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Blog - Page 1475

  • Italie: près de 650 clandestins ont débarqué sur l'île de Lampedusa

    LAMPEDUSA (Italie) - Près de 650 immigrés clandestins déclarant venir de Tunisie ont débarqué depuis jeudi soir sur l'île italienne de Lampedusa, située au sud de la Sicile, ce qui a conduit vendredi les autorités italiennes à exprimer leur préoccupation.

    Parmi ces candidats à l'immigration clandestine, 181 personnes, dont 16 mineurs, ont été secourues sur une embarcation vendredi à l'aube par les garde-côtes italiens.

    "Tous ont déclaré venir de Tunisie", a déclaré à l'AFP un porte-parole des garde-côtes. "Au total, 641 personnes sont arrivées depuis jeudi soir à bord de six bateaux", a-t-il ajouté.

    "Ils semblaient tous en bonne santé et ils sont en cours d'examen par des médecins", a-t-il précisé. La plupart ont été transportés dans des centres de rétention notamment en Sicile près d'Agrigente.

    L'île de Lampedusa doit faire face à une nouvelle recrudescence d'arrivants depuis la révolution tunisienne.

    Cet afflux de clandestins inquiète les autorités italiennes, tant locales que nationales, au premier rang desquelles le maire de Lampedusa, Bernardino De Rubeis. "Un millier d'immigrés en seulement trois jours, cela nous inquiète vraiment", a-t-il dit.

    "Il y a un risque de véritable crise humanitaire. La crise grave du Maghreb, en particulier en Tunisie et en Egypte, entraîne une fuite en masse vers l'Italie", a déclaré de son côté à Venise le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.

    "Des centaines de personnes arrivent sur les côtes italiennes et nous mettons en oeuvre toutes nos ressources pour affronter une véritable crise humanitaire", a-t-il ajouté.

    Mercredi, M. Maroni avait déjà déclaré que l'Italie craignait l'infiltration en Europe de "terroristes" échappés des prisons tunisiennes après le changement de régime dans ce pays.

    "La fuite de criminels des prisons tunisiennes nous inquiète beaucoup, en raison du risque d'infiltrations terroristes parmi les Tunisiens qui veulent venir en Europe, sous le déguisement de réfugiés politiques", avait affirmé le ministre.

    Selon M. Maroni, l'Italie a besoin de l'aide de l'Union européenne et a demandé au conseil européen pour la justice et les affaires intérieures, qui doit se réunir les 24 et 25 février, d'aborder "la crise en Afrique du Nord et ses effets sur l'immigration et la sécurité intérieure en Europe".

    "Le problème est que l'accord bilatéral que nous avons avec la Tunisie, qui permettait jusqu'à présent de gérer efficacement l'immigration illégale, n'est pas appliqué en raison de la situation de crise" que vit ce pays, a-t-il dit vendredi.

    "Nous devons faire face à une véritable crise de l'immigration et nous ne pouvons pas concevoir que l'Italie soit l'endroit où tout le monde arrive et reste", a renchéri son collègue des Affaires étrangères Franco Frattini.

    "Nous avions une excellente collaboration avec la Tunisie", a noté le ministre qui a précisé que son homologue tunisien devrait venir en Italie la semaine prochaine "pour reconfirmer les accords de coopération" entre les deux pays.

    Selon le site internet du ministère italien des Affaires étrangères, cette visite devrait avoir lieu jeudi.

    (©AFP / 11 février 2011 15h27)

     

     

  • La mère de Florence Cassez veut faire annuler l'année du Mexique en France

    Charlotte Cassez, la mère de Florence Cassez, réclame ce vendredi au président l'annulation de l'année du Mexique en France. Une déclaration faite lors d'une conférence de presse dans le cabinet de son avocat français à Lille, au lendemain du rejet du recours en cassation de Florence Cassez au Mexique, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements dans ce pays.


    «Je veux qu'on demande l'annulation de l'année du Mexique en France», déclare Charlotte Cassez dans le cabinet de l'avocat Frank Berton. «Il est impensable de fêter le Mexique en France tant qu'elle sera là-bas.  On attend des actes, des actions fortes, des réactions. Il faut bouger», implore-t-elle. Elle réclame également «le boycott de destinations touristiques au Mexique».

    Mitterrand attend les ordres de Sarkozy

    Le ministre de la Culture ne veut pas trancher personnellement cette question et renvoie à Nicolas Sarkozy le choix des éventuelles mesures de rétorsion à l'encontre du Mexique. «J'attends que le président de la République ait reçu la famille de Florence Cassez et qu'une définition politique de la question des relations entre Etats soit arrêtée pour ensuite décider, estime Mitterrand. Il y a d'une part le Mexique, ses artistes et son patrimoine. Il y a d'autre part l'Etat. Représenter à travers une Année les artistes et le patrimoine, c'est noble et légitime. En revanche, lorsque la responsabilité des Etats est engagée, que ce soit dans le domaine culturel, industriel ou économique, à ce moment-là, c'est aux Etats de prendre leur responsabilité».

