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Blog - Page 1666

  • Les Juifs à Rennes

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    Ida Simon-Barouh
    (Cliquez sur la photo)

    Le livre de l'ethnologue rennaise est une mine de témoignages très forts. L'auteur nous invite à la table de la connaissance. Qui sont les juifs ? Qu'est-ce qu'être juif ?

    Je suis ethnologue, une fille de la Seconde Guerre mondiale de parents juifs immigrés en France depuis six ans et venant de Turquie. Je suis mariée à un non-Juif. Rennaise depuis 1978, par hasard parce que mon père a été commerçant à Saint-Malo, lui aussi tout à fait par hasard, après avoir été marchand ambulant. C'est comme cela que les immigrés s'en sortaient à l'époque. J'ai été étudiante à Rennes dans les années 59, 60 et 61, en ethnologie. Des études que j'ai achevées à Paris. Avec mon mari, sociologue, au début des années soixante, nous nous sommes intéressés aux populations venues d'Asie du Sud-Est. Nous avons travaillé sur les rapatriés d'Indochine. Nous avons vécu dans des villages de rapatriés, dans l'Allier et dans le Lot-et-Garonne. Je me suis aussi beaucoup intéressée aux Cambodgiens. Ici, à Rennes, nous avons fondé un laboratoire de relations interethniques. Nous avons formé beaucoup de jeunes étudiants. Et puis le temps a passé, empli de tant de riches expériences.

     

    Regard sur les étrangers

    Même si elle est importante, ma judéité ne comptait pas plus que cela. Et, à la fin de ma carrière, je me suis dit qu'après m'être tant intéressée aux autres, j'allais peut-être pouvoir m'intéresser aux miens. Donc, je suis revenue à mon groupe d'appartenance.

    Depuis très longtemps, on me demandait de venir à la communauté. Je répondais que je la trouvais très religieuse alors que je ne suis pas croyante. On m'a dit que cela n'avait pas d'importance. J'ai été un peu longue à me décider jusqu'au jour où je me suis dit que je pourrais faire l'étude de cette communauté.

    Cela s'est produit plus tôt que je le pensais quand, un jour, le président de l'université de Rennes a reçu une lettre d'une personnalité locale juive importante qui lui demandait une étude universitaire des juifs à Rennes. Je me suis dit que c'était un peu fort ! S'il y avait quelqu'un qui devait faire une étude des juifs à Rennes, c'était bien moi. C'est mon métier.

    À l'origine, mon livre repose sur la volonté de faire un travail de retour. À la faculté, j'avais lancé une enquête sur le regard des gens sur les étrangers et, notamment, comment les Juifs étaient considérés. Beaucoup se sont étonnés : ah ! Il y a des Juifs à Rennes ? Effectivement, qu'est-ce qui distingue un Juif de quelqu'un d'autre ? Rien ! Nous avons été éduqués dans le cadre de l'intégration totale. Dans ce livre, j'ai voulu resituer les témoignages des gens que j'ai rencontrés : la mémoire que les personnes interviewées - quatre-vingt-dix - ont de leur passé, de celui de leurs parents, comment ils l'ont transmis. Et puis, aujourd'hui, comment ils vivent leur judéité.

    Tant de manières d'être juif

    Le livre déconstruit, en quelque sorte, l'image globale du Juif. Il n'y a pas un Juif ou les Juifs. Il y a des Juifs et beaucoup de manières de l'être. Non, être juif ce n'est pas nécessairement pratiquer une religion. La Gestapo quand elle arrêtait, elle ne demandait pas aux gens s'ils étaient croyants ! Etre juif, c'est éventuellement croire et être religieux mais les Juifs forment également un peuple. Être juif, c'est une appartenance ethnique. Il n'y a pas de race. Je n'aime pas non plus le mot communauté. Il y a des Juifs communautaires, par exemple, ceux et celles qui fréquentent le centre culturel Edmond J. Safra.

    Ceux qui vont soit à la synagogue soit écouter des conférences. Il y a beaucoup de définitions possibles du Juif. Les Juifs religieux vous diront que l'on est juif que par sa mère. Quelqu'un qui est juif par son père mais qui revendique la judéité, à mon sens, il est Juif.

    Susciter des débats

    Aujourd'hui, les opinions sur les Juifs sont très variables selon la situation. Pendant la dernière guerre à Gaza, tout le monde nous est tombé sur le dos, comme pour le Liban. Nous ne sommes pas homogènes sur le plan de la politique d'Israël. Même si l'attachement à Israël est indéfectible chez quasiment tous les Juifs. Ce qui ne les empêche pas d'être des Français qui se réclament de la liberté, de la laïcité, des Lumières. Nos parents nous ont éduqués dans le sens de la laïcité. Ce que l'on pense de nous, ce que l'on dit de nous, cela passe.

    C'est aussi pour cela que j'ai écrit ce livre car je crois qu'il faut donner à connaître ce que l'on est dans notre complexité, dans nos contradictions et donner à connaître aux Juifs aussi. Essayer de montrer que notre image est plurielle. J'aimerais que ce livre soit compris, qu'il suscite des débats et des conférences, à Rennes, mais partout en France car ce livre n'est pas seulement rennais. Il est dans le champ de la France.

