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Blog - Page 1618

  • Nucléaire: Ahmadinejad répond à Obama après ses propos contre l'Iran

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    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a menacé mercredi son homologue Barack Obama d’une réponse «fracassante» après la publication de la nouvelle doctrine nucléaire américaine. Le texte n’exclut pas l’utilisation de l’arme atomique contre l’Iran.

    La nouvelle doctrine nucléaire américaine inquiète le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. «J’espère que les déclarations publiées ne sont pas vraies», a-t-il dit avant de poursuivre: «Il (Obama) a menacé d’avoir recours à des armes nucléaires et chimiques contre les pays qui ne se soumettent pas aux Etats-Unis». Il s’exprimait dans le cadre d’un discours prononcé dans le nord-ouest du pays et retransmis en direct par la télévision d’Etat.

    Il s’est ensuite adressé au président américain Barack Obama: «Fais attention. Si tu marches sur les pas de (l’ex-président américain George W.) Bush, la réponse des nations sera aussi fracassante que celle donnée à Bush

    Dans le cadre de leur nouvelle doctrine nucléaire, dévoilée mardi, les Etats-Unis s’engagent à ne jamais utiliser l’arme atomique contre un adversaire qui ne la détient pas et qui respecte les règles du Traité de non prolifération nucléaire (TNP). L’Iran et la Corée du Nord font toutefois figure d’exception à la règle, a prévenu l’administration américaine. Selon les texte, l’arme atomique peut donc être utilisée contre ces deux pays, qui sont, selon le président Obama, «hors-normes».

  • Vladimir Poutine a rendu hommage aux victimes de Katyn - le massacre avait été attribué aux Nazis

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le premier ministre russe a accueilli mercredi son homologue polonais à Katyn, près de la frontière biélorusse, où plusieurs milliers de Polonais ont été tués par la police politique de Staline en 1940.

    La commémoration avait valeur de symbole. Pour la première fois, un responsable russe a rendu hommage aux victimes du massacre perpétré dans la forêt de Katyn, à l'ouest de la Russie. Entre avril et mai 1940, 22.000 officiers polonais y avaient été tués d'une balle dans la nuque sur ordre de Staline. Pendant un demi-siècle, la propagande soviétique a rejeté la responsabilité de ce massacre sur l'Allemagne nazie. Il aura fallu attendre 1990 et Mikhaïl Gorbatchev pour que Moscou reconnaisse sa responsabilité.

    La présence de Vladimir Poutine aux côtés de son homologue polonais Donald Tusk a été perçue comme un geste de bonne volonté, qui s'inscrit dans le cadre d'une politique russe d'ouverture et de réconciliation avec les pays d'Europe de l'Est.

     

    «Le crime injustifiable du régime totalitaire en Russie»

     

    Arrivé sur place vers 13 heures (heure de Paris), le premier ministre russe a condamné «le crime injustifiable du régime totalitaire en Russie», tout en ajoutant que "c'est un mensonge que d'imputer ces crimes au peuple russe tout entier". Il n'a toutefois prononcé à aucun moment le mot de pardon, que certains attendaient de lui en Pologne, insistant sur la nécessité d'aller de l'avant dans les relations entre Polonais et Russes.

    Donald Tusk a quant à lui demandé à la Russie de rendre accessibles à la Pologne tous les documents concernant le massacre de Katyn commis, a-t-il souligné, par «la Russie soviétique». «Nous nous souviendrons toujours de ceux qui furent tués ici. C'est pourquoi chaque nom, chaque information, chaque témoignage est si important pour nous», a-t-il assuré.

    Le Figaro - 7 avril 2010

  • UE: pour l'intégration des Roms

    La Commission européenne a exhorté aujourd'hui les gouvernements européens à mettre fin aux discriminations envers les Roms et à utiliser les fonds communautaires pour faciliter leur intégration.


    "Les efforts en faveur de cette communauté doivent être menés du jardin d'enfants aux services de soins pour les personnes âgées en passant par l'enseignement ordinaire et l'emploi des adultes", a affirmé dans un communiqué le commissaire chargé de l'Emploi et de l'inclusion sociale, Lazlo Andor.



    Les Roms sont estimés à "environ 10 à 12 millions de personnes, soit la population de la Belgique ou de la Grèce", souligne la Commission.
    Leur intégration "relève de la responsabilité conjointe des Etats membres", précise-t-elle.



    Or "la situation de nombreux Roms d'Europe reste difficile, même si des progrès ont été réalisés au cours des deux dernières années", déplore l'exécutif bruxellois.
    Des procédures judiciaires sont toujours pendantes contre douze Etats de l'UE --Belgique, République Tchèque, Allemagne, Irlande, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Suède, Slovénie et Royaume Uni-- pour non transposition des lois européennes interdisant les discriminations fondées sur la race.

    Le Figaro - 7 avril 2010

     

     

  • Villiers-le-Bel: la justice relance l'enquête!

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    La cour d'appel de Versailles a ordonné un supplément d'information, revenant sur le non-lieu prononcé en octobre à l'égard des policiers mis en cause dans la mort de deux adolescents.

    Rebondissement dans l'affaire de Villiers-le-Bel. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Versailles a ordonné mercredi un supplément d'information pour réexaminer la responsabilité des policiers dans la collision entre leur voiture et une moto, qui avait tué deux jeunes en 2007. En octobre dernier, les quatre policiers impliqués avaient bénéficié en première instance d'une ordonnance de non-lieu. Mais les familles de deux adolescents tués avaient immédiatement fait appel.

    Ce supplément d'information pourrait aboutir à la mise en examen du conducteur du véhicule de police, a précisé Me Emmanuel Tordjman, avocat des familles des victimes, à l'issue de l'audience. Les policiers, qui avaient été placés sous le statut de témoin dans cette affaire, seront réentendus, selon l'autre avocat des familles des victimes, Me Jean-Pierre Mignard. Fait «rarissime» selon lui, l'enquête sera confiée à la chambre d'instruction de Versailles et non renvoyée au tribunal de Pontoise. qui avait jugé l'affaire en première instance.

     

    «Responsabilité évidente des policiers»

     

    Le tribunal de Pontoise avait suivi le 26 octobre dernier les réquisitions du parquet en ordonnant un non-lieu. Pourtant, «la responsabilité évidente selon nous des policiers ne pouvait être niée, quitte à arriver à une responsabilité partagée», estime Me Jean-Pierre Mignard. En effet, s'il est établi que les deux adolescents ne portaient pas de casque et roulaient au-dessus de la vitesse autorisée, l'enquête a montré que les policiers roulaient également plus vite qu'ils ne l'avaient d'abord déclaré.

