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Blog - Page 1602

  • Lyon: une octogénaire violée par un jeune SDF

    Une femme de 84 ans a été violée ce matin dans une chambre de l'hôpital Edouard-Herriot à Lyon par un jeune sans domicile fixe, interpellé et placé en garde à vue juste après les faits.

    Agé de 23 ans, le jeune homme "fréquentait plus ou moins régulièrement cet hôpital pour se réchauffer et y être soigné". Vers 6 heuresi, il a "profité de l'inattention du personnel médical, occupé par d'autres tâches", a indiqué le parquet de Lyon.

    Il s'est glissé dans la chambre de la victime, hospitalisée "en raison d'une maladie d'Alzheimer", l'a contrainte à un rapport sexuel et a été "interpellé immédiatement après par le personnel de santé", a-t-on précisé de même source.

    Le jeune SDF était "connu des services de police, mais pas pour des faits de même nature", a ajouté le parquet.

    Le Figaro - 06/05/10

  • Le volcan Eyjafjöll toujours en éruption

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    Le 5 mai 2010 - (Cliquez sur la photo)
    Le nouveau nuage de cendres craché par le volcan Eyjafjöll s'est déplacé vers l'ouest, dégageant l'espace aérien du Royaume-Uni. Mais les vols transatlantiques devront peut-être suivre de nouvelles trajectoires.
    L'éruption du volcan islandais est de nouveau dans une phase explosive et des retombées de cendres "considérables" sont à venir, ont annoncé les météorologues islandais jeudi soir.

  • Crise grecque: les risques possibles d'une contagion

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    Manifestation le 5 mai 2010 à Athènes - (Cliquez sur la photo)

    : tous les clignotants sont au rouge
    Les propos rassurants du patron du FMI, mercredi dans nos colonnes, n’ont pas suffi à apaiser les marchés. Alors que Dominique Strauss-Kahn écartait tout « risque réel » de contagion de la grecque à la , la Bourse de Paris a encore cédé mercredi 1,44 % après sa chute de 3,64 % mardi.

    Les marchés affichent donc une nouvelle fois leur pessimisme. Il est vrai que si la situation économique de la France est loin d’être comparable à celle de la Grèce, tous les clignotants sont au rouge.

     

    On se souvient de François Fillon affirmant en 2008 être à la tête d’un Etat en faillite. Depuis la crise économique et financière mondiale est passée par là. Du coup, le déficit public atteint des sommets : selon les prévisions, il devrait culminer à 8,2 % de la richesse nationale (PIB), alors que l’Europe a fixé la limite à 3 %. Et la dette représenterait en 2010 plus de 83 % du PIB, très au-delà des 60 % autorisés. Or la dette de l’Etat (environ 1 600 Mds€) représente déjà pour chaque Français une ardoise de plus de 26 000 € !

    Pour redresser ses comptes, la France n’échappera pas, selon certains économistes, à des mesures de rigueur au risque, plaident d’autres experts, de casser la reprise timide de la croissance (entre 1,3 % et 1,5 % prévu en 2010). Il faut impérativement « tenir nos engagements sur le déficit et la dette », a averti mardi Philippe Marini, le rapporteur général de la commission des Finances du Sénat. Et d’enfoncer le clou : « Le cas grec nous montre que si, à partir d’aujourd’hui, on estime pouvoir continuer comme cela, on prend un risque énorme, systémique. »

    Italie : une dette abyssale
    Depuis des semaines, le gouvernement de Silvio Berlusconi répète inlassablement que l’Italie est à l’abri. « Le problème ne se pose même pas », a encore insisté hier le ministre du Travail, Maurizio Sacconi. Notre pays a des fondamentaux solides et n’a pas eu la croissance de la dette publique qu’a connue la Grèce. » Pourtant, les finances nationales sont dans le rouge. Malgré les déclarations rassurantes, la Péninsule croule sous une énorme dette publique, similaire à celle de la Grèce. En 2009, elle représentait 115,8 % du PIB. Cette année, elle devrait même monter à 118,2 %, d’après les prévisions de la Commission européenne.

     Cependant, l’Italie garde la tête hors de l’eau grâce à la rigueur budgétaire menée durant la crise, ce qui lui a permis de limiter la progression de son déficit public à 5,3 % du PIB l’an dernier. Une politique qui rassure les marchés et les agences de notation sur ses capacités de remboursement… pour le moment.

    Espagne : un chômage de masse
    Si l’Espagne apparaît comme l’un des maillons faibles de la zone euro, sa situation financière n’est en rien comparable à celle de la Grèce. Les Espagnols n’ont jamais truqué leur comptabilité comme les Grecs et l’endettement atteint seulement 54 % du PIB (114,5 % pour la Grèce). Par ailleurs, le pays a connu pendant des années une croissance soutenue, liée en grande partie au boom immobilier, qui a renfloué les caisses de l’Etat.

