Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1668

  • Des pétards ou une tentative d'attentat sur le vol Amsterdam-Detroit?

    Le a donné l'ordre vendredi soir de prendre «toutes les mesures nécessaires» pour renforcer la sécurité aérienne après une tentative d' survenue à bord d'un avion de ligne de la Northwest Airlines à destination de Detroit.

    Dans un premier communiqué publié vers 16 heures (minuit en France), la Maison Blanche a d'abord fait état d'un «incident» survenu à bord d'un vol Amsterdam - Detroit.

    Mais selon la chaîne américaine CNN qui cite une source officielle, la Maison Blanche a bien requalifié les faits en «tentative d'attentat». Un homme aurait tenté d'allumer un explosif à bord de l'avion et indiqué aux enquêteurs qui l'ont arrêté être membre d'Al-Qaida.

     Le président Barack Obama, en vacances en famille à Hawaï, a été informé des faits et a aussitôt ordonné un renforcement de la sécurité aérienne après s'être entretenu par téléphone avec son équipe en charge de la sécurité nationale.

    Il aurait tenté d'allumer ce qui semblait être «des pétards»

    L'incident est survenu aux environs de 12h00 locales (18h00 en France) à l'atterrissage du vol Northwest Airlines 253, qui transportait 278 passagers d'Amsterdam à Detroit.

    Une porte-parole de Delta Airlines, propriétaire de Northwest, avait indiqué plus tôt qu'un passager avait «causé des troubles» à l'atterrissage en allumant ce qui semblaient être «des pétards». L'homme serait d'origine nigériane.

    «Le président a ensuite convoqué une conférence téléphonique sécurisée avec John Brennan, son conseiller pour la sécurité intérieure et le contre-terrorisme, et Denis McDonough, le secrétaire général du NSS», le service national de sécurité dépendant de la police fédérale, a expliqué Bill Burton, le porte-parole adjoint de la Maison Blanche qui accompagne M. Obama sur son lieu de vacances dans l'archipel américain du Pacifique. 

    Selon la chaîne de télévision CNN, citant un bulletin fédéral, l'homme a indiqué aux enquêteurs avoir acquis l'explosif au Yémen et y avoir reçu des ordres pour l'utiliser où et quand.

    Une porte-parole du FBI (police fédérale) à Detroit (nord des Etats-Unis) a indiqué à l'AFP qu'une enquête avait été ouverte sur l'incident.

    Le Parisien - AFP. 26.12.09

    Il faut justifier l'envoi d'importants renforts en Afghanistan avec le fantasme d'Al-Qaïda...

     

     

     

  • Mitterrand en Tunisie, Sarközy au Maroc, tous au Maghreb!

    Le ministre de la Cul-ture Frédéric Mitterrand effectuera une visite officielle en Tunisie les 28 et 29 décembre, où il rencontrera ses homologues de la Culture, Abderraouf El Basti, et de la Communication, Oussama Romdhani, a-t-on appris auprès du ministère.

    Au cours de ce déplacement, le ministre remettra l'insigne de chevalier des arts et des lettres à quelques artistes tunisiens, notamment la comédienne Jalila Baccar, le metteur en scène Fadhel Jaibi et le directeur de théâtre Taoufik Jebali.

    Le Figaro - 25.12.09

  • La jeune femme en rouge qui a fait tomber Benoït XVI

    Maiolo Susanna.jpg
    Susanna Maiolo avait déjà tenté de s'approcher du pape l'an dernier. Crédits photo : AFP

    Cette italo-suisse de 25 ans avait déjà tenté d'approcher le pape l'an dernier. Le Vatican annonce un réexamen de ses procédures de sécurité.

     


     

    Susanna Maiolo, la jeune femme en rouge qui a fait tomber Benoît XVI durant la messe de minuit jeudi soir, n'en était pas à son coup d'essai. D'après un responsable du Vatican, cette ressortissante italo-suisse de 25 ans, qui souffrirait de troubles psychiatriques, avait déjà tenté de s'approcher du pape l'an passé en sautant par-dessus les barrières de sécurité à l'occasion de la messe de minuit. Des agents de sécurité l'avaient rapidement maîtrisée et immobilisée à terre.

    Un an plus tard, vêtue d'un sweat-shirt rouge comme en décembre 2008, la jeune femme a escaladé la barrière alors que le pape empruntait l'allée centrale menant à l'autel principal de la basilique Saint Pierre de Rome. Projetée de nouveau à terre par des agents de sécurité, elle a cette fois agrippé les vêtements de Benoît XVI et l'a entraîné dans sa chute (voir la vidéo ci-dessous).

    Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a précisé que Susanna Maiolo n'était pas armée et avait été emmenée ensuite dans une clinique pour y recevoir les soins nécessaires. Interrogé sur d'éventuelles poursuites judiciaires, ce dernier a affirmé que la justice du Vatican était «en général très clémente».

