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Blog - Page 1622

  • La France, pompe à fric

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  • Belgique: l'interdiction de la burqa a été votée

    Les députés belges ont voté mercredi en commission une proposition de loi prévoyant l'interdiction totale du voile intégral, y compris sur la voie publique.

    Le vote a été obtenu à l'unanimité des groupes politiques. Si ce vote est confirmé en séance plénière, la Belgique deviendrait le premier pays européen à bannir intégralement le port de la burqa y compris dans la rue.

    Un tel vote en plénière pourait intervenir dès le 22 avril, selon des sources parlementaires. "C'est un signal très fort envoyé aux islamistes", a commenté le député libéral francophone Denis Ducarme, en disant sa "fierté" que la Belgique soit le premier pays européen à oser légiférer dans cette matière sensible.

    Le Figaro - 31 mars 2010

  • Les violences envers les médecins augmentent

    L'Ordre des médecins a mis en garde  contre l'augmentation de la violence envers les médecins, car elles sont de nature à compromettre l'accès aux soins.
    L'Ordre constate que les agressions physiques se sont accrues : elles représentaient 16% des incidents signalés en 2009 contre 11% en 2008 à l'Observatoire de la sécurité des médecins, mis en place par Ipsos pour l'Ordre, qui vient de publier son bilan annuel pour 2009.

    "Les agressions, outre l'aspect contre nature de s'attaquer à celui ou celle qui soigne, compromettent l'accès aux soins là ou les agressions sont les plus nombreuses", a averti le docteur André Deseur, président de la section de l'exercice professionnel de l'Ordre.  L'agression verbale entre un patient et le médecin continue d'être l'incident le plus fréquent mais se trouve "au plus haut depuis la mise en place de l'Observatoire" en 2003, et représente 54% des incidents déclarés.

    Les vols (23%) à l'encontre des médecins sont en recul mais constituent malgré tout la deuxième cause d'agressions. "On considère que la sous-déclaration est de 30% au minimum", a précisé  le docteur Deseur. "Même les violences physiques ne sont pas toujours déclarées à l'Observatoire", poursuit-il, citant un "viol qui n'a pu être pris en compte à la demande de la victime, qui a depuis fermé son cabinet".

    Leur gravité préoccupe également l'Ordre. L'an dernier, 10% des incidents ont entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) (contre 8% en 2008 et 7% en 2007). Pour 5% (24), il s'agit même d'une ITT entre trois et huit jours, soit un nombre jamais enregistré depuis la création de l'Observatoire, pointe le docteur Jean-François Guyonnard, coordonnateur du comité de pilotage pour la sécurité des médecins.

    Le Figaro - 31 mars 2010

  • KONK

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  • Moscou: l'enquête progresse, la piste géorgienne n'est pas exclue

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    Vladimir Poutine rend visite aux victimes des attentats  (Cliquez sur la photo)
    Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a évoqué mardi des "progrès" dans l'enquête sur le double attentat suicide qui a fait 39 morts lundi dans le métro de Moscou, tout en estimant qu'une piste géorgienne n'était pas exclue.
    "Les forces de l'ordre font leur travail. Un important nombre (de leurs membres, ndlr) s'occupe de l'enquête. Il y a déjà des progrès", a déclaré M. Patrouchev à l'agence Interfax. "Je suis sûr que tous ceux qui sont liés à cet attentat, les commanditaires comme les exécutants seront punis conformément à la loi. Personne n'échappera aux poursuites", a-t-il indiqué.

    M. Patrouchev a évoqué une possible piste géorgienne dans l'attentat qui est attribué par les services spéciaux russes (FSB) à deux femmes kamikazes liées à des groupes rebelles du Caucase du Nord, en proie à l'instabilité et ensanglanté depuis les années 1990 par les deux guerres en Tchétchénie. "Nous avions l'information selon laquelle certains membres des services spéciaux géorgiens étaient en contact avec des organisations terroristes du Caucase du Nord russe. Nous devons étudier cette version aussi" à propos des attentats de Moscou, a-t-il dit.