    Alors pourquoi cette inquiétude ? A cause de la crise économique traversée par le pays, la mollesse du plan d’austérité annoncé (50 milliards d’économie) et l’absence de reprise à long terme. Le marché immobilier espagnol s’est littéralement effondré comme un château de cartes après la crise mondiale des subprimes. Le chômage a explosé, avec 21 % de la population réduite à l’inactivité. Les perspectives de croissance sont quasi nulles. C’est la propagation de rumeurs infondées (demande de prêt au FMI de 280 milliards d’euros et abaissement de la note de sa dette) qui a fait chuter la Bourse de Madrid. Reste qu’une aggravation de sa situation aurait des conséquences autrement plus importante que celle de la Grèce, l’Espagne est la cinquième puissance économique de l’Union.

    Portugal : le prochain après la Grèce ?
    Pour les adeptes de la théorie des dominos, le Portugal serait le prochain pays à tomber. L’inquiétude repose sur les estimations pessimistes des agences de notation, et cette fois ce ne sont pas des rumeurs comme pour l’Espagne. La semaine dernière, Standard & Poors a dégradé la dette et hier Moody’s a annoncé un abaissement de la dette à long terme « dans les trois mois ». Les déficits publics et le chômage se creusent et la consommation intérieure ne suit pas.

    En apparence, le cas de figure ressemble à celui de la Grèce. Pourtant, les économies des deux pays ne sont pas similaires. Sur le plan financier, la dette du Portugal est inférieure (77 % du PIB) et, surtout, il y a deux jours le pays s’est payé le luxe de racheter pour 1 milliard d’euros d’obligations qui arrivaient à échéance. La Grèce en aurait été incapable.  Une croissance de 0,5 % est prévue pour cette année, mais elle reste inférieure aux prévisions du gouvernement.

    Royaume-Uni : les déficits se creusent

    La Grande-Bretagne, fer de lance de la finance mondiale, menacée elle aussi de figurer sur la liste noire des pays plombés par leur dette ? Le scénario catastrophe donne des sueurs froides aux Britanniques et leur rappelle les heures sombres de 1976 où le pays avait dû faire appel au FMI. La crise financière et la récession lui ont coûté cher. Son déficit budgétaire dépasse les 12 % du PIB et sa dette rapportée au PIB dépasse les 68 % (contre 77,6 % pour la France et… 115,1 % pour la Grèce).

    Pour renflouer ses banques mises à mal par la crise, l’Etat britannique n’a pas hésité à mettre massivement la main au portefeuille. Problème : les établissements bancaires n’ont pas encore intégralement remboursé ces prêts. Reste que les capacités de rebond de la Grande-Bretagne sont toujours réelles.
    En dévaluant la livre de 25 % depuis 2007, le royaume a regagné en compétitivité. Et le secteur financier retrouve des couleurs.

    Le Parisien - 06/05/10

  • Fillon met la France au régime sec

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    En 2011, 2012 et 2013, la France ne dépensera pas un euro de plus qu'en 2010 pour son fonctionnement, annoncent, jeudi, dans un communiqué, les services du Premier ministre. Ce "gel" des dépenses ne concernera pas les charges d'intérêt de la dette et le paiement des diverses pensions. Le texte précise que "les dépenses de fonctionnement courant de l'Etat diminueront de 10% en 3 ans, avec une baisse de 5% dès 2011. Un effort de productivité de même ampleur sera demandé aux opérateurs de l'Etat".

    La politique de rigueur, c'est parti. Si François Fillon assurait mercredi soir sur TF1 que le gouvernement allait réduire la dépense publique "sans mettre en oeuvre un plan de rigueur", les conclusions du séminaire gouvernemental réuni jeudi et visant à préparer les budgets 2011, 2012 et 2013 disent autre chose. "Pour les trois années à venir, (le Premier ministre) a confirmé que les dépenses de l'Etat, hors charges d'intérêt de la dette et hors dépenses de pensions, seront gelées en valeur", annonce un communiqué de Matignon. En clair, les dépenses de l'Etat n'évolueront pas entre 2010, 2011, 2012 et 2013.

    Ainsi, précise le texte, "les dépenses de fonctionnement courant de l'Etat diminueront de 10% en 3 ans, avec une baisse de 5% dès 2011. Un effort de productivité de même ampleur sera demandé aux opérateurs de l'Etat". La politique de non remplacement d'un départ à la retraite sur deux sera poursuivie dans la fonction publique et l'ensemble des dépenses d'intervention fera l'objet d'un réexamen.

    Autre champ d'action: les niches fiscales. Mercredi soir, lors de son interview sur la première chaîne, le chef du gouvernement estimait qu'il était possible de faire "cinq milliards d’économies sur les niches fiscales et sociales". Au cours du séminaire gouvernemental, François Fillon a fixé l'objectif d'adopter d'ici la fin de l'année un programme sur deux ans. Il adressera par ailleurs dans les prochains jours une lettre de cadrage à chaque ministre pour détailler ces pistes, à charge pour eux ensuite de "formuler des propositions de budget compatibles avec ces objectifs". Déjà pour 2010, François Fillon a demandé aux ministres "de veiller à ce que la dépense soit strictement tenue au niveau prévu par la loi de finances votée par le Parlement".

