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Blog - Page 1604

  • VIDEO Cinq rabbins arrêtés pour trafic d'organes

    http://www.youtube.com/watch?v=MlgOvHqYYPE

    28 avril 2010 — Une quarantaine d'élus locaux et cinq rabbins ont été arrêtés jeudi dans la banlieue de New York lors du démantèlement d'un réseau de trafic d'organe ayant des ramifications jusqu'en Israël et en Suisse.

    Les maires des villes d'Hoboken, Secaucus et Ridgefield, dans l'Etat du New Jersey, figurent parmi les personnes arrêtées dans le cadre de ce coup de filet qui a commencé à l'aube. Les autorités soupçonnent les prévenus de trafic d'organes, corruption, extorsion de fonds et blanchiment d'argent.

  • Attentat raté à New York: rien n'authentifie la revendication des talibans

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    Times Square  (Cliquez sur la photo)

    NEW YORK (Etats-Unis) — Aucune preuve ne permet d'authentifier la revendication de l'attentat raté de New York faite par les talibans pakistanais, a déclaré dimanche le chef de la police new-yorkaise, Raymond Kelly.

    "Nous n'avons rien qui nous permette de confirmer cette revendication", faite sur l'internet, a déclaré aux journalistes Ray Kelly au cours d'une conférence de presse.

    Une vidéo signée du "Tarik-e-Taliban", les talibans pakistanais, postée sur YouTube, a revendiqué cette tentative d'attentat survenue samedi soir à Times Square, lorsque la police a trouvé un véhicule piégé.

    Cette vidéo affirme que la tentative était une riposte aux récents assassinats de deux hauts responsables du réseau Al-Qaïda en Irak et à des attaques de drones américains au Pakistan, selon le site de renseignement américain SITE.

    Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a qualifié dimanche l'attentat raté à la voiture piégée d'"extrêmement grave".

    Interrogé pour savoir si la Maison Blanche considérait que l'attentat relevait d'un acte de terrorisme, M. Gibbs s'est refusé à "définir qui pourrait être impliqué et pour quel motif".

    AFP. 02/05/10

  • VIDEO - Benoît XVI: le Saint suaire de Turin reflète les souffrances de l'humanité

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    Le Pape prie devant le Saint suaire  (Cliquez sur la photo)
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    Le Saint suaire exposé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin

    TURIN — Benoît XVI a rendu hommage dimanche au saint suaire de Turin, un linceul qui aurait enveloppé le corps du Christ lors de sa mise au tombeau et qui, au fil des siècles, a été l'objet tout à la fois de vénération et de controverse, une "icône écrite avec du sang", a-t-il affirmé.

    Après s'être recueilli devant la pièce de tissu, Bensoît XVI a déclaré qu'elle était "une icône écrite avec du sang", prenant soin de ne pas employer le mot de "relique" car le Vatican ne s'est jamais prononcé sur son authenticité.

    Le saint suaire "parle avec le sang et le sang est la vie", a ajouté le pape.

    "Dans le saint suaire nous voyons, comme dans un miroir, nos souffrances dans les souffrances du Christ", avait dit le pape dans la matinée lors d'une messe célébrée sous un ciel plombé en plein centre de la capitale du Piémont.

    Le prince Victor Emmanuel de Savoie, sa femme Marina Doria et son fils Emmanuel-Philibert, étaient dans les premiers rangs lors de la messe. La famille de Savoie est entrée en possession du saint suaire en 1453 et en a fait cadeau au Vatican en 1983.

    Les princes de Savoie, de même que le nouveau patron de Fiat, John Elkann, ont rencontré le pape en petit comité à l'archevêché.

    25.000 personnes ont assisté à la messe place San Carlo et plusieurs milliers d'autres la suivaient sur des écrans géants installés à proximité.

    A son arrivée en papamobile, le pape a été salué par les applaudissements de la foule qui se pressait contre les barrières de sécurité et agitait des drapeaux jaunes et blancs, couleurs du Vatican. La foule était également au rendez-vous, sous la pluie, pour une rencontre avec les jeunes dans l'après-midi.

    La vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique n'a donc pas semblé décourager les fidèles alors qu'il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même avant son élection, d'avoir couvert des prêtres coupables.

    Avant la prière du Regina Caeli, à la fin de la messe, le pape a demandé à la Vierge Marie, "mère de l'Eglise", de veiller "sur les prêtres et sur l'entière communauté des croyants".

    "Le saint suaire nous rappelle pour toujours de façon éloquente" les souffrances du Christ, a aussi souligné le pape dans son homélie prononcée à proximité de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin où le linceul est présenté au public, du 10 avril au 23 mai, pour la première fois depuis l'an 2000.

    Mais cet objet est aussi un "signe d'espérance" car le Christ est mort sur la croix pour nous faire entrevoir par sa résurrection "le moment où toute larme sera séchée et où il n'y aura plus ni mort, ni deuil, ni lamentation, ni angoisse", a ajouté le chef de l'Eglise catholique, âgé de 83 ans.

    La pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier son visage, a été découverte au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).

    Le tissu est l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.

    Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390 mais cette datation est elle-même contestée.

    AFP. 2 mai 2010

  • Maintenant, Polanski se dit victime d'un mensonge

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    Toujours poursuivi aux Etats-Unis pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure en 1977, le cinéaste franco-polonais continue de clamer son innocence dans une lettre ouverte publiée dimanche.