    "Il y a la Géorgie et le dirigeant de cet Etat, (Mikheïl) Saakachvili dont le comportement est imprévisible. Une fois, il a déjà déclenché une guerre. Il n'est pas exclu qu'il ne le fasse de nouveau", a ajouté M. Patrouchev. Cette hypothèse a été tout de suite démentie par Tbilissi. "Il n'y a aucun besoin de dire que ces accusations sont absolument sans fondement", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili.

    "Nous ne pensions pas qu'ils (les Russes, ndlr) puissent se laisser aller aussi loin que de nous accuser d'être liés à cette attaque terroriste horrible", a indiqué M. Outiachvili, en ajoutant que c'était "très alarmant".

    La Russie et la Géorgie s'étaient affrontées en août 2008 dans une guerre éclair pour le contrôle de la région géorgienne séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud.
    La chaîne privée géorgienne Imedi a diffusé à mi-mars des images remontant à cette période, en affirmant que des chars russes faisaient route sur Tbilissi et que le président Saakachvili avait été tué. Un bref avertissement avant la diffusion de l'émission indiquait qu'il s'agissait d'une "simulation", mais le reportage lui-même ne contenait aucune mention.
    Le Figaro - 30 mars 2010

  • La Belgique se prépare à interdire le voile intégral, y compris dans la rue

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    Le "niqab intégral" ou sitar
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    Niqab noir et burqas bleues - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    La Belgique devrait franchir mercredi une étape décisive vers l'interdiction du port du voile islamique intégral dans "l'espace public", et donc y compris dans la rue et pas uniquement dans certains lieux et services publics comme la France s'apprête à le faire. La commission de l'Intérieur de la Chambre des représentants (députés) doit voter vers la mi-journée au sujet d'une proposition de loi déposée par des élus libéraux visant à modifier le Code pénal.

    Selon ce texte, les personnes qui "se présenteront dans l'espace public le visage masqué ou dissimulé, en tout ou en partie, par un vêtement de manière telle qu'ils ne soient plus identifiables" seront punis d'une amende et/ou d'une peine de prison de un à sept jours. Des exceptions sont prévues pour les manifestations festives, telles que les carnavals, qui auront été autorisées par décision municipale.
    Par "espace public", il faut comprendre l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sport ou "bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus", précise encore le texte. La proposition bénéficie du soutien des cinq partis de la coalition gouvernementale (libéraux et chrétiens-démocrates flamands et francophones, et Parti socialiste francophone), a expliqué à l'AFP un porte-parole du Mouvement réformateur (MR), le parti libéral francophone. Sauf surprise, le texte devrait être approuvé par la commission de l'Intérieur et renvoyé pour approbation en séance plénière, probablement dès le 22 avril, selon la même source.

    La Belgique deviendrait ainsi le premier pays d'Europe à interdire y compris dans la rue le port de la burqa (tenue portée en Afghanistan qui cache entièrement le visage) ou du niqab (qui ne laisse apparaître que les yeux). Cette législation irait plus loin que celle que la France devrait adopter prochainement, limitée à certains lieux et services publics sans s'étendre à la rue, selon les recommandations du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française.
    Le Point - 30 mars 2010

  • Carla Bruni et son mari adorent New York

    Carla Bruni lunettes fondation 30 mars 10.jpg

    Pour la cinquième fois, le couple présidentiel a choisi de faire escale à New York. L'occasion pour l'épouse du chef de l'État de mener la première action caritative de sa fondation.

    L'épouse du président est pourtant avare de visites protocolaires, mais, depuis son mariage, en février 2008, elle n'a jamais raté un voyage américain. «New York, c'est leur Venise à eux», résume un proche du couple présidentiel.

    C'est aussi à New York que l'épouse du chef de l'État a trouvé «la meilleure écoute pour financer la Fondation Carla Bruni-Sarkozy», observe son entourage. «La Fondation de Carla va développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d'envergure», a expliqué le président. Son épouse avait rencontré plusieurs mécènes fin septembre, lors de leur dernier passage pendant l'ouverture de la session officielle des Nations unies. Très discrète depuis plusieurs semaines, Carla Bruni est réapparue dans les médias à l'occasion d'un numéro spécial du Figaro Madame . Depuis New York, elle a voulu montrer, le temps d'un week-end, qu'elle n'oublie pas ses «fondamentaux» de première dame.