    MAM dénonce «un déni de justice»

    Un peu plus tôt, le Quai d'Orsay était monté au créneau, la décision de la justice mexicaine ayant profondément agacé la diplomatie française. Michèle Alliot-Marie a d'ailleurs annoncé qu'elle décidait de ne participer à aucune manifestation de l'Année du Mexique en France. La patronne du quai d'Orsay a convoqué dans la journée l'ambassadeur du Mexique à Paris.

    «Je suis choquée, c'est un véritable déni de justice », estime la ministre sur France 2. Concernant l'enquête dans l'affaire Cassez, MAM monte au créneau et évoque un « montage policier », une « violation de la présomption d'innocence », une « absence d'enquête véritable », une  « mise à l'écart des témoins présentés par la défense », la « prise en compte de témoignages à charge malgré leurs incohérences » et des « actes d'intimidation ».

    Une sortie musclée que « déplore » Mexico qui réfute tout déni de justice dans un communiqué publié vendredi matin.

    Le Parisien - 11/02/11


  • Omar Souleimane, le nouvel homme fort du régime égyptien

    Omar Souleimane, 74 ans, le nouvel homme fort de l’Egypte, a dirigé pendant près de vingt ans les services secrets. Ce général proche des Américains, qui s’exprime dans un anglais parfait, a géré les dossiers de politique étrangère, dont celui du conflit israélo-palestinien. Il a été nommé vice-président d’Égypte — poste qui avait été aboli il y a trente ans par Moubarak — dans les premiers jours de la révolte.

    Et il a été rapidement pressenti pour succéder au raïs.

     Pur produit de la relation privilégiée américano-égyptienne, il a suivi une formation à l’école des forces spéciales John F. Kennedy à Fort Bragg (Caroline du Nord) pendant les années 1980. Selon différentes sources, il a mené des interrogatoires musclés dans le cadre de la lutte antiterroriste menée par l’ancien président américain George W. Bush et dénoncée par les ONG de défense des droits de l’homme.

    Il s’était également illustré par sa répression des groupes islamistes locaux radicaux dans les années 1990, après une série d’attentats visant notamment des touristes étrangers.

     Le Parisien - 11/02/11

  • Moubarak quitte le pouvoir, l'Egypte en liesse

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    Omar Souleimane, né en 1936

    Le président égyptien Hosni Moubarak a quitté ses fonctions et remis le pouvoir à l'armée vendredi, après 18 jours de contestation populaire, provoquant une explosion de joie dans le pays.

    Cette annonce est intervenue alors que plus d'un million de personnes manifestaient contre le raïs à travers l'Egypte.

    Les centaines de milliers de manifestants réunis place Tahrir au Caire ont explosé de joie à l'annonce de la démission du président, au pouvoir depuis trente ans au pouvoir, ont constaté les journalistes de l'AFP sur place.

    "Le peuple a fait tomber le régime! le peuple a fait tomber le régime!", scandait une foule en délire sur cette place devenue symbole du mouvement de contestation déclenché le 25 janvier contre M. Moubarak, qui a fait selon des bilans non confirmés, au moins 300 morts.

    Les manifestants hurlaient de joie et agitaient des drapeaux égyptiens.

    Certaines personnes se sont évanouies sous le coup de l'émotion.

    Un peu plus tôt, le Parti national démocrate (PND) de M. Moubarak avait indiqué que le chef de l'Etat avait quitté Le Caire pour la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où il dispose d'une résidence.

    Au 18e jour de la mobilisation populaire, un million de personnes manifestaient au Caire, selon un responsable de la sécurité, tandis qu'elles étaient entre 400.000 et 500.000 à Alexandrie, selon un photographe de l'AFP.

    Plus de 3.000 personnes étaient notamment rassemblées aux abords de la principale résidence de M. Moubarak, dans le quartier de Heliopolis, dans la périphérie du Caire, tandis que plus de 2.000 autres se trouvaient à l'extérieur du bâtiment abritant la télévision d'Etat, sur les rives du Nil.

    Alors que les manifestations se déroulaient le plus souvent dans le calme depuis le 3 février, une personne a été tuée et 20 blessées vendredi lors de heurts à Al-Arich, dans le Sinaï égyptien, entre manifestants et policiers, selon un responsable des services de sécurité.

    Le manifestant a été tué lors d'un échange de tirs entre policiers et protestataires qui tentaient de libérer des détenus dans un poste de police.

    Selon des témoins, un millier de manifestants ont lancé des bombes incendiaires sur le poste de police et mis le feu à des véhicules.

    Jeudi soir, M. Moubarak avait annoncé qu'il déléguait ses prérogatives au vice-président Souleimane, mais qu'il restait de droit président jusqu'à la fin de son mandat en septembre, une annonce qui avait provoqué la colère des manifestants qui réclamaient son départ immédiat.

    M. Moubarak avait aussi annoncé l'amendement de cinq articles controversés de la Constitution concernant la présidentielle.

