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Blog - Page 1425

  • Un voisin encombrant au 71 Broadway

    Sorti vendredi soir de la prison de Rikers Island, DSK a pris ses quartiers résidentiels au 71 Broadway à Manhattan dans l'attente d'un nouveau logement et de son procès le 6 juin prochain.

     Matraqués par les journalistes, les habitants de cet immeuble luxueux sont loin d'être ravis de son arrivée dans le quartier.

     
    Libéré, DSK a pris ses quartiers résidentiels vendredi soir au 71 Broadway dans le sud de Manhattan
     
     
     DSK, accusé de crimes sexuels, est sorti de prison vendredi soir et il habite désormais dans un logement provisoire au 71 Broadway, sous résidence surveillée. L'appartement est situé à proximité de Wall Street et de Ground Zero, site des tours jumelles du World Trade Center détruites lors des attaques du 11 septembre 2001. Mais tout comme les gérants de l'immeuble du Bristol Plaza, qui ont refusé sa présence en leurs murs vendredi juste avant sa libération, les habitants du 71 Broadway ne semblent pas ravis de sa venue dans le quartier.
     
    Un homme brandissait notamment ce vendredi soir aux Etats-Unis (samedi matin en France), un carton sur lequel on pouvait lire « DSK- pas chez moi ». « Avec tous les médias et la publicité autour, cela va devenir difficile d'entrer dans l'immeuble », a également estimé Debbie Tawil, une habitante de l'immeuble.

    Difficile de vérifier si DSK se trouve vraiment à l'intérieur

    Toute personne se dirigeant vers l'immeuble ou sortant de l'impressionnante entrée luxueuse est, en effet, désormais assaillie par les journalistes. Après sa sortie de la prison de Rikers Island vendredi quelques minutes après 23 heures (heure française), un vrai jeu de chats et de souris s'était orchestré avec les journalistes pour connaître ou cacher l'adresse exacte de cette résidence provisoire. Il est d'ailleurs difficile de vérifier si DSK se trouve vraiment à l'intérieur du 71 Broadway. « Il est ici », a toutefois confirmé un officier de police sous couvert de l'anonymat, pendant que ses confrères érigeaient des barricades métalliques afin de tenir à distance les journalistes. 

    Selon la presse locale encore, le logement où est arrivé vendredi soir Dominique Strauss-Kahn est un appartement de fonction de la société de surveillance Stroz Friedberg, chargée d'assurer sa mise en résidence surveillée dont les conditions sont expliquées ici.

    Dans cet immeuble du sud de Manhattan, les habitants vivent dans des appartements de haut standing avec de hauts plafonds . Un toit terrasse et une salle de sport leur sont encore offerts. Mais DSK ne devrait pas y avoir droit, compte tenu des conditions de son assignation à résidence. Celles-ci, décidées jeudi par le juge de New York, lui imposent, en effet, de ne pas sortir de cette résidence à moins d'un cas de force majeure.

    Ses seules sorties autorisées se feront donc dans le cadre de circonstances très précises comme pour se rendre aux audiences, rendez-vous avec ses avocats, visites chez le médecin ou déplacements à la synagogue, et devront être demandées six heures à l'avance. Un couvre-feu lui sera également imposé de 22h à 6h du matin. Dans cet appartement, des caméras de vidéosurveillance le filmeront aussi, lui et sa femme Anne Sinclair, 24h/24. Par ailleurs, il ne pourra recevoir des visites que sur demande et avec autorisation de la justice, et pas plus de quatre personnes à la fois. 

    Les journalistes accusés d'avoir fait rater la location avec le Bristol Plaza  

    Vendredi, DSK devait initialement être assigné à résidence dans un appartement de l'Upper East Side au Bristol Plaza, qu'Anne Sinclair avait prévu de louer, mais l'adresse ayant fait l'objet de fuites, l'immeuble a été assiégé par les médias. « Nous avons dû déménager parce que certains journalistes ont tenté de pénétrer dans sa résidence privée », a expliqué l'un de ses avocats, William Taylor, à la presse tandis que le New-York Post expliquait que les gérants de cet immeuble étaient tombés d'un commun accord pour ne pas l'accueillir. 

    Ses avocats et son épouse Anne Sinclair tentent de trouver un nouvel appartement. DSK risque 25 ans de prison pour avoir tenté de violer samedi dernier une femme de chambre d’un hôtel de Manhattan. Inculpé jeudi, son procès est prévu le 6 juin prochain.

    Source France-Soir - 21/05/11

     

     

  • DSK touchera bien des indemnités de la part du FMI

    Dominique Strauss-Kahn pourrait toucher, entres autres, 250.000 euros de "parachute doré"
     
    Accusé de crimes sexuels et inquiété par la justice américaine, Dominique Strauss-Kahn a donné sa démission jeudi matin au Fonds monétaire international (FMI). Il y était entré en septembre 2007 pour prendre le poste de directeur. Malgré son départ précipité, il devrait tout de même toucher une prime et une retraite de la part de l'établissement financier. Des montants qui ont varié et qui ont été démentis par le FMI depuis deux jours. Mais il semblerait bien que DSK touche une « allocation de séparation » à hauteur de 250.000 euros d'indemnités selon plusieurs médias. La chaîne américaine ABC parle même d'un montant entre 318.000 euros et 349.000 euros pour cette prime de départ, qui n'est autre qu'un « parachute doré ».

