Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1432

  • Draveil (91): un "parfait prédateur"

     

    A Draveil (Essonne), le laxisme des pouvoirs publics vient de faire une nouvelle victime, nous raconte Le Parisien du 9 mai 2011. Les circonstances de l’affaire font froid dans le dos aux parents que nous avons été, sommes ou serons…

    Ce vendredi 6 mai, une petite fille – qui venait de quitter sa classe de CM1 – a été conduite de force sur un parking, et agressée sexuellement. A 9 ans ! L’agresseur ? Un marginal de 35 ans. Poursuivi dès 1993 pour des agressions sexuelles sur mineurs, condamné en 1998 pour viol sur mineur, puis en 2001 pour coups ayant entraîné la mort…

    Décrit par un enquêteur comme un « parfait prédateur », l’homme explique pourtant qu’il tente de maîtriser ses pulsions : « Quand je vois des enfants, je baisse la tête ».

    N’en déplaise aux apôtres de la deuxième chance ou aux chantres de la prévention, un tel individu n’aurait jamais dû commettre plus d’un méfait. Notre pays – où la sécurité est supposée être la première des libertés – gagnerait à s’inspirer de ce qui se pratique au Mexique ou aux Etats-Unis : quitte à refuser d’appliquer la peine de mort, au moins conviendrait-il de ne pas confondre les peines, permettant ainsi aux récidivistes de représenter un perpétuel danger pour leurs contemporains. Les peines de prison ferme prononcées dans certains états peuvent prêter à sourire (90 ans, 150 ans, etc.), mais elles ont le mérite d’écarter à jamais les « prédateurs » de leurs gibier de prédilection.

    Combien d’années de prison intérieure la fillette violentée devra-t-elle subir ? Pour elle, il n’y aura pas de libération anticipée…

    NPI - 10/05/11

  • Immigration: les eaux troubles de l'hypocrisie, par Maxime Tandonnet

    Conseiller à la présidence de la République, avec le titre de « conseiller intérieur et immigration » au cabinet de Nicolas Sarkozy, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire, est l’auteur de plusieurs essais dont Le défi de l’immigration : la vérité, les solutions (François-Xavier de Guibert, 2004) ; Migration : sortir du chaos (Flammarion, 2006) ; Géopolitique des migrations : la crise des frontières (Ellipses, 2007) et 1940, un autre 11 novembre (Tallandier, 2009).

    Dans toute cette affaire, il est une chose à laquelle je ne parviendrai jamais à m’habituer : l’hypocrisie. Pour avoir tout simplement déclaré au Figaro Magazine qu’il souhaitait « réduire l’immigration régulière », M. Claude Guéant est confronté à une nouvelle tornade d’indignation : « Attaque contre les immigrés » (Fabius) ; « discours de stigmatisation » (Sopo, SOS Racisme) ; « vision nationaliste et raciste » (Kader Arif, PS) ; « bas instinct de l’électorat d’extrême droite » (Voynet) ; « concours des propositions les plus stupides » (Dartigolles, PCF).

    Or, le ministre de l’Intérieur, par ses propos, a tout bonnement pris acte de ce que le taux de chômage des étrangers non communautaires atteint 23,4 % et que la France n’a pas de travail à leur offrir. Il a constaté que 100 000 jeunes Françaises et Français se présentent chaque année sur le marché du travail à la sortie de leurs études et que l’économie française ne produit pas assez d’emplois pour leur fournir un travail !

    On peut ne pas souscrire à ce raisonnement, mais pourquoi le caricaturer, lapider, diaboliser ? Ce genre de débat a eu lieu en Espagne, en Grande-Bretagne, en Allemagne dans un climat de consensus et sans déchaîner une telle polémique haineuse. Dans quel pays vivons-nous ?

    D’ailleurs, il faut le savoir, le clivage habituel entre immigration régulière (supposée bonne) et immigration clandestine (mauvaise) est artificiel : une grande partie de l’immigration régulière provient de la régularisation de migrants clandestins.

    Les donneurs de leçon qui poussent des cris d’orfraies aux propos du ministre de l’Intérieur baignent dans l’hypocrisie. Ils savent bien que la France ne peut pas accueillir tout le monde, n’en a pas les moyens. Ils le savent, mais se donnent des airs de modernité, d’ouverture et de générosité en accablant les déclarations de M. Guéant. Ils sont bien contents, au fond, que d’autres fassent le « sale boulot » pour eux en essayant de contrôler le flux migratoire.

    J’aimerais raconter une anecdote dont je certifie l’authenticité, au mot près, sur mon honneur. En mai 2006, nous sommes à l’Assemblée nationale. J’accompagne, en tant que fonctionnaire, le ministre de l’Intérieur qui défend le projet de loi sur l’immigration dont l’objectif est de limiter le regroupement familial : désormais, un étranger qui voudra faire venir sa famille en France devra disposer d’un revenu d’un travail équivalent au minimum au SMIC et d’un logement adapté au nombre de ses enfants.