     

     

    Recueilli par Édouard MARET.
    OUEST-FRANCE - 23.12.09
  • Mariage de deux lesbiennes: le maire assume "un geste d'humanité"

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    HAUTE-GOULAINE (NOVOPress) : Jean-Claude Daubisse ne regrette rien. Dans un entretien accordé ce matin au rédacteur en chef de l’hebdomadaire Minute qui a révélé l’affaire dans son numéro de ce jour, le maire UMP de Haute-Goulaine (Loire-Atlantique) défend la cérémonie d’union entre deux lesbiennes qu’il a célébrée le samedi 13 juin 2009 dans la salle des mariages de sa mairie et qui était restée secrète jusqu’alors. Il dit avoir accompli un « geste normal », un « geste d’humanité » : « J’ai tenu un discours qui est un discours d’accueil. »

    « Bien triste d’avoir à se justifier », le maire et conseiller général du parti de Nicolas Sarkozy est surtout gêné. Célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe est interdit par la loi. Ce n’était donc pas un mariage… « Juste une cérémonie familiale (sic), avec un élu qui était là au milieu, un peu perdu, un peu paumé »… « Je n’ai pas fait d’acte illégal » insiste le maire UMP, qui a quand même pris soin, après la révélation de Minute, d’appeler le préfet pour être sûr qu’il ne serait pas poursuivi…

    Depuis ce matin, à l’initiative de l’association de « cyber conjurés » Vexilla Regis, les protestations affluent, par téléphone ou par courriel, à la mairie de Haute-Goulaine« Vous avez réussi à me marquer terriblement. Ça perturbe beaucoup de gens », reconnaît Jean-Claude Daubisse, qui se réfugie derrière ce qui se pratique couramment dans les villes socialistes, et particulièrement celle de Nantes, pour minimiser son geste. Le texte qu’il a lu devant Angie A. et Laetitia V., les deux « mariées », vient d’ailleurs de la municipalité dirigée par Jean-Marc Ayrault (PS).

    Et qu’on ne vienne pas l’accuser de participer à la destruction de la famille. « Je suis catholique ! », s’indigne-t-il, avant d’ajouter : « Je vais en parler à mon prêtre, je vais me faire excommunier aussi peut-être… »

    Côté UMP, aucune réaction n’a encore été enregistrée.

    Novopresse info - 30.12.09

  • Le massacre des innocents

    Un avortement en Europe toutes les vingt-cinq secondes

    9 septembre 2009

    En 2007, on a enregistré plus d’1.200.000 avortements en Europe, soit un avortement toutes les 25 secondes. Ces dix dernières années, plus de 13 millions d’enfants ont été ainsi éliminés.
    Selon le président espagnol de l’Institut de Politique familiale (IPF- Instituto de Política Familiar) cité par l'agence Fides, il s’agit d’une des causes de la baisse démographique européenne. L’Espagne est le pays qui enregistre la plus grande augmentation des cas avec + 126% (62.560 avortements de plus) ces dix dernières années, soit un avortement toutes les 4,7 minutes. Selon certaines données examinées par l’IPF, une grossesse sur 5 (19%) s’achève par un avortement. Plus de 176.000 avortements (un sur sept), soit 14,2 % du total des avortements, concernent des adolescentes de moins de 20 ans.

    L’IPF, citant des données publiées par Eurostat et de sources nationales, observe que dans la décennie 1997-2007 le nombre d’avortement n’a cessé d’augmenter ; outre l’Espagne (+ 62.560), la progression est de + 7.481 au Royaume Uni, + 7.939 en France, + 5.917 en Hollande, + 5.772 en Suisse, + 4.430 en Belgique, + 3.282 en Grèce, + 295 en Finlande.

    En revanche, sur la même période, le nombre d’avortements a baissé dans certains pays, comme le Danemark, la Pologne, les trois pays baltes, mais aussi l’Italie, l’Allemagne, et dans de fortes proportions la Hongrie, la Bulgarie ou la Roumanie.

    Sur ces dix années, le taux de progression de l’avortement en pourcentage est donc :

    • Espagne : + 6,19%
    • Belgique : + 36,12
    • Hollande : + 26,40
    • Grèce : + 25,53
    • Suède : + 18,36
    • Royaume-Uni : + 14,32
    • France : + 3,93
    • Finlande : + 2,88
    • Italie : - 9,71
    • Allemagne : - 10,71
    • Danemark : - 12,64
    • Slovaquie : - 17,92
    • Hongrie : - 41,16
    • République tchèque : - 43,55
    • Lettonie : - 45,73
    • Estonie : - 46,60
    • Slovénie : - 46,69.

    Entre 1997 et 2006 :

    • Roumanie : - 56,72
    • Bulgarie : - 57,23
    • Lituanie : - 57,69
    • Pologne : - 89,31

    Liberté politique.com

     

     

  • Sarközy furieux veut faire passer en force la taxe carbone

    Le président Nicolas Sarkozy reste "très déterminé" à imposer la taxe carbone, "l'un de ses engagements", a indiqué en milieu de journée la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie Chantal Jouanno, qui venait de recevoir un appel du chef de l'Etat.