    Car son contrat, en ligne sur le site du FMI, stipule en effet la notion de « separation allowance », due après un minimum de deux années de service à un patron du FMI. « Les termes de l'accord ne semblent pas prévoir le retrait de ces dispositions pour quelque raison que ce soit - y compris le fait d'être accusé ou reconnu coupable d'agression sexuelle », précise par ailleurs ABC News. Selon le contrat, en ligne sur le site du FMI, l'indemnité s'élèverait à 60% du dernier salaire annuel perçu par Dominique Strauss-Kahn, qui est de 441.980 dollars (310.000 euros) d'après le rapport 2010 de l'institution.

    Montant « largement surestimé par les médias » 

    Le FMI s'est efforcé depuis jeudi de démentir ces montants sans toutefois remettre en question cette allocation de séparation. « Le montant de la retraite annuelle et des droits afférents de l'ancien directeur général a été largement surestimé par les médias », a-t-il précisé dans un communiqué. Dominique Strauss-Kahn devrait en effet aussi toucher des droits à une retraite de la part du FMI, car il a accompli plus de 3 ans de mandat. « Les versements annuels seront pour les années suivantes bien moins importants », souligne l'institution. Selon ABC encore, ils seraient de 250.000 dollars par an, ce qu'a formellement démenti le FMI.

    Son contrat, pour l'indemnité de départ comme pour la pension de retraite, ne prévoit aucun cas de confiscation ou de suspension. Ni en cas de condamnation, ni en cas d'inculpation. Placé en résidence surveillée provisoire au 71 Broadway près de Ground Zero vendredi soir à sa sortie de prison, DSK risque 25 ans de prison. Inculpé jeudi, son procès aura lieu le 6 juin prochain

    Source France-Soir - 21/05/11

  • Pierre de Ronsard (1524-1585)

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    (Cliquez sur la photo)

    Mignonne, allons voir si la rose

    A Cassandre

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d'espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu'une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

  • Le terrible acte d'accusation

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    Nous nous sommes procuré une copie de l'acte d'accusation de Dominique Strauss Kahn, par le tribunal de New York. En voici les éléments essentiels :

    L'accusé est poursuivi pour avoir contraint par la force la plaignante à lui faire une fellation, puis de l'avoir sodomisée. Il est poursuivi pour avoir eu des relations sexuelles par la force. Il lui est reproché d'avoir séquestré la plaignante. Il a contraint ula plaignante à se livrer à des activités sexuelles sans son consentement, et il lui est donc reproché d'avoir touché les parties sexuelles et intimes de la plaignante dans un but dégradant et avilissant, et afin de satisfaire ses propres désirs sexuels...

    Les faits reprochés se sont produits dans les circonstances suivantes :


    1) l'accusé a fermé la porte de la pièce et a empêché la victime de quitter la chambre.


    2) l'accusé a attrapé la poitrine de la victime sans son consentement.


    3) l'accusé à tenté de retirer les sous vêtements de la victime et a atteint ses parties vaginales.


    4) l'accusé a forcé par deux fois la victime a prendre son pénis dans sa bouche.


    5) l'accusé a pu commettre ces actions par la force.

    Source La Dépêche.fr - 18/05/11

  • Le 58ème soldat français tué - Sarkozy envoie encore des renforts en Afghanistan

     

    Mercredi, un 58e soldat français a trouvé la mort en Afghanistan et quatre autres ont été blessés dans l’explosion « accidentelle » d’une munition. Le décédé est le 1re classe Cyril Louaisil. Il n’avait que 24 ans.

    La principale victime appartenait au 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) de Champagné près du Mans dans la Sarthe, de même que les quatre militaires blessés. L’explosion aurait eu lieu au moment d’embarquer à bord d’un véhicule blindé.

    Les blessés ont été évacués vers l’hôpital militaire de Kaboul. Leurs jours ne semblent pas en danger selon des sources proches du ministère de la Défense.

    Un drame qui intervient au moment où Nicolas Sarkozy envoie des renforts dans ce pays en guerre depuis trente ans.

    En effet, une centaine de militaires français, dont des cadres du 1er régiment de tirailleurs d’Epinal (Vosges), sont encore arrivés le 4 mai pour participer à la formation de l’armée nationale afghane dans le cadre d’un programme géré par les Américains.

    Qu’il repose en paix.

  • Jamel Dati arrêté pour agressions sexuelles

    Jamal Dati, frère de l’eurodéputée (PPE) et ancienne Garde des Sceaux Rachida Dati, a été placé en garde à vue ce matin, suspecté d’agressions sexuelles, violences aggravées et vol sur son ex-compagne, a-t-on appris de sources judiciaires.