     

    «Amener le savoir aux plus vulnérables» 

     

    Outre son rôle d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, Carla Bruni explique souvent qu'elle a lancé sa fondation «pour amener le savoir et les arts aux plus vulnérables». Mais il manquait l'illustration par l'exemple à ce beau programme. La toute jeune fondation, née officiellement au mois d'octobre, initie donc depuis Manhattan sa première action caritative.

    Au menu, l'éducation aux arts et la lutte contre l'illettrisme dans les quartiers défavorisés. Carla Bruni a visité dans l'après-midi l'école d'art lyrique, la ­Julliard School, où elle s'est réjouie d'être, «dans une maison aussi prestigieuse entourée de gens aussi talentueux». Parmi eux, le chef d'orchestre William Christie, dont elle a suivi une répétition. Elle a annoncé un programme franco-américain de bourses d'échange. Puis elle s'est rendue à l'Université de New York, également partenaire de ce programme.

    Aujourd'hui, elle visitera à Washington une école dans un quartier défavorisé. Carla Bruni avait déjà visité à Pittsburgh une école d'art américaine, avec son «amie» Michelle Obama, et toutes les épouses de chef d'État présentes. Cette fois-ci, elle découvrira en solo cette école ­modèle.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Alerte à la bombe dans la principale cathédrale de Moscou

    Près de 100 personnes ont été évacuées aujourd'hui de la principale cathédrale orthodoxe de Moscou à la suite d'une alerte à la bombe, au lendemain des attentats suicide dans le métro de Moscou qui ont fait 39 morts.

    "Un inconnu a appelé la police à 17h02 (15h02 à Paris) pour annoncer qu'une bombe avait été posée à la cathédrale Christ Sauveur", a rapporté l'agence Interfax citant un responsable au sein de la police de Moscou.  "Près de 100 personnes ont été évacuées", selon ce responsable.

    Les représentants du patriarcat ont aussitôt appelé les fidèles à ne pas céder à la panique. "Le principal but des terroristes est de déstabiliser la situation dans le pays et de semer la panique. Pour humilier le diable, il faut surmonter la panique et aller à l'église", a déclaré le porte-parole du parquet Vladimir Viguilianski sur la radio Echo de Moscou.

    La ville de Moscou se recueillait mardi à la mémoire des 39 personnes tuées hier dans le double attentat suicide la veille dans le métro de la capitale attribué à deux femmes kamikazes.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Le jet privé d'Alain Joyandet a coûté 116.500 €!

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    Alain Joyandet - (Cliquez sur la photo)

    «J'avais des contraintes de calendrier telles que je n'ai pas pu exceptionnellement faire le déplacement avec des avions de ligne.» Telle est la défense d'Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, pour justifier le recours à un jet privé lors de son voyage en Martinique la semaine dernière à l'occasion de la «Conférence internationale des villes et des régions du monde pour Haïti» (les 23 et 24 mars).

     Le site Médiapart, qui a révélé cette information, affirme, par ailleurs, que l'affrêtement de l' a coûté 116 500 €, une somme qu'Alain Joyandet ne conteste pas.

    «Je suis parti le lundi soir et je suis revenu dans la nuit de mardi à mercredi. Mon déplacement a duré 36 heures. Je devais être au Conseil des ministres le mercredi matin. J'étais coincé par mon agenda», nous confie le membre du . «C'est tout à fait exceptionnel. Je ne suis pas un ministre dépensier. Je suis très attentif à la manière dont je gère les crédits de mon cabinet», répète-t-il.

    Le Parisien- 30 mars 2010

  • Une galerie de la résidence de Néron s'est effondrée

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    Néron (37-68) - Marbre du 1er siècle
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    Maison de Néron Domus aurea.jpg
    Effondrement du plafond de la galerie de Trajan - (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    ROME — Une galerie de la Domus Aurea, qui fut dans l'Antiquité la résidence de l'empereur romain Néron, s'est effondrée mardi dans le coeur historique de la capitale italienne, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    "La moitié de la galerie de Trajan" de la Domus Aurea s'est effondrée mardi matin vers 9H (7H00 GMT), sur une longueur de 60 mètres, a déclaré aux journalistes Antonello Vodret, le directeur technique du monument.