    Les Français vont donc devoir se serrer la ceinture. "Un certain nombre d'efforts" vont donc être demandés à "tout le monde" en vue du redressement des finances publiques françaises, a déclaré le Premier ministre mercredi soir. Un message vite relayé par le porte-parole du gouvernement jeudi, à l'issue du séminaire: "Il y a un caractère d'exemplarité, il faut que tous les Français soient touchés. Ça a été évoqué à plusieurs reprises ce matin au cours du séminaire", a dit Luc Chatel.

    Le JDD - 06/05/10

  • Soutien au rassemblement en faveur de Mohamed Bellebou

    Jean-Marie LE PEN, Président du Front National, Député européen, Président du groupe Front National au Conseil régional de PACA, apporte son soutien au rassemblement qui aura lieu à Toulon, place de la Liberté, ce samedi 8 mai à 15h00, en faveur de Mohamed BELLEBOU.

    M. BELLEBOU, pour avoir retenu contre son gré, à l’aide d’une bombe factice, le Président du groupe PS au Sénat a été condamné à 3 ans de prison, dont 2 fermes.

    Cette sanction est manifestement disproportionnée puisqu’aucun préjudice matériel ni physique n’a été à déplorer et que M. BELLEBOU ne demandait qu’à ce que la législation en faveur des enfants de Harkis soit appliquée.

    Jean-Marie LE PEN, rappelle à cette occasion que les Harkis sont, par le sang versé, des Français à part entière et que les Patriotes continueront à soutenir leur cause comme ils l’ont toujours fait.

    NP Info - 06/05/10

  • Circoncision ratée par un faux médecin musulman exerçant en France...

    Publié le mercredi 05 mai 2010 dans Nord Eclair

    Le 20 janvier 2006, Ahmed X., un bébé âgé de quinze jours, a failli mourir d’une circoncision ratée. Mais, pour la justice lilloise, il ne s’est rien passé ! L’affaire est passée en appel à Douai ce mardi.

    Hier, à la Cour d’appel de Douai devant le président Jean-Baptiste Avel, Mazen M., 55 ans, Français mais originaire de Syrie, répond directement qu’il est médecin. En réalité, c’est faux : il n’est pas médecin, il n’a pas passé les équivalences permettant de valider ses diplômes algériens, il n’est pas inscrit à l’Ordre des médecins en France. Il faut de longues tergiversations pour que le prévenu soit net avec le président : il n’est pas autorisé à exercer la médecine, encore moins la chirurgie. Des « réponses d’autant plus inquiétantes », pour reprendre les termes de l’avocat général Patrick Leleu, que Mazen M., qui travaille dans un hôpital à Cherbourg, répète que c’est dans un établissement hospitalier qu’on attrape des infections, qu’un simple coiffeur ou une grand-mère expérimentée « fait ça très bien chez nous ». Le président Avel s’étonne : « Chez nous ? ». Réponse du prévenu : « En Algérie ou en Syrie ».

    « Chez nous », à Tourcoing, voilà ce qui s’est passé. Les parents X. sont désireux de faire pratiquer la circoncision rituelle qu’ils estiment nécessaire pour un bon musulman. Ils s’adressent à Mazen M. qui leur est recommandé par une mosquée. « Les parents étaient sûrs que le prévenu était un médecin pratiquant en France et qu’il avait les autorisations nécessaires » affirme Me Abderrahmane Hammouch. Mazen M. pratique couramment des circoncisions qu’il fait payer environ 150 euros. Tous les « clients » retrouvés et interrogés par la police expliquent que Mazen M. se présentait bien comme médecin.

    Dans la salle à manger du modeste logis de Tourcoing, Ahmed X. opère ainsi dans l’après-midi du 19 janvier. « L’opération s’est bien passée » commente le prévenu. Sauf que le bébé se vide doucement de son sang. Le prévenu, le lendemain, aurait conseillé l’hospitalisation. Les parents disent le contraire. Finalement, le père emmène à toute vitesse le bébé, vers 23 h, aux urgences du CHR : on sauve de justesse Ahmed qui ne bougeait déjà plus. Les deux experts légistes rédigent un rapport accablant pour Mazen M. « Ils ont été bien sévères » relativise le prévenu.
    Pour l’avocat général Leleu, le jugement lillois est « incompréhensible. » Le magistrat réclame 8 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer une activité en rapport avec la médecine pendant un an. Me Florence Meilhac soutient évidemment la relaxe qu’elle a obtenue avec brio à Lille : « C’est un rituel toléré, cela n’a rien à voir avec une activité médicale, il n’y a pas eu de négligences ».

    NP Info - 06/05/10

  • Crash: la Pologne veut reprendre l'enquête

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    L'opposition conservatrice polonaise a réclamé jeudi que la Pologne prenne en main l'enquête en cours en Russie sur les causes de l'accident de l'avion présidentiel polonais, dénonçant des failles dans l'enquête russe.