    Il est interrogé depuis mercredi, 9h, par les policiers du commissariat de Verdun (Meuse), après le dépôt d’une plainte par son ex-concubine en début de semaine, a expliqué une source proche du dossier. Le parquet de Verdun devrait communiquer dans la soirée.

    Jamal Dati, 38 ans, avait déjà été condamné en août 2007 à douze mois de prison par la Lire la suite…

    Nouvelles de France - 18/05/11

  • Israël rejette l'appel d'Obama pour la création d'un Etat palestinien

     
     
     

    20/05/2011 – 12h40
    TEL AVIV (NOVOpress)
    – Pourtant salué par de nombreux pays du monde, de la Jordanie à l’Allemagne, l’appel du président américain Barack Obama pour la création d’un Etat palestinien démilitarisé s’étendant sur les Territoires palestiniens occupés par Israël depuis juin 1967 a été rejeté en bloc par l’Etat hébreu.

    Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a immédiatement exclut tout « retour aux lignes de 1967″. Même s’il ne souhaite pas s’opposer frontalement au président Obama avant de le rencontrer à Washington, le premier ministre israélien n’a laissé plané aucun doute quand à l’issue négative de la proposition américaine.

    De son côté, le leader palestinien Mahmoud Abbas a appelé Israël à « donner au processus de paix la chance qu’il mérite », convoquant la direction palestinienne pour « une réunion d’urgence ».

    Barack Obama s’est prononcé pour la première fois hier en faveur d’un Etat palestinien sur la base des lignes de juin 1967, c’est-à-dire la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est.


  • Marine Le Pen lance le débat sur l'avenir du FMI

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Les discussions qui s’engagent sur le nom et la nationalité du successeur de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI n’ont aucun intérêt.

    La seule question qui vaille est celle de l’avenir de l’institution FMI. Devenu une machine infernale au service de l’idéologie ultralibérale, le FMI dans sa forme actuelle est une institution extrêmement néfaste.

    Les plans d’ajustement structurel qu’il impose aux pays où il intervient se traduisent systématiquement par la privatisation des services publics, le démantèlement de l’Etat, la chute des salaires et des pensions et la suppression des protections aux frontières.
    Comme en Argentine en 2001, en Grèce aujourd’hui, les peuples sont toujours les premières victimes du FMI. Sur le fond, ses résultats sont catastrophiques : montée de l’endettement et accélération du rythme des crises financières depuis deux décennies.

    Le FMI a fait trop de mal aux peuples et n’a pas rempli ses missions : il doit donc être supprimé.

    Perverties par l’idéologie des grandes banques, les vieilles institutions OMC, Banque Mondiale et FMI sont périmées. Il est temps de tourner la page d’un vieux système, qui s’est mis au service d’une caste financière déconnectée des peuples.

    Dans cet objectif, il faut revenir à l’esprit originel de la solidarité internationale : des institutions rénovées, plus performantes, moins dogmatiques et respectueuses de la souveraineté des nations. Seul l’intérêt des peuples doit guider leur action.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, juge sans intérêt les discussions de couloir sur le nom du futur directeur du FMI. Ce nom ne changera rien au fond du problème.
    Il est temps d’élever le débat au niveau où il doit se trouver : doit-on continuer avec le FMI ? Comment libérer les institutions internationales de l’emprise de la finance ? Qui veut la continuité et qui s’engage à réformer le système financier et monétaire international, pour le mettre au service des peuples ?

    Marine Le Pen propose aux autres partis politiques d’engager ce débat fondamental.

  • Une Madame Claude new yorkaise accuse DSK de violence envers les prostituées

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    D'après Le Figaro, et selon la presse britannique , Kristin Davis, entremetteuse des banquiers d'affaires, qui dirigeait un réseau de prostitution de luxe à New York, affirme dans la presse anglo-saxonne que Dominique Strauss-Kahn a été client de sa société en 2006. Époque à laquelle le socialiste n’était pas encore à la tête du FMI.

    "En janvier 2006, une des filles l'avait trouvé brusque et en colère, et avait refusé de le revoir" a-t-elle rapporté au Telegraph. En septembre 2006, une autre prostituée d'origine brésilienne s'est aussi plaint d'avoir été malmenée.

    Dans le Daily Telegraph, Kristin Davis, surnommée "Manhattan Madam", raconte que DSK l'aurait appelé directement sur son portable, et aurait payé 1200 dollars pour des séances de deux heures dans des chambres d'hôtel, alors qu'il était candidat à la tête du PS. "Quand un homme agresse une femme, je ne protège plus son anonymat" a-t-elle justifié en révélant le nom de son ancien client.

    Selon le Figaro, les avocats de DSK n'ont pas réagit à ses déclarations.  Kristin Davis, 35 ans, avait été emprisonné en 2008 pour proxénétisme.

    Source Le Midi libre - 19/05/11

     

     

  • Camille Strauss-Kahn, un témoin-clé pour la défense de son père

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    Anne Sinclair et Camille Strauss-Kahn arrivent au tribunal - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir deux fois)

    Le témoignage de la fille cadette de DSK sera primordial pour la défense de son père.