    Le souverain pontife, qui a perdu sa mitre et sa crosse, n'a pas été blessé. Il est resté au sol quelques secondes puis s'est relevé avec l'aide de plusieurs personnes, et a repris sa marche vers l'autel, flanqué d'agents de sécurité visiblement tendus, sous les acclamations de «Viva il Papa!». Benoît XVI n'a fait aucune mention de l'incident durant la cérémonie. Victime d'une fracture du col du fémur dans la bousculade, le cardinal Roger Etchegaray, qui occupe depuis longtemps des fonctions diplomatiques au Vatican, doit lui être opéré à l'hôpital Gemelli de Rome. Son état serait «satisfaisant».

     

    Impossible d'assurer une sécurité à 100%

     

    Vendredi, Benoît XVI s'est adressé comme prévu à la foule rassemblée place Saint-Pierre, à l'occasion de sa traditionnelle bénédiction et de son message «urbi et orbi» (à la Ville et au monde) pour Noël. Il est apparu fatigué et un peu chancelant mais s'est exprimé sans difficulté visible. C'était la première fois jeudi soir, en cinq années de pontificat, que Benoît XVI se retrouvait en contact direct avec un assaillant potentiel, mais des spécialistes de la sécurité ont mis en garde à plusieurs reprises le Saint-Siège contre la trop grande exposition du souverain pontife lors de ses apparitions publiques.

    En 2007, au cours d'une audience place Saint-Pierre, un Allemand souffrant de troubles mentaux avait franchi une barrière de sécurité puis agrippé l'arrière de la voiture découverte du pape avant d'être maîtrisé. En 1981, le Turc Mehmet Ali Agça avait sérieusement blessé Jean Paul II au ventre lors d'une tentative d'assassinat place Saint-Pierre.

    La protection du pape est à la fois assurée par les Gardes suisses, la police du Vatican et la police italienne. Elle a été renforcée depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Vendredi, le Vatican a annoncé qu'il procèderait à un réexamen de ses procédures de sécurité, tout en indiquant qu'il n'était pas possible d'assurer à 100% la sécurité du pape, régulièrement en présence de dizaines de milliers de personnes pour ses audiences hebdomadaires, des messes, et d'autres événements.

    Le Figaro - 25.12.09

       
  • Une femme "déséquilibrée" a heurté le pape pour le faire tomber

    Benoît XVI avant messe de minuit 24.12.09.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La traditionnelle messe de minuit, célébrée tous les Noël au Vatican, a commencé par une bousculade à l'entrée de la basilique Saint-Pierre, qui a fait tomber le pape Benoît XVI, mais ce dernier a pu célébrer l'office.

    Une femme "apparemment déséquilibrée" a tenté de s'approcher du pape, provoquant cette bousculade au cours de laquelle Benoît XVI est tombé, mais qui, promptement secouru, s'est rapidement relevé et a pu rejoindre l'autel "comme si rien ne s'était passé" pour célébrer la messe de Noël, a rapporté l'agence italienne Ansa.

    L'inconnue a été arrêtée et était interrogée jeudi soir par les gendarmes du Vatican. Il semble qu'elle souffre de troubles psychiques. Elle avait franchi les barrières de sécurité, qui séparent les fidèles de l'allée centrale de la basilique, pour s'approcher du pape qui conduisait la procession avec les cardinaux.

    Dans son homélie, Benoît XVI a dénoncé "l'égoïsme, celui du groupe comme celui de l'individu", qui "nous tient prisonniers de nos intérêts et de nos désirs, qui s'opposent à la vérité et nous séparent les uns des autres".

    Cette année, la messe de minuit a commencé à 22H00 locales (21H00 GMT), une première décidée par égard pour l'âge de Benoît XVI qui a fêté ses 82 ans en avril.

    Le Point - 25.12.09

  • Des milliers de chrétiens célèbrent Noël à Bethléem

    AFP - le 24 décembre 2009, 18h52

    Des milliers de chrétiens affluaient jeudi à Bethléem, cité où Jésus Christ est né selon les Evangiles, pour y célébrer Noël, des festivités cependant ternies par les restrictions causées par l'occupation israélienne.

    Un défilé de scouts au son des flûtes, tambours et cornemuses, a donné le coup d'envoi des festivités sur la place de la Mangeoire, où régnait une ambiance de carnaval, avec marchands de barbe à papa et de ballons de baudruche.

    Dans la basilique de la Nativité, qui donne sur la place, des moines chantaient des cantiques tandis que des centaines de pèlerins attendaient de pouvoir pénétrer dans la grotte où Marie aurait donné naissance à Jésus.

    Les fêtes de Noël à Bethléem culmineront dans la nuit de jeudi à vendredi avec la messe de minuit, qui sera célébrée par le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, dans l'Eglise Sainte-Catherine, qui jouxte la basilique, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas, du Premier ministre Salam Fayyad et des consuls généraux dans la ville sainte.

    "C'est ici où Dieu nous a donné son fils (Jésus) et c'est un moment privilégié pour moi, de m'y trouver avec toute ma communauté", confie Juan Cruz, 27 ans, de Mexico.

    Le retour en masse des pèlerins pour la troisième année consécutive a donné un coup de fouet à l'économie de cette ville de Cisjordanie qui avait été gravement affectée par la seconde Intifada, déclenchée en septembre 2000, les les violences ayant fait fuir les visiteurs.