    Mais il conservait encore de larges pouvoirs constitutionnels, et restait le seul à pouvoir dissoudre le Parlement et limoger le gouvernement, en vertu de l'article 82. Cela n'est désormais plus le cas.

    Le président américain Barack Obama, dont le pays accorde à l'armée égyptienne une aide annuelle de 1,3 milliard de dollars, avait jugé insuffisant le transfert de prérogatives, alors que d'autres capitales appelaient à une transition immédiate du pouvoir.

    L'armée égyptienne, colonne vertébrale du régime, s'était portée "garante" dans la matinée des réformes promises par M. Moubarak, en soulignant "la nécessité d'un retour à la vie normale".

    Le conseil suprême des forces armées, dans un communiqué lu à la télévision par un présentateur, avait assuré qu'il garantirait "une élection présidentielle libre et transparente à la lumière des amendements constitutionnels décidés" et avait mis "en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation et des citoyens".

    Il avait aussi promis de mettre fin à l'état d'urgence, en vigueur depuis 1981, "dès la fin des conditions actuelles".

    AFP. 11/02/11

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    Indice: un grand savant français dont le nom est très connu

     

     

     

     

  • Les parents de Florence Cassez reçus à l'Elysée

    Les parents de Florence Cassez, 37 ans, dont le recours en cassation vient d'être rejeté par le Mexique, seront reçus lundi à 18 heures par le président Nicolas Sarkozy, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

    La justice mexicaine a rejeté le recours en cassation déposé par les avocats de Florence Cassez, une Française condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements.

    Le Figaro - 10/02/11

  • Paris menace le Mexique après la décision sur Florence Cassez

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    PARIS (Reuters) - Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères.

    Michèle Alliot-Marie a dénoncé une décision "déplorable".

    "Je suis consternée par la décision du tribunal de cassation qui confirme la sentence du juge d'appel à l'encontre de Florence Cassez. C'est un déni de justice", a-t-elle dit dans un communiqué. "Cette décision est déplorable."

    "Cette décision va peser sur nos relations bilatérales", a-t-elle ajouté en précisant que le gouvernement français allait "explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre".

    Pour la France, l'"amparo" - pourvoi en cassation -, dernière voie de recours au Mexique pour Florence Cassez, 36 ans, qui a été condamnée pour des séquestrations, aurait dû corriger des irrégularités de procédure et des erreurs judiciaires, ce qui n'aurait pas été fait.

    "Les conditions dans lesquelles cette décision a été prise sont inadmissibles. Aucun des éléments fondamentaux de droit ou de fait soulevés par la défense de Florence Cassez n'a été pris en compte comme ils auraient dû l'être dans un Etat de droit", poursuit Michèle Alliot-Marie.

    Cette dernière dénonce un montage policier, une violation de la présomption d'innocence, l'absence d'enquête véritable, la mise à l'écart des témoins présentés par la défense et la violation des droits consulaires par les autorités mexicaines lors de l'arrestation de Florence Cassez.

    La Provence - 10/02/11

  • Moubarak délègue mais ne démissionne pas, fureur des manifestants place Tahrir

    Le chef de l'Etat égyptien Hosni Moubarak, sous la pression d'une contestation populaire sans précédent, s'est accroché jeudi au pouvoir tout en déléguant ses prérogatives au vice-président, déclenchant la fureur des manifestants.

        
    Photographe : Patrick Baz :: La foule rassemblée place Tahrir au Caire, le 10 février 2011
    "J'ai décidé de déléguer au vice-président les prérogatives du président de la République conformément à ce que dit la Constitution", a déclaré M. Moubarak, la voix parfois tremblante, visiblement affecté.

    Son discours télévisé, très attendu, a provoqué la déception et la fureur parmi les quelque 200.000 manifestants réclamant son départ immédiat place Tahrir, au Caire, épicentre du mouvement.

    Le vice-président Omar Souleimane, récemment nommé à ce poste non pourvu depuis 1981, a appelé un peu plus tard les protestataires à rentrer chez eux, en s'engageant à "préserver la sécurité" et la "révolution des jeunes".

    "Je suis conscient du danger que représente cette croisée des chemins et cela nous impose de faire passer d'abord les intérêts supérieurs de la nation", a-t-il ajouté, sans toutefois annoncer sa démission en tant que chef de l'Etat comme l'exigent depuis plus de deux semaines des centaines de milliers de manifestants à travers tout le pays.

    "La transition du pouvoir va d'aujourd'hui à septembre", a-t-il ajouté, en référence à la date de l'élection présidentielle à laquelle il a promis de ne pas se présenter.

    Place Tahrir, des centaines de manifestants ont aussitôt brandi leurs chaussures en direction de l'écran sur lequel était retransmis le discours du président, geste insultant et méprisant dans le monde arabe, en chantant "A bas Moubarak! Dégage, dégage!".

    D'autres ont appelé à une grève générale immédiate en réclamant que l'armée, qui s'est déployée en force autour des manifestants prenne position: "Armée égyptienne, il faut faire un choix, le régime ou le peuple!".