    Les députés du parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt, ont présenté un projet de résolution parlementaire allant dans ce sens, au lendemain de la diffusion par les médias polonais d'images du lieu de l'accident où des curieux peuvent encore trouver des effets personnels de victimes.

    Le Figaro - 06/05/10

  • L'Etat va assumer l'affaire du Tanit

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    (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

    La vérité que Chloé Lemaçon réclamait depuis des mois est désormais établie : son mari Florent a bien été tué par une balle française le 10 avril 2009, dans l'Océan indien, lors de l'assaut par des commandos français de leur bateau capturé par des pirates somaliens.

    Mercredi, le procureur de Rennes, Hervé Pavy a annoncé que «l'expertise balistique ordonnée par le magistrat instructeur, confirmée par les autres éléments du dossier, a permis d'établir que le tir ayant causé la de Florent Lemaçon était un tir d'origine militaire».

    Voyage vers Zanzibar

    Florent, Chloé et leur fils Colin avaient quitté Vannes fin juillet 2008 à bord du voilier de 12,50 m pour rejoindre Zanzibar, dans l'Océan indien.

    Au moment de leur capture par les pirates somaliens, deux autres équipiers se trouvaient à bord. Florent Lemaçon est la seule victime, chez les otages, de l'assaut des commandos français. Deux pirates avaient également trouvé la mort.

    L'Etat assumera «toute sa responsabilité»

    Le ministre de la Défense, , a assuré après cette annonce que l'Etat assumerait «toute sa responsabilité» dans cette affaire. «Il y aura bien entendu une indemnisation de la famille et de Chloé Lemaçon dans le cadre du régime de responsabilité sans faute de l'Etat», a assuré le ministre en marge d'une cérémonie au Mont Valérien, près de .

    «Je n'attends plus rien d'eux», a riposté de son côté Chloé Lemaçon, qui ne compte pas porter plainte contre l'Etat. Selon elle, Nicolas Sarkozy avait déjà reconnu une «responsabilité de l'Etat» dans la mort de Florent Lemaçon quand il l'avait reçue le 3 juin 2009. Il lui aurait proposé une «aide», à condition qu'elle n'engage «aucune poursuite contre l'Etat».

    Cholé Lemaçon publie un livre-témoignage

    «Je constate juste que ça fait 12 mois que je me bats et qu'aujourd'hui une vérité arrive exactement le jour où je suis moi-même à Paris avec les médias, quelque temps après que mon beau-père ait fait savoir qu'il envisageait de porter plainte contre l'Etat», a-t-elle aussi expliqué.

    Chloé Lemaçon publie jeudi un livre témoignage, «Le voyage de Tanit», où elle raconte sa bataille pour que l'Etat accepte de reconnaître sa responsabilité dans la mort de son mari.

    «Un an plus tard, mon combat est intact : que l'Etat redonne sa place à la vérité et rétablisse ainsi l'honneur de Florent», écrit-t-elle.

    Le Parisien - 05/05/10

  • Des prisons encore plus dures pour les Palestiniens

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    Danny Danon

    Afin de faire pression sur le Hamas et obtenir la remise en liberté du soldat captif Guilad Shalit, le Premier ministre Binyamin Netanyahou évalue actuellement un nouveau projet de loi. Le texte vise à restreindre sévèrement les privilèges dont jouissent les détenus du Hamas, dans les prisons israéliennes.

    Les conditions seront réduites au minimum requis par les protocoles humanitaires internationaux. Les visites pourraient se limiter à celles de la Croix-Rouge.

    Augmenter la pression sur le Hamas

    Le projet de loi avait d'abord été proposé par le député Danny Danon, mais le bureau du Premier ministre l'avait écarté, espérant que les négociations avec le Hamas pour la remise en liberté de Shalit seraient fructueuses.

    Israël était alors prêt à libérer 1 000 prisonniers en échange de Shalit mais a essuyé un net refus du groupe islamiste. Cinq mois après cette dernière proposition, Danon et d'autres députés ont revu leurs positions quant au projet de loi. Et de soumettre un texte à la Knesset la semaine dernière.

    Le secrétaire de cabinet les a informés que le gouvernement et le ministère de la Justice étudiaient actuellement le projet.

    "Le Hamas parle le langage du Moyen-Orient, alors que nous nous exprimons dans le style des Européens", affirme Danon. "Les terroristes du Hamas ne devraient pas recevoir des attentions de 'VIP' alors que Shalit est traité comme un animal", a déclaré le député.

    JERUSALEM POST - 03/05/10

  • Grèce: non au consensus ultralibéral

    Communiqué de Presse de Marine LE PEN,
    Vice-Présidente exécutive du Front National:

    Le Front National refuse de participer au « consensus ultralibéral» des partis politiques du système quant au traitement à réserver à la banqueroute grecque qui n’est que l’un des premiers symptômes apparents d’une crise monétaire mondiale.

    Le Front National exclut de soumettre les contribuables français à la dictature des marchés financiers internationaux, en payant pour régler le problème de la dette souveraine grecque. En effet, demain, après le krach obligataire inéluctable, ce sera le tour du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie puis de la France dont les aides inutiles auront été englouties dans une hémorragie budgétaire.