    Camille Strauss-Kahn, au cœur de la tempête. La fille cadette de Dominique Strauss-Kahn se retrouve propulsée au cœur de l’affaire qui touche l’ancien patron du FMI. C’est elle qui pourra apporter un témoignage primordial pour la défense, car son père affirme avoir déjeuné avec elle le samedi 14 mai, à 12h 45, juste après avoir quitté l’hôtel Sofitel.

    Face à la déferlante médiatique suscitée par l’affaire, la jeune femme, de 26 ans, a pris la décision, dès l’annonce de l’arrestation de son père, de fermer son compte Twitter, mais aussi sa page sur le site de l'université Columbia.

    Proche d’Anne Sinclair

    Née en 1985 d'un second mariage de DSK avec Brigitte Guillemette, Camille Strauss-Kahn est la benjamine des quatre enfants de l'ancien directeur du FMI. Proche de son père, qui vient souvent la voir à New York, elle était présente à l’audience de jeudi au cours de laquelle DSK a obtenu une libération sous caution. Assise au premier rang dans la salle 51 du palais de justice de New York, elle n’a pas lâché une seconde la main d’Anne Sinclair, la troisième épouse de son père, qui avait pris place à ses côtés.

    Les deux femmes sont d’ailleurs arrivées et reparties ensemble du tribunal. Camille accrochée au bras de sa belle-mère.

    L’ancrage de DSK à New York

    Etudiante en Sciences politique à la célèbre université de Columbia, où elle prépare un PHD, l’équivalent du doctorat, Camille est donc la première personne à avoir croisé son père après son départ du Sofitel, au cours d’un déjeuner dans un restaurant. Les enquêteurs l’ont déjà longuement entendue à ce sujet. Son témoignage permettra d’apporter des éléments sur le comportement de son père après avoir quitté l’hôtel, à savoir s’il était dans un état d’énervement et de stress ou tout à fait comme d’habitude.

    Lors de l'audience de jeudi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont mis en avant l’ancrage de l’ancien patron du FMI à New York, soulignant ses liens avec sa femme, mais aussi sa fille Camille qui réside de "façon permanente" dans l'Upper West Side à Manhattan.

    Source Europe 1 - 20/05/11

  • DSK: une liberté très surveillée et très chère

    L’ex-patron du FMI va quitter vendredi la prison de Rikers Island pour une liberté très surveillée.

    La liberté que Dominique Strauss-Kahn va recouvrer vendredi après quatre nuits dans la prison de Rikers Island sera toute relative. Pour convaincre le juge de libérer l’ex-directeur général du FMI, accusé d’agression sexuelle et de tentative de viol par une employée du Sofitel de New York, ses défenseurs ont en effet dû sortir l’artillerie lourde en termes de garanties. Car comme sa consoeur Melissa Jackson lundi, le juge Michael Obus n’a pas caché ses craintes de voir l’accusé fuir le pays. Il a donc, sur la base des propositions des avocats de la défense, imposé des conditions pour le moins drastiques.

    Interdiction de quitter son logement

    D’abord, pour pouvoir sortir de prison, Dominique Strauss-Kahn devra verser une caution d’un million de dollars, en cash, mais aussi déposer une garantie de 5 millions de dollars, probablement gagés sur la maison que possède son épouse Anne Sinclair à Washington. Il devra, aussi, confier tous ses documents de voyage à la justice américaine. Son passeport lui avait déjà été confisqué.

    Une fois libéré, DSK sera placé en résidence surveillée, dans un appartement loué par Anne Sinclair, dont on sait seulement qu’il est situé dans le quartier de Manhattan. Il ne devrait pas loger au Bristol Plaza, selon les informations révélées vendredi par le New York Post. Le tabloïd affirme que l'hôtel dans lequel Anne Sinclair souhaitait installer son mari jusqu'au procès refuse de lui louer un appartement. Une responsable de l'immeuble a simplement indiqué de pas avoir de "locataires à ces noms".

    L’ancien ministre socialiste aura interdiction de quitter son logement. Il pourra certes recevoir de la visite, mais pas plus de quatre personnes en même temps. Pour l’heure, on ne sait pas si son épouse, voire sa fille, auront l’autorisation d’habiter avec lui.

    L'appartement devrait lui coûter 10.000 dollars par mois soit un peu plus de 7.000 euros, selon les informations de l'Expansion.

    200.000 dollars par mois à la charge de DSK

    Par ailleurs, l’ancien directeur général du FMI sera contraint de porter, 24 heures sur 24, un bracelet électronique. Un système de vidéosurveillance sera également installé, et un garde armé sera présent en permanence à ses côtés. Toutes ces prestations seront fournies par Stroz Friedberg, une société privée proposée par la défense. Ces mesures devraient coûter, selon le procureur John McConnell, quelque 200.000 dollars (140.000 euros) par mois. A la charge, entièrement, de l’accusé.