    Un député PS se déchaîne dans l’hémicycle, devant les autres parlementaires présents, le public, la presse et les chaînes de télévision, contre ce projet de loi. Je ne me souviens plus de son nom mais je le vois encore : grand, mince, la soixantaine, petite moustache, lunettes, élu d’une circonscription du nord de la France. Il hurle dans le micro : « Votre projet est une honte pour la France. Il rappelle les heures les plus sombres de l’histoire. C’est un projet nauséabonde, xénophobe, pétainiste. Une fois de plus vous stigmatisez les étrangers dans notre pays. Une fois de plus vous cherchez à déchaîner les passions haineuses et racistes en désignant des boucs émissaires à la vindicte populaire ! »

    Ce brave monsieur, je le retrouve deux heures plus tard environ à la buvette de l’Assemblée nationale. Il s’avance vers moi, jovial, sympa, un verre à la main. Il m’offre un coup à boire et nous échangeons, en tête à tête. Je m’attends à une engueulade. Or, ses paroles, qui viennent le plus naturellement du monde, me laissent totalement pantois.

    « – Vous savez, chez moi, dans la ville dont je suis maire, l’immigration, c’est une véritable catastrophe. Je ne sais plus quoi faire. Ils viennent de tous les côtés je n’ai rien à leur proposer, pas de boulot, pas de logement social…Les gens (mes électeurs) n’en peuvent plus…

    – Mais c’est un peu la raison pour laquelle nous proposons cette loi… »

    Je m’attends, presque à coup sûr, à ce qu’il se remette à aboyer. Stupéfaction :

    « – Oui, je sais, vous avez raison. Mais ce sera difficile vous savez, pour remettre de l’ordre dans tout ça. Tant mieux si vous réussissez, je vous le souhaite, il faut absolument faire quelque chose, mais ce ne sera pas simple… »

    Voilà. On peut me croire ou ne pas me croire bien sûr. J’ai plein de défaut mais je ne suis pas menteur. Je donne ma parole à mes lecteurs de l’absolue authenticité de cette anecdote qui en dit long sur l’hypocrisie ambiante…

    Texte repris du blog de Maxime Tandonnet

    NOVOPRESS - 09/05/11

  • Coran brûlé: l'internaute relaxé

    coran.jpg

    10/05/11 – 00h30
    PARIS (NOVOpress)
    – Le délit de blasphème n’existe pas en France, même quand il s’agit de la religion musulmane et du Coran. C’est ce qu’a démontré le tribunal correctionnel de Strasbourg en relaxant hier un homme de 30 ans, poursuivi pour provocation à la discrimination, car il avait brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre, le tout diffusé sur Internet.

    Ernesto Rojas Abbate, habitant Bischheim (dans le Bas-Rhin), s’était « amusé » dans une « émission » diffusée par webcam sur internet à faire un avion avec des pages du Coran, à le projeter sur des verres représentant les tours du World Trade Center, à y mettre le feu, puis à brûler le livre et à uriner dessus « pour éteindre les flammes ».

    Il était poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse, délit passible d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

    Si la bêtise et la vulgarité du geste ne font aucun doute, le tribunal correctionnel a cependant estimé que la vidéo incriminée « n’excédait pas les limites de la liberté d’expression », et que le prévenu avait stigmatisé des « actes terroristes auxquels la communauté musulmane ne peut être assimilée ».

    Le parquet de Strasbourg avait pourtant requis la lourde peine de trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende à l’audience du 11 avril.

    Président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) du Bas-Rhin, qui s’était portée partie civile, Philémon Lequeux a dénoncé un jugement « lamentable ».

    On n’avait pourtant guère entendue la sourcilleuse Licra s’élever contre le Piss Christ exposé à Avignon, qui représente un crucifix plongé dans de l’urine.

  • Prières musulmanes en plein Rome le Vendredi-Saint!

     

    Vendredi 22 avril 2011, des musulmans ont prié en public en plein centre de Rome, sur des bâches qu’ils avaient apportées.

    Ces prières illégales ont eu lieu Piazza Venezia, devant le monument national à Victor-Emmanuel II, et plus précisément… devant l’Autel à la Patrie ! Il s’agissait donc d’une déclaration de guerre à la Patrie italienne.

    Le vendredi 22 avril étant le Vendredi Saint, il s’agissait aussi d’une déclaration de guerre aux chrétiens du monde entier.

    Il est important de signaler qu’au même moment l’immense mosquée de Rome était pratiquement vide…

    Source : Riposte Laïque.

