par-derrière avec ses bras. Elle lui demande immédiatement d’arrêter. Mais l’homme se serait alors livré à des attouchements sur les seins, à travers son pull, et sur les fesses de la jeune femme en passant ses mains sous sa jupe. D’après le témoignage de Diane, son agresseur aurait alors fermé la porte de la salle de bains derrière lui. Pour se défendre, Diane aurait saisi la douchette pour asperger l’homme, qui aurait alors baissé son pantalon pour se masturber devant elle.

     Quelques instants plus tard, l’arrivée d’autres personnes dans la suite, des membres de la famille de l’agresseur, a mis fin à l’agression. L’homme a alors disparu.


    Immédiatement, Diane serait ensuite sortie de la chambre « tremblante » avant d’avertir le service de sécurité de l’hôtel. La direction, contactée hier soir par téléphone, n’a pas souhaité faire de commentaire. D’après une source proche de l’enquête, il y aurait eu une incompréhension entre la femme de chambre et la direction de l’hôtel sur l’exacte gravité des faits et sur la nature sexuelle de l’agression. La jeune femme n’a pas souhaité ce jour-là subir un examen médical devant l’unité médico-judiciaire, mais s’est vu ensuite attribuer six jours d’ITT en raison d’un « fort retentissement psychologique ».


    L’enquête menée à l’époque par les policiers a rapidement conduit vers un membre de l’entourage de la famille princière du Qatar installé dans l’hôtel. Mais ce suspect clairement identifié n’a pas pu être entendu. Une source judiciaire évoque aujourd’hui des « obstacles diplomatiques ». Toujours est-il que le suspect a pu reprendre l’avion vers le Qatar sans jamais être inquiété, et avec comme seule sanction celle d’être « indésirable dans les hôtels Hyatt », selon un proche du dossier.
    Mort-née, l’enquête s’est ensuite doucement enlisée. La victime elle-même ne répondant plus aux demandes des enquêteurs.

    Classé il y a plusieurs semaines, le dossier a semble-t-il rebondi à la faveur du retentissement de l’affaire DSK qui aurait amené la femme de chambre à se manifester à nouveau très récemment. Le parquet a donc décidé de reprendre les investigations. « On est encore très loin d’une demande d’entraide judiciaire vis-à-vis du Qatar pour entendre le suspect », nuançait hier soir le parquet de Paris. « Il est quand même étonnant de voir comment, avant l’affaire DSK, un tel dossier pouvait être traité », indiquait hier soir une source judiciaire.

    Source Le Parisien - 11/06/11

     

     

     

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°233

    Au sommaire de ce numéro :

    • Le maire (de gauche) de Sevran a demandé à l’État d’envisager une présence de l’armée 24h/24 dans certains quartiers de sa ville pour lutter contre l’insécurité. Réaction.
    • Le gouvernement, l’opposition et l’insécurité
    • Économie : la note grecque encore dégradée, Jean-Claude Trichet propose plus d’Europe et une mise sous tutelle des finances des États européens par l’Europe. Réaction.
    • Europe : la conférence de presse commune de Marine Le Pen et Heinz-Christian Strache
    • Les députés UMP et la binationalité
    • Édition : plusieurs livres surfent sur la popularité de Marine Le Pen
    • Jean-Marie Le Pen dimanche dans le Pas-de-Calais

     

    10/06/11

  • Robert Ménard viré de RTL

     

    Hier, une brève dépêche de l’AFP nous a appris que le journaliste Robert Ménard serait privé d’antenne sur RTL à la rentrée prochaine. Selon la radio, la refonte de la matinale et certaines prises de positions de Robert Ménard seraient la cause de ce départ.

    Nous vous rappelons que Ménard avait dit regretter, parfois, « qu’il n’y ait pas la peine de mort ». De même, très récemment, il avait publié un ouvrage intitulé Vive Le Pen !, qui dénonçait « la censure des médias bien pensants ». Il ajoutait que l’on faisait au FN un « procès en sorcellerie ».

    Comme Zemmour et Naulleau, il est la nouvelle victime du Système. A qui le tour ?

    Nations Presse Info

  • Italie: des revendeurs africains agressent et mordent des agents

    10/06/2011 – 00h05
    Foggia (NOVOpress) –
    Nouvel épisode de l’invasion des villes italiennes par les revendeurs sauvages, Africains souvent clandestins, spécialisés dans les marchandises contrefaites.

    Avant-hier, à Foggia, dans les Pouilles, six agents de la police municipale effectuaient des contrôles dans le centre-ville pour essayer d’empêcher la vente illégale de CD et DVD contrefaits, quand des revendeurs sauvages les ont attaqués à coups de pieds et de poings. Un Sénégalais (selon la plupart des journaux : l’agence ANSA dit « un Ghanéen », mais la vente de marchandises contrefaites en Italie est globalement aux mains des Sénégalais) – un Sénégalais a mordu le bras d’un agent qui tentait de confisquer sa marchandise illégale.

