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Blog - Page 1624

  • Au coeur de la polémique, Benoît XVI n'est pas "affaibli"

    Benoît XVI croix d'or.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    C’est ce qu’a assuré samedi le porte-parole du Vatican alors que les scandales se multiplient.

    Depuis plusieurs semaines déjà, les scandales de pédophilie impliquant des représentants de l’Eglise catholique se multiplient, s’approchant de plus en plus près de Benoît XVI. Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a pourtant affirmé samedi que le pape n’en était pas "affaibli".

    "Les récentes attaques médiatiques ont sans aucun doute provoqué des dégâts", a reconnu le père Federico Lombardi. "Mais l'autorité du pape et l'engagement de la Congrégation pour la doctrine de la foi contre les abus sexuels sur les mineurs n'en sortent pas affaiblis mais confirmés", a-t-il insisté au micro de Radio Vatican.

    "L'effort extraordinaire de prévention"

    "Sans indulgence et sans complaisance qui seraient déplacées, il n'est pas possible de ne pas reconnaître toutefois l'effort extraordinaire de prévention qui a été réalisé", a-t-il ajouté dans une déclaration dont chaque mot semblait compter.

    Car la tempête est bien réelle. Parmi les derniers épisodes en date : selon le New York Times daté de jeudi, documents de l'Eglise à l'appui, le futur Benoît XVI et d’autres responsables du Vatican auraient couvert les abus sexuels d'un prêtre américain soupçonné d'avoir violenté environ 200 enfants d'une école pour sourds, aux Etats-Unis.

    Benoît XVI directement visé

    Dans son édition de vendredi, le quotidien américain affirmait cette fois que le cardinal Ratzinger avait dirigé une réunion au cours de laquelle le transfert d'Essen à Munich du prêtre Peter Hullermann, accusé de pédophilie, avait été validé. Le Vatican a parlé de "spéculation".

    En France, les évêques, réunis à Lourdes pour leur assemblée plénière de printemps, ont officiellement condamné la pédophilie. Tout en réaffirmant leur soutien à Benoît XVI.

    Europe 1 - 27.03.10

  • Affrontements entre gangs de la drogue à Sevran - Le maire interpelle Sarkozy et Hortefeux

    Cité Sevran - Seine-Saint-Denis.jpg
    Sevran (Seine-Saint-Denis) - Cliquez sur la photo

    C’est, selon les autorités, un nouvel épisode de la guerre qui oppose la cité Basse aux Beaudottes, à Sevran. Mercredi soir, un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue a fait trois blessés, dont un très grave. Hier, le pronostic vital de cet homme de 38 ans, très connu des services de police, était engagé.


    Selon les premiers éléments de l’enquête confiée au service départemental de la police judiciaire, deux habitants de la cité Basse, qui circulaient en scooter, ont fait irruption dans la cité des Beaudottes vers 22 heures. Le conducteur avait revêtu un gilet pare-balles et le passager était armé d’un à pompe. Pour une raison qui reste à déterminer, ce dernier a tiré sur une Golf, blessant légèrement le passager. L’automobiliste a immédiatement répliqué en fonçant sur le scooter. Selon nos informations, les deux hommes auraient été traînés sur plusieurs mètres. Un attroupement s’est alors formé dans la cité. Les deux hommes, à terre, ont été violemment roués de coups. Le conducteur du scooter souffre d’une très grave plaie à la , son complice présente de très nombreuses contusions sur l’ensemble du corps.
    A l’arrivée des
    de police, tout le monde s’est dispersé. Le passager de la Golf, un jeune homme de 29 ans connu pour son implication dans le trafic de drogue, a cependant pu être interpellé sur les lieux. Hier, le conducteur de la Golf et le passager du scooter, âgés de 24 et 28 ans, ont à leur tour été placés en garde à vue.

    Le maire interpelle Nicolas Sarkozy

    En réaction à ces événements, Stéphane Gatignon, le conseiller régional et maire (Europe Ecologie) de Sevran, a interpellé le président Nicolas Sarkozy et le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. « Nous sommes dans le chaos et la violence urbaine. Les trafics de stupéfiants mettent en cause la paix civile. Cet été, nous déplorions cinq victimes, deux jeunes femmes et trois enfants, à la suite d’un incendie criminel lié au trafic de drogue. Jusqu’où cela va-t-il aller? » questionne l’élu.
    Hier, ce dernier a à nouveau réclamé la création d’un « commissariat de plein exercice à Sevran » et la « mise en place d’une unité territoriale de quartier (Uteq) comme Michèle Alliot-Marie, l’ancienne ministre de l’Intérieur s’y était engagée ».
    Hier soir, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place à Sevran, afin d’éviter de nouveaux affrontements.
    Le parisien - 27/03/10

     

     

  • Prix littéraires 2009-2010: quelques récompenses

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    Prix Nobel de littérature : Herta Müller

    Prix Renaudot : Frédéric Beigbeder pour Un Roman Français

    Prix des Lauriers Verts : Simone Veil pour Une Vie

    Prix Interallié : Yannick Haenel pour Jan Karski, magnifique livre sur la Shoah

    Prix Émile Faguet : Michel Wasserman pour D’or et de neige

    Grande médaille de la Francophonie : Nadia Benjelloun

    Prix Goncourt du premier roman 2010 : Laurent Binet pour HHhH : émouvant roman sur les atrocités de la Gestapo

    Prix Mémorable des libraires Initiales : Edgar Hilsenrath pour Fuck America

    Prix Médicis (étranger) : Dave Eggers pour Le grand quoi

    Prix Médicis (essai) : Alain Ferry pour Mémoire d’un fou

    Prix Littéraire de la Fondation France-Israël : Yoram Kaniuk pour Le Dernier juif

    Prix Goncourt des Lycéens : Jean-Michel Guenassia pour Le club des incorrigibles optimistes

    Prix Renaudot : Hubert Haddad pour Palestine

    Prix de la langue française : Jean-Paul Kauffmann pour l’ensemble de son oeuvre

    Prix Wizo : Claude Lanzmann pour Le lièvre

    Prix du Premier Roman de Femme : Olivia Elkaim Les graffitis

    Prix du Sénat du Livre d’Histoire : Grégoire Kauffmann pour Edouard Drumont

    Prix Tortignole : Franz-Olivier Giesbert pour Le Lessiveur

    Prix Montaigne de Bordeaux : Elie Barnavi pour L’Europe frigide

    Prix du roman lesbien (Étranger) : Naomi Alderman pour La Désobéissance

    Prix Alberto Benveniste : Richard Zimler pour Le Gardien de l’aube et Eliette Abécassis, pour Sépharade

    Prix Prince-Pierre-de-Monaco : Pierre Mertens (pour Le don d’avoir été vivant ?)

