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Blog - Page 1601

  • L'Algérie commémore le "bain de sang" de Sétif

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    (Cliquez sur la photo si vous voulez la voir agrandie)

    SÉTIF, Algérie — Des milliers de personnes ont commémoré samedi les événements du 8 mai 1945 à Sétif (Est de l'Algérie) où "un véritable bain de sang", selon un ministre algérien, avait suivi une manifestation célébrant la victoire des Alliés contre le nazisme mais réprimée après l'apparition d'un drapeau algérien.

    En silence, les participants à cette marche ont parcouru les mêmes rues que celles empruntées 65 ans auparavant quand "la fête de la victoire des Alliés sur le nazisme fut transformée le 8 mai puis durant un mois, en bain de sang", a déclaré Mohamed-Chérif Abbas, ministre algérien des Moudjahidine (anciens combattants).

    Le 8 mai n'est pas seulement une date "pour le souvenir, le recueillement et la tristesse, mais une référence (...) puisque le peuple avait compris qu'il fallait dorénavant se saisir du fusil", avait-il ajouté vendredi lors d'un séminaire consacré à cet anniversaire.

    La répression par les forces françaises de la manifestation avait entraînée des émeutes populaires à Sétif, mais aussi à Guelma, plus à l'est, ou Kherrata, une ville de montagne, durement réprimées par l'armée et des milices françaises.

    Selon l'Algérie, quelque 45.000 personnes ont été tuées, de 8.000 à 18.000 selon des sources occidentales.

    "C'est un fait qui a marqué l'histoire des relations franco-algériennes (...) et je trouve qu'en 2010, il est temps qu'à la fois l'Algérie et la France prennent conscience de la nécessité de réconcilier leur mémoire", a pour sa part affirmé à l'AFP Azouz Begag, ancien ministre français délégué à la promotion de l'égalité des chances.

    "Il faut admettre notamment que l'armée française a commis des atrocités, des meurtres par milliers", a ajouté M. Begag qui participait au 2e salon du Livre de Sétif, ville dont sa famille est originaire.

    AFP. 08/05/10

  • "Il y a danger pour Polanski" souligne un de ses pairs de l'Institut

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    Le luxueux chalet de Polanski à Gstaad - (Cliquez sur la photo)

    PARIS — "Il y a danger pour Polanski", a souligné le compositeur Michaël Levinas, membre de l'Institut de France comme le cinéaste franco-polonais, après l'avoir rencontré samedi à Gstaad (Suisse), où il est assigné en résidence depuis plus de cinq mois.

    Les compositeurs François-Bernard Mâche et Michaël Levinas, membres de l'Académie des beaux-arts à l'instar de Roman Polanski, lui ont rendu une visite de "près de quatre heures", alors que le réalisateur est menacé d'extradition vers les Etats-Unis pour une affaire de moeurs remontant à 1977.

    "Nous avons rendu une visite à l'homme seul, qui s'imposerait à tout homme dans une telle situation", a déclaré à l'AFP M. Levinas.

    "Nous avons évoqué son histoire, qui a été celle du Juif enfermé dans le ghetto de Cracovie. Il est certain qu'à 76 ans, après avoir vécu les drames du XXe siècle dans la situation la plus exposée, cette épreuve de plus, qui montre l'absurdité du droit quand il est aveugle, il n'est pas sûr de la supporter", a affirmé le compositeur.

    "Il y a danger pour Polanski, nous avons eu une réelle inquiétude", a-t-il précisé après sa rencontre avec "un homme fort, courageux mais éprouvé".

    Michaël Levinas et François-Bernard Mâche ont rendu cette visite à Roman Polanski en leur "nom propre, après en avoir informé l'Académie et dans l'esprit d'une motion de soutien votée par l'Académie au moment de son arrestation". Ils étaient accompagnés d'Olivier Corpet, directeur de l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (Imec).

    Poursuivi aux Etats-Unis en 1977 pour des relations sexuelles avec une mineure, Roman Polanski affirme avoir conclu à l'époque, après 42 jours en prison, un accord avec la justice et avoir été contraint à l'exil en France après une volte-face du juge.

    Arrêté sur mandat international américain le 26 septembre à son arrivée à Zurich pour un festival de cinéma, il a été libéré le 4 décembre sous caution et assigné à résidence.

    Dans une interview publiée samedi par le journal alémanique Neue Zürcher Zeitung, la ministre suisse de la Justice, Eveline Widmer-Schlumpf, a assuré qu'elle examinerait elle-même la réponse de l'Office fédéral de justice à la demande d'extradition américaine.

    Elle n'a pas précisé quand la décision serait prise: "Cela dépend de quand nous disposerons des documents dont nous avons besoin pour juger la demande d'extradition", a-t-elle expliqué.

    AFP. 08/05/10

  • Le volcan islandais continue de menacer le ciel européen et notamment la péninsule ibérique

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    (Cliquez sur la carte pour la voir en entier)
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    Le volcan Eyjafjöll le 5 mai
     
     Ce samedi depuis 15h30, plus question de décoller ni d'atterrir sur le de Barcelone. Désormais, ce sont 19 aéroports qui sont fermés en Espagne, en raison du nuage de cendres.
    Dans la matinée, 173 cent soixante-treize vols avaient été annulés dans le pays. Son voisin portugais est également touché, avec 104 annulations de vols. Royal Air Maroc (RAM) a annoncé des retards sur l'Europe et l'Amérique du Nord. Après la péninsule ibérique, le nuage volcanique risque d'arriver en soirée dans la moitié sud de la France, selon Météo .

     

    Ces fortes concentrations de cendres, susceptibles d'entraîner de sérieuses pannes de réacteurs, pourraient affecter la Côte d'Azur à quelques jours du où sont attendues des personnalités du monde entier. L'institut météorologique n'est toutefois pas encore en mesure de préciser si la colère d' Eyjafjöll est susceptible de perturber les aéroports du sud-est de la France.« Un avion d'Air France a décollé samedi après-midi de l'aéroport de Roissy pour un vol d'inspection», a indiqué une source aéroportuaire, précisant que l'appareil allait survoler toutes les Pyrénées. Le vol, inspection comprise, doit durer quatre à cinq heures.

    Les perturbations pays par pays

    En Espagne. Quelque 673 vols ont été annulés samedi matin. Désormais19 aéroports sont fermés dans le nord du pays. Les trois aéroports catalans, Barcelone, Gérone et Sabadell, sont fermés depuis 15h30 samedi. Selon l'Organisation européenne de la navigation aérienne Eurocontrol basée à Bruxelles, les restrictions de vols dans les 19 aéroports espagnols fermés «seront maintenues jusqu'à au moins 20 heures. Le ministre des Transports José Blanco estime qu'ils resteront fermés jusqu'en milieu de nuit prochaine. La compagnie nationale Iberia a suspendu tous ses vols vers cette partie du pays.

