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Blog - Page 1740

  • Obama durcit le ton contre l'Iran! L'ingérence du N.O.M. dans les affaires intérieures des Etats

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    Obama le 23 juin 2009:

    WASHINGTON (AFP) — Le président américain Barack Obama a durci le ton mardi contre le régime de Téhéran en condamnant la répression des manifestations post-électorales, et a rejeté les accusations d'ingérence en Iran, lors d'une conférence de presse à Washington.

    M. Obama a également estimé que la légitimité de la réélection de l'ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad, que le pouvoir iranien a exclu mardi d'annuler, posait de "sérieuses questions".

    "Je condamne fermement les actions violentes et je m'associe aux Américains dans le deuil pour pleurer chaque vie innocente perdue", a-t-il déclaré.

    Il a par ailleurs regretté que le pouvoir iranien accuse "les Etats-Unis et d'autres (pays occidentaux) d'être à l'origine des manifestations qui ont succédé à l'élection présidentielle" contestée du 12 juin.

    "J'ai dit clairement que les Etats-Unis respectaient la souveraineté de la République islamique d'Iran et qu'il n'y avait pas d'ingérence dans les affaires iraniennes", a-t-il souligné.

    Désormais, les Etats-Unis "attendent de voir comment les choses vont évoluer" en Iran afin de savoir comment cette crise va influencer l'attitude du régime sur la scène internationale, a insisté le président américain.

    M. Obama affichait jusqu'ici une approche plus prudente de la crise iranienne, tiraillée entre sympathie pour les manifestants et désir de ne pas s'ingérer dans les affaires de Téhéran, que Washington soupçonne de développer l'arme nucléaire mais avec lequel il espère pouvoir entamer un dialogue.

    Le président américain a enfin appelé Téhéran à "gouverner par le consensus et non par la force", en citant les violences dans les manifestations en Iran, qui ont fait au moins 17 morts, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations.

    Il a rendu un hommage appuyé au "courage" des manifestants iraniens, et évoqué "l'image frappante d'une femme saignant à mort dans les rues", en référence à Neda Agha-Soltan, tuée en marge des protestations à Téhéran et dont les images de la mort ont déclenché une vague d'émotion sur internet.

    La condamnation des violences par M. Obama s'ajoutait mardi à celles du Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Javier Solana, de l'Italie et Israël, qui ont durement critiqué le régime iranien.

    Obama qui n'a pas condamné les crimes de guerre d'Israël à Gaza!

  • Balises de localisation et "boîtes noires" de l'A330

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    Un enregistreur de vol ; au 1er plan, la balise de localisation est conçue pour émettre durant une trentaine de jours ; au second plan, l'élément appelé "boîte noire" ou enregistreur de vol, qui contient des données vocales et les paramètres du vol © DR
    Les balises radio associées aux boîtes noires (voir photo ci-dessus) émettent un bip chaque seconde. Ce signal peut être capté dans un rayon moyen de 2.000 mètres. À ce stade, comme l'a expliqué mardi matin le BEA, rien n'indique que le "bip" reçu par les bâtiments français de recherche est celui des balises de localisation de l'AF 447.
    Si d'aventure la piste s'avérait être la bonne, ce ne serait qu'une première étape. Resterait ensuite à localiser précisément lesdites balises. En déplaçant les hydrophones qui permettent de capter les bruits sous la mer, les navires peuvent déterminer la position de l'émetteur par triangulation. Trois mesures différentes ou plus permettent de tracer sur une carte trois cercles et d'en déduire que l'émetteur se trouve à l'intersection des cercles.

    Cordillère des Andes sous-marine

    Reste à récupérer la balise... en espérant qu'elle est restée fixée à l'enregistreur associé ! Chaque enregistreur de vol est équipé extérieurement d'une balise radio de la taille d'une lampe-torche de poche. Enregistreur et balise radio de l'AF 447 sont-ils toujours solidaires ? Sont-ils accessibles pour le sous-marin Nautile équipé de bras de préhension ?
    Les fonds sous-marins au milieu de l'Atlantique ressemblent à la Cordillère des Andes - mais à l'envers - avec des profondeurs allant de 864 mètres à 4.606 mètres. La chance voudrait que les deux enregistreurs soient proches l'un de l'autre et situés sur un plateau sableux. Le pire serait que l'un soit au fond d'un "précipice" et l'autre enfoui sous des sédiments.
    Le Point - 23 juin 2009

  • Heureusement que Fillon ne gouverne pas!

    Annoncé mardi soir par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, le remaniement voit l'arrivée de huit ministres. Voici la liste du nouveau gouvernement.

      - Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat

    - Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés

    - Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

    - Xavier Darcos, ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

    - Eric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat

    - Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement

    - Bruno Le Maire ministre de l'Alimentation, de l'agriculture et de la pêche

    - Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la communication ;

    - Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'aménagement du territoire

    - Henri de Raincourt, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement

    - Christian Estrosi, ministre auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, chargé de l'industrie

    - Valérie Letard, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie et du développement durable

    - Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Justice et des libertés

    - Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation, auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi

    - Rama Yade, secrétaire d'Etat chargée des sports, auprès de la ministre de la santé et des sports

    - Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants, auprès du ministre de la défense

    - Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité, auprès du ministre du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

    - Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes, auprès du ministre des affaires étrangères et européennes

    - Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée des aînés, auprès du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

    - Benoist Apparu, secrétaire d'Etat, chargé du logement et de l'urbanisme, auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie et du développement durable

    - Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat chargée de l'outre-mer, auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

    - Christian Blanc, secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale auprès du Premier ministre

    Par ailleurs, sont confirmés dans leurs fonctions:

    - Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes

    - Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi

    - Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance

    - Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

    - Hervé Morin, ministre de la Défense

    - Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des sports

    - Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du développement solidaire

    - Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industerie et de l'emploi, chargé de l'emploi

    - Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique

    - Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, chargé des Transports

    - Fadela Amara, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, chargée de la Politique de la Ville

    - Alain Marleix, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales, chargé de l'Intérieur et des Collectivités territoriales

    - Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, chargée du Commerce extérieur

    - Alain Joyandet, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la Francophonie

    - Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer

    - Martin Hirsch, Haut-Commissaire auprès du Premier ministre aux Solidarités actives contre la pauvreté, à la Jeunesse et à la Vie associative

    Le Figaro - 23 juin 2009

  • Remaniement: les incrustés et les tocards

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    Frédéric Mitterrand, le neveu, "homosexuel assumé"...

