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Blog - Page 1667

  • Evry: un groupe scolaire vandalisé

    Un groupe scolaire d'Evry a été vandalisé, de la peinture a été déversée sur de nombreux murs, sols et plafonds, du mobilier et du matériel scolaire ont été dégradés et des ordinateurs dérobés.

    Les écoles maternelle et primaire, ainsi que le gymnase du groupe scolaire Nicolas Jacques Conté, situé non loin du centre commercial Evry 2, ont été dégradés entre les lundis 22 et 28 décembre.

    "Beaucoup de tables et d'armoires ont été renversées, il y a des inscriptions de toute nature sur certains tableaux, et de la peinture a été renversée, mais il y a très peu de casse", a indiqué le député-maire (PS) d'Evry, Manuel Valls, contacté par l'AFP.
    "Nous allons porter plainte. L'école reste quelque chose de sacré, s'y attaquer est toujours un acte grave", a-t-il ajouté.

    Le député-maire a également précisé que l'école pourrait accueillir les élèves le 4 janvier, au retour des vacances scolaires.

    Le Figaro - 28.12.09

  • Le Noël de l'Anti-France "desouche"

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    Blog Les Intransigeants - 26.12.09

  • GB: le vrai visage de la diversité - ethnomasochisme

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    Katie Piper
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    Daniel Lynch
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    Stephan Silvestre
    Lire l'article et voir les vidéos:
    Altermédia info - 03.11.09

  • Israël: hausse de l'immigration juive

    L'immigration juive en Israël a enregistré en 2009 une hausse de 17% par rapport à 2008, la première depuis dix ans, a annoncé aujourd'hui l'Agence juive, l'organisme para-gouvernemental chargé de l'immigration vers Israël. "Nous nous félicitons d'une augmentation de 17% du nombre de nouveaux immigrants en Israël", a affirmé Nathan Chtaransky, le président de l'Agence juive, lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

    Le nombre de nouveaux immigrants pour l'année 2009 s'élève à 16.244 personnes contre 13.859 en 2008, qui était le chiffre le plus bas depuis 1987. "Nous enregistrons cette année, pour la première fois depuis dix ans, une hausse dans les chiffres de l'immigration", a ajouté M. Chtaransky, un ex-dissident soviétique. Ce dernier a appelé à "renforcer l'identité juive" dans la diaspora pour favoriser les retours.

    Près de la moitié des arrivants sont originaires de l'ex-URSS (7.120), le reste provenant d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Amérique du sud. 60% ont moins de 35 ans. La France, elle, enregistre une très légère augmentation de 2% à 1909 juifs qui ont fait leur "aliyah" (retour en Israël) cette année.

    Le Figaro - 27.12.09

  • La France perd un méga-contrat nucléaire aux Emirats - Un gros revers pour Sarközy

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    (Cliquez sur la photo)

    Les Coréens ont emporté ce contrat d'au moins 20 milliards de dollars face au consortium français emmené par EDF, GDF, Areva et Total. C'est une nouvelle déconvenue pour l'EPR.

    C'est un revers pour la filière nucléaire française, qui a fait de l'EPR sa vitrine internationale. Dimanche, le consortium mené par EDF et GDF Suez s'est fait souffler un méga-contrat pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats arabes unis. L'Agence émiratie de l'énergie nucléaire a préféré l'offre d'un consortium (incluant Samsung, Hyundai, Doosan Heavy Industries, Westinghouse, Toshibapour), dirigé par la compagnie sud-coréenne publique Kepco, pour un contrat de 20,4 milliards de dollars, première tranche d'une commande pouvant atteindre 40 milliards.

    Rapidement, EDF, GDF Suez, Total, Areva, Vinci et Alstom ont «pris acte» de la décision émiratie, soulignant la qualité de leur offre et «l'avance de l'EPR en matière de sûreté». La porte n'est cependant pas totalement fermée : l'Agence émiratie a fait savoir qu'elle pourrait commander ultérieurement «des centrales nucléaires additionnelles» et que «les discussions se poursuivaient avec les autres soumissionnaires».

     

    Une ultime baisse de prix

     

    La plupart des acteurs de la filière nucléaire française se battaient pour ce contrat depuis deux ans. En janvier 2008, alors que le président Nicolas Sarkozy menait une tournée dans les pays du Golfe, Areva, GDF Suez et Total avaient annoncé leur candidature pour la construction à Abou Dhabi de deux EPR (réacteurs nucléaires de troisième génération) d'une puissance de 1.600 mégawatts chacun, dans le cadre d'une alliance inédite. Puis EDF avait été appelé en mai à la rescousse afin de renforcer les chances de succès du projet français, handicapé par les déboires du chantier de l'EPR finlandais d'Areva.

    C'est sur ordre de l'Elysée, qui a fait du développement du nucléaire civil une de ses priorités, que l'électricien était venu en renfort d'un de ses principaux rivaux dans l'énergie, GDF Suez. Il s'agissait alors pour EDF, opérateur du plus grand parc nucléaire au monde, d'apporter une simple assistance technique. Mais il devait finalement prendre la tête du consortium, avec le dépôt d'une nouvelle offre à la clé et des ajustements de prix, jusqu'à 10% moins cher, qui n'ont pas suffi.

    Le contrat a été signé en présence du président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Al-Nahyane, et de son homologue sud-coréen, Lee Myung-bak, en visite à Abou Dhabi. «Nous nous engageons pleinement […] à procurer de l'électricité aux Emirats en utilisant de l'énergie nucléaire sûre et pacifique», a déclaré le président de KEPCO, Kim Ssang-su. Il a estimé à 60 ans la durée de vie de la première centrale nucléaire aux Emirats Cette centrale «sera opérationnelle jusqu'en 2077», a-t-il dit.

    A LIRE AUSSI
    » BLOG - Un revers pour la «diplomatie des contrats» de Nicolas Sarkozy

    Le Figaro - 27.12.09

       
  • Encore un vent de panique à bord! Un Nigérian était aux toilettes...

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    Le vol de Delta a été accueilli par des ambulances et la police.
    (Cliquez sur la photo)

    Un deuxième Nigérian a été arrêté après s'être enfermé de longues minutes dans les toilettes. Le FBI a levé l'alerte.