    M. Moubarak a en outre annoncé l'amendement de cinq articles controversés de la Constitution et l'annulation d'un sixième article.

    Ces articles imposent notamment des conditions très restrictives de candidature à l'élection présidentielle, ou permettent de se représenter à la présidence sans limitation du nombre de mandats.

    D'autres articles limitent les possibilités de recours après des élections législatives, ou permettent au président d'ordonner que des civils accusés de terrorisme soient traduits devant un tribunal militaire.

    L'article 189 stipule que seuls le président de la République et le président du Parlement peuvent proposer des amendements constitutionnels.

    M. Moubarak a également répliqué aux appels répétés de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l'Union européenne, à une transition du pouvoir pacifique du pouvoir en Egypte.

    "Je ne me suis jamais plié aux diktats étrangers, j'ai toujours préservé la paix et oeuvré pour l'Egypte et sa stabilité", a-t-il dit.

    "Je n'ai jamais recherché le pouvoir", a-t-il répété, en déclarant vouloir être "enterré en Egypte", sous-entendant qu'il ne prendrait pas le chemin de l'exil comme l'a fait l'ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali sous la pression populaire.

    Omar Souleimane s'est un peu plus tard adressé lui aussi à la nation.

    "Jeunes d'Egypte, héros d'Egypte, rentrez chez vous", a-t-il appelé les manifestants, en soulignant sa "responsabilité nationale, celle de préserver la sécurité et la stabilité de l'Egypte" et la "révolution des jeunes".

    A Washington, la Maison Blanche a annoncé que le président américain Barack Obama allait réunir son équipe de sécurité nationale après le discours de M. Moubarak. M. Obama avait auparavant assuré que "ce qui est parfaitement évident est que nous sommes les témoins de l'histoire en marche" en Egypte.

    Un départ de M. Moubarak, qui règne sur l'Egypte depuis près de 30 ans, a fait l'objet d'intenses spéculations pendant les heures précédant le discours, alimentées par l'annonce de l'armée qu'elle examinait les "mesures" nécessaires "pour préserver la nation" et "appuyer les demandes légitimes du peuple", ce qui avait laissé penser qu'elle pourrait prendre le pouvoir.

    La place Tahrir piaffait d'impatience avant l'allocution, espérant que le président allait annoncer son départ dans la soirée.

    La télévision publique avait, avant le discours du président, interrompu ses programmes pour diffuser un texte de l'armée, lu par un militaire et présenté comme "le communiqué numéro un" du conseil suprême des forces armées.

    Elle a fait état de son soutien aux "demandes légitimes du peuple" et indiqué que le conseil suprême des forces armées restait en session permanente.

    Jeudi, le mouvement de protestation s'était étendu à divers secteurs sociaux, les anti-Moubarak se mobilisant toujours massivement malgré la menace du pouvoir de faire intervenir l'armée en cas de "chaos".

    AFP. 10/02/11

  • Hosni Moubarak sur le départ?

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    Le président Hosni Moubarak devrait s'adresser à la nation jeudi soir alors que les manifestants rassemblés sur la place Tahrir au Caire sont survoltés, s'attendant à ce qu'il annonce son départ comme en font état des rumeurs non confirmées.

    L'armée a annoncé de son côté qu'elle examinait les "mesures" nécessaires "pour préserver la nation" et "appuyer les demandes légitimes du peuple", faisant vaciller le régime déjà fortement fragilisé de M. Moubarak, au pouvoir depuis 1981.

    A Washington, le directeur de la CIA Leon Panetta a jugé "fort probable" le départ prochain du raïs estimant qu'Omar Souleimane est le remplaçant vraisemblable du président Moubarak.

    L'informaticien Waël Ghonim, devenu un cybermilitant icône du soulèvement, a affirmé sur son compte Twitter "Mission accomplie", convaincu que le président allait annoncer son départ dans la soirée.

    AFP. 10/02/11

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n° 216


    Emissions FN : Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°216
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    Front National  - 10/02/11

  • Epernay: une sexagénaire violemment détroussée en plein centre ville

    EPERNAY (Marne). Les policiers ont interpellé, lundi, trois mineurs qui avaient fugué le 3 février d'un foyer sparnacien. Tous placés en garde à vue, deux d'entre eux étaient surtout soupçonnés d'avoir commis au cours de cette même journée, une tentative d'extorsion dans les rues d'Epernay ainsi qu'un vol particulièrement violent perpétré en plein centre-ville sur une personne âgée.


    Les faits avaient débuté jeudi dernier aux alentours de 17 h 30, rue Godart-Roger, lorsque deux individus d'origine africaine avaient tenté de se faire remettre sous la menace, une sacoche au préjudice d'un passant âgé d'une cinquantaine d'années.
    Coup de pied au visage.
    Mais face à la résistance dont avait fait preuve leur victime, ils avaient finalement pris la fuite en direction du centre-ville.