    Outre la Catalogne, sont notamment fermés à tout trafic aérien les aéroports de : Bilbao, Saint-Sébastien, Vitoria, Saragosse, Pampelune, La Rioja, Saint-Jacques-de-Compostelle, La Corogne, Vigo, d'Asturies, Santander, Burgos, Leon, Valladolid et Salamanque. Davantage de renseignements sur le site l'autorité aéroportuaire espagnol Aena.

    Au Portugal, 104 vols ont été annulés samedi matin au départ et à l'arrivée des aéroports de Porto (nord), Lisbonne et Faro (sud) pour la journée sur les archipels des Açores et de Madère, selon l'ANA, gestionnaire des aéroports. Selon l'agence portugaise de navigation aérienne (NAV), le déplacement du nuage vers l'est, puis le nord d'ici la fin de la journée, devait permettre «une levée progressive des limitations de vol à partir de 14 heures». Ces perturbations affectent particulièrement les vols des compagnies à bas prix. Pour plus de renseignements, consulter le site www.ana.pt.

    A Marseille et Bordeaux. L'aéroport de Marignane a annoncé l'annulation d'une quinzaine de vols samedi. «Les rotations à destination de Lisbonne, soit deux vols, et tous les vols Ryanair à partir de 16 heures sont annulés», a déclaré un porte-parole de l'aéroport Marseille-Provence, où la compagnie irlandaise à bas coûts dispose de sa première base française. Cela représente «une quinzaine de vols sur les 250 prévus», a-t-il précisé. Les vols au départ de Bordeaux et à destination de Porto et Lisbonne ont été eux aussi annulés. 

    La compagnie marocaine Royal Air Maroc annonce que ses vols risquent de subir quelques retards sur certains vols sur l'Europe ainsi que sur l'Amérique du Nord.  «Les vols devant survoler ces zones (où se trouve le nuage de cendres, notamment l'Atlantique Nord, ndlr) sont déroutés par les organismes assurant le contrôle aérien vers des couloirs de navigation sûrs, ce qui peut entraîner des retards suite à l'allongement du temps du parcours», précise la compagnie. 

    Le volcan islandais Eyjafjöll est entré en éruption le 14 avril, crachant un nuage de cendres qui a paralysé le trafic aérien pendant près d'une semaine. L'émission de cendres avait ensuite diminué et les vents avaient permis la réouverture des aéroports et la reprise des vols en Europe.

    Le Parisien - 08/05/10

  • HUMOUR

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  • "Au pays des leçons oubliées"

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    Banque de la Grèce
    Par Vlad Grinkevitch, RIA Novosti

    « Personne n'a su ni rien oublier, ni rien apprendre », ces paroles du chevalier de Panat, officier de marine français, adressées aux partisans de la monarchie française au XIXème siècle pourraient être adressées aujourd’hui aux financiers qui ont semé la panique sur les marchés des valeurs. La fièvre règne sur les principales places financières mondiales et sur fond des problèmes de créances de la Grèce et d’autres pays aux économies faibles, les indices boursiers chutent de façon vertigineuse. Les premières séances de mai se sont terminées en baisse : les indices américains DowJones et NASDAQ ont baissé respectivement de 2% et de 2,98%, le DAX allemand, de 2,6% et le FTSE-100 britannique, de 2,56%. Sur le marché russe des actions, les premières séances se sont terminées en baisse de 3%.

     Pour sauver leurs capitaux, les investisseurs se pressent de les placer dans les métaux précieux : à la bourse de New York, le contrat à terme de juin sur l’or a augmenté de 0,2%. Certes, ce n’est pas beaucoup, mais les analystes boursiers affirment que la tendance persistera car la crise des créances prend de l’ampleur et elle pourrait atteindre d’autres pays. L’agence de notation Moody’s a jeté de l’huile sur le feu en déclarant hier qu’elle pourrait revoir à la baisse dans trois à quatre mois la notation souveraine du Portugal d’un, voire de deux crans.

     Les agences de notation ont également joué leur rôle, et pas le moindre, que le remue-ménage actuel autour de la Grèce. D’abord, l’agence de notation Standard&Poor’s a baissé les notations souveraines du pays jusqu’à la catégorie BB+, en le reléguant de la catégorie d’investissements en catégorie spéculative en la rétrogradant ensuite jusqu’à la note dérisoire de BBB-, ce qui a suscité une véritable panique parmi les investisseurs.

     Effectivement, la situation en Grèce laisse à désirer : le pays est presqu’en situation de défaut de paiement en raison de l’impossibilité de refinancer sa dette de 300 milliards d’euros. Le pays doit verser ou refinancer 8,5 milliards d’euros avant le 20 mai 2010. Même l’aide de 100 milliards d’euros promise par l’Union européenne n’a pu influer sur les investisseurs. Pourquoi donc sont-ils si effrayés ? La Grèce n’est pas un acteur prioritaire de l’économie mondiale, ni même de l’économie européenne. Aucun changement négatif n’a été enregistré au niveau d’indices comme ceux de la dynamique de la production, de la demande de consommation ou de l’accessibilité des crédits. Tout simplement, de même qu’à la veille de la crise de 2008-2009, les spéculateurs dont la politique repose sur toutes sortes de notations, de pronostics et de rumeurs font la loi sur les marchés financiers.

     Avant la crise économique, de nombreux économistes affirmaient que l’économie dite virtuelle, ou fictive, s’était trop éloignée de l’économie réelle. Au début de la crise, selon les évaluations de la société FBK, la capitalisation des sociétés nationales des États-Unis et de la Grande-Bretagne par rapport au PIB de ces pays a atteint de 180 à 200%. En Russie, cet indice a été de 116%. Autrement dit, l’argent de la superstructure financière dépassait considérablement ses montants de l’économie réelle.

     Il en a été à peu près de même sur le marché des matières premières où l’accroissement de la consommation de pétrole a été, durant plusieurs années qui ont précédé la crise, d’environ 3% par an avec une hausse annuelle des prix de 48%. En fin de compte, c’est la surchauffe de l’économie qui a été la véritable cause de la crise.

    Au plus fort de la crise, les hommes politiques ont parlé beaucoup de la nécessité de modifier l’architecture de l’économie mondiale, de priver les spéculateurs financiers de la possibilité de manipuler les marchés. Mais les paroles ont trop divergé d’avec les actes, les mesures anti-crise des gouvernements se sont réduites à investir de l’argent liquide dans le secteur financier. Des milliards de dollars et d’euros qui n’ont pas été engagés dans l’économie réelle se sont retrouvés sur les marchés des valeurs et des matières premières. Dès le milieu de l’année dernière, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) de vente de contrats à terme en est venue à la conclusion qu’environ 70% des ventes du pétrole de la marque Texas Sweet à la Bourse de New York étaient spéculatives. En mars 2010, le ministre britannique des Finances Paul Myners a rappelé que, pour sauver le secteur financier, les autorités étaient contraintes de sauver également les responsables de la crise, tout en se désolant que ces responsables, c’est-à-dire les banquiers, n’avaient pas tiré de leçons nécessaires.