    "C'est un engagement du président: il est très déterminé. D'ailleurs, il m'a appelée pour me le dire", a indiqué Mme Jouanno.

    "L'écologie, c'est une priorité absolue pour lui, même si c'est difficile et même si on est à trois mois d'une échéance électorale. Sinon, il y aura toujours un bon prétexte pour ne pas le faire".

    "Il tiendra absolument son engagement, ça a été redit ce matin", a-t-elle insisté, en rappelant qu'un nouveau projet sera soumis au conseil des ministres le 20 janvier.
    "On la passera dans le collectif (budgétaire) en même temps que loi sur le grand emprunt. Avant l'été, c'est l'objectif", a-t-elle insisté.

    "Il y a toujours une bonne raison pour repousser, mais face à cette priorité qu'est l'écologie, il y en a marre de ceux qui nous disent que c'est compliqué, marre de ceux qui en font un enjeu politique", a-t-elle poursuivi.

    "Je suis vraiment outrée par la position de la gauche. On a déjà eu à faire face au conservatisme à Copenhague, il ne faut pas que dans notre pays on s'amuse à faire de la petite politique" sur un tel sujet, s'est agacée la ministre.

    "Ce serait plus simple de ne rien faire, mais c'est justement ce qu'il ne faut pas faire: si on passe son temps à repasser la patate chaude à nos successeurs, on ne fera pas avancer grand chose. Ou alors, il faut changer de métier".

    AFP. 30.12.09

  • Trois militants FN agressés à coups de pierre dans le Var

    Des militants du Front national ont été la cible de jets de pierres dans la nuit de lundi à mardi à Six-Fours (Var) alors qu'ils collaient des affiches, a affirmé mercredi le parti dans un communiqué.

    Aucun des trois militants n'a été blessé, seul un véhicule a été "abîmé", précise le communiqué.

    "Alors que les militants du FN collaient des affiches, deux véhicules se sont brusquement arrêtés à leur hauteur", et "plusieurs individus sont sortis des véhicules pour les injurier, les menacer et jeter des pierres", indique le communiqué. Les militants du FN ont pris la fuite.

    L'un des hommes visés a porté plainte pour "violence en réunion", un autre pour "dégradation de véhicule", a précisé à l'AFP Frédéric Boccaletti, directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen, chef de file du FN pour les régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    AFP. 30.12.09

  • Une rescapée de la Shoah fait la grève de la faim pour Gaza...

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    Agée de 85 ans, Hedy Epstein a perdu toute sa famille dans les camps de la mort. Installée devant les bureaux des Nations unies, elle proteste contre l'interdiction de la marche par les autorités égyptiennes.

    Une survivante de la Shoah âgée de 85 ans a entamé une grève de la faim au Caire lundi 28 décembre. Elle proteste contre l'interdiction par les autorités égyptiennes d'une marche vers Gaza organisée par des ONG internationales.
    Hedy Epstein, une militante juive américaine, a cessé de s'alimenter à 11h, comme d'autres personnes âgées d'un groupe participant à cette marche et se faisant appeler les "Grands-mères".
    "Je ne l'ai jamais fait auparavant, je ne sais pas comment mon corps va réagir", a déclaré à l'AFP Hedy Epstein, installée sur une chaise devant les bureaux des Nations unies au Caire, au milieu de plusieurs centaines de militants.

    Famille morte dans les camps


    Hedy Epstein, née en 1924 dans une famille juive de Fribourg (sud de l'Allemagne), a perdu toute sa famille dans les camps de la mort alors qu'elle avait pu être évacuée en Angleterre en mai 1939. Depuis 1970, elle parcourt le monde pour raconter son expérience de la guerre.
    Au total, 1.400 militants de 43 pays avaient annoncé la semaine dernière leur intention d'organiser cette marche à partir de Rafah, ville à cheval sur l'Egypte et la bande de Gaza, pour marquer le premier anniversaire de l'offensive israélienne contre le territoire palestinien.
    Mais les autorités égyptiennes leur ont opposé lundi dernier une fin de non-recevoir.
    La police anti-émeute a été déployée aux abords du bâtiment de l'ONU, à qui les organisateurs de cette marche ont demandé de jouer le rôle de médiateur.

    Drapeau palestinien déployé


    Les participants à ce rassemblement ont déployé un grand drapeau palestinien alors que d'autres criaient "Liberté pour Gaza" dans plusieurs langues.
    Dimanche, 300 Français participant à cette s'étaient rassemblés devant l'ambassade de France au Caire pour protester contre cette interdiction des autorités égyptiennes.
    La marche devait débuter ce lundi, pour commémorer le premier anniversaire de l'opération israélienne "Plomb durci" contre le mouvement islamiste Hamas, faisant plus de 1.450 tués palestiniens, selon des sources palestiniennes.
    L'offensive a également détruit l'infrastructure de Gaza et aggravé l'impact du blocus imposé en juin 2007 par Israël, suite à la prise de contrôle de ce territoire par le Hamas.