    Prix Raymond Wallier : Alain Mabanckou pour Verre cassé

    …. (liste non-exhaustive)

    NOUVEAU (depuis le 25/03) :

    Prix du Livre incorrect 2010 : Eric Zemmour, pour Mélancolie française

     Les Intransigeants - 27/03/10

     

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    Le polémiste controversé vient de recevoir un prix littéraire: celui du "livre incorrect". Notre reporter Marianne Payot faisait partie du jury et nous raconte les délibérations.

    Jeudi 25 mars, Midi et des brouettes, 1er tour de scrutin. Le verdict tombe, inattendu : 11 voix pour Mélancolie française d'Eric Zemmour, 1 voix pour Wassila Tamzali, l'avocate algérienne auteure d'Une femme en colère, Lettre d'Alger aux Européens désabusés (Gallimard) et une autre pour L'argent des politiques de Christophe Dubois (Albin Michel). Dans le jury, des avocats, un magistrat (Eric de Montgolfier), des professeurs de droit, un commissaire-priseur (Pierre Cornette de Saint-Cyr) et votre dévouée. Absente mais excusée, la journaliste Christine Clerc ; absent et non excusé (la moindre des choses pour ce prix du Livre incorrect), l'écrivain Patrick Rambaud, lauréat du même prix en 2009. Bref, en écoutant chaque membre du jury donner son sentiment sur les différents livres de la sélection (17 au total), il était difficile d'imaginer que l'ouvrage du trublion du Figaro Magazine, de RTL et de France 2 ferait une telle razzia. Mais faut croire que les « avocats » de Zemmour furent meilleurs que les autres.

    Midi et des brouettes, donc : on est allés trop vite, il nous faut maintenant patienter, on ne sait si Zemmour viendra (il a séché sa chronique sur RTL ce matin-même pour cause de panne d'oreiller), ni même s'il acceptera les lauriers - refuser le prix du Livre incorrect n'aurait-il pas finalement été un joli pied de nez ? Mais non, André Bonet, le secrétaire général du prix nous annonce, ravi, que Zemmour est prévenu, qu'il est enchanté (ça, je l'invente) et qu'il ne devrait pas tarder. 12 h 45 : le voilà en compagnie de son attachée de presse, de son éditeur, Antony Rowley et du patron des éditions Fayard, Olivier Nora - autant de gardes du corps nécessaires en ces temps de tempête. Brefs discours : après avoir félicité son nouvel éditeur Antony Rowley (transfuge de Perrin), dont c'est le premier livre publié chez Fayard, Olivier Nora dit tout le bien qu'il pense du livre primé, « intelligent ressourcement de la délectation morose de la France ». Tout en reconnaissant qu'on peut diverger sur tel ou tel point d'analyse, le PDG de Fayard (et de Grasset) salue cet essai qui permet, dit-il, de retracer et de donner une perspective au sentiment de frustration français.

    13 heures et quelque : direction « La petite chaise », restaurant de la rue de Grenelle situé à deux minutes à pied du lieu des - si courtes - délibérations. Les questions fusent, Eric Zemmour, répond à tout, trop content de se sentir en « bonne » compagnie. Il raconte ses heureuses surprises (ceux qui l'ont épaulé sans barguigner, Eric Naulleau, son compère d'On n'est pas couché, l'émission de Ruquier, ou encore Alain Duhamel, chroniqueur de RTL comme lui mais si différent de lui) mais aussi les coups de fil que certains journalistes ont passé aux différentes directions (Figaro, France Télévisons, RTL) demandant son éviction. Ambiance... Puis il revient sur la fameuse émission de Thierry Ardisson et ses déclarations malheureuses sur les délinquants arabes et noirs, sources de toute la polémique, dit s'être emporté bêtement - question de nature, c'est comme cela chez les Zemmour depuis des générations - mais explique que l'une des animatrices sur le plateau n'avait cessé de le couper et l'avait profondément exaspéré. Il dit aussi son soulagement - toute la rédaction du Figaro Magazine l'a soutenu lorsque son directeur Mougeotte a décidé de le convoquer.

    Par moment, la conversation dévie, enfin, façon de parler, sur : l'appauvrissement de la critique littéraire, Napoléon, Flaubert, le christianisme, la France, le manque de culture des jeunes d'aujourd'hui - tout ça en une petite heure, c'est qu'on est à Saint-Germain-des-Prés, à deux pas de Sciences Po... Seul contradicteur ou presque, Eric de Montgolfier qui tente, tout en finesse, d'atténuer le « pessimisme » ambiant. Pas le temps pour le café, Zemmour doit repartir. Son attachée de presse est inquiète : une librairie de Strasbourg, qui avait prévu d'organiser un débat avec l'auteur de Mélancolie française, a reçu des menaces de mort. Avant cela, on devrait le voir au salon du Livre à la porte de Versailles ce week-end. Un beau raffût en perspective.

    L'Express - 27/03/10

     

     

     

     

  • Affaire du portrait de Pétain: la mairie taguée

    « Mort aux collabos », « Pétain = P… », « Honte ». Ces trois inscriptions ont été taguées durant la nuit de samedi à dimanche sur la façade de la mairie de Gonneville-sur-Mer. C’est dans cette mairie que le maire avait refusé de décrocher le portrait de Philippe Pétain figurant parmi ceux des présidents de l’Etat français. Le préfet s’en est ému début février en décidant de porter cette affaire devant le tribunal administratif de Caen. Le maire a déposé plainte ce lundi.

    Ouest-France - 22/03/10

  • Séance inaugurale du Conseil régional en PACA: discours d'introduction de Jean-Marie Le Pen

    Au moment d’aborder la dernière mandature, d’ailleurs réduite à quatre ans au lieu de six, d’une institution condamnée dans la perspective de la réforme territoriale, permettez à votre doyen d’âge, qui a beaucoup vu en soixante ans de vie publique, de faire un tour d’horizon.

    Dans l’ensemble, la campagne électorale fut d’un ton correct. À l’exception d’un candidat socialiste qui, pour éviter d’avoir à aborder la question de son bilan, s’est dérobé au débat, pourtant élément essentiel en démocratie, en affirmant qu’il refusait de parler, je cite, « aux fascistes ou aux fascisants ».