    Les avocats des familles avaient d'ailleurs porté plainte pour «faux témoignage» en février dernier. Une démarche qui «vise à déterminer les circonstances exactes de l'accident, ce qui n'avait pas été possible durant l'information judiciaire», avaient-ils alors expliqué. Maintenant que la chambre d'instruction de Versailles a rendu sa décision, c'est celle de la procureur de Pontoise sur cette plainte qui est attendue.

    Alliance, second syndicat de gardiens de la paix, s'est «étonné» mercredi de la décision de Versailles «qui s'inscrit une nouvelle fois dans cette suspicion permanente à l'égard des policiers». Le syndicat «assure de son soutien le plus total tous les policiers concernés par cette affaire et qui avaient été mis hors de cause par la justice» et «reste serein sur les suites de ce supplément d'information». «C'est une très très bonne nouvelle, cela redonne espoir aux familles, aux associations et à la ville alors que nous avions perdu un peu confiance en la justice», s'est en revanche réjoui un porte-parole du collectif Respect Vérité Justice, constitué après les violences à Villiers-le-Bel.

     

    Le Figaro - 7 avril 2010

  • Champigny: l'état-major de la police vient rassurer les habitants...

    Confronté à 200 habitants venus vider leur détresse face à une délinquance de plus en plus présente dans leurs cités, le directeur de cabinet du préfet de police, Christian Lambert est venu, hier en mairie de Champigny, réaffirmer la détermination des autorités de police. « Nous ne céderons pas de terrain aux délinquants! » a-t-il martelé.

    Pour en assurer la municipalité et la population, il s’était entouré d’une dizaine de hauts de la police, directeurs, sous-directeurs qui, chacun, ont précisé la mission de leurs services respectifs. « Votre commissariat n’est plus isolé, a insisté le préfet Lambert, à tout moment, il peut profiter de l’appui d’effectifs départementaux mais aussi de fonctionnaires de la direction de la sécurité publique de l’agglomération parisienne (DSPAP). » Une mesure que confirme le sous-directeur de la DSPAP : « Depuis le début de l’année, chaque jour, vous recevez les renforts de deux, trois ou quatres voitures. Depuis le début de l’année, nous avons ainsi mis 45 voitures à disposition de la circonscription dont les fonctionnaires, au nombre de trois ou quatre par voiture, vont agir en fonction des actes de délinquance constatés. Toutes les informations recueillies sur le terrain sont transmises à ces équipes. »

     « Mais il faut savoir que sans vous nous ne sommes rien, rebondit le préfet Lambert, nous avons peu, voire pas d’informations. » « On peut faire des témoignages sous X, confirme le sous-directeur de la police judiciaire, voire faire remonter une information par un bailleur. Vous avez la possibilité de ne pas apparaître, ensuite, c’est à nous de travailler. Nous avons maintenant les moyens de les toucher au par le biais de services spécialisés qui peuvent agir pour récupérer le patrimoine des dealers. »

    Une proposition que nombre de locataires ont appréciée. « Vous ne pouvez pas savoir le calvaire qu’ont vécu les rares habitants qui ont osé déposer plainte, témoigne le d’une amicale de locataires, certains ont été obligés de quitter leur logement pour se mettre à l’abri. » Un enfer dont le préfet s’est dit parfaitement conscient : « Nous sommes venus ici pour vous écouter même si nous connaissions votre situation. Je m’engage à ce qu’il y ait un suivi, nous ne sommes pas que de passage. Les mafieux et les autres voyous ne nous marcheront pas sur les pieds », a-t-il conclu.

    Le parisien- 7 avril 2010

  • Rumeurs: Dati est complètement carbonisée!

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    "Elle ne comprend pas"

    et ne passeront plus leurs vacances ensemble. Le de la République ne décolère pas contre son ex-garde des Sceaux qu’il a refusé de prendre au téléphone ces derniers jours. Dati souhaitait s’expliquer sur le rôle qu’on lui prête dans la propagation des rumeurs sur la vie privée du chef de l’Etat.

    Mais à l’Elysée, on lui a fait sèchement savoir qu’elle était désormais persona non grata. « Elle est complètement carbonisée, le président ne veut plus jamais lui parler », confirme un conseiller.
    Qu’est-ce qui a pu mettre Nicolas Sarkozy dans une rage pareille ? Dans l’entourage de Dati, on soupçonne l’interception de textos ou de conversations téléphoniques dans le cadre de l’enquête déclenchée par les services secrets français mais sans disposer d’éléments concrets pour étayer cette hypothèse. Au cours d’un déjeuner avec élus parisiens la semaine dernière, le conseiller de l’Elysée Pierre Charon a clairement évoqué « la colère du couple présidentiel » et des « éléments matériels » de l’implication de Dati dans cette affaire. Tout en refusant de préciser de quoi il s’agissait.
    Mise à l’index, l’intéressée doit donner sa version des faits, ce matin sur RTL, au micro de Jean-Michel Aphatie. « Je ne comprends pas cette violence dont je fais l’objet, explique-t-elle en privé. Je ne peux pas imaginer que le président puisse croire que je suis mêlée à ça. Tout est faux. »

    Même s’ils ne sont pas forcément proches d’elle, certains élus UMP ont soutenu Dati ces dernières heures, jugeant que le chapeau qu’on lui faisait porter était peut-être un peu trop grand pour elle. « Le rôle du président n’est pas de lancer des fatwas sur des rumeurs qui n’intéressent personne », s’agace le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Le socialiste Malek Boutih souhaite que l’on calme le jeu : « Je trouve qu’il y a un drôle de climat. Rachida Dati ne laisse pas indifférent, en bien ou en mal. Il faut faire attention à ne pas la lyncher. Elle est la première de sa génération à avoir eu un ministère régalien. »

    A l’Elysée, la consigne, désormais, est de ne plus évoquer publiquement l’affaire. Mais blessé par les rumeurs sur sa vie privée évoquant une mésentente conjugale, rumeurs relayées par la presse internationale début mars le chef de l’Etat veut comprendre.
     Une enquête a été ouverte, hier, par le parquet de Paris. Elle a été confiée à la police judiciaire.
    Le parisien - 7 avril 2010
  • Pédophilie: un élu des Yvelines piégé par l"émission "Les infiltrés"

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    Piégé par les journalistes de l'émission «Les infiltrés» sur les pédophiles, Maurice Gutman, conseiller municipal du Mesnil-Saint-Denis, chargé d', comparaîtra vendredi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Versailles pour corruption de mineur de 15 ans. Il a été piégé courant février par un journaliste des infiltrés.


