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Blog - Page 1497

  • Mediator: en 1998 Aubry et Kouchner n'ont pas été alertés selon le PS

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    VIDEO   http://www.2424actu.fr/actualite-politique/nouvelles-revelations-sur-le-coupe-faim-mediator-1882247/

    Les responsables socialistes en charge de la santé en 1998, Martine Aubry et Bernard Kouchner, "n'ont pas été alertés de la dangerosité du médicament" Mediator, qui pourrait avoir entraîné entre 1.000 et 2.000 décès, a déclaré lundi David Assouline lors du point de presse du PS.

     

  • La Bolivie reconnaît la Palestine comme "Etat indépendant"

    Emboîtant le pas au Brésil et à l'Argentine, la Bolivie s'apprête à reconnaître la Palestine comme « État indépendant ».

    Le président bolivien, Evo Morales, a fait savoir vendredi que cette reconnaissance serait officiellement annoncée la semaine prochaine.

    « La Bolivie enverra une lettre au président de la Palestine la reconnaissant comme État indépendant et souverain. La semaine prochaine, de manière officielle, nous allons envoyer une lettre aux organismes internationaux », a déclaré le chef d'État bolivien, en voyage officiel au Paraguay.

    M. Morales a également accusé Israël de commettre un « génocide » au Proche-Orient et a demandé aux « organisations internationales d'assumer leurs responsabilités pour l'éviter ».

    Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues depuis janvier 2009, la Bolivie ayant choisi cette voie pour protester contre l'offensive militaire menée à l'époque dans la bande de Gaza.

    Cité par l'agence officielle palestinienne Wafa, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est réjoui de ce nouvel appui diplomatique. Son parti, le Fatah, y a vu un « message fort de soutien au droit du peuple palestinien à la liberté et l'indépendance et de rejet de l'occupation israélienne de la terre palestinienne ».

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    Au début du mois, le Brésil et l'Argentine ont eux aussi reconnu la Palestine comme « un État libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967 », c'est-à-dire les lignes d'avant la guerre israélo-arabe des Six Jours et l'occupation israélienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Les deux poids lourds d'Amérique du Sud se sont alors attiré des critiques de la part d'Israël et des États-Unis.

    L'Uruguay a indiqué la semaine dernière qu'il reconnaîtrait à son tour la Palestine en 2011.

    Les dirigeants israéliens ont déjà mis en garde les Palestiniens contre toute déclaration unilatérale d'un État palestinien.

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

    18/12/10

  • Après avoir subi menaces et agressions, le fils du grand rabbin d'Amsterdam veut quitter la Hollande

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    Benzion Evers estime qu’Amsterdam n'est pas un lieu sûr pour les Juifs. Le fils du grand rabbin de la capitale néerlandaise dit en effet qu'il envisage de quitter le pays l'année prochaine avec sa femme et son fils.
     
    Bien qu’étant une destination de voyage populaire pour les israéliens, et bien que comptant une communauté juive importante, Amsterdam est, selon Benzion Evers, « de moins en moins sûr pour les Juifs ».
     
    Il y a une semaine, le politicien néerlandais Frits Bolkestein déclarait au Monde « qu’il n’y avait bientôt plus d’avenir pour les Juifs aux Pays-Bas ainsi que dans d’autres pays européens », et que dès lors « les Juifs qui tenaient à leur identité devaient inciter leurs enfants à émigrer en Israël ou aux Etats-Unis s’ils voulaient assurer un futur à leurs familles ».
     
    Photo (Benzion Evers) : D.R.
     
    Source : Yedioth Aharonot
     
    CRIF - 19/12/10
  • Côte d'Ivoire: Sarkozy a commis une faute politique

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

    En lançant un ultimatum au Président Gbagbo, Monsieur Sarkozy a fait une faute politique qui, au vu des affrontements prévisibles entre partisans ivoiriens, met en péril le contingent militaire français, la communauté des 12.000 ressortissants français et plus généralement nos intérêts nationaux.

    On ne donne pas de leçon de démocratie quand on a bafoué cyniquement la volonté du peuple français exprimée dans le référendum sur l’Europe.

    On privilégie les solutions négociées plutôt que les rodomontades menaçantes.

    L’exercice de la démocratie est difficile dans nos pays mais plus encore dans les pays d’Afrique nouvellement émancipés.

