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Blog - Page 1621

  • Prière pour les Juifs

    Dans le Missale Romanum, le texte était le suivant depuis 1570 :

    « Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscent Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen. »

    En latin classique, l’adjectif perfidus a le sens de « qui manque à sa parole ou à son serment, traître, perfide, faux » ou « sans foi ». Toutefois, selon l’acception du bas latin ou « latin d’église » utilisé lors de l’instauration de cette prière, au VIIe siècle, perfidus peut être le simple antonyme de fidelis et donc signifier « non fidèle », « sans foi, infidèle, incrédule, incroyant, païen ».

    Wikipédia

  • LA CRUCIFIXION

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    La Crucifixion - Fra Angelico
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Les chrétiens convergent à Jérusalem pour le Vendredi saint

    JERUSALEM — Les rues pavées de la vieille ville de Jérusalem se remplissaient de pèlerins chrétiens et d'ecclésiastiques venus commémorer le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus.

    Des religieuses portant des croix de bois longeaient les barrières en métal érigées par la police, devant des dizaines de touristes venus assister à la procession, filmant la scène avec leur caméra devant l'église du Saint-Sépulcre.

    Les rituels du Vendredi saint prévoient de retracer le chemin de croix du Christ dans la Ville sainte, de sa condamnation à sa mise sur la croix, son enterrement puis sa résurrection.

    Si les catholiques et les orthodoxes suivent un calendrier différent, mais cette année Pâques coïncide et les églises célèbrent Vendredi saint ensemble.

    Mais la vieille ville de Jérusalem reçoit également les fidèles juifs qui fêtent la Pâque juive (Pessah).

    AFP - 2 avril 2010

  • "Des sanctions contre l'Iran rapidement!"

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    David Axelrod
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    A la Maison-Blanche
    David Axelrod, conseiller d’Obama et membre imminent du célèbre lobby qui n’existe pas, a promis à ses très chers amis israéliens, que les États-Unis allaient prendre les sanctions tant désirées par Israël, contre l’Iran.

    Même pas deux jours plus tard, les États-Unis, la France, l’Allemagne, et d’autres états valets d’Israël, cherchent à tout prix à imposer des sanctions contre l’Iran!

    Le président américain Barack Obama a espéré mardi que la communauté internationale impose dans les semaines qui viennent de nouvelles sanctions à l’Iran pour son programme nucléaire, tout en reconnaissant qu’il n’avait pas encore d’unanimité sur ce point.

    Washington tente d’obtenir un consensus au sein des six puissances chargées du nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne). La communauté internationale, Etats-Unis et Israël en tête, soupçonne l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément, affirmant que son programme nucléaire est à usage purement civil.

    Altermedia Info - 1er avril 2010

  • Mort suspecte d'un vigile

    C’est une disparition tragique, pour ses collègues et ses proches, suspecte pour les enquêteurs. Saïd, un vigile d'un magasin de bricolage de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été retrouvé mort noyé hier après-midi, alors qu’il était activement recherché depuis sa disparition la veille au soir, après une violente dispute avec des clients.

     

    Vers 19 heures, mardi, un couple se présente devant les portes de Baktor, qui sont en train de fermer. Le vigile les prie de revenir un autre jour. S’en suit une violente dispute. Les faits, relatés par «Le Parisien» et RTL, sont ensuite assez flous. Les insultes fusent, des cris sont poussés. Le couple appelle alors quatre amis en renfort. L’altercation se poursuit à l’arrière du magasin.

     

    Problème : personne n’a revu Saïd depuis. La police part à sa recherche, et tombe, mercredi vers 16 heures, sur sa veste parterre au bord du canal de l'Ourcq, situé juste derrière le magasin. Son chien est en train de nager. Il ne faudra alors qu’une dizaine de minutes pour que le corps de cet homme marié et père d’un enfant de trois ans soit retrouvé sans vie, sous le regard médusé de ses proches inconsolables.