    Durant près d'une heure, les Américains ont cru revivre une nouvelle tentative d'attentat. Dimanche, les télévisions ont indiqué qu'un deuxième Nigérian avait été maîtrisé par l'équipage et arrêté à l'issue du même vol 253 entre Amsterdam et Detroit. Alors qu'elles diffusaient les images de l'avion, un Airbus A 330 aux couleurs de Delta entouré d'ambulances, de nombreux véhicules de polices et de bus sur le tarmac de l'aéroport, un porte-parole de la Maison-Blanche indiquait que le président américain Barack Obama était tenu informé de la situation.

    Selon des responsables de la sécurité cités par Associated Press et Reuters, cet homme ne constituait pourtant pas une menace pour l'appareil et l'équipage. Il s'agirait d'un homme d'affaires qui, malade, se serait enfermé «un long moment» aux toilettes, selon CNN, et aurait «haussé le ton» par la suite. Contrairement à Umar Farouk Abdulmutallab, arrêté alors qu'il tentait d'activer un dispositif explosif, il n'était en possession d'aucune charge, ni sur lui, ni à proximité.

    Signe d'une certaine prudence deux jours après la tentative d'attentat contre le vol de la Northwest Airlines, l'équipage a demandé une assistance d'urgence à son arrivée à Detroit, avait rapporté peu avant les confirmations officielles la chaîne de télévision CNN. «Il y avait un passager qui donnait de la voix, et par précaution l'équipage a demandé aux forces de l'ordre de venir à la rencontre de l'avion» au sol, a confirmé Susan Elliott, une porte-parole de Delta. Une heure plus tard, le FBI a finalement levé l'alerte.

       
  • Le 14 Juillet, "une sorte de grande fête africaine"...

    L'ancien ministre français Jacques Toubon, secrétaire général du "cinquantenaire des indépendances africaines" prévu le 14 juillet 2010 à Paris, a annoncé aujourd'hui à Nouakchott que des contingents des armées de 14 anciennes colonies françaises participeraient aux festivités.

    "Le président [Nicolas] Sarközy souhaite faire un défilé militaire où des unités des armées de chaque pays participeraient", a déclaré à la presse Jacqus Toubon, après avoir été reçu par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. "Nous voulons que le 14 juillet (2010), fête de la France, soit une sorte de grande fête africaine après un demi-siècle d'indépendance", a-t-il ajouté.

    Un sommet des chefs d'Etat de 14 pays qui furent des colonies françaises est également programmé à cette occasion, a-t-il annoncé. "L'importance de cette période a fait penser au président Sarközy que l'année 2010 est une occasion qui pouvait éclairer, renouveler et refondre la relation entre la France et ces 14 états africains, pour nous tourner vers l'avenir", a-t-il ajouté.

    Le Figaro 27.12.09

  • Un Nigérian explosif!

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    Umar Farouk Abdulmutallab
    Le Nigérian de 23 ans accusé d'avoir tenté de faire exploser en vol un avion reliant Amsterdam à Detroit (nord des États-Unis) vendredi, au moyen d'un puissant mélange explosif, a comparu samedi devant le juge, qui lui a officiellement lu l'acte d'accusation. Umar Farouk Abdulmutallab, fils d'un riche banquier, décrit par un ancien professeur comme un étudiant "très brillant" aux idées radicales, a été inculpé pour "avoir tenté de détruire un avion Northwest Airlines en approche finale de l'aéroport de Detroit le jour de Noël, et avoir introduit un explosif à bord de l'appareil", a indiqué un communiqué du ministère de la Justice.

    Le juge Paul Borman s'est rendu à l'hôpital de Detroit et lui a lu l'acte d'accusation au cours d'une audience de 20 minutes. Le suspect a été admis dans cet établissement pour des brûlures consécutives à sa tentative d'activer de la penthrite, un puissant explosif, pour faire sauter l'Airbus A330 qui transportait 278 passagers et 11 membres d'équipage. Selon des journalistes autorisés à assister à l'audience, il était menotté à un fauteuil roulant et portait des bandages aux poignets et sur les mains. Il a déclaré au juge ne pas avoir les moyens de se payer un avocat et s'en est vu commettre un d'office.

    Selon des témoins et l'ordonnance d'inculpation, Abdulmutallab a avoué avoir injecté à l'aide d'une seringue un liquide chimique dans une poudre, qu'il avait cachée sur sa cuisse, pour tenter de faire exploser l'avion. Ce procédé lui aurait permis de passer sans difficulté les contrôles de l'aéroport d'Amsterdam-Schipol, jugés très sérieux, où il se trouvait en transit en provenance de Lagos, en possession d'un visa américain, selon la police néerlandaise. Le jeune homme a également affirmé avoir été entraîné par des membres d'Al-Qaeda au Yémen, selon d'autres responsables de services de sécurité, cités par des médias.

    Jasper Schuringa, ce Néerlandais "héros" du vol 253

    Selon les témoignages des passagers recueillis par le FBI, une quarantaine de minutes avant l'atterrissage, Abdulmutallab s'est rendu aux toilettes, où il est resté une vingtaine de minutes. "En retournant à son siège, il s'est plaint d'avoir mal à l'estomac et a mis une couverture sur lui", a indiqué le ministère américain de la Justice. Les passagers ont ensuite entendu des bruits "semblables à l'explosion de pétards" et ont vu le feu prendre sur une paroi de l'avion et une jambe de pantalon du suspect. Un passager néerlandais, Jasper Schuringa, devenu le "héros" du vol 253, s'est alors jeté sur lui. "Je lui ai sauté dessus, j'ai essayé de le fouiller à la recherche d'explosif et puis j'ai pris une espèce d'objet qui était déjà en train de fondre et de fumer, et j'ai essayé de l'éteindre", a-t-il raconté sur CNN.