    NPI - 19/12/10

  • Côte d'Ivoire: violences à Paris, deux blessés

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    (Cliquez sur la photo)

    Des heurts ont opposé dimanche après-midi à Paris des partisans des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, faisant deux blessés, dont un à l'arme blanche, a annoncé la préfecture de police de Paris.

    Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux blessés, l'un à l'arme blanche, sans que la gravité de son état soit connue, l'autre à l'oeil par un coup de ceinturon, selon la PP.

    Les forces de l'ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d'identité.

    Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place, entendaient "dénoncer l'ingérence de Nicolas Sarkozy et de la communauté internationale", a expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.

    "Gbagbo n'est pas un sous-préfet de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l'armée française", "Non à l'Onuci, non à l'occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.

    Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l'ONU et des soldats de la force française Licorne.

    A l'entrée de l'avenue de la République, les pro-Ouattara étaient maintenus à distance par la police. "ADO, ADO, ADO", criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane Ouattara).

    AFP. 19/12/10

  • Nationalité: la justice face à une forte demande de reconnaissance par les Algériens

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    La justice française est confrontée depuis une quinzaine d'années à une forte demande de reconnaissance de la nationalité par des Algériens qui n'hésitent pas, dans certains cas, à falsifier leur arbre généalogique pour prouver qu'ils descendent de citoyens français.

    "La demande a explosé à partir du milieu des années 1990 sous la pression du terrorisme et de la crise économique" qui frappaient l'Algérie, explique à l'AFP un avocat de Seine-Saint-Denis qui a plaidé de nombreux dossiers au TGI de Paris.

    Il ne s'agit pas de la procédure de naturalisation qui permet aux Algériens régulièrement établis en France d'obtenir, sous conditions, la nationalité, ni de celle de la réintégration (article 24 du code civil) qui permet à ceux nés avant l'indépendance, toujours sous conditions, de la récupérer.

    En vertu du double droit du sol, par ailleurs, tous les enfants nés en France depuis le 1er janvier 1963, de parents algériens, sont français de naissance si l'un de leurs parents est lui-même né en Algérie avant l'indépendance.

    Mais une autre catégorie peut prétendre à la nationalité: alors que l'écrasante majorité des Algériens relevaient du droit civil local et du code de l'indigénat pendant la colonisation (1830-1962), une petite minorité (70.000 personnes selon une estimation) avait acquis la citoyenneté française par jugement ou par décret.

    Les descendants de cette minorité sont en droit de revendiquer la nationalité française par filiation, explique le même avocat qui a souhaité garder l'anonymat, ajoutant qu'il y a des dizaines de milliers de Français qui s'ignorent en Algérie. Mais qui peuvent à n'importe quel moment revendiquer ce statut.

    Il suffit de produire le jugement ou le décret d'acquisition de la nationalité française par l'aïeul, puis de reconstituer sa généalogie par les actes de mariage et les actes de naissance.

    "Dans ma famille, nous sommes une soixantaine de personnes à avoir obtenu la reconnaissance de notre nationalité française", dit à l'AFP un professeur d'anglais arrivé en France en 1998.

    Interrogé sur l'ampleur de ce phénomène, le ministère de l'Intérieur n'a pas répondu.

    La procédure n'est pas toujours aisée: la transcription en français de noms arabes ou berbères produit des erreurs, l'aïeul s'est contenté d'un mariage religieux non transcrit à l'état civil, les greffes algériens ne fournissent que des copies de jugements. Un vrai casse-tête qui permet la falsification de documents par des Algériens n'hésitant pas à s'inventer une généalogie.

    Le mois dernier, le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) a ainsi renvoyé au 1er février le procès d'un homme accusé d'avoir falsifié son état civil il y a neuf ans. Mouloud Ladj, un Algérien de 54 ans, y poursuit son cousin Ramdane pour "faux et usage de faux", car il a "utilisé des certificats d'état civil trafiqués", "il a falsifié son arbre généalogique pour obtenir la nationalité française", selon M. Ladj.

    En Algérie, la presse s'est faite l'écho ces derniers temps de nombreuses affaires similaires examinées par les tribunaux locaux.

    Un consul général de France à Alger a révélé que 100.000 demandes de nationalité ont été déposées rien qu'en 2005. Une centaine ont été acceptées.