     Les suspects nient l'avoir poussé dans le canal

     Les six personnes impliquées dans la querelle, âgées de 18 à 27 ans, ont été interpellées non loin de là et placées en garde-à-vue. Selon la radio, elles accusent la victime, d'origine marocaine, de leur avoir refusé l’entrée en raison de leur confession juive –ce que son frère a jugé «impossible».

    Si elles reconnaissent le différend, et même avoir vu le maître-chien dans l’eau, elles déclinent toute responsabilité dans cette mort inexpliquée. L'affaire a été confiée à la brigade criminelle. Une autopsie aura lieu jeudi pour déterminer les circonstances de la noyade.

     Les collègues de cet homme de 35 ans sont consternés. «C’est dramatique, inacceptable», a déploré un de ses collègues au micro de RTL. Tous témoignent de sa gentillesse et de son professionnalisme. «On est tous bouleversés. (…) C’est un garçon adorable, qu’on n’oubliera jamais».

    Paris Match - 1er avril 2010

  • La confiance en Sarkozy est au plus bas

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    Dans le baromètre mensuel TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine, seuls 28 % des sondés déclarent faire confiance au chef de l'Etat, tandis que la cote du premier ministre François Fillon se stabilise à 37 %.

    Jamais les Français ne se sont montrés aussi sceptiques sur l'action du président Nicolas Sarkozy. Selon le baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine du mois d'avril, seuls 28% des sondés déclarent faire confiance au chef de l'Etat pour résoudre les problèmes actuels, soit une baisse de trois points par rapport au mois de mars. L'affaissement le plus net se mesure dans les catégories moyennes inférieures et modestes de revenu (-7 et -8) et parmi les salariés du privé (-10), un électorat qui avait penché pour Sarkozy en 2007.

    Le mini-remaniement ou encore le report sine die de l'impopulaire taxe carbone n'ont visiblement pas convaincu les Français, interrogés les 25 et 26 mars derniers.

    La cote de confiance de François reste quant à elle stable à 37 %. Difficile de parler de popularité pour autant, puisque la proportion de sondés insatisfaits par le premier ministre augmente de deux points pour atteindre 59%, contre 57% il y a un mois.

    Le Figaro - 1er avril 2010

  • L'évêque de Bayonne dénonce la campagne de calomnies organisée contre l'Eglise et contre le Pape

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    Mgr Marc Aillet
    L'évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet a dénoncé, dans un message pascal diffusé aujourd'hui, la "campagne de calomnies" organisée selon lui autour des affaires de pédophilie, visant à "attaquer l'Eglise et salir la figure du Pape".

    "Nul ne saurait ignorer que la majeure partie des cas de pédophilie se passent dans le cadre familial et sont le fait d’hommes mariés et que bien d’autres corporations, plus touchées que l’Eglise, n’ont pas autant que nous les honneurs de la presse", écrit Mgr Aillet dans ce texte adressé à "tous les catholiques du diocèse".

    L'évêque de Bayonne réserve sa "première pensée aux victimes", mais s'en prend aux "pharisiens" des temps modernes qui accusent l'Eglise du Christ, comme ceux à qui Jésus rétorquait: que celui qui est sans péché lui jette la première pierre". "Nul ne saurait être dupe devant la campagne de calomnies qui s’organise pour attaquer l’Eglise et salir la figure du Pape, à l'heure où des millions de fidèles envahiront nos églises pour confesser leur foi", souligne Mgr Aillet.

    "Nous n'avons pas à rougir de notre Pape Benoît XVI qui n'a pas ménagé sa peine depuis des années pour apporter une réponse adéquate et ferme à tous ces graves dysfonctionnements", ajoute l'évêque de Bayonne.
    Le Figaro - 1er avril 2010

  • Le Pape condamne une nouvelle fois l'avortement

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    Jeudi Saint: le Pape donne la communion (Cliquez sur la photo)

    Dans son homélie, le patron (sic) de l'Église catholique a par ailleurs condamné une nouvelle fois l'avortement. "Il est important pour les chrétiens de ne pas accepter une injustice qui est élevée au rang de droit, par exemple quand il s'agit du meurtre d'enfants innocents qui ne sont pas encore nés", a-t-il déclaré.