    Jasper Schuringa s'est brûlé à une main en essayant d'éteindre le feu. D'autres passagers ont amené des couvertures et de l'eau, puis l'équipage a fourni un extincteur. Le jeune Nigérian, grièvement brûlé à une jambe, a été fermement ceinturé. Un haut responsable américain a confirmé à l'AFP que le père du jeune homme, Umar Mutallab, avait contacté le mois dernier l'ambassade américaine au Nigeria "pour dire son inquiétude quant à la radicalisation de son fils", qui avait reçu un visa pour les États-Unis en juin 2008, au moment où "il n'y avait pas d'information particulière" à son sujet. Le haut responsable a indiqué que le suspect était inscrit depuis novembre dans une vaste base de données officielle de 550.000 personnes susceptibles d'avoir un lien, quel qu'il soit, avec le terrorisme, mais n'était pas classé parmi les 4.000 personnes interdites de vol vers les États-Unis.

    Interrogé par l'AFP, le père, 70 ans, ancien ministre et ex-président du conseil d'administration de la First Bank of Nigeria, s'est déclaré "bouleversé" par le geste de son fils, qui s'était éloigné récemment de sa famille. Selon Michael Rimmer, un de ses anciens professeurs de la British School de Lomé, au Togo, en 2001, peu avant l'invasion de l'Afghanistan par l'armée américaine, le suspect, alors adolescent, soutenait les talibans au pouvoir à Kaboul. Malgré cela, Abdulmutallab était "le rêve de tout professeur - il était très assidu, enthousiaste, très brillant, très poli", a-t-il déclaré à la BBC. Il a ensuite fait des études d'ingénieur à l'University College de Londres (UCL) entre 2005 et 2008.

    En mai, il a tenté de retourner au Royaume-Uni, mais les services d'immigration britannique lui ont refusé un visa d'étudiant parce que l'établissement où il prétendait vouloir étudier était jugé fictif, selon une source gouvernementale à Londres. La tentative d'attentat a entraîné un durcissement immédiat des mesures de sécurité dans les aéroports , notamment européens, avec la fouille au corps de tous les passagers en partance pour les États-Unis ou des contrôles supplémentaires des bagages à main.
    Le Point - 27.12.09

  • L'ombre de Carla Bruni sur une nomination à la Cul-ture...

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    Cliquez!
    Carla Bruni a-t-elle inspiré la nomination de François Baudot comme inspecteur général de l'administration des affaires culturelles (IGAC) ? L'affaire agite les hauts fonctionnaires de la Rue de Valois qui, depuis quelques semaines, pestent contre ce coup de pouce, à leurs yeux injuste.

    François Baudot est, en effet, le parrain d'Aurélien, fils de Carla Bruni. Sa nomination au tour extérieur est une prérogative de l'exécutif. Autrement dit, il n'a pas besoin de passer les concours administratifs. Âgé de 60 ans, cet ancien journaliste (au magazine Elle ), touche-à-tout des nuits parisiennes, auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de la mode ou des arts décoratifs, trouve ici un poste tranquille pour faire la soudure avant sa retraite... La rémunération d'un IGAC en début de carrière est de l'ordre 5.000 euros mensuels, primes comprises. Il n'aura pas le temps de progresser.

    Le 9 décembre, dans une note que Le Point s'est procurée, Serge Lasvignes, secrétaire général du gouvernement, informe le directeur général de l'administration et de la fonction publique du fait que le président de la République et le Premier ministre "se proposent de nommer M. François Baudot inspecteur général des affaires culturelles au tour extérieur". Il y joint le CV de l'intéressé et demande à son interlocuteur de saisir la commission ad hoc chargée d'émettre un avis.

    Avis négatif de la commission

    Or, le 15 décembre, la commission chargée d'apprécier l'aptitude de François Baudot à exercer les fonctions d'inspecteur général a émis un avis (unanimement) négatif ! Cette éminente commission était présidée par Hubert Blanc (conseiller d'État), lequel était entouré de Sophie Moati (conseillère maître à la Cour des comptes), Patrick Olivier (chef du service de l'Inspection générale de l'administration des affaires culturelles) et deux inspecteurs généraux (Michel Berthod et Jean-Sébastien Dupuit). Frédéric Mitterrand n'est pas lié par cet avis négatif et encore moins Nicolas Sarkozy et François Fillon. Néanmoins, sur le coup, la nomination - qui devait être officialisée le 16 décembre - est retirée de l'ordre du jour du Conseil des ministres, pour y être inscrite, plus discrètement, à la veille des fêtes...

    Frédéric Mitterrand ne peut pas refuser grand-chose à Carla Bruni. Il doit d'avoir obtenu la direction de la Villa Médicis aux relations communes qu'il possède avec la première dame. Mais son ministère grince des dents... En effet, depuis l'application de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, Frédéric Mitterrand mène une politique de rigueur qui bouscule sa haute administration et les agents du ministère et des musées... Or la nomination de François Baudot est la quatrième à l'IGAC cette année pour deux départs à la retraite, soit l'inverse de la règle prônée par Bercy. Ce qui vaut pour les simples agents ne vaut donc pas pour les nominations décrétées par le gouvernement... La CGT est à l'affût de ce genre de faux pas.

    Un livre sulfureux

    Le CV de François Baudot n'est pourtant pas honteux : diplômé des Beaux-Arts de Paris et de l'école Camondo, il fut architecte d'intérieur entre 1975 et 1980. Il occupe ensuite les fonctions de commissaire adjoint de l'exposition "Arts et Industries au Musée national des monuments français", etc. Alors, pourquoi cet avis négatif ? En fait, selon nos informations, la commission a été effarouchée par l'autre parcours de François Baudot, celui qu'il a livré lui-même, l'été dernier, dans un livre-confession, L'Art d'être pauvre , paru chez Grasset et dans lequel il remercie Carla Bruni-Sarkozy.

    Dans un style voisin de celui de Frédéric Mitterrand - la mélancolie et le remord en moins -, Baudot y narre sa jeunesse dissolue, son aventure au sein du Palace, la boîte de nuit branchée des années 1980, et diverses expériences intimes. Ce livre licencieux circule depuis deux mois dans les allées du pouvoir, où l'on s'attendait à un recasage de François Baudot soit au Palais de la découverte soit ailleurs...
    Le Point - 26.12.09

  • Ils viennent remplacer les Français

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    Un grand sourire, un regard brillant de joie et une sérénité visible sur les traits de son visage. Fatoumata Kamarako a changé au point qu’on se demande s’il s’agit bien de la même femme qu’il y a quelques mois. « On est heureux, glisse-t-elle. C’est notre premier Noël au chaud ! Les enfants sont contents. Ils ont chacun leur chambre et s’épanouissent.