    (Nouvelobs.com avec AFP) - 28.12.09

  • La guerre américaine au Yémen

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    WASHINGTON(NOVOpress) – Dans la plus grande discrétion, les Etats-Unis ont ouvert depuis plus un an au Yémen un troisième front militaire, prétendument destiné à lutter contre le réseau Al-Qaïda.

    Selon la presse américaine, des forces spéciales ainsi que des agents de la CIA spécialisés dans l’antiterrorisme ont été envoyés au Yémen, notamment pour former les forces de sécurité yéménites.

    Le Pentagone devrait dépenser plus de 70 millions de dollars au cours des 18 prochains mois pour entraîner et équiper l’armée yéménite et de nouvelles forces spéciales vont être envoyées sur place.

    Heureux hasard pour justifier cette nouvelle guerre américaine, Umar Farouk Adulmutallab, le jeune Nigérian de 23 ans qui a tenté vendredi de faire exploser un avion de ligne américain aurait affirmé, selon les autorités américaines, avoir été entraîné au Yémen.

    29.12.09

    Al-Qaïda n'existe pas, c'est une invention américaine!

  • VIDEO Les tricoteuses

    http://videos.tf1.fr/jt-13h/quand-la-solidarite-passe-par-le-tricot-5615777.html

    A qui iront ces jolis vêtements d'enfant?  

  • La taxe carbone annulée par le Conseil constitutionnel

    Saisis par le PS, les Sages ont estimé mardi que la loi prévoyait trop d'exemptions et créait une inégalité face à l'impôt. Mesure phare du budget 2010, la taxe carbone devait entrer en vigueur au 1er janvier. Matignon annonce qu'un nouveau dispositif sera présenté le 20 janvier.

    Coup de théâtre au Conseil constitutionnel. Mardi soir, c'est ni plus ni moins le pilier du budget 2010 que les Sages ont retoqué en décidant d'annuler la taxe carbone dans son intégralité. Dans leur décision, les juges constitutionnels - saisis la semaine dernière par les parlementaires socialistes - ont estimé que la loi créait trop d'exemptions, ce qui est «contraire à l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique» et crée une inégalité face à l'impôt. «Moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre aurait été soumise à la contribution carbone», en raison de ces multiples exemptions, ont-ils argumenté.

    Dans le détail, le Conseil constitutionnel a ainsi souligné qu'«étaient totalement exonérées de contribution carbone les émissions des centrales thermiques produisant de l'électricité, les émissions des 1018 sites industriels les plus polluants» (raffineries, cimenteries, cokeries...), «les émissions du transport aérien» ou encore «celles du transport public routier de voyageurs». «Ces exemptions auraient conduit à ce que 93 % des émissions d'origine industrielle, hors carburant, soient exonérées de contribution carbone», selon le texte. La taxe aurait donc «porté essentiellement sur les carburants et les produits de chauffage qui ne sont que l'une des sources d'émission de dioxyde de carbone».

     

    Une alternative sera proposée par Fillon le 20 janvier

     

    Peu de temps après la publication de la décision des Sages, Matignon a annoncé que François Fillon présentera le 20 janvier en conseil des ministres un nouveau dispositif tenant «pleinement compte des observations du Conseil constitutionnel». Le premier ministre maintient cependant que «cette contribution est nécessaire pour orienter les comportements des entreprises et des ménages en matière de consommation d'énergie et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre». Le cabinet de Jean-Louis Borloo a pour sa part indiqué que le ministre de l'Ecologie et du Développement durable réagirait mercredi à cette invalidation.

    De son côté, le Parti socialiste - par l'intermédiaire de sa secrétaire nationale à l'Environnement, Laurence Rossignol - n'a pas attendu pour qualifier la décision des juges constitutionnels de «lourde défaite pour le président de la République. C'est à la fois la sanction d'une méthode de travail qui consiste à faire tout à la va-vite et par une série d'effets d'annonce». Pour la fédération France Nature Environnement (FNE), c'est une annulation «catastrophique». «La taxe carbone est clairement à l'agonie. Copenhague a montré que la volonté politique ne suffisait pas dans la lutte contre le changement climatique et aujourd'hui c'est le levier fiscal qui est en berne», a déploré le porte-parole de FNE, Arnaud Gossement.

    L'eurodéputé MoDem Jean-Luc Bennahmias a pour sa part estimé qu'il fallait «remettre le dossier sur la table en faisant payer les vrais pollueurs». «Cette décision est sidérante», a-t-il ajouté.

