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Blog - Page 1670

  • L'Egypte réclame le buste de Néfertiti

    Buste de nefertiti - Berlin.jpg
    Nefertiti 
    (vers 1370 à 1334-33 av. J.C.)
    L'Egypte va demander officiellement le retour du buste de Néfertiti, chef d'oeuvre de l'art pharaonique actuellement exposé dans un musée allemand, a annoncé au Caire le chef du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass. M. Hawass va "convoquer une réunion extraordinaire pour étudier les formalités afin de demander officiellement le retour de la statue", selon un communiqué publié après des entretiens avec Friederike Seyfried, la directrice du Musée égyptien et de la Collection de papyrus au sein du Neues Museum de Berlin.

    Le buste, vieux de quelque 3.400 ans, a été découvert en 1912 dans le sud de l'Egypte par l'archéologue allemand Ludwig Borchardt. L'Egypte réclame sa restitution depuis les années 1930, sans succès.

    Thoutmôsis (ou Djéhoutymosé, Thoutmès) est supposé être le sculpteur officiel du pharaon Akhénaton à la fin de son règne. Une expédition archéologique allemande mené par Ludwig Borchardt en 1912, en fouillant l'ancienne capitale amarnienne Amarna, a trouvé une maison et un atelier en ruine. Ce complexe semble avoir appartenu à un certain Thoutmôsis ; cette hypothèse se base sur une inscription découverte sur un cheval d'ivoire trouvé dans une fosse à ordures dans la cour.

    Parmi les nombreux objets découverts figure le fameux buste de Néfertiti.

    Le Figaro - 20.12.09
    et Wikipédia

  • Sarközy téléphone à Florence Cassez

    Nicolas Sarkozy s'est entretenu ce soir par téléphone avec Florence Cassez, cette Française détenue au Mexique depuis plus de quatre ans après une condamnation à 60 ans de prison pour des enlèvements.

    Dans un communiqué, l'Elysée précise que le chef de l'Etat "l'a assurée qu'il veillait à suivre personnellement son cas et que les autorités françaises continueraient à lui apporter toute l'assistance prévue par le droit".

    Arrêtée le 8 décembre 2005 et condamnée à 60 ans de prison pour des enlèvements dont elle se dit innocente, Florence Cassez vient d'entamer sa cinquième année d'incarcération à Mexico. En mars dernier, M. Sarkozy avait dit avoir obtenu de son homologue mexicain, Felipe Calderon, que la jeune femme soit transférée en France pour y purger sa peine. Mais, redoutant une libération anticipée, le Mexique avait rejeté cette option en juin dernier. Le 8 décembre, le Quai d'Orsay avait indiqué que "de nouveaux éléments" amenaient la France "à douter que Florence Cassez ait bénéficié d'un procès équitable et que la défense ait pu faire valoir tous ses droits".

    L'ambassade du Mexique avait immédiatement réagi, soulignant que la Française avait été "jugée conformément au droit et condamnée en première instance et en appel pour des délits particulièrement graves". Elle "a pu faire usage de tous les moyens de défense prévus par la législation mexicaine", "a toujours été représentée par ses avocats de confiance et a également bénéficié de l'assistance consulaire de l'ambassade de France au Mexique".

    Selon l'un de ses avocats, Me Franck Berton, la France serait en train d'étudier de près une saisine de la Cour internationale de justice à La Haye, en précisant que le Quai d'Orsay prépare une requête. "On n'exclut pas de le faire, mais rien n'est décidé pour le moment", indiquait l'Elysée début décembre.

    Le Figaro - 20.12.09

  • CRIF: acharnement contre le Vatican

    Vatican 20 12 09.jpg
    Benoît XVI
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, estime dans une interview à paraître demain dans La Croix que la décision de l'Eglise catholique de béatifier Pie XII est "prématurée" et témoigne d'une "négligence" du Vatican.

    "Il faudra beaucoup travailler", assure le président du Crif, "pour que la réaction de déception forte qui s'est déjà fait jour à plusieurs reprises - notamment avec l'affaire Williamson - ne s'aggrave pas". M. Prasquier rappelle que le pape doit se rendre à la synagogue de Rome le 17 janvier "dans un geste extrêmement symbolique". "Cette conjonction montre une étonnante négligence. Si je devais aujourd'hui me rendre à Rome - comme j'en avais l'intention -, je suspendrais ma participation", conclut-il.

    Le Figaro - 20.12.09

  • VIDEOS Moldavie: menorah de Hanouka remplacée par une croix

    http://www.youtube.com/watch?v=SgBXfpFGSGI

    http://www.youtube.com/watch?v=Nuxa9GgNxyM

    Moldavie: des prêtres orthodoxes remplacent un chandelier de Hanouka par une croix (vidéos)

    lundi 14 décembre 2009

    Acte antisémite en plein cœur de Chisinau, la capitale de la Moldavie. A quelques jours de Noël et pendant la fête de Hanouka, des dizaines de chrétiens conduits par des prêtres orthodoxes armés de marteaux et de barres de fer ont saccagé une hanoukia (chandelier à 8 branches utilisé pour la fête de Hanouka) pour la remplacer par une croix. Les manifestants portaient des pancartes à caractères antisémites disant qu’ils ne permettraient pas "aux Juifs de dominer en Moldavie". Après avoir enlevé le chandelier juif d’une hauteur de 1, 5 mètre, ils y ont installé une croix. Le prêtre orthodoxe à la tête de cette étrange procession avait revêtu les ornements liturgiques pour procéder "à l’installation" du symbole chrétien.