    »
    Hier, Fatoumata et Mohamed s’apprêtaient à passer leur premier réveillon de Noël dans des conditions normales, avec leurs trois enfants, dans un appartement chauffé et confortable. Le grand luxe après cinq années passées dans un squat, au 300, boulevard Charles-de-Gaulle à Villeneuve-la-Garenne. Un squat dont les occupants 35 familles ivoiriennes ont été évacués en août dernier par la préfecture pour être relogés dans des appartements après un séjour à l’hôtel.

    « C’est formidable d’aller à la salle de bains quand on veut »


    En pleins préparatifs de Noël, Fatoumata s’affairait dans son F4 vêtue d’une simple robe d’intérieur, des claquettes aux pieds. Un confort qui lui était devenu étranger. Dans son salon où trône le sapin de Noël et ses boules colorées, la mère de famille raconte son bonheur. Celui de « de pouvoir faire la cuisine », par exemple. « Et de se doucher. C’est formidable d’aller à la salle de bains quand on veut, sourit encore Fatoumata. Au 300 (NDLR : le squat), il fallait attendre son tour. » A condition d’avoir charrié des litres et des litres d’eau avant de commencer la toilette.
    Les deux petits, 14 mois et 4 ans, sont nés alors que leurs parents vivaient dans ce squat. L’aîné avait été confié à une parente à pour lui permettre de suivre sa scolarité. « Maintenant, lui aussi vit avec nous. C’est le bonheur », renchérit Mohamed, le mari de Fatoumata. C’est grâce à la ténacité et à l’implication de cet homme que toutes les familles ivoiriennes du 300 ont pu s’en sortir.
    Désigné « délégué principal » des squatteurs par ses compagnons d’infortune, c’est lui qui a discuté avec les autorités depuis 2004, notamment Alain-Bernard Boulanger, maire UMP de Villeneuve. « Il s’est engagé pour régulariser ceux qui étaient en situation irrégulière et nous reloger. Nous avons établi une liste de 35 familles. Moi, je me suis engagé à ce qu’il n’y ait pas de problème… mais j’ai été parfois tenté de baisser les bras. » Fatoumata abonde : « Je lui ai dit plusieurs fois de tout arrêter, mais il s’est accroché. » « J’ai bien fait, reprend Mohamed. J’ai toujours su qu’on s’en sortirait. »
    Vers midi hier, tandis qu’il partait prendre son poste d’agent de sécurité sur les Champs-Elysées un emploi qu’il a assuré même en vivant dans le squat , Fatoumata s’apprêtait à se mettre en cuisine pour recevoir dignement ses invités : « Des amis qui étaient avec nous au 300. »
    Le Parisien - 25.12.09
  • Violentes manifestations à Téhéran

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    A Téhéran le 27 décembre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Des affrontements ont éclaté dimanche matin entre la police et les opposants au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. La France condamne les violences commises «contre de simples manifestants».

    Nouveau bain de sang à Téhéran. Au moins cinq manifestants, dont le neveu de l'opposant Mir Hossein Moussavi, ont été tués dimanche matin dans la capitale iranienne, lors de très violents affrontements entre des milliers d'opposants au président Mahmoud Ahmadinejad et les forces de l'ordre, selon des sites d'opposition. Alors que la police iranienne a d'abord démenti cette information, la télévision officielle a fait état dans l'après-midi de «plusieurs morts», sans autre précision.

    Trois des victimes auraient été tuées par des «tirs directs» de «forces militaires» près du «pont du collège» sur l'avenue Enghelab, la grande artère traversant Téhéran d'est en ouest où se sont concentrées dimanche toutes les manifestations, a indiqué le site Rahesabz. Un quatrième manifestant a été tué un peu plus loin, a ajouté le site sans donner de précisions sur les circonstances de sa mort. Le neveu de Mir Hossein Moussavi ferait partie des victime. Il aurait été atteint d'une balle dans la région du coeur.

     

    Des «arrestations arbitraires»

     

    Dans un communiqué, le Quai d'Oray a condamné dimanche après-midi «les arrestations arbitraires et les violences» commises à Téhéran «contre de simples manifestants».

    L'opposition, qui accuse le pouvoir de fraude massive lors de l'éléction de juin, avait appelé à de nouvelles manifestations dimanche matin dans le centre de Téhéran, en marge des rassemblements prévus pour l'Achoura, la journée de deuil religieux commémorant la mort de l'imam Hossein, figure centrale de l'islam chiite. «Nous nous battrons, nous mourrons mais nous reprendrons l'Iran», ont scandé les manifestants. Et de poursuivre: «C'est le mois du sang, et les bassidjis vont tomber», dans une double allusion au mois de deuil de Moharram, dont l'Achoura est le point culminant, et aux miliciens largement utilisés ces derniers mois par le gouvernement contre les manifestations.

    Malgré une présence policière massive, des milliers de personnes se sont donc rassemblées le long de l'avenue Enghelab, théâtre en juin des grandes manifestations qui avaient suivi la réélection contestée du président iranien. Mais la police est rapidement intervenue pour les disperser, utilisant des gaz lacrymogènes et les chargeant violemment. Les opposants au pouvoir auraient répliqué en jetant des pierres et en incendiant des poubelles pour se protéger et bloquer les rues. Sans succès. Les milliers de partisans d'Ahmadinejad ont profité de leur dispersion pour organiser une contre-manifestation sur l'avenue. Ils scandaient des slogans favorables au guide suprême iranien, l'atyatollah Ali Khamenei, selon ces sources.

    L'opposition était déjà parvenue samedi à mener plusieurs manifestations de moindre ampleur à Téhéran. Ces manifestations ont toutes été violemment dispersées par la police, qui a procédé à de nombreuses arrestations.

    Le Figaro - 27.12.09

  • La lettre "bouleversante" de Polanski à BHL

    Voici le verbatim de la lettre adressée par au philosophe Bernard-Henri Lévy :

    «C'est vrai, ce que vous avez dit, cher Bernard-Henri Lévy, lors de vos interventions dans la presse suisse --je suis moi-même bouleversé par le nombre de témoignages de sympathie et de soutien que j'ai reçus dans la prison de Winterthour et que je continue à recevoir ici, dans ce chalet de Gstaad où je passe les fêtes avec mon épouse et mes enfants.