    «Je ne peux plus me taire.» Dimanche soir, Roman Polanski a décidé de rompre le silence dans lequel il s'était muré depuis plusieurs mois en publiant un texte dans lequel il considère que la demande d'extradition dont il fait l'objet aux Etats-Unis «est basée sur un mensonge». «Je ne peux plus me taire parce que les Etats-Unis continuent de réclamer mon extradition plus pour me livrer en pâture aux médias du monde entier que pour prononcer un jugement sur lequel un accord a été pris il y a 33 ans», écrit-il dans cette lettre publiée sur un site Internet dirigé par le philosophe Bernard-Henri Lévy.

    «Je ne peux plus me taire car la demande d'extradition aux autorités suisses est basée sur un mensonge», poursuit le cinéaste franco-polonais à propos de son incarcération en dans une prison de Californie durant 42 jours en 1977. Selon Polanski, poursuivi aux Etats-Unis pour avoir eu cette année-là des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans, cette incarcération correspondait à la peine à laquelle il aurait du être condamné et qu'il aurait par conséquent déjà exécutée.

    «Dans cette demande (d'extradition, NDLR) il est dit que je me suis enfui pour ne pas subir une condamnation de la justice américaine ; or dans la procédure ‘plaider coupable' j'avais reconnu les faits et j'étais retourné aux Etats-Unis pour exécuter ma peine», déplore Roman Polanski, 76 ans, arrêté en Suisse le 26 septembre dernier et assigné à résidence depuis le 4 décembre. «Je ne peux plus me taire car la victime a été déboutée par la Cour de Californie dans sa énième demande d'arrêter, une fois pour toutes, les poursuites à mon égard», souligne-t-il également.

     

    La justice suisse doit encore se prononcer

     

    Et Polanski de conclure sa lettre sur ces mots : «Voilà ce que j'avais à vous dire en restant dans l'espoir que la Suisse reconnaîtra qu'il n'y a pas lieu à extradition et que je pourrai retrouver la paix et ma famille en toute liberté dans mon pays».

    La Suisse a officiellement été informée le 28 avril du rejet par la justice américaine d'une demande de jugement par contumace du cinéaste, mais elle doit encore décider de son extradition ou non vers les Etats-Unis.

    Le Figaro - 02/05/10

  • Scandale sexuel et beuverie chez les Jeunes UMP!

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    Benjamin Lancar - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Article relevé sur le site  Les indiscrets.com & LePost.fr

     

    Un de nos honorables correspondants travaillant dans un cabinet ministériel nous a donné cette indiscrétion qui commence à se faire connaître sur l’ensemble de la toile et donne à voir l’exigence morale peu reluisante qui habite les responsables politique de l’UMP même chez les jeunes !

    __________

    Alors que le Président des Jeunes Populaires se déplaçait dans l’Ain, à Bourg-en-Bresse, dans le cadre de ses fonctions celui-ci a consommé de l’alcool à outrance.

     

    Le Président des Jeunes Populaires, déjà controversé, a adopté une attitude obscène, sexuelle et dégradante, dans un restaurant de la région, vis à vis de son subordonné, le Responsable Départemental des Jeunes de l’Ain, devant l’ensemble des militants, en le « branlant » et en ayant des attouchements sexuels.

    Arrivé à l’hôtel, le « Terminus » de Bourg-en-Bresse, à la suite de son excès d’alcool, Benjamin Lancar a vomi et a eu un malaise.

    Ce dernier a alors été raccompagné dans sa chambre dans laquelle il a vomi sur les moquettes et le matelas.

    Le lendemain matin, alors que les services de l’hôtel devaient le réveiller, celui-ci était dans un état de coma éthylique. L’hôtel s’est vu dans l’obligation de prévenir les pompiers.

    Une fois sur place les pompiers ont réussi à réveiller Benjamin Lancar.

    Selon une source sur place le Président des Jeunes Populaires a alors adopté « une attitude agressive, très violente ! »

    Les pompiers ont été dans l’obligation d’appeler la Police Nationale pour calmer le représentant des Jeunes UMP.

    Selon la même source, l’hôtel a été dédommagé à hauteur de 245€ par virement bancaire.

    Contactés, plusieurs responsables jeunes présents sur place, reconnaissent les faits. Les militants des Jeunes Populaires de l’Ain qui ne sentent en aucun cas représentés par ces agissements inadmissibles et honteux pour leur mouvement, ont même exigé la démission immédiate du Président des Jeunes Populaires et ses excuses publiques !

    NP Info - 02/05/10

  • Libérez Mohamed Bellebou! - La politique du "Wallou" pour les harkis

    Mohamed  Bellebou
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    Me Gilbert Collard

    Communiqué de presse du Comité de soutien « Libérez Bellebou !!! »

    Le Comité de Soutien « Libérez Bellebou !!! » organise un grand rassemblement le samedi 8 mai 2010 à 15h, Place de la Liberté à Toulon, pour protester contre la trop lourde condamnation de Mohamed Bellebou et que soit rendue aux Harkis et à leurs enfants la considération qu’ils méritent.

    Mohamed Bellebou, fils de harki de 55 ans et pupille de la Nation, a été condamné le 9 avril 2010 à trois ans de prison dont un avec sursis pour avoir retenu contre son gré, le 18 mars 2010, à l’aide d’une bombe factice, le sénateur de l’Ariège, M. Jean-Pierre Bel, président du groupe PS au Sénat.