    Qu’il me soit permis de lui rappeler que le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien Benito Mussolini. Que les deux principaux chefs de la collaboration avec l’Allemagne nazie, pendant l’occupation, furent Marcel Déat, ancien Secrétaire du Parti Socialiste SFIO et Jacques Doriot, ancien Secrétaire du Parti Communiste et que ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque mais le Président de la République François Mitterrand, dont Monsieur Vauzelle a été ministre.

    Les résultats des élections régionales dépassent très largement le cadre dans lequel elles s’inscrivaient. Seule consultation nationale d’envergure entre les deux scrutins présidentiels de 2007 et 2012, elle a constitué un véritable évènement politique.

    D’abord par le nombre très élevé d’abstentionnistes, marque incontestable d’un désaveu des partis politiques traditionnels, phénomène accentué par le retour en force de l’opposition nationale du Front National, force largement sous-estimée par les sondages, intentionnellement ou non, mais qui témoigne aussi d’un phénomène d’asthénie civique grave.

    La situation de la France est dramatique. À tous les niveaux, les indicateurs statistiques sont tous dans le rouge : Au niveau politique, avec l’emprise de plus en plus paralysante de l’Europe des 27 sur ses lois, ses frontières, avec l’abandon annoncé de l’axe républicain : commune, département, nation, pour une réforme institutionnelle brouillonne. Au niveau économique : L’abandon des contrôles humains, financiers et commerciaux dans une Europe sans frontières, entraînant la ruine de l’industrie et de l’agriculture. Au niveau social, en conséquence, et aggravés par la crise, un chômage structurel, provoqué par les fermetures et les délocalisations d’entreprises ruinées par la concurrence sauvage des pays du Tiers-Monde.

    Une immigration massive de plus de 10 millions d’étrangers pour la plupart issue du Tiers-Monde et d’un torrent annuel de 400.000 supplémentaire pesant d’un poids écrasant sur tous les secteurs de la Nation : Logement, école, santé, sécurité, aides sociales, le tout pour 70 milliards d’euros par an.

    Une réduction sensible et progressive de la richesse nationale qui touche de plein fouet les catégories les plus vulnérables : les vieux, les jeunes, les chômeurs, les familles.

    Le tableau des chiffres est éloquent :

    • 5 millions de chômeurs + 600.000 en 2009
    • 8 millions de pauvres (- 900 par an)
    • 7 millions en surendettement  (+ 28 % en 2009).

    Les déficits :

    • de la dette 1.600 MM dont le service coûte 46 MM
    • du budget – 150 MM
    • de la balance commerciale – 43 MM
    • de la sécurité sociale – 30MM
    • de la Caisse des retraites – 25 MM
    • collectivités territoriales     – 5 MM

    Comme l’a un jour avoué le Premier Ministre, la France est au bord de la faillite, l’Europe aussi. Tandis que la population mondiale explose, la France et l’Europe vieillissent et renoncent à l’effort démographique indispensable à la pérennité de notre peuple. L’Europe des 27 est au bord de la désintégration et l’Euro n’y survivra pas.

    Dans le même temps, on voit se réduire le champ de la liberté d’expression. Les chiens de garde de la pensée unique dénoncent et traînent devant les tribunaux, sous l’accusation de racisme, toute contestation de la politique d’immigration massive. On pratique non seulement la discrimination positive au détriment des français mais même la préférence étrangère. Les esprits libres, de plus en plus rares, sont cloués au pilori et contraints au silence.

    L’antiracisme, dont Finkielkraut disait qu’il est le communisme du 21e siècle, se pose en règle de droit, voire de religion et les incroyants sont persécutés alors que la proportion d’étrangers jeunes ne cesse d’augmenter par rapport à celle des autochtones vieillissants.

    • Institutions affaiblies
    • Immigration étrangère massive
    • Ruine économique et sociale
    • Insécurité croissante
    • Finances publiques désastreuses

    Tous les ingrédients d’une déstabilisation et même d’une guerre civile sont en train de se mettre en place.

    Je sais que si toutes les vérités sont bonnes à dire, elles ne sont pas agréables à entendre.

    En ce qui concerne la Région PACA, si belle et si attractive qu’elle va gagner 500.000 habitants au-delà de ses 5 millions actuels, tout y va plus mal qu’en France.

    Le mode de scrutin qui fixe et fige la majorité pour 4 ans sans considération des problèmes à venir est la cause du manque d’intérêt de l’opinion ou des médias. La majorité de gauche confortée par ce mécanisme électoral suicidaire, comme dans toute la France, à l’exception de l’Alsace, de la Martinique et de la Réunion continuera la politique qu’elle mène depuis 12 ans. Nous serons là, et nous ne resterons pas muets.

    NPI - 27/03/10

  • L'interdiction du voile intégral et le lancer de nains...

    Burqa bleue 2.jpg

    Le rapport qui sera rendu dans quelques jours au premier ministre devrait faire preuve d'une "grande prudence".

    Le premier ministre, François Fillon, avait chargé le Conseil d'État d'étudier les bases juridiques pour interdire le plus largement possible le port du voile intégral. Les Sages ont finalement accouché vendredi d'un rapport… prudent. Il ne sera rendu au premier ministre que dans quelques jours et reste pour l'instant gardé comme un secret.

    Les conseillers ont, d'après nos informations, écarté la possibilité d'une interdiction générale. Celle-ci n'aurait pu se fonder que sur l'atteinte à la dignité humaine. Comme pour le lancer de nains, que les Sages avaient interdit en 1995, jugeant qu'il heurtait la « dignité » quand bien même ces derniers en faisaient profession. Et se voyaient ainsi privés d'un revenu.

    Depuis, le Conseil a semble-t-il, revu sa position.

    Il est difficile, ont avancé les Sages, d'opposer libre choix et dignité. Ils se sont appuyés «pour le rapport sur le préambule de la Constitution rédigé par Simone Veil, qui estime que le consentement est désormais essentiel et qu'on ne peut décider a priori ce qui est digne pour les adultes», raconte l'un d'entre eux sous couvert d'anonymat. Le professeur de droit public Denys de Béchillon (qui a participé à la rédaction du rapport Veil) avait développé la même idée devant la mission parlementaire sur le voile intégral. Il estimait notamment que le Conseil d'État n'interdirait plus aujourd'hui le lancer de nains. La Cour européenne a, elle, condamné des pratiques sadomasochistes, mais uniquement parce que les hommes ne s'étaient pas assurés à chaque instant du consentement de la femme victime des sévices. Si celle-ci avait été d'accord, en permanence, alors les juges européens n'auraient, selon M. de Béchillon, rien trouvé à redire.