    Il s'agit de l'effondrement "le plus important" que la Domus Aurea, située entre le Colisée et le Forum romain, ait connu, a précisé M. Vodret en rappelant d'autres incidents mais d'ampleur "plus réduite".

    Aucune victime n'était à déplorer, selon les pompiers. "Aussi bien les brigades cynophiles que les équipes géophoniques ont constaté qu'il n'y avait personne sous les décombres", a précisé à la presse le chef des pompiers.

    C'est un "ouvrier qui assurait la maintenance du site qui a entendu le fracas", a expliqué le responsable du monument.

    La zone très encaissée était déjà fermée au public pour cause de restauration.

    Les pompiers comme le directeur du site ont estimé que "les infiltrations d'eau" de l'hiver sont probablement les causes de l'effondrement. "Le terrain s'est imbibé d'eau", a expliqué Antonello Vodret.

    Les éboulements dans la Domus Aurea sont assez fréquents mais le directeur a estimé que celui de mardi était un "signal inquiétant" pour le niveau de sécurité existant sur le site.

    La Domus Aurea ou Maison dorée est un immense palais impérial de la Rome antique, construit par Néron, qui couvrait une partie importante de Rome intra muros. Elle comportait plusieurs bâtiments distincts, de vastes jardins et un lac artificiel.

    AFP. 30 mars 2010

  • Jour de deuil et de colère à Moscou

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    Fleurs et bougies déposées à la station de métro Loubianka, frappée lundi par un attentat suicide. (Cliquez sur la photo)

    Une jeune femme a succombé à ses blessures mardi matin, a annoncé sur la chaîne de télévision Rossia 24 Andreï Seltsovski, responsable de services de santé à la mairie de Moscou.

    Les drapeaux ont été mis en berne et les programmes de divertissement étaient interdits à la radio et à la télévision.

    Le visage sombre, des centaines de Moscovites se sont rendus aux stations de la Loubianka et du Parc de la culture (Koultouri), les deux arrêts frappés par les explosions, pour y déposer des fleurs et des bougies.

    A la station Parc de la culture, les passants se signaient en déposant des roses rouges ou en accrochant des rubans blancs à une petite boutique sur le quai, tout près du lieu de l'explosion de la bombe.

    "Ce matin, dans la rame, une montre électronique s'est mise à sonner et je me suis dit: 'Ça y est'. C'était effrayant", raconte une étudiante, Katia Vankova, après avoir emprunté la ligne rouge où se sont produites les deux explosions.

    Andreï Seltsovski a précisé que 71 personnes étaient toujours hospitalisées, dont cinq dans un état critique. Huit victimes ont été identifiées.

    Les autorités n'ont décrété un deuil officiel qu'à Moscou, mais des offices religieux devaient être célébrés un peu partout dans le pays.

    Dans le métro moscovite, comme dans ceux des autres grandes villes comme Saint-Pétersbourg ou Novossibirsk, la présence policière était importante mardi matin.

    "LES TERRORISTES SERONT ANÉANTIS"

    Les autorités ont imputé le double attentat à des femmes kamikazes proches des séparatistes du Caucase. Le Premier ministre Vladimir Poutine a promis que les "terroristes seront anéantis" et a demandé à la police de "curer les égouts de Moscou."

    Le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov, a expliqué que les bombes contenaient des boulons et de la ferraille pour faire le maximum de victimes.

    Ces attentats, qui sont les plus meurtriers depuis six ans dans la capitale russe, n'ont pas été revendiqués mais Bortnikov les a liés aux troubles du Nord-Caucase, où le Kremlin combat plusieurs foyers d'insurrection islamiste.

    Le président Dmitri Medvedev a ordonné le renforcement des mesures de sécurité dans tout le pays et promis de lutter "jusqu'au bout et sans hésitation contre la terreur".

    Ces attentats sont les plus meurtriers à Moscou depuis février 2004, lorsque 41 personnes avaient péri et une centaine d'autres avaient été blessées dans une attaque suicide dans le métro. Cette attaque avait été imputée aux séparatistes tchétchènes.

    Le Kremlin a clamé victoire dans la guerre contre les rebelles islamistes en Tchétchénie mais le chef des insurgés, Dokou Oumarov, qui combat pour l'établissement d'un émirat islamique sur l'ensemble du Nord-Caucase, a juré à la mi-février de porter la guerre jusque dans les villes russes.