     

    Une mesure chère au chef de l'Etat

     

    Voulue par Nicolas Sarkozy, cette taxe, rebaptisée «contribution carbone» par le Sénat, était une mesure phare du projet de budget 2010. Au total, elle aurait dû se traduire par 4,1 milliards d'euros de recettes fiscales l'an prochain, dont 2,2 milliards payés par les ménages. Le chef de l'Etat lui-même l'avait présentée comme une «révolution fiscale» et un «virage majeur» afin de «modifier durablement» les comportements des Français. La taxe visait à inciter les individus à réduire leurs émissions de CO2 en s'appliquant à la consommation d'énergie des ménages et des entreprises, avec une compensation pour les particuliers. Pour les entreprises, la taxe carbone devait se substituer à la taxe professionnelle, dont l'abandon a en revanche été validé par le Conseil constitutionnel.

    Selon les calculs de l'Insee, son entrée en vigueur - prévue au 1er janvier - devait avoir pour effet une augmentation générale des prix de 0,3% au premier trimestre 2010, et une hausse d'environ 4 centimes par litre d'essence à la pompe. Fixée à 17 euros la tonne de dioxyde de carbone (CO2), elle avait toutefois soulevé d'importantes contestations à gauche, mais aussi à droite, où certains dénonçaient l'instauration d'un nouvel impôt.

    Le Figaro - 29.12.09

     

     

  • Sarközy condamne la répression et Kouchner lance un appel à l'Iran...

    Le président Nicolas Sarközy a condamné aujourd'hui dans un communiqué "la répression sanglante des manifestations en Iran" et mis en garde, au nom de la France, "contre des arrestations supplémentaires, qui aggraveraient encore la situation".

    "Le président de la République condamne la répression sanglante des manifestations en Iran, écrit l'Elysée dans un communiqué.  "Depuis le vote du 12 juin 2009, le peuple iranien réclame pacifiquement le droit de s'exprimer librement, et celui de choisir son destin. Comme à chaque fois qu'un peuple réclame la liberté et la justice, la France est à ses côtés", dit la présidence de la République. Elle demande "l'arrêt des violences, la libération de tous les opposants emprisonnés et le respect des droits de l'homme".

    La France "met en garde contre des arrestations supplémentaires, qui aggraveraient encore la situation" et "souhaite que les hommes et les femmes d'Iran trouvent le chemin d'un avenir de paix, de démocratie, de prospérité et de réconciliation avec la communauté internationale", écrit également l'Elysée. "Cet avenir serait digne de leur grande Nation et le seul à même d'assurer une stabilité durable", a-t-il conclu.

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    La France demande la libération de "toutes les personnes injustement détenues" en Iran, dont la soeur du Prix Nobel de la Paix 2003 Shirin Ebadi, a déclaré cet après-midi le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

    "Je demande aux autorités iraniennes de respecter le droit d’expression démocratique des citoyens et des partis politiques iraniens, de respecter la liberté des médias et de libérer toutes les personnes injustement détenues", a déclaré M. Kouchner dans un communiqué.

    Les manifestations de dimanche à Téhéran et dans plusieurs grandes villes iraniennes, qui ont fait huit morts et des centaines de blessés et d'arrestations, sont les plus importantes et les plus violentes depuis celles qui avaient suivi en juin la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

    Le Figaro - 29.12.09

  • La directrice de l'OMS n'est pas encore vaccinée

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    Margaret Chan

    «J'ai demandé à mon service médical de s'informer sur l'endroit où je peux me faire vacciner», a déclaré mardi le Dr Margaret Chan, directrice de l'Organisation mondiale de la , interrogée par des journalistes a Genève. La patronne de l'OMS, chargée de piloter la riposte mondiale contre la pandémie de grippe H1N1, a affirmé que «bien sûr» elle allait le faire.

    Pour se justifier, Margaret Chan a fait valoir qu'elle revenait juste de congés. Elle a assuré, cependant, que «beaucoup de membres du personnel» de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont faits vacciner dans les centres mis en place par la Suisse.

    Alors que des campagnes de vaccination sont engagées dans beaucoup de pays occidentaux depuis deux mois, le nombre des volontaires est souvent plus faible que prévu, dégageant d'importants surplus de vaccins. L'Allemagne a ainsi annoncé début décembre vouloir revendre ses surplus à d'autres pays. La Suisse a, elle, décidé de faire don de la moitié de ses stocks à des pays en voie de développement et de vendre le reste à des pays encore demandeurs.

    Le Parisien - 29.12.09

     

     

     

  • Japon: après la grenouille translucide, le "poisson rouge" transparent

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    Deux ans après la création d'une grenouille transparente, des chercheurs japonais ont développé un «poisson rouge» translucide dont les organes sont visibles de l'extérieur, ce qui permet d'éviter la pratique controversée de la vivisection.

    «Vous pouvez voir son coeur qui bat et ses autres organes, ses écailles et sa peau n'ayant pas de pigment», a expliqué Yutaka Tamaru, professeur de biologie à l'Université de Mie (centre-ouest).

     Pour parvenir à ce résultat, son équipe a croisé pendant trois ans des poissons rouges soigneusement choisis pour la pâleur de leurs écailles et ce sur plusieurs générations. Si bien qu'aujourd'hui, on peut observer à l'oeil nu la circulation sanguine et les organes de ce poisson mutant. «Vous pouvez apercevoir son petit cerveau au-dessus de ses yeux» alors que le poisson nage tranquillement dans son aquarium, a précisé M. Tamaru.