    "Nous nous apprêtons à recevoir les pèlerins avec des lampions et des guirlandes mais notre petite ville, qui devrait être un symbole d'amour et de paix, attend toujours la paix", déplore le maire Victor Batarseh.

    Si le calme règne et si l'armée israélienne s'abstient, en règle générale, de pénétrer dans cette ville sous statut autonome, les barrages militaires à l'entrée de Bethléem et la muraille qui sépare la ville de Jérusalem-est annexée, rappellent la poursuite de l'occupation.

    Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", cette barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 700 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens.

    "Je savais que le "mur" existait, mais venir à Bethléem et le voir en vrai, c'est autre chose", confie Stephen Beckmyer, un Canadien de 22 ans.

    "C'est très triste que les gens vivent derrière des murs et aient tout le temps à passer ces contrôles de sécurité."

    Jadis majoritaires, les chrétiens ne représentent plus que 20% des 180.000 habitants de Bethléem et des localités limitrophes, précise M. Batarseh, qui note que 280 familles sont parties rien que ces trois dernières années.

    Le nombre de touristes à Bethléem a atteint le chiffre de 1,6 million en 2009, a indiqué la ministre palestinienne du Tourisme Khouloud Douaibess, qui s'attend à la visite de 15.000 pèlerins pour Noël.

    Mais la manne touristique a surtout profité à Israël, l'écrasante majorité des visiteurs logeant hors de la Cisjordanie, selon elle.

    Comme en 2008, 300 chrétiens palestiniens de la bande de Gaza, sur les 2.500 que compte ce territoire, ont été autorisés à célébrer Noël en Cisjordanie et y séjourner durant les fêtes, a annoncé l'armée israélienne.

    Le Patriarche latin de Jérusalem a déploré mardi l'échec du processus de paix au Proche-Orient, dans son traditionnel message de Noël, tout en mettant en garde contre toute forme de désespoir.

    "En dépit des efforts méritoires des politiciens et des hommes de bonne volonté pour trouver une solution au conflit en cours, chacun d'entre nous, Palestiniens et Israéliens, avons échoué à obtenir la paix", a déclaré Mgr Twal, 68 ans, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte.

    Le Matin ch - 24.12.09

  • RER C: l'automobiliste écroué à Fresnes

    Accusé d'avoir provoqué indirectement le déraillement d'une rame du RER C, alors qu'il était ivre et drogué, il a été placé en détention provisoire. Jeudi, Nicolas Sarkozy a décoré les conducteurs du train accidenté dimanche.

    Falil, l'automobiliste qui a provoqué indirectement le déraillement dimanche d'une rame de train de la banlieue parisienne, faisant 36 blessés et perturbant fortement le trafic, a été écroué mercredi à la prison de Fresnes, en détention provisoire.

    Un peu plus tôt dans la journée, il avait été mis en examen pour «blessures involontaires» aggravées par un «état alcoolique» et un «délit de fuite», «défaut d'assurance et falsification», «conduite sous l'emprise de stupéfiants» et «dégradations des voies et installations ferroviaires».

    Devant le juge des libertés et de la détention, Falil a assuré, comme le raconte Le Parisien, «reconnaître la gravité des faits». Mais il ajoute : «Un accident ça peut arriver à tout le emonde. Je suis désolé pour les victimes. La route était verglacée. Je ne suis pas un criminel». Devant le juge, il a plaidé sa cause : «Je ne vais pas recommencer, je ne risque pas, je vais avoir un retrait de permis. Et ça ne va pas arranger ma situation si je vais en détention, dans la mesure où je suis en recherche d'emploi». L'homme assure en effet avoir une promesse d'embauche.

    Le Figaro - 24.12.09

  • Les Chrétiens de Gaza n'ont pas le coeur à la fête

    AFP. 24.12.09- Noël, cette année, ne sera pas festif pour la petite communauté chrétienne de Gaza où, un an après, le souvenir de l'offensive dévastatrice de l'armée israélienne hante toujours les esprits.

    "L'ambiance n'est pas à la fête pour célébrer Noël parce que cela coïncide avec l'anniversaire de la guerre, qui a été douloureuse", regrette Iyyad Sayegh, un pharmacien de 39 ans. "Nous allons nous en tenir aux célébrations religieuses et aux prières à l'église, mais aussi à quelques visites au parents et aux amis."

    A l'instar du reste de la population, les 2.500 chrétiens du territoire, principalement orthodoxes, ont souffert de l'offensive contre le Hamas (27 décembre-18 janvier), qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens.

    Cette guerre, qui a fait 13 morts côté israélien, avait pour objectif de réduire le nombre de roquettes tirées par les groupes armés palestiniens contre le territoire israélien.

    Les chrétiens de Gaza, dont le nombre se réduit comme peau de chagrin pour cause d'exode vers l'étranger, sont aussi très éprouvés par le strict blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du parti islamiste en juin 2007, qui accentue les difficultés dans ce territoire exigu et pauvre où vivent 1,5 million de personnes.

    Présents et décorations sont rares en cette fin d'année dans les boutiques de Gaza. La plupart ont été acheminés d'Egypte par les tunnels de contrebande creusés pour contourner le blocus.