    NOVOPRESS - 09/05/11

     

    Novopress.info

  • Les époux Lavier, acquittés d'Outreau, de nouveau face à la justice pour "corruption de mineurs"

    lavier_0.jpg

    Franck et Sandrine Lavier  - (Cliquez sur la photo)

    LILLE (Reuters) - Franck et Sandrine Lavier, deux des acquittés de l'affaire d'Outreau, ont été libérés lundi soir après quelques heures de garde à vue et seront jugés pour "violences sur mineurs" et "corruption de mineurs", a annoncé le procureur de Boulogne-sur-Mer.

    Ils avaient été maintenus pendant trois ans en détention provisoire dans l'affaire de pédophilie d'Outreau avant d'être tous les deux acquittés en appel en décembre 2005.

    Franck et Sandrine Lavier comparaîtront devant le tribunal correctionnel de la ville le 7 juillet prochain.

    Le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Philippe Joubert, a déclaré lors d'une conférence de presse que les époux Lavier devraient s'expliquer sur une vidéo et des photos retrouvées sur un ordinateur les montrant en train de simuler des actes sexuels entre adultes, lors d'une fête, en présence d'enfants.

    Ces faits sont qualifiés de "corruption de mineurs".

    Le couple était entendu depuis le début de la matinée de lundi dans les locaux du commissariat de police dans le cadre d'une enquête sur la maltraitance de deux de leurs enfants.

    Cinq autres personnes avaient également été placés en garde à vue, deux frères de Franck Lavier, la compagne de l'un des deux, une fille majeure de Sandrine Lavier et son compagnon. Quatre d'entre eux seront poursuivis pour "corruption de mineurs".

    Dans le cadre de cette enquête sur des faits de maltraitance physique et non sexuelle sur deux de leurs enfants, Franck et Sandrine Lavier avaient déjà été placés en garde à vue au mois de mars dernier. Ils avaient été remis en liberté sans mise en examen.

    Cette enquête pour violences sur mineurs avait été ouverte suite aux déclarations de deux enfants du couple âgés de 10 et 11 ans. Les enfants, en fugue, avaient expliqué à une assistante maternelle chez qui ils avaient trouvé refuge subir des actes de maltraitance.

    Pierre Savary, édité par Yves Clarisse

    Source  YAHOO Actualités -  09/05/11

  • Paris: un policier poignardé à Barbès

     

    Un policier de la brigade anticriminalité du métro parisien a été blessé à coups de couteau dimanche, vers 22 h 30, boulevard Barbès dans le XVIIIe arrondissement, alors qu’il tentait d’interpeller un voleur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire, en service, a été poignardé à trois reprises, recevant deux coups à l’abdomen et un au postérieur.

    Le policier a été transporté dans un état sérieux à l’hôpital Lariboisière dans le Xe où il a été opéré. Son pronostic vital n’est plus engagé.
    [...]
    « Ce policier, âgé d’une trentaine d’années, a été agressé alors qu’il intervenait à la suite d’un vol à l’arraché dans le métro Barbès, a précisé dimanche soir Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat de police Unsa. Ses agresseurs n’ont pas hésité à le poignarder au niveau du ventre alors qu’il se trouvait sur la voie publique, en train de poursuivre le voleur ».
    [...]
    La victime du vol a elle aussi été blessée d’un coup de couteau et transportée à l’hôpital Lariboisière.

    Source

     NPI - 09/05/11

  • Bollène (Vaucluse): un homme meurt sous les coups de ses agresseurs présumés

    110507jdl7901.jpg Th Simon.jpg

    Thierry Simon, 39 ans

     

    Trois hommes, impliqués dans la mort de Thierry Simon, mercredi soir à Bollène, ont été placés en détention provisoire, hier par le juge des libertés et de la détention. Bollène, ville du Haut Vaucluse gérée par Marie-Claude Bompard, connaît une hausse inquiétante de la délinquance et des violences en tous genres.

    Une nouvelle phase d’enquête a donc débuté avec l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet d’Avignon. Ce sont des faits particulièrement graves qu’a visés le substitut du procureur, Julien Ecuer. Kader Chadli, 24 ans, Selim Benkhedidja, 23 ans, et Mohamed Amallou, 19 ans sont, en effet, tous poursuivis pour « violences volontaires commises en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner », mais aussi pour « non assistance à personne en danger ».

    Le corps de la victime, Thierry Simon, a été autopsié à l’institut médico-légal de Marseille qui a établi qu’un hématome temporal suite à un coup violent porté à la tête pourrait être à l’origine de la mort, selon le procureur d’Avignon Catherine Champrenault. Le Bollénois de 39 ans avait été retrouvé sans vie mercredi soir au milieu d’un carrefour, quartier du Barry à Bollène, par un pompier.

    Les trois mis en cause restent présumés innocents tant qu’ils n’ont pas été jugés définitivement.