    Cet homme de 64 ans s’est connecté sur un site Internet de chat où il a conversé avec un journaliste se faisant passer pour Jessica, une fillette de 12 ans. Après de longues minutes d'échanges, le conseiller municipal lui a proposé d’avoir des relations sexuelles. «Le journaliste faisait croire que la petite fille avait peur d'avoir des relations. Mais le suspects, se voulait rassurant et lui faisait comprendre qu'il lui apprendrait à faire l'amour sans lui faire de mal». 

    Dès que la conversation sur Internet a été terminée, les journalistes de 2 ont dénoncé l'élu à la DCPJ à Nanterre (Hauts-de-Seine) en précisant que, durant l’émission, les ministres de l’intérieur et de la Justice seraient interrogés sur ce cas.

    Quelques jours plus tard, à la mi-février, Maurice Gutman, qui est aussi président du comité local de la Croix Rouge, membre éminent du Consistoire israélite, est placé en garde à vue dans les locaux de la PJ de Versailles. Lors de son audition, il passe aux aveux. Il raconte que cette conversation sur Internet a eu lieu alors qu'il se reposait en province. Il affirme que cette relation était tout à fait virtuelle et de l’ordre du fantasme.

    Maurice Gutman a été déféré devant le procureur à Versailles avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès. «Ce type de faits, c'est-à-dire un simple dialogue sur Internet, se solde en général par un rappel à la loi. Mais à cause de la pression politico-médiatique imposée par l’émission de télévision France 2, le sexagénaire s'expliquera devant le tribunal», explique une source proche de l'affaire. Contacté hier l'élu était injoignable.

    Le Parisien - 7 avril 2010 

  • Communiqué de Georges Theil

     
    L'énorme pression mise sur le Pape depuis quelques semaines ne vise qu'une chose : qu'il désavoue formellement les propos de Mgr Williamson exprimés dans la célèbre interview à une chaîne suédoise (et diffusée en Allemagne) d'il y a quelques mois; le parquet allemand a décidé de poursuivre l'évêque pour avoir contrevenu au fameux paragraphe 130.
    Mgr Williamson aurait donné son accord pour venir à son procès prévu en Allemagne pour le 16 avril prochain et il semble bien qu'il ait l'intention d'être là celui qui "persiste et signe".
     
    La panique qui saisit les organisations khazares à ce sujet pourrait se calmer si Benoit XVI ou bien désavouait publiquement les propos de son évêque, ou bien "persuadait" celui-ci de se rétracter publiquement.
     
    Le pape Benoît XVI saura-t-il, pourra-t-il, voudra-t-il, tenir le choc ?
    Samedi 3 avril 2010

  • Une statue de Franco retirée à Valence

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    Général Francisco Franco (1892-1975)
    Une statue équestre de Francisco Franco a été retirée aujourd'hui d'un centre de commandement militaire à Valence (est) en vertu d'une législation bannissant les symboles du franquisme dans les bâtiments et espaces publics en Espagne.

    La statue du dictateur (1939-75), enveloppée d'un pudique drap blanc, a été retirée à l'aide d'une grue d'une cour intérieure de la Capitainerie générale de Valence, avant d'être transportée dans un entrepôt militaire.

    Le Parlement espagnol a adopté fin 2007 une loi dite de "Mémoire historique", visant à réhabiliter les victimes du franquisme et prévoyant le retrait des symboles franquistes de l'espace public. Selon l'Association espagnole pour la récupération de la Mémoire Historique (ARMH), ce retrait ne se fait pas assez rapidement et il reste encore des centaines de symboles franquistes sur des édifices publics, notamment à Madrid.

    Le retrait mardi à Valence s'est effectué sans incident, alors que le retrait nocturne en mars 2005 d'une statue équestre du "Caudillo" à Madrid avait provoqué une manifestation de protestation de plusieurs centaines de nostalgiques du franquisme.
    Le Figaro - 6 avril 2010

  • Marseille: trois lycéens en garde à vue pour avoir insulté une jeune fille

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    Lycée Antonin-Artaud - Marseille 13ème 
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Trois lycéens marseillais ont été placés en garde à vue pendant plusieurs heures, fin mars, pour avoir insulté une autre élève, dont la mère, commandant de police, a vu rouge. Les faits ont été dénoncés par le syndicat Snes-FSU et la des conseils de parents d'élèves (FCPE).
     L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, selon la préfecture.

     La dispute entres les jeunes s'est produite le 26 mars vers 10 heures sur le trottoir devant le lycée Antonin-Artaud, dans le 13e arrondissement de Marseille. «Dans la demi-heure suivante, 12 de police, à bord de trois véhicules de service, dirigés par un commandant de la police nationale du commissariat de la commune voisine de Plan-de-Cuques se rendaient au lycée», raconte le Snes, confirmant une information de France 3 Provence.

    Fouille, menottes, photos... et prélevement d'ADN

    Les fonctionnaires ont demandé que les trois garçons, élèves de 1ère, «leur soient amenés sur le champ», avant de les conduire au commissariat de Plan-de-Cuques, où ils ont été fouillés, menottés, avant prise d'empreintes, de photos et prélèvement ADN, selon le récit du Snes. Ils ont ensuite été transférés au commissariat marseillais de Bonneveine, où ils ont subi une nouvelle fouille, avant d'être relâchés à 18 heures.

    Choqués, les parents, qui ont été alertés par l'établissement, ont demandé à être reçus par le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). La rencontre a eu lieu vendredi dernier. «Ils ont été rassurés par les propos entendus mais attendent des actes», a déclaré la présidente de la FCPE du lycée Artaud, Mathilde Cavin.

    Selon cette dernière, le responsable aurait reconnu «des fautes commises» et promis que «les empreintes et les photos prises seraient effacées». Quant à l'effacement des prélèvements ADN, seul le parquet, auquel les parents vont écrire, est habilité à prendre la décision.

    Des méthodes disproportionnées 

    La DDSP a affirmé qu'une enquête interne allait être menée. La préfecture a estimé, dans un communiqué, que cette «intervention de police a eu lieu dans des circonstances discutables». «Au regard des informations portées à sa connaissance, le préfet délégué pour la sécurité et à la défense a saisi mardi l'IGPN afin de déterminer les circonstances de l'interpellation, et les responsabilités de chacun dans le déroulé de la procédure», précise cette déclaration.