    Aucune raison rationnelle ne commande un tel surendettement criminel. La vérité est que la zone Euro et sa monnaie unique l’euro sont impossibles à renflouer. Les Français doivent savoir que l’exposition totale actuelle des dettes françaises dans les pays du « Club Med » est de 675 Milliards d’€.

    Le devoir du Front National est donc de proposer une alternative économique responsable, à l’instar du Professeur Charles Wyplosz (cf. Le Monde du 27 AVRIL 2010), celle-ci consiste à laisser la Grèce suspendre le remboursement de sa dette aux investisseurs institutionnels usuriers. La Grèce doit faire « défaut » sur les créances des banques et reprendre des marges de manœuvre économiques et sociales grâce à sa souveraineté monétaire. Ces banques en subiront les conséquences et le gouvernement français pourra ainsi organiser un règlement judiciaire de son système bancaire (cf. mesure plan anticrise FN), mis sous tutelle de la Banque de France et utiliser l’argent qu’il donne à l’heure actuelle à la Grèce à fonds perdus, pour protéger l’épargne populaire des déposants dans les banques françaises ainsi que les contribuables français.
    La France manifestera ainsi sa volonté de mettre un coup d’arrêt définitif aux attaques spéculatives des banques d’affaires de Wall Street ainsi qu’à la fuite en avant que nous proposent les (gnomes) de Bruxelles.

    Altermedia Info - 04/05/10

  • VIDEO Cohn-Bendit: OK pour une loi anti-burqa si on régularise les sans-papiers

    http://www.dailymotion.com/video/xd6i8d_burqa-ok-pour-une-loi-si-on-regular_news

    04/05/10

    Altermedia Info

  • L'Iran lance la production en série d'un nouveau missile anti-aérien

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    L’Iran a lancé la production en série d’un nouveau missile anti-aérien Mesbah-1, rapporte mardi l’agence Fars, se référant au ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi.

    “Le système DCA Mesbah-1 a été conçu et créé pour garantir la protection contre les attaques aériennes de l’ennemi, notamment pour parer les attaques de différents types d’avions, de missiles de croisière et d’hélicoptères”, a indiqué le général Vahidi, cité par l’agence.

    Selon le ministre, ce système possède la haute précision de tir.

    “Les principales particularités du système DCA Mesbah-1 sont la haute précision de tir, la possibilité d’avoir un équipage moins nombreux par rapport à d’autres systèmes similaires, la vitesse de la réaction aux menaces et la capacité de produire 4.000 tirs à la minute”, a souligné le général.

    Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le système est équipé d’un radar à trois dimensions qui permet de distinguer les avions de l’ennemi des avions iraniens et de définir l’altitude et la portée de la cible.

    Début avril, Téhéran a annoncé le lancement de la production en série d’un nouveau missile anti-aérien de moyenne portée baptisé Mersad (embuscade), capable de frapper des avions ennemis à “basse et moyenne altitude”.

    Altermedia Info - 05/05/10

  • La crise grecque pose la question de la survie de l'euro

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    Joseph Stiglitz est né en 1943 à Gary, Indiana (États-Unis), dans une famille juive. Ses parents étaient Charlotte et Nathaniel Stiglitz.

    La crise de la dette grecque, qui menace de s'étendre à d'autres pays ayant adopté la monnaie unique, souligne à la fois les difficultés de gouvernance et les disparités économiques de la zone euro, dont elle pourrait, selon des experts, compromettre la survie même.

    L'euro, qui cotait plus de 1,45 dollar en début d'année, a chuté mardi sous le seuil de 1,29 dollar, son niveau le plus bas depuis un an. Les marchés n'ont pas été convaincus par le plan d'aide à la Grèce, décidé ce week-end par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Doutant que le pays parvienne à redresser ses finances publiques, ils craignent aussi que la crise se propage à d'autres pays de la zone euro, notamment l'Espagne ou le Portugal.

    Dans cette tourmente financière, les voix mettant en cause la survie même de la monnaie unique se font de plus en plus nombreuses.

    Une crainte exprimée mardi par le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, pourtant connu pour son europhilie : "l'avenir de l'euro sera peut-être limité".

    Depuis janvier, les économistes dénonçaient déjà les lenteurs de la riposte européenne à la crise grecque. Le plan de sauvetage n'a été acquis qu'au prix de laborieuses tractations, notamment avec une Allemagne très rétive.

    Plus grave, la crise grecque a forcé la Banque centrale européenne (BCE) à violer ses propres principes en acceptant en garantie des titres de dette grecs sans prendre en compte la qualité de leur notation.

    "Si le président de la BCE abandonne en l'espace de quelques semaines des principes importants, pourquoi l'euro devrait-il rester stable dans les décennies à venir?" s'interroge dans un éditorial cinglant le quotidien allemand Die Welt.

    Enfin, la "tragédie grecque" ressuscite une question essentielle : quel est le bien-fondé d'une monnaie réunissant des pays aux performances économiques aussi contrastées que l'Allemagne et la Grèce ?