    Sources : ici & ici

    NPI - 09/05/11

  • L'aéroport de Lille n'est pas encore l'aéroport Houari Boumediene, mais...

      aeroport-Lille.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Voici une photo de l’entrée extérieure du hall de l’aérogare de Lille Lesquin prise il y a 8 jours. On y aperçoit nettement le drapeau de l’Algérie positionné sur le même plan que celui de l’Union européenne et notre drapeau national y apparaît en second plan. Beaucoup de nos concitoyens français empruntent régulièrement cet aérogare et trouvent choquant que ce ne soit pas le drapeau de la République française qui soit en symétrie avec celui de l’Union européenne. Pourquoi ? L’Algérie du FLN a-t-elle une participation financière supérieure à celle de la CCI Grand Lille et mérite-t-elle un tel honneur ? En qu’en pense la fille Delors qui entend peut-être briguer prochainement la place de Sarkozy en 2012 ?

    NPI - 09/05/11

  • Des dizaines de migrants meurent noyés au large de Tripoli

    1440300_lampedusa_640x280.jpg

    Selon la presse italienne, un bateau chargé de quelque 600 clandestins a fait naufrage samedi au large des côtes libyennes, près de Tripoli, quelques minutes après son départ. «La Repubblica» et le «Corriere della Sera» rapportent que des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri dans la catastrophe.

    Le site de «Malta Today» précise que des navires marchands ont récupéré au moins 12 corps. Selon le site d'information maltais, d'autres naufragés auraient réussi à rejoindre la terre ferme après avoir nagé pendant deux heures.

    Selon ces médias, le naufrage a été confirmé par Laura Boldrini, porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies. «Le gouvernement libyen n'a aucun problème pour faire courir à la population de tels risques, sur des navires dangereux, juste pour faire pression sur les pays de destination. Ces gens sont tout simplement envoyés à la mort», dénonce la porte-parole au site «Malta Today».

    Un autre naufrage dimanche matin

    Selon l'agence Ansa citant des des sources officielles italiennes, un autre naufrage s'est produit ce dimanche matin. L'embarcation, qui transportait 500 migrants, a heurté des rochers près du port de l'île italienne de Lampedusa. De nombreux passagers, dont des femmes et des enfants là encore, se sont alors jetés à la mer. Mais l'opération de secours lancée par les garde-côtes a permis de repêcher des dizaines de passagers. Selon le porte-parole des gardes-côtes italiens, Vittorio Alessandro, tous les passagers sont sains et saufs, «il n'y a pas de victime».

    Proche des côtes africaines, l'île italienne de Lampedusa constitue un point d’entrée privilégié pour les migrants qui veulent gagner l’Europe. Commencé au début des années 1990, le phénomène n'a cessé de s'amplifier, notamment ces derniers mois, après les révoltes qui ont touché des pays arabes. Les migrants venant de Libye sont pour la plupart des travailleurs venant d'Afrique sub-saharienne et d'Asie du Sud-Est. Une minorité est constituée de Tunisiens.

    Bateaux de pêche rouillés et surchargés

    Dimanche, un autre navire de migrants avec 800 personnes à bord est également arrivé à Lampedusa. La veille, des centaines de réfugiés fuyant la Libye et voyageant à bord de deux bateaux avaient déjà débarqué sur l'île. L'un transportait 655 personnes, dont 82 femmes et 21 enfants, l'autre, un bateau de pêche rouillé, était surchargé de 187 personnes, dont 19 femmes et un enfant.

       08/05/11

  • 8 Mai 45: le discours de Sarkozy perturbé par un élu municipal

    sarkozy_11.jpg

    Les déplacements de Nicolas Sarkozy sont parfois houleux. Entre les gens qui refusent de lui serrer la main, ou un pêcheur qui l'insulte, le président de la République doit composer avec des opposants véhéments. Le dernier accrochage en date s'est produit ce dimanche, à Port-Louis, dans le Morbihan, à l'occasion des cérémonies du 8 mai. Alors que le chef de l'Etat rendait hommage aux résistants bretons lors de son discours, une voix s'élève dans l'assistance : « Votre politique est une insulte ! C'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! ». La phrase a été répétée à plusieurs reprises et a été clairement audible, dans une foule silencieuse et attentive aux propos de Nicolas Sarkozy.

    Le président, pour une fois, n'a pas réagi, il est resté de marbre face aux accusations de son détracteur. Pas de « Casse toi pauvre con ! » comme au Salon de l'Agriculture 2008, ni de « Toi, tu n'as qu'à descendre ! », répondu à un pêcheur, en 2007 au Guilvinec. Nicolas Sarkozy a continué son allocation, imperturbable. A l'inverse, le service d'ordre a été contraint d'intervenir, car l'agitateur ne voulait pas se taire, malgré les  « Ça suffit ! » lancés autour de lui. Plusieurs gros bras ont maîtrisé l'individu et l'ont expulsé de la manifestation. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Port-Louis. L'Elysée a aussitôt identifié le fauteur de troubles, il s'agit d'un élu local nommé Vladimir Bizet-Stefani, conseiller municipal communiste de la cité voisine de Lanester.