    La grenouille transparente contre la vivisection

    Une autre équipe japonaise ayant mis au point une grenouille transparente dès 2007, déjà dans le but d'éviter la vivisection, vient par ailleurs d'annoncer la commercialisation du batracien.

    «Nous avançons dans le processus de production de masse. Nous devrions pouvoir, dès l'an prochain, mettre sur le marché» ces animaux, a déclaré Masayuki Sumida, professeur à l'Institut de biologie des amphibiens de l'Université de Hiroshima (ouest).

    Têtards et grenouilles transparentes pourront être achetés par des laboratoires, des écoles mais aussi des particuliers comme animaux de compagnie, aux alentours de 10.000 yens (75 euros). M. Sumida envisage aussi de vendre ses grenouilles à l'étranger.

    Les chercheurs de son équipe sont parvenus à créer ce batracien transparent par manipulations génétiques, à partir de rares spécimens albinos de grenouilles brunes japonaises (Rena japonica) qui sont normalement de couleur ocre.

    Le parisien - 29.12.09

     

     

  • Le prince Reza Pahlavi appelle les forces de l'ordre iraniennes à la désobéissance civile

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    Reza Pahlavi, fils aîné du Shah, est né le 31 octobre 1960 à Téhéran

    Reza Pahlavi demande à la communauté internationale de « choisir son camp ». Il a publié « Iran, l’heure du choix », un livre d’entretiens avec le journaliste Michel Taubmann (Ed. Denoël).

    Que se passe-t-il en Iran ?

    Reza Pahlavi. Ce qui se passe dans mon pays ne m’étonne pas.

    Toutes les prémices étaient là depuis longtemps. A plusieurs reprises, j’avais annoncé cette révolution, notamment dans mon dernier livre. Cela ne me surprend pas que la République islamique tente de survivre par l’arrestation, la torture et le . Croyez-moi, cela ne marchera pas. Notre peuple ne cédera rien. Nous sommes décidés à aller jusqu’au bout et je tiens à exprimer mes condoléances à toutes les familles des victimes de la répression barbare du régime. Leurs noms seront associés pour toujours au combat pour la liberté et la . Je suis fier du courage avec lequel mes compatriotes défient à mains nues ce régime sanguinaire.

    Que réclame la jeunesse iranienne qui affronte le régime ?

    Il est clair que c’est la totalité de ce régime qui est aujourd’hui contestée. Le fait de brûler les photos de Khamenei et de Khomeiny est signe on ne peut plus clair. Notre jeunesse veut la modernité et donc un changement radical. Sa grande majorité veut une démocratie laïque que je préconise depuis toujours.

    Craignez-vous un nouveau bain de sang ?
    Je le crains toujours. Mon but est de tout faire pour le minimiser. J’invite donc mes compatriotes à continuer la lutte dans la discipline et j’exhorte les forces de l’ordre à la désobéissance civile et à la neutralité, c’est-à-dire à refuser tout ordre de violence.

    Trente ans après la révolution de Khomeiny, est-ce le début de la fin pour le régime islamique ?

    Nous pouvons sans aucun doute le constater. Dans un monde dominé par la communication et , mes compatriotes, dont les trois quarts ont moins de 35 ans, ne peuvent pas admettre un régime totalitaire fondé sur la religion. Cela ne veut pas dire que la religion n’aura plus sa place dans l’Iran de demain. La séparation de l’Etat et de la religion est dans l’intérêt même de cette dernière, comme d’ailleurs une large partie de notre haut clergé l’a compris depuis longtemps. Les propos de feu l’ayatollah Montazeri, de l’ayatollah Boroujerdi, aujourd’hui en prison, ou d’autres grands dignitaires vont dans ce sens. A travers leurs expériences de ces trente dernières années, ils sont arrivés à la conclusion que la laïcité est la bonne solution pour l’Iran. J’espère que les autres responsables de l’opposition parviendront rapidement à cette même conclusion et soutiendront cette alternative qui est largement réclamée par le peuple iranien.

    Ces événements sanglants peuvent-ils interférer avec la crise sur le nucléaire iranien ?

    J’ai toujours dit que la question du nucléaire est secondaire. La vraie question est celle de la démocratie et des droits de l’homme. Demain, un autre Iran, démocratique, responsable et transparent, respectant les droits de l’homme, tiendra sans aucun doute ses engagements internationaux et oeuvrera pour la paix.

    Que peut faire le président Obama, Prix Nobel de la paix ?

    Bien au-delà de Barack Obama, je m’adresse à tous les représentants des Etats démocratiques. Le moment est venu de choisir entre un dialogue de sourds avec un régime agonisant, qui n’a jamais respecté ses engagements, et un soutien clair et sans ambiguïté à la quête de démocratie de mes concitoyens. Il n’est plus tolérable de continuer à faire comme si de rien n’était. Je ne demande aux Occidentaux rien de moins que le peuple iranien : choisissez votre camp.
    Le Parisien - 29.12.09
  • Ahmadinejad: un scénario américano-sioniste

       Les manifestations antigouvernementales de dimanche en Iran répondent à "un scénario écrit par les sionistes et les Américains", a déclaré aujourd'hui le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, cité par l'agence officielle Irna.