    Pour éviter les falsifications, le même avocat propose que les gouvernements des deux pays ouvrent les archives et mettent en place un système de vérification des jugements prononcés pendant la période coloniale.

    Le Point - 19/12/10

  • Top 10 des plus graves propos antisémites

    Un podium en l'honneur des antisémites. Une initiative originale lancée par le centre Simon Wiesenthal qui a publié vendredi la liste des "dix meilleures insultes antisémites de 2010". Un petit tour d'horizon qui aurait pu être cocasse si l'on pouvait faire abstraction de la teneur des propos tenus.

    En haut du podium, Helen Thomas, une journaliste âgée de 90 ans, d'origine libanaise, qui considère que "les Juifs doivent dégager de Palestine". Une déclaration soutenue devant un rabbin au cours d'une réception organisée à la Maison Blanche. "Ils devraient rentrer chez eux en Pologne, en Allemagne, en Amérique et partout ailleurs", a-t-elle poursuivi.

    En seconde position des stars antisémites, le réalisateur Oliver Stone grâce à sa remarque sur la prétendue mauvaise interprétation du rôle d'Hitler dans l'histoire. "Hitler est un bouc-émissaire facile, et l'histoire l'a utilisé à peu de frais. On ne peut pas juger les gens en termes de bons ou mauvais. Hitler est le produit d'un enchaînement d'actions. La cause et l'effet."

    En haut de l'affiche également, l'ancien Premier ministre malaisien Mahatir Mohammad, le vice-ministre de l'Information de l'Autorité palestinienne Al-Moutawakil Taha, et Rick Sanchez, ancien correspondant de CNN.

    Des conclusions inquiétantes

    Un classement qui révèle la montée en puissance de la rhétorique antisémite.

    "Jamais, de mémoire récente, le centre Simon Wiesenthal n'avait observé une telle prolifération de l'antisémitisme", a déclaré le rabbin Marvin Hier, doyen et fondateur du centre ajoutant que "notre liste des dix pires insultes antisémites épingle une large gamme de personnalités bien connues, y compris des journalistes, des membres de gouvernement, des célébrités, un réalisateur de premier plan, et des universitaires."

    Tenir des propos aussi clairement antisémites en 2010 n'est heureusement pas sans conséquences. Helen Thomas a pris sa retraite suite à sa sortie scandaleuse, Sanchez a perdu son emploi et Oliver Stone a dû présenter des excuses à la ligue Anti-diffamation à deux reprises.

    JERUSALEM POST - 19/12/10

  • HRW dénonce la discrimination systématique visant les Palestiniens

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    Palestinien s'approchant de soldats israéliens en Cisjordanie - (Cliquez sur la photo)

    Human Rights Watch (HRW) a fustigé dimanche la "discrimination systématique" visant les Palestiniens de Cisjordanie et a appelé les Etats-Unis à pénaliser financièrement Israël pour sa politique de colonisation.

    "Les Palestiniens sont victimes de discrimination systématique en raison de leur race, de leur origine ethnique et nationale, en conséquence de quoi ils sont privés d'électricité, d'eau, d'écoles et de routes, alors que les colons juifs de leur voisinage bénéficient de tous ces services publics", a déploré une représentante de Human Rights Watch, Carroll Bogert.

    "Alors que les implantations juives prospèrent, les Palestiniens sous contrôle israélien vivent hors du temps --non seulement séparés, non seulement inégaux, mais parfois même expulsés de leur terre et de leurs maisons", a-t-elle poursuivi.

    Un porte-parole du gouvernement Netanyahu, Mark Regev, a accusé HRW de préjugé "anti-israélien" et critiqué son rapport, arguant qu'il y a eu "des niveaux de croissance et de développement sans précédent" en Cisjordanie, sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, depuis deux ans.

    "Quiconque observant des données objectives peut le constater. Le gouvernement d'Israël s'est engagé à travailler avec l'Autorité palestinienne sur cette voie, bénéfique pour tous", a-t-il dit à l'AFP.

    Mais l'auteur du rapport, Bill Van Esveld, a dénoncé "des traitements différents pour deux peuples vivant au même endroit, et cela sans la moindre raison".