    "Les chrétiens, en bons citoyens, respectent le droit et font ce qui est juste et bon", mais "ils refusent de faire ce qui, dans les dispositions juridiques en vigueur, n'est pas un droit, mais une injustice", a affirmé Benoît XVI.

    La nouvelle condamnation du pape contre l'avortement a coïncidé en Italie avec l'arrivée dans les hôpitaux de la péninsule des premiers lots de la pilule abortive RU486, dont la commercialisation a été autorisée, début décembre, au terme d'un long débat parlementaire.

    Le tout nouveau président du Piémont, Roberto Cota (majorité de droite), élu lundi lors d'un scrutin régional, a relancé la polémique en se prononçant "pour la défense de la vie" et en disant souhaiter que cette pilule reste "dans les entrepôts" et ne soit pas distribuée dans sa région.

    Le Point - 1er avril 2010

  • Benoît XVI: le Christ "n'insultait pas"

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    Le Christ aux outrages - Fra Angelico  (Cliquez sur le tableau)

    Le pape Benoît XVI a déclaré que même "couvert d'insultes", le Christ "n'insultait pas", aujourd'hui lors de la messe lançant les célébrations de Pâques, les plus importantes de l'année pour les catholiques.

    Contrairement à ce que prévoyaient des observateurs, le pape n'a pas abordé pendant cette messe les scandales de pédophilie touchant le clergé en Europe, et aux Etats-Unis, où Benoît XVI est personnellement mis en cause par des avocats qui ont demandé à ce qu'il vienne témoigner devant des tribunaux.

    "Couvert d'insultes, il n'insultait pas; accablé de souffrances, il ne menaçait pas mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice" a dit le pape, citant saint Pierre.
    Benoît XVI a également fait l'éloge de la "joie qui nous vient du Christ" qui "nous donne la capacité de souffrir et, dans la souffrance, de rester cependant profondément joyeux".

    "Celui qui aime est prêt à souffrir pour la personne aimée et à cause de son amour et il fait ainsi l'expérience d'une joie plus profonde", a-t-il souligné, affirmant que "la joie des martyrs était plus forte que les tourments qui leur étaient infligés". "Cette joie, à la fin, a vaincu et a ouvert au Christ les portes de l'Histoire", a-t-il ajouté.

    Un avocat américain a annoncé mercredi à l'AFP avoir déposé une requête devant un tribunal du Kentucky (centre-est) pour obtenir que le pape Benoît XVI témoigne sous serment dans le cadre de plusieurs dossiers de prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis.

    Le Figaro - 1er avril 2010

  • Retraites: le FN estime que les seniors sont abandonnés

    Le Front National a estimé jeudi que les personnes âgées étaient "abandonnées par le pouvoir", avec une revalorisation à 0,9% des retraites appliquée à partir du 1er avril.

    Le FN "s'alarme de la désespérance d'un nombre croissant de personnes âgées dans notre pays, victimes de la triple peine: dégradation accélérée de leurs conditions de vie, violences croissantes à leur encontre et angoisse de voir leurs enfants et petits-enfants connaître chômage et précarité".

    La "hausse vertigineuse du prix du gaz, de près de 10%, le jour même où on refuse de revaloriser les pensions, voilà un symbole aussi triste que révélateur!"

    Le Figaro - 1er avril 201O

  • Hortefeux: "les petites crapules ne feront pas la loi dans les quartiers"... paroles, paroles...

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    Hortefeux à Villepinte (Cliquez sur la photo)

    Le ministre de l'Intérieur a affirmé jeudi, au commissariat de Villepinte (Seine-Saint-Denis), que ce n'était «pas aux petites crapules» de faire la loi dans les cités, et réitéré sa volonté de faire «la guerre» aux trafics de drogue et aux bandes.