     

    Il y a là des messages de voisins et d'autres qui viennent de gens de toute la Suisse, et, au-delà de la Suisse, du monde entier. J'aimerais pouvoir, à chacun, dire le bien que cela fait, quand on est enfermé dans une cellule, d'entendre, chaque matin, en recevant le courrier, ce murmure de la voix humaine et de la solidarité. Chacun de leurs mots ont été, pour moi, dans les moments les plus sombres, et sont toujours dans ma situation actuelle, pleins de réconfort et de raisons d'espérer.

    J'aimerais pouvoir leur répondre à tous. Mais c'est impossible, il y en a trop. Avez-vous une idée de la façon dont je pourrais le faire? Peut-être votre revue, La Règle du Jeu, qui m'a soutenu dès le premier jour? Peut-être diffuser ces quelques lignes que je vous adresse? Je ne sais pas. Je vous laisse faire.

    Joyeuses fêtes de fin d'année à vous, aux vôtres --et, à travers vous, à tous ces amis anonymes que je découvre jour après jour et qui m'ont tant aidé.

    Amitié.

    Roman Polanski»

    Le parisien - 27.12.09

  • Selon un universitaire ukrainien, Israël aurait fait venir 25 000 enfants pour récolter leurs organes

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    Couverture du journal antisémite nazi "Der Stürmer" représentant un prétendu crime rituel 
     (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
    Après celle du tabloïde suédois "Aftonbaladet", une nouvelle accusation de meurtres israéliens aux fins de vol d’organes souille la campagne présidentielle ukrainienne. J’ai mis en rouge le pire. (Menahem Macina).
       

    04/12/2009

     
    Texte original anglais : "Ukraine academic: Israel imported 25,000 kids for their organs".


    Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org


    Des récits figurant sur plusieurs sites Web ukrainiens prétendent que, ces deux dernières années, Israël a fait venir dans le pays quelque 25 000 enfants ukrainiens dans le but de récupérer leurs organes.

    L’affirmation, émise par un professeur de philosophie et écrivain ukrainien, lors d’une conférence prétendument académique qui a eu lieu à Kiev, il y a cinq jours, est la plus récente expression d’une vague d’antisémitisme dans le pays. Elle se produit quelques mois après qu’un tabloïd suédois ait publié un article prétendant que des soldats de Tsahal avaient tué des civils palestiniens pour s’emparer de leurs organes.

    Les Juifs, Israël et l’antisémitisme sont devenus les thèmes majeurs de la campagne pour les élections présidentielles en Ukraine, à l’occasion de laquelle certaines personnalités font des déclarations antisémites et d’autres les condamnent. Certains candidats, y compris un Juif et quelqu’un dont ses rivaux affirment qu’il est Juif, accusent un troisième rival – le Premier ministre, Yulia Tymoshenko – d’introduire de l’antisémitisme dans la course à la présidence.

    « Le système politique ukrainien est une parodie de démocratie », affirme le Grand Rabbin Berel Lazar.

    Vyacheslav Gudin a fait aux trois cents participants de la Conférence de Kiev le récit détaillé de la recherche infructueuse d’un Ukrainien sur le sort de quinze enfants qui avaient été adoptés en Israël. Les enfants, a affirmé Gudin, ont, de toute évidence, été récupérés par des centres médicaux, dans lesquels leurs organes ont servi de "pièces de rechange". Selon Gudin, il est essentiel que tous les Ukrainiens soient mis au courant du génocide qu’Israël est en train de perpétrer.

    Au programme de la conférence, dont certains participants appartenaient au mouvement des droits slaves, figuraient également deux professeurs qui faisaient la promotion d’un livre accusant les "Sionistes" d’être responsables de la famine de 1930 ainsi que de l’état actuel déplorable du pays.

    Beaucoup de sites Web ukrainiens ont reproduit les discours sans les mettre en contexte. En réponse à une demande de la Communauté juive du pays, la police ukrainienne enquête sur l’un des sites Web - du nom de ZUBR -, qui ont répercuté les discours.

    Entre temps, des Ukrainiens ont manifesté mardi devant l’Ambassade d’Israël à Kiev pour protester contre une lettre signée par 26 membres de l’Assemblée condamnant ce qu’ils décrivaient comme des remarques antisémites émises par le candidat à la présidence, Sergey Ratusshniak. Les manifestants scandaient : « L’Ukraine n’est pas la bande de Gaza », pour signifier qu’ils considéraient que ces députés essayaient de prendre le contrôle de leur pays.

    La lettre envoyée le mois dernier aux dirigeants ukrainiens exprimait la crainte qu’une « nouvelle vague d’antisémitisme en Ukraine ait atteint son paroxysme avec l'habilitation de Ratushnyak, l'actuel maire de Uzhgorod, à être candidat à la présidence ». Au cours de sa campagne pour la direction de la mairie, Ratushnyak avait imputé la responsabilité de l'Holocauste aux Juifs, affirmant qu'ils avaient volé des biens allemands, et mettant en garde contre le danger que la même chose se produise en Ukraine.

    Malgré le fait que les manifestants ne se présentaient pas comme des partisans de Ratushnyak, des photographies de la manifestation ont été mises en ligne sur le site Web du candidat peu de temps après la manifestation.

     

    Lily Galili

     

    © Haaretz

     

    Mis en ligne le 4 décembre 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org

     

    (UPJF: Union des patrons et professionnels juifs de France)

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    Le Premier ministre ukrainien Yulia Tymoshenko
  • Meurtre d'un prêtre à Moscou - L'islam, religion de tolérance...

    Un groupe islamiste du Caucase russe a revendiqué l'assassinat à Moscou fin novembre d'un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'islam, dans une lettre diffusée aujourd'hui par Kavkazcenter.com, un site proche des mouvements rebelles de la région.

    Le père Danil Syssoev, 35 ans, a été tué le 20 novembre dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) par un homme portant un masque anti-grippe, qui a tiré quatre fois sur sa victime.