    Son geste désespéré, mais sans aucune conséquence, avait pour motivation la non-application, dans le département de l’Ariège, de la circulaire du 19 septembre 2008, relative aux enfants de Harkis. Il a voulu lancer un cri d’alarme face au non-respect des engagements pris par le candidat Sarkozy lors d’un meeting à Toulon le 7 février 2007 et à l’occasion d’une réunion dans sa permanence de campagne le 31 mars 2007 à Paris.

    Mohamed Bellebou est défendu par Maître Gilbert Collard et attend en détention son nouveau procès devant la Cour d’Appel de Toulouse.

    « Ce verdict (deux ans de prison ferme) a laissé abasourdis les membres de notre communauté de destin.

    Combien de parlementaires, de gouvernants, ont été condamnés pour avoir décidé ou cautionné par leur silence, le lâche abandon des harkis aux bouchers du FLN, ou pour les survivants le parcage par la France de leur famille dans des camps ?

    Face à cette Justice à deux vitesses, si l’on fait l’analogie avec des affaires en cours, nous sommes maintenant convaincus que Mohamed Bellebou a été condamné pour l’exemple, afin de couper toute velléité à quiconque de relancer le dossier des harkis sur la place publique.

    Nous sommes exaspérés par tant de désillusions pour des promesses non tenues et sommes las que l’on ne s’intéresse aux Harkis qu’en veille d’élections, en pratiquant une compassion tant inutile qu’indécente. Pendant ce temps, certains membres de notre communauté de destin sont sur la voie de la clochardisation. »

    ———
    « Walou » : rien du tout

    Lahcène Boualam,
    F
    ils du Bachaga Boualam
    Président de l’Association Bachaga-Boualam et du Comité de Soutien « Libérez Bellebou !!! »
    Membre du Conseil Économique et Social PACA

    Un enfant de Harki en prison pour deux ans pour avoir défendu l’honneur de sa communauté…
    www.liberez-bellebou.com
    liberez.bellebou@laposte.net
    Tél : 06.42.88.15.64
    Fax : 09.56.86.52.21

    NP Info - 2 mai 2010

  • L'agresseur d'un juif mis en examen et écroué - Il souffre de troubles psychiatriques

    L'auteur présumé de la violente agression antisémite commise vendredi à Strasbourg, un homme de 38 ans décrit comme souffrant de troubles psychiatriques, a été mis en examen dimanche pour "tentative de meurtre aggravée" et écroué, a indiqué le parquet.

     Ce chef de mise en examen retient la circonstance aggravante que l'infraction avait une motivation antisémite présumée, a précisé à l'AFP le vice-procureur Thierry Massa. Un autre homme, interpellé en même temps que le mis en examen, a été relâché à l'issue de sa garde à vue de 48 heures. Il était présent au moment des faits mais n'y a pas participé, selon le magistrat.

     
    Le mis en examen "pense qu'il fait l'objet d'un complot des juifs, tous les malheurs qui ont pu lui arriver dans la vie, selon lui ça vient des juifs", avait précisé samedi le parquet. La victime, David Pariente, âgé d'une quarantaine d'années, qui portait la kippa au moment de son agression, a pu regagner son domicile samedi après une nuit à l'hôpital. Agressé au centre-ville et en présence de nombreux témoins, il a été atteint par un coup de couteau "en-dessous du cou" et a reçu des "coups de barre de fer au visage", selon Francis Lévy, président du consistoire israélite du Bas-Rhin.
     
    Un rassemblement silencieux est prévu lundi à 12h30 sur le parvis de la principale synagogue de Strasbourg, en présence notamment du maire socialiste de la ville, Roland Ries, et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier. Cette agression a provoqué une vive émotion au sein de la communauté juive.

    Elle a également été condamnée avec fermeté par de nombreux responsables politiques, ainsi que par la communauté musulmane. L'archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet, a fait part à son tour dimanche de sa "profonde consternation" et de sa "réelle inquiétude" après "l'odieuse agression" de M. Pariente.

    TF1 News -le 02 mai 2010 à 13:56
  • Un couple activement recherché après le meurtre d'un nouveau-né

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    Sur la N 10 à hauteur de Belin-Beliet le 25 avril - cet homme fillmé par la caméra de la station-service est recherché par la police ainsi que la femme qui l'accompagnait

    Les gendarmes de la section de recherches (SR) de Bordeaux (Gironde) multiplient les investigations depuis une semaine après la découverte du d’un nourrisson dans les toilettes d’une station-service d’une aire de repos de la N 10, à hauteur de la commune de Belin-Beliet. Ils viennent de lancer un appel à témoins.

    Dimanche dernier, au petit matin, un employé de la station du Val-d’Eyre, chargé de l’entretien des commodités, découvre dans une cuvette de toilettes le cadavre d’un nouveau-né.