    "Certains de ces cadeaux ont été amenés d'Egypte via les tunnels car les points de passages sont fermées", explique Emad Barakat, 20 ans, qui tient un petit magasin du centre.

    Petite soupape de décompression, les autorités israéliennes accordent cette année encore 300 permis aux chrétiens de Gaza pour assister à la messe de minuit à Bethléem, alors que 750 personnes du territoire en ont fait la demande.

    Iyyad Sayegh comptait faire le voyage, mais il a dû renoncer, sa femme n'ayant pas obtenu de permis car elle a moins de 35 ans.

    Cette année, l'ambiance a été encore ternie par l'absence d'accord entre Israël et le Hamas autour de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le mouvement islamiste depuis plus de 3 ans, en échange de centaines de Palestiniens détenus en Israël.

    De nombreux Gazaouis espéraient qu'un tel échange aurait lieu ces jours-ci, et se réjouissaient à l'avance de la perspective de retrouver leurs proches, qu'ils n'ont pu voir pour certains depuis le début du blocus, il y a deux ans et demi.

    "Malheureusement, nous n'avons rien eu pour Noël cette année", regrette Tarek Abou Diya, qui tient une boutique de souvenirs dans le centre de Gaza. "La situation politique et la question des prisonniers a pris le pas sur tout le reste", ajoute-t-il.

    "La vraie fête aura lieu lorsque nous briserons le blocus", clame Samir Abou Elias, 55 ans, qui refuse de fêter Noël cette année alors que des centaines de personnes vivent encore dans des tentes, leurs maisons ayant été détruites pendant la guerre.

    "Pour moi et ma famille, il n'y aura rien, ni douceurs, ni arbre de Noël ni même de visites à la famille. Comment pouvons-nous faire la fête alors que des gens vivent sous des tentes."
     

  • Enfant brûlé: le suspect meurt dans sa cellule incendiée

    Soupçonné d'avoir grièvement brûlé le petit garçon de sa concubine et incarcéré en Isère, un homme de 23 ans est mort dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir vraisemblablement mis le feu à sa cellule de la maison d'arrêt de Varces. "C'était un fumeur et il a, semble-t-il, mis le feu à sa cellule", a déclaré une source judiciaire, précisant que les pistes de l'accident ou du suicide étaient envisagées.

    Les surveillants ont découvert le détenu, seul en cellule, vers 1 heure du matin. Il a été transporté à l'hôpital Michalon de Grenoble, où il est décédé au petit matin. Une autopsie a été ordonnée.

    Le petit garçon toujours dans un état préoccupant

    Mardi soir, cet homme, déjà condamné pour vols, avait été mis en examen pour "violences sur mineur de 15 ans ayant entraîné une mutilation" et placé en détention provisoire. La justice le soupçonnait d'être à l'origine des brûlures au 3e degré dont avait été victime le fils de sa concubine, âgé de deux ans, même s'il a affirmé devant le juge qu'il s'agissait d'un "accident domestique".

    La mère de l'enfant a été, pour sa part, mise en examen pour "non assistance à personne en danger" et placée sous contrôle judiciaire. Elle avait conduit son petit garçon aux urgences de l'hôpital de Grenoble dimanche matin, alors que l'incident s'était déroulé la veille à Echirolles. La jeune femme avait dans un premier temps déclaré aux enquêteurs qu'une casserole de café s'était accidentellement renversée sur son fils avant de mettre en cause son concubin. L'état de santé du garçonnet, brûlé sur 50% de son corps et qui doit subir de multiples greffes, est toujours jugé préoccupant.

    Par TF1 News (d'après agence) le 24 décembre 2009
  • Les chrétiens orthodoxes sont persécutés en Turquie

    Le patriarche Bartholomée 1er estime que les orthodoxes vivant en Turquie se sentent parfois «crucifiés».

    Une interview de Bartholomée Ier diffusée sur la chaîne de télévision américaine CBS, dimanche dernier, a déclenché un tollé en Turquie. En évoquant la communauté orthodoxe grecque du pays et les difficultés auxquelles elle est confrontée, le patriarche œcuménique de Constantinople déclare que ses membres y sont «traités (…) comme des citoyens de seconde classe» et que «nous n'avons pas le sentiment de bénéficier de tous nos droits en tant que citoyens turcs». Au journaliste qui lui suggère de quitter la Turquie, le leader spirituel du monde orthodoxe répond qu'il s'agit «d'une terre sainte et sacrée» : «Nous préférons rester ici, même si nous sommes parfois crucifiés.» Et d'ajouter que, personnellement, il lui arrive également de se sentir «crucifié». C'est cette métaphore christique, abondamment critiquée par le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP, Parti de la justice et du développement) mais aussi par l'opposition nationaliste, qui se retrouve au cœur de la polémique.


     

    Des discriminations perdurent

     

    Sans mettre en cause les doléances de Bartholomée Ier, Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, a jugé que «la comparaison avec la crucifixion (était) extrêmement regrettable», espérant qu'il s'agissait «d'un lapsus involontaire». Abdullah Gül, le président de la République, s'est dit en accord avec la déclaration du chef de la diplomatie. Plus virulent, Kürsat Tüzmen, un des responsables de l'AKP, a jugé qu'«une personne aimant réellement son pays doit être plus responsable».