    Concrètement, l'adhésion à la monnaie unique prive la Grèce de l'arme de la dévaluation, la menaçant d'un long purgatoire en récession.

    A terme, parient les détracteurs de l'euro, les disparités économiques feront exploser la zone euro, qu'ils considèrent comme une aberration dès le départ.

    "Il est temps de reconnaître l'échec de l'euro", juge ainsi Jean-Jacques Rosa, économiste et professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris. Au mieux, l'Allemagne et quelques pays voisins pourraient former une "petite zone mark", "économiquement logique".

    Pour les défenseurs de la monnaie unique, la survie de la zone euro est possible, mais passe par des réformes structurelles.

    "Cette crise nous appelle, nous Européens, à faire des progrès importants dans le sens de la gouvernance économique et politique de l'Europe", a lancé mercredi sur France Inter le président du conseil d'analyse économique français, Christian de Boissieu.

    Le principal défaut dans la cuirasse de la zone euro serait l'absence d'une politique budgétaire unique.

    "L'union monétaire exige une mobilité du travail et une flexibilité budgétaire, sous la forme d'un ministère des finances unique", estiment ainsi les économistes de la banque Standard Chartered.

    Pour l'économiste Marc Touati, fondateur du cabinet ACDEFI (Aux Commandes De l'Economie et de la Finance), il faut aussi redéfinir le rôle de la BCE, qui doit cesser d'agir "par dogmatisme" et préférer la croissance à la rigueur monétariste.

    "Au pire, les pressions pourraient finir par faire exploser la zone euro. A l'autre extrême, elles pourraient forcer l'Europe à adopter une union budgétaire complète", conclut Andrew Smith, économiste du cabinet de conseil KPMG.

    Le Point - 05 mai 2010

  • "Ben Laden est à Washington!"

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    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, se trouvait à Washington, lors d'un entretien diffusé aujourd'hui par la chaîne de télévision américaine ABC.

    Interrogé pour savoir si Ben Laden n'était pas caché en Iran, M. Ahmadinejad a qualifié cette supposition de "risible". "J'ai entendu dire qu'il se trouvait à Washington", a rétorqué le président iranien. 

    "C'est vrai. Il y est. Car c'est un ancien partenaire de M. Bush. Ils étaient collègues en fait autrefois. Ils étaient ensemble dans le pétrole, ils ont travaillé ensemble. M. ben Laden n'a jamais coopéré avec l'Iran, mais il a coopéré avec M. Bush", a affirmé M. Ahmadinejad, sans préciser s'il évoquait l'ancien président américain George Bush (1989-93) ou son fils George W. Bush (2001-2009).
    "Vous pouvez être sûr qu'il se trouve à Washington. Je pense qu'il y a de fortes chances qu'il y soit", a-t-il ajouté, sans se départir de son sérieux.

    Le président iranien est actuellement aux Etats-Unis, où il a prononcé avant-hier à New York un discours à la tribune des Nations unies à l'ouverture de la conférence de suivi du traité de non-prolifération nucléaire.

    M. Ahmadinejad a demandé à cette occasion la suspension des Etats-Unis de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe onusien chargé de superviser et de réglementer les activités nucléaires dans le monde.
    Le Figaro - 05/05/10

  • Les "décrocheurs" de Sevran gazent un chauffeur routier

    Hier soir une vingtaine de jeunes de la cité Rougemont de Sevran, où réside l'adolescent qui s'est électrocuté en fuyant la police à la gare du Nord, ont incendié une voiture et pris d'assaut un 19 tonnes qui traversait le quartier. Le chauffeur a été sorti de force et gazé.

    On lui a expliqué qu'il s'agissait de venger "le mort" de la gare du nord, "tué par la police". Sa cabine a été aspergé d'essence. Les jeunes gens ont indiqué que tout brûlerait ces prochains jours.

    Les effectifs de police ont été renforcés sur le secteur.

    Le Figaro - 05/05/10

  • Hortefeux désavoué: "les escortes excitaient les jeunes"

    Les bus de la CIF desservant Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ne sont plus escortés par des policiers, à la demande des chauffeurs, qui n'étaient pas satisfaits de cette mesure annoncée début avril par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a-t-on appris mercredi.

    "Ce n'était pas une bonne mesure de sécurité, ça excitait les jeunes plus qu'autre chose de voir des escortes derrière les bus", a dit Jérôme Ramchurn, secrétaire du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de la compagnie CIF (Courriers d'Ile-de-France), confirmant une information du Parisien . "Cela faisait plus de deux semaines qu'on disait à la préfecture qu'on ne voulait plus d'escortes derrière les bus", a expliqué le représentant. "Lors d'une réunion à la préfecture lundi, nous avons rappelé au préfet qu'on préférait une présence policière sur le terrain", a-t-il poursuivi.