    Dominique Strauss-Kahn devra en outre se montrer particulièrement prudent. "Au moindre souci, vous retournez en prison", a en effet prévenu le juge Obus avant d’accepter de le libérer. A partir de vendredi, DSK ne devrait donc pas sortir de sa résidence surveillée avant le 6 juin. Il se rendra alors au tribunal pour une nouvelle audience, au cours de laquelle il indiquera s’il plaide coupable ou, plus probablement, non-coupable.

    En ce qui concerne les honoraires des avocats, ils pourraient avoisiner les 1.000 dollars de l’heure soit 706 euros de l’heure, précise également l'Expansion.

    Source Europe 1 - 20/05/11

  • Strauss-Khan a été formellement inculpé pour acte sexuel criminel

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    DSK jeudi au tribual

    Il a été inculpé jeudi pour sept chefs d'accusation, dont l'acte sexuel criminel au 1er degré.

    C'est un tournant dans l’affaire DSK : l’ex-directeur général du FMI a été inculpé jeudi par la chambre d’accusation de la cour pénale de Manhattan, mais il pourra être libéré vendredi, après le versement d’une caution d’un million de dollars.

    DSK inculpé de sept chefs d'accusation

    Dominique Strauss-Kahn a été formellement inculpé par une chambre d'accusation pour les sept chefs d’accusation dont il fait l’objet depuis le début de l'affaire. Mercredi, "une chambre d'accusation a étudié les preuves fournies par le parquet et a décidé qu'elles étaient suffisantes pour l'inculpation et l'organisation d'un procès", a déclaré le procureur Cyrus Vance après l’audience.

    Les sept chefs d’accusation comprennent notamment l'acte sexuel criminel au premier degré, la tentative de viol au premier degré, l'agression sexuelle au premier degré, l'emprisonnement illégal au second degré et les attouchements non-consentis. S'il était condamné pour tous ces chefs d'accusation, il risquerait jusqu'à 74 ans de prison.

    DSK libéré sous caution

    Lors de l'audience, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont demandé une remise en liberté de leur client, proposant, outre le versement d’une caution d’un million de dollars, le port d'un bracelet électronique, une assignation à résidence et des gardiens prêts à le surveiller en attendant l'arrivée du système électronique.

    Dans un premier temps, le procureur a considéré qu’il n’y avait "aucune raison de le libérer", pointant du doigt "un homme puissant et influent qui a voulu fuir". Le parquet a même dit que l’offre d'un million de dollars de caution n'avait "aucun sens".

    Mais finalement, le juge Michael Obus a accepté la libération provisoire, avec de nombreuses conditions : DSK paiera une caution d'un million de dollars assortie d'un dépôt de garantie de cinq millions, et serait assigné à résidence à Manhattan sous surveillance vidéo 24 heures sur 24 et suivi par un gardien armé. Il devra en outre porter un bracelet électronique.

    Avant cette libération, Dominique Strauss-Kahn passera néanmoins une dernière nuit dans la prison de Rikers Island, où il a été incarcéré depuis lundi.

    Prochaine audience le 6 juin

    L’ex-directeur général du FMI comparaîtra à nouveau devant la justice à New York le 6 juin. Lors de cette audience, il peut encore plaider coupable des accusations qui pèsent contre lui, ce qui éviterait le procès mais permettrait de négocier une peine avec la justice américaine. S’il continue de plaider non-coupable, un procès sera alors organisé.

    Source Europe 1 - 20/05/11

     
  • La vie de DSK en résidence surveillée

    Bracelet électronique, surveillance par caméra et gardes armés, qui consigneront ses visites et ses faits et gestes… Lefigaro.fr revient sur les termes draconiens de l'assignation à résidence visant l'ancien patron du FMI.

    • Quelles sont les conditions de la remise en liberté de DSK?

    Dominique Strauss-Kahn est assigné à résidence 24 heures sur 24 dans un appartement de Manhattan, qui sera équipé de plusieurs caméras vidéo. La surveillance sera aussi humaine : le socialiste sera observé constamment par au moins un garde armé d'une compagnie de sécurité privée, qui pourra utiliser la force si DSK tente de sortir du périmètre de sa résidence. L'ancien patron du FMI portera à la cheville un bracelet électronique muni d'un GPS, qui enverra un signal d'alerte à la compagnie de sécurité privée et au commissariat de police s'il quitte l'appartement new-yorkais.

    Le passeport du socialiste a été confisqué lors de son arrestation samedi et il va remettre son laissez-passer diplomatique de l'ONU. Il a en outre signé une «extradition waiver», par laquelle il renonce à demander l'extradition. Il est très probable que les Etats-Unis ne le laissent pas quitter le pays tant que la procédure judiciaire ne sera terminée.

    Sur le plan financier, Dominique Strauss-Kahn doit verser une caution d'un million de dollars, assortie d'une garantie de cinq millions de dollars prise sur les propriétés américaines du couple Sinclair-Strauss-Kahn, comme leur demeure de Georgetown, près de Washington. Cette somme sera saisie par la justice en cas de violation des conditions de libération. Dominique Strauss-Kahn ne devait être physiquement libre que ce vendredi, le temps que la justice vérifie l'origine de l'argent de la caution.