    "C'est un spectacle qui fait vomir, mais aussi bien ceux qui l'ont planifié que ceux qui y ont participé se trompent", a ajouté le président, qui s'exprimait pour la première fois sur ces manifestations, les plus sanglantes depuis celles ayant suivi en juin sa réélection contestée.

    AFP. 29.12.09

  • IRAN: les Gardiens de la Révolution sont prêts à intervenir fermement contre les fauteurs de troubles

    Gardiens de la révolution à mmoto 28. 12 09.jpg
    Forces de sécurité iraniennes

    Les Gardiens de la révolution iranienne se sont déclarés prêts lundi à intervenir "fermement". RSF est par ailleurs monté au créneau contre le "bain de sang du 27 décembre". L'organisation dénonce l'arrestation des "témoins de la répressions".

    Les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime iranien, et le Bassidj, milice islamique, ont déclaré lundi 28 décembre être "totalement prêts" à intervenir contre l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad. Cette proclamation tombe au lendemain de manifestations qui ont fait huit morts, selon les chiffres des autorités. "Le corps des Gardiens de la révolution et le Bassidj sont totalement prêts, si nécessaire, à éradiquer le complot [ndlr: l'opposition] et demandent instamment à l'autorité judiciaire de réagir fermement, sans aucune restriction, contre les comploteurs", peut-on lire dans un communiqué diffusé sur le site internet de la télévision d'Etat. Cette réponse est "une demande nationale" ajoute encore le communiqué.

    Des sanctions judiciaires fermes


    Les Gardiens de la révolution, qui constituent le fer de lance de l'armée iranienne, sont extrêmement bien entraînés, formés et équipés. Les Bassidjis, les milices islamiques du régime, sont quant à eux largement utilisés depuis plusieurs mois contre les manifestations de l'opposition.
    Après les manifestations de dimanche, des sanctions judiciaires fermes et rapides ont déjà été demandées par plusieurs personnalités proches du pouvoir, à l'encontre des dirigeants de l'opposition. Par ailleurs, l'Organisation de la propagande islamique, qui orchestre les principaux rassemblements et manifestations officielles, a appelé à un important rassemblement de la population, mercredi dans la capitale, "contre ceux qui n'ont pas respecté les valeurs de l'Achoura". L'opposition a en effet profité dimanche des mouvements de foule et cortèges qui si tenaient à l'occasion de l'Achoura, journée de deuil religieux chiite, pour organiser des manifestations.

    "Supprimer les témoins de la répression"


    Lundi, Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé les arrestations et la censure "des témoins du bain de sang du 27 décembre" intervenues lors des manifestations de l'opposition en Iran. Rappelant que plusieurs journalistes ont été arrêtés, l'organisation ajoute que "la violence des forces de l'ordre a également été accompagnée par une nouvelle vague de 'cyberattaques'". "Les autorités veulent supprimer les témoins de la répression, pour continuer à commettre les pires atrocités, en toute impunité. La place d'Emadoldin Baghi et de ses confrères n'est pas en prison", déclare RSF dans un communiqué.
    En effet, Emadoldin Baghi, journaliste et figure emblématique de la défense des droits de l'Homme en Iran, a été arrêté lundi à son domicile de Téhéran par des hommes en civil et a été déplacé vers un lieu inconnu, selon l'organisation. Le même jour, Alireza Behshtipour Shirazi, directeur de Kaleme.org (le site officiel de Mirhossein Moussavi), a été arrêté à Téhéran tout comme Mostafa Izadi, collaborateur pour plusieurs journaux tels que Etemad-e Melli, à son domicile.
    RSF souligne que lundi "le siège de hebdomadaire Irandokhte a fait l'objet d'une perquisition par des hommes en civil, qui ont confisqué l'ensemble des ordinateurs de la rédaction".

    (Nouvelobs.com) - 28.12.09

  • Obama va traquer les terroristes d'Al-Qaïda partout dans le monde

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    KAILUA, Hawaï (Reuters) - Barack Obama promet de traquer les instigateurs de l'attentat manqué du jour de Noël contre un avion de Delta Airlines et il annonce un renforcement des mesures de sécurité.

    Peu auparavant, Al Qaïda dans la péninsule Arabique avait, dans un communiqué publié sur des sites islamistes, revendiqué l'attentat manqué et expliqué qu'il voulait venger des attaques menées contre lui par les Américains au Yémen.

    Le groupe a dit avoir fourni au jeune Nigérian interpellé dans l'avion un "engin techniquement perfectionné" mais que cet engin n'a pas explosé en raison d'un problème technique.

    Umar Farouk Abdulmutallab, un Nigérian de 23 ans, est accusé d'avoir introduit des explosifs à bord d'un vol d'un avion qui se rendait d'Amsterdam à Detroit avec près de 300 personnes à bord et d'avoir tenté de les faire exploser.