    Les escortes ont disparu dès mardi, jour de reprise de travail des CIF, après deux jours d'arrêt à la suite d'un caillassage de bus . La préfecture a confirmé qu'il n'y avait plus d'escorte, mais "un quadrillage plus fin" des forces de police sur le terrain. Le nombre de policiers reste le même, selon la préfecture.

    Le 2 avril, Brice Hortefeux avait annoncé que 80 policiers, dont des CRS, seraient déployés pour escorter les bus à Tremblay. Certains bus étaient ainsi suivis de véhicules de police et des policiers pouvaient monter à l'intérieur du car.

    Mais le 15 avril, un car de CRS et le bus qu'il escortait avaient été touchés par des jets de pierres. D'autres bus ont été caillassés. Les chauffeurs CIF contournent toujours la cité du Grand Ensemble de Tremblay et d'autres zones sensibles, selon Jérôme Ramchurn.

    Le Point - 05 mai 2010

  • Sarkozy: "on va créer un fichier des décrocheurs, qui va faire parler" - Il y a d'autres urgences!

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    Le président Nicolas Sarkozy a vanté mercredi auprès des députés UMP la mise en place d'un "fichier des décrocheurs" pour recenser les élèves quittant la scolarité à 16 ans, une mesure qui, selon lui, "va faire parler", selon des sources parlementaires. "On va créer un fichier des décrocheurs, qui va faire parler", a-t-il déclaré en recevant les députés UMP à l'Élysée. "Aujourd'hui, nous avons un trou noir entre 16 et 18 ans. Avant 16 ans, on peut répertorier l'absentéisme scolaire. Nous voulons donc savoir ce que deviennent tous les jeunes qui sortent de l'école à 16 ans", a-t-il ajouté, selon des participants à la réunion.

    Suspension des allocations familiales

    Mi-avril, le ministère de l'Éducation nationale avait annoncé qu'un logiciel pour recenser les élèves dits "décrocheurs", dans le but de les aider, avait commencé à être mis en place dans les établissements scolaires qui en seront tous équipés en 2011. Devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien à la proposition de loi d'Éric Ciotti pour une "suspension immédiate", "après un premier avertissement", des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire.

    Ce texte devrait être débattu courant juin à l'Assemblée. "Cette proposition de loi sera mise en place", a lancé le chef de l'État. Évoquant la violence à l'école, il a indiqué qu'il y avait en France "200 établissements difficiles" et "53 impossibles".

    Le Point- 05 mai 2010

  • Grèce: la grève générale contre l'austérité dégénère, trois morts

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    Athènes: banque incendiée où trois personnes ont trouvé la mort 
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     (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
    De violents incidents ont éclaté en marge de la manifestation de quelque 50.000 salariés du privé et du public qui protestent contre les mesures d'austérité. Les personnes tuées se trouvaient dans la succursale d'une banque incendiée.

    «Faire payer la crise par les riches.» «Fonds monétaire international et Union européenne nous volent un siècle d'acquis sociaux.» Alors que le pays est paralysé par une grève générale, 30.000 personnes ont défilé ce mercredi dans les rues d'Athènes et 20.000 à Salonique. La mobilisation syndicale est similaire en nombre aux précédents mouvements, d'après la police. Les syndicats, de leur côté, parlent de la plus grande mobilisation depuis le début de la crise.

    En marge des manifestation de violents accrochages ont eu lieu entre manifestants et forces de l'ordre à Salonique et à Athènes. La police d'Athènes a été placée en «état d'alerte générale», face à la violence des groupuscules anarcho-autonomes. Plus de 2.000 membres des forces de l'ordre étaient à pied d'oeuvre dans la capitale grecque.

    En début d'après-midi, des groupes de jeunes cagoulés lançaient des cocktails Molotov et des policiers ripostaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Les fauteurs de trouble s'en sont pris à des magasins. Certains d'entre eux ont mis le feu à la succursale d'une banque dans le centre d'Athènes.Trois personnes sont mortes alors que les pompiers tentaient d'évacuer la vingtaine de personnes présentes dans l'agence bancaire. Le premier ministre grec, Georges Papandreou, a condamné un «acte brutal et meurtrier».

    Deux autres bâtiments administratifs au centre de la capitale ont été incendiés après avoir été ciblé avec des cocktails molotov. Les pompiers ont pu ensuite maîtriser les flammes.

    Les incidents ont commencé vers 14h. Vers 15h reignait déjà une certaine «accalmie», selon des sources policières.A Salonique, des jeunes manifestants ont jeté des pierres contre des magasins et des agences bancaires du centre de la ville, selon la police. Les forces de l'ordre ont riposté à coup de gaz lacrymogènes et les groupes de jeunes se sont ensuite dispersés.

    Condoléances européennes

    La Bourse d'Athènes perdait plus de 5% en milieu de journée. L'Union européenne, par la voix de son président, Herman Von Rompuy, a présenté ses condoléances aux proches des victimes des violences. «Nous sommes tous concernés par la situation économique et budgétaire de la Grèce. Mais, en ce moment, nos pensées vont aux victimes humaines a Athènes», a déclaré Herman Van Rompuy à Bruxelles.