    Cependant, moins d'une heure plus tard, peu avant 18 h 45, les deux comparses avaient alors jeté leur dévolu sur une nouvelle proie, en l'occurrence une dame d'une soixantaine d'années, croisée rue Galice, à laquelle l'un d'eux avait, en l'occurrence, tenté d'arracher le sac à main, la faisant chuter sur la voie publique.
    Mais pas seulement : refusant de lâcher son sac, la malheureuse avait ensuite été traînée au sol sur plusieurs mètres avant de recevoir un violent coup de pied en plein visage. Les auteurs avaient ainsi pu prendre la tangente en possession de leur butin. Très vite, les policiers n'avaient pas manqué de faire le rapprochement avec les trois mineurs qui avaient fugué quelques heures plus tôt de leur foyer éducatif.

    Les faits niés
    Ce qui s'était avéré payant : l'un d'eux avait en effet été reconnu formellement par les deux victimes sur la base de photographies. Restait donc aux policiers à identifier son complice impliqué dans la tentative d'extorsion et dans le vol avec violence.
    Au cours de leur garde à vue, lundi, les trois suspects ont cependant nié unanimement les faits qui leur étaient reprochés et ce en dépit du sac à main volé rue Galice, retrouvé, dissimulé, au sein du foyer. En particulier le principal protagoniste, âgé de 17 ans, qui, bien que reconnu une nouvelle fois sur tapissage, n'a cessé de camper sur ses positions.
    Multirécidiviste, il n'a pas échappé, néanmoins, aux poursuites. Celui-ci a en effet été déféré, mardi, au parquet des mineurs de Bobigny (Seine-Saint-Denis), à l'origine de son placement judiciaire, avant d'être écroué à la maison d'arrêt de Villepinte pour y purger une peine de trois mois d'emprisonnement liée à un précédent jugement. En attendant, bien sûr, d'être fixé sur son sort quant aux faits commis ce 3 février à Epernay.
    F.B.

    L'Union - L'Ardennais -  10/02/11

  • Jean Raspail: "Ouvrir les yeux sur les mensonges"

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    Entretien. L’écrivain retrace le destin hors norme du Camp des saints. Interview de Bruno de Cessole parue dans Valeurs Actuelles du jeudi, 10 février 2011

    Revenant sur l’étonnante aventure de son livre, Jean Raspail raconte sa genèse comme les raisons de son audience, et confie ses ultimes convictions.

    Votre livre le Camp des saints, qui est réédité ce mois-ci avec une importante préface inédite, a été publié la première fois en 1973. Comment s’est imposé à vous ce que l’on peut considérer com­me votre premier grand ro­man ?

    Effectivement, j’avais publié auparavant deux romans de jeunesse qui n’avaient pas eu beaucoup d’écho, et des récits de voyage qui avaient touché un assez large public. L’image qu’ils donnaient de moi était celle d’un écrivain voyageur, qui se penchait avec intérêt et sympathie sur des peuples étrangers ou des minorités oubliées. Le Camp des saints tranchait de façon radicale à la fois avec cette image et avec la nature de mes précédents ouvrages, et même tranche avec mes romans ultérieurs. Si un livre m’a été « donné » ou « inspiré », ce fut bien celui-là, encore que je n’accorde pas une considération particulière à la notion romantique de l’écrivain « mage et prophète »…

    On m’avait prêté une villa au bord de mer, dans le Midi. De la pièce que j’avais choisie pour écrire j’avais une vision à 180° sur l’horizon. Un jour que je contemplais cette vue idyllique, je me suis dit : « Et s’Ils arrivaient de la mer ? » Je me suis vu à la place du vieux professeur qui, du haut de sa terrasse, aperçoit dans sa longue-vue une armada de rafiots en ruines avec leur cargaison d’émigrants misérables rêvant à la Terre promise de l’Occi­dent.

     Je n’avais aucune idée de ces « Ils », et pas davantage des personnages du roman, de l’intrigue et moins encore de sa fin. J’ai commencé à écrire, sans aucun effort, ce qui ne m’était pas naturel, et deux ans plus tard le livre était achevé. Le titre m’est venu de la lecture de l’Apocalypse, du chapitre 20, qui annonce qu’au terme de mille ans, des nations innombrables venues des quatre coins de la Terre envahiront « le camp des saints et la Ville bien-aimée ».

    En aucune façon vous n’avez été sensible à la pression de l’actualité ?

    Nullement, car on parlait peu à cette époque des flux migratoires. C’est sous la présidence de Giscard qu’a été inaugurée la politique de regroupement familial, qui a généré ces flux. Le Camp des saints ne fait pas référence à une communauté précise d’émigrants. Il n’est question ni des populations du Maghreb ni de l’Afrique, et aucunement d’une communauté religieuse particulière.

    Les migrants que j’évoque représentent le tiers-monde dans son ensemble. Si je les appelle les « gens du Gange », c’est que l’idée de multitude innombrable était liée dans mon esprit au continent indien. Quant à l’armada de bateaux hors d’âge sur lesquels ils embarquent, il s’agit d’une réminiscence de l’Exodus et aussi du phénomène plus récent des boat people, à cette exception près que les raisons de l’exode de ces derniers étaient politiques.