    Le ministre s'était rendu au commissariat de Villepinte, dont dépend Tremblay-en-France, au lendemain de l'incendie d'un bus, et du caillassage d'un autre, peut-être en représailles au coup de filet qui a permis, lundi, de démanteler un réseau de drogue et de récupérer un million d'euros.

     «Ce ne sont pas les petites crapules qui vont faire la loi dans les quartiers», a assuré Hortefeux, pour qui les «voyous n'ont pas et ne doivent pas avoir de territoires à eux».

    Pour lui, cette coïncidence de faits «n'est pas un hasard». Néanmoins, «ce n'est pas parce que le combat que nous avons engagé contre la drogue dérange les activités de quelques voyous que nous allons y renoncer», a souligné le ministre, en promettant qu'«au contraire, nous allons démultiplier les initiatives» en ce domaine, avec des «opérations coup de poing».

    Et de promettre: «nous ne lâcherons rien, nous allons densifier nos actions, multiplier les initiatives, les petites crapules, a-t-il répété, ne sont pas propriétaires de leurs quartiers».

    Le Parisien - 1er avril 2010

  • Un bus incendié, un autre caillassé: la France au quoditien...

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    (Cliquez sur la photo)
    Brice Hortefeux se rendra jeudi à midi au commissariat de Villepinte (Seine-Saint-Denis) dont dépend la ville de Tremblay-en- où, mercredi soir, deux bus ont été caillassés et l'un d'eux également . Des événements qui ont fait suite à une opération de police, 48 heures auparavant, contre le trafic de drogue dans une cité de la ville.

     Le ministre de l'Intérieur entend «féliciter les policiers de l'opération antidrogue et faire avec eux le point de l'enquête, mais aussi pour les encourager après les incidents», précise son entourage.

    Les bus des CIF sont restés au dépôt

    Jeudi, en conséquences des violences de mercredi soir, les chauffeurs de bus de la compagnie des Courriers de l'Ile de France ont décidé d'exercer jeudi leur droit de retrait. Les bus sont donc restés au dépôt.

    «Nous exerçons notre droit de retrait depuis ce matin 4 heures. Aucun véhicule ne circule après ce qui s'est passé hier soir», a déclaré un chef d'équipe, qui a requis l'anonymat. Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire doit se réunir jeudi matin à 9 heures. Le chauffeur du bus incendié est «choqué, il est rentré chez lui, on n'en sait pas plus», a ajouté le chef d'équipe.

    En revanche, les bus de la compagnie TRA (Transports rapides automobiles), dont un car a aussi été caillassé, circulaient, mais en faisant une déviation pour éviter le quartier où les incidents se sont produits mercredi soir.

    Le machiniste obligé de s'échapper par la fenêtre

    Mercredi vers 19h45, des jeunes de la cité du Grand-Ensemble ont pris pour cible un bus des CIF, en le caillassant. Le machiniste, par précaution a fait descendre les six passagers avenue de la Paix. Une fois le véhicule vide, un cocktail Molotov a été lancé, le car s'est alors embrasé. Le machiniste a réussi à sortir en passant par la fenêtre. Un second bus de la compagnie TRA  a été caillassé, sans faire de blessés, et ses passagers également évacués par le machiniste.

    Plusieurs groupes de jeunes se sont retrouvés à proximité de l'incendie vers 20 h 45. Des renforts de police arrivaient également sur place et la situation était très tendue. Ces incidents interviennent alors que lundi, un million d'euros en liquide avait été trouvé par la police lors de perquisitions dans le cadre du démantèlement d'un trafic de drogue, précisément dans cette cité. Au cours de l'opération quatre personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue.

    Le Parisien - 1er avril 2010

  • Il s'était enduit de matières fécales pour ne pas être expulsé

    Une vingtaine de personnes et plusieurs enfants s'apprêtaient vers 22H00 à passer la nuit à l'école Gilbert-Dru, dans le 7e arrondissement de Lyon, où ils avaient apporté vivres et sacs de couchage, selon un photographe de l'AFP.