    "Les politiques discriminatoires israéliennes sont si sévères envers les Palestiniens que, dans un certain nombre de cas, ces derniers sont contraints de partir, car ils n'ont pas accès à l'eau ni à l'électricité", a-t-il affirmé à l'AFP.

    HRW, basée à New York, a appelé la communauté internationale à diminuer son aide à l'Etat hébreu pour ne pas se rendre complice des violations des lois internationales par Israël.

    "Les Etats-Unis, qui octroient une aide annuelle de 2,75 milliards de dollars à Israël, devraient prélever une somme équivalente au coût des investissements israéliens en faveur des implantations, soit 1,4 milliard de dollars selon les calculs d'une étude" menée en 2003, préconise l'organisation.

    HRW souligne en outre que "de nombreuses associations caritatives américaines fournissent aux colons d'importantes contributions exemptées d'impôts", et exhorte les autorités américaines à "vérifier si ces exemptions sont conformes aux obligations des Etats-Unis à faire respecter le droit international".

    L'Etat d'Israël a créé depuis 1967 plus de 130 colonies en Cisjordanie, où vivent actuellement plus de 300.000 habitants. Et 200.000 Israéliens sont installés dans la partie orientale de Jérusalem, annexée par Israël en 1967, où les Palestiniens veulent installer la capitale de leur futur Etat.

    La communauté internationale, dont les Etats-Unis, considère ces colonies comme illégales au regard du droit international, et ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est.

    AFP. 19/12/10

     

     

  • L'aviation israélienne stimule la libido des crocodiles du Golan

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    Crocodile du Golan - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les "booms" supersoniques de l'aviation israélienne semblent éveiller la sensualité des crocodiles en hibernation dans un parc d'élevage du Golan, a indiqué dimanche le quotidien Maariv.

    "Ces crissements très forts, rappelant ceux des freins d'une voiture, peuvent être entendus dans un rayon de plusieurs centaines de mètres", a déclaré au journal David Golan, directeur de l'élevage.

    Il a toutefois noté que ses protégés se contentent d'émettre leurs appels sans passer à l'acte, la période de reproduction se situant au début de l'été.

    AFP. 19/12/10

  • 121 - BRAVO pour Cicéron!

    121 - Cicéron  (106 av.J.-C.- assassiné en 43 av.J.-C.)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron

    Félicitations à tous les gagnants: Abad, Aramis, Claude Bourrinet, Marcel, Orion  (selon les derniers messages lus à 20h) !

    Je vais trouver plus difficile!

    Le jeu continue!

  • Gbagbo exige le départ de l'Onuci et de la force française

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/cote-d-ivoire-laurent-gbagbo-exige-le-depart-des-forces-onusiennes-et-francaises-1882886/

    Laurent Gbagbo a exigé samedi le départ "immédiat" de Côte d'Ivoire des Casques bleus de l'Onuci et de la force militaire française Licorne, alors que la communauté internationale le somme de céder le pouvoir au plus vite à son rival Alassane Ouattara.

    Après l'élection controversée du 28 novembre, Gbagbo et Ouattara, reconnu président par l'ONU et la France notamment, se disputent le pouvoir. Leur duel a déjà débouché jeudi sur des violences ayant fait au moins onze morts et des scènes de guerre à Abidjan et dans l'intérieur du pays.

    "Le président de la République de Côte d'Ivoire vient de demander le départ immédiat de l'Onuci (quelque 10.000 Casques bleus, ndlr) et des forces françaises (environ 900 hommes) qui la soutiennent", selon un communiqué du gouvernement Gbagbo lu à la télévision d'Etat RTI.

    Il a accusé l'Onuci, "agent de déstabilisation", d'avoir transporté et fourni des armes pour l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), alliée à Ouattara.

    "La récréation est terminée!", a déclaré de son côté Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse pro-Gbagbo, illustrant le durcissement de son camp, de plus en plus isolé sur la scène internationale mais qui garde les commandes du pays.

    "Nous allons défendre la dignité et la souveraineté de notre pays jusqu'à la dernière goutte de notre sueur", a affirmé le chef des "jeunes patriotes" et ministre de la Jeunesse de Gbagbo.

    "Je demande à tous les Ivoiriens de s'apprêter à livrer ce combat", a poursuivi celui qui fut le fer de lance de violentes manifestations anti-françaises en 2003 et 2004 et reste soumis à des sanctions de l'ONU.