    Après intervention de la police locale, le Hanoukia a été rétablie sur place et est dorénavant sous surveillance permanente. Une enquête à été ouverte contre les agresseurs. Le gouvernement moldave a déclaré dans un communiqué que "la haine, l’intolérance et la xénophobie" sont inacceptables.

    A l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’y a aucune réaction de l’Eglise orthodoxe moldave (qui est rattachée à l’Eglise orthodoxe russe). 70% des Moldaves sont membres de cette Eglise. Le leader de la communauté juive, Alexander Bilinkis à demandé à l’Eglise orthodoxe de condamner cet acte antisémite.

    La communauté juive moldave, qui était très florissante avant la Shoah, ne compte aujourd’hui que 12 000 membres alors qu’il y a 20 ans, elle était forte de 66 000 personnes. La très grande majorité d’entre eux ont immigré en Israël.

    Un écho d'Israël - 14.12.09

  • L'Allemagne verse 60 millions d'euros pour l'entretien d'Auschwitz

    L'Allemagne prend une décision historique pour préserver l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-II-Birkenau, situé dans le sud de la Pologne. Au terme d'un accord passé entre le gouvernement fédéral et les Länder, mercredi 16 décembre, le pays a accepté de verser 60 millions d'euros à la Fondation spécialement créée en janvier pour assurer la pérennité du lieu, où près de 1,1 million de personnes ont péri entre 1940 et 1945.

    Ces 60 millions d'euros représentent la moitié de la somme que doit récolter la Fondation. Près de 40 pays avaient été sollicités en ce sens, en janvier 2009, par le premier ministre polonais, Donald Tusk.

    "Il s'agit d'assurer, une bonne fois pour toutes, l'existence d'Auschwitz comme lieu de mémoire, explique le directeur du musée, Piotr Cywinski. Des investissements sûrs doivent être décidés avec les 120 millions, qui rapporteraient par an environ 5 millions de dividendes, soit de quoi effectuer tous les travaux d'entretien. Cela ne concerne pas les programmes scientifiques et éducatifs que nous conduisons par ailleurs."

    M. Cywinski se félicite de la décision allemande, fruit de longues négociations intérieures. "C'est un excellent début, dit-il, d'autant que le contexte n'était pas favorable cette année, avec la crise, les élections européennes et législatives en Allemagne."

    1,3 million de visiteurs

    Etendu sur 200 hectares, le site d'Auschwitz-II-Birkenau comprend 155 bâtiments en état et 300 en ruines, dont le bois pourrit et le ciment se fissure. Les fours crématoires se trouvent notamment à l'état de ruines. Le musée a accueilli près de 1,3 million de visiteurs en 2008, un chiffre en forte hausse.

    Jusqu'à présent, le financement du musée revenait presque exclusivement à la charge de l'Etat polonais. Les aides étrangères ne représentaient que 5 % du budget en 2008. Les initiateurs de la Fondation espèrent que l'Allemagne va pousser, par sa décision spectaculaire, les autres grands pays à l'imiter. Pour l'heure, on ignore quelle somme sont prêts à débourser la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

    Le Monde - 18.12. 09

  • Le Grand rabbin de France se mêle des affaires de l'Eglise catholique

    Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a déclaré dimanche espérer que l'Eglise catholique "renoncera" au projet de béatifier Pie XII, la décision du pape Benoît XVI de proclamer vénérable Pie XII s'inscrivant selon lui "aux antipodes du dialogue judéo-chrétien".

    "Compte tenu du silence de Pie XII pendant et après la Shoah, je ne veux pas croire que les Catholiques voient en Pie XII un exemple de moralité pour l'humanité. J'espère que l'Eglise renoncera à ce projet de béatification et qu'elle fera ainsi honneur à son message et à ses valeurs", selon la position du grand rabbin diffusée par communiqué. La décision de Benoît XVI "de proclamer vénérable Pie XII concerne d'abord les Catholiques qui sont libres de lui donner ou non leur assentiment" mais "elle s'inscrit aux antipodes du dialogue judéo-chrétien commencé dès 1945 et activement soutenu par l'Episcopat français", ajoute Gilles Bernheim.

    "Depuis plus de 40 ans, le projet de béatifier Pie XII, qui a été introduit par Jean XXIII et Paul VI, n'a cessé de susciter controverses et déceptions sur ce qu'il représente symboliquement. Aujourd'hui, la réalisation ou non de ce projet est devenue le symbole de ce que Benoît XVI fera de sa papauté", écrit encore M. Bernheim. Le pape Benoît XVI a proclamé samedi "vénérables" deux de ses prédécesseurs, Jean Paul II et Pie XII, suscitant pour ce dernier des protestations des communautés juives de Berlin et Rome. Israël a demandé dimanche l'ouverture des archives du Vatican sur la Seconde Guerre mondiale.

    Le Figaro - 20.12.09

  • PIE XII: Israël demande à voir les archives du Vatican!