    Quelles ont été les réactions de l’éditeur à la réception de votre manuscrit, puis de la presse et du public à la sortie du livre ?

    Robert Laffont, mon éditeur, et toute son équipe lui ont réservé un accueil très chaleureux. Du côté de la presse, qui, au début, n’a pas été très abondante, les journaux de gauche sont restés silencieux et, dans la presse de droite, le livre, s’il a été loué par Valeurs actuelles, sous la plume de Pol Vandromme, a été éreinté par le Figaro…

    En fait, la critique s’est surtout manifestée lors de la réédition de 1985, pour laquelle j’avais donné une préface, sous le premier septennat de François Mitterrand. C’est alors que j’ai fait l’objet d’un tir de barrage et qu’on m’a décrété infréquentable. Il y a eu de vio­lentes attaques, notamment celle de Max Gallo, qui, depuis, a quelque peu changé d’avis…

    À l’étranger, le Camp des saints a été traduit dès 1975 aux États-Unis chez Charles Scribner’s Sons à New York et a suscité quantité d’articles. Le livre a été bien accueilli du public, et même des universitaires, qui l’ont inscrit au programme de plusieurs établissements. Dans la foulée, de nombreuses traductions étrangères ont suivi… En France, le livre s’est écoulé à 15 000 exemplaires, moins que ce qu’espérait Laffont, puis, vers la fin de 1974, alors qu’il aurait dû achever sa carrière, les commerciaux, à leur surprise, ont observé qu’il poursuivait sa progression. Jusqu’à la réédition de 1985, quelque 8 000 exemplaires par an, en moyenne, se sont vendus grâce au bouche à oreille. Je n’ai jamais rencontré un seul de ses lecteurs qui n’en en ait acheté qu’un exemplaire. Ils le prê­taient, on ne le leur rendait pas, ils en acquéraient un autre. Ainsi le Camp des saints a-t-il élargi son audience pour atteindre, toutes éditions et traductions confondues, près de 500 000 exemplaires jusqu’à aujourd’hui.

    Attachez-vous un prix particulier à cette réédition de 2011 et à la préface « musclée » que vous avez rédigée, sous le titre : « Big Other » ?

    Cette réédition revêt pour moi une importance plus haute que les précédentes car il me semble que le moment où elle s’inscrit est crucial. La vi­sion développée dans le roman sera sans doute une réalité au­tour de 2050. La plupart des démographes sont d’accord sur le caractère inéluctable du phénomène, qui touche d’autres pays d’Europe. Les minorités dites visibles seront alors des majorités et ce sont les Français dits de souche qui seront minoritaires. Des pans entiers de ce pays seront peuplés de Français d’origine extra-européenne.

    On me dira que la France a été constituée par des vagues d’immigration successives. Certes, mais l’immigration des siècles précédents était composée d’immigrés d’origine européenne, qui, en deux ou trois générations, se sont intégrés dans le modèle français. Or, le modèle d’intégration républicain se révèle inopérant depuis au moins une décennie. On assiste à la prolifération du communautarisme, à la juxtaposition de groupes revendiquant leurs différences ethniques, religieuses, culturelles, qui ne se reconnaissent pas dans le « vouloir vivre ensemble » qui fait le ciment d’une nation, comme le soulignait Renan.

    Je défie nos gouvernants de prétendre qu’il s’agit là d’un progrès. Nous sommes ou serons confrontés à un retour à la tribalisation, qui m’apparaît comme le contraire de la civilisation. On a beaucoup parlé, récemment, de la nature de l’identité française, des limites de notre capacité assimilatrice, et puis on a enterré le débat dès que Big Other a froncé le sourcil. Qu’est-ce que Big Other ? C’est le produit de la mauvaise conscience occidentale soi­gneusement entretenue, avec piqûres de rappel à la repentance pour nos fautes et nos crimes supposés – et de l’humanisme de l’altérité, cette sacralisation de l’Autre, particulièrement quand il s’oppose à notre culture et à nos traditions. Perversion de la charité chrétienne, Big Other a le monopole du Vrai et du Bien et ne tolère pas de voix discordante.

    Je n’ai jamais été un écrivain engagé, mais je n’ai jamais, non plus, dissimulé mes convictions, et j’aimerais que le Camp des saints ouvre les yeux des lecteurs sur les mensonges et les illusions qui pervertissent notre vie publique. Depuis sa parution, j’ai reçu énormément de courrier, et j’ai discuté avec nombre d’hommes po­litiques, de droite et de gau­che. Ce qui m’a frappé, c’est le contraste entre les opinions exprimées à titre privé et celles tenues publiquement. Double langage et dou­ble conscience… À mes yeux, il n’y a pire lâcheté que celle devant la faibles­se, que la peur d’opposer la légitimité de la force à l’illégitimité de la violen­ce.