    Dans l'après-midi dans le quartier pro-Gbagbo de Yopougon, il a réuni plusieurs centaines de partisans très remontés qui criaient: "Licorne dehors!", "Onuci dehors!"

    Blé Goudé a promis d'effectuer une tournée dans Abidjan pour "appeler les "patriotes", avant vendredi, à libérer totalement la Côte d'Ivoire".

    "Gbagbo ne partira pas et ne partira jamais", a-t-il juré, accusant le président français Nicolas Sarkozy et l'ONU de préparer "un génocide".

    Autre signe d'une montée de la tension: une patrouille de l'Onuci, puis le siège même de l'opération à Abidjan, ont essuyé dans la nuit de vendredi à samedi des tirs d'"hommes armés vêtus de tenues militaires et voyageant dans un véhicule civil", a annoncé l'Onuci.

    La demande par Gbagbo du départ des "Forces impartiales" n'"engage" pas la Côte d'Ivoire car il "n'est pas" le président, ont répliqué les FN.

    Le camp Ouattara a appelé les siens à rester "mobilisés" malgré l'échec d'une tentative de marche sur la RTI et le siège du gouvernement, aux mains du chef de l'Etat sortant.

    La marche a été réprimée dans le sang jeudi par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo et le bilan de cette journée se situe entre 11 et une trentaine de morts, manifestants, FN et FDS, selon diverses sources.

    Après avoir été ville morte vendredi, Abidjan était samedi à l'image du grand marché du quartier populaire de Koumassi (sud): l'activité avait repris, même si l'affluence n'était pas celle d'un samedi juste avant Noël.

    L'ONU, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ainsi que l'Union européenne et les Etats-Unis - qui ont brandi la menace de sanctions - ont haussé le ton vendredi pour obtenir le départ de Gbagbo.

    Nicolas Sarkozy a prévenu que Gbagbo devait partir "avant la fin de la semaine". Sinon, il figurera "nommément" avec son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'UE, a-t-il dit.

    Quinze mille Français vivent en Côte d'Ivoire.

    En visite vendredi à Abidjan, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, avait remis à Gbagbo une lettre du président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, lui demandant de quitter le pouvoir "immédiatement".

    AFP. 18/12/10

  • USA: le Sénat approuve l'abrogation du tabou gay dans l'armée, Obama se félicite

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    (Cliquez  sur la photo pour la voir en totalité)

    Les élus ont adopté le texte par 65 voix contre 31.

    Au total huit élus républicains ont voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

    Ce vote final intervient après un premier vote procédural samedi matin qui avait ouvert la voie à l'abolition de la loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.

    "Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie", avait réagi le président Obama dans un communiqué après le premier vote samedi.

    En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone, mais la semaine dernière le Sénat l'avait rejetée.

    Des élus des deux camps avaient ensuite déposé un nouveau projet de loi indépendant, c'est-à-dire qui n'était pas inséré dans un autre texte. La Chambre des représentants avait approuvé ce nouveau texte mercredi par 250 voix contre 175.

    Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

    AFP. 18/12/10

     

     

  • La Norvège laisse entendre la reconnaissance d'un Etat palestinien

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    Tor Wennesland

    Israël a sévèrement condamné la Norvège, jeudi 16 décembre 2010, pour le changement arbitraire de sa législation diplomatique qui vient de donner à la représentation palestinienne à Oslo le nouveau titre de « délégation diplomatique » (au lieu de « délégation générale »).
     
    Naor Gilon, qui dirige la division Europe de l'Ouest au ministère israélien des Affaires étrangères, a convoqué le chargé d'affaires norvégien à Tel-Aviv, Mr. Tor Wennesland, lui indiquant que cette mesure n'est pas acceptable et peut nuire au processus de paix.
    « Si les Palestiniens commencent à penser qu'ils peuvent atteindre de quelconques réalisations nationales sans négociations avec Israël, ils ne reprendront jamais les pourparlers de paix », a déclaré Naor Gilon au diplomate norvégien. Le chargé d’affaire a déclaré que, contrairement aux rapports des médias, la Norvège n'a pas reconnu un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967 et que le changement du statut de la délégation palestinienne à Oslo est « tout simplement un geste symbolique, sans conséquences pratiques »…
     
    Photo (Mr. Tor Wennesland) : D.R.
     