    «Le DDSP s'est engagé à ne pas enregistrer les empreintes des jeunes gens interpellés dans les fichiers et a demandé au procureur de la République l'annulation de l'inscription des informations au fichier STIC sous réserve qu'aucune poursuite judiciaire ne soit retenue», souligne le communiqué de la préfecture.

    Le procureur de la République de Marseille a indiquéqu'il n'avait pas encore reçu de courrier et qu'il apprécierait «selon la réalité des griefs». La représentante de la FCPE a dénoncé des «méthodes disproportionnées pour une dispute devant un lycée». «Les établissements sont équipés pour gérer ce type d'affaire, il faut faire confiance aux directeurs», a-t-elle réclamé. 

    «Au-delà de la confusion des genres», le Snes souligne que «la police n'avait pas à intervenir au lycée Artaud: il n'y avait ni flagrant délit, ni plainte, ni commission rogatoire, ni demande du proviseur. Le lycée Artaud n'est pas dans le périmètre de responsabilité du commissariat de Plan-de-Cuques».

    Le Parisien - 6 avril 2010

  • Un lézard géant et à double pénis découvert aux Philippines

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    Varanus bitatawa (Cliquez sur la photo)

    PARIS — Une nouvelle espèce de lézard géant mesurant deux mètres de long et possédant un double pénis a été découverte aux Philippines, ont rapporté mardi des chercheurs dans la revue britannique Biology Letters.

    Cet animal vivant dans le plus grand secret malgré ses couleurs vives est un proche cousin du dragon de Komodo, en Indonésie, mais contrairement à ce dernier, n'est pas carnivore.

    Ce reptile baptisé Varanus bitatawa a été découvert dans une vallée du nord de l'île de Luzon, où il a survécu à la réduction de son habitat naturel et à la chasse par des populations locales qui le consomment.

    Le nombre d'individus de cette espèce subsistant à l'heure actuelle n'est pas connu, mais les scientifiques estiment qu'il est certainement menacé et aurait pu s'éteindre sans jamais avoir été répertorié si un mâle vivant n'avait pas été sauvé en juin dernier avant de devenir la proie d'un chasseur.

    La découverte est d'autant plus surprenante qu'elle a été faite dans une zone fortement peuplée et où la déforestation est intense.

    Les seules découvertes d'importance comparable au cours des dernières décennies sont celles du singe de Kipunji dans un petit massif forestier de Tanzanie et d'un bovidé appelé saola, habitant des forêts au Vietnam et au Laos.

    Varanus bitatawa possède un corps et des pattes bleu-noir tachetés de vert-jaune, tandis que les mâles ont des double pénis, ou hémipénis, que possèdent aussi d'autres lézards et certains serpents, lesquels peuvent être utilisés en alternance durant la copulation.

    AFP - 6 avril 2010

  • L'hébreu moderne en voie de disparition?

    On raconte que le premier mot créé par Ben Yehouda (1858-1922) était Milon, dictionnaire. Drôle de coïncidence pour une langue en danger, dont le vocabulaire se réduit comme peau de chagrin au fil des années. Car le constat est alarmant : la langue hébraïque se trouve aujourd'hui dans une situation catastrophique, obligée de lutter pour sa survie et sa spécificité. Entre expressions liturgiques et contraintes modernes, l'Ivrit vacille, et ne trouve plus sa place. Les jeunes Israéliens n'ont que faire de la richesse du Tanah (Pentateuque), leur langue à eux emprunte des mots venus de loin : raccourcis provenant de l'armée et expressions étrangères à quiconque dépasse leur âge.

    Mais attention, les jeunes sont loin d'être les seuls responsables de l'appauvrissement de leur langue. Les adultes, eux aussi, ont leur part de responsabilité. C'est donc cette situation de crise alarmante que le gouvernement a - serait-on tenté de dire enfin - comprise. Pour preuve, les récentes déclarations du ministre de l'Education Gideon Saar : la déliquescence de l'hébreu parlé par la jeunesse ne peut laisser de marbre. Une lutte primordiale s'impose pour la survie de notre langue et donc de notre peuple, face à la mondialisation.

    La faute à l'ère d'Internet où la langue épistolaire châtiée de nos ancêtres a fait place aux "smileys", "lol", "mdr" et autres sobriquets ? La faute aux différentes vagues d'immigration aussi, qui ont apporté, en même temps que la richesse de leurs différentes cultures, une influence linguistique non négligeable. C'est un peu toutes ces raisons à la fois. Mais, point de découragement, le terme "ivrit" vient de la racine "ever", celui qui traverse, qui passe de l'autre côté. Une façon de dire que ce défi-là, l'hébreu aussi peut le traverser...

    Une prise de conscience nationale

    C'est grâce à la prise de conscience d'un véritable recul de l'hébreu chez les populations les plus jeunes que le ministère de l'éducation a désigné 2010, "l'année de la langue hébraïque". Des initiatives d'envergure ont également été lancées, sous l'impulsion de l'Académie de la langue hébraïque. Au menu : interdiction d'écouter des compositions étrangères lors des événements scolaires ou dans les cours de récréation. Seules les chansons "made in Israel" seront à présent autorisées.

    Autre initiative : la création d'une commission interministérielle qui sera chargée de définir les moyens de préserver et renforcer la langue hébraïque dans la vie quotidienne. Il a par ailleurs été décidé d'accorder un "Prix du Premier ministre", d'un montant de 70 000 shekels, qui sera remis annuellement à des personnes, organismes ou institutions qui auront contribué à l'enrichissement de la langue. Un timbre et une médaille seront également créés et décernés aux 200 personnes qui auront le plus œuvré en faveur de la renaissance et du maintien de l'hébreu.

    Chose plus extraordinaire encore, le Premier ministre Binyamin Netanyahou et son gouvernement se sont engagés à prendre eux-mêmes des cours afin d'améliorer leur expression orale. Et le président Shimon Peres d'ajouter : "Qu'est-ce que la langue hébraïque sinon la carte d'identité culturelle de notre peuple." Restent les journaux, la télévision et surtout aussi, la radio, comme vecteur linguistique primordial. Les médias sont en effet en contact récurrent avec l'Académie de la langue hébraïque qui statue au quotidien sur l'utilisation d'un terme, l'emploi d'une expression.