    Les Sages du Conseil d'État se sont repliés sur la notion de trouble à l'ordre public. Un texte pourrait interdire le port du voile intégral pour des raisons de sécurité, lorsque les personnes doivent pouvoir être identifiées. Les lieux et les circonstances devraient être précisés par décret ou par des arrêtés, émis par les préfets ou les maires. «Cela va faire peser une immense pression sur eux localement» , reconnaît un Sage. L'ordre public permet des interdictions assez larges, à condition qu'elles soient proportionnées au risque, limitées dans le temps et l'espace. Le port du voile intégral pourrait ainsi être proscrit dans les services publics, où il faut pouvoir vérifier l'identité des administrés. Les gares et les aéroports, touchés par des plans Vigipirate pourraient entrer dans le périmètre de la loi. Tout comme les commerces sensibles, banques, bijouteries... En revanche, son port serait libre dans la rue.

    Les Sages ont également proposé de sanctionner sévèrement les maris qui contraindraient leurs femmes à se couvrir totalement le visage. Les autres pourraient faire l'objet de mesure de médiation sociale.

    Commandée en février, l'étude du Conseil d'État pourrait finalement embarrasser le gouvernement. «Lorsqu'ils nous ont sollicités, ils voulaient enterrer l'interdiction générale», croit savoir un Sage. Or, depuis, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il déposerait un projet de loi.

    Le Figaro - 26/03/10

  • L'armée israélienne a essuyé des pertes dans des combats directs

    C'est la première fois depuis janvier 2009 que l'armée israélienne essuie des pertes dans des combats directs.

    La bande de Gaza a été le théâtre de nouveaux affrontements vendredi entre soldats israéliens et militants palestiniens. Une embuscade contre une patrouille israélienne le long de la barrière électrifiée qui entoure le territoire palestinien, suivie par de violents accrochages avec des militants palestiniens, a fait au moins deux morts israéliens et plusieurs tués palestiniens.

    Dans ce qui pourrait être une tentative d'enlèvement de soldats du même type que celle qui avait abouti en 2006 à la capture de Gilad Shalit, une très violente explosion a d'abord retenti vendredi après-midi au sud de la bande de Gaza, au niveau de l'ancien point de passage de Kissoufim. Deux soldats israéliens auraient été tués dans cette explosion vraisemblablement souterraine, déclenchée au passage d'une patrouille. Les soldats israéliens auraient aussitôt riposté, appuyés par des chars et des hélicoptères, se heurtant à des groupes palestiniens dans plusieurs fusillades.

    L'armée israélienne a annoncé être intervenue alors que des militants palestiniens posaient des explosifs. «Un officier et un soldat ont été tués et deux autres blessés légèrement lors d'un échange de tirs avec des terroristes qui dissimulaient des explosifs le long de la clôture de sécurité», a indiqué le porte-parole de l'armée dans un communiqué.

     

    «À des fins défensives» 

     

    La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a reconnu avoir participé à l'accrochage, mais a déclaré qu'elle n'avait fait que riposter à une incursion dans le secteur de Khan Younès. «Une unité de l'armée israélienne a lancé un raid à plus de 500 mètres à l'intérieur du territoire palestinien, et s'est heurtée à nos combattants. Notre opération a été menée à des fins défensives», a précisé un porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida.

    Le Figaro - 26/03/10

  • Incursion israélienne et regain de violence à Gaza

    Une incursion militaire israélienne a fait un mort et sept blessés palestiniens tôt samedi matin dans la bande de Gaza, au lendemain de la mort de deux soldats israéliens, les pires violences dans le territoire depuis l'«Opération Plomb Durci» il y a 14 mois.

    Ces affrontements surviennent dans un climat de grave crise diplomatique entre Israël et le reste de la communauté internationale à propos de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est annexée.

    Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a exhorté les dirigeants de la Ligue arabe, réunis ce week-end à Syrte, en Libye, à «mettre en oeuvre un programme sérieux pour protéger Jérusalem de l'agression israélienne».

    De son côté, le Jihad islamique, un groupe islamiste radical, a mobilisé plusieurs milliers de militants dans les rues de Gaza et a appelé à une nouvelle intifada (soulèvement) contre Israël.

     

    Samedi avant l'aube, des chars, des bulldozers et des jeeps militaires, appuyés par des hélicoptères de l'armée, ont pénétré dans le secteur d'Abbassan, près de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon des témoins.

    L'incursion israélienne a déclenché des échanges de tirs avec des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique. Un membre des Brigades Al-Qods, Hayssan Arafat, 23 ans, a été tué par l'explosion d'un obus de char, qui a également fait sept blessés palestiniens à Abbassan, selon des sources hospitalières palestiniennes.

    Plus tard, lors des funérailles de cet activiste, un millier de Palestiniens ont crié «Vengeance sur Tel-Aviv», a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les soldats israéliens ont détruit totalement une maison et endommagé une autre lors de l'opération lancée après la mort vendredi de deux soldats israéliens, dont un officier, lors d'un échange de tirs avec des combattants palestiniens à l'est de Khan Younès, près de la clôture de sécurité séparant Israël de la bande de Gaza.

    Quatre Palestiniens avaient aussi été tués au cours de la fusillade, selon l'armée israélienne. Ce bilan n'a pas été confirmé de source palestinienne.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que celle-ci avait pénétré dans la bande de Gaza «pour détruire les infrastructures utilisées par les terroristes pour mener leur attaque (de vendredi)».

    Les Brigades Al-Qods ont revendiqué l'opération qui a coûté la vie aux deux Israéliens, tout comme les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire palestinien.

    Par ailleurs, des Palestiniens ont tiré une nouvelle roquette samedi matin de la bande de Gaza vers le sud d'Israël qui n'a fait ni victime ni dégât, selon une porte-parole militaire.

    Cette roquette est tombée dans un champ, a-t-elle ajouté.

    Cyberpresse.ca - 27/03/10

  • Zemmour fait à nouveau son mea culpa

    Au coeur d'une polémique déclenchée le 6 mars après ses propos tenus dans l'émission de Thierry Ardisson, le chroniqueur Eric Zemmour a à nouveau fait son mea culpa vendredi en reconnaissant qu'il avait «perdu son calme».

     
       Mais pas question d'endosser toutes les responsabilités pour autant :  «C'est vrai, j'ai perdu mon calme, incontestablement, mais sur le plateau on a tout fait pour me faire perdre mon calme», a-t-il ainsi déclaré sur i-Télé en revenant sur l'émission en question, animée par Thierry Ardisson «Salut les terriens» sur Canal+.