    Pie XII bénissant 20 12 09.jpg
    Pie XII dit Le Pasteur angélique

    Pour justifier l'élévation du défunt Pape au rang de «vénérable», le Vatican explique posséder des preuves qu'il aurait aidé des Juifs durant la seconde guerre mondiale. L'Etat hébreu souhaite pouvoir les consulter.

    La décision prise samedi par Benoît XVI d'élever au rang de «vénérable», dernier stade avant la béatification, Jean-Paul II et le plus controversé Pie XII, provoque des remous en Israël. Dimanche, l'Etat hébreu a demandé officiellement a consulter des archives historiques du Vatican concernant celui qui dirigea l'Eglise durant la seconde Guerre mondiale.

    En même temps qu'il élevait son prédecesseur, le pape a choisi de faire le même honneur à un personnage plus controversé. Eugenio Pacelli, qui dirigea l'Eglise catholique de 1939 à 1958 sous le nom de Pie XII, est accusé par plusieurs historiens d'avoir été totalement muet sur la question de l'Holocauste, même lorsque les Juifs de Rome furent déportés fin 1943.

    C'est pour ce motif qu'Israël s'est élevé, en 2008, contre la volonté de Benoît XVI de béatifier Pie XII. Le ministre israélien des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, avait alors protesté, estimant que «le projet visant à transformer Pie XII en saint est inacceptable. Durant la Shoah, le Vatican savait pertinemment ce qui se passait en Europe. Le pape a gardé le silence et a peut-être fait pire, au lieu de s'élever, conformément au précepte biblique, contre le sang versé».

     

    Controverse historique

     

    Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central des juifs d'Allemagne s'est dit «furieux» et «triste», estimant que Benoît XVI «réécrit l'histoire». Pour certains, en effet, le Pape chercherait à profiter de l'immense popularité de Jean-Paul II dans la communauté chrétienne pour «faire passer» la béatification de Pie XII, plus controversée.

    La communauté juive de Rome a exprimé une position «critique», demandant l'accès aux archives vaticanes de l'époque et rappelant le départ en 1943 d'un train de déportés juifs vers Auschwitz «dans le silence de Pie XII».

    Une version que l'Eglise conteste, de même que certains historiens, qui estiment que Pie XII a joué un grand rôle pour sauver des centaines de milliers de Juifs victimes des persécutions nazies. S'il ne s'éleva pas publiquement pour défendre les juifs romains, Pie XII fit aider ou cacher nombre d'entre eux au Vatican. C'est également ce qu'affirme Benoît XVI, qui affirme détenir des preuves de ces faits au sein des archives du Saint-Siège.

    Dimanche, Israël a demandé à pouvoir consulter ces archives, qui ne seront normalement ouvertes aux chercheurs qu'en 2013. ««Le processus de béatification ne nous regarde pas, c'est une question qui ne concerne que l'Eglise catholique. Quant au rôle de Pie XII, c'est aux historiens de l'évaluer et c'est pourquoi nous demandons l'ouverture des archives du Vatican durant la guerre mondiale», a expliqué le porte-parole des Affaires étrangères Yigal Palmor.

    Le Figaro - 20.12.09

  • Pie XII: pour les Juifs, le Pape "réécrit l'Histoire"

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le secrétaire général du Conseil central des juifs d'Allemagne s'est dit "furieux" et "triste" que le pape ait proclamé "vénérable" son prédécesseur Pie XII, critiqué pour son silence pendant la Shoah, estimant que Benoît XVI "réécrit l'Histoire". "C'est un détournement clair des faits historiques concernant l'époque nazie. Et Benoît XVI réécrit l'Histoire sans avoir permis qu'il y ait une discussion scientifique sérieuse (sur l'attitude de Pie XII face au nazisme). C'est ce qui me rend furieux", a ajouté M. Kramer.

    Le pape allemand Joseph Ratzinger a régulièrement pris la défense de Pie XII, jugeant que l'attention s'était "concentrée de manière excessive" et "de façon unilatérale" sur une "unique problématique", celle de son attitude durant le conflit mondial.
    La communauté juive d'Italie "reste critique" sur la décision du pape Benoît XVI de signer le décret proclamant les "vertus héroïques" du pape Pie XII, ont annoncé des responsables de la communauté. "Nous ne pouvons en aucune manière nous mêler des décisions internes de l'Eglise, celles-ci concernant sa liberté d'expression religieuse", ont déclaré conjointement Riccardo Di Segni, grand rabbin de Rome, Renzo Gattegna, président de l'Union des communautés juives italiennes, et Riccardo Pacifici, président de la communauté juive de Rome.

    "Si cette décision devait en revanche impliquer un jugement définitif et unilatéral sur l'oeuvre historique de Pie XII, nous répétons que notre évaluation reste critique", ont-ils ajouté. "La commission qui réunit des historiens du monde juif et du Vatican attend toujours d'accéder aux archives (du Vatican) de cette période. Nous n'oublions pas les déportations de Juifs d'Italie et en particulier le train qui a déporté 1.021 personnes le 16 octobre 1943, qui est parti de la station de Rome Tiburtina pour se rendre à Auschwitz dans le silence de Pie XII", ont ajouté les responsables.
    Le Figaro - 19.12.09

  • Karachi: Me Olivier Morice accusé de "diffamation" par Sarkozy

    Me Olivier Morice - Karachi - juin 2009.jpg
    Me Olivier Morice  (15 juin 2009)
    "Diffamation". C'est en ces termes que l'Élysée caractérise les propos de Me Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi et qui accuse Nicolas Sarkozy d'être "au coeur de la corruption" dans ce dossier. Par voie de communiqué, le président dit s'inscrire "catégoriquement en faux" contre ces "allégations".