    Le combat d'une Académie engagée

    Déjà plus de 50 ans que l'Académie de la langue hébraïque trône - avec discrétion - sur le campus de Givat Ram. Mais rares sont ceux qui connaissent la mission de cette institution. C'est le travail remarquable de son père fondateur - Eliezer Ben Yéhouda - que l'Académie, fondée en 1953, tente au quotidien de préserver. Centre de recherche sur les fondements de la langue, elle entend faire revivre l'hébreu au quotidien de manière plus profonde. Sur le campus de Guivat Ram, l'équipe de 23 chercheurs s'emploie à remettre l'hébreu des origines au goût du jour et l'adapter aux temps modernes. La science n'échappe pas aux impératifs d'hébraïsation d'un vocabulaire qui s'appuie bien souvent sur des racines latines ou anglo-saxonnes.

    Deux planètes viennent ainsi d'être récemment renommées : Uranus est devenue Oron (signifiant "petite lumière"), Neptune sera désormais appelée Raav ("ministre des mers", selon le Talmud de Babylone). Par la voix de son président, Moshé Bar Asher, elle crée de nouveaux dictionnaires spécifiques (280 dictionnaires professionnels ont été élaborés) et lutte auprès des arcanes du pouvoir pour faire prendre conscience aux gouvernants de l'importance du travail de conservation. Les nouvelles décisions ministérielles de ce début d'année 2010 marquent donc un début de succès pour l'Académie.

    Une relève mal assurée

    Parmi les initiatives de préservation de l'hébreu : doter la langue d'un jour anniversaire. Histoire de mieux la célébrer. La date était toute trouvée : le 21 Tévet, jour de la naissance du père de l'hébreu moderne, Ben Yehouda.
    Lui qui, en 1881, était monté en Israël, bille en tête : élaborer le premier dictionnaire d'Ivrit moderne et donner à la langue biblique un cadeau suprême : la vie à l'oral. Car pour Ben Yehouda, parler hébreu était une question de vie ou de mort.

    Jerusalem Post - 6 avril 2010

  • Suisse: confession surveillée pour les enfants

    Le canton des Grisons en Suisse va demander à ses prêtres de ne plus accueillir les enfants au confessionnal pour éviter tous malentendus, indique aujourd'hui RTL.

     Un petit manuel, rédigé par Andreas Rellstab, le vicaire général des Grisons et président de la Commission diocésaine de l'éducation, édicte sept règles destinées à éviter les accusations et les soupçons de pédophilie à l'Eglise.

    Première règle : la confession des enfants doit avoir lieu dans un espace ouvert de l'église et visible de tous en permanence. Les prêtres doivent également éviter la proximité avec les enfants, ne pas partager leur chambre avec l'un d'eux lors d'excursion ou bien encore ne jamais aider un enfant de choeur à endosser son habit de messe.

    Les autorités diocésaines devront encore se prononcer sur ce texte, qui pourrait redorer le blason d'une Eglise entâchée par des abus sexuels. Le Conseil épiscopal examine actuellement une dizaine de cas commis dans son diocèse.

    Le Figaro - 6 avril 2010

  • Simone Veil l'Européenne au mémorial d'Izieu

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    Simone Veil à Izieu le 6 avril 2010 -  (Cliquez sur la photo)
    "Il ne suffit pas de ne pas oublier", a déclaré mardi Simone Veil, ancienne présidente du parlement européen et membre de l'Académie française, au mémorial des enfants juifs d'Izieu (Ain), déportés à Auschwitz par les nazis le 6 avril 1944, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Ce jour-là, 44 enfants et 7 éducateurs juifs avaient été arrêtés par les nazis sur les lieux même de ce mémorial, une maison ordinaire désormais appelée "Maison des enfants d'Izieu", où ils avaient été placés à partir de mai 1943 dans l'espoir d'échapper à la déportation.

    Seule une éducatrice, Léa Feldblum, qui témoignera en 1987 au procès de Klaus Barbie (chef de la Gestapo à Lyon), parviendra à s'échapper.

    La "Maison des enfants d'Izieu", créée en 1943 sous le nom de "Maison des enfants de l'Hérault", était une colonie créée par Sabine et Miron Zlatin, qui a permis pendant près d'un an à plus d'une centaine d'enfants juifs de trouver un refuge contre les rafles menées par l'occupant et la police de l'Etat français.

    Mme Veil a adressé une mise en garde aux jeunes générations : "Il ne suffit pas de ne pas oublier (...). Ce ne sont pas seulement les Allemands qui sont en cause. Nous avons tous une responsabilité", a-t-elle lancé.

    "Je voudrais insister sur le fait qu'ici, la barbarie nazie a fait en sorte que les jeunes qui étaient là, qui se croyaient protégés, eh bien, ce n'était pas vrai", a encore dit Mme Weil dans une brève allocution devant quelque 200 personnes.

    Saluant la présence à la cérémonie de volontaires allemands de l'association "Aktion Sühnezeichen Friendensdienste (ASF, association "signes de réconciliation et services pour la paix"), Mme Veil a souligné : "Quand je suis moi-même rentrée de déportation, presque sans famille, je n'ai pas du tout pensé à la vengeance."

    Partie, après la guerre, vivre en Allemagne avec son mari, "nous y avons élevé nos enfants dans l'idée que nous, les Européens, devions vivre ensemble", a-t-elle poursuivi.

    L'ancienne présidente du Parlement européen a accepté de parrainer un comité de donateurs pour le projet d'extension de la Maison d'Izieu, inaugurée en 1994 par le président François Mitterrand.

    AFP -6 avril 2010
  • Mondialisme: les terroristes du métro de Moscou servent de couverture aux services secrets des Etats-Unis

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    Le Conseil de sécurité de la Russie à la Douma (Parlement) estime que Dokou Oumarov n'a rien à voir avec les attentats perpétrés dans le métro de Moscou, et que sa revendication n'est qu'une campagne de propagande destinée à amplifier les capacités réelles des séparatistes du Caucase. Certains parlementaires du Conseil de sécurité n'hésitent plus à pointer du doigt les Etats-Unis qui, selon eux, se cacheraient derrière ces attaques terroristes.

    « La revendication par Dokou Oumarov des attentats terroristes du métro de Moscou doit être vérifiée », a indiqué hier Guennadi Goudkov, vice-président du comité de sécurité à la Douma, sur les ondes de la radio russe « Echo de Moscou ».

    « Nous sommes conscients que cela ne pourrait être qu'une campagne de propagande destinée à amplifier la capacité des rebelles qui sévissent dans le Caucase. Nous devons trouver les terroristes qui se cachent derrière ces attaques ainsi que leurs commanditaires », a encore indiqué M. Goudkov.