    À contre-courant de ce flot de condamnations, plusieurs voix s'élèvent pour défendre le patriarche. Si, sans surprise, le ministère grec des Affaires étrangères a estimé que «le respect de la liberté religieuse et le droit des minorités» constituaient des «obligations» essentielles que la Turquie devait remplir pour adhérer à l'Union européenne, de nombreux commentateurs turcs sont également montés au créneau. Ainsi, pour l'éditorialiste Mehmet Ali Birand, «l'État» qui a longtemps perçu «le Patriarcat comme une institution ourdissant des plans pour diviser la Turquie (…) a crucifié le patriarche».

    Victimes tout au long du XXe siècle de l'hostilité de la République turque envers les non-musulmans, les Grecs orthodoxes ne sont plus que 2 500 en Turquie. En dépit de l'arrivée au pouvoir en 2002 du parti musulman conservateur de l'AKP qui, contrairement aux gouvernements précédents, montre un intérêt pour le sort des minorités, des discriminations perdurent. Ankara nie toujours le caractère œcuménique du Patriarcat, ne lui reconnaissant qu'une autorité sur la minuscule communauté locale. Et le séminaire orthodoxe de Halki, crucial pour former les métropolites et garantir la succession de Bartholomée Ier, attend sa réouverture depuis trente-huit ans.

    Le Figaro - 24.12.09

  • Le Grand Rabbinat déclare la guerre au Père Noël

    Père Noël en traineau.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Le Grand Rabbinat dénonce les décorations de fête des commerces israéliens.

    Le père Noël n'est pas en odeur de sainteté auprès du Grand Rabbinat en Israël. Comme chaque année, les propriétaires d'hôtels, de restaurants et autres lieux publics ont été prévenus que mieux valait pour eux éviter d'utiliser des sapins, des chapeaux rouges et autres poupées en forme de père Noël dans leur décoration à l'approche des fêtes de fin d'année. Cet avertissement a été assorti d'une menace à peine voilée. «Nous envisageons de rendre publique une liste des établissements qui passeront outre et d'appeler ensuite à les boycotter», a affirmé à la presse Ofer Cohen, directeur du «lobby pour les valeurs juives» du Rabbinat.

    Autrement dit, les restaurants contrevenants pourraient se voir retirer leur certificat de «cacheroute» délivré par le Grand Rabbinat, qui vérifie périodiquement que la cuisine servie répond aux strictes exigences des lois alimentaires du judaïsme. Se voir retirer ce précieux document pourrait contraindre des établissements, notamment à Jérusalem, à fermer leurs portes, faute de pouvoir accueillir les juifs observants. À noter que l'offensive du Grand Rabbinat concerne également le réveillon de la Saint-Sylvestre, beaucoup plus fêté que Noël.

     

     

    Sur le front diplomatique, les anathèmes lancés par le Grand Rabbinat ont provoqué cette année quelques remous. L'ambassade d'Israël au Vatican a reçu des appels d'ecclésiastiques, de médias chrétiens qui ont demandé quelques explications. Plus inquiétant : des membres du Congrès américain se sont adressés aux diplomates israéliens en poste à Washington pour exprimer leurs réserves, selon le quotidien Yédiot Aharonot. Le dossier est ensuite monté en «haut lieu» au ministère des Affaires étrangères qui s'est adressé au Grand Rabbinat. Soucieux d'éviter une crise, son directeur général Oded Weiner a tenté d'arrondir les angles. Il a précisé que des fêtes de fin d'année pourraient avoir lieu dans des hôtels sans que leur certificat de «cacheroute» soit sur la sellette à condition que ces réveillons soient organisés dans des pièces fermées.

    Le Figaro - 23.12.09

  • JOYEUX NOËL - TROIS NATIVITES

    nativ_Philippe de Champaigne.jpg
     Philippe de Champaigne (1602-1674) - Musée de Lille
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)
    Nativité Fra Angelico XXX.jpg
    Zanobi Strozzi et Guido di Pietro (Fra Angelico) - 1440
    (Cliquez sur le tableau pour le voir en totalité)
     
    Nativité Lorenzo Costa 1460 1535.jpg
    Lorenzo Costa (1460-1535) - Musée de Lyon
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Un jeune arrache avec ses dents le doigt d'un policier

    doigt arraché policier.jpg
    (Cliquez sur la photo)
    Un adolescent de 16 ans a mordu et arraché le doigt d'un policier, hier soir, à Versailles, révèle leparisien.fr. Il doit être déféré demain devant le parquet pour mineurs de Versailles.

    Aux environs de 18 heures, hier une patrouille de la Compagnie départementale d'intervention des Yvelines a contrôlé des jeunes regroupés. L'un d'eux ne s'est pas laissé faire. Il s'est débattu et finit par mordre le doigt d'un gradé, lui arrachant une phalange.