    Mais il est peu probable que les avertissements du genre « si la crise se répète, les banques pourraient tout perdre » puissent intimider les structures financières qui ont gagné des milliards de dollars grâce à la "lutte" contre la crise. Ce n’est pas par hasard que le lobby bancaire a critiqué et, en fait, torpillé la proposition faite par le président américain Barack Obama au forum de Davos d’interdire par voie législative aux banques de se livrer aux spéculations et de financer les fonds spéculatifs.

    Cela signifie cependant la conservation de tous les risques inhérents aux modèles spéculatifs. Il n’est donc pas étonnant qu’aussitôt après les prévisions défavorables des agences de notation les spéculateurs aient commencé à retirer leurs capitaux des marchés.

    Les Européens sont mécontents des agences de notation qui ont provoqué, selon eux, la panique et, peut-être, une nouvelle phase dans la crise ; d’ailleurs, d’une manière générale, peut-on faire confiance à ces notations ? Mais peut-on en tenir rigueur aux agences si elles font partie inaliénable du système financier qu’il était prévu de réformer mais qui n’a été, en réalité, que maintenu par les gouvernements des grands États avec leurs mesures anti-crise ? A présent, c’est bien du déjà vu : les fonctionnaires européens s’invitent mutuellement à tirer des leçons de la « crise grecque » et, par exemple, à priver de droit de vote dans l’UE les pays qui vivent au-dessus de leurs moyens, certes, mais la lutte contre la « crise grecque » rappelle beaucoup celle qui avait été menée contre la crise financière de 2008-2009.

    RIA Novosti - 07/05/10

  • Les "sionistes de gauche" colonisent aussi bien que les autres

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    Tandis qu’à Bruxelles, Cohn-Bendit et BHL et autres « Juifs européens » aussi « raisonnables » qu’auto-proclamés, amusent la galerie avec leur pétition JCall, à 4.000 kilomètres de là, leurs amis sionistes « de gauche » participent ouvertement au dépeçage de la Palestine.

    Les deux journalistes Akiva Eldar et Chaim Levinson publient ainsi, dans le quotidien Haaretz, les résultats d’une enquête montrant que le Mouvement Kibboutz, cache-sexe « de gauche », voire « socialiste », du sionisme, travaille le plus sérieusement du monde à la colonisation de la Vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée.

    « Le Mouvement Kibboutz encourage les soldats dégagés de leurs obligations militaires à rejoindre les colonies de la Vallée du Jourdain. C’est ce qui ressort d’un document distribué par la commission spéciale du mouvement pour la colonisation, mis en circulation le mois dernier », écrivent les deux reporters.

    « Il y a quinze jours, cette commission a produit un document intitulé "Colonisation de la Vallée du Jourdain, dans les zones sous contrôle israélien" » ajoutent-ils.

    On y apprend qu’au cours d’une réunion avec le chef du conseil régional de la Vallée du Jourdain, David Lahiani, une date a été arrêtée pour la visite conjointe, par des représentants de l’armée et du Mouvement Kibboutz, d’une base militaire désaffectée, la base Gadi. Cette base devrait être désignée comme lieu d’implantation d’une nouvelle colonie.

    Le document précise qu’une telle initiative s’inscrit dans la politique générale du gouvernement encourageant la colonisation, et qu’il s’agit dans ce cas de confier au Mouvement Kibboutz un rôle de premier plan quant aux decisions politiques à venir sur le statut de la Vallée du Jourdain.

    Yoel Marshak, responsable de la commission spéciale du Mouvement Kibboutz, indique qu’il y a six ans, c’est déjà lui qui avait lancé un projet pour l’installation de kibboutzniks à Yitav, une base militaire désaffectée située au nord de Jéricho, toujours en Cisjordanie occupée. « Notre préoccupation était et est encore de laisser les terres aux mains des Juifs, et de garantir la sécurité des personnes envoyées là par le gouvernement et notre mouvement », commente Marshak.

    Toujours selon le document, un premier groupe de jeunes habitants de Tel-Aviv venant d’effectuer leur service militaire ont été approchés, et auraient réagi avec enthousiasme. Au total, Marshak a des plans pour la création de 8 colonies « kibboutz », rien que dans la Vallée du Jourdain. Le fait que depuis 2005, la Cour des Comptes israélienne elle-même ait reconnu que les terres sur lesquelles avaient été créées les bases de l’armée étaient des terres volées à leurs propriétaires palestiniens légitimes ne gêne évidemment pas Yoel Marshak.
    VOXNR - 06/05/10

  • VIDEO Pédophilie: six arrestations dans une même famille

    http://videos.tf1.fr/jt-we/pedophilie-six-arrestations-dans-une-meme-famille-5845388.html

    Six personnes d'une même famille ont été mises en examen jeudi, près de Dunkerque, dans le Nord, pour des viols en réunion et des agressions sexuelles sur des enfants âgés de six mois à quatre ans et demi.

  • L'Allemagne inaugure un musée consacré aux crimes nazis

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    (Cliquez sur la photo)

    BERLIN — Tandis que l'Europe célèbre le 65e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne inaugure un musée à Berlin consacré aux crimes nazis, près du mémorial aux Juifs européens assassinés inauguré il y a juste cinq ans.

    Le musée "Topographie de la terreur" se dresse là même où la Gestapo, la police secrète nazie, et les SS avaient établi leur quartier-général, au 8 et 9 de la Prinz Albrecht Strasse.

    Quelque 15.000 personnes, ennemis du Führer, ont été détenus dans leurs geôles entre 1933, date de la prise de pouvoir par Hitler, et la fin de la guerre en 1945.

    Après guerre, ce qui restait des bâtiments a été rasé et l'endroit était resté un terrain vague, tout à côté du Mur de Berlin, jusqu'à la réunification du pays il y a 20 ans.

    "Nous voulons que l'Histoire soit visible", explique le directeur du nouveau musée, Andreas Nachama, un rabbin et historien.

    "La 'topographie de la terreur' n'est pas un mémorial, mais un endroit où apprendre, un endroit associé aux coupables", selon M. Nachama.

    Le nouveau musée, qui a coûté 25 millions d'euros, remplace une exposition temporaire qui attirait jusqu'à un demi-million de visiteurs par an.

    Construit au-dessus des anciennes caves de la Gestapo, seuls vestiges conservés des anciens bâtiments, le nouveau musée de deux étages, en verre et en acier, donne l'impression de "flotter" au-dessus du site.

    Sur les murs, des photos des dirigeants nazis, des photos de détenus prises par la Gestapo, des photos d'exécutions sommaires, ainsi que des plaquettes visant à expliquer les efforts après-guerre pour juger les coupables.

    A quelques centaines de mètres de là, le mémorial aux Juifs assassinés d'Europe marque pour sa part son cinquième anniversaire cette même semaine.