    Très rapidement, l’alerte est donnée.
    Les gendarmes de la SR de Bordeaux procèdent aux premières auditions des salariés. L’autopsie, pratiquée dès le lendemain, a révélé qu’il s’agissait d’un petit garçon, né à terme et viable. « L’enfant est décédé après avoir été étouffé, confie une source proche de l’affaire. Les premières investigations, et notamment l’exploitation de la vidéosurveillance de la station-service, ont permis d’isoler un homme et une femme, considérés comme d’importants témoins. »
    Selon nos informations, l’homme activement recherché s’est présenté à la caisse du commerce pour demander de nombreuses serviettes. « Ces éléments ont été retrouvés dans les toilettes où le corps du nourrisson a été découvert, ajoute la même source.
    Cet homme, âgé de 30 ans à 40 ans, voyageait avec une jeune femme d’allure chétive. » Cette dernière, également filmée par la vidéosurveillance, pourrait être âgée d’une vingtaine d’années et était habillée tout en noir lors de son passage dans la station.
    « Elle semble s’être volontairement dissimulée au regard de la caméra, relate un proche de l’affaire. Il est établi qu’elle est entrée dans la station alors qu’elle était enceinte puis avoir quitté les lieux alors qu’elle semblait avoir accouché. »
    Des vérifications sont en sur plusieurs autobus ayant effectué, le jour des faits, une liaison entre le sud de l’Europe et la France sur cet axe. Plusieurs cars ont été retrouvés ainsi que leurs chauffeurs, mais cela n’a rien donné. Les recherches se poursuivent.

    Toute personne ayant des informations sur ce couple est appelée à contacter la SR de Bordeaux au 05.56.68.82.02.
    Le Parisien - 2 mai 2010

     

     


  • Marseille: un prêtre égorgé...

    Suicide ou meurtre? La question se pose depuis mardi soir à Marseille après la découverte du corps d'un prêtre, baignant dans son sang, avec, à ses côtés, une lettre d'excuses. Et, surtout, en guise de blessure mortelle, une plaie béante à la gorge, "d'une oreille à l'autre", selon le procureur en charge de l'affaire, cité dans La Provence.

    Macabre découverte mardi soir à Marseille. Le corps d'un prêtre a été retrouvé, au milieu d'une mare de sang, dans une chambre du presbytère de la paroisse Sainte Marguerite à Marseille. A ses côtés, une lettre d'excuses semblant indiquer un suicide du religieux. Seulement, les faits sont troublants. Notamment la blessure qui a causé la mort: une entaille à la gorge "béante d'une oreille à l'autre, très impressionnante", confie Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille.

    Hugues Madesclaire, 42 ans, rentré dans les ordres en 2005, n'avait pas donné de nouvelles depuis plusieurs jours, soulevant l'inquiétude des autres prêtres de son presbytère. Ces derniers préviennent donc les autorités et, mardi, la police se rend au domicile du disparu. Ni la porte d'entrée, ni la grille du petit jardin ne sont verrouillées et, au premier étage, Hugues Madesclaire gît sur le sol, égorgé, entaillé au niveau des avants bras. Il laisse ces derniers mots: "Merci à vous tous et que personne ne m'en veuille. Hugues. PS : Je regrette tout ce que je n'ai pas fait pour vous."

    Dès lors, des questions se posent. Quelques réponses accréditent la thèse du suicide. "Il n'y a pas de signes de lutte, de traces de fouilles dans la maison, rien de suspect", indique le procureur. De plus, la lettre d'excuses "laisse penser, si elle est bien de sa main, qu'il voulait en finir avec la vie même si ce n'est pas explicite."

    Agression maquillée?

    "Si elle est bien de sa main"… Le magistrat touche là un point sensible. Dans le voisinage, personne n'a semblé noter de changements dans l'attitude du prêtre, quelques jours avant sa disparition. Il paraissait "en pleine forme", "chaleureux et souriant comme à son habitude", rapporte ainsi des habituées de la paroisse à la Provence.

    L'examen du reste de la scène du drame est encore plus éloquent. "Ce qui est le plus troublant, c'est la plaie mortelle, (…) très impressionnante, dont on a du mal à imaginer qu'on ait pu se la faire soi-même", affirme Jacques Dallest. "J'ai souvent vu des égorgements mais rarement aussi impressionnants: la blessure va d'une oreille à l'autre et semble très profonde", insiste-t-il.

    De plus, le couteau de cuisine ensanglanté a été retrouvé dans le lavabo. Dans l'hypothèse d'un suicide donc, le religieux se serait suicidé en se taillant les veines au niveau des avant-bras puis se serait égorgé, "d'une oreille à l'autre", et aurait enfin déposé le couteau dans le lavabo, avant de s'écrouler et de se vider de son sang. Un scénario qui flirte avec l'invraisemblable…

    Les enquêteurs ont donc demandé une autopsie, afin d'éclairer les zones d'ombre. Un échec. L'examen du corps n'apporte en effet "rien de probant". Alors, suicide? Meurtre maquillé? Les enquêteurs penchent "majoritairement" pour la première solution mais n'écartent aucune piste.

    Version officielle sans doute et obligation de réserve, comme semble le confirmer l'archevêque de Marseille dans La Provence. "Devant de tels événements, la tentation est grande de vouloir tout savoir, tout expliquer, constate-t-il. Je souhaite que l'on se tienne dans une sage réserve et qu'on respecte sa personne", a ainsi déclaré le responsable de l'Eglise catholique.

    Le JDD - 23 avril 2010 

  • Le témoignage bouleversant du dernier "Triangle rose" survivant

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    Rudolf Bradza au mémorial berlinois (Cliquez sur la photo)

    PARIS — Le probable dernier "Triangle rose" survivant des camps nazis, Rudolf Brazda, livre à l'aube de ses 97 ans un témoignage unique et bouleversant sur l'histoire des déportés pour homosexualité.