     Il avait alors dit: «les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait».

    «C'est très compliqué d'être subtil à la télévision»

    «Le média télévisuel, on le sait, ça pousse à la schématisation à défaut de la caricature. C'est très compliqué d'être subtil à la télévision surtout que là je répondais à une phrase qui utilisait les mêmes expressions et qui disait : "c'est scandaleux que les flics n'arrêtent que les arabes et les noirs"», a-t-il ajouté en taclant au passage le Cran (conseil représentatif des associations noires). «Quand le Cran dit à mes employeurs qu'il faut me virer j'appelle cela du maccarthysme», a-t-il notamment déclaré.

    Dans la foulée de ces déclarations fracassantes, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), puis le Club Averroès (qui milite pour la diversité dans les médias) et enfin le Cran (Conseil représentatif des associations noires) et la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) ont saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel et, pour certaines, le procureur de la République. Le Club Averroès a même demandé à Patrick de Carolis de « retirer Eric Zemmour de l’antenne », au nom de la « jurisprudence Sevran ».

    Le parisien - 26/03/10

     

  • Zemmour: le point de vue d'Anne Kling

    « Le Figaro a annulé la convocation d'Eric Zemmour, préalable à un licenciement, à la suite des regrets exprimés par l'éditorialiste pour ses propos controversés sur les trafiquants. Ce dernier a par ailleurs reçu le soutien de l'avocat général Philippe Bilger.

     

    "Nous avons bien reçu votre lettre dans laquelle vous regrettez que vos propos dans l'émission de Thierry Ardisson sur Canal + aient pu heurter", écrit la direction du quotidien dans une lettre à l'éditorialiste, dont le texte a été adressé à l'AFP.

    "Nous prenons acte que vous n'avez jamais eu l'intention de stigmatiser certains de nos compatriotes (...) Du fait de ces mises au point, nous n'avons donc plus de raison de vous convoquer pour un entretien. Notre réunion du lundi 29 mars est donc annulée", ajoute la lettre qui est notamment signée d'Etienne Mougeotte, le directeur des publications du Figaro.

    L'éditorialiste du Figaro et de RTL avait déclaré le 6 mars dans l'émission animée par Thierry Ardisson "Salut les terriens" sur Canal+: "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait".

     

    Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/eric-...

     

     

    Voilà. Pour faire bonne mesure, Eric Zemmour s’est aussi excusé auprès de la LICRA*, qui a également passé l’éponge et ne lui fera pas de procès.

    C’est son droit et il faut bien gagner sa vie.

     

    Mais je ne peux m’empêcher de penser que cet incident est très révélateur de l’hypocrisie et de la lâcheté ambiantes – je suis désolée, mais il faut bien dire les mots qui fâchent – qui permettent justement au système de la pensée unique de régner sans partage.

     

    Il y a les faux rebelles, ceux qui sont invités dans les médias pour jouer leur rôle de faux provocateurs en lâchant ça et là quelques soupapes de sécurité. Pour faire croire aussi qu’il existe encore une certaine liberté d’expression. Mais qui se rétractent bien vite quand ils sont allés un chouia trop loin.

     

    Et  il y a les vrais emmerdeurs, ceux qui disent quelques vérités et ne se rétractent pas. Ils sont nettement plus rares et on ne les voit pas, surtout médiatiquement, parce que le système, justement, les expédie en vitesse à la poubelle.

    Blog d'Anne Kling - 26/03/10

     

  • Hortefeux embauche 1500 ADS

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé vendredi à Sevran l'embauche d'ici début 2011 de 1.500 adjoints de sécurité supplémentaires, dont 375 pour l'Ile-de-France, tout particulièrement pour le département de la Seine-Saint-Denis.

    L'embauche de ces 1.500 ADS, dont 375 en Ile-de-France, interviendra en trois vagues: 500 dans les prochaines semaines, 500 en septembre et 500 début 2011, a précisé le ministre lors d'une visite au commissariat de police de Sevran (Seine-Saint-Denis).

    Les ADS assistent les policiers, notamment sur la voie publique, dans leurs missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d'assistance aux victimes. Les adjoints de sécurité, au nombre d'environ 10.000, sont des agents contractuels ayant entre 18 et 26 ans et engagés actuellement pour cinq ans. Les nouveaux embauchés se verront proposer un contrat de trois ans, conformément à ce que prévoit la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, votée en première lecture par l'Assemblée nationale.

    Ces postes sont souvent réservés à des jeunes issus de milieux en difficulté et/ou des chômeurs de longue durée, et des syndicats de police se sont récemment élevés contre leur "disparition programmée", selon eux. Dotés d'un uniforme à épaulettes vertes et armés, les ADS accueillent et informent le public dans les commissariats, font des patrouilles dans les quartiers et reçoivent une formation. Ils peuvent souvent espérer intégrer plus facilement la police à l'issue de leur contrat. Les ADS bénéficient d'une formation de trois mois et demi avant de devenir opérationnels.

    Le déplacement de M. Hortefeux à Sevran intervient après que deux bandes rivales se sont affrontées sur fond de trafic de drogue dans la nuit de mercredi à jeudi dans cette ville de la banlieue nord de Paris, faisant des blessés dont un avec un pronostic vital engagé, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Trois personnes âgées de 24, 28 et 29 ans ont été placées en garde à vue, dont l'une était toujours hospitalisée jeudi en début d'après-midi, selon des sources judiciaire et municipale.

    Le Figaro - 26/03/10

  • VIDEO Jusqu'à quand l'Europe supportera-t-elle la politique de colonisation de Tel-Aviv?

    http://www.dailymotion.com/video/xcp5et_quest-au-gouv-h-charette-240310_news

    Lors d’une séance de questions au gouvernement, le député centriste Hervé de Charette, ancien ministre français des Affaires étrangères, a interpellé son successeur au Quai d’Orsay, Bernard Kouchner, à propos de l’inaction européenne face au sort réservé par Israël au peuple palestinien.

    voltaire.net - 25/03/10

  • Sarkozy fait l'unanimité... contre lui. La mafia politique aussi!

    Ce qu’il faut avant tout retirer d’une analyse des scrutins des 14 et 21 mars dernier, c’est un double rejet : celui de Nicolas Sarkozy bien sûr, mais aussi celui de la mafia politique dans son ensemble.