    "Alors qu'une procédure judiciaire est en cours et qu'une mission d'information parlementaire est à l'oeuvre, maître Olivier Morice a tenu des propos mettant en cause directement le chef de l'État qui relèvent de la diffamation et qui ne sauraient être excusés par l'expression de la légitime douleur des victimes ou de leurs ayants droit", affirme l'Élysée dans un communiqué. "Le président de la République se réserve la possibilité d'y donner les suites de droit et s'inscrit catégoriquement en faux à l'encontre de ces allégations", a ajouté le palais présidentiel.

    "Par ailleurs, la présidence de la République rappelle qu'en recevant les familles des victimes de l'attentat de Karachi en avril 2008, le président de la République s'est engagé à faciliter la manifestation de la vérité. Conformément à cet engagement, les ministères concernés ont déclassifié, après avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale, tous les documents dont la justice a souhaité communication", conclut le communiqué élyséen.

    Les propos de Me Olivier Morice accusaient nommément Nicolas Sarkozy et remettaient en cause sa probité dans l'affaire : "La difficulté qu'il y a dans ce dossier, c'est que M. Sarkozy est au coeur de la corruption parce qu'elle a été validée non seulement lorsqu'il était ministre du Budget, mais aussi lorsque c'est lui qui menait la campagne présidentielle de M. Balladur", a déclaré l'avocat. Six familles de victimes de l'attentat de Karachi ont fait savoir mercredi qu'elles avaient déposé plainte pour corruption contre le club politique créé en 1995 par Édouard Balladur. Elles dénoncent un "financement politique illicite" à l'origine de l'attentat en 2002 qui fit 14 morts, dont 11 salariés de la DCN (Direction des constructions navales).

    Le Point - 17.12.09

  • Kouchner va se battre pour les migrants afghans...

    Afghnans et Kouchner - sac de riz.jpg
    Bernard Kouchner a assuré mercredi devant l'Assemblée nationale qu'il se "battrait pour que le nombre des Afghans accueillis soit supérieur au nombre de ceux qui devront partir". "J'ai obtenu que le nombre des bourses de longue durée destinées aux étudiants afghans soit doublé dès 2010 et j'ai obtenu les visas", a-t-il déclaré à l'ouverture du débat sur l'engagement français en Afghanistan. "Ainsi, nous pourrons rapidement accueillir une centaine de jeunes Afghans de plus sur notre territoire et je me battrai pour que le nombre des Afghans accueillis soit supérieur au nombre de ceux qui devront partir", a lancé le ministre des Affaires étrangères.
    Le Point - 16.12.09

  • Ouganda: la "loi anti-homosexualité 2009"

    Les résolutions et les menaces feront-elles pencher la balance ? Les autorités ougandaises débattent depuis vendredi d'une proposition de loi déposée par les députés de la majorité pour réprimer drastiquement l'homosexualité, un crime là-bas, au nom des "valeurs familiales". Texte qui prévoit notamment de punir de la peine de mort tout homosexuel séropositif qui aurait des rapports sexuels avec une personne saine ou un mineure, de sept ans de prison tout individu qui encouragerait l'homosexualité ou encore de trois ans de prison la non délation ou la défense des droits des homosexuels. Des responsables du gouvernement ougandais ont indiqué que l'article sur la peine de mort allait être réexaminé au parlement.
     
    La loi a, selon les observateurs politiques, de fortes chances de passer. Le président Yoweri Museveni a, dans des propos rapporté par les médias ougandais, estimé que l'homosexualité était une importation de l'Occident, reprenant à son compte l'opinion de certains dignitaires religieux ougandais et africains sur son aspect "non-africain".
     
    Le malaise de l'Onusida
     
    Le texte, critiqué par les défenseurs des droits de l'homme, "préoccupe" également l'UE et les Etats-Unis. Washington appelle le président ougandais à "faire tout ce qu'il peut" pour empêcher l'adoption du texte. Et le parlement européen a adopté jeudi une résolution d'urgence, pour "demander aux autorités ougandaises de rejeter le projet de loi", "réviser sa législation nationale et décriminaliser l'homosexualité", se déclarant "préoccupé par le fait que certains donateurs internationaux et organisations non gouvernementales et humanitaires pourraient reconsidérer ou cesser leurs activités, au cas où ce projet de loi serait adopté".
     
    Lundi dernier déjà, un responsable des Nations unies a indiqué que l'Ouganda pourrait perdre l'implantation d'une institution de recherche sur le sida, soutenue par l'ONU, s'il adopte la loi. "Criminaliser des relations sexuelles consenties n'est pas seulement une question qui regarde les droits de l'Homme, cela va à l'encontre d'une bonne stratégie sur le sida", a souligné la principale conseillère scientifique de l'Onusida qui soutient, avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'AAVP*. "Si la loi passe, l'Onusida et l'OMS devront décider de ce qui se passera et examiner si Entebbe est le lieu approprié" pour implanter l'AAVP, a-t-elle ajouté.
     