    "Nous n'aurons aucun répit tant que nous n'aurons pas trouvé tous ceux qui sont impliqués et que nous ne leur auront pas fait rendre des comptes", a déclaré le président américain, en vacances de fin d'année à Hawaï.

    "Nous continuerons d'utiliser chaque élément de notre puissance nationale pour perturber, démanteler et vaincre les extrémistes violents qui nous menacent, qu'ils soient d'Afghanistan ou du Pakistan, du Yémen ou de Somalie, ou de n'importe quel endroit où ils complotent des attentats contre la patrie américaine".

    RÉEXAMEN DES PROCÉDURES

    Abdulmutallab a déclaré aux enquêteurs américains que des agents d'Al Qaïda au Yémen lui avaient remis un engin explosif et lui avaient appris comment s'en servir, ont rapporté ce week-end des responsables.

    Cette affaire a mis l'accent sur l'influence croissante d'Al Qaïda au Yémen et sur le rôle de plus en plus important de l'armée et des agences de renseignement américaines dans la lutte contre le groupe.

    L'opposition républicaine a critiqué la manière dont Obama a réagi à l'attentat manqué de Noël et elle s'est demandée si son administration agissait suffisamment pour contrer les menaces.

    La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a reconnu lundi que le système de contrôle aéroportuaire avait "failli lamentablement".

    Abdulmutallab, qui voyageait avec un visa américain valide bien qu'il figure sur une liste américaine de menaces potentielles pour la sécurité, a été maîtrisé par des passagers et des membres d'équipage du vol 253 après avoir mis le feu à un engin explosif fixé sur son corps.

    Au Nigeria, sa famille a dit avoir signalé il y a plusieurs mois sa disparition aux autorités après s'être inquiétée de sa radicalisation.

    Le président Obama a annoncé qu'il avait ordonné un réexamen complet des procédures de contrôle.

    "Nous devons déterminer comment le suspect a pu emporter des explosifs dangereux à bord d'un appareil et quelles mesures supplémentaires nous pouvons prendre pour déjouer de futures attaques", a-t-il dit.

    Nouvel OBS - 28.12.09

     

     

  • Braquage au MacDo de Nîmes: le jeune a été abattu par la police

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    Un au McDonald’s du centre-ville de Nîmes (Gard) a tourné au drame samedi soir. Pour échapper aux policiers, l’un des deux malfaiteurs a pris en otage une serveuse en lui pointant une arme sur la tempe. A l’extérieur du restaurant, alors que le jeune homme avait parcouru une trentaine de mètres avec sa victime, un policier a fait feu à trois reprises.

    Abdelhamid, 22 ans, originaire de Garons, petit village aux portes de Nîmes, s’est écroulé, mortellement atteint. Ce garçon était connu de la police pour des vols.

     

    200 jeunes rassemblés

    « L’arme qu’il a utilisée ce soir-là était factice, mais parfaitement imitée, les policiers ne pouvaient pas le savoir », confie le procureur de Nîmes, Robert Gelli, qui évoque ainsi « la légitime défense pour autrui et pour le policier ». Une forte agitation s’est ensuite emparée du quartier, aux abords du centre commercial de la Coupole, où est situé le restaurant. Près de 200 jeunes s’y sont rassemblés sous tension.
    Il était 23 h 30 lorsque deux hommes cagoulés, dont l’un armé, ont fait irruption au McDonald’s à l’heure de la fermeture pour se faire remettre la caisse, qui contenait 1 180 €. C’est un couple témoin du braquage, en dehors de l’établissement, qui a prévenu la police. Une patrouille de la brigade anticriminalité est immédiatement arrivée sur les lieux. « En voyant la police, le jeune armé a pris en otage une serveuse et l’a collée contre lui. Le second se protégeait juste derrière, affirme une source proche de l’enquête. Ils sont sortis comme ça du restaurant. Les policiers ont demandé au malfaiteur de lâcher son arme, ils ont à plusieurs reprises essayé de parlementer. La serveuse est parvenue à se dégager un peu, c’est à cet instant qu’un policier a tiré. » « J’ai entendu quelqu’un hurler à l’extérieur du McDo. Il criait aux policiers Barrez-vous, je vais la buter et je vais vous buter , raconte Hamid, un témoin. Puis j’ai entendu un peu plus loin trois détonations. »
    Selon Frédéric Delapierre, responsable départemental du syndicat FO-Police, le jeune braqueur était « stressé et agité ». « Il tapait avec le de son arme sur la tête de la jeune femme. Il est évident que le policier qui a tiré était dans le cadre de la légitime défense. La vie d’une femme était en jeu. » Ce fonctionnaire, policier depuis 2001, a été laissé libre. « Il n’y a pas d’élément permettant de prendre une mesure de sanction », complète le procureur.
    Le coauteur du braquage, un garçon âgé de 22 ans, aurait essayé de dissuader son copain de poursuivre la prise d’otage. Il ignorait que l’arme de son compagnon était factice.
    Il doit être présenté aujourd’hui au parquet de Nîmes.

    Le parisien - 28.12.09