    Avec seulement 35% des suffrages à l’issu du second tour, le parti gouvernemental, la célèbre Union des maquereaux et des pourris, accuse vingt points de retard sur la gauche : une sanction plus grave encore que celle qui avait frappé le parti du président en 2004 où son déficit de suffrages n’était que de 13%. Même si elle n’est pas certaine, la défaite de Sarkozy se profile donc à l’horizon 2012, et son rejet actuel est tel qu’un sondage du 22 mars dernier indique qu’une forte majorité de Français (58 %) ne souhaite pas qu’il soit candidat à la prochaine élection présidentielle.

    Jean-Marie Le Pen, qui a autant fait campagne contre l’UMP que contre le PS, a eu raison d’affirmer, le soir des élections, que ce résultat marque « l’effondrement du sarkozysme. Le coup est très dur, d’autant plus que tous les ministres engagés sont battus. »

    Cela étant, l’opposition de gauche ne triomphe qu’en apparence, par défaut pourrions-nous écrire. On ne contestera pas son résultat impressionnant, tant en nombre de voix qu’en pourcentage, mais on constatera que pour nombre d’électeurs elle n’est nullement apparue comme le recours face au sarkozysme. Bien au contraire… et pour beaucoup de citoyens hostiles à l’UMP et à notre président, l’alternative n’a pas été - parce qu’ils rejetaient les pourris de droite - de voter pour les pourris de gauche mais de se réfugier dans l’abstention. Cette autre manière de protester par les urnes a ainsi connu une hausse significative de près de 20% par rapport à ce qui est habituel dans ce type d’élection.

    Certains ont ainsi pu parler d’une « véritable insurrection abstentionniste »... Cette abstention est particulièrement forte dans les zones où les industries ont été délocalisées, où le chômage et la misère sont le pain quotidien. Ce sont ces mêmes zones géographiques qui ont données ses meilleurs scores au Front national. Le quotidien Le Monde a cité l’exemple de la Moselle-Est où le FN est maintenant la deuxième force politique et où l’abstention dans certaines communes a frôlé les 80 % (79,84 % exactement à Farébersviller). De même, en PACA, c’est dans le Vaucluse, département à forte pauvreté durement frappé par la crise, que le Front réalise son meilleur score avec 26,54 %.

    Il y a là une concordance et une possible convergence. La concordance c’est celle du refus des pourris de droite et de gauche, du refus de l’Union des maquereaux et des pourris et du Parti des salauds. La convergence possible c’est celle des abstentionnistes qui n’ont plus confiance en personne et d’un Front national rénové. C’est celle qu’évoquait lors des européennes l’affiche nationale-jauressienne : « Celui qui n’a plus rien, la nation est son seul bien ». Cette convergence, si elle se réalisait, serait révolutionnaire et nous ne pouvons que la souhaiter et y travailler.

    Cela me ramène à un leitmotiv dont je suis coutumier, à savoir citer les termes d’une tribune libre qu’Alain de Benoist confia à voxnr.com peu de temps après les dernières législatives : « Le Front [doit] comprendre que la culture de ses électeurs n’est pas forcément la même que celle de ses militants (1). L’avenir du FN dépendra de sa capacité à comprendre que son “ électorat naturel ” n’est pas le peuple de droite, mais le peuple d’en-bas. L’alternative n’est pas pour lui de s’enfermer dans le bunker des “ purs et durs ” ou, au contraire, de chercher à se “ banaliser ” ou à se “ dédiaboliser ”. L’alternative à laquelle il se trouve confronté aujourd’hui de manière aiguë est toujours la même : vouloir encore incarner la “ droite de la droite ” ou se radicaliser dans la défense des couches populaires. »

    D’où le combat auquel je convie ceux qui me lisent et qui me font confiance : à l’intérieur ou à l’extérieur du FN contribuer à ce qu’il devienne, selon les termes d’Alain de Benoist, « une force de transformation sociale dans laquelle puissent se reconnaître des couches populaires au statut social et professionnel précaire et au capital culturel inexistant, pour ne rien dire de ceux qui ne votent plus. » Qu’il devienne en clair le véritable « parti du peuple de France ».
    Christian Bouchet
    VOXNR - 24/03/10

  • Apéro géant à Rennes... Pauvre Bretagne!

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    Plus de 5000 personnes...

    Ce vendredi matin, l’esplanade Charles-de-Gaulle gardait encore les stigmates de l’apéro géant qui a rassemblé hier, jusqu’à 5 000 personnes. Un apéro géant lancé sur le réseau social Facebook qui était très redouté par les autorités. Et si la première partie de soirée s’est déroulée dans une atmosphère plutôt sympathique, l’ambiance a changé après minuit.

    Là, l’alcool et l’ivresse ont pris le dessus et les pompiers et secouristes de la SNSM ont multiplié les interventions pour comas éthyliques, coupures, bagarres… Au bilan : 80 personnes ont été prises en charge par les secouristes et 19 évacuées au CHU. Une jeune fille de 19 ans a également été agressée.

    Les policiers, vers 3 h du matin, ont commencé à refouler la centaine d’irréductibles très alcoolisés qui refusaient de partir. Ces derniers ont répondu par des jets de bouteilles contre les forces de l’ordre qui ont fait évacuer la place. Dix personnes ont été interpellées.

    Ouest-France - 26/03/10

  • Grippe A: la campagne de vaccination a coûté 670 millions d'euros à l'Etat

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    L'organisation et la mise en oeuvre de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 ont coûté à ce jour 670 millions d'euros, selon des estimations des ministères de la et de l'Intérieur communiquées ce jeudi. Ce chiffre ne prend pas en compte les dépenses générées par la poursuite de la vaccination chez les généralistes et dans certains centres hospitaliers

    Le premier poste de dépenses concerne les vaccins, dont 94 millions de doses avaient été initialement commandées.

    Elles sont évaluées à 334 millions d'euros pour l'acquisition des doses et à 48 millions d'euros pour l'indemnisation des laboratoires après l'annulation d'une partie des commandes par la ministre de la Santé, .

     

    La somme consacrée à l'acquisition des vaccins inclut le coût (56 millions d'euros) des 9 millions de doses données à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    23 millions d'euros pour le fonctionnement des centres de vaccination

    Le coût du dispositif des bons de vaccination (incluant la informatique, l'édition et l'expédition) est évalué à 52 millions d'euros. Les dépenses de fonctionnement des centres de vaccination, qui ont eux aussi fait l'objet de nombreuses critiques, sont évaluées aujourd'hui à 23 millions d'euros. Elles comprennent l'équipement des centres (17 millions) et l'indemnisation pour la réquisition des locaux (6 millions).