    • Comment vont être déterminées les conditions de l'assignation à résidence?

    Ce sont DSK et ses avocats, eux-mêmes, qui ont proposé la caution d'un million de dollars et une assignation à résidence à Manhattan lors de sa deuxième demande de remise en liberté, déposée mercredi. La défense de Dominique Strauss-Kahn a engagé une compagnie de sécurité privée, Stroz Friedberg, qui leur a été recommandée par la partie adverse, le bureau du premier adjoint du procureur. «On ne pourra pas faire plus restrictif que ce que l'on vous propose», a souligné la défense de DSK. Cependant, le juge Michael Obus a encore renforcé cette «formule» en rajoutant le dépôt de garantie de cinq millions.

    Selon le New York Times, le juge laisse Stroz Friedberg décider du nombre de gardes armés qui surveilleront Dominique Strauss-Kahn, et du nombre de visites auxquelles l'ex chef du FMI aura le droit. Stroz Friedberg tranchera également sur les circonstances exceptionnelles - médicales, religieuses… - lors desquelles DSK sera autorisé à quitter son domicile. On ne sait pas encore si l'accès au téléphone ou à Internet du socialiste sera également limité.

    • Où va habiter Dominique Strauss-Kahn?

    Plusieurs médias pensaient que le ténor du PS vivrait chez sa fille Camille, doctorante à l'université Columbia, qui réside dans l'Upper West Side. Mais un de ses avocats, William Taylor, a révélé que DSK sera confiné dans un appartement, loué par Anne Sinclair. L'habitation, où résidera le couple, a été inspectée et validée par Stroz Friedberg. Selon une chaîne de télévision new-yorkaise, elle se situerait sur la 65e rue, dans le quartier cossu de l'Upper East Side.

    • Qui va payer les frais de surveillance?

    Ils sont à la charge de l'accusé. Selon sa défense, l'ancien maire de Sarcelles déboursera 200.000 dollars par mois. Mais d'après un directeur d'une firme de sécurité privée interrogée par 20 Minutes, la facture moyenne de ce type de service tourne plutôt autour de 80.000 dollars. Un garde armé, souvent des policiers à la retraite, est payé entre 60 et 80 dollars de l'heure.

    • Les conditions de la résidence surveillée peuvent-elles être modifiées?

    «J'attends de vous que vous soyez présent à l'audience devant la cour criminelle. J'attends que vous respectiez toutes les garanties auxquelles vous vous êtes engagés » a mis en garde le juge Michael Obus. Le magistrat a promis, à la moindre incartade, de réviser les termes de l'accord, voire de renvoyer DSK en prison.

    • Placer un accusé en résidence surveillée est-il fréquent?

    C'est souvent la solution retenue lorsque l'accusé est une personnalité importante, comme ce fut le cas pour Bernard Madoff en attendant la tenue de son procès. La justice avait imposé à l'homme d'affaires un bracelet électronique et un couvre-feu nocturne. Dans un second temps, les conditions avaient été durcies. Madoff avait été assigné dans sa résidence de Manhattan sous surveillance des gardes de Stroz Friedberg. Ces derniers avaient rédigé des rapports toutes les heures sur les faits et gestes du financier, fouillé ses visiteurs et tenu des fiches sur eux. Ils avaient aussi inspecté le courrier du financier, condamné depuis à 150 ans de prison et incarcéré, et fait un inventaire des objets précieux présents dans l'appartement pour être sûrs que rien ne serait subtilisé.

    Source Le Figaro - 20/05/11

  • Le cardinal Romeo s'inquiète du rythme "étrangement régulier" des débarquements à Lampedusa

     
     
     

    20/05/2011 – 13h50
    PARIS (NOVOPress) : Après une trêve de presque une semaine, l’invasion a repris à Lampedusa. Un premier bateau chargé de 208 clandestins (dont une vingtaine de femmes et trois nouveau-nés) est arrivé de Libye dans la nuit de mercredi à jeudi. ll a été suivi par un autre, absolument surchargé et qui semblait sur le point de sombrer quand la garde côtière l’a accosté. 500 clandestins dont 38 femmes et 9 enfants ont été transbordés sur des vedettes et ramenés sur l’île. Trois Nigérianes sur le point d’accoucher ont été emmenées à l’hôpital à Palerme.

    Les autres clandestins, qui sont tous en bonne santé, ont été transférés dans le centre d’accueil, qui en abritait déjà 285 : on retrouve donc le niveau d’un millier au total. 14 Tunisiens sont également arrivés sur un petit bateau affrété par des passeurs, qui leur ont dit de se jeter à l’eau à cent mètres de la côte : trois se sont noyés, leurs cadavres ont été retrouvés. Les Tunisiens arrivent désormais sur de petits bateaux, pour échapper aux contrôles, tandis que les débarquements en masse se font depuis la Libye. La marine maltaise a de son côté sauvé un bateau avec 320 passagers.