     Visiblement, la Résistance bretonne continue d'agir, même après la fin de la Seconde Guerre mondiale...

    Source Actu France- Soir - 08/05/11

     

  • San Remo: trois clandestins de Lampedusa arrêtés pour trafic de drogue

    07/05/11 SAN REMO (NOVOpress) – Si beaucoup de clandestins Tunisiens, en attendant de pouvoir passer en France, s’occupent à boire et à se battre, certains font du commerce.

    Une opération anti-drogue de la police de San Remo a permis, entre jeudi après-midi et vendredi matin, d’arrêter trois revendeurs dans le centre de la ville, Bilel Dabossi, 23 ans, Essam Baghouri, 27 ans et Karim Rahali, 31 ans (photo). Tous trois sont des Tunisiens récemment arrivés de Lampedusa et titulaires de « permis de séjour à but humanitaire ».

    Bilel Daboussy a été arrêté jeudi après-midi alors qu’il négociait avec un client. Il avait sur lui six boulettes d’héroïne pour un total de 3,7 grammes. Il avait obtenu son permis de séjour le 11 avril.

    Deux heures après, c’était le tour d’Essam Baghoury, surpris derrière une église alors qu’il faisait affaire avec deux toxicomanes italiens d’une quarantaine d’années. Il a tout de suite jeté sa marchandise dans le jardin de la paroisse, situé en contre-bas, où jouaient plusieurs enfants, avant de tenter de s’enfuir en frappant un des agents. La police a retrouvé deux boulettes de 1,05 grammes d’héroïne et deux autres de 1,30 grammes de cocaïne. Essam Baghoury a été arrêté pour trafic de drogue, ainsi que pour résistance et violence à agents de la force publique. Lui aussi récemment débarqué à Lampedusa et titulaire d’un permis de séjour daté du 11 avril, il avait déposé une demande d’asile politique à la préfecture de Bari.

    Vendredi matin, la police est intervenue dans un jardin public, qui sert depuis plusieurs jours de bivouac aux clandestins. Karim Rahali a tenté de se defaire de huit boulettes contenant un total de 3,30 grammes d’héroïne. Il fait lui aussi partie des derniers arrivés de Lampedusa et possède un permis de séjour, délivré par la préfecture d’Imperia, le 13 avril dernier. On ne sait pas encore si ces trois Tunisiens bénéficieront de l’indulgence de la magistrature de Sanremo comme ceux qui avaient dévasté une villa.

    Ceux qui s’inquiétaient peuvent en tout cas être rassurés. Les clandestins de Vintimille ont officiellement mis fin aujourd’hui à leur grève de la faim, après avoir obtenu le soutien de la région Ligurie. Le président de région, l’ex-communiste Claudio Burlando (membre du Parti Communiste Italien jusqu’à la dissolution de celui-ci, aujourd’hui membre du Parti Démocrate) a rencontré ce matin une délégation de clandestins, en compagnie du président de la « coordination antiraciste de la province d’Imperia ». Burlando a appelé la France à laisser libre passage à tous les clandestins. « La France doit accepter que, à un moment aussi compliqué pour le Maghreb, avec vingt mille persones émigrées, si ces personnes ont des points de référence familiaux en France, il est juste de les aider à rejoindre leurs points de référence. » !

    NOVOPRESS - 07/05/11

  • Fiasco d'un stage militaire organisé pour des "jeunes" en difficulté

    Nanterre. Des collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire (ERS) participent depuis quelques jours à un stage au 121e régiment du train de Montlhéry (Essonne). L'Éducation nationale a en effet jugé que l’expérience serait utile pour ces jeunes réputés à problèmes.

    Le stage a cependant été marqué par des altercations et une hostilité ouverte à l’égard des militaires. Les collégiens de l’établissement de réinsertion scolaire de Nanterre ont participé à un stage militaire cette semaine. Avec un résultat plutôt mitigé… Une enquête du Parisien.

    [...]

    Le 121e RT, un régiment spécialisé dans les transports, et dont une grande partie des effectifs est originaire de la région, n’avait pas été choisi au hasard. Malgré tout, il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels. Si cette unité n’a rien d’un bataillon disciplinaire, le 121e n’est pas non plus un camp de vacances. Le programme mêlait aspects très militaires et notions civiques : réveil aux aurores, treillis-rangers pour tous, du sport, des travaux d’intérêt général (TIG : le ménage dans le jargon militaire !), apprendre « la Marseillaise », s’initier au maniement d’un défibrillateur, découvrir le code du soldat, parcours d’obstacles, une visite au musée des Invalides, etc. Ils devaient aussi intégrer la science du paquetage, de la course d’orientation, du bivouac et s’adonner à une petite marche de 5 km. Un document émanant de l’inspection d’académie précisait, sans doute dans un excès d’optimisme : « Tous les déplacements se feront au pas cadencé »…

     

    Des espoirs en grande partie déçus. Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue. Au point que la hiérarchie militaire a décidé de ne pas la médiatiser plus que cela. Peu désireuse que cette opération soit considérée comme un fiasco, la Grande Muette s’est montrée peu loquace.