    Matricule 7952 au camp de concentration de Buchenwald à partir de 1942, Rudolf Brazda est né en 1913 près de Leipzig de parents tchèques émigrés en Allemagne. Il sera condamné deux fois par le régime nazi en raison de son homosexualité, puis déporté. Il a passé 32 mois à Buchenwald, jusqu'à sa libération en avril 1945 et réside depuis dans l'est de la France.

    Pour cet ouvrage, "Rudolf Brazda. Itinéraire d'un Triangle rose" (éd. Florent Massot), l'auteur, Jean-Luc Schwab, s'est entretenu pendant plusieurs centaines d'heures avec l'ancien déporté et a recoupé son récit avec des documents d'époque, d'autres témoignages et des recherches dans les archives allemandes, tchèques et françaises.

    "Ce travail de reconstitution a été passionnant mais j'ai bien conscience qu'il ne peut se prétendre exhaustif (...). J'ai privilégié le doute de l'historien aux affirmations qui ne pouvaient être vérifiées", explique l'auteur.

    Le témoignage de Rudolf Brazda constitue une facette d'une vérité historique assez peu documentée, la déportation pour homosexualité, mais raconte aussi la vie d'un homme à la capacité d'émerveillement toujours intacte malgré les épreuves et son grand âge.

    Contraint à Buchenwald de porter le "Triangle rose", Rudolf est soumis au travail forcé, aux sévices. Il survit grâce à la "chance" qui selon lui ne l'a jamais quitté.

    Après la libération du camp, il s'installe en Alsace avec un compagnon qui partagera sa vie pendant plus de 50 ans. Il raconte aussi cet "après" beaucoup plus heureux.

    Sous le nazisme, plus de 50.000 homosexuels ont été condamnés en vertu d'un article du code pénal abrogé seulement en 1969.

    Selon les estimations, entre 5.000 et 15.000 homosexuels ont été déportés dans les camps de concentration, où la grande majorité d'entre eux sont morts.

    Des déportés homosexuels ont été soumis à des expérimentations médicales: injections hormonales, voire lobotomies ou castrations.

    ("Rudolf Brazda. Itinéraire d'un Triangle rose" - Jean-Luc Schwab - éd. Florent Massot - 253 p. - 19,90 euros)

    AFP. 1er mai 2010

  • L'Eglise et la pédophilie: quelques chiffres exacts

    Depuis maintenant plusieurs mois, les médias martèlent sans retenue que :
    Prêtre de l'Eglise Catholique = pédophile.

     Voyons les chiffres :
     - Depuis 2001 il y a eu dans le monde 3000 plaintes contre des prêtres dont 10% pour des attirances envers mineurs impubères. En neuf ans, les cas de prêtres accusés de pédophilie sont donc environ 300 pour des faits s'étendant sur les 50 dernières années. Il y a actuellement 405 000 prêtres dans le monde, ce qui fait 0,074% des prêtres accusés (et non pas condamnés) de pédophilie. (Source = Journal italien l’Avvenire le 13 mars 2010)


     - Sur la même période aux USA (1950-2000) il y eut 100 prêtres condamnés pour 6000 professeurs d’éducation physiques et d’entraîneurs sportifs.
    (Source = étude indépendante du John Jay College of Criminal Justice de la City University of New York)

     - Les médias réclament la fin du célibat des prêtres : plus de 80% des condamnations pour pédophilie sont le cas d'hommes mariés.

     Les médias ont défendu Cohn-Bendit, Polanski et Mitterrand et maintenant ils se permettent d'attaquer l'Église ?


     Quelles que soient vos croyances, si vous avez l'honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’une campagne est actuellement menée dans l'unique but de salir l'Église, dénoncez cette campagne.  

    Alterinfo.net - 29 avril 2010 
     

  • Vauzelle et Mariani doivent s'expliquer sur leur complicité

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    La séance plénière du Conseil Régional du 29 avril 2010 a démontré toute la complicité qu’il y avait entre l’UMP et le PS.

    8 élus du FN avaient fait acte de candidature dans des organismes extérieurs, candidature purement et simplement rejetée par M VAUZELLE, qui n’a pas hésité à bafouer les lois françaises, ce qui est inacceptable de la part d’un ancien Garde des Sceaux.

    La collusion entre le PS et l’UMP est une nouvelle fois démontrée puisque M MARIANI a obtenu pour son groupe 67 postes dans les organismes extérieurs.

    A la fin de la séance, un vif échange s’est engagé entre Frédéric BOCCALETTI, Conseiller Régional FN, et le Directeur de Cabinet de M VAUZELLE. Ce dernier, agacé par l’insistance de l’élu FN, a déclaré devant plusieurs personnes: « nous avons des accords avec l’UMP que nous n’avons pas avec vous ».

    Pour plus d’honnêteté politique et de transparence envers les électeurs, le Front National demande à Messieurs VAUZELLE et MARIANI de s’expliquer sur ces accords.

    Une nouvelle fois, c’est la preuve que la seule opposition c’est le Front National.

    NP Info - 1er mai 2010

  • Tremblay: un bus de nouveau pris pour cible - Plusieurs voitures en feu dans la cité

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    Bus des Courriers d'Ile-de-France au dépôt
    BOBIGNY — Un bus des Courriers d'Ile-de-France (CIF) a de nouveau été pris pour cible par des jets de projectiles samedi soir à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), poussant les conducteurs a faire valoir leur droit de retrait et à cesser le travail, a-t-on appris de source syndicale.