    Autre réaction : celle de la BBC, qui a carrément posé à ses internautes la question : "Les homosexuels doivent-ils risquer une exécution ?", disant "assumer le fait qu'il s'agisse d'une question dure et perturbante"... avant de changer les mots de la question en : "L'Ouganda doit-il débattre de l'exécution des gay ?", suite à de nombreuses réactios d'internautes et au sein même de la rédaction de la chaîne.

    TF1 News - 19.12.09

    * AAVP: American Association of Veterinary Parasitologists

  • Nicolas Hulot: "On injurie vraiment le futur"

    Hulot copenhague.jpg

    De l'avis même d'Obama, la déclaration de principe arrêtée à Copenhague vendredi  n'est «pas suffisante». Après le départ du président américain pour Washington, les grands pays ne se sont engagés à rien.

    La balle est maintenant renvoyée au président mexicain Felipe Calderon, qui présidera la prochaine conférence climatique l'an prochain à Mexico. Il disposera d'un mandat pour conduire l'accord de Copenhague vers un traité contraignant au plus tard fin 2010.

    « Ce n'est même pas une déception, tout le monde est consterné, réagissait samedi matin depuis Copenhague. On a manqué une occasion historique, a expliqué le défenseur de la nature sur Info. ]Très sincèrement, deux ans d'activité diplomatiques pour en arriver là... La crise climatique se double d'une très profonde crise de la démocratie. Il y a une incapacité de coordonner les volontés. On a bradé l'avenir de nos enfants. On injurie vraiment le futur

    L'accord le «pire de l'histoire»

    Parmi les participants au sommet - et notamment les pays en développement - la déception est immense qu'aucune contrainte n'ait été fixée pour atteindre l'objectif, très ambitieux, de limiter à 2°C l'augmentation des températures. Pour le représentant des 130 pays en développement, dont les premières victimes du réchauffement climatique, l'accord arrêté à Copenhague par les chefs d'Etat de la planète à l'arraché, et sans aucune garantie, est «le pire de l'histoire».

    «Pour le moment, il n'y a pas d'accord», a-t-il insisté, juste un projet de déclaration qui doit encore être entériné, soulignant que la Chine ne s'était «pas prononcée officiellement». «Si un seul pays dit "non", il n'y aura pas d'accord et de nombreux pays ont dit qu'ils refuseraient», a ainsi affirmé le délégué soudanais Lumumba Stanislas Dia-Ping, dont le pays préside le G77.

    «La réalité, a déclaré le ministre français de l'Environnement Jean-Louis Borloo, c'est que si on avait laissé faire le système ONU il était impossible d'arriver à quoi que ce soit». «Les chefs d'Etat auraient dîné ensemble (chez la reine, jeudi) puis on se serait retrouvé en plénière pour constater l'échec», après douze jours de négociations.

    Pour Chantal Jouanno, interviewée ce samedi matin sur RTL, «il faut être conscient qu'on partait d'une situation encalaminée», presque dans l'impasse.«Mardi, on n'avait aucun accord sur la table», a rappelé la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, déplorant la «position puissante et fermée de la Chine, de l'Inde» et d'un certain nombre de pays d'Amérique du Sud.

    Les ONG dénoncent un fiasco

    Les ONG environnementales dénoncent en choeur un véritable fiasco: «Pas de contrainte, aucun objectif à 2020 ni à 2050: difficile d'imaginer pire conclusion pour la conférence de Copenhague», déplore Greenpeace. «C'est un texte plus vide de sens qu'une brochure touristique et on ne peut pas donner suite à quelque chose qui n'a pas de substance», s'emporte ce matin, dans le Parisien-Aujourd'hui en France, Pascal Husting, patron pour la France de l'association écolo.

    Nnimmo Bassey, président de l'ONG Les Amis de la Terre, a dénoncé un «échec abject»: «En retardant le passage à l'action, les pays riches ont condamné des millions de pauvres à la faim, la souffrance et la mort avec l'accélération du changement climatique». Si Jean Jouzel, glaciologue et membre du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, se réjouit dans le Journal du Dimanche que «les sceptiques (n'aient) pas réussi à se faire entendre» à Copenhague, il déplore le résultat. Pour remplir les objectifs, «il fallait imaginer un monde différent et cela n'a pas été évoqué».

    Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature Environnement, toujours dans le Parisien, veut croire «que ce sommet au résultat transparent servira d'électrochoc pour changer le système».

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown estime, lui qu'un «premier pas» dans la voie d'un traité légalement contraignant que les pays devront rapidement accepter, a été fait. Le véritable succès réside dans la réunion de tous ces pays, qui dénote une prise de conscience planétaire des enjeux. Pour la suite, il estime qu'«il est important de consolider toutes les propositions qui ont été approuvées et d'avancer alors vers un traité légalement contraignant».

    Le Parisien - 19.12.09

  • Pie XII, un grand pape bientôt béatifié

    PIE XII assis.jpg

    Le processus de béatification de Pie XII est entré samedi dans sa dernière ligne droite malgré les critiques sur l'attitude de celui qui était pape pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Ouvert en octobre 1967, ce processus a en effet été ralenti à maintes reprises par les polémiques nées du silence de Pie XII pendant la Shoah.