    Selon nos informations, le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires. Quand à « la Marseillaise », il n’y a pas que sur les terrains de foot qu’elle a été bafouée. « Certains la chantaient en rap en modifiant les paroles comme on peut l’imaginer, soupire un gradé. On a beau avoir essayé de les séparer, d’isoler ceux qui apparaissaient comme des meneurs, c’était très difficilement gérable. » Une des raisons de ces problèmes tient au statut de ces jeunes. Ils ont beau se trouver dans une enceinte militaire, ils restent mineurs et civils. Pas forcément formés à une pédagogie de pointe, les militaires se trouvaient donc limités dans leurs moyens de coercition. Impossible de leur imposer les traditionnelles séries de pompes en cas de manquement à l’autorité. « L’Education nationale a sans doute compté sur nous pour les mater… » résume un militaire avec amertume. Raté! Malgré tout, du côté des militaires comme de l’Education nationale, on espère que l’expérience n’aura pas été totalement inutile.

    NPI - 08/05/11

     

  • Deux indices pour Qui est-ce? n°6

    18819162_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20070907_080059.jpg -6-.jpg

    italie-toscane-florence04-gf.jpg

    (Cliquez sur les photos)

  • POEME

     

    La petite poissonnière avait de grands sabots de bois claquants

     Et sa voix fendait les airs

    Comme une barque fend le vent

     

    La petite poissonnière derrière son banc de coquillages

    Ne faisait pas son âge

    On aurait dit presque une enfant

     

    La petite poissonnière avait un sourire éclatant

    Et de grands sabots de bois claquants

    La petite poissonnière avait l’air d’une enfant

     

    Son banc  de coquillages était vert comme l’océan

    Son banc de coquillages en plein vent

    Avait quelque chose d’innocent

     

    La petite poissonnière debout derrière son banc

    Avait bien du courage

    Quand le grand vent l’emmitouflait

     

    Elle avait des mains très rouges et des ongles cassés

    Mais elle roulait vite les cornets

    Les grands cornets pointus pour les oursins et les violets

     

    La petite poissonnière n’avait qu’une balance

    De cuivre

    Qui donnait à son banc l’air d’un grand navire

     

    Gaëlle Mann   (Les Machaons en macfarlane - Paris - 1975)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Couvre-feu à Tunis après des violences et des pillages

    Un couvre-feu nocturne a été décrété samedi à Tunis et dans sa banlieue après plusieurs jours "de violences et de pillages", ont annoncé les ministères de la Défense et de l'Intérieur.

     Le couvre-feu s'applique de 21h à 5h locales pour une durée indéterminée, ont précisé les ministères dans un communiqué cité par la télévision et l'agence de presse TAP. Les autorités ont justifié la mesure en déclarant que des pillages et violences s'étaient produits dans la capitale tunisienne et sa grande banlieue au cours des deux derniers jours.

    Des manifestations anti-gouvernementales se sont déroulées chaque jour depuis jeudi à Tunis et ont été parfois durement réprimées par les forces de l'ordre.

     Selon une habitante, des jeunes ont saccagé et pillé un grand magasin d'électro ménager, une pharmacie et ont incendié plusieurs véhicules dans la banlieue défavorisée d'Ethadamen où des manifestations s'étaient déroulées en janvier, avant la chute du président Ben Ali, le 14 janvier dernier.

     Des informations non confirmées font aussi état de violences dans la ville de Gabès, dans le Sud, et à Sidi Bouzid, dans le centre, d'où était parti le mouvement de contestation en décembre.

     Avenue Bourguiba, dans le centre de Tunis, aucun véhicule ne circulait à part quelques voitures de police samedi soir. Des barbelés bloquaient les accès au ministère de l'Intérieur, a constaté une journaliste.

    TF1 News - 07/05/11

  • Ukraine: la célébration du Jour de la victoire interdite à Lvov

    186655399.jpg nationaliste ukrainien.jpg

    Nationalistes ukrainiens - (Cliquez sur la photo)

    Un tribunal de Lvov (Ukraine occidentale) a interdit vendredi de célébrer dans cette ville le Jour de la victoire sur l'Allemagne nazie, a annoncé à RIA Novosti le service de presse de la municipalité.

    "Le tribunal a interdit d'organiser des rassemblements de masse à l'occasion du Jour de la victoire", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    Selon les autorités municipales, cette mesure a été prise dans le but de prévenir des conflits, une importante partie des habitants de la ville ayant une autre vision de la Seconde Guerre mondiale.

    Cependant, la municipalité de Lvov ne s'est pas opposée à la marche célébrant le 68e anniversaire de la création de la 14e division SS de Waffen Grenadier Galicien, qui s'est déroulée le 29 avril.