    "Un de nos frères, qui n'a jamais été au Caucase, a prêté serment à l'émir des musulmans Abou Oussman (ex-président indépendantiste tchétchène Dokou Oumarov, ndlr), en exprimant son souhait d'exécuter le maudit Syssoev", indique la lettre publiée par Kavkazcenter.com.

    Dokou Oumarov s'est proclamé en 2007 émir et chef de tous les mouvements rebelles actifs dans le Caucase du nord. Il est considéré par les autorités russes comme l'ennemi n°1 dans cette région instable du sud de la Russie.

    Le processus de l'"exécution a été filmé avec un portable", ajoute ce document.
    Le groupe prévient que "chacun qui osera ouvrir sa bouche en Russie pour dénigrer l'islam et les musulmans peut partager le sort de Syssoev".

    Le père Daniel était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'islam. Une journaliste musulmane avait porté plainte contre lui pour insulte à l'islam.

    Le Figaro - 26.12.09

  • Un mini-11 Septembre manqué?

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    Photo CNN - Cliquez pour la voir en entier

    L'auteur de l'attentat manqué a été inculpé de tentative de destruction d'avion, a annoncé le ministère américain de la Justice. Le jeune homme de 23 ans, fils d'un banquier nigérian, revendique un lien avec al-Qaida.

    Quelles étaient les motivations du jeune Nigérian qui a tenté, vendredi soir, d'actionner un engin explosif dans un avion de la compagnie américaine Northwest Airlines ? Samedi soir, le procureur fédéral a accusé Umar Farouk Abdulmutallab d'avoir «tenté de détruire un avion Northwest Airlines en approche finale de l'aéroport de Detroit le jour de Noël, et d'avoir introduit un explosif à bord de l'appareil». «Si cette tentative présumée de détruire un avion avait réussi, de nombreuses personnes innocentes auraient été tuées ou blessées», a déclaré le ministre de la Justice, Eric Holder.

    Sérieusement brûlé après sa tentative d'attentat, le jeune homme de 23 ans est pour l'instant hospitalisé sous la garde des enquêteurs dans un établissement d'Ann Arbor, dans le Michigan. Il devait être présenté pour la première fois à un tribunal dans la journée.

     

    Des ordres venus du Yemen

     

    Déjà interrogé par le FBI, il aurait «abondamment parlé», selon CNN. Il aurait ainsi revendiqué des liens avec al-Qaida et indiqué avoir pris ses ordres au Yemen. Selon des enquêteurs cités par ABC, les dirigeants de la mouvance terroriste auraient cousu les éléments d'une petite bombe de 80 grammes de penthrite, un puissant explosif, dans les sous-vêtements du suspect.

    Sous couvert d'anonymat, un responsable de la sécurité a indiqué samedi à la chaîne américaine CBS que le Nigérian avait utilisé «une seringue pour injecter un liquide chimique dans une poudre qu'il avait caché au niveau du haut de la cuisse», une «technique jamais observée jusqu'à maintenant», selon lui.

    Tout au long de la journée, les forces de police et les services de renseignement de plusieurs pays se sont activées pour retracer le parcours du suspect, dans ce qui est devenu une vaste enquête internationale. Fils de l'ancien directeur de l'United bank of Africa et de la First bank of Nigeria, Umar Farouk Abdulmutallab a vécu plusieurs années à Londres.

    Samedi, un cortège de policiers a fouillé un immeuble de Mansfield Street, dans le quartier chic de Marylebone, dernière adresse connue du jeune homme. Non loin de là, l'University College London a confirmé qu'elle avait bien compté dans ses rangs un étudiant du même nom, lors d'«un cursus d'ingénierie mécanique entre 2005 et 2008».

     

    Fiché depuis deux ans par les Etats-Unis

     

    Aux Pays-Bas, le Coordinateur national pour l'antiterrorisme a assuré que le suspect disposait d'un visa pour les Etats-Unis. Umar Farouk Abdulmutallab était pourtant fichée depuis aux moins deux ans par les Américains, figurant parmi les personnes susceptibles d'avoir des contacts avec des terroristes, ont indiqué plusieurs sources. Cette liste est gérée par le Centre national antiterroriste. Elle comprend environ 550.000 noms. Mais ces personnes ne sont pas forcément jugées actives, et peuvent donc être autorisées à embarquer sur des vols vers les Etats-Unis.

    L'histoire récente a quoi qu'il en soit montré que la Grande-Bretagne en général, et Londres en particulier, avaient abrité plusieurs extrémistes devenus terroristes. Le plus célèbre d'entre eux reste le Britannique Richard Reid qui avait tenté de faire exploser un vol Paris-Miami en dissimulant un explosif dans sa chaussure, le 22 décembre 2001.Plus récemment, en septembre 2009, trois islamistes vivant au Royaume-Uni ont été condamnés à la prison à vie pour avoir voulu faire exploser des avions au-dessus de l'Atlantique au moyen d'explosifs liquides en 2006, des attentats qui auraient été comparables au 11-Septembre selon la justice.

     

    Le Figaro - 26.12.09

  • BHL met la pression sur la justice suisse pour son ami Polanski

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    L’écrivain et philosophe est à l’origine d’une pétition en faveur de lancée sur à travers le site Laregledujeu.org.

    Vous avez apporté votre soutien à Roman Polanski lors de son arrestation. Avec le recul, votre regard a-t-il évolué sur l’affaire ?

    Bernard-Henri Lévy. En aucune manière.

    Avec Pascal Bruckner, Milan Kundera, d’autres, nous avons lancé cette pétition dès la nuit de son arrestation. Je n’ai pas bougé d’un iota. Cette incarcération était, reste une honte. Ce climat de populaire et de lynchage, cette façon qu’avait chacun d’avoir sa petite idée sur le crime, sur la peine qu’il méritait, sur les vertus comparées de la castration chimique et de l’emprisonnement, etc. Tout cela était, reste une honte. Et ce n’est pas parce que la majorité de l’opinion rêve de voir l’auteur de « Rosemary’s Baby » tomber de son piédestal que je vais changer d’avis.

    Qu’espérez-vous ?