    Italie : des revendeurs africains agressent et mordent des agents

    Ce pacifique immigré, qui a été arrêté, a encore cherché à frapper les agents pendant qu’on l’emmenait à la caserne de la police municipale. Trois autres étrangers qui avaient participé à l’agression ont en revanche réussi à s’enfuir. Les agents ont été emmenés aux urgences où ils ont été soignés pour des blessures qui devraient être guéries dans une huitaine de jours.

    Le maire de Foggia a assuré les agents de sa solidarité. Les agents réclament désormais d’être armés. Les Sénégalais, quant à eux, vont sans doute exiger une mosquée.

  • Propos de Luc Ferry - L'ex-patron des RG mouille Lionel Jospin et Dominique Vaillant

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    Lire aussi: http://www.francesoir.fr/actualite/justice/propos-ferry-l-ex-rg-yves-bertrand-entendu-par-police-108971.html

    L'ex-chef des RG, Yves Bertrand dit avoir "fait état", en 2001, à Lionel Jospin et Dominique Vaillant des allégations pédophiles de Luc Ferry impliquant un ancien ministre.

    Vendredi après-midi, Yves Bertrand était entendu par la police dans le cadre de cette affaire. Celui-ci avait prévenu qu'il ne donnerait pas le nom du ministre visé par les rumeurs pédophiles. Il s'est en effet tenu à son avertissement. Mais sa langue s'est quand même un peu déliée.

    L'ex-boss des Renseignements généraux assure aux policiers qu'il a mis au courant de cette affaire Lionel Jospin en 2001, Premier ministre de l'époque, mais aussi Daniel Vaillant, alors ministre de l'Intérieur.


    Le 31 mai, Luc Ferryavait accusé surCanal+un ancien ministre d'avoir eu des relations pédophiles au Maroc,sans le nommer et sans fournir de preuve.

    Source LE POST - 10/06/11

  • Non à la loi Milon qui introduit le code coranique dans le code civil

     
     
     

    Arnaud Gouillon, candidat identitaire à la présidence de la République, nous communique :

    Le sénateur UMP du Vaucluse Alain Milon a déposé un projet de loi (n°353 2010-2011) dont l’article 1er est le suivant :

    « Au premier alinéa de l’article 21-12 du code civil, après les mots : « adoption simple » sont insérés les mots « ou qui a été régulièrement recueilli en kafala » .

    De quoi s’agit-il ? Le sénateur le dit dans son exposé : « la kafala est un mode de recueil prévu par le coran ». En effet, l’islam ne connait pas l’adoption comme l’entend la civilisation européenne. Pour le monde musulman, la filiation ne peut passer que par le sang. La « kafala » est donc une sorte de tutorat. Celui-ci n’est, pour l’heure, pas reconnu en France. Ce qui amène la conclusion de l’élu UMP : « l’objet de cette proposition de loi est de mettre fin à la discrimination pour les enfants recueillis en kafala » et qui ne bénéficient pas des mêmes droits que ceux adoptés.

     Selon le Maroc et l’Algérie, environ 200 enfants entreraient en France par an au titre de la kafala.

    Au delà de la question de l’adoption, le projet de loi Milon serait la première introduction dans le code civil d’un élément de droit coranique. Une première porte serait enfoncée.

    Les parlementaires UMP accepteront-ils cette islamisation du droit civil ? Le président du groupe UMP à l’assemblée nationale, M. Christian Jacob, qui se dit le défenseur de la laïcité, soutiendra-t-il son collègue Milon ? Les élus de la Droite Populaire mettront-ils leurs actes en accord avec leurs mots, en exigeant le retrait de cette loi ?

    Une chose est sûre : cette information est de première importance et doit être relayée au maximum. A un an de la Présidentielle, l’UMP doit être mis devant ses responsabilités.

    Arnaud Gouillon, candidat identitaire à cette élection, demande le retrait de ce projet de loi et l’interdiction de l’entrée sur le territoire d’enfants au nom d’un droit coranique étranger aux lois et aux mœurs européennes.

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    NOVOPRESS - 10/06/11

  • Mario Borghezio, député européen, arrêté par la police suisse pour avoir voulu assister à la conférence Bilderberg

     

    10/06/2011 – 10h20
    SAINT MORITZ (NOVOpress) –
    Le Groupe de Bilderberg, une des plus puissantes associations mondialistes, tient sa réunion annuelle à Saint Moritz à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche.