    L'adolescent a été placé en garde à vue. Le policier a été opéré pendant plus d'une heure hier soir dans une clinique spécialisée à Aubergenville. Selon leparisien.fr, les médecins sont réservés sur la réussite de la greffe du doigt.
    Le Figaro - 23.12.09

  • La maison natale d'Hitler mise en vente

    hitler-house-300x225.jpg
    Le propriétaire de la maison natale d'Adolf Hitler à Braunau-am-Inn en Autriche, près de la frontière allemande, souhaite vendre son bien. Il demande 2,2 millions d'euros, rapporte jeudi The Daily Mail.

    La municipalité souhaite éviter cette vente car elle redoute que cette maison tombe dans les mains d'un groupement d'extrême-droite.

    Les autorités de Braunau-am-Inn voudraient acheter le bien afin d'en gérer sa future fonction.

    Cette vaste maison de 2.000 m2 abritait jadis une auberge au rez-de-chaussée. Les parents d'Adolf Hitler habitaient au premier étage vers la fin du XIXe siècle.

    Le futur dictateur allemand y est né le 20 avril 1889 et y a vécu jusqu'en 1892 lorsque la famille est partie pour Linz.

    Les propriétaires actuels sont les descendants de l'aubergiste Pommer.

    Plus rien ne rappelle le passage d'Adolf Hitler dans cette maison dont l'intérieur a été maintes fois réaménagé. Seules les lettres MB en fer forgé sur la maison indiquent que le conseiller d'Hitler, Martin Bormann, avait apposé ses initiales sur la maison pour en faire un monument historique en 1938.

    La nouvelle Gazette be - 05.11.09

     

     

  • Dingue de niqab, elle regarde tout de même "Plus belle la vie"!

    caroline Chaïma ma vie en miquab.jpg
    Le débat sur la nécessité d'une loi interdisant ou non le port du voile intégral en France a resurgi au cours des dernières semaines. Une mission d'information parlementaire, soutenue par Nicolas Sarközy, a d'ailleurs ouvert mercredi ses travaux. Rencontre avec une jeune musulmane qui porte le niqab.

    Le rendez-vous est pris avec Caroline. "C'est sûr, vous allez me reconnaître", nous dit-elle au téléphone. Un après-midi de juillet, sur un marché du Val d'Oise où les cultures se mêlent, au pied des immeubles, une silhouette sombre s'avance. Habillée d'une longue robe ample, de couleur bleu marine, Caroline arrive. Elle porte le niqab, ce voile intégral qui couvre le corps, le visage, les cheveux, le front et le cou. Seuls les yeux bleus de cette jeune Picarde de 26 ans sont visibles derrière une paire de lunettes. La tenue est complétée par des gants noirs et des chaussettes noires qui couvrent les pieds et les chevilles.

    Après de rapides présentations, elle nous invite chez elle. Sur le chemin, les regards se fixent sur cette silhouette qui déambule d'un pas rapide. Une fois à l'intérieur de son appartement, situé au coeur d'une résidence, elle enlève la voilette noire qui dissimule un visage rond. Chaima, comme les "soeurs" et "frères" l'appellent depuis sa conversion à l'islam il y a neuf ans, n'a plus l'habitude de sortir depuis que le sujet sur la burqa est devenu un débat national. "J'ai peur, nous dit-elle d'emblée. La semaine dernière des enfants que je côtoie régulièrement se sont mis à crier et à pleurer. Alors en attendant que les choses se calment, je ne sors qu'en cas de nécessité", confie-t-elle assise dans son salon de style marocain.

    Depuis un an et demi qu'elle ne travaille plus, ses journées se suivent et se ressemblent. La pratique de l'islam rythme son temps. Le matin, après la prière du lever du jour, le "fajir", elle conduit son mari, qui n'a pas de permis, au travail. Puis, retour à la maison jusqu'au soir où elle reprend le volant pour aller le chercher. Entre-temps, des activités ménagères et la lecture des versets du Coran. Elle s'autorise à regarder les mésaventures des Marseillais de Plus belle la vie et les documentaires mais bannit le reste. "Rester à la maison n'est pas un choix. Et ce n'est pas faute de chercher un emploi !", regrette Caroline dans un soupir.

    Site de rencontres matrimoniales musulman

    Difficile de tourner en rond pour cette jeune fille au parcours scolaire sans faute. Un baccalauréat obtenu avec mention suivi d'un BTS décroché haut la main, "je suis sortie 3e de mon académie", dit-elle fièrement. Après ? Major de promotion pour sa licence professionnelle de management des activités territoriales. Un CV qui lui a permis de décrocher début 2007 un poste en CDD dans sa branche en mairie. "À l'époque je ne portais que le hijab (le foulard islamique qui couvre les cheveux, le front et le cou) mais je l'avais enlevé le jour de l'entretien. Avec le recul, j'ai honte d'avoir menti et de pas avoir assumé ma religion", lance-t-elle. Le premier jour, pourtant, elle se présente avec son voile sous l'oeil intrigué du chef de service. Elle le retire une fois entrée dans son bureau et explique avec une pointe d'humour qu'elle est " musulmane à la maison, mais au travail elle reste la Caroline pétillante et rigolote, la ch'tite biloute avec son accent picard qui a fait la différence lors de l'embauche". Le courant passe. Jusqu'à la promouvoir responsable de service.