    Une carrière exemplaire au sein du Vatican

    Né en 1876 dans une famille de la petite noblesse italienne proche du Vatican, Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli a réalisé une carrière presque exemplaire au sein de l'Eglise. Ordonné prêtre à 23 ans après des études de théologie, de philosophie et de droit, il devient en 1901 responsable des relations internationales du Vatican à la Congrégation des affaires ecclésiastiques extraordinaires. Puis les promotions rapides s'enchaînent.

    En 1917, Eugenio Pacelli est nommé nonce apostolique en Bavière par Benoît XV. C'est le début d'une longue carrière en Allemagne où il sera également nonce à Berlin et y restera jusqu'en 1929. Nommé cardinal en 1929, il devient l'année suivante secrétaire d'Etat et donc numéro deux du Vatican.

    Nommé pape à l'unanimité en 1939

    En 1933, il signe un concordat avec l'Allemagne hitlérienne sur les relations entre les autorités allemandes et l'Eglise catholique. En un seul jour et à l'unanimité selon des rumeurs, Eugenio Pacelli est nommé pape le 2 mars 1939, quelques mois avant le début de la deuxième guerre mondiale.


    Pie XII est le 9 octobre 1958 à l'âgé de 72 ans.

    a changé d'avis

    Peu de temps après le début de son pontificat en 2005, Benoît XVI avait plaidé pour la béatification de Pie XII. Mais au dernier, un mois après son voyage en Terre Sainte, il avait changé d'avis, selon le père Gumpel, «postulateur» (avocat à charge et décharge) du dossier de béatification de Pie XII. 

    Après
    la polémique qui avait suivi la levée de l'excommunication de Mgr Richard Williamson, Benoît XVI craignait en effet de compromettre les rapports entre l'Eglise catholique et les Juifs en avançant dans le processus de béatification .
     
    Le parisien - 19.12.09
  • Le martyre du père Jerzy Popieluszko, déclaré Bienheureux par Benoït XVI

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    Photo d'archives - 1980

    Le prêtre polonais Jerzy Popieluszko, dont le pape Benoît XVI a approuvé samedi la béatification, a payé de sa vie le combat pour la liberté qu'il a mené il y a un quart de siècle contre le régime communiste en Pologne.

    AFP - le 19 décembre 2009, 14h41

    Aumônier du syndicat Solidarité de Lech Walesa et vicaire à la paroisse Saint-Stanislas de Varsovie, le père Popieluszko fut enlevé et assassiné en octobre 1984, à l'âge de 37 ans, par un commando de la police politique (SB) du régime.

    Jerzy Popieluszko est né en 1947 à Okopy, un petit village du nord-est de la Pologne, dans une famille modeste de paysans.

    Très pieux dès son plus jeune âge, il est enfant de choeur dans son village avant d'entrer au séminaire à Varsovie, à 18 ans.

    Il est affecté à la paroisse Saint-Stanislas peu avant les grandes grèves de l'éte 1980 qui ont donné naissance à Solidarité, premier syndicat indépendant du bloc soviétique. Il devient alors aumônier des aciéries de Varsovie qui jouxtent le quartier d'habitation de Zoliborz, où se trouve son église.

    Dévoué aux idéaux de ce syndicat anticommuniste, le père Popieluszko aide ses militants, persécutés et réduits à la clandestinité après l'instauration de la loi martiale par le général Wojciech Jaruzelski en décembre 1981.

    Il célèbre ensuite dans son église des "messes pour la patrie", qui attirent régulièrement des milliers de fidèles, venus de toute la Pologne, au grand dam du pouvoir communiste.

    Dans ses homélies, le père Popieluszko n'hésite pas à dénoncer ouvertement la répression policière, la censure et les persécutions d'opposants au régime. Ses messes, quadrillées par un important dispositif de policiers en uniforme et en civil, débouchent parfois sur des échauffourées.

    Son mot d'ordre chrétien "vaincre le mal par le bien", qu'il répète souvent pendant ses offices religieux, a un retentissement à l'échelle nationale.

    Las des avertissements adressés à l'Eglise, le pouvoir communiste décide de réduire lui-même le père Popieluszko au silence.

    Le 19 octobre 1984, au retour d'une visite pastorale à Bydgoszcz (nord-ouest), la voiture de l'ecclésiastique est arrêtée par un véhicule banalisé de la police.

    Le père Popieluszko est battu, ligoté et jeté dans le coffre de la voiture de police. Son chauffeur, Waldemar Chrostowski, est menotté et obligé de prendre place à l'intérieur, avec les trois policiers.

    Ancien parachutiste, Chrostowski profite d'un moment de distraction de ses ravisseurs et saute de la voiture en marche. Ses menottes se brisent sous le choc.

    Paniqués, les policiers décident de poursuivre la route avec Popieluszko dans le coffre. Ils arrivent au bord de la Vistule à Wloclawek, à 120 km de Varsovie. Ils sortent l'écclésiastique à moitié étouffé par son bâillon et le jettent dans l'eau.

    Pendant ce temps, Chrostowski arrive au presbytère d'une église et donne l'alerte. Le soir-même, la télévision officielle fait état de l'enlèvement du père Popieluszko par des "inconnus".