    Mobilisés depuis l'interpellation jeudi dernier de l'Angolais Guilherme Hauka Azanga, 37 ans, sous les yeux de ses enfants et des deux enfants de sa compagne, des parents avaient entamé l'occupation de l'école mardi à 15H30 et y avaient passé une partie de la nuit.

    Plus de 200 personnes - parents, voisins, militants associatifs et simples passants - ont par ailleurs formé une "chaîne de solidarité" mercredi soir sur la place des Terreaux, devant la mairie de Lyon, où une petite délégation était reçue par le chef de cabinet du maire Gérard Collomb.

    "Il nous a reçus longuement et sérieusement et nous a dit que Gérard Collomb allait adresser au préfet un courrier qu'il rendrait public", a indiqué à l'AFP Julien Delavernhe, un parent d'élève. La mairie n'était pas immédiatement disponible pour confirmer.

    De son côté, la préfecture n'envisage pas de réexamen de la situation de Guilherme Hauka Azanga, père de deux enfants nés en France, assurant qu'il a aussi une femme et cinq enfants en Angola et qu'il a épuisé tous les recours sans obtenir le statut de réfugié.

    "Nous avons produit l'acte de décès de son épouse angolaise, qui date du 10 août 2004. Ses cinq enfants ont été mis à l'abri en République Démocratique du Congo pendant la guerre civile angolaise, et seule une régularisation lui permettra de demander un regroupement familial", rétorque son avocat, Me François Sabatier, interrogé par l'AFP.

     Hauka Azanga, en France depuis huit ans, avait fait l'objet d'une reconduite à la frontière en janvier et purgé deux mois de prison ferme pour refus d'embarquer. Il avait été conduit directement à l'aéroport à sa sortie de prison, le 18 mars.

    Selon son avocat, il s'était alors enduit de matières fécales et avait refusé de se nettoyer. Mis de force dans l'avion, il avait dû être ramené en France après une escale à Francfort, le pilote refusant de partir.

    Il avait été libéré le 20 mars après une décision du juge des libertés et de la détention (JLD) lui accordant sept jours pour quitter le territoire, mais cette décision a été annulée en appel, et il avait été à nouveau arrêté et transféré en centre de rétention.

    Selon Annabel Billaud, mère d'élève de l'école Gilbert-Dru, l'inquiétude "est d'autant plus grande" que la compagne de Guilherme Hauka Azanga, une Congolaise en situation régulière, "a d'importants problèmes de santé" et ne peut s'occuper seule des quatre enfants.

    Plusieurs centaines de personnes avaient manifesté samedi dernier à Lyon, à l'appel du Réseau éducation sans frontière (RESF), pour protester contre son expulsion.

    L'Express - 31 mars 2010

  • Le terrorisme islamique menace la Russie

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    Dokou Oumarov
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    (Cliquez sur les photos)
    Agence France-Presse
    Moscou

    Le chef du groupe rebelle islamiste «l'Émirat du Caucase», Dokou Oumarov, a revendiqué dans un message vidéo les attentats de Moscou lundi, qui sont un acte de «vengeance» répondant aux opérations des forces russes dans le Caucase, et il a menacé la Russie de nouvelles attaques.

    Dans un message vidéo enregistré le 29 mars, jour des attentats, et rapporté mercredi par le site internet indépendantiste tchétchène Kavkazcenter, Dokou Oumarov affirme que ces attaques sont «un acte de vengeance» du récent «carnage» des forces russes en Ingouchie, république instable du Caucase.

    Le 11 février, «des habitants tchétchènes et ingouches ont été exécutés» par les forces russes près du village d'Archty au cours d'une opération menée par «les bandits des forces spéciales du FSB» (services spéciaux russes), explique le chef de «l'Émirat du Caucase», qui s'étend aussi bien en Tchétchénie que dans les républiques voisines.

    Dokou Oumarov, alias Abou Oussman, affirme avoir donné personnellement l'ordre de commettre le double attentat suicide perpétré lundi à une quarantaine de minutes d'intervalle par deux femmes dans deux stations du métro de Moscou, qui a fait 39 morts.