    L'exposition souterraine associée à ce mémorial, dont les 2.700 cubes de béton couvre une surface équivalente à un stade de football, a reçu plus de 2,3 millions de visiteurs, dont la moitié venues de l'étranger, depuis 2005, selon son directeur, Uwe Neumärker.

    Le mémorial fait partie des dix premières attractions touristiques à Berlin, selon l'Office du tourisme.

    "Nous avions toujours pensé que c'était quelque chose qui devait être construit, mais nous n'avions jamais imaginé que cela connaîtrait un tel succès", selon Lea Rosh, une journaliste à l'origine du projet.

    "Il n'existe pas de crimes comparables dans l'histoire de l'Humanité. Mais aucun pays au monde n'a documenté ses crimes de façon aussi exhaustive que l'Allemagne", a-t-elle ajouté.

    AFP. 07/05/10

  • Cinq Afrikaners inculpés de terrorisme avant le Mondial 2010...

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    Des Afrikaners, membres de l'AWB, arrivent au tribunal le 14 avril 2010 après la mort d'Eugene Terre'Blanche - (Cliquez sur la photo)

    La police sud-africaine a annoncé vendredi l'inculpation pour terrorisme de cinq extrémistes blancs soupçonnés d'avoir projeté des attentats à la bombe contre des townships noirs, tout en réaffirmant qu'"aucune menace" ne pesait sur le Mondial.

    Sept hommes ont été arrêtés fin avril à Phalaborwa, aux portes du parc national Kruger (nord-est), après la profanation de la tombe d'un haut responsable noir, a indiqué à l'AFP Musa Zondi, porte-parole des Hawks (Faucons), l'unité d'élite de la police criminelle.

    Lors de l'interrogatoire, "ils nous ont orientés vers leurs autres activités et vers une cache d'armes et d'explosifs", a-t-il précisé. "Ils voulaient notamment poser des bombes dans des zones où vivent des Noirs."

    "Les sept ont été inculpés pour terrorisme mercredi de la semaine dernière, mais les charges ont été retirées aujourd'hui (vendredi) contre deux d'entre eux", a-t-il précisé.

    Jeudi, le ministre et le chef de la Police avaient annoncé l'arrestation de plusieurs extrémistes, liés à des projets d'attentats contre des Noirs, dans trois provinces du pays, dont celle du Limpopo où se situe Phalaborwa.

    "A ce stade de l'enquête, nous n'avons pas établi de liens" entre les suspects du Limpopo et d'autres groupes, a précisé le porte-parole des Hawks. "Ils travaillaient de leur côté".

    M. Zondi a assuré ne pas savoir si le projet d'attentat était à un stade avancé. "Mais nous prenons au sérieux toute menace", a-t-il dit.

    De son côté, le chef de la police nationale Bheki Cele a précisé lors d'un point-presse au Cap, qu'un individu arrêté à Pretoria dans ce cadre avait été libéré sous caution.

    "Nous avons aussi arrêté des hommes de la ville du Cap qui sont suspectés de faire partie de commandos", a-t-il ajouté, tout en excluant catégoriquement l'existence d'une menace sur le Mondial (11 juin - 11 juillet).

    "En ce moment même, il n'y a aucune menace sur la Coupe du monde 2010 de la Fifa aussi bien au niveau national qu'international", a-t-il réitéré.

    Ces arrestations ont lieu dans un contexte très délicat, un mois après le meurtre de l'extrémiste blanc Eugene Terre'Blanche qui avait exacerbé les tensions raciales en Afrique du Sud, seize ans après la chute de l'apartheid.

    Ce fondateur de la formation d'extrême droite, le Mouvement de résistance afrikaner (AWB), a été battu à mort sur sa ferme le 3 avril. Deux ouvriers agricoles, qui s'étaient immédiatement rendus à la police ont été inculpés pour meurtre le 6 avril.

    Pour Anneli Botha, spécialiste du terrorisme à l'Institut d'études de sécurité (ISS), il est cependant improbable que le meurtre d'Eugene Terre'Blanche déclenche un attentat de l'extrême droite pendant la Coupe du monde.

    "Jusqu'à présent, l'extrême droite s'est concentrée sur la politique interne et non sur les événement internationaux comme la Coupe du monde. Tous les complots ont été dirigés à l'encontre du gouvernement ou certaines franges de la société et non de la communauté internationale", a-t-elle expliqué à l'AFP.

    AFP. 07/05/10

  • Paris aurait conditionné l'aide à la Grèce à des contrats militaires, selon Cohn-Bendit

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    PARIS — Le leader d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, a accusé vendredi Nicolas Sarkozy et François Fillon d'avoir fait pression sur Georges Papandréou, assurant qu'ils avaient conditionné l'aide française à la Grèce au respect par Athènes de contrats d'armement souscrits avec Paris.

    "J'ai rencontré M. Papandréou la semaine dernière. J'étais à Athènes. Je le connais depuis longtemps", a expliqué l'eurodéputé lors d'une conférence de presse à Paris sur l'avenir du mouvement écologique, en relatant ce qu'il a présenté comme sa conversation avec le chef du gouvernement grec.

    "C'est quand même incroyable la manière dont les Merkel et Sarkozy de ce monde traitent un Premier ministre grec", s'est-il exclamé.

    "Dernièrement, M. Papandréou, qui était au sommet de l'Otan, est passé par Paris. A Paris, il y a un certain M. Fillon et un certain M. Sarkozy", a poursuivi M. Cohn-Bendit.

    "Ils les a rencontrés. M. Fillon et M. Sarkozy ont dit à M. Papandréou : "Nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d'armement qu'on a avec vous, signés par le gouvernement Caramanlis", a assuré le leader Verts au Parlement européen.

    "Depuis ces trois mois, il y a eu plusieurs milliards de contrats d'armement qu'on a obligé la Grèce à confirmer, a-t-il poursuivi. Des frégates françaises - 2,5 milliards - que doivent acheter les Grecs; il y a des hélicoptères, il y a des avions, il y a des sous-marins allemands".

    AFP. 07/05/10

  • Profanations: une indignation sélective

    Communiqué de presse de Valérie LAUPIES – Conseillère Régionale PACA – FN -

    La profanation de tombes musulmanes au carré militaire du cimetière Saint-Lazare de Tarascon dans les Bouches du Rhône est doublement abjecte.
    D’abord parce qu’elle porte atteinte au respect des morts, qui est un des signes les plus élémentaires de la civilisation.
    Ensuite parce qu’il s’agit de soldats qui sont morts pour la France.
    Mais le concert d’indignation politico-médiatique, que l’on n’entend que lorsqu’il s’agit de tombes musulmanes ou juives, est quant à lui indécent.
    En 2009, à la demande de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, André Flajolet et Jean-Frédéric Poisson, députés UMP du Pas-de-Calais et des Yvelines, ont rendu un rapport complet sur les violations de sépultures en France. Intitulé « Du respect des morts à la mort du respect ».
    Premier constat : si l’atteinte à l’intégrité des cadavres dans les cimetières reste assez rare, avec une moyenne de 8 cas par an, les atteintes aux sépultures sont plus courantes. Il en survient environ une tous les deux ou trois jours en France.
    Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures chrétiennes.
    Pour le Front National, le respect des morts ne se partage pas.