    Source : Haaretz
     
    CRIF - 17/12/10
  • Des centaines de personnes à des Assises contre l'islamisation de l'Europe

    Des centaines de personnes, un millier selon les organisateurs, ont applaudi samedi les discours contre l'islam qui se sont succédé lors d'un colloque organisé à Paris par le mouvement d'extrême droite Bloc Identitaire.

    Toute la journée, dans l'Espace Charenton (XIIe arrondissement) des intervenants venant de plusieurs pays d'Europe se sont succédé à la tribune, en dénonçant les "dangers" que ferait courir la religion musulmane sur les pays du Vieux continent.

    Dans la matinée, environ 200 militants de gauche manifestaient pour protester contre ces "assises", non loin de l'Espace Charenton.

    "Le message, c'est de montrer que l'islam est une menace pour la laïcité et pour les valeurs de la civilisation européenne", a affirmé à l'AFP Fabrice Robert, le leader du Bloc Identitaire, un parti concurrent du FN qui souhaite avoir un candidat à la présidentielle de 2012.

    "Le problème n'est pas qu'il n'y a pas assez de mosquées, mais qu'il y a trop de musulmans", a-t-il ajouté, qualifiant la journée de "véritable succès".

    La foule était composée d'hommes et femmes de tous âges. Des jeunes aux crânes rasés et portant des écharpes du Paris SG se trouvaient aussi dans la salle.

    "Invité de marque" de la journée, Oskar Freysinger, porte-drapeau de l'UDC suisse, qui a fait approuver deux référendums en douze mois contre les minarets et pour l'expulsion des délinquants étrangers, a été reçu comme un héros et ovationné par le public.

    Dans son discours, il a dénoncé le "dogme" et "la religion" du "multiculturalisme", affirmant qu'"il n'y a qu'en Europe qu'on ne veuille croire que tout le monde est gentil si on est gentil avec lui".

    Si la laïcité a été brandie à de nombreuses reprises par les intervenants, certains faisaient clairement la distinction entre la chrétienté et la religion musulmane, et les références aux "valeurs" de l'Occident se sont multipliées.

    "Une mosquée n'est pas une église, car ce n'est pas seulement un lieu de prière mais aussi un centre politique", a lancé René Marchand, présenté comme un écrivain et journaliste.

    Lors de la contre-manifestation, la députée PS de Paris, Sandrine Mazetier, a appelé à ne pas se laisser "voler l'idée même de République".

    "La laïcité, ce n'est pas la haine, pas la persécution de la majorité sur la minorité", a-t-elle ajouté.

    Des militants du NPA, du Parti de gauche, de SOS Racisme, de la LDH et d'Attac comptaient notamment parmi les participants qui ont martelé leur opposition à l'événement aux cris de: "C'est le Pen et les fachos, c'est pas les musulmans qui sont de trop".

    Le maire de Paris avait demandé l'interdiction de ce colloque et le préfet de police avait mis "solennellement en garde" les organisateurs contre tout risque de dérapage.

    AFP. 18/12/10

  • Haïti: Paris affrète deux avions pour aller chercher des enfants adoptés

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    Enfants haïtiens en cours d'adoption en France - (Cliquez sur la photo)

    Deux avions ont été affrétés pour transférer de Haïti en France des enfants en cours d'adoption par des familles françaises, a annoncé samedi la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

    Au total, 318 enfants, dépourvus de passeport mais bénéficiant d'un laisser-passer consulaire exceptionnel, devraient être concernés par cette venue en France. Ce laisser-passer a été rendu possible par un échange de lettres gouvernementales entre la France et Haïti.

    "Les enfants seront acheminés par notre ambassade, avec le soutien des autorités haïtiennes et de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah), dans des conditions sécurisées jusqu'à un point de regroupement où les attendront les familles". Tous rejoindront ensuite l'aéroport de Port-au-Prince, a précisé Michèle Alliot-Marie.

    "Durant le retour vers la France, les enfants et leurs familles d'accueil seront accompagnés de membres du Centre de Crise du MAEE, du Service de l'Adoption Internationale (SAI) et d'un encadrement médico-psychologique adapté à la situation et à l'âge des enfants".