    Les manifestants protestent contre les mesures d'austérité imposées par les instances internationales en échange d'un plan d'aide de 110 milliards d'euros en faveur d'une Grèce en grande difficulté pour faire face à sa dette. Le plan de rigueur prévoit une hausse de la TVA et des baisses de salaires pour les fonctionnaires.

    «Ce n'est que le début d'une grande guerre», témoignait une manifestante, Hélène, citée par l'AFP. «Le gouvernement ne va pas reculer avec une seule journée de grève,» a renchéri Jim Zach, comptable dans la fonction publique.

    «Mesures anti-sociales»

    Marchant derrière une banderole déclarant la «lutte contre les mesures anti-sociales», la Confédération des salariés du privé (GSEE, 1 million de membres) et son homologue du public, Adedy (370.000 adhérents) ont rassemblé 10.000 manifestants. De son côté, le Pame, syndicat du parti communiste KKE, a réuni 10.000 personnes.

    Il s'agit de la troisième grève générale en Grèce depuis février. Tous les transports, des avions aux ferries, en passant par les bus, sont paralysés. Dans la fonction publique, seuls les hôpitaux fonctionnent grâce à des équipes d'astreinte. Les commerces sont en revanche ouverts.

    Le Figaro - 05 mai 2010

  • Attentat de Karachi, l'affaire qui fait peur à Sarkozy

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    Des marchés d'armement, notamment avec le Pakistan, ont-ils servi à financer la campagne d'Edouard Balladur pour l'Elysée, en 1995? L'Express publie des extraits du Contrat (Stock), enquête sur ce dossier explosif. On y croise le ministre du Budget de l'époque: Nicolas Sarkozy.

    Nicolas Sarkozy n'aimera pas ce livre. Edouard Balladur non plus. Le Contrat, dont L'Express publie des extraits, ne sera en librairie que le 19 mai (Stock), mais son contenu suscite déjà la curiosité du Tout-Paris politique et judiciaire. De l'inquiétude aussi, car les auteurs, Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, journalistes au site Mediapart, abordent ici deux affaires complexes, mais d'une richesse exceptionnelle.

    La première, la plus dramatique, concerne l'attentat meurtrier du 8 mai 2002 à Karachi (Pakistan). Cette opération contre un bus de la Direction des constructions navales (DCN) n'a pas livré tous ses secrets. Un juge parisien, Marc Trévidic, tente de résoudre l'énigme. L'autre affaire est d'un genre différent. Il y est question d'argent, de politique et d'un contrat baptisé Agosta: l'achat par le Pakistan, le 21 septembre 1994, de trois sous-marins de fabrication française. Montant de la transaction: 826 millions d'euros.

    A ce jour, rien ne prouve qu'il existe un lien quelconque entre le contrat Agosta et la mort, sept ans plus tard, des employés de la DCN. L'hypothèse selon laquelle cet attentat serait une vengeance contre la France à la suite d'un litige financier ne repose sur aucune preuve irréfutable. Mais cette "affaire dans l'affaire" embarrasse les autorités françaises.

    Pour en mesurer les enjeux, il suffit d'ouvrir ce livre. Les auteurs y détaillent la mise en place, en marge d'Agosta, d'un système de "rétrocommissions" visant à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Des "intermédiaires", rémunérés en toute légalité pour faciliter l'obtention du marché, rétrocédaient - en toute illégalité, cette fois - une partie de ces sommes à des "politiques" français. Sitôt élu à l'Elysée, au printemps 1995, Jacques Chirac a ordonné de briser ces circuits de financement.

    Balladuriens hier, sarkozystes aujourd'hui

    En 1994-1995, au plus fort du duel Chirac-Balladur, deux balladuriens de premier plan avaient accès aux informations sur les négociations en matière d'armement : François Léotard, ministre de la Défense, et Nicolas Sarkozy, alors chargé du Budget, dont les autorisations étaient indispensables pour valider les plans de trésorerie. En 1995, Sarkozy était aussi le porte-parole de campagne d'Edouard Balladur.

    Pour mener leur enquête, les journalistes ont rencontré une centaine de personnes. Plusieurs politiques - Charles Millon, Dominique de Villepin, Charles Pasqua - accusent clairement les balladuriens d'hier - pour la plupart sarkozystes d'aujourd'hui - d'avoir bénéficié de fonds d'origine douteuse et/ou d'avoir entretenu des relations équivoques avec des intermédiaires libanais.

    Un chapitre retient particulièrement l'attention: il est consacré à une société luxembourgeoise, Heine, dont la création, validée en toute légalité par Nicolas Sarkozy, en 1994, avait pour but de faciliter les paiements d'intermédiaires liés au contrat Agosta. Selon les auteurs, un conflit d'ordre financier aurait opposé cette société à l'Etat français. Pour éviter le scandale, ce litige aurait été résolu en toute discrétion, avec l'aval de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, comme le laisse soupçonner un document signé "NS". C'était le 20 novembre 2006, quelques mois avant l'élection présidentielle de 2007.

    L'Express - 04 mai 2010