    NP Info - 07/05/10

  • Lionnel Luca contre le film mensonger et anti-français "Hors la loi"

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Le film Hors la loi de Rachid Bouchareb n'a pas encore été dévoilé au Festival de Cannes que, déjà, la polémique s'engage. Au coeur des débats, la guerre d'Algérie, cette plaie si longue à se refermer, et plus particulièrement le massacre de Sétif du 8 mai 1945. La vision qu'en donne Rachid Bouchareb - dont le film représente l'Algérie au Festival de Cannes - déclenche la colère du député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca. Ce dernier a qualifié le film d'"anti-français" et dénonce une "vision hémiplégique de l'histoire" ainsi que "l'irresponsabilité" de l'auteur. Selon le député conservateur, Hors la loi risque d'envenimer les relations des jeunes Français d'origine maghrébine avec le reste de la population, compte tenu de son impact certain au box-office.

    La polémique porte notamment sur l'élément déclencheur des massacres. Rachid Bouchareb montre comment l'armée française a massacré les premières insurrections nationalistes du peuple algérien. Lionnel Luca s'inscrit en faux : "Le premier massacre de la journée du 8 mai est subi par les Européens qui sont lynchés par une foule qui est armée et non à mains nues !" Une controverse qui, disons-le, ne fera que profiter à la sortie en salle du film, prévue le 22 septembre prochain.

    Le service historique de la Défense relève des erreurs

    Rachid Bouchareb, déjà récompensé à Cannes pour Indigènes (2006), avait été vivement félicité par Jacques Chirac pour avoir rappelé le sacrifice des soldats des colonies à la libération de la France. Hors la loi creuse cette veine en s'intéressant, cette fois, aux porteurs de valises du FLN. Lionnel Luca admet ne pas avoir visionné le film lui-même. En revanche, Hubert Falco, le secrétaire d'État à la Défense, lui a transmis le 15 janvier 2010 l'analyse du service historique de la Défense qui a eu le scénario en main. C'est sur la foi de cette analyse (laquelle déplore des erreurs) que Lionnel Luca se fonde pour dénoncer le projet du film dont les acteurs sont Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila...

    "Je ne demande pas l'interdiction du film contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, explique Lionnel Luca. Je dénie à Rachid Bouchareb le fait de s'ériger en historien. Il déclarait dans le quotidien El Watan en juin dernier vouloir 'rétablir une vérité historique' et 'tout déballer'. Il n'est pas membre de l'Académie d'histoire, que je sache. J'ai autant le droit de m'exprimer que M. Bouchareb. Maurice Villard a rassemblé de nombreux témoignages sur le massacre des Européens qui s'est déroulé à Sétif."

    Un "prix de la bêtise avec un grand C"

    La réaction de Lionnel Luca suscite la riposte des auteurs qui, sous l'égide de la SACD (leur société), soutiennent Rachid Bouchareb. Le député UMP se voit ainsi décerner un "prix de la bêtise avec un grand C" (selon l'expression de Jacques Prévert) tout juste créé pour l'occasion. Votée à l'unanimité par le conseil d'administration de la SACD, cette gratification satirique "vise à honorer ceux qui, en toute méconnaissance de cause, prendront dorénavant l'initiative de tenter de limiter la liberté d'expression en s'attaquant publiquement à des oeuvres sans les avoir lues ou vues." Lionnel Luca "s'est ainsi positionné, à la suite de quelques autres ces derniers temps, dans la grande tradition démocratique du "je ne l'ai pas lu, je ne l'ai pas vu, mais j'en ai entendu causer donc j'en exige l'interdiction", relève encore la SACD .

    Lionnel Lucas ne s'en émeut pas plus que ça. "Ce sont les mêmes qui estiment que ce film mérite un prix à Cannes sans l'avoir vu non plus. Quant à la bêtise, ils sont assez bien placés pour en parler." "C'est puéril", conclut-il.
    Au-delà du fonds historique, ce qui gêne Lionnel Luca, c'est le soutien financier du film par le Centre national de la cinématographie (CNC). Lionnel Luca se défend de représenter, dans ce débat, les intérêts des pieds-noirs, nombreux parmi son électorat des Alpes-Maritimes. Il espère que ce film permettra aussi d'honorer la mémoire des musulmans qui sont restés fidèles à la France et qui, eux aussi, ont payé cet engagement par le sacrifice de leur vie. Une palme annoncée qui s'engage de façon houleuse sur les plages de Cannes...

    Le Point - 07/05/10


  • Pour les jeunes Grecs, "l'Europe, c'est la fatalité"

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    Devant le Parlement d'Athènes - (Cliquez sur la photo)
    Un pays "au bord du gouffre", s'est inquiété mercredi le président Poulias, et qui a besoin d'une cure d'austérité drastique pour les trois prochaines années au moins, comme l'a préconisé le ministère des Finances . Tel est l'amer constat auquel de nombreux Grecs doivent se résigner, après trois jours de grèves générales qui ont dégénéré mercredi en violents affrontements avec la police .

    Alors c'est la rage au ventre que des milliers de jeunes Grecs sont descendus dans les rues d'Athènes. Sans doute ont-ils compris que la remise à flot de leur économie dépend de leurs sacrifices à venir. Déjà, pour les femmes, l'âge légal de départ en retraite a été reculé à 65 ans, d'ici 2013. Bientôt, les coupes salariales dans la fonction publique seront sans précédent, car il faut maintenir le cap fixé par l'Union européenne et le FMI après l'aide exceptionnelle octroyée, chiffrée à 110 milliards d'euros. Parmi les plaintes de la jeunesse grecque, celle de Michaelis, un informaticien de 27 ans, qui travaille à Athènes. "Papandréou et les autres sont responsables de cette situation. Ils ne se sont jamais occupés du peuple. On craint tous l'avenir (...)", affirme-t-il, implacable. D'autres comme Eirini ont choisi l'exil, dans une capitale européenne, à Londres, pour ne pas avoir à repenser à ces "trente années d'immobilisme et de technocratie, pendant lesquelles la Grèce n'a fait que s'enfoncer", raconte cette trentenaire, employée dans les télécommunications.

    La jeunesse grecque ne peut rester devant son poste de télévision quand "tout le monde doit se mobiliser", s'insurge Michaelis qui a participé à la manifestation de jeudi. "Nous sommes un petit pays, toutes les voix comptent, sans distinction politique", souligne-t-il, conscient qu'il a défilé aux côtés de certains partis extrémistes de gauche. Une récupération politique de la révolte des jeunes Athéniens qui ne le freine guère : "Je reste objectif en m'informant sur internet plutôt que dans les journaux locaux", précise-t-il.