    Mais il n'est plus possible de taire la vérité et le régime sacrifie les auteurs directs de l'assassinat. Le capitaine Grzegorz Piotrowski, chef du commando, est condamné à 25 ans de prison et ses deux lieutenants à 15 ans, au terme d'un procès retentissant.

    Ils sont désormais en liberté tous les trois, tandis que les commanditaires du crime n'ont jamais été officiellement identifiés.

    La tombe du père Popieluszko, aménagée dans l'enceinte de l'église Saint-Stanislas, est devenue un lieu de pèlerinage et son histoire a inspiré plusieurs cinéastes.

    Le procès en béatification du père Jerzy Popieluszko a été ouvert en 1997 par le pape polonais Jean Paul II.

    Le Matin ch - 19.12.09

  • Interpol et Europol mobilisés pour l'inscription d'Auschwitz I

    La police polonaise a sollicité l'aide des organisations Interpol et Europol pour retrouver l'inscription en allemand "Arbeit macht frei" (Le travail rend libre), volée vendredi à l'aube par des inconnus à l'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz I (sud de la Pologne). "Pour la police polonaise, il s'agit d'une affaire absolument prioritaire", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police nationale Mme Grazyna Puchalska.

    "Au musée de l'ancien camp nazi, une quarantaine de fonctionnaires, des experts de toutes sortes travaillent en permanence pour rassembler le maximum d'informations pouvant nous conduire sur les traces des voleurs", a déclaré à l'AFP Dariusz Nowak, porte-parole de la police de la région de Cracovie (sud), chargée de l'enquête. "Nous avons sollicité l'aide des organisations de coopération policière Interpol et Europol", a-t-il ajouté.

    Des contrôles ont été intensifiés aux frontières du pays, les barrages routiers établis vendredi sont toujours actifs dans la région, a-t-il précisé.  "La police a reçu des dizaines d'appels d'habitants de la région d'Oswiecim (nom polonais de la ville d'Auschwitz) (...) Tous sont analysés, aucun pour l'instant ne nous a permis de tournant dans l'enquête", a déclaré Dariusz Nowak.

    Une récompense de 115.000 zlotys (28.600 euros) a été promise à toute personne dont les informations pourraient aider à retrouver l'inscription et arrêter les coupables. La direction du musée a débloqué 100.000 zlotys, la police polonaise 5.000 et la société de gardiennage Art-Security Group 10.000. Le directeur du musée, Piotr Cywinski, contacté par l'AFP, a reconnu que le système de surveillance était loin d'être performant. Le budget du musée n'est pas énorme et les besoins urgents de conservation très élevés.

    Ndb: Cette inscription en fer forgé mesure 5 mètres de long.

    Le Figaro - 19.12.09

  • Le Pape a proclamé "vénérables" Pie XII et Jean-Paul II

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    Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli (Rome, 2 mars 1876 Castel Gandolfo, 9 octobre 1958), élu pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII (en latin Pius XII, en italien Pio XII).

    Le Pape accorde à son prédecesseur et au controversé Souverain Pontife de la IIe guerre mondiale la dernière étape avant la béatification.

    Jean-Paul II a fait un pas de plus vers la béatification. Le pape Benoît XVI a proclamé samedi «vénérable» son prédecesseur, un statut qui lui permettra d'être béatifié rapidement, peut-être dès le 16 octobre 2010 à Rome, jour anniversaire de l'élection du pape polonais, en 1978.

    Le 17 novembre, la Congrégation pour les causes des saints, réunie à huis clos, avait validé «l'héroïcité des vertus» de Karol Wojtyla. Le dossier était alors passé entre les mains de Benoît XVI et avec sa signature apposée samedi, le pape polonais (1978-2005) est devenu «vénérable».

    Viendra ensuite la dernière étape avant la béatification proprement dite, avec l'examen du «miracle» attribué à Jean Paul II: le cas de la soeur française Marie Simon-Pierre, de la congrégation des Petites soeurs des maternités catholiques, guérie sans explication médicale de la maladie de Parkinson en 2005.

     

    «Santo Subito»

     

    Ce cas passera devant une commission médicale, une commission de théologiens puis, enfin, la commission des évêques et cardinaux. Benoît XVI, une fois encore, devra autoriser la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant le miracle attribué au pape polonais qui deviendra ainsi «bienheureux».

    Un statut que réclament de nombreux partisans du défunt Souverain Pontife, qui criaient lors de ses funérailles en 2007 «Santo Subito», «canonisez-le tout de suite».

    De manière plus surprenante, Benoît XVI a procédé à la même élévation pour un autre pape : Pie XII, dont il a reconnu l'héroïcité des vertus. Un choix qui ne manquera pas de soulever la polémique, nombre d'organisations juives ayant dénoncé le silence de Pie XII sur l'Holocauste durant la seconde guerre mondiale.

    Un mois après le voyage de Benoît XVI en Terre Sainte en avril, le père Gumpel, «postulateur» (avocat à charge et décharge) du dossier de béatification de Pie XII, avait expliqué en juin que le pape craignait en avançant dans le processus de compromettre les rapports entre l'Eglise catholique et les Juifs.

    Benoît XVI, s'appuyant sur des archives vaticanes (encore fermées et en cours de classement), est convaincu que Pie XII a sauvé de nombreux Juifs en Europe en les faisant cacher dans des institutions religieuses à Rome et à l'étranger et qu'il se taisait pour ne pas aggraver leur sort.