    Je crains, hélas ! que l’épilogue de la pièce ne soit déjà écrit, mais j’aurai au moins joué mon rôle d’estafette et essayé de libérer le pouvoir de la parole. À l’âge que j’ai, du reste, je n’ai plus rien à perdre : cette réédition est ma dernière « sortie ». L’occasion de rappeler, sans mépris et sans haine, que l’Autre, contrairement à ce qu’assurait François Mitterrand, n’est pas totalement chez lui chez moi !

    NPI. 10/02.11

     

  • Marseille: arrestation des auteurs présumés d'un vol à l'arraché mortel

    Les deux auteurs présumés d'un vol à l'arraché mortel commis mi-janvier contre une septuagénaire ont été arrêtés jeudi matin lors d'une vaste opération de police au parc Kallisté (15e arr), cité sensible du nord de Marseille.
    Agés de 16 et 18 ans, ils étaient connus de la justice pour des faits de délinquance, selon la même source.

    Deux membres de leurs familles, qui ont utilisé la carte bancaire de la victime et font donc office de complices, ont également été arrêtés lors de cette opération policière menée par la brigade criminelle de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.
    Au total, une dizaine de personnes ont été interpellées, selon la même source, parmi lesquelles l'une fait l'objet d'une procédure pour infraction à la législation sur les étrangers.

    Cinq jours après son agression, Maryse, 74 ans, était décédée d'une hémorragie cérébrale. Elle attendait à un arrêt de bus quand deux jeunes en scooter lui avaient arraché son sac, la faisant lourdement chuter puis la traînant sur une dizaine de mètres. L'affaire avait soulevé une vive émotion.
    Le sac de la Marseillaise avait été retrouvé le 28 janvier près du lieu du vol et ramené aux policiers qui ont également bénéficié de plusieurs témoignages après un appel lancé dans la presse locale.
    Le Parisien - 10/02/11
  • Alliance Jacques Peyrat- FN - Identitaires confirmée à Nice

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    Jacques Peyrat

    Après avoir évoqué en exclusivité la possibilité d'une alliance Peyrat-FN-identitaires à Nice, Nouvelles de France a joint Jacques Peyrat qui nous annonce la finalisation de l'accord.

    Il est vrai que Marine Le Pen, que j’ai eu au téléphone, a ou va annoncer que le Front national retire son candidat du 14ème canton et va soutenir Jacques Peyrat. Il est bien entendu que je reste sous l’étiquette Entente républicaine mais soutenu également par le Front national.

    Qu’est-ce qui a motivé selon vous ce soutien ? 

    Je pense qu’il y a une volonté d’assurer une union d’une certaine droite en vue de l’élection au conseil général mais également des présidentielles ainsi que des prochaines municipales.

    Quelle sera la réaction des identitaires niçois selon-vous ? 

    Avec les identitaires je pense que ça ira, je dois les voir cet après-midi.

     De son côté le Front national vient d’envoyer un communiqué qui confirme l’information :

    "La commission d’investiture du Front National, réunie le 7 février 2011, a décidé de soutenir la candidature de Jacques Peyrat dans le 14eme canton de Nice.

    La suppléante de Jacques Peyrat sera une candidate du Front National.

    Le Front National se félicite de cet accord politique qui permettra de mettre fin à la politique nuisible du PS dans ce canton et aux aspirations tout aussi nuisibles de Madame Estrosi."

     Pierre de Bellerive

    Nouvelles de France - 09/02.11

    Jacques Peyrat, né le18 octobre 1931 à Belfort (Territoire de Belfort)), est un avocat et homme politique français. Il a été maire de Nice de 1995 à 2008, sénateur des Alpes-Maritimes de 1998 à 2008 et président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur de 2002 à 2008. (Wikipédia)

     

     

  • Cantonales - Nice 14 - Le FN soutient la candidature de Jacques Peyrat

    Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National :

    La commission d’investiture du Front National, réunie le 7 février 2011, a décidé de soutenir la candidature de Jacques Peyrat dans le 14eme canton de Nice.

    La suppléante de Jacques Peyrat sera une candidate du Front National.

    Le Front National se félicite de cet accord politique qui permettra de mettre fin à la politique nuisible du PS dans ce canton et aux aspirations tout aussi nuisibles de Madame Estrosi.

    Front National - 08/02/11

  • Il faisait chanter Julie Depardieu avec une sex-tape

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    Un Haïtien de 34 ans a été mis en examen, mardi à Versailles (Yvelines), pour « tentative de chantage ». La justice lui reproche d’avoir, en septembre dernier, fait chanter l’actrice en exigeant une forte somme d’argent contre une vidéo compromettante. L’affaire commence dans la nuit du 14 au 15 août 2010 lorsque l’actrice de 37 ans passe une soirée à Paris, qui se termine dans son appartement, rue Saint-Honoré, avec un homme.