    Moscou affronte d'autres rébellions dans les républiques voisines du Daghestan et d'Ingouchie.

    L'Express - 30 mars 2010

  • VIDEO L'émission de TF1 "Mes voisins sont des dealers"

    http://videos.tf1.fr/haute-definition/mes-voisins-sont-des-dealers-5787838.html

    "Ce que vous allez voir est incroyable mais se passe peut-être à côté de chez vous. Filmé de l'intérieur, un groupe d'immeubles apparemment tranquille, comme tant d'autres, où coexistent deux mondes : des trafiquants de drogue en action jour et nuit dans les cages d'escalier, et les habitants, terrorisés ou résignés, qui vaquent à leurs occupations comme si de rien n'était, et qui témoignent à visage découvert. Les dealers se dévoilent  aussi, nous expliquent leurs méthodes pour surveiller les lieux, échapper à la police, faire régner la loi du silence, développer leur business comme une petite entreprise. Pour réaliser ce document exceptionnel, au nord de Paris, notre enquêtrice a dû se faire accepter par le groupe de trafiquants et gagner la confiance des habitants : plus de trois mois de repérage et d'enquête."

  • Trafic de drogue: un million d'euros saisi à Tremblay-en-France

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    Cité du Grand Ensemble (Cliquez sur la photo)

    C'est près d'un million d'euros en liquide que les policiers ont découvert dans un appartement d'une cité de Tremblay-en- (Seine-Saint-Denis). Il s'agit là d'une des plus importantes saisies réalisées dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue. Les du commissariat de Villepinte ont mis plusieurs heures à compter la somme.

    Ils ont également trouvé deux kilos de cocaïne, des cachets d'ecstasy, de l'herbe de cannabis et deux de poing dont un pistolet automatique de calibre 11,43. 

    Un reportage diffusé lundi soir sur TF1

    Les effectifs de la brigade de sûreté urbaine du commissariat, épaulés par les fonctionnaires des brigades anti-criminalité (BAC) de Villepinte et du département ainsi que par la compagnie de sécurisation, ont également interpellé quatre personnes, suspectées de trafic de drogue dans la cité du Grand-Ensemble du centre-ville. Les quatre suspects âgés de 21 à 27 ans, déjà connus pour le même type de faits, ont été placés en garde à vue. Lundi après-midi, d'autres perquisitions ont eu lieu dans le cadre de cette enquête, débutée en octobre 2009.

    Coïncidence, lundi soir, TF1 diffusait, dans la nouvelle émission d'Emmanuel Chain, «Haute définition», un reportage sur le trafic de stupéfiants dans cette cité de Seine-Saint-Denis. Un sujet que la mairie de Tremblay a accueilli avec scepticisme : «Le reportage montre une réalité que la municipalité dénonce depuis des années, affirme un communiqué, mais on peut s'interroger sur les contreparties qu'a pu offrir TF1 aux trafiquants interviewés».

    Le parisien - 30 mars 2010

  • Tchétchénie: "les terroristes doivent être éliminés comme des rats"

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    (Cliquez sur la carte pour la voir en totalité)
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    "Veuve noire" tchétchène
    Les extrémistes responsables des attentats "monstrueux" comme ceux commis hier dans le métro de Moscou doivent être éliminés "comme des rats", estime aujourd'hui le président tchétchène Ramzan Kadyrov dans une tribune au journal Izvestia.

    "Nous avons toujours considéré et considérons que les terroristes doivent être traqués et débusqués jusque dans leurs tanières, qu'il faut les empoisonner comme des rats, les écraser et les anéantir", écrit Ramzan Kadyrov au lendemain du double attentat suicide qui a fait 39 morts à Moscou.

    La Tchétchénie elle-même "a perdu par la main des terroristes son premier président Akhmad Kadyrov, elle a perdu des personnages religieux et publics célèbres, elle a perdu des instituteurs, des médecins, des enfants, des femmes, des vieillards...", rappelle-t-il.