    Il s'agit d'«un acte légitime de vengeance de la poursuite des assassinats de civils dans le Caucase», déclare le chef du groupe rebelle islamiste, en allusion aux opérations des forces de l'ordre russes contre les rebelles.

    Dans ce message vidéo de 4 minutes 27 secondes visible sur YouTube, où il apparaît assis dans un bois et vêtu d'un treillis, le chef rebelle barbu avertit que «les attaques sur le territoire russe vont se poursuivre». Ce seront «de nouveaux actes de vengeance de ce que font les troupes et services spéciaux russes dans le Caucase», insiste-t-il.

    Combattant lors de la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), Dokou Oumarov fut le compagnon de route de tous les dirigeants indépendantistes, mais il a totalement rompu avec la frange séparatiste d'origine et est depuis 2006 le chef de la guérilla tchétchène.

    Sa revendication intervient le jour où un nouvel attentat en Russie a fait 12 morts au Daguestan, autre république instable du Caucase, deux jours après le double attentat de Moscou.

    Au Daguestan, région minée par une rébellion armée et par la pauvreté, deux explosions ont retenti devant le commissariat de la ville de Kizliar, tuant 12 personnes, parmi lesquelles neuf policiers.

    Le président russe, Dmitri Medvedev, et le premier ministre, Vladimir Poutine, ont laissé entendre que les attentats à Moscou et au Daguestan étaient liés.

    Et ils ont tous deux promis que les terroristes s'attaquant à la Russie seraient «anéantis». M. Poutine, qui a un faible pour les formules à l'emporte-pièce, a sommé les forces de l'ordre de «curer les égouts» pour les débusquer.

    Les attentats suicide de Moscou, les premiers de cette ampleur depuis des années dans la capitale russe, ont choqué l'opinion, qui s'était habituée à une sécurité relative.

    À la fin de son message, Dokou Oumarov rappelle qu'il avait promis, avant les attentats de Moscou, de s'en prendre aux civils en Russie.

    «Les habitants de la Russie ne vont plus observer calmement à la télévision ce qui se passe dans le Caucase, alors qu'ils ne réagissent pas aux exactions et crimes commis par leurs bandes sous le commandement de Poutine. C'est pourquoi la guerre viendra dans vos rues», conclut-il.

    31 mars 2010

  • 31 mars 1994: mort de Léon Degrelle

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    Léon Degrelle, né le 15 juin 1906 à Bouillon (Belgique)

    « Ce qui compte, c’est d’avoir possédé en soi l’essentiel : la passion du grand, du pur, du beau, du juste et de l’avoir projetée amplement et fraternellement parmi les hommes »

    Journaliste , homme politique belge, fondateur du rexisme et combattant de la Légion Wallonie., Léon Degrelle meurt le 31 mars 1994 à Malaga en Espagne. On a d’abord dit que ses cendres avaient été dispersées au lieu dit « Le Tombeau du géant » près de Bouillon par ses proches, malgré une interdiction sous forme d’arrêté royal signé par Albert II, mais il semble bien en fait qu’elles le furent à Berchtesgaden, magnifique paysage de neige et de forêts…

    (Source: Le chemin sous les buis)

  • Les attentats de Moscou seraient l'oeuvre des services spéciaux américains

    « Ces deux attentats dans le métro de Moscou s’inscrivent directement dans un plan contre la Russie, élaboré à Londres par les services spéciaux britanniques et étasuniens », a indiqué Vladimir Jirinovski, président du Parti libéral-démocrate de Russie et ancien membre du Comité de sécurité de l’État (KGB), lors d’un entretien auprès de l’agence de presse RusNovosti.

    « Les commanditaires de ces attentats, même si les exécutants sont vraisemblablement des terroristes islamistes, sont les ennemis géopolitique de la Russie », a dit M. Jirinovski aux journalistes.