    Mario Borghezio (photo) s’est rendu à l’hôtel Suvretta House, où se tient la réunion de ceux qu’il appelle « les maîtres du monde » et a demandé à assister à la réunion en présentant son passeport et sa carte de député européen. Mais il a été évacué manu militari par le service d’ordre, avant d’être arrêté par la police suisse.

    « La police suisse », a déclaré le député européen à l’agence de presse italienne ANSA, « nous a mis en état d’arrestation et est en train de nous emmener au poste ». Auparavant, a-t-il précisé, « la sécurité de la réunion nous a traités avec brutalité. J’ai le nez en sang. J’ai l’intention de porter plainte auprès des autorités suisses. »

    « Le traitement qu’on m’a fait subir », a ajouté Mario Borghezio, « alors que je demandais juste à assister, me confirme qu’il s’agit d’une réunion très importante, appelée à prendre des décisions essentielles sans aucun contrôle populaire. Il est évident que le Groupe de Bilderberg est une société secrète, comme le pensent énormément de gens, qui souhaite qu’on en sache le moins possible sur elle. »

    10/06/11


  • La bactérie Eceh provient des graines germées de haricot, de tournesol et de soja

    Le doute semble être définitivement levé sur l’origine de la bactérie tueuse allemande. Des graines germées élevées dans une exploitation bio de Basse-Saxe sont bel et bien à l’origine de la crise alimentaire qui a frappé l’Allemagne mais aussi toute l’Europe, provoquant la mort déjà de 31 personnes.

      «En remontant la piste de ce que les malades avaient mangé, on a identifié que les graines germées de haricot rouge Azuki, de tournesol et de soja comme étant les vecteurs de la bactérie», explique ce vendredi midi Frédéric Vincent, porte parole des questions de santé et de consommation à la commission européenne. «Ce sont des végétaux que l’on retrouve dans les salades, les sandwichs ou que l’on mange tel que. Il semble que ces produits n’ont pas été exportés hors d’Allemagne».

    Outre-Rhin, ces graines germées ont surtout été consommées dans des restaurants de la région de Hambourg. «Au départ, on a cherché à savoir ce que les gens avaient mangé. En fait, il fallait se demander où ils avaient mangé. C’est comme ça que l’on a pû arriver aux graines germées», poursuit Frédéric Vincent. «A l’avenir, on sait que les questionnaires permettant de trouver la source d’une contamination alimentaire devront être plus précis. Ca n’est qu’en réinterrogeant les malades qu’on est parvenu à ce résultat. Tout un groupe de Suédois de 20 personnes était ainsi passé dans un de ces restaurants où ces graines étaient servies. C’est notamment grâce à eux que l’on a réussi à désigner les responsables de la bactérie et non pas par le biais des analyses microbiologiques».


    Source Le Parisien - 10/06/11

  • Une majorité de Français favorable à l'intervention de l'armée dans les "quartiers"

     

    Selon un sondage sur un échantillon de 1.013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, les Français seraient très majoritairement favorables à l’intervention de l’armée dans les « quartiers ».

    Près des trois quarts des Français (74 %) ont le sentiment que la délinquance a augmenté en France au cours des derniers mois, ce qui constitue une progression spectaculaire (+15 points en moins d’un an et +31 points par rapport à la mesure faite en 2007). 44 % jugent qu’elle a même beaucoup augmenté et 30 % que cette hausse est relative. Pour 22 % des personnes interrogées, elle est restée stable, tandis que seul 1 % des interviewés a ressenti une baisse. Le sentiment de progression de la délinquance croît parallèlement à l’âge des Français, et concerne ainsi 80 % des personnes âgées de 50 à 64 ans et des retraités. La proximité partisane révèle également des clivages notables, 84 % des sympathisants de droite partageant le constat d’une hausse (dont 92 % des soutiens du FN), contre 65 % à gauche. En revanche, il convient de souligner qu’aucune différence significative ne se fait jour entre les communes rurales et urbaines ni entre la région parisienne et les autres régions.

    Dans ce contexte, et faisant écho au débat lancé par un élu de région parisienne la semaine dernière, les Français se montrent majoritairement favorables (57 %, dont 24 % de « tout à fait d’accord ») à l’intervention de l’armée pour rétablir l’ordre dans certains quartiers, mais expriment également de fortes réticences quant à l’efficacité de la démarche et au symbole porté par la militarisation de zones sensibles.

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    NPI -10/06/11

  • "Il va falloir s'intéresser au passé de DSK"

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    Mes Kenneth Thompson et Douglas Wigdor - (Cliquez sur la photo)

    L’heure est à l’offensive pour le duo d’avocats de Nafissatou Diallo, la plaignante dans l’affaire DSK. Kenneth Thompson et son associé, Douglas Wigdor, n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par « l’argent, le pouvoir et l’influence » de Dominique Strauss-Kahn, le violeur présumé de la femme de chambre.