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    Le Figaro - 19. 12.09

  • "Mort aux chrétiens" écrit sur une cathédrale à Jérusalem

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    La cathédrale de la Sainte Trinité (Mission orthodoxe russe) a connu un acte de vandalisme. Dans la nuit du 10 au 11 décembre 2009, un inconnu a écrit en grands caractères sur les murs de la partie autel et de l'entrée de cette église: "Mort" et "Mort aux chrétiens".

    Une plainte a été déposée à la police. Des menaces semblables avaient été adressées par le passé verbalement à des représentants du clergé et à des moniales orthodoxes ou relevant d'autres confessions.

    Les voyous exigeaient leur départ du pays et menaçaient de "les égorger" en cas de refus. Jérusalem, le 14 décembre. Interfax.

    http://www.interfax-religion.ru/?act=news&div=33365

    (Lire les commentaires qui suivent cet article)
    Alter info - 18 décembre 2009

  • L'aveu de Mariani

    A propos du débat sur l’identité, Thierry Mariani, député UMP du Vaucluse, a déclaré avec un cynisme assumé:

    « Je préfère à la limite deux ou trois dérapages verbaux à un Front national à 20%. »

    Les électeurs du FN qui ont voté Sarközy apprécieront cet aveu d’instrumentalisation.

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    Altermedia info - 17.12.09

  • La farce de Copenhague - la montagne accouche d'une souris verte

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    Sarközy à Copenhague

    Les chefs d'État de la planète ont dû jouer les prolongations à Copenhague, où un accord a été obtenu à l'arraché.

    Après presque deux semaines de négociations, un accord «significatif» a été obtenu vendredi soir à Copenhague, a indiqué un responsable américain sous couvert de l'anonymat. «Ce n'est pas suffisant pour combattre la menace du changement climatique mais c'est une première étape importante», a-t-il cependant tempéré.

    Ce modus vivendi a été trouvé au terme d'une rencontre entre le président américain Barack Obama, le premier ministre chinois Wen Jiabao, le premier ministre indien Manmohan Singh et le président sud-africain Jacob Zuma.

    Dans ce document, les dirigeants prévoient de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés, l'objectif affiché de la conférence sur le climat, selon la même source. Mais les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à horizon 2020 ne seront décidés qu'en janvier, selon des diplomates.

    Les négociations débutées depuis 12 jours butaient sur l'épineuse question de la répartition des efforts pour contrer le réchauffement. Washington et Pékin notamment s'opposaient sur ce point. Par deux fois vendredi le président Obama a rencontré le premier ministre chinois Wen Jiabao sur les sujets qui opposent toujours les deux premières puissances mondiales : les garanties de vérification des engagements, le financement de la lutte contre le réchauffement et le niveau des émissions.

    Toute la matinée, les dirigeants du monde entier réunis à Copenhague ont rivalisé de volontarisme, comme pour ne pas avoir à porter plus tard la responsabilité d'un échec annoncé. Exemple avec Barack Obama. Dans son discours, le président américain avait appelé ses homologues à conclure un accord, même «imparfait». «Nous n'avons plus beaucoup de temps», avait-il prévenu, soulignant que le changement climatique est un risque inacceptable pour la sécurité, l'économie et la planète.

    Les négociations ont donné lieu à «beaucoup de tensions», avait résumé Nicolas Sarkozy en fin de matinée, «on ne veut pas d'un accord médiocre».

    Le Figaro - 18.12.09

  • Le sort de Clotilde Reiss dépend de la France

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    Clotilde Reiss à l'ambassade de France à Téhéran

    L'Iran veut bien libérer la jeune française Clotilde Reiss, jugée pour participation au mouvement de protestation post-électorale, mais cela dépend de l'attitude "des dirigeants français", à déclaré vendredi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. "Elle est accusée par la justice. Elle a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France. Le gouvernement français nous avait demandé un geste et nous l'avons fait. Mais la réaction du gouvernement français n'a pas été bonne", a déclaré le président Ahmadinejad dans une interview exclusive à l'AFP.

    "Nous voulons régler cette question mais cela dépend de l'attitude des dirigeants français. S'ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée, cela sera réglé. Ils savent eux-mêmes quoi faire", a-t-il ajouté. "Il y a eu des discussions et il y a eu des messages. Ils savent quoi faire. Je ne veux pas entrer trop dans les détails, mais j'espère que cela sera réglé, car nous ne voulons pas qu'il y ait un problème entre les deux peuples, les deux pays", a-t-il ajouté.

    Clotilde Reiss, lectrice de français à l'université d'Ispahan (centre), a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution le 16 août, à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran dans l'attente de son jugement. Selon l'agence Fars, elle est accusée d'avoir participé à des rassemblements et à des troubles les 15 et 17 juin et d'avoir rassemblé des informations et des photos qu'elle aurait remises à l'attaché scientifique de l'ambassade de France. Lors d'une audience début août, elle avait "reconnu" avoir participé "pour des motifs personnels" aux manifestations et avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant du service culturel de l'ambassade de France, selon des médias officiels iraniens. Elle avait demandé "pardon" en espérant être "graciée", selon la même source. Les autorités françaises ont toujours affirmé son innocence.

    AFP. 18.12.09