    « Ces attaques font partie d’une campagne globale qui vise à déstabiliser notre pays, dont l’objectif final consiste, à terme, de remettre en question l’existence même du statut de l’État de Russie », a-t-il encore ajouté.

    Cette vision des attaques du métro de Moscou est également partagée par certains experts politiques russes. En particulier le directeur adjoint du Centre d’analyse de la gestion publique, Maksim Vilisov, qui estime que « le dispositif d’accord sur un nouveau traité de désarmement coïncide étrangement avec l’attaque terroriste ». Les États-Unis et la Russie sont en effet parvenu vendredi dernier à un accord sur un nouveau traité de désarmement START, prévoyant de limiter à 1.550 le nombre d’ogives nucléaires détenues par chacun des deux pays, soit 30 % de moins que la limite haute du traité de Moscou. Ce nouvel accord devrait normalement être signé le 8 avril à Prague par les présidents Dimitri Medvedev et Barack Obama.

    « Nous pouvons supposer que cet acte terroriste est l’œuvre de forces qui ne s’intéressent pas à la signature de ce traité », a conclu M. Vilisov.
    Sources:
    Traduction : Spencer Delane pour Mecanopolis.
    RusNovosti et Kavkaz Center
    VOXNR - 31 mars 2010

  • Appliquer l'interdiction totale de la burqa est une question de volonté politique

    Communiqué de presse de Marine Le Pen
    Vice-présidente exécutive du Front National

    Marine Le Pen, Vice Présidente du Front national, dénonce la décision du Conseil d’Etat de tenter d’empêcher derrière des arguties plus technocratiques que juridiques l’interdiction totale de la burqa. Comment croire qu’il serait interdit de se promener nus ou dans des tenues objectivement choquantes mais qu’il serait impossible de prohiber en public les vêtements ostensiblement contraires aux valeurs républicaines, à la dignité des femmes et même aux règles de sécurité minimum ? Cette décision qui intervient comme d’habitude une fois les élections passées, vient annoncer et couvrir la lâcheté du gouvernement Sarkozy ; venant de la part de hauts fonctionnaires, elle n’en demeure pas moins insensée et dangereuse.

    -Elle est insensée car comment justifier que ce vêtement soit attentatoire à la dignité de la femme dans certains lieux publics et pas dans d’autres.

    -Elle est dangereuse car elle donne aux groupes politiques qui instrumentalisent la religion ou certaines communautés un signal de faiblesse dont on n’a pas fini de mesurer les terribles conséquences.

    Marine Le Pen, Vice-Présidente du Front national, demande aux pouvoirs publics une application complète de l’interdiction dans l’espace public de cet épouvantable vêtement. Elle demande que les étrangers qui se croient autorisés à nous imposer leurs provocations communautaristes se voient immédiatement retirer leur titre de séjour et que les naturalisés qui sont dans ce cas, se voient déchus de leur nationalité.

    Cette affaire sera un bon moyen de juger de la volonté de l’Etat Sarkozy de défendre la laïcité et de résister concrètement à l’offensive communautariste dont notre système de valeurs fondamentales est l’objet.

    NPI - 31 mars 2010

  • Dati perd son carrosse et ses gorilles

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    Le Point l'avait écrit dans son numéro en kiosque le 25 mars. Intitulé "Les gorilles sont partis", notre article vous dévoilait que, "par un coup de fil du ministère de l'Intérieur", Rachida Dati "a appris, le 14 mars, qu'on lui retirait sur-le-champ ses gardes du corps". "Nouvelle disgrâce ?, ajoutions-nous. Pas sûr, puisque le cabinet de Brice Hortefeux aurait aussi prévu d'alléger la protection de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée, de Gérard Larcher, président du Sénat, et du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire."

    Cette information a été reprise mercredi par Le Canard enchaîné , qui croit savoir pourquoi l'ancienne garde des Sceaux a connu pareille déconvenue.