    "Il faut prendre les mesures les plus dures, on ne peut pas venir à bout de ce fléau par la seule persuasion ou par des mesures éducatives", souligne Ramzan Kadyrov, ancien rebelle devenu en 2007 président tout puissant et redouté de la Tchétchénie avec le soutien du Kremlin.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, les attentats d'hier ont été commis par des groupes liés à la région du Caucase du Nord, ont indiqué les autorités. Néanmoins, aucun groupe n'a encore revendiqué ces attentats qui interviennent alors que les forces russes ont multiplié ces derniers mois les opérations contre les rebelles du Caucase, tuant notamment en mars deux de leurs dirigeants.
    Le Figaro - 30 mars 2010
     
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  • "L'interdiction du voile intégral n'est pas une priorité"

    Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a jugé aujourd'hui que la question de l'interdiction du port du voile intégral ne constituait "pas une priorité".

    "Il y a bien d'autres sujets singulièrement plus pressants dont on doit s'occuper", a-t-il déclaré à la presse en citant notamment "l'emploi", "la situation économique et sociale", "l'avenir de l'industrie et de l'agriculture" ou encore "la réforme des retraites".

    Le Premier ministre François Fillon annonçait hier qu'il souhaitait légiférer "dans les prochaines semaines", sur la base de la proposition de loi UMP et un rapport du Conseil d'Etat, en allant "le plus loin possible sur la voie de l'interdiction générale".

    M. Fillon a également demandé le vote au préalable d'une résolution fixant les grands principes ("toute la France dit non au voile intégral", selon le texte proposé par la mission d'information parlementaire). "Je vous invite à l'inscrire à l'ordre du jour dans les meilleurs délais", a-t-il dit.
    Cette question n'a pas été abordée ce matin en conférence des présidents, a indiqué M. Accoyer.

    Sur Europe 1, le ministre des Relations avec le Parlement Henri de Raincourt a précisé que la résolution serait votée "au mois d'avril". Le projet de loi viendra ensuite "décliner les mesures qu'il faut prendre pour atteindre" cet objectif général.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Chez nous, en France...

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    (Cliquez sur la photo)
    Le Conseil d'Etat, appelé à étudier les bases juridiques qui permettraient d'interdire le port du voile intégral, écarterait la possibilité d'une interdiction générale, écrivent samedi Le Figaro et le Journal du Dimanche (JDD).

  • Une vengeance des "veuves noires" de Tchétchénie?

    Les Moscovites, en état de choc après le double attentat qui a fait 38 morts dans le métro de la capitale, ont rapidement entendu des déclarations de leurs dirigeants, aussi ferme l'un que l'autre. Le président Dmitri Medvedev a affiché son intention de poursuivre "la politique de la répression de la terreur et de la lutte contre le terrorisme. Nous allons poursuivre les opérations contre les terroristes sans compromis et jusqu'au bout".

    Quant au Premier ministre Vladimir Poutine, qui a interrompu un déplacement en Sibérie, il a affirmé: "Les terroristes seront anéantis". Un ton martial qui rappelle celui qu'il avait employé à l'automne 1999, pour le lancement de "l'opération anti-terroriste" de l'armée russe en Tchétchénie après une série d'attentats attribués aux indépendantistes de cette province. Il avait alors promis de "buter les terroristes jusque dans les chiottes".

    De son côté, le chef des services spéciaux russes (FSB), Alexandre Bortnikov, a indiqué que "selon la version préliminaire, les attentats ont été commis par des groupes terroristes liés à la région du Caucase du Nord". "Nous privilégions cette version", a-t-il ajouté, cité par les agences russes.

    Une vengeance des "veuves noires" de Tchétchénie?

    Le service de presse du FSB et le maire de Moscou, Iouri Loujkov ont par ailleurs affirmé que ces attaques auraient été commises par des "femmes kamikazes", équipées de ceintures d'explosifs. Pour les Russes, cette annonce ressemble à une signature: celle des "veuves noires", des militantes tchétchènes ainsi surnommées car elles commettent des attentats suicide pour venger leurs proches.

    Pour un certain nombre d'experts, cette double attaque, sur fond d'opérations d'envergure dans le Caucase russe visant la rébellion islamiste, constituerait bien une vengeance à l'égard des forces russes. L'une des explosions a d'ailleurs été déclenchée dans la station Loubianka, juste en-dessous du siège du FSB sur la place qui porte le même nom.