    "Le bus, qui assure la liaison entre le Vert Galant (Villepinte) et l'aéroport de Roissy, a été attaqué vers 17H05, dans la cité des Merisiers, par une quarantaine de personnes cagoulées qui ont d'abord tenté d'arrêter le bus avant de lancer des projectiles" a expliqué à l'AFP le conducteur du bus pris pour cible, qui a souhaité garder l'anomymat.

    "Comme ils ont vu que je ne m'arrêtais pas, ils ont tenté de lancer un pavé dans le pare-brise puis nous ont lancé plusieurs projectiles, peut-être des tirs de flashball aussi. J'ai dit aux passagers présents de se coucher" a-t-il relaté, visiblement encore sous le choc.

    "Plusieurs voitures étaient en feu dans la cité, ils ont sans doute voulu faire pareil avec le bus", a conclu le conducteur.

    "On a rappelé tous les bus au dépôt, la police est déjà sur place pour faire les premières constatations, les représentants syndicaux sont tous là et on attend notre direction" a pour sa part déclaré Wajih Ben Abdelmalek, représentant syndical.

    C'est la troisième fois en un peu plus d'un mois que des bus sont la cible de jets de projectiles à Tremblay-en-France, entraînant à chaque fois un arrêt de travail de la part des conducteurs des CIF.

    "Nous étions en discussion pour récupérer certains des anciens itinéraires sur les lignes qui avaient été détournées, ainsi que pour alléger le dispositif en vue d'aller vers un retour à la normale petit à petit. Là c'est impossible et ce sont encore les usagers qui vont en payer les conséquences" a ajouté M. Ben Abdelmalek.

    Un "atelier" destiné à de décortiquer les mesures de sécurité mises en place par l'entreprise pourrait se tenir lundi à la préfecture de Bobigny en présence du nouveau préfet du département Christian Lambert, a indiqué le syndicaliste.

    AFP. 1er mai 2010

  • Michel Vauzelle est "fier d'être le président d'une grande région musulmane"

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    Michel Vauzelle
    ISTRES (Bouches-du-Rhône), 30 avr 2010 (AFP) - Mosquée d'Istres: rassemblement de solidarité, absence de ministres remarquée

    Environ 500 personnes ont participé vendredi à un rassemblement de solidarité devant la mosquée mitraillée d'Istres, avec des responsables musulmans et des élus de gauche qui ont regretté l'absence de ministre.

    Devant la façade trouée par les impacts de la trentaine de balles tirées dans la nuit de samedi à dimanche par des inconnus sur la mosquée Arrahma (Miséricorde), le sous-préfet d'Istres Roger Reuter a assuré la foule "de la solidarité du gouvernement".

    "La République condamne fermement cet acte barbare comme elle condamne ceux qui l'ont perpétré", qui "devront en répondre devant la société", a-t-il dit.

    Outre le président PS de la Région Michel Vauzelle, applaudi lorsqu'il s'est dit "fier d'être le président d'une grande région musulmane", plusieurs élus de gauche participaient à la cérémonie, dont le vice-président du conseil régional Patrick Mennucci, le maire d'Istres François Bernardini ou les députés PS Henri Jibrayel et PCF Michel Vaxès.

    Des militants associatifs étaient présents, ainsi que le pasteur de l'église évangélique voisine et un prêtre qui a lu un message de l'archevêque d'Aix et Arles Mgr Christophe Dufour.

    Interrogé sur l'absence de ministre, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui avait appelé au rassemblement, a répondu : "les musulmans vont le remarquer, ils ne vont pas apprécier".

    "Il faudrait que les actes d'islamophobie soient regardés avec beaucoup d'attention", a-t-il dit. Le mitraillage "marque le franchissement d'un seuil", a-t-il ajouté, dénonçant une multiplication des profanations de lieux musulmans et "des propos ou dérapages émanant de responsables politiques ou autres".

    "Tout ce climat fait naître chez les musulmans le sentiment d'être stigmatisés", a ajouté M. Moussaoui. Il compte saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel de l'inégalité de traitement médiatique entre le mari polygame de Nantes et le mitraillage de la mosquée.

    "Il y a en ce moment des personnalités chargées de hautes fonctions qui tiennent des propos inacceptables, qui caricaturent l'islam", a dit M. Vauzelle. "Ce gouvernement ne trouve qu'un fonctionnaire à envoyer", a ironisé M. Mennucci, affirmant que le secrétaire d'Etat à la Défense Hubert Falco assistait le matin à une cérémonie à Aubagne "à 50 km d'ici".

    Durant le rassemblement, M. Moussaoui a appelé les pouvoirs publics à "tout mettre en oeuvre pour arrêter et punir les coupables" et ses concitoyens à "faire barrage à l'intolérance et au repli identitaire".

    "L'islamophobie, ça suffit! La peur de l'islam, ça suffit! Les amalgames, ça suffit! Nous sommes Français et musulmans", a-t-il déclaré. Il a salué "l'esprit de responsabilité des musulmans de France qui, au lieu de céder aux provocations, ont privilégié le dialogue et l'apaisement".

    la-Croix-com - 30 avril 2010

  • Les officiers tendent la main aux jeunes de cités

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    Mardi 27 avril - Des jeunes à l'Arc de Triomphe (Cliquez sur la photo)

    Des jeunes de Seine-Saint- Denis au garde-à-vous qui entonnent « la Marseillaise » sous l’Arc de Triomphe. La scène a ému bon nombre d’anciens combattants mardi soir à . Le secrétaire d’Etat à la Défense, Hubert Falco, a d’ailleurs fait part de sa « fierté », pour leur implication. Agés de 12 à 25 ans, ils étaient venus ranimer la flamme du Soldat inconnu, dans le cadre de l’opération Laissez-les servir.