    Cette déclaration confirme les doutes que nous avons exprimés sur Mecanopolis, le jour même des attentats, en publiant une vidéo, datée du 19 février dernier, où Dokou Oumarov faisait état des difficultés financières rencontrées par les forces séparatistes du Caucase (lire à ce propos Entretien avec le commandant des séparatistes du Caucase).

    Le cafouillage des communiqués, jeudi 1er avril, tendrait plutôt à accroitre encore ces doutes. Un porte parole de l'Emirat du Caucase avait d'abord réfuté que l'organisation soit à l'origine de ces attaques avant que Dokou Oumarov, dans une nouvelle vidéo, ne les revendiques (voir notre article Confusion autour de la revendication des attentats de Moscou).

    Les États-Unis dans le collimateur

    Après les déclaration de Viktor Jirinovsky, mardi dernier, qui indiquait sans détour que « Ces deux attentats dans le métro de Moscou s’inscrivent directement dans un plan de destabilisation de la Russie, élaboré à Londres par les services spéciaux britanniques et étasuniens » (lire Les attentats de Moscou sont l’œuvre des services spéciaux américains et britanniques), de nombreux députés du Conseil de sécurité de la Russie lui emboite le pas aujourd'hui.

    Ainsi, le chef de file de ces parlementaires, Gadzhimet Safaraliyev, a indiqué hier que « les terroristes du métro de Moscou servent de couverture pour une organisation plus puissante. qui est à l'origine de ces attentats : les services secrets des États-Unis. Nous avons d'ailleurs des éléments qui nous permettent de penser que ces attaques ont été préparées en Géorgie ».

    « Les commanditaires sont les mêmes que ceux qui ont planifiés l'attentat du train Nevsky Express, en novembre 2009, et pour lequel nos services fédéraux (FSB) savent qu'il n'y a aucune implication des rebelles du Caucase » a encore indiqué M. Safaraliyev.

    Spencer Delane, pour Mecanopolis

    Sources : Al-Kavkaz, Lenta.ru, NEWSru.com

    Reproduction autorisée avec indication des sources

    Alter Info - 4 avril 2010

  • Afrique du Sud: climat tendu

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Des centaines de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans un climat tendu devant le tribunal de Ventersdorp (nord-ouest de l’Afrique du Sud) où devaient comparaître les deux meurtriers d’Eugène Terre’Blanche. La police a déployé un important dispositif pour empêcher tout débordement entre les patriotes blancs et les Noirs des alentours, qui ont formé deux camps d’importance similaire.

    En milieu de matinée, elle a déplacé une clôture en fil de fer barbelé, initialement érigée pour empêcher la foule de s’approcher du tribunal, de manière à séparer les deux groupes. Un hélicoptère survolait le Palais de Justice où les deux meurtriers devaient être déférés dans la matinée en vue d’une inculpation.

    Ils sont accusés d’avoir assassiné dans des conditions sordides, samedi, le leader du Mouvement de résistance afrikaner (AWB), la formation patriote qui a tenté d’organiser la résistance face à la déchéance de l’Afrique du Sud. Déchéance voulue et encouragée par les multinationales et les diamantaires.

    En attendant leur arrivée, placés sous la protection des forces de l’ordre, des hordes sauvages dansaient sur des rythmes tribaux en invectivant à l’aide de mimiques animales les passants et les partisans de l’AWB.

    Les militants de cette formation sont restés dignes malgré le comportement provocateur du rassemblement anti-blanc. De l’autre, certains Noirs portaient des T-shirts du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin tragique du développement séparé, ou du président Jacob Zuma. A l’ancien hymne national en afrikaans (langue dérivée du néerlandais parlé par les descendants des premiers colons européens), entonné par les uns, répondaient des hurlements et des vociférations. Une bagarre a éclaté sur la ligne de séparation des deux groupes, mais a été rapidement contenue.

    “Nous avons demandé à nos membres de ne pas commettre de violences. Dès que l’audience sera terminée, nous nous disperserons et rentrerons chez nous”, a affirmé le porte-parole de l’AWB, Pieter Steyn.

    Un militant, affichant “100% Boer” (fermier) sur sa chemise n’a pas hésité à apostropher l’autre camp: “Qui est-ce qui a tué Terre’Blanche? Un Blanc ou un Noir ?” La réponse a aussitôt fusé: “L’ennemi est celui qui exploite et agresse les Noirs. Les fermiers blancs sont racistes jusqu’à la moëlle”.

    Eugène Terre’Blanche doit être enterré vendredi sur sa ferme.

    Altermedia Info - 6 avril 2010

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  • Des chrétiens expulsés du Maroc, accusés d'ébranler la foi des musulmans

    Ce soir-là, mardi 30 mars, les fidèles réunis à l'église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca, pour la messe chrismale d'avant Pâques, ont sans doute tendu l'oreille plus qu'à l'accoutumée. Pour la première fois, un responsable de l'Eglise catholique évoquait, publiquement, les expulsions de chrétiens au Maroc, nombreuses depuis le début du mois.

    Dans son homélie, le nonce apostolique Mgr Antonio Sozzo a insisté sur la ligne de conduite tenue et à tenir. L'Eglise, a-t-il souligné, ne fait pas de prosélytisme. Mais devant l'assistance médusée, l'ambassadeur du Vatican a dû également reconnaître qu'il n'avait obtenu aucune explication des autorités marocaines au sujet de l'expulsion du prêtre Rami Zaki, le 8 mars, en même temps que 15 autres missionnaires, évangéliques pour la plupart.

    Tous sont soupçonnés d'"ébranler la foi des musulmans", un délit de prosélytisme inscrit dans la loi marocaine et puni de six mois à trois ans de prison. Comme les autres, le Père franciscain Zaki, qui officiait à Larache, dans la région de Tanger, n'a donc eu que quelques heures pour faire ses bagages.

    Une première. Hispanophone, d'origine égyptienne, il a été renvoyé par avion au Caire, où il est resté sept heures en garde à vue sans pouvoir expliquer les raisons de son départ forcé. Et sans motif clair, pas de recours possible. "Est-ce une erreur ? A-t-il commis une faute ? Nul ne le sait", soupire le Père Daniel Nourissat, chargé de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca.