    Ce soir du 14 mars, raconte l'hebdomadaire satirique, Sarkozy suivait la soirée électorale avec quelques proches et découvrit, stupéfait, Rachida Dati sur le plateau de la chaîne publique, tirant à sa manière les conséquences du premier tour, alors que ses petits camarades de la majorité s'évertuaient à relativiser les premiers résultats du scrutin. Selon elle, les électeurs de droite ont eu "le sentiment d'être abandonnés" : la majorité doit "reprendre ses fondamentaux".

    "Mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle-là ? On ne l'a pas vue pendant la campagne, et la voilà devant les caméras !", se serait alors exclamé le chef de l'État. Ni une ni deux, Nicolas Sarkozy, furieux, aurait ensuite décroché son téléphone pour appeler Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale. Sa consigne ? Retirer illico à Rachida Dati sa 607 Peugeot et son escorte personnelle composée de quatre policiers.
    La nouvelle, l'ex-ministre l'apprend quasiment en direct, de la bouche même de ses agents de sécurité. Elle obtient finalement le droit de les conserver avec elle jusqu'à son retour à domicile, mais pas un jour de plus... Le lendemain, elle sera même contrainte de rendre son téléphone portable, gracieusement prêté par le ministère de l'Intérieur.
    Par chance, en tant que maire du VIIe arrondissement de Paris, elle s'évite la marche à pied puisqu'elle dispose, à ce titre, d'une seconde voiture de fonction.

    L'ancienne égérie du gouvernement, dont l'entourage a confirmé les informations de l'hebdomadaire satirique, aurait donc prononcé la phrase de trop. Le Canard enchaîné avance une hypothèse supplémentaire : Nicolas Sarkozy soupçonnerait, en outre, Rachida Dati d'être à l'origine de rumeurs qui circulent sur sa vie privée depuis plusieurs semaines.

    Sollicité par l'AFP, l'entourage de Rachida Dati a partiellement reconnu les faits, en nuançant d'où venait l'ordre. "Ce n'est pas si évident que ce soit une décision du Président, l'article du Canard est quand même très romancé.
     Ce qui est sûr, c'est que c'est une décision du ministre de l'Intérieur", selon l'entourage de l'ex-ministre. "Il s'agit essentiellement de trois officiers de police du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) à qui on a demandé d'arrêter la mission du jour au lendemain, le 14 mars", selon cette même source.
    Le Point- 31 mars 2010

  • "On se sert de ces affaires pour salir la figure du Pape"

    Pour Mgr Stanislas Lalanne, ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France, ce n'est plus au Vatican mais aux églises locales de régler ces scandales d'abus sexuels.

    Le Vatican communique-t-il de façon adéquate dans cette crise?

    Tous ces cas de pédophilie sont extrêmement graves et plongent les catholiques dans la honte. Mais on se sert de ces affaires pour salir la figure du pape. Il y a vingt ou trente ans, personne ne mesurait la gravité de la pédophilie. On n'avait pas encore découvert la personnalité pédophile, avec toute sa perversité. En France, nous avons mené un travail très important dès l'an 2000, rédigé une déclaration forte et publié en 2002 un livret pratique: "Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs". Cela n'empêche pas des affaires de surgir, comme dans l'Aube, ces derniers jours [NDLR : un prêtre a été mis en examen] - mais une vraie vigilance peut désormais s'exercer.

    Alors que Benoît XVI revendique la singularité morale de l'Eglise dans une époque marquée par le relativisme et la perte de repères éthiques, il réclame - dans les cas de pédophilie - qu'elle soit jugée comme n'importe quelle autre institution prenant en charge des enfants. N'est-ce pas contradictoire?

    Si quelqu'un a été clair sur ces questions-là, c'est bien Joseph Ratzinger! Dans sa lettre à l'Eglise d'Irlande, publiée la semaine dernière, Benoît XVI reconnaît les erreurs passées et appelle à des mesures strictes comme aucun autre pape. Ce n'est plus au Vatican de régler ces affaires, mais aux Eglises locales. Nous avons un gros chantier à mener sur la formation et l'accompagnement des prêtres.

    L'Express - 31 mars 2010