    L’amélioration des conditions de navigation dans le canal de Sicile explique pour partie ces nouveaux débarquements. Ce n’est pourtant pas la seule cause selon le cardinal Paolo Romeo, archevêque de Palerme et président de la Conférence épiscopale sicilienne, qui s’est exprimé hier à Lampedusa. « On a noté une étrange cadence dans les débarquements à Lampedusa, qui semblent se produire à rythme régulier, tous les cinq jours : y a-t-il derrière une organisation ? » Le cardinal a dit craindre que, de l’autre côté de la Méditerranée et en particulier en Libye, il n’y ait « des organisations qui spéculent sur le désespoir des gens, en préparant le départ de gros contingents. C’est une tragédie qui continue ». « Est-ce que vous lancez un appel aux autorités ? », lui ont demandé les journalistes. « Quelle autorité peut-il y avoir, a répondu Mgr Romeo, là où on bombarde ? »

    20/05/11

  • Lars Von Trier se dit très affecté par son expulsion du Festival de Cannes

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    CANNES (Reuters) - Exclu du Festival de Cannes jeudi, un fait sans précédent dans l'histoire de la manifestation, le cinéaste danois Lars Von Trier s'est dit particulièrement affecté par l'incident.
    S'exprimant lors d'un entretien à Reuters, il a ajouté qu'il avait été mal compris mais a admis s'être comporté "de manière stupide et pas du tout professionnelle".
    Son exclusion est intervenue à la suite de déclarations qu'il avait tenues mercredi, lors d'une conférence de presse qui a suivi la projection de son film "Melancholia", qui lui reste en lice pour la Palme d'or.
    "Je suis au-delà de la déception; je suis très las de toute cette affaire, voilà tout", a déclaré le réalisateur, Palme d'or en 2000 avec "Dancer in the Dark". "Tout cela a été un sacré choc pour moi il faut bien le dire".
    Lors de la conférence de presse de mercredi, Lars Von Trier s'est lancé dans un long monologue sur la question confuse de ses ascendances juives ou allemandes puis a tenu des propos qui lui ont valu son exclusion.
    En manière de boutade, il a dit être un nazi, éprouver un peu de sympathie pour Hitler et jugé qu'Israël était vraiment pénible, et comparé sa conférence de presse à la "solution finale avec les journalistes".
    Il a dit à Reuters qu'il avait perdu de vue qu'il s'adressait à une audience énorme du fait de la médiatisation internationale du Festival de Cannes.
    "Je crois m'adresser à mes amis dans un café et tout d'un coup je réalise bien sûr que je m'adresse au monde entier, qui évidemment le prend mal", a-t-il expliqué.
    "On a le droit de le prendre mal, je le conçois très bien et je suis désolé d'avoir blessé des personnes; ce n'était pas mon intention", a-t-il ajouté.
     
    HABITUDE AMÉRICAINE
    Von Trier a admis que la manière de dire les choses avait été peut-être plus importante que ce qu'il avait dit.
    Concernant ses propos sur Israël, il a estimé qu'ils étaient "ridicules". "Je voulais dire que je n'étais pas d'accord avec sa politique étrangère; il n'y a rien là qui puisse me faire désigner persona non grata je pense", a-t-il expliqué, estimant que la politique n'avait pas à entrer en ligne de compte dans un événement culturel tel que Cannes.
     
    "C'est très curieux parce que, admettons que j'aie été Hitler et que je fasse plein de choses stupides, eh bien, à mon avis, je devrais pouvoir quand même aller à un festival du film. Il ne faut pas mélanger les deux choses, c'est comme le sport et la politique", a-t-il déclaré.
     
    Lars Von Trier a également remis en cause ce qu'il considère être une habitude américaine de s'excuser. "S'excuser est un peu, je trouve un manque de goût car s'excuser n'arrange rien. Je trouve que c'est très américain de s'excuser. Ça ne change rien, c'est très facile et complètement creux", a-t-il dit.
    "Non, je ne m'excuse pas mais je suis désolé si j'ai pu blesser quelqu'un, telle n'était pas mon intention."
     
    Prié de décrire le processus qui avait abouti à la décision cannoise et la connaissance qu'il en avait, Lars Von Trier a dit qu'il avait été contacté par des personnes qui voulaient lui faire dire qu'il était désolé.
    "Il y a eu un moment clé où quelqu'un voulait me faire dire que (l'architecte nazi) Albert Speer n'était pas un artiste et alors se manifeste mon background culturel radical qui dit que je ne peux dire ça parce qu'il était bien un artiste", a-t-il expliqué.
    "Alors j'ai dû dire: 'Non, je ne retire pas ça'."
     
    Lars Von Trier a ajouté qu'il lui avait été intimé de ne pas s'approcher à moins de 100 mètres du Palais des Festivals. "Je ne sais pas si je pourrai à nouveau entrer dans le Palais. Peut-être que Cannes m'a éjecté pour avoir été plus qu'un rebelle."
     