    172 millions d'euros pour le personnel

    Les dépenses de personnels sont estimées à quelque 172 millions d'euros, dont près de 104 millions pour les professionnels de santé et 68 millions pour les personnels administratifs.

    Par ailleurs, 2 millions ont été consacrés à la promotion de la campagne de vaccination par l'Institut de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

    La ministre a fait le point sur les négociations avec les laboratoires, mardi devant la commission d'enquête sénatoriale : un contrat d'indemnisation a été signé avec Novartis, d'un montant de 16% du contrat initial, et les négociations «continuent» avec les autres laboratoires, GSK et Sanofi-Pasteur.

    Le Parisien - 25/03/10

  • Le Pen épingle Vauzelle au Conseil régional!

    Le socialiste Michel Vauzelle a été réélu aujourd'hui pour un troisième mandat président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, lors d'une séance présidée par Jean-Marie Le Pen, doyen de l'assemblée, marquée par un court incident de séance provoqué par les élus Europe Ecologie.

    M. Vauzelle a été élu au premier tour de scrutin avec 72 voix, contre 30 à l'UMP Thierry Mariani et 21 à la frontiste Lydia Schenardi, sur 123 élus dont 95 étaient présents.
    Avant le vote, des élus Europe Ecologie ont brandi dans l'hémicycle des pancartes proclamant " Liberté, Egalité, Fraternité ", en signe de protestation contre le Front national (FN) qui a remporté plus de 22% des voix et 21 élus au second tour des régionales.

    Alors que le FN demandait que cesse cette manifestation "pancartière", l'élu écologiste Philippe Chesneau lançait : "Ce sont les symboles de la République, ils ont leur place dans l'hémicycle".
    "Vous êtes meilleurs pour les pancartes que pour les débats", rétorquait Thierry Mariani, allusion au refus de M. Vauzelle de débattre entre les deux tours avec ses adversaires UMP et FN.

    Jean-Marie Le Pen décidait alors d'interrompre la séance une dizaine de minutes.
    M. Vauzelle, une fois élu, a rejoint la tribune sous les applaudissements de sa majorité et s'est exprimé debout après avoir passé l'écharpe de la région. Il s'est refusé à entrer dans la polémique, "même si l'envie ne lui manquait pas de parler des valeurs de la République".

    "Cela fait des années qu'on manifeste ou qu'on quitte les séances quand le FN parle, et il est toujours à 22%. Le problème, c'est de faire revenir vers nous une partie de ces 22%, notamment les électeurs de gauche", a expliqué le conseiller régional socialiste Patrick Mennucci.
    Dans son discours introductif, M. Le Pen avait déjà épinglé M. Vauzelle pour son refus de débattre, soulignant que ni le FN ni M. Mariani, "à moins qu'il ne cache vraiment bien son jeu", n'étaient des fascistes.

    "Ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque, mais le président de la République François Mitterrand, dont M. Vauzelle a été ministre et, qui plus est, ministre de la Justice ", a-t-il ironisé.
    Pour justifier son refus de débattre entre les deux tours, M. Vauzelle avait alors accusé M. Mariani de "faire campagne sur l'injure et la diffamation" et qualifié M. Le Pen de "personnage fascisant".

    Le Figaro - 26/03/10

  • Hervé de Charette scandalise le CRIF!

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    Hervé de Charette
    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est dit "scandalisé" après une question orale du député Hervé de Charette au sujet du conflit israélo-palestinien dans laquelle il "stigmatisait le seul Israël", dans un communiqué.

    Mercredi au cours des questions au gouvernement, le député NC du Maine-et-Loire avait parlé de la "politique réactionnaire" et de "l'intention délibérée" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "rendre impossible quelque négociation que ce soit avec les dirigeants palestiniens".

    "Le député, par ailleurs président de la Chambre de commerce franco-arabe, écrit le Crif, a utilisé des mots d’une extrême dureté et peu diplomatiques pour stigmatiser le seul Israël, imputant au seul Israël toutes les fautes possibles et en absolvant au même moment les Palestiniens des choix tactiques qui sont les leurs et le Hamas, des crimes qui lui sont imputables".

    Le Crif "estime que ce sujet doit être traité avec justesse et impartialité et ce type de débat demande de la tenue. Tout en réaffirmant son engagement pour la résolution pacifique de ce conflit et tout en soutenant que Jérusalem reste la capitale indivisible du peuple Juif depuis 3.000 ans, le CRIF regrette fermement que l’hémicycle de l’Assemblée nationale devienne le siège d’un tribunal, lorsqu'il est question d'Israël".
    Le Figaro - 26/03/10

     


  • 26 MARS 1962 Fusillade de la rue d'Isly à Alger

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     Du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger au 26 mars 2010 Quai Branly à Paris

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    Vendredi 26 mars 2010, la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 sera enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly. Ainsi, les nôtres nous survivront, ils continueront à exister par delà la mort, et cette liste portera témoignage pour les générations futures.

    • 14H30 Accueil par le choeur Montjoie Saint-Denis
    • 14H50 Heure précise du déclenchement de la fusillade, la liste du nom de chacune des Victimes commencera à défiler sur la colonne centrale du monument
    • 15H Dépot de gerbes, sonnerie aux Morts; Interventions de quelques membres des familles de victimes
    • 15H20 Chacun d'entre vous sera invité à se recueillir et à déposer une fleur bleue, blanche ou rouge au pied du monument

    Nous ne manquerons pas d'associer à cette cérémonie, toutes nos autres victimes de massacres ou d'exactions et, parmi elles, notamment celles du 5 juillet à Oran, les Harkis, les Disparus.

    Rendez-vous, vendredi 26 mars 2010 à 14h30, devant le Monument du quai Branly. Accès : métro ligne 6: station Bir Hakeim,ou RER C station Champ de Mars-Tour Eiffel.
    Munissez-vous si possible d'une fleur bleue, blanche ou rouge.

    EGLISE ST NICOLAS DU CHARDONNET 26 MARS 2010 A 18H 30

    En Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 et de celles de l'Oranie du 5 juillet 1962, des disparus, des Harkis...

    une messe sera célébrée le vendredi 26 mars à 18H30 en l'église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins Paris 5ème

    (métro ligne 10, station Maubert Mutualité)

    Association des familles des Victimes du 26 mars 1962

     

    ALGER - TERRE DE FRANCE LE 26 MARS 1962 

     

    Un crime a été commis ce jour là. Les assassins n'ont pas été punis et les victimes n'ont pas été reconnues comme telles.