    Un programme mis en place par l’AOR 93 (Association des officiers de réserve) qui consiste à faire sortir les jeunes de la banlieue, à leur inculquer les vertus militaires et à les épauler.
    Les participants ont été recrutés directement dans leurs quartiers par des soldats réservistes. « Quand on arrive au bas des immeubles en tenue militaire pour aller à la rencontre des habitants, beaucoup sont surpris. Mais on se rend compte que notre uniforme force le respect », explique le capitaine Abdoulhoussen, à l’origine de l’initiative. Avec ses troupes, l’officier de réserve a déjà mobilisé des centaines de jeunes volontaires en Seine-Saint- Denis et en Ile-de-. Participation à des cérémonies d’hommage aux soldats morts pour la , confection de colis pour les militaires sur le front… L’association propose une soixantaine d’activités, avec pour objectif de recadrer les jeunes et de les sensibiliser aux valeurs citoyennes. « Ça m’a fait quitter la cité et découvrir des choses sur la guerre que je n’avais jamais apprises à l’école », constate Moussa, 19 ans, originaire de Villetaneuse. Certains ont passé vingt-quatre heures avec le 1er régiment de chasseurs de Verdun. « Des barrières sont tombées et on a instauré un véritable dialogue », souligne le lieutenant Maunoury.
    La rigueur et la discipline sont aussi au programme, mais cela ne rebute visiblement pas les recrues. « Je pense m’engager, assure même Béchir, 19 ans,électricien à Bobigny. J’ai appris qu’il y avait toutes sortes de métiers dans l’armée et que je pourrais devenir soldat en utilisant mes compétences. »
     Tous les volontaires n’ont pas vocation à embrasser une carrière militaire, mais ils doivent s’engager à participer régulièrement aux opérations proposées par l’association et se soumettre à l’autorité de leur chef de secteur. En échange, ils sont accompagnés tout au long de l’année par l’AOR93: « Quand des jeunes ont des difficultés scolaires, on va rencontrer leurs professeurs. Quand ils peinent à trouver du travail, on les accompagne en entretien d’embauche. On les met aussi en relation avec le monde associatif. Certains ont des casiers judiciaires. On leur offre une deuxième chance en les soutenant. Mais notre aide se mérite »,martèle le capitaine Abdoulhoussen. Quant aux plus assidus, ils se voient offrir des stages, des sauts en parachute ou encore des voyages à l’étranger.
    Le 1er juillet, l’AOR 93 devrait obtenir ses premiers locaux à Rosny-sous- Bois, pour pérenniser ses actions. « J’espère que ce programme va continuer à exister longtemps, confie Moustapha, 20 ans, originaire d’Epinay. Grâce à Laissez-les servir, j’ai constaté que je ne vivais pas dans un pays qui me rejette. »
    Le Parisien - 29/04/10 
  • Des trans attaqué(e)s par des jeunes à Belleville

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    Deux actrices(teurs) autoproclamées du film de propagande inverti “Mourir comme un homme” ont provoqué des violences mardi soir à Paris.

    “Nous nous étions promenés, moi et les deux artistes transformistes d’un cabaret de Lisbonne qui jouent dans le film, dans le parc de Belleville, lorsque trois jeunes ont commencé à nous jeter des pierres et des bouteilles”, a expliqué le producteur Daniel Chabannes, d’Epicentre Films. “Ils nous ont crié ‘Les transsexuels n’ont rien à faire dans le quartier’ puis, alors que nous partions, ils ont donné des coups de pied dans ma voiture, cassé un rétroviseur et volé mon téléphone portable”, a-t-il ajouté. “Cela s’est passé dans la rue, face à une terrasse de café qui était pleine et personne n’a bougé le petit doigt”, a relaté Daniel Chabannes, dont la plainte a été enregistrée mercredi par le commissariat du XXe arrondissement.

    Venues quelques jours à Paris pour la sortie du film, les deux actrices sont rentrées au Portugal après les faits. Christine Le Doaré, qui préside le centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et Ile-de-France, a enfoncé le clou en dénonçant dans un communiqué l’agression “inadmissible” dont aurait été victime les provocatrices(teurs), profitant de l’occasion pour nous glisser une petite quenelle propagandiste: “sur le territoire de la République, les droits humains doivent être respectés et garantis à tout moment et pour chacun”. “Il serait opportun d’agir avant que les individus ne se sentent en droit de commettre des actes homophobes, lesbophobes ou transphobes et ceci implique que dès le plus jeune âge, les valeurs de respect et d’égalité soient enseignées, c’est aussi le rôle de l’Éducation nationale”, a-t-elle conclu.

    Altermedia Info - 1er mai 2010

  • Sondage: une majorité d'Européens contre le port du voile et de la kippa à l'école mais favorable au crucifix dans les salles de classe

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    Une salle de classe en Italie (Cliquez sur la photo)
    Une courte majorité d'Européens est opposée au port du voile islamique dans les écoles, mais favorable à la présence de crucifix dans les salles de classe, selon une étude espagnole, dont l'AFP a obtenu copie mercredi. Au total, 52,6 % d'Européens sont "opposés ou totalement opposés" au port du voile islamique à l'école, selon cette enquête réalisée en novembre et décembre 2009 auprès de 1.500 personnes par pays, dans 12 pays de l'Union européenne (UE), en Suisse et en Turquie, par le service d'études de la banque BBVA.