    Le cheminement vers le niqab se fera de pair avec la rencontre de son mari via index.nikah.com, un site de rencontres matrimoniales musulman. "Il ne m'a pas forcée à le mettre, personne ne m'y a contrainte et personne ne m'obligera à le retirer, même pas la loi, c'est mon choix", tient-elle à préciser. Le mari aussi est un converti. D'origine camerounaise, il a baigné dans la religion catholique avant de "trouver sa voie". "Son choix a provoqué beaucoup de remous dans sa famille, alors que moi, toute ma famille est athée. Mes parents m'ont toujours dit que Dieu, c'est de la connerie. Alors, quand ils m'ont vue m'intéresser aux religions, ils pensaient sûrement que j'allais devenir bouddhiste !", lâche-t-elle dans un éclat de rire. Depuis, quand elle se promène accompagnée de sa mère dans les rues de son village natal, situé à quelques encablures de Saint-Quentin, c'est sa mère qui répond aux regards des curieux, scandant fièrement : "Elle est musulmane... et alors ?".

    "Le pire c'est le regard des hommes, avoue-t-elle. Je vis dans la crainte qu'un d'eux ne m'agresse, pas verbalement, mais physiquement." Alors pour fuir tout cela, pour entendre l'appel à la prière et élever ses futurs enfants dans le Coran, elle souhaite partir vivre dans un pays musulman. "L'Algérie ou le Maroc, pour la proximité, mais l'idéal ce serait l'Arabie saoudite. Le problème, c'est ma nationalité française. Là-bas, je serais Caroline et pas Chaïma."
    Le Point - 09.07.09

  • Copé veut une loi contre la burqa avant les Régionales...

    Burqas intégrales 23 12 09.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    "Le voile intégral, c'est la négation de soi, la négation de l'autre, la négation de la vie en société." Jean-François Copé s'est une nouvelle fois montré intransigeant sur la délicate question du voile intégral, mercredi matin sur RTL . Le patron des députés UMP s'est expliqué sur son annonce, la veille, du dépôt d'une proposition de loi interdisant à toute personne "d'évoluer dans l'espace public le visage entièrement recouvert". Une initiative qui a pris de court nombre de parlementaires, suspendus aux résultats d'une mission précisément censée trancher en janvier sur cette question du voile intégral.

    Le patron des députés UMP se défend toutefois d'avoir voulu court-circuiter le travail de ses collègues du Palais Bourbon. "Les parlementaires eux-mêmes sont à l'initiative dans cette affaire", se justifie-t-il, avant de se montrer conciliant : "Si des éléments de la mission viennent compléter la proposition de loi, je suis ouvert", promet-il. "On ne veut vexer personne, on n'a rien contre les débats, on en a parlé longuement en groupe UMP, mais maintenant le temps de la décision politique est venu", tranche pourtant Jean-François Copé. Au risque de s'attirer les foudres du président de l'Assemblée nationale. Mardi, Bernard Accoyer n'a pas manqué de taxer de "prématurée" l'initiative du député de Seine-et-Marne. "Il est dans son rôle", a relativisé mercredi matin le principal intéressé, semblant s'affranchir des critiques qui ont accompagné sa décision.

    Mais surtout, Jean-François Copé veut éviter à tout prix que les discussions sur le voile intégral soient confondues avec un autre débat, très controversé, sur l'identité nationale. "Le voile intégral, ce n'est pas un problème de religion, ce n'est pas un problème d'immigration, ça n'a rien à voir avec tout ça et moi je ne laisserai pas faire l'amalgame." Éric Besson appréciera. "Le voile intégral, ce n'est absolument pas une question religieuse", a martelé Jean-François Copé mercredi matin, assurant qu'il menait ce combat au nom du "respect des femmes" et de "la question du maintien de l'ordre". Et le maire de Meaux de conclure : "Les responsables que nous avons auditionnés, que ce soit ceux de la communauté musulmane, ou même laïque, nous ont tous dit que de porter le voile intégral n'était pas une prescription religieuse."
    Le Point - 23.12.09 

  • La réaction de Serge Klarsfeld: "Pourquoi ne pas en faire un saint"?

    Klarsfeld Pie XII.jpg
    Le feu vert de Benoît XVI à la béatification du pape Pie XII suscite de nombreuses protestations au sein des communautés juives . Une décision qui "ne choque absolument pas" l'historien Serge Klarsfeld, fondateur de l'association "Les fils et filles des déportés juifs de France".

    lepoint.fr : Que pensez-vous de la prochaine béatification de Pie XII ?
    Serge Klarsfeld : C'est une affaire interne à l'Église ! Je pourrais presque dire que cette décision me laisse assez indifférent. Il n'y a aucune raison pour que Pie XII ne devienne pas saint ! En revanche, une chose me heurte davantage : la publication des lettres antisémites de Céline dans La Pléiade, chez Gallimard. Même si Louis-Ferdinand Céline est considéré comme un génie littéraire, je trouve cela choquant. Et puis, si l'on parle beaucoup de Pie XII, pourquoi ne regarde-t-on pas aussi le général de Gaulle ? Il est considéré comme un saint en France ! Eh bien, lors de l'été 1942, après la rafle du Vel' d'hiv, le général de Gaulle n'a pas élevé la voix. Pourtant, par la suite, de nombreuses autres rafles ont suivi, menées uniquement par des uniformes français et organisées par l'administration préfectorale ! Le général de Gaulle n'a pas élevé la voix pour avertir par exemple : 'Fonctionnaires, si vous arrêtez les juifs, vous serez arrêtés et traduits en justice !'