    RIA Novosti - 07/05/11

  • Nancy, école Bonsecours vandalisée, tags racistes, tentative d'incendie...

    untitled.bmp école BS.jpg

    Cette nuit, l'école Bonsecours a été visitée. Preuve de ce passage,  une collection de tags à caractère raciste et antisémite. Mais les vandales ne se sont pas contentés de faire passer des messages. Selon la municipalité, qui a porté plainte, "cette action particulièrement odieuse a été accompagnée d'une tentative d'incendie au sein  même de la bibliothèque de l'école".

    André Rossinot scandalisé
    Le maire, André Rossinot, s'est dit «particulièrement scandalisé par ce vandalisme inadmissible» et a condamné des actes «barbares». La municipalité «a porté plainte et une enquête judiciaire est ouverte. Les auteurs de cette ignominie seront recherchés activement et poursuivis». La ville a pris «toutes les dispositions nécessaires pour réparer les dégâts causés et effacer les horreurs inscrites sur les murs», précise encore le communiqué.

    Source L'Est républicain  - 07/05/11

  • L'islam hégémonique dans les "prisons-hôtels" de la République

    Le 28 avril, le comédien Samy Naceri était condamné à cinq ans de prison, dont seize mois ferme, pour avoir tenté d’égorger l’ami de son ex-compagne, qui tentait de protéger celle-ci. Un verdict clément compte tenu du passé de multirécidiviste de l’acteur beur, vedette de la série de films Taxi puis de la production algérienne Indigènes qui lui avait valu un prix collectif d'interprétation masculine à Cannes en 2006. « Toxicomane et alcoolique » selon les décisions de justice déjà rendues, Naceri a en effet multiplié les actes de violence et, au moment de son dernier fait d’arme (blanche), il venait de sortir de prison, où il avait purgé une peine pour avoir percuté un policier à Paris alors qu'il conduisait sans permis. « Parmi les faits figurant à son casier ouvert en 1975, il a aussi été condamné en septembre 2007 à une peine de 10 mois ferme pour avoir fracassé un cendrier en verre sur le visage d'un styliste », rappelait également l’AFP en annonçant toutefois que Samy Naceri échappera au cul-de-basse-fosse « puisqu'il a déjà purgé une partie de la peine en détention provisoire ». Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique ?

    Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique?

    On en est bien soulagé pour lui puisque, selon « L’Etat des droits de l’Homme en France » publié par la Ligue de même farine le 28 avril également sous le titre La République défigurée (éd. de La Découverte), et autour duquel les medias ont mené comme de bien entendu grand tapage, la « zonzon » serait un affront national. Ce qui ressortait déjà du rapport de M. Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, selon lequel « les principes républicains n’y sont pas respectés ». Notamment « le principe de laïcité, qui garantit le libre exercice des cultes », qu’il urge selon lui d’«adapter à une plus grande diversité des pratiques ». Et, dans ce rapport (paru au Journal officiel du 17 avril), le contrôleur général de « recommander que les personnels des prisons puissent bénéficier de formations adéquates afin de respecter la liberté de culte des détenus ». Cependant que Philippe Auzenet, responsable du site "Prisons" – 2011 », prévoit l’explosion des prisons françaises « à cause de la surpopulation : 61 428 détenus en novembre 2010, pour 56500 places, du jamais vu », un entassement qui « devient totalement inhumain, dégradant, et rejoint les conditions de l'esclavage, pourtant aboli par la France en 1848 ». Mais si, selon le site, le taux moyen de surpopulation dans les maisons d’arrêt françaises est « de 140 % (…) pour une moyenne de 102% en Europe », ne serait-ce pas parce que notre pays abrite aussi la plus importante population allogène, naturalisés compris, et aussi — Albanie et Kossovo non compris — la plus importante communauté musulmane d’Europe ?

    Ce n’est pas nous qui le disons mais Missoum Chaoui, responsable de l’aumônerie pénitentiaire d’Ile-de-France, qui avance le chiffre de 65 % de détenus musulmans dans les prisons françaises. Un chiffre optimiste. Dès 2004, le sociologue iranien Farhad Khosrokhavar, enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, estimait, dans son livre L’Islam dans les prisons (éd. Balland), que « 50% à 80% des détenus dans les établissements proches des grands centres urbains et des quartiers sensibles sont musulmans », ce qui, selon lui, faisait déjà de l’islam « la religion majoritaire dans les prisons françaises »… alors que les musulmans ne représentaient officiellement à l’époque que 7% à 8% de la population française.

    « En fait, les musulmans en prison désignent surtout les habitants masculins des banlieues, parmi lesquels les jeunes, entre 18 et 35 ans, forment la grande majorité », notait de son côté le quotidien Washington Post dans un reportage paru le 29 avril 2008 et consacré à « la surreprésentation des prisonniers musulmans dans le système carcéral français, en particulier par rapport à ses voisins européens ». Par exemple à la maison d'arrêt de Sédequin (Lille), qui abrite selon les périodes 70 à 80 % de détenus musulmans.