    Les menaces des rebelles s'étaient intensifiées depuis la mort de deux de leurs leaders emblématiques. Mercredi dernier, les forces de l'ordre ont abattu un proche allié du chef tchétchène Dokou Oumarov, Anzor Astemirov, responsable notamment d'une attaque en octobre 2005 en Kabardino-Balkarie (Caucase du Nord) qui avait fait plus de 100 morts. Et le 6 mars, le FSB a annoncé avoir abattu en Ingouchie (Caucase russe) un autre chef de la guérilla islamiste, Saïd Bouriatski, auteur selon les services secrets de l'attentat contre le train Nevski Express le 27 novembre, qui avait fait 28 morts.

    Les violations des droits de l'Homme renforcent la base du terrorisme

    Selon le centre américain d'analyse spécialisé IntelCenter, "la version la plus probable est que l'Emirat du Caucase dirigé par Dokou Oumarov est derrière" les explosions à Moscou. Ses membres ont menacé à deux reprises ces derniers mois de s'en prendre "à des civils russes à domicile", note-t-il. "Ce groupe a à la fois démontré sa capacité à mener ce genre d'attentat et en a exprimé l'intention", relève-t-il dans une note.

    Mais les explosions du métro démontrent aussi l'échec de la stratégie gouvernementale. "Les combattants caucasiens pratiquent depuis 2007 l'islam le plus extrémiste, mais leur terrorisme canalise un mécontentement" général de la population, dont "les droits sont régulièrement foulés aux pieds", estime Oleg Orlov, directeur de l'ONG Memorial.

    "Malgré les efforts du pouvoir pour établir un dialogue avec le Caucase du Nord, il n'y a toujours pas de changements visibles dans cette région", note Grigori Chvedov, chef du portail d'informations indépendant kavkaz-uzel.ru. "Les droits de l'Homme y sont toujours violés (...) ce qui renforce la base du terrorisme", dit Chvedov qui affirme craindre une poursuite des actes terroristes en dehors du Caucase.

    L'Express - 29 mars 2010

  • Moscou: le leader du PC demande le rétablissement de la peine capitale pour les terroristes

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    Guennedi  Ziouganov
    Il faut rétablir la peine capitale pour les auteurs de crimes graves, notamment les terroristes, a déclaré lundi le leader du Parti communiste de Russie (KPRF) Guennadi Ziouganov commentant les deux attentats qui ont fait lundi matin 38 morts et plus de 60 blessés dans le métro de Moscou.

    "Nous déclarons depuis longtemps que notre pays n'est pas prêt à abolir la peine de mort. Il faut rétablir la peine capitale pour les crimes particulièrement graves. Il est difficile d'imaginer un crime plus grave que celui perpétré ce lundi", a indiqué M.Ziouganov devant les journalistes.

    Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe en 1996, la Russie s'est engagée à abolir la peine de mort et à signer le Protocole 6 à la Convention européenne des droits de l'homme, prévoyant l'interdiction de cette sanction pénale. Signé en 1997, ce protocole n'a toutefois jamais été ratifié par le parlement du pays. En novembre 2009, la Cour Constitutionnelle de Russie a prorogé le moratoire sur la peine capitale décrété en février 1996.

    M.Ziouganov a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et sa sympathie aux blessés, avant d'appeler à renforcer le contrôle de la situation criminelle et à oeuvrer pour améliorer les conditions de vie dans le Caucase du Nord.

    L'enquête privilégie la piste caucasienne des attentats dans le métro moscovite.

    RIA NOVOSTI - 29 mars 2010

  • La piste du Caucase du Nord

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    Alexandre Bortnikov, directeur du FSB  (Cliquez sur la photo)
    MOSCOU, 29 mars - RIA Novosti

    Un groupe terroriste provenant du Caucase du Nord pourrait être impliqué dans les attentats perpétrés dans le métro de Moscou lundi matin, a annoncé le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov lors d'une réunion convoquée par le président russe.

    "Selon la version préalable, ces attentats ont été commis par des groupes issus du Caucase du Nord. Il pourrait même s'agir de la piste principale, après la découverte des fragments de corps des deux femmes kamikazes originaires du Caucase du Nord", a indiqué le chef du FSB.