    Quel est votre jugement sur la position de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale ?
    Pie XII a joué un rôle déterminant contre Hitler, mais aussi dans la lutte contre le communisme en Europe de l'Est. Le Polonais Karol Wojtyla, futur Jean-Paul II, est né de la volonté de Pie XII de lancer ce mouvement de résistance. Le rôle de Pie XII a aussi été diplomatique et idéologique : il a été le rédacteur de l'encyclique de 1937 condamnant le nazisme et publiée par son prédécesseur.

    Pourtant, on reproche à Pie XII son silence pendant la Shoah...
    Tout cela est très difficile à apprécier. N'occultons pas que Pie XII a eu des gestes discrets et efficaces pour aider les juifs. Citons par exemple ce qui s'est passé à Rome. Un millier de juifs ont été arrêtés lors d'une rafle-surprise. Pie XII n'a pas protesté à voix haute, mais il a demandé aux établissements religieux d'ouvrir leurs portes. Résultat : des milliers de juifs ont pu être sauvés. Alors que si Pie XII avait élevé la voix, quelles auraient été les conséquences ? Est-ce que cela aurait changé les choses pour les juifs ? Probablement pas. Déjà, ses déclarations pour défendre les catholiques n'ont pas été entendues puisqu'en Pologne deux millions de catholiques ont été tués. Néanmoins, une prise de parole publique aurait sûrement amélioré la propre réputation de Pie XII aujourd'hui.

    Au sein du monde juif, certains sont plus virulents que vous...
    Quelques-uns, comme moi, essaient de regarder quels étaient la réalité historique et le contexte de l'époque. En revanche, d'autres ne pensent pas une seconde aux milliers de catholiques tués, mais en priorité aux rabbins et aux juifs massacrés pendant la Shoah. Mais le pape, c'est avant tout le pape des catholiques. La priorité de Pie XII était de protéger les catholiques des régimes nazi et communiste.

    Alors que pensez-vous de cette polémique ?
    Cette controverse ne me surprend pas. Elle me paraît assez normale dans la mesure où les archives du Vatican n'ont pas été ouvertes malgré des promesses. Il s'est quand même passé plus de 60 ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les archives devraient être libres d'accès pour que l'on constate, par nous-mêmes, quels ont été les gestes et la réaction de Pie XII.
    Le Point - 23.12.09

  • Le Vatican décide de poursuivre la béatification de Pie XII

    Pie XII écrivant.jpg
    Le pape Pie XII en 1955
    (Cliquez sur la photo)
    Le Vatican a défendu mercredi sa décision de poursuivre la béatification de Pie XII, contesté pour son silence pendant la Shoah, affirmant qu'elle valorisait un "témoignage de vie chrétienne" et non "la portée historique de tous ses choix". L'évaluation préalable à cette décision "regarde essentiellement le témoignage de vie chrétienne de la personne et non l'évaluation de la portée historique de tous ses choix opérationnels", a déclaré le porte-parole du pape, le père Federico Lombardi, dans une note envoyée à la presse suite à "un certain nombre de réactions dans le monde juif".

    Benoît XVI a proclamé samedi "vénérable" Pie XII, pape de 1939 à 1958, dernière étape avant la béatification.
    Le pontificat d'Eugenio Pacelli, qui dirigea l'Eglise catholique de 1939 à 1958, après avoir été nonce apostolique à Berlin au moment de l'arrivée d'Hitler au pouvoir, est controversé. Une controverse qui a entravé pendant plusieurs décennies le processus pour sa béatification, entamé dès 1967, et la décision de Benoît XVI a suscité de nombreuses protestations des communautés juives dans le monde.
    Le Point - 23.12.09

  • "Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"

    Un garçon de sept ans a été surpris par la police au volant d'une pelleteuse en train de déblayer la neige sur une route du nord de l'Allemagne pour faire plaisir à son père, a indiqué la police de Ratzeburg (nord).

    L'enfant a expliqué que son papa avait dit que la route était sale et qu'il "voulait aider", selon un communiqué de la police. "Voyant les clés sur la serrure de contact, il a saisi l'occasion" et s'est assis au volant de l'engin haut de 3,5 mètres.

    Quand il a remarqué la police, il a arrêté aussitôt le moteur. "Il a ouvert la porte, est descendu et a reconnu tout de suite ne pas avoir de permis de conduire", selon le communiqué.

    Au moment où la police l'a découvert, il avait terminé sa tâche et voulait reconduire la machine sur le site de l'entreprise familiale à Reinfeld près de Lübeck, où il l'avait empruntée. Les policiers ont remis l'enfant à sa mère, avec les clés de la pelleteuse.

    Le Figaro - 23.12.09