    Et où, en cas d’été chaud, la situation risque en effet d’être explosive vu l’«entassement» des pensionnaires.

    En Algérie, 22 détenus par cellule

    Ce qui n’empêche pas nos établissements pénitentiaires d’apparaître comme « des prisons-hôtels ». En tout cas vus d’Algérie comme on l’apprenait le 13 avril à la lecture sur le Bondy Blog des mésaventures de Salim B., Français d’origine algérienne qui, à l’issue de vacances au pays en août 2009, avait tenté de rentrer en France avec 140 kilos de résine de cannabis à bord de son véhicule. Forfait qui lui avait valu en janvier 2010 la réclusion à perpétuité, sentence vite confirmée en cassation. « Une peine démesurée par rapport à l’infraction commise. Mais telles sont les peines applicables pour ce genre de délits en Algérie », déplore le Bondy Blog qui note qu’en France, « Salim aurait pris combien pour les mêmes faits douze ans maximum sans compter les remises de peines et les conditionnelles » (2), avant de détailler les déplorables conditions carcérales imposé au condamné à perpète : « Pas de nourriture, pas de linge propre pour se vêtir ou pour dormir. Rien ! Ce ne sont pas les « prisons hôtels » de France, où les détenus sont nourris, logés, blanchis et peuvent même travailler. Lui est dans une cellule de 4 mètres de large et 15 de long, avec 22 codétenus. Ils dorment à même le sol… » Et même le « geste fort » de sa fiancée, Typhanie, une blonde et ravissante secrétaire médicale qui s’est convertie à l’islam car elle escomptait ainsi obtenir un droit de visite, est resté vain. Seul espoir restant : une intervention pressante (et sans doute sonnante et trébuchante) de Nicolas Sarkozy auprès de son homologue Bouteflika afin que le « Français » bénéficie d’une grâce présidentielle.

    Contrairement à ce que d’aucuns pourraient imaginer, le Bondy Blog n’est pas un site d’extrême droite. Tout à l’inverse, il fut créé à Bondy, dans le «9-3 », au plus fort des émeutes raciales de l’automne 2005 avec mission « de raconter la France de la diversité et d'être la voix des quartiers dans les débats qui animent la société française » selon Wikipedia qui signale que la plupart de ses « jeunes journalistes-citoyens » sont « issus de l'immigration africaine et nord-africaine et résident en Seine-Saint-Denis ».

    22, V’là les flics … de couleur !

    Raison pour laquelle, peut-être, ils se montrent parfois moins conformistes que leurs confrères de la grande presse, toujours prêts à soutenir les Jeunes contre les pouvoirs établis en général et la police en particulier. Quelques semaines plus tôt, dans un papier du 30 mars sur les Noirs et Maghrébins de plus en plus à épouser la carrière policière au point qu’on peut croiser des patrouilles « composée exclusivement de personnes “noires” et “arabes” », le site interrogeait des « enfants des cités ». Dont les réactions étaient pour le moins négatives. Zakaria trouvait ainsi que les keufs de couleur « font trop les malins, plus que les autres » (les Blancs). D’ailleurs, ajoute Ramy, « au final, te prendront plus la tête que les autres flics… En général, dans un groupe de policiers, celui qui te cassera le plus les couilles, sera toujours arabe ou noir. » Christophe, d’origine antillaise, estime lui aussi que « ceux-là, ce sont les pires » : « Même s’ils m’ont rien fait et que je me fais rarement contrôler, je trouve que les renois et rebeus font plus les malins que leurs collègues blancs. » Confirmation de Mohamed : « Au lieu de faire leur métier normalement, ils vont en rajouter… Par exemple, une fois dans le train, il y avait un policier d’origine tunisienne qui m’a pris la tête. Ses collègues blancs s’en foutaient complètement de moi. Mais lui, il ne voulait pas me lâcher.»

    Comme le remarque le site, voilà qui « casse un peu les clichés sectaires qu’on entend sur la police, surtout en banlieue (mais aussi ailleurs) ». En effet, mais restent à savoir pourquoi les medias et une grande partie de la nomenklatura politique persistent à véhiculer ces clichés, si dangereux pour la paix civique. Est-ce leur complexe de culpabilité ou leur assujettissement au Politiquement Correct qui les pousse ainsi à tenir en toutes circonstances un discours antinational propre à légitimer toutes les dérives de ceux qui sont « chez eux chez nous » ? Il serait en tout cas vain d’attendre de ces belles âmes, si promptes à s’émouvoir, qu’elles se penchent enfin sur le sort réservé à la minorité non musulmane dans les prisons hexagonales. Il y aurait là un passionnant — et inédit — sujet d’enquête.

    Claude LORNE
    29/04/2011

    Polémia - 07/05/11