    Deux choses. Premièrement, que davantage de voix se fassent entendre pour dire combien il est fou que dans des pays où un meurtrier sort de prison au bout de vingt ans, on puisse remettre en prison quelqu’un pour un détournement de mineure commis il y a plus de trente ans. Où sont passés les collègues cinéastes de Polanski ? Pourquoi ce silence assourdissant de quelqu’un comme Jean-Luc Godard ? Et puis ce que j’espère c’est, deuxièmement, que les Suisses comprennent qu’ils n’ont aucune raison de se mettre au service des caprices d’un juge américain qui veut se faire réélire et a besoin, pour cela, de ramener à ses électeurs un gros poisson. Voilà trente ans que Polanski passe ses vacances en Suisse ; trente ans qu’il y est accueilli, honoré ; trente ans qu’il y loue, puis y a acheté, avec la bénédiction des autorités, le même chalet. Les Suisses savent cela. Ils savent qu’un pays souverain ne peut pas changer la règle du jeu comme ça, du jour au lendemain. C’est pourquoi j’espère que la pression de l’opinion suisse fera que Berne refuse l’extradition.

    Vous lui avez rendu visite. Comment vous est-il apparu ?
    Un roc. Un bloc de sérénité et de courage. Et toutes ses forces tendues, il me semble, vers l’achèvement du film qui était en chantier quand on lui a tendu ce traquenard. Peut-être est-ce l’artiste, en lui, qui a pris le pouvoir et le sauve.
    Peut-être en a-t-il tant vu dans sa longue vie que cette nouvelle épreuve lui apparaît, comparée à l’enfer qu’il a traversé, comme une péripétie. Peut-être est-il fatigué de se battre contre l’adversité, juste fatigué de ce destin qui s’acharne. Je ne sais pas.

    Avez-vous des nouvelles récentes ?

    Nous nous sommes encore parlé ce matin (NDLR : hier) . Les nouvelles sont celles que je vous dis. Un homme debout, bouleversé par les témoignages de solidarité qu’il reçoit quand même aussi, et qui attend.
    Le parisien - 26.12.09
  • Tout le clan Polanski réuni pour Noël

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    Mathilde Seigner et sa soeur Emmanuelle revienent des courses...

    La famille reste la meilleure défense de . Son clan a répondu présent comme un seul bloc pour les fêtes de Noël. Son épouse d’abord, , 43 ans, ses deux enfants, Morgane, 16 ans, et leur fils, Elvis, 11 ans. Mais aussi la comédienne , 41 ans, sa belle-soeur, venue avec son compagnon et leur jeune fils, et aussi son autre belle-soeur, la chanteuse Marie-Amélie Seigner, 37 ans.

    Jean-Louis et Aline Seigner, les beaux-parents de Roman Polanski, étaient là aussi pour cette soirée du réveillon. Toute la journée du 24 décembre, la famille, par petits groupes parfois ou ensemble à d’autres moments de la journée, a fait ses courses de Noël dans les magasins de la Promenade, l’artère chic de la station huppée de l’Oberland bernois.

    « Cet homme mérite le respect »

    Tous se sont donné rendez-vous dans le chalet Milky Way, posé sur une petite butte, une immense bâtisse de bois clair sur le chemin tortueux de l’Alpenblick à la sortie d’une des stations alpines préférées du show-business. C’est là que le metteur en scène est assigné à résidence par la justice suisse. Arrêté à l’aéroport de Zurich fin septembre alors qu’il venait assister à un festival, le cinéaste a fait un passage en prison avant d’être autorisé à gagner son chalet début décembre. Il y attend une décision sur son éventuelle extradition vers les Etats-Unis où il est recherché pour avoir eu des « relations sexuelles avec une mineure de 13 ans ». Une affaire qui date de mars 1977.
    Reclus dans son chalet dont toutes les fenêtres sont occultées en permanence par des rideaux, couleur lin, Roman Polanski est un homme sur le qui-vive. Dans la prairie enneigée qui entoure le chalet, deux solides gaillards, des gardes privés, exercent une surveillance active et semblent prêts à décourager l’intrus qui pourrait s’approcher.

    A l’office de tourisme de Gstaad, le personnel refuse catégoriquement d’indiquer l’adresse pour « préserver la tranquillité de nos hôtes ». Roman Polanski peut aussi compter sur le dévouement de ses voisins : « Cet homme mérite le respect. Il est encore un homme libre chez nous », claque sèchement un résidant du chalet Angela, tout proche. Un autre propriétaire de chalet s’empresse de menacer d’appeler les gardes et prévient que « le chemin est une voie privée réservée aux riverains ». La liberté du réalisateur est limitée à un déplacement de 20 m autour du chalet qu’il ne peut quitter, car le réalisateur primé aux Oscars et au Festival de Cannes porte un bracelet électronique. La moindre incartade et la caution de trois millions d’euros payée par le cinéaste pour cette prison dorée s’envole.
    Sous la protection des gardes, Emmanuelle Seigner et sa fille ont entrepris de faire des courses jeudi matin. A midi, elles ont fait le tour du rayon boucherie de l’épicerie fine Pernet, un must. Elle se sont attardées au rayon des poissons. Emmanuelle Seigner, vêtue d’un pantalon de ski rouge, un petit blouson matelassé sur les épaules, a le visage creusé. Elle ne tient pas en place. Elle regarde en permanence autour d’elle. Elle regarde en permanence autour d’elle. Un peu plus loin sur la promenade, elle retrouve Mathilde, sa soeur, qui a fait quelques courses dans un petit supermarché local. Sur le chemin du retour, Emmanuelle a l’oreille vissée au téléphone portable. Morgane marche un peu en arrière.
    Puis, vers 15 h 15, le clan est de sortie. La famille fait alors les derniers achats de Noël. Emmanuelle et Marie-Amélie passent un long moment ensemble dans la maison Von Siebenthal, un véritable temple des ustensiles de cuisine de qualité et des moules à gâteau. Elvis et son grand-père partagent, après la patinoire, un goûter chez Charly’s, la pâtisserie de Gstaad. Puis, par petits groupes, la famille rejoint à pied vers 17 heures le chemin du chalet où Roman Polanski prépare la sortie de son dernier film en mars prochain, « The Ghost Writter ». L’histoire d’un auteur à succès obligé de rester dans l’ombre.
    Le Parisien - 26.12.09
  • Tentative d'attentat: le terroriste avait un visa américain

    Le jeune Nigérian se disant lié à Al-Qaïda qui a tenté de faire exploser un avion américain assurant un vol entre Amsterdam et Detroit vendredi avait pris l' au Nigeria muni d'un visa américain «en de validité», ont annoncé les autorités néerlandaises samedi.