    Wilfrid Exbrayat pour le service français
     
    Source RMC - 19/05/11
  • Affaire DSK: les Juifs français ont perdu un ami

    L'onde de choc continue de secouer la France alors que Dominique Strauss-Kahn, considéré il y a encore quelques jours comme l'un des favoris de la présidentielle de 2012, est toujours emprisonné à New York et poursuivi pour agression sexuelle.


    Photo: Reuters , JPost

    L'arrestation de DSK, samedi, redistribue les cartes de la politique française en vue de l'échéance de 2012, même si certains sondages présentent toujours l'ancien directeur du FMI, âgé de 62 ans, comme un présidentiable potentiel.

    Cette affaire touche également particulièrement la communauté juive française.

    Strauss-Kahn est connu pour son identité juive, dans un pays où les politiques préfèrent taire leurs idées religieuses. Par le passé, il a souvent exprimé son attachement à Israël tout en restant à distance des instances juives, selon des leaders de la communauté.

    "Nous avons perdu un ami", déplore le Rabbin Michel Serfaty, président de l'association pour l'amitié judéo-musulmane en France. "Il est vrai que la communauté juive voit également en Sarkozy un allié, mais DSK était, sans aucun doute, un membre de notre communauté, sensible à Israël et nous l'avons perdu."

    Au sein de la communauté juive de Sarcelles, une banlieue au nord de Paris dont Strauss-Kahn a été maire, l'émotion est vive.
    "C'est très douloureux pour nous", explique Marc Djebali, vice-président de la communauté juive de la ville. "Je le connaissais bien. Je l'ai vu séduire une femme, mais il n'a jamais eu de geste déplacé. Il est quelqu'un de chaleureux, et nous n'avons jamais ressenti de problèmes de violence chez lui."

    "Coureur de jupons"

    A New-York, DSK a décidé de plaider non coupable pour les faits qui lui sont reprochés. Il est accusé d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration de personne.

    Les accusations proviennent d'une jeune femme de chambre de 32 ans et les faits se seraient déroulés dans l'hôtel Sofitel de Manhattan. La victime affirme que lorsqu'elle est entrée pour nettoyer la chambre de Strauss-Kahn, samedi après-midi, ce dernier est sorti nu de sa salle de bain, l'aurait plaquée sur le lit et l'aurait agressée sexuellement.

    En France, Strauss-Kahn a une réputation de "coureur de jupons" et pourrait avoir à affronter une autre enquête pour agression sexuelle. Une journaliste, Tristane Banon, souhaite en effet porter plainte contre lui pour un incident ayant eu lieu en 2002.

    L'argent, les femmes et ma judéité

    Alors que certains soutiens de DSK émettent l'hypothèse d'un complot, Strauss-Kahn, lui-même, avait émis l'idée lors d'une interview avec un journaliste de Libération. Il avait énoncé ses trois points faibles, pouvant lui porter préjudice dans la course à la présidence de la République : "L'argent, les femmes, ma judéité."

    Certaines personnes craignent que l'affaire ne fasse ressurgir des idées antisémites en France. Marc Knobel, chercheur au CRIF (Conseil représentatif des Institutions juives de France), a expliqué n'avoir trouvé aucun lien entre la religion de Strauss-Kahn et son arrestation.

    Au contraire, selon Richard Prasquier, directeur du CRIF, "tout le monde savait qu'il était juif et ça ne l'a pas empêché d'être le candidat le plus populaire en France. Ce fait en dit long sur la France. Aujourd'hui nous trouvons tout à fait normal qu'un Juif deviennent un président", ajoute-t-il.

    Toutefois, plus tôt dans l'année, un membre de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, avait fait allusion aux racines juives de Strauss-Kahn et avait provoqué de nombreuses réactions au sein de la classe politique en affirmant lors d'une interview que le chef du FMI "n'était pas représentatif de la France. Il ne donne pas l'image de cette France rurale que nous aimons et à laquelle je suis attaché".

    Avec cette affaire, DSK est désormais disqualifié pour la présidentielle de 2012. Conséquence : les cartes politiques pour l'échéance électorale sont complètement redistribuées. Et parmi les vainqueurs pourrait figurer Marine Le Pen,leader du parti d'extrême droite, le Front national. Cette perspective inquiète de nombreux Juifs en France, qui considèrent le Front National comme un parti antisémite, même si Marine Le Pen tente de rendre ses idées politiques plus respectables que lorsqu'elles étaient développées par son père.

    Jean Viard, analyste au Centre de recherche politique de Paris, Cevipof, affirme de son côté que si Strauss-Kahn était condamné, cela profiterait à la fois à Nicolas Sarkozy pour 2012 et "augmenterait les chances de Marine Le Pen d'être présente au second tour des élections".

    Pour l'analyste, dans tous les cas, cette affaire "bouleverse totalement le paysage politique français".

    Source Jerusalem Post - 18/05/11

     
  • Encore une nuit en prison

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    DSK à Rikers Island

    (Cliquez sur les photos)