    Des salaires à 500 euros

    Entre la peur de l'avenir et la voix de la raison, la jeunesse grecque se sent tiraillée. "La situation est très déroutante, les gens ont évidemment raison de protester contre le gouvernement, mais ne sommes-nous pas contraints d'accepter ces mesures d'austérité pour espérer s'en sortir ?", s'interroge Eirini. Même à distance, la jeune femme reconnaît que "le quotidien est devenu très difficile pour ses proches. Maintenant, dans la rue, on peut se faire agresser pour une quinzaine d'euros. Il n'y a plus de cash nulle part", raconte-t-elle.

    Face aux accusations de certains journaux à sensation allemands qui criaient à la paresse, l'occasion d'en profiter ne s'est pas présentée pour elle et ses amis. "Quand j'ai quitté Athènes, les jeunes qui avaient des doubles diplômes étaient payés 700 euros par mois. Aujourd'hui, leur salaire plafonne à 500 euros. Comment faire vivre une famille ?" Pire, la jeune expatriée dénonce "les protections sociales partielles ou des assurances à moitié couvertes pour les jeunes professionnels". Une injustice largement répandue puisque "les jeunes sont bien obligés d'accepter ces conditions", conclut-elle.

    Redémarrer à zéro

    Son salaire anglais lui permet aujourd'hui d'assurer le quotidien. "Quand j'ai vu qu'avec 900 euros par mois je n'avais aucune perspective d'évolution, je suis partie d'Athènes. Je n'envisage aucun retour avant une dizaine d'années", lâche-t-elle. La jeune femme garde malgré tout l'espoir de jours meilleurs dans le berceau des philosophes. "Il faut laisser le temps agir, pour permettre aux gens de redémarrer à zéro. Le plan d'austérité ne sera utile que si nous y joignons une graduation précise et ferme de ses mesures... le peuple en Grèce est tellement facile à corrompre par des promesses politiciennes", ironise-t-elle.

    "Si la Grèce quitte la zone euro, les autres pourraient suivre après (...) c'est toute la jeunesse européenne qui doit être solidaire", indique Michaelis, qui n'accorde guère de crédit à la bienveillance de Bruxelles, ni au soutien d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy qui se sont engagés à renforcer la stabilité de la zone euro. Pour les Grecs, l'Europe est la fatalité, c'est-à-dire quelque chose qui vient d'ailleurs, et sur laquelle on n'a de toute façon aucune influence", résume-t-il convaincu.
    Le Point - 07/05/10

  • Profanations de stèles musulsumanes: Hortefeux "déterminé"

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    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux exprime sa "consternation" après la profanation de sept tombes musulmanes du cimetière militaire de Tarascon et assure de sa détermination à retrouver les auteurs, dans une lettre adressée aujourd'hui au président du CFCM Mohammed Moussaoui.

    En outre, le ministre participera dimanche à la cérémonie de recueillement au cimetière de Tarascon au côté du président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), annonce son cabinet. "Une nouvelle fois, les musulmans de France sont donc victimes d'actes aussi incompréhensibles qu'inadmissibles, et croyez bien que les services travaillant sous mon autorité vont tout mettre en oeuvre afin que leurs auteurs soient rapidement identifiés, interpellés et déférés à l'autorité judiciaire pour être sanctionnés", écrit le ministre.

    "Nous ne laisserons pas ainsi stigmatiser les citoyens français musulmans, ajoute le ministre. "La liberté de conscience et de culte est une liberté fondamentale garantie par notre Constitution, et le respect dû aux morts, en particulier ceux qui se sont battus au péril de leur vie pour notre nation, un devoir civique et une exigence démocratique".

    Brice Hortefeux condamne ces actes "avec la plus grande sévérité" et assure les musulmans de France de sa "totale détermination et de (son) entier et fidèle soutien". Sept stèles de tombes musulmanes du cimetière militaire de Tarascon (130 tombes militaires dont 17 musulmanes) ont été renversées et trois sont également fendues. Les faits ont été découverts hier après-midi et le parquet indiquait aujourd'hui à la mi-journée n'avoir "aucune piste".
    Le Figaro -07/05/10


  • Le Parlement grec adopte son plan d'austérité dans un regain de tension

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    Manifestation devant le Parlement - (Cliquez sur la photo)

    La Grèce vient d'adopter son plan d'austérité, deux jours après la violente manifestation au coeur d'Athènes dans la quelle trois personnes ont tragiquement perdu la vie. D'une sévérité sans équivalent en Europe, le plan prévoit entre autre une hausse des taxes et des carburants, du tabac, de l'alcool, de la TVA.

     Il impose aussi des coupes claires dans les de la fonction publique et dans les retraites, en échange des 110 milliards d'euros d'aide de l'UE et du FMI. 

    Plongée depuis plusieurs mois dans un véritable chaos économique, la Grèce tente par tous les moyens d'alléger une dette abyssale estimée à plusieurs centaines de milliards d'euros. Le texte, qui s'ajoute à un premier plan déjà adopté en mars, vise à réduire le déficit public de 30 milliards d'euros pour le ramener d'ici 2014 sous le seuil européen de 3% du PIB.  

    5 000 personnes rassemblées devant le Parlement

    En signe de protestation, quelque 5 000 personnes se sont déjà rassemblées devant le d'Athènes. A l'appel de deux grands syndicats, la GSEE et l'Adedy, les opposants au plan d'austérité ont déployé un ruban noir en hommage aux trois salariés de la banque du centre de la capitale, morts mercredi après que leur agence a été incendiée par une poignée de casseurs mêlés à la manifestation.

    Sur une autre grande place d'Athènes, le front syndical communiste a, lui, réuni environ 6 000 personnes.

    Frappées de plein fouet par ce plan d'urgence, les classes moyennes, de nouveau dans la rue, vont donner du fil à retordre au gouvernement grec. Et ce malgré l'appel au calme du Premier ministre Georges Papandréou, lancé juste avant le vote.  

    De son côté, la presse grecque exprime sa «colère» et son «inquiétude». «L'heure est arrivée de mettre un terme à ces aberrations, la responsabilité en revient aux partis et aux syndicats» estime Ta Nea (pro-gouvernemental), tandis que le quotidien économique Navtemporiki juge que «l'explosion de violence aveugle porte un coup à la Grèce».