    En l'espace de quelques semaines, ce sont ainsi une trentaine de religieux, Américains, Coréens, Néerlandais... qui ont été priés de quitter sans délai le territoire marocain. Du jamais-vu. Seize de ces personnes travaillaient dans le Village de l'espérance, un orphelinat situé à Aïn Leuh, (province d'Ifrane) dans l'Atlas. Depuis plusieurs années, le centre s'occupait d'enfants défavorisés ou orphelins, et avait même obtenu les agréments officiels pour cela.

    Pour une raison ignorée, les autorités marocaines, encouragées par les discours outranciers de l'imam local, ont décidé, le 8 mars, qu'il ne respectait pas la kafala ("procédure d'adoption"). Les seize personnes, parmi lesquelles figuraient des éducateurs, des administratifs, ont eu deux heures pour rassembler leurs affaires. Avant cela, il y a eu l'expulsion d'un Américain - installé au Maroc depuis vingt-deux ans ! - à Amizmiz, au pied du Haut Atlas. Après, il y a eu les refoulés, ceux qui, de retour de congés, n'ont même pas pu sortir de l'aéroport. C'est le cas notamment d'un pasteur sud-africain de Fès. Ou bien du président de l'organisme qui chapeaute l'école américaine George-Washington.

    L'activisme d'évangéliques, pour certains affiliés à la droite américaine la plus conservatrice, ne fait guère de doute et selon plusieurs sources, religieuses et étatiques, le Maroc compterait aujourd'hui plus de 500 missionnaires.

    Mais nul ne peut justifier le choix des personnes visées ces dernières semaines, et nul ne peut expliquer, pas plus que les motifs exacts, les dates de cette vague d'expulsions - qui a curieusement coïncidé avec le premier sommet entre l'Union européenne et le Maroc sur le statut avancé de ce dernier, qui en fait un partenaire -privilégié.

    D'autres incidents se sont produits au cours de la même période. Pour la première fois, des policiers marocains ont pénétré dans l'enceinte d'un temple protestant à Marrakech pour y arrêter deux hommes, un Congolais et un Tchadien. "Le motif était qu'ils auraient été vus en compagnie de chrétiens marocains, puis la police a reconnu son erreur et s'est excusée", soupire Jean-Luc Blanc, président de l'Eglise évangélique au Maroc. Depuis neuf ans sur place, ce pasteur ne défend aucunement les fondamentalistes évangéliques. Mais, ajoute-t-il, "il y a quand même un durcissement" des autorités marocaines. "C'est un climat bizarre", acquiesce le Père Nourissat.

    L'inquiétude grandit dans la communauté chrétienne, essentiellement étrangère. Car, contrairement aux campagnes dont s'est faite l'écho une partie de la presse, proche du palais pour une part, le nombre de chrétiens marocains ne dépasse pas 1 000 à 2 000 personnes, contre 30 000 chrétiens étrangers. Les conversions sont rarissimes, et pour cause. Les chrétiens marocains sont tout juste tolérés, à la condition qu'ils pratiquent de façon quasi souterraine leur foi et s'ils ne se réunissent pas à plus de vingt personnes.

    "En ce moment, ils ne se montrent pas en compagnie de chrétiens étrangers car ils ont peur, mais de convertis, je n'en connais personnellement pas de nouveaux", souligne le pasteur Jean-Luc Blanc. Contacté, l'un d'eux finira par annuler une rencontre, même avec la garantie de l'anonymat. "Plus tard peut-être, mais pas en ce moment, c'est trop sensible", s'excuse-t-il.

    Pour contrer l'émoi provoqué à l'extérieur du Maroc par les expulsions de chrétiens - en France, la Fédération protestante s'est émue -, le gouvernement a réuni l'ensemble des représentants religieux et exigé des églises chrétiennes officielles une réaction. "Le ministre de l'intérieur m'a demandé un communiqué de presse", reconnaît Jean-Luc Blanc.

    Le pasteur et l'archevêque Mgr Vincent Landel ont donc rédigé, le 10 mars, un texte dans lequel ils évoquent les expulsions de chrétiens étrangers "sous l'accusation de prosélytisme, ou d'autres motifs que nous ignorons". Le texte ayant été en partie tronqué par les médias officiels, l'Eglise catholique, furieuse, l'a reproduit in extenso sur son site. A chaque expulsion, tout se passe très vite, oralement.

    Une méthode que Khalil Naciri, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement marocain justifie tout en reconnaissant 27 expulsions, "seize à Aïn Leuh et onze autres éparpillés dans le pays". "La procédure juridique a été écartée, déclare-t-il au Monde, car nous voulions que cela se fasse de la façon la plus "soft" possible : un procès aurait immanquablement débouché sur des emprisonnements."

    Pour le ministre, "si cela se produit maintenant, c'est qu'il a fallu faire des enquêtes pour être sûr des faits : nous disposons de CD, de livres, de cassettes, cela devenait du catéchisme. Pour le reste, le Maroc n'a pas changé de cap, les églises ont toujours pignon sur rue." Les autorités marocaines affichent d'autant mieux leur fermeté qu'elles ont, au nom d'un islam "modéré" que le royaume entend promouvoir, durement réprimé des musulmans extrémistes.

    Des centaines d'écoles coraniques auraient été ainsi fermées. "Nous avons été très sévères contre eux, contre les chiites, plaide M. Naciri, et il y a moins d'un an, nous avons fermé l'école irakienne de Rabat." Le porte-parole du gouvernement ajoute : "Les pouvoirs publics ont le devoir de rester en phase avec leur opinion publique. Nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec le feu."

    Autrement dit, les récentes expulsions de chrétiens seraient le fruit d'un équilibre... A l'appui de cette thèse, que bon nombre d'observateurs et de responsables chrétiens avancent, certains datent le début de la vague répressive au mois de décembre 2009, quand une famille suisse, un ingénieur prothésiste, sa femme et leurs enfants, installés depuis plusieurs années à Oujda, près de la frontière algérienne, ont dû quitter par la contrainte le Maroc en laissant tout derrière eux. C'était une semaine après le vote interdisant la construction de minarets en Suisse.

    Désormais, le ministre de l'intérieur a promis de nommer bientôt un wali ("préfet") avec pour mission de devenir un interlocuteur des chrétiens.