    «Le lendemain matin, elle ne se souvient plus de ce qui s’est passé la veille et l’homme a disparu », précise une source proche de l’affaire. Quelques jours plus tard, il la rappelle et lui dit : « J’ai filmé nos ébats et si tu ne veux pas que je file la vidéo aux journaux people, il faut me donner 130 000 €.»

    Le maître chanteur avait fini par abandonner

    L’actrice contacte son avocat qui dépose une plainte au parquet de Versailles. Celui-ci saisit la brigade criminelle de la police judiciaire. Le maître chanteur fait parvenir à la victime un CD sur lequel il a copié la vidéo pour qu’elle puisse se rendre compte de la réalité de ses dires. « Le document est de piètre qualité mais l’actrice y est filmée en très mauvaise posture », souligne une autre source. Durant quinze jours, les appels se succèdent et des rendez-vous sont donnés.

    Au mois de septembre, la police judiciaire met en place un dispositif de surveillance près de la grande bibliothèque François-Mitterrand, au métro Quai-de-la-Gare, et place Danton à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Mais le maître chanteur ne va pas aller jusqu’au bout de son projet. Il la rappelle en lui disant qu’il « laisse tomber parce qu’il y a trop de poulets ».

    Après une enquête minutieuse de la PJ sur les téléphones portables, le jeune homme est interpellé lundi à son domicile de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). La perquisition a permis de saisir l’ordinateur sur lequel se trouvait la vidéo et des puces téléphoniques utilisées lors du chantage. Au cours de sa garde à vue, le suspect a nié les faits et désigné un autre homme qu’il accuse à sa place. « C’est sans doute le fruit de son imagination », avance une autre source. A l’issue de sa présentation devant le juge, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    Le Parisien - 09/02/11

  • Les Identitaires saluent le soutien du FN à Jacques Peyrat

    C'est désormais une certitude, le 14ème canton des Alpes-Maritimes sera un enjeu sérieux à l'occasion des élections cantonales. En effet, après le soutien reçu par le Front national, Jacques Peyrat bénéficie également du soutien renouvelé des identitaires qui semblent se réjouir de cette nouvelle par la voix de Philippe Vardon, président de Nissa Rebela:

    "Nissa Rebela renouvelle bien entendu son soutien à Jacques Peyrat, ce dont j’ai pu l’assurer lors d’une entrevue faisant suite à cette annonce hier après-midi.
    Le retrait du candidat du FN face à Jacques Peyrat est une excellente
    nouvelle pour l’allié de l’ancien sénateur-maire que je suis. En revanche, il semblerait qu’elle était été perçue tout autrement en mairie et au conseil général…"

    Nouvelles de France - 09/02/11

  • Le chiffre du jour: 280 000

    Pour 14 000 naissances par fécondation in vitro chaque année, 280 000 embryons sont utilisés et, pour la plupart, détruits. En moyenne, il faut 19 embryons et donc en sacrifier 18 pour avoir un enfant lorsque la nature ne le permet pas.

    Eric Martin (source : Tugdual Derville dans l'émission Dieu merci de vendredi 4 février sur Direct 8, vers 13'20'')

    Nouvelles de France - 09/02/11

  • Fillon, fille de l'air, par Gilbert Collard

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    Libres propos de Gilbert Collard

    Mon Dieu que le pouvoir est fragile ! Il suffit d’un voyage aux frais d’un dictateur, pas encore homologué par les bonnes consciences rétroactives, pour qu’un premier ministre, hier encore irréprochable, essuie sur son pare-brise officiel une tempête médiatique et ironique, qu’on hurle à sa démission… Le sphinx mitterrandien qui passait son farniente pharaonien aux pieds des pyramides doit se marrer d’un sourire fin et énigmatique.

    Cette pratique dure depuis des années républicaines. On n’y trouvait rien à redire, comme le rappelle un autre sphinx, Robert Badinter. Que tous les voyageurs innocents lèvent leur billet, quelle que soit leur mission ! Toute cette histoire de vols volés exprime une autre réalité : on en a marre d’un pouvoir, quel qu’il soit, qui ne permet plus rien au commun des mortels, ni de fumer, ni de boire, ni de payer en retard les multiples taxes, ni de se garer, faute de mieux, n’importe où, ni de traverser en dehors des clous, ni d’être pauvre, malade, ni de se voir exonérer par l’intelligence des situations d’une contravention inutile, mais rentable, ni de subir les extravagantes vexations des administrations obtuses, ni de n’être jamais entendu dans les plaintes judiciaires, sécuritaires, économiques, identitaires.

    À créer trop de frustrations, on provoque cette réaction compréhensible devant les avantages exorbitants, mais habituels des hommes de pouvoir. On va vers une demande d’abolition des privilèges d’une caste qui s’accorde ce qu’elle refuse ! Comment faire comprendre au Français moyen, qui n’est moyen que par ses ressources, qui paye ses vacances à crédit, qu’il doit accepter qu’un ministre monnaye son titre en prébendes voyageuses ?

    La punition présidentielle vient de tomber : les ministres, désormais, seront interdits de séjour, pendant les vacances, à l’étranger…

    NPI - 09/02/11