    Le Parisien - 06/05/10

  • Stèles de soldats musulmans profanées

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    Hervé Morin
    Sept stèles de soldats musulmans morts pour la France ont été profanées aujourd'hui  dans le carré militaire du cimetière de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a annoncé le ministère de la Défense.
    Ces soldats sont morts lors de la Première Guerre mondiale.
    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation devant un acte ignoble et lâche".
    "Je m'incline devant la mémoire de ces soldats avec d'autant plus d'émotion que cet ultime outrage semble les avoir volontairement visés pour leurs croyances religieuses", poursuit-il.
    "Mes pensées, à la veille de la commémoration du 8 mai 1945, vont à tous les combattants qui ont offert leur vie de manière humble ou éclatante pour que vivent une France et une Europe, libres, justes et généreuses", poursuit-il.
    Elles s'adressent à tous, "qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, qu’ils soient Français par le sang reçu ou par le sang versé".
    Le Figaro - 06/05/10

  • Un dirigeant russe dit avoir rencontré des extra-terrestres: un député en appelle à Medvedev

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    Vladimir Poutine avec Kirsan Ilioumjinov - (Cliquez sur la photo pour la voir totalité)

    MOSCOU — Un député russe a appelé les autorités du pays à s'assurer de la santé mentale de l'excentrique président de la république russe de Kalmoukie, qui prétend avoir rencontré des extraterrestres et avoir fait un tour dans leur vaisseau spatial, a rapporté jeudi la presse russe.

    Kirsan Ilioumjinov, qui dirige d'une main de fer cette république russe riveraine de la mer Caspienne, a souvent raconté avoir rencontré en 1997 des extraterrestres et participé à un vol pendant quelques heures avec eux, une histoire qu'il a répétée fin avril à la télévision russe.

    "Je vous prie d'indiquer si le chef de la république de Kalmoukie a fait un rapport à l'administration présidentielle au sujet de ses contacts avec une civilisation extraterrestre", a lancé Andreï Lebedev, député du parti ultra-nationaliste LDPR, dans une adresse aux autorités reprise par les médias.

    "Y-a-t-il un règlement sur de tels contacts avec des hauts responsables du pays qui ont accès à des informations secrètes, comme c'est le cas de Ilioumjinov?", demande le député.

    "Si c'est une blague, je ne la comprends pas. Notre groupe parlementaire considère qu'il faut s'assurer de la santé mais aussi de l'état psychique des dirigeants de régions", a-t-il par ailleurs déclaré au site du quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda.

    Kirsan Ilioumjinov, qui dirige la Kalmoukie depuis 17 ans, assure depuis une dizaine d'années avoir rencontré des extraterrestres "en scaphandres jaunes" avec lesquels il a communiqué par télépathie, avant de faire un tour avec eux à bord de leur vaisseau spatial, "une sorte de tube semi-transparent".

    Agé de 48 ans, il est aussi président de la Fédération internationale d'échecs (Fide) depuis 1995.

    Fan d'échecs, dont il a été champion kalmouke, il voit sa république à majorité bouddhiste comme le centre mondiale des échecs et a fondé près de sa capitale, Elista, la "Cité des échecs", un imposant complexe immobilier consacré au jeu.

    AFP. 06/05/10

  • Kouchner parle de la crise grecque et soutient AUSSI Polanski !

    Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Bernard Kouchner.

    Bernard Kouchner : Bonjour.

    "Nous sommes au bord du gouffre !". Voilà ce qu'a dit, hier soir, le Président de la République grecque, après la grève générale dont le déroulement a entraîné la mort de trois personnes à Athènes. Partagez-vous ce sentiment, Bernard Kouchner : la Grèce est-elle au bord du gouffre ?

    La Grèce va mal. La Grèce va se redresser. Nous allons l'aider. Je veux d'abord saluer le courage de Georges Papandreou...

    ... Le Premier ministre grec.

    Son attitude face à la difficulté et le courage du peuple grec car ne croyez pas que ce qui s'est passé, hier, ces violences terribles et trois morts hélas - trois morts - asphyxiés dans une banque où ces gens, des manifestants - des manifestants, pas tous -, avaient mis le feu, représentent la Grèce. Au contraire, après ce qui s'est passé d'horrible, hier, la Grèce est encore plus, je crois, au soutien de Georges Papandreou dont, encore une fois j'admire l'autorité et le courage.

    Vous dites, la Grèce va se redresser, Bernard Kouchner, mais beaucoup d'économistes, beaucoup d'observateurs pensent que le plan de rigueur qui lui est imposé est beaucoup trop violent et que loin de se redresser, elle pourrait bien ployer le genou.

    Les économistes sont les critiques, pas les payeurs. Les économistes ne sont jamais contents. Les économistes, il faudrait peut-être moins les écouter, écouter un peu plus le bon sens, la politique et les populations. Je ne crois pas à ce qu'ils disent. Je ne crois pas à ce qu'ils disent...

    Mais le bon sens... Le bon sens suggère...

    Surtout ceux qui suivent le marché pour en profiter.

    Le bon sens suggère que la purge qui est imposée à la Grèce, elle en est en partie responsable, ne l'aidera pas à se relever, à rembourser ses dettes mais l'empêchera plutôt de le faire ?

    Je crois le contraire. Je crois que c'est une exigence.D'abord, il nous faut - nous, les Français, les Européens -, aider la Grèce. Il y va non seulement du sort de ce pays que nous aimons mais du sort de notre monnaie. C'est notre monnaie que nous défendons et c'est notre niveau de vie que nous défendons. C'est en aidant la Grèce et en n'autorisant plus par des réformes indispensables, que les dérives soient à ce point dommageable, c'est en aidant la Grèce que nous allons pouvoir poursuivre ce rêve européen.

    Beaucoup de voix là aussi s'élèvent pour dire peut-être qu'il serait plus sage que la Grèce quitte l'Euro pour ne pas entrainer tout le monde dans une éventuelle chute ?

    Cette huile-là se jette sur ce feu déjà trop gros, le feu déclenché par les émeutiers. Qu'est-ce que vous voulez dire ? Est-ce qu'il faudrait arrêter l'Europe ? Voyons, vous n'y songez pas !

    C'est inenvisageable que la Grèce quitte la zone Euro ?

    Reprenne le drachme ?

    Par exemple, oui. C'est inenvisageable ?

    Je crois que ce serait d'abord une très, très, très grosse faute pour eux  ; et ensuite, sur le plan européen, ce ne serait pas supportable. D'abord, la population grecque souffrirait beaucoup plus encore qu'elle ne souffre, et je sais qu'elle souffre, et je pense que se réunir à Bruxelles pour décider d'un plan de rigueur, c'est beaucoup plus simple que d'appliquer ce plan de rigueur aux retraités, à ceux qui vont voir supprimés (mais fallait-il leur donner !) le treizième, puis le quatorzième mois ? A ceux qui prenaient leur retraite à 57 ans alors que le monde entier se met à travailler plus ? Tout ça n'était pas sérieux.

    Et c'est d'ailleurs pour ça qu'un Premier ministre grec récent avait pratiquement démissionné voyant la réalité lui sauter à la gorge. Non, ce serait pire ! Il ne faut pas affaiblir l'Europe, elle est déjà dans un état difficile, il faut la renforcer, y croire ; et si vous m'avez posé la première question, Georges Papandreou disant : "Nous sommes devant le gouffre"... Bon, il ne faut pas aller en avant ou alors il faut faire un pont ; en tout cas, il faut se reculer pour ne pas tomber dans le gouffre.