     «L'homme est arrivé de Lagos (NDLR : capitale du Nigéria) à Amsterdam-Schiphol et a pris une correspondance pour Detroit», selon un communiqué des services du coordinateur national contre le terrorisme, reçu à La Haye. «Le Nigérian qui a été arrêté possédait un visa américain en cours de validité», ajoute ce communiqué.

    «Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'avant le départ du vol vers les Etats-Unis, Northwest Airlines a transmis selon les procédures standard la liste des passagers avec leurs données personnelles, dont celles du suspect, aux autorités américaines» qui ont donné leur aval au départ, poursuit le NCTB.

    Quelques passagers blessés et le terroriste maîtrisé

    L'auteur des faits est, selon plusieurs médias américains, un Nigérian de 23 ans, Abdul Farouk Abdulmutallab. Il se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Il a été arrêté après que l'appareil, un Airbus A 330 assurant un vol Northwest Airlines (filiale de Delta) entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis), s'est posé avec ses 278 passagers.

    Quelques passagers ont été légèrement blessés et le suspect a été plus grièvement brûlé par ses explosifs, de la poudre qu'il a tenté de faire exploser en y injectant un liquide à l'aide d'une seringue, selon les médias.

    Les contrôles habituels ont eu lieu

    «A son départ d'Amsterdam-Schiphol, un contrôle de sécurité a eu lieu», a ajouté le NCTB. «Selon les premiers éléments de l'enquête, ce contrôle a été réalisé selon les prescriptions», a-t-il estimé, assurant qu'«aucun dysfonctionnement n'a pu être constaté».

    «On ne peut exclure que des objets potentiellement dangereux soient amenés à bord, surtout des objets qui sont difficiles à détecter avec les technologies de la sécurité actuelles comme les portiques de détection de métaux», a expliqué le NCTB.

    Collaboration étroite entre Londres et Washington

    Les autorités nigérianes ont annoncé avoir ouvert une enquête, notamment «pour vérifier l'identité du suspect», qui aurait selon plusieurs médias étudié à l'University College London (UCL). La police britannique effectuait samedi, à la demande des Etats-Unis, des perquisitions à Londres en lien avec l'attentat manqué.

    Le premier ministre britannique a annoncé collaborer «étroitement» avec les autorités américaines. «La sécurité du public doit toujours être notre première préoccupation. Nous avons travaillé étroitement avec les autorités américaines pour enquêter sur cet incident depuis qu'il s'est produit», a indiqué Gordon Brown dans un communiqué.

    Le parisien - 26.12.09

  • Sarközy va-t-il donner le droit de vote aux immigrés?

     Nicolas Sarközy a entendu les craintes de la communauté musulmane de . Mécontent de la tournure du débat sur l’identité nationale, entre dérapages racistes et islamophobie rampante, le a décidé de reprendre les choses en main. Il prendra donc la parole le 4 février. Sa précédente intervention sur le sujet, dans une tribune au quotidien « le Monde », début décembre, n’avait pas calmé les esprits : on lui avait notamment reproché de demander aux croyants, et d’abord aux musulmans, de pratiquer leur culte avec une « humble discrétion », alors qu’on l’a vu lui-même faire un signe de croix en public à plusieurs reprises…
    Bien décidé à envoyer des signaux forts d’apaisement aux musulmans, Sarkozy a reçu mercredi le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, qui lui a fait part d’un « sentiment d’incompréhension et d’inquiétude ».

    Début 2010, le président ira se recueillir au cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette, près d’Arras (Nord), pour honorer la mémoire des soldats musulmans tombés pour la France. Le carré musulman y a été profané fin 2008, pour la troisième fois en deux ans. Le président semble aussi vouloir mettre en sourdine les questions d’immigration dans la campagne pour les élections régionales.

     Il se plaît à citer François Mitterrand

    Mais ce n’est pas tout : Sarkozy promet des « propositions » et des « surprises ». « Ne jugez pas avant la fin du débat, on vous réserve encore des surprises », prévient mystérieusement l’Elysée. Ira-t-il jusqu’à faire un gros coup en ouvrant la voie au droit de vote des étrangers aux élections locales ? Ces temps-ci, il se plaît en tout cas à citer François Mitterrand, qui avait inscrit cette mesure dans ses 110 propositions pour la présidentielle de 1981, sans jamais la mettre en oeuvre. En 2005, alors ministre de l’Intérieur, Sarkozy s’était prononcé pour le droit de vote aux municipales des étrangers non européens résidant en France de façon régulière depuis dix ans. Il y avait ensuite renoncé. Le 24 avril 2008, lors d’une intervention télévisée, il s’y était dit favorable « à titre intellectuel », avant d’assurer « ne pas avoir la majorité pour faire passer ce projet ». A quelques semaines des régionales, ce défi, s’il se confirmait, ne serait pas mince : l’UMP est franchement hostile à cette mesure.
    Plusieurs choses semblent avoir fait bouger Sarkozy sur l’identité nationale. Il a mal vécu d’être comparé au maréchal Pétain par le socialiste Vincent Peillon. « Une méconnaissance historique », déplore-t-on à l’Elysée, où l’on note avec délectation que Peillon n’a pas rendu sa carte du PS quand Georges Frêche (coupable de nombreux dérapages) a été investi par les militants pour les régionales. Dans le conflit entre Nora Berra et le député UMP Pascal Clément, suspecté d’avoir tenu des propos peu glorieux sur les minarets, le président a pris le parti de sa secrétaire d’Etat aux Aînés. « Ça fait longtemps qu’il pense que Clément n’est pas le meilleur d’entre nous », confie l’Elysée. Enfin, Sarkozy a été très agacé par l’initiative de Jean-François Copé, qui a annoncé le dépôt en janvier d’une proposition de loi UMP pour interdire la burqa, avant même la fin de la mission parlementaire. Au palais, on n’apprécie pas. " C’est un sujet si sensible qu’il faut que chacun évite d’en faire une affaire personnelle ".

    Le parisien - 26.12.09