    Cette moyenne de 52,6 % ne prend pas en compte les réponses turques et suisses.
     Les résultats divergent de manière importante d'un pays à l'autre. Les pays où l'opposition est la plus forte sont la Bulgarie (84,3 %), la France (68,7 %) et l'Allemagne (66,3 %). En France, où le président Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral, une loi interdit depuis 2004 le port ostensible de signes religieux à l'école, dont le voile islamique. En Espagne, où la récente exclusion des cours d'un lycée d'une jeune fille voilée a suscité un vif débat, moins de la moitié des habitants (49,6 %) sont opposés au port du voile, selon l'étude de BBVA. Les pays où l'opposition est la moins prononcée sont la Pologne (25,6 %) et le Danemark (28,1 %).

    En moyenne, selon cette étude, 44,2 % d'Européens sont contre le port de la kippa juive à l'école, avec une opposition particulièrement significative en Bulgarie (82,4 %) et en France (64,1 %), suivis par la Grèce (59,2 %) et l'Allemagne (58,6 %).
    Les Européens sont en revanche favorables à 54,4 % à la présence de crucifix dans les salles de classe, selon cette étude. En Italie et en Espagne, deux pays à forte tradition catholique, les sondés y sont favorables à 69,9 % et 49,3 %. Ce chiffre grimpe à 77 % au Royaume-Uni et à 78,8 % au Danemark.
    Le Point - 28.04.2010

  • Strasbourg: le juif agressé va beaucoup mieux - "Totale solidarité" de Brice Hortefeux

    L'homme agressé vendredi alors qu'il portait une kippa devait sortir samedi de l'hôpital. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a adressé son soutien aux juifs de France.

    L'homme victime d'une agression apparemment antisémite vendredi en plein centre de Stasbourg se portait mieux et devait quitter l'hôpital samedi. «Il doit passer un dernier examen médical de contrôle, mais apparemment ensuite il devrait pouvoir rentrer chez lui», a indiqué Pierre Lévy, le délégué du CRIF en Alsace.

    Agé d'une quarantaine d'années, David Pariente avait été blessé vendredi par deux hommes qui l'avaient frappé à coups de couteau et de barre de fer, un acte dénoncé comme «clairement antisémite» par le CRIF. L'homme était coiffé d'une kippa au moment des faits. Il a été atteint par un coup de couteau «en-dessous du cou» où il présente une «très grosse cicatrice» et a reçu des «coups de barre de fer au visage», a indiqué Francis Lévy, président du consistoire israélite du Bas-Rhin.

    Les deux auteurs présumés ont été interpellés peu de temps après les faits et placés en garde à vue. Pour Pierre Lévy, délégué régional du Conseil représentatif des institutions juives de France, «il s'agit bien d'une agression antisémite». Ni le parquet, qui se refusait à tout commentaire samedi, ni la police n'ont cependant confirmé cette allégation.

     

    «Totale solidarité» de Brice Hortefeux

     

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a adressé vendredi soir sa «solidarité» et son «soutien» aux Juifs de France dans une lettre envoyée au président du Consistoire central, Joël Mergui, et au président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier.

    «Je tiens à réaffirmer aux Juifs de France ma totale solidarité et mon soutien déterminé dans cette épreuve», écrit-il. Le ministre de l'Intérieur ajoute avoir «immédiatement demandé à (s)es services de tout mettre en oeuvre pour identifier les auteurs et les déférer devant la justice». A cet égard, Brice Hortefeux relève que «deux interpellations ont déjà eu lieu» et que les «premiers éléments de l'enquête laissent penser qu'il pourrait s'agir de l'acte d'un déséquilibré».

    Des agresseurs souffrant de troubles psychologiques

    Selon Maud Nisand, avocate strasbourgeoise de la Licra, qui va se porter partie civile, l'un des suspects avait été par le passé hospitalisé en milieu psychiatrique sur décision d'un médecin juif. «Il en aurait nourri une haine contre les juifs, selon nos informations», a-t-elle précisé. Selon un témoignage recueilli par la LICRA, il aurait déclaré aux enquêteurs: «c'est à cause de psys juifs que j'ai été à l'hôpital».

    Un journaliste des DNA, qui a assisté à l'interpellation de l'un des suspects par une patrouille de policiers à bicyclette, a rapporté que celui-ci portait une «sorte de chéchia» sur la tête.

    Le sénateur-maire socialiste de Strasbourg Roland Ries a condamné dans un communiqué un «acte d'une rare violence», indiquant que «les premiers éléments de l'enquête font état d'une agression à caractère antisémite, commise par un déséquilibré». De son côté l'un des chefs de file de l'opposition (UMP) au conseil municipal, Robert Grossmann, a dénoncé une «agression ignoble et indigne» et un acte «doublement odieux puisqu'il est le fruit de relents racistes et antisémites».

    Vendredi soir, le grand rabbin de Strasbourg, René Gutman, a dénoncé un «acte ignoble de violence antisémite», tout en soulignant qu'il avait été commis par un homme souffrant de problèmes psychiatriques, et qu'à ce titre il devait être considéré comme un «acte isolé».

    Une manifestation silencieuse doit avoir lieu lundi à 12h30 sur le parvis de la principale synagogue de Strasbourg.

    Le Figaro - 01/05/10