    Cette crise nous permet de regarder le fonctionnement de l'Europe et de noter tout ce qui ne va pas. Le plan a été tardif...

    Le plan ? Vous voulez dire de sauvetage ?

    Le plan de sauvetage... Et Angela Merkel, la chancelière allemande, semble avoir une lourde part de responsabilités dans le déclenchement de ce plan ?

    Elle a été plus tardive ; mais quand même, ça a été fait. Ca a commencé sous l'impulsion de la France...

    Pourquoi a-t-elle été plus tardive ?

    Parce qu'elle a une coalition difficile, des élections qui se présentent demain et puis, parce qu'il fallait convaincre aussi. Vous comprenez, quand vous dites aux Allemands...

    Vous convenez que cela a aggravé la crise, ou en tout cas la résolution plus difficile  ?

    Mais elle n'était pas seule. Les seuls qui n'ont pas aggravé la crise, ce sont les Français qui ont commencé à exiger un plan de rigueur, et surtout une aide à la Grèce, au début février.
       
    Mais vous comprenez quand vous dites aux Allemands : la France et l'Allemagne sont à ce point de stabilité que ce sont les deux pays à qui on continue de prêter volontiers mais surtout qui prouvent que leur économie est saine, qui l'ont prouvé. Quand vous dites aux Allemands qui vont prendre leur retraite à 67 ans, qu'il faut payer pour ceux qui la prenaient à 57, je comprends qu'ils hésitent un petit peu.

    Ca aurait pu être plus rapide, pas seulement à cause de l'Allemagne. Il fallait aussi changer... Vous savez, il était interdit dans cette zone Euro - les seize pays de l'Euro ne pouvaient pas s'aider les uns les autres parce qu'il y avait des critères qui avaient été acceptés et qui faisaient des critères d'équilibre budgétaire, etc. Hélas, tout ça devait se modifier et se modifiera de façon beaucoup plus automatique et saine, je le crois. Nous avons été surpris, peut-être aurions-nous dû nous méfier beaucoup plus.

    D'accord. Tous les responsables politiques français disent : nous ne risquons pas la contagion.

    Ils ont raison.

    Vous le diriez, ce matin, au micro de RTL, Bernard Kouchner ?

    Mais bien sûr ! Nous ne risquons pas la contagion, je vous dis : nous sommes les mieux notés. Notre signature, comme on dit... Notre signature économique...

    Ca va, ça vient la note visiblement ?

    Non, non, ça ne va pas, ça vient. Non, c'est A-A-A. On ne peut pas faire mieux.

    Oui mais ! Et puis, un jour, on est A-A.

    Ah peut-être un jour ! Mais pour ça, il faut conduire une politique que nous conduisons maintenant. Il ne faut pas commencer à dire qu'on n'a pas besoin de changer nos retraites, par exemple.

    C'est ce qu'a dit le Premier ministre, hier : il faut baisser la dépense publique ?

    Mais ce n'est pas une raison... Ca  ne fait que le répéter.

    Mais il faut employer le mot qui fâche ou pas ?

    Le mot qui fâche ?

    La rigueur ? On y est ?

    Non, rigueur ou pas, ce n'est pas un plan de rigueur qui est en train de se dérouler ? C'est une rigueur intellectuelle, c'est la rigueur du courage et (comment dirais-je)  de l'élémentaire aide - soutien. Je crois vraiment, il n'y a rien d'autre à faire. Il n'y a rien d'autre à faire. Ensuite, il faut s'interroger et nous nous interrogerons sur les réformes nécessaires.

    Mais franchement, allons-nous abandonner les Grecs ? Est-ce possible ? Pour la première fois, en France, l'Opposition et la Majorité votent ensemble. C'est pas mal ça ! Il y a une vraie acceptation de ces sacrifices que l'on fait pour les autres, mais vraiment en même temps nous les faisons pour nous, pour notre niveau de vie à conserver.

    C'est dit. J'aimerais, Bernard Kouchner, pour terminer cette interview évoquer avec vous l'affaire Polanski. Nous avons pris connaissance, tous, d'une lettre de Roman Polanski que "Libération" a publiée. "Je ne peux plus me taire". Confirmez-vous qu'à la mi-avril quand il a été aux Etats-Unis, le Président Nicolas Sarkozy a transmis au Président Obama une lettre de Roman Polanski ?

    Je n'ai rien à confirmer du tout, et pourtant j'étais là.

    Donc, vous le confirmez ou pas ?

    Non.

    Vous ne le confirmez pas ?

    Non. Non.

    Mais la lettre existe ?

    Mais je ne sais pas. En tout cas, je sais quelle est l'attitude des juges américains et je sais aussi, pour d'autres raisons françaises, par exemple, ou européennes que ce n'est pas... Quand un juge décide quelque chose, le Président, vous savez nous avons essayé depuis longtemps d'expliquer à nos amis américains que Roman Polanski, ce n'était pas n'importe qui pour nous, que nous étions touchés, bouleversés, etc.

    Vous essayez d'éviter son extradition aux Etats-Unis ?

    C'est aux Suisses de le faire ; et là, c'est aux Suisses.

    Et à la diplomatie française d'éviter l'extradition ?

    La diplomatie française l'a tentée à maintes reprises. C'est maintenant aux Suisses de se prononcer et la déclaration de Monsieur Polanski qu'on a lue récemment, voulait dire : on m'a menti. Un autre juge m'a menti aux Etats Unis. C'est là-dessus qu'il avait fondé toute sa conduite.

    RTL - 06/05/10

  • Viols sur enfants: une famille du Nord en examen

    Six personnes d'une même famille ont été mises en examen aujourd'hui pour des viols en réunion et des agressions sexuelles sur des enfants âgés de six mois à quatre ans et demi, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Dunkerque.

    Les personnes mises en examen sont les parents, des oncles et une tante des victimes. Elles sont âgées de 18 à 30 ans et sont poursuivies pour "viols en réunion à caractère incestueux sur mineurs de quinze ans", "agressions sexuelles", "non dénonciation de crimes" ainsi que "violences et maltraitances". Une septième personne, l'oncle des victimes, était toujours entendu par le juge d'instruction jeudi soir.

    Les faits se sont déroulés dans la région de Gravelines, entre fin 2007 et début 2009, lors de réunions familiales qui auraient dégénéré sous l'effet de l'alcool.
    Les viols ont été découverts à l'occasion de l'hospitalisation d'un des enfants. Ceux-ci ont été immédiatement pris en charge par les services sociaux et placés.

    Les victimes comme les mis en examen sont originaires d'un "milieu très défavorisé, marqué par des faits d'alcoolisme", a indiqué le procureur de Dunkerque, Philippe Muller.

    Le Figaro - 06/05/10