    Le Monde - 6 avril 2010

  • Sarkozy chez un céréalier francilien

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    Ils l'attendaient de pied ferme. Les céréaliers devaient voir Nicolas Sarkozy mardi lors de sa visite d'une exploitation en Ile-de-France, celle de Samuel Herblot à Buno-Bonnevaux, dans l'Essonne. Ce céréalier est adhérent au Syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) dont la section Ile-de-France (IDF) a mené ces derniers mois plusieurs actions spectaculaires.
    Cet automne, une cinquantaine d'agriculteurs franciliens ont bloqué pendant deux heures le trafic sur les Champs-Elysées avant de déverser en décembre de la paille devant le palais présidentiel. Au salon de l'agriculture, ils avaient menacé de perturber la visite du chef de l'Etat avant de renoncer après avoir obtenu un rendez-vous avec ce dernier. Nicolas Sarkozy les a reçus à la mi-mars et leur a promis cette visite dans l'Essonne.
     
    "C'est une question de survie. Il faut des mesures"
     
    "Nous sommes totalement exsangues financièrement", affirme Christophe Hillairet, 39 ans, céréalier et président de la chambre d'agriculture d'Ile-de-France. Selon lui, si aucune mesure n'est prise "un tiers du secteur des grandes cultures (céréales, colza,...) aura disparu en 2011". Son exploitation de 170 hectares est dans le rouge et c'est son "épouse qui (le) fait vivre". Les jeunes céréaliers demandent des annonces. "C'est une question de survie. Il faut des mesures", martèle Damien Greffin, 34 ans, président des JA IDF, qui se dit prêt à en découdre à nouveau.
     
    L'an dernier la filière a vu ses revenus baisser de 51% dans la foulée de la chute des cours des céréales (-24%) qui avaient été au plus haut en 2006 et 2007. La baisse de la rémunération des céréaliers est similaire à celle des producteurs laitiers alors qu'en moyenne le monde agricole a enregistré une diminution de 34% de ses revenus en 2009.
     
    En toile de fond de cette exaspération, il y a surtout la décision en 2009 de l'ancien ministre de l'Agriculture Michel Barnier de rééquilibrer les aides européennes pour une politique agricole commune (PAC) "plus juste". Cette décision prévoit qu'à partir de cette année, plus d'un milliard d'euros vont être réorientés vers des secteurs à soutenir (agriculture bio, élevage,...), aux dépens des céréaliers, jusqu'ici les plus favorisés. Un choix mal accepté par ces derniers et qui a suscité d'importantes dissensions au sein du monde agricole.
    TF1 News - 6 avril 2010

  • Afrique du Sud: les deux criminels inculpés après l'assassinat d'Eugène Terre'Blanche

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    Fermiers blancs devant le tribunal de Ventersdorp
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    Foule noire chantant "hero, hero" et acclamant les meurtriers
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Les deux hommes arrêtés samedi après la découverte du cadavre de l'extrémiste de droite sud-africain Eugène Terre'Blanche ont été inculpés mardi de meurtre, a déclaré à la presse le procureur George Baloi.

    "Ils ont été inculpés", a indiqué le procureur à la sortie du tribunal de Ventersdorp (nord-ouest) en citant quatre chefs d'accusation: effraction, meurtre, tentative de vol et atteinte à la dignité de la victime.

    "Après avoir agressé le défunt, ils ont baissé son pantalon jusqu'à ses genoux et révélé ses parties intimes", a ajouté M. Baloi pour expliquer le dernier chef d'accusation.

    Les deux suspects, des ouvriers agricoles âgés de 15 et 28 ans, ont quitté en début d'après-midi le palais de justice à bord d'un véhicule des forces de l'ordre sous les vivats de dizaines de Noirs.

    Les militants de l'extrême droite blanche, qui s'étaient également rassemblés devant le tribunal dans la matinée, avaient en revanche quitté les lieux.

    Les deux hommes ont été remis en détention jusqu'à une prochaine audience, le 14 avril, a précisé le procureur.

    Zola Majavu, l'avocat du mineur, a indiqué à l'AFP qu'il ferait une demande de mise en liberté provisoire à cette occasion.

    Eugène Terre'Blanche, le leader du Mouvement de résistance afrikaner (AWB), a été battu à mort samedi à l'âge de 69 ans dans sa ferme de Ventersdorp, à une centaine de kilomètres de Johannesburg.

    Deux de ses ouvriers agricoles s'étaient immédiatement livrés à la police. Ils ont expliqué s'être énervés parce que leur patron avait refusé de leur verser leur salaire mensuel de 300 rands (30 euros), selon les médias locaux.

    L'affaire a ravivé les tensions raciales dans un pays où la couleur de la peau reste déterminante 16 ans après l'abolition de l'apartheid.

    AFP - 6 avril 2010

  • Obama restreint le recours à l'arme atomique

    Le président américain a décidé de limiter les circonstances dans lesquelles les Etats-Unis seraient susceptibles d’utiliser la bombe atomique. Une nouvelle doctrine nucléaire qui ne s’appliquera pas aux "Etats hors-normes" comme l’Iran et la Corée du Nord.

    Dans quelles conditions les Etats-Unis pourraient avoir recours à l’arme atomique ? Contre quels pays ? Là où ses prédécesseurs avaient volontairement entretenu l’ambiguïté, Barack Obama a décidé de jouer la transparence, en présentant sa stratégie nucléaire.

    Dans ce texte, l’administration Obama affirme que l’arme ultime ne sera utilisée que "dans des circonstances extrêmes", en vue de défendre les intérêts vitaux des Etats-Unis et ceux de leurs alliés.
    "La nouvelle doctrine nucléaire stipule très clairement qu’un Etat qui n’est pas doté de l’arme nucléaire et qui respecte le traité de non-prolifération aura l’assurance que nous n’utiliserons pas l’arme nucléaire contre lui" avait affirmé hier Barack Obama dans une interview au New York Times. Cependant, "les Etats hors-norme comme l’Iran et la Corée du Nord" seront des exceptions à cette nouvelle règle.

    En revanche, cette règle resterait valable même dans le cas où un adversaire attaquerait les Etats-Unis à l’aide d’armes chimiques ou bactériologiques, voire par une cyberattaque. Seule "une attaque bactériologique dévastatrice", croit savoir le New York Times, pourrait décider les Etats-Unis à utiliser l’arme nucléaire.

    C’est la troisième fois seulement depuis la fin de la Guerre froide que la doctrine nucléaire des Etats-Unis est révisée. Cette réforme reflète l’engagement pris par Barack Obama en faveur de la dénucléarisation des Etats-Unis et du reste du monde.
    Le président américain doit d’ailleurs signer jeudi avec son homologue russe un nouveau traité START sur la réduction des arsenaux nucléaires. Washington et Moscou vont s’engager à se limiter à 1.500 ogives nucléaires.

    France Info - 6 avril 2010