    Le massacre de Français sur une terre française n'intéresse personne et nos livres d'histoire sont muets.

     26 MARS 1962, rue d'ISLY, à ALGER.

    Alors que le cessez le feu a été signé, l'armée française tire sur ordre du gouvernement français sur une population innocente, dont le seul crime est de vouloir rester FRANCAISE sur une terre française. Une centaine de morts, plus de 200 blessés, des rescapés de ce génocide traumatisés à vie, des familles anéanties à jamais par ce drame.

    Ce qui rend cette journée atroce, c'est que des Français ont été assassinés par traîtrise : par des balles françaises, des rafales tirées dans le dos des manifestants. Pire, les blessés ont été achevés à bout portant, alors qu'ils étaient à terre, sans défense.

    MAIS POURQUOI CE DRAME ?

     19 MARS 1962.

    Le gouvernement français signe l'abandon de l'Algérie. A PARIS, la trahison s'installe et trouve son expression ignoble chez celui-là même qui avait été porté au pouvoir par les Français d'Algérie : DE GAULLE.

    Trahissant sans vergogne son engagement, il négocie avec les représentants du F.L.N.

    • Il trahit donc la France, la république puisqu'elle est une, indivisible, et que l'Algérie est formée de départements.
    • Il trahit son armée. Victorieuse sur le terrain, elle se voit refuser cette victoire.
    • Il trahit les Français d'Algérie, à qui il avait promis l'ALGERIE FRANCAISE.

    Une signature au bas de ce chiffon nommé les accords d'EVIAN, et il fallut abandonner le fruit du travail de nos aînés : 132 années de labeur acharné. Des marécages ont été asséchés, ces terres ont été ensuite cultivées, des hôpitaux, des routes, des voies ferrées, des barrages hydrauliques, des ponts, des écoles, une université ont été construits. Et aujourd'hui, il faut tout laisser.

    Les accords d'Evian donnent l'Algérie à des gens qui n'ont aucun droit historique sur ce pays et n'offrent que d'illusoires garanties. Celles-ci seront balayées dès que le gouvernement algérien sera au pouvoir. En fait, il ne faudra même pas attendre l'indépendance de l'Algérie pour que les engagements signés ne soient pas respectés et par le FLN et par le gouvernement Français. Désespérés, les Français d'Algérie vont refuser d'admettre l'horrible situation. Ils veulent encore croire qu'une solution est possible. Ils ont confiance en une partie de l'armée restée fidèle à la parole donnée.

     23 MARS 1962.

    Le quartier de BAB EL OUED est interdit aux forces de l'ordre. Malheureusement des coups de feu vont être échangés. Aussitôt, l'armée et la gendarmerie encerclent ce quartier, y pénètrent à grands renforts de blindés, écrasent les voitures, éventrent les devantures des magasins. Les troupes tirent sur les balcons, dans les rues, sur les façades, des maisons. Une petite fille à l'intérieur de son appartement trouve ainsi la mort. L'aviation mitraille les toits, les perquisitions se succèdent, les appartements sont saccagés. On ne sait pas combien il y a de morts. Les blessés, les malades ne sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. IL n'y a plus de ravitaillement…. BAB EL OUED est transformé en véritable ghetto.

    Alors, dans un immense esprit de solidarité le reste de la population va apporter son soutien, quelques vivres et un peu d'amitié à ce quartier martyr. Une manifestation pacifique est organisée.

     LUNDI 26 MARS.

    Ce jour-là, c'est en toute confiance que les ALGEROIS, drapeaux tricolores en tête, marchent vers BAB EL OUED. Ils n'y arriveront jamais. Ils trouveront la mort en chemin.

    Il y a bien quelques barrages, mais qui s'écartent devant la foule. Rien n'est fait pour dissuader les manifestants de continuer leur marche. Le piège est bien organisé. Tout est bien prémédité. Pour un rassemblement pacifique, les autorités ont prévu qu'elles auront besoin de leur équipement de combat, de leurs casques lourds et de leurs fusils-mitrailleurs.

    Soudain, une longue rafale, suivie d'autres. Des militaires, conditionnés pour tuer du FRANÇAIS sont là. Bien sûr, il ne s'agit pas de l'armée qui avait choisi l'honneur, qui s'était battue pour garder l'ALGERIE FRANCAISE. Non, ce sont les autres, qui obéissent aveuglément à ceux qui ont décidé de nous faire comprendre par la manière forte que nous n'étions plus chez nous.

    L'armée va tirer sans sommation, ce 26 mars 1962, pendant 12 minutes.

    La version officielle dira qu'il y a eut un tir venant d'une terrasse vers l'armée. Curieusement, au lieu de riposter vers le tireur embusqué sur le toit, l'armée va tirer sur les manifestants. Beaucoup se sont jetés à terre pour se protéger, d'autres se réfugient dans les immeubles mais rien n'arrête ces forcenés. Ils tirent dans le dos des manifestants qui fuient, qui se sont couchés sur le sol. Ils achèvent des blessés, vont jusque dans les immeubles, montant dans les étages pour terminer leur sinistre besogne.

    Peu importe que ces pauvres gens aient un drapeau bleu, blanc rouge. On tire sur les drapeaux. On tire à l'arme automatique sur tout ce qui bouge. Des pompiers sont blessés. Un médecin est assassiné alors qu'il fait son devoir, celui de porter secours. Pendant un cours instant, un petit lieutenant incapable de se faire obéir par ses hommes crie poussé par un civil : HALTE AU FEU ! 

    Voir les photos et lire la suite:  http://pagesperso-orange.fr/isly/main.htm

    Association des familles des victimes du 26 mars 1962 et de leurs alliés
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  • De plus en plus jeunes...

    Cinq mineurs âgés de 13 à 16 ans ont été mis en examen jeudi à Meaux pour vingt vols avec violence et trois vols en réunion commis entre novembre et mars dans trois villes de Seine-et-Marne, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

    Ces adolescents inconnus de la police ont commis leurs méfaits entre «le 10 novembre et le 23 mars».

    Ils ont notamment volé  «sacs à main, papiers ou portables à des femmes et des jeunes» sur les villes de «Lognes, Noisiel et Champs-sur-Marne», a-t-on indiqué de source policière.

     La police a interpellé mercredi ces cinq jeunes avec trois autres qui ont été relâchés car leur implication était mineure, a-t-on ajouté de même source. Une est toujours en au commissariat de Noisiel.

    Le Parisien - 25/03/10