     

    L’ancien ministre, ex-directeur général du FMI et ex-maire de Sarcelles (Val-d’Oise), doit faire face à sept chefs d’inculpation et risque jusqu’à 74 ans de détention devant la justice américaine. Quelques jours après que Kenneth Thompson – l’une des figures emblématiques de la lutte contre les discriminations à New York – eut pris la parole lundi dernier, à la suite de l’audience au cours de laquelle DSK a plaidé non coupable, c’est au tour de Douglas Wigdor, 42 ans, ancien procureur à Long Island, de poursuivre l’attaque.

    Ce tandem d’avocats a été choisi par le procureur général de New York, Cyrus Vance Jr., pour défendre la femme de chambre, témoin protégé, afin de la soustraire à un éventuel arrangement avec la défense. C’est dans son cabinet, sur la 5e Avenue, que Douglas Wigdor, yeux bleu acier perçants, calme olympien, nous reçoit au 5e étage d’un immeuble victorien à l’intérieur moderne. Seul signe personnel : les photos en noir et blanc de ses enfants derrière son bureau. Un avocat formé dans les meilleures universités catholiques à Washington, « déterminé » à répondre coup pour coup aux allusions de la défense de DSK. Douglas Wigdor, fin tacticien du droit comme du base-ball – qu’il pratique comme coach d’une équipe –, a déjà fait condamner la Bank of America pour discrimination et est réputé pour être un spécialiste de la défense des victimes de harcèlement sexuel. Thompson et Wigdor, c’est le tandem des jeunes loups face aux barons du barreau que sont Brafman et Taylor, choisi par DSK. Le combat ne fait que commencer.

    Comment se porte votre cliente aujourd’hui ?
    Douglas Wigdor.
    Il est effectivement temps que l’on se préoccupe de son sort au lieu de parler de son agresseur. Cette mère est évidemment terrifiée, bouleversée. Elle est entrée en dépression après ce qui s’est passé dans cette suite au Sofitel. J’ai rencontré une femme traumatisée qui traverse une période très difficile. Elle est aujourd’hui incapable de reprendre son travail et surtout d’exercer à nouveau son métier de femme de chambre. Elle vit avec l’angoisse de se retrouver face à un agresseur. Nous ferons tout pour protéger l’ensemble de ses droits de victime.

    Connaissait-elle Dominique Strauss-Kahn ?
    Absolument pas. Elle ignorait tout de lui. Qui il était, ses fonctions, ses ambitions. C’est un inconnu total pour elle.

    En France, certains évoquent l’hypothèse d’un complot pour piéger cet homme…
    C’est parfaitement risible. Cette femme est à mille lieux d’imaginer ou de pouvoir participer à ce type de projet. Cela ferait sans doute un bon film mais cette idée est totalement ridicule. Vous imaginez un service de renseignements recruter cette femme et la jeter dans les bras de cet homme ? Cela n’a aucun sens, aucun lien avec la réalité des faits.

    Vous avez lancé un appel pour retrouver d’autres éventuelles victimes présumées de M. Strauss-Kahn, avez-vous eu des retours ?
    Je peux déjà vous confirmer que nous avons reçu plusieurs coups de téléphone évoquant ces cas. Je ne peux vous dire combien car c’est confidentiel. Je regrette néanmoins vivement que l’avocat de Tristane Banon n’ait pas souhaité entrer en contact avec nous. J’avoue ne pas bien comprendre sa position. Nous aurions pu juste avoir une conversation informelle à propos de cette affaire. Cette attitude n’a pas de sens.

    Vos adversaires ont lancé des détectives pour décrédibiliser votre cliente, que faites-vous de votre côté ?
    Je ne souhaite pas évoquer cela non plus. Mais quand on parle d’agression sexuelle, de viol, si vous avez plus d’une femme qui vient témoigner de ce qu’elle a enduré, il sera bien difficile de mettre en cause la crédibilité de cette victime. Il est temps que l’on se pose la question du passé de cet homme. Il va falloir rechercher toutes les autres victimes partout dans le monde, et je suis certain qu’elles sont nombreuses. C’est un homme qui a passé sa vie à voyager, notamment en Afrique. Il a aujourd’hui 62 ans et ce n’est sans doute pas la première fois qu’il se livre à cela.

    Avez-vous déposé plainte au civil ?
    Ce n’est pas encore d’actualité. L’affaire criminelle doit d’abord suivre son cours.

    Source Le Parisien - 10/06/11

     

     

  • Qui est-ce? n°18

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