    "A l'arrivée à Paris, familles et enfants seront accueillis par un dispositif de personnels médicaux et de représentants des différentes administrations qui faciliteront les premières formalités des familles adoptantes sur le territoire national", a-t-elle ajouté.

    Jeudi, le collectif SOS Haïti enfants adoptés avait demandé à la France d'affréter des avions pour évacuer en urgence des enfants, en faisant valoir que l'épidémie de choléra continuait de progresser en Haïti où une crise politique s'est ajoutée à la difficile reconstruction du pays meurtri par le séisme du 12 janvier.

    AFP. 18/12/10

  • Un 52ème militaire français tué en Afghanistan

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    Le capitaine Benoît Dupin

     Un militaire français a trouvé la mort dans la nuit de vendredi à samedi au cours d'une opération en Afghanistan, a annoncé l'Elysée dans un communiqué, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    "Le président de la République présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur", poursuit le texte.

    Vendredi un autre militaire français, le capitaine Benoît Dupin, était décédé lors d'une opération dans la vallée d'Alhasay (nord-est de Kaboul), victime de tirs d'insurgés alors qu'il menait une mission de reconnaissance.

    "Le chef de l'État réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité. Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", ajoute le communiqué de l'Elysée.

    De son côté, le ministre de la Défense Alain Juppé adresse dans un communiqué "ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches" et "rend hommage à l'héroïsme de ce soldat, tombé au combat".

    Il renouvelle en outre "sa confiance à tous les militaires français déployés sur le sol afghan".

    La vallée de Bedraou est située dans la province de Kapisa, à l'est de Kaboul.

    AFP. 18/12/10

  • Qui est-ce? 121

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  • Carla Bruni-Sarkozy: "Je veux en faire plus"

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Avant le traditionnel arbre de Noël de l’Elysée, hier après-midi, l’épouse du chef de l’Etat était à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) pour une distribution de jouets aux enfants malades.

    Vous étiez hier matin en visite à l’hôpital de Garches…
    -SARKOZY.

    C’est un centre pionnier assez unique en France qui va de la réanimation à la rééducation de patients très lourds. J’étais dans une unité où les enfants sont victimes de graves problèmes neurologiques, d’insuffisances motrices. Ils passent parfois de longues années à l’hôpital. Notre fondation a donné 75 000 € pour rénover une salle d’accueil, une salle de projection de films et des équipements d’accompagnement.

    Vous avez d’autres projets ?
    Ma fondation, qui a aussi pour objectif l’accès à la culture aux personnes les plus fragilisées, va bientôt lancer une campagne contre l’illettrisme. C’est un thème encore un peu tabou, alors que le phénomène touche 3 millions d’adultes en France. On doit en parler davantage. C’est un handicap, une gêne qui freine les personnes concernées et les empêche de s’adresser aux associations qui pourraient les aider. Mon travail consiste à discuter avec le comité exécutif de la fondation et de sélectionner des projets auxquels nous pouvons apporter une aide financière ou un coup de projecteur.

    Vous revenez à un rôle plus classique ?
    J’ai envie de me sentir utile. J’ai envie d’en faire plus, de faire connaître le travail de ceux qui œuvrent tous les jours pour la fondation ou les programmes humanitaires auxquels je suis associée. C’est bien aussi de donner un sens à cette fonction de première dame. Première dame, c’est une position somme toute un peu curieuse parce qu’elle ne vient pas directement de moi, mais du fait que je sois mariée avec le président de la République. Il est difficile dans la situation qui est la mienne d’avoir un rôle politique. A travers l’humanitaire, je peux aider les autres sans me retrouver dans une situation d’antagonisme. On a un rôle, une influence, une puissance de tir qu’on doit mettre au service des gens. Je m’inscris dans la tradition des autres premières dames françaises. A la fin du mandat de mon mari, j’aimerais qu’on dise que j’ai fait des choses utiles et pas seulement de la représentation ou de l’accompagnement.

    Aurez-vous votre mot à dire pour 2012 ?
    Ce n’est pas moi qui vais me mêler de ça. C’est trop difficile, trop personnel pour que j’intervienne. Mais je suivrai mon mari, quoi qu’il fasse.

    Le Parisien - 16/12/10

    NdB: Le titre et la fonction de "Première dame" n'existent pas dans la Constitution française!