    Nicolas Sarközy a procédé mardi à un remaniement en profondeur du gouvernement de François Fillon, marqué par un changement aux ministères clés de la Justice, de l'Intérieur, du Travail et de l'Education et l'arrivée surprise de Frédéric Mitterrand à la Culture.

    Au lendemain de son discours historique devant le Congrès, le chef de l'Etat a finalement choisi de redistribuer les principaux portefeuilles de l'équipe Fillon, alors que son entourage laissait entendre ces derniers jours qu'il ne procéderait qu'à un simple "réajustement" pour remplacer les nouveaux députés européens Michel Barnier et Rachida Dati.

    Programmée pour mercredi, l'annonce de ce gouvernement Fillon V, avec l'entrée de huit ministres ou secrétaires d'Etat et le départ de huit autres, a été faite mardi pendant les journaux télévisés de 20H00 sur le perron de l'Elysée par le secrétaire général de la présidence Claude Guéant.

    Ministre de l'Intérieur depuis mai 2007, Michèle Alliot-Marie est nommée Garde des Sceaux et prend du galon en recevant le titre de ministre d'Etat, jusque-là le seul apanage de son collègue Jean-Louis Borloo. Il reste numéro 2 du gouvernement et son ministère de l'Ecologie est élargi à la Mer, aux Technologies vertes et aux négociations sur le climat.

    Ministre du Travail depuis cinq mois, Brice Hortefeux, un fidèle de Nicolas Sarkozy, prend le fauteuil de Mme Alliot-Marie à l'Intérieur. C'est un autre poids-lourd du gouvernement, Xavier Darcos, qui lui succède rue de Grenelle.

    Pour compléter ce jeu de chaises musicales, le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel, considéré comme l'un des ministres préférés de M. Sarkozy, est promu à l'Education et reste porte-parole du gouvernement.

    L'entrée la plus spectaculaire, celle de Frédéric Mitterrand, a été confirmée par M. Guéant. Le nouveau promu avait lui-même annoncé sa nomination plus tôt dans la journée depuis Rome, où il avait déjà été nommé à la direction de la Villa Médicis par le chef de l'Etat.

    La gauche a minimisé l'arrivée auprès de Nicolas Sarkozy du neveu de l'ancien président socialiste François Mitterrand, qu'elle a qualifiée de "coup". Féroce, la numéro un du PS Martine Aubry a même assuré que M. Mitterrand n'avait "jamais été socialiste".

    Longtemps donné comme entrant, Claude Allègre (ex-PS) ne fait pas partie finalement du gouvernement.

    Promu également, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, devient ministre à part entière à la place de Michel Barnier à l'Agriculture. Il est remplacé par Pierre Lellouche, représentant spécial de la France pour le Pakistan et l'Afghanistan, qui entre pour la première fois dans un gouvernement.

    En tête de la liste des victimes de ce remaniement figurent la ministre de la Culture Christine Albanel, qui paie les ratés de la loi sur le téléchargement illégal sur internet, et celle du Logement Christine Boutin, représentante de la frange catholique sociale de la majorité.

    Autre disparition, celle du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, à la veille du déplacement du chef de l'Etat aux Antilles. Très critiqué pendant la grève générale qui a paralysé les Antilles de janvier à mars, il est remplacé par la guadeloupéenne Marie-Luce Penchard, fille de la chiraquienne et ex-ministre Lucette Michaux-Chevry.

    Roger Karoutchi, chargé des relations avec le Parlement, est lui aussi débarqué, victime des récents "couacs" sur plusieurs projets de loi (Hadopi...). Il est remplacé par le président du groupe UMP au Sénat Henri de Raincourt, qui hérite du titre de ministre.

    Parmi les autres entrants, l'ancien trésorier du MoDem de François Bayrou, Michel Mercier (Espace rural et aménagement du territoire), le très sarkozyste député-maire de Nice Christian Estrosi (Industrie), et Nora Berra, un médecin issue de l'immigration fraîchement élue au Parlement de Strasbourg (Aînés).

    Malgré la dégradation de ses relations avec le président, Rama Yade reste au gouvernement mais aux Sports. Son très emblématique secrétariat d'Etat aux Droits de l'Homme a été supprimé.

    AFP. 23 juin 2009

  • Airbus: des signaux faibles, les boîtes noires pas encore localisées

    Les boîtes noires de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique, n'ont pas encore été localisées, même si les équipes de recherches ont perçu des signaux faibles pouvant en émaner, ont annoncé mardi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête et les autorités françaises.

    "A ce jour, les enregistreurs de vol n'ont pas été localisés", a affirmé un porte-parole du BEA, en réponse à des informations de presse. Le BEA "communiquera aussitôt qu'il aura confirmation d'une information précise", a-t-il précisé.

    "Nous n'avons, pour l'instant, repéré aucun signal émanant de balises qui ait été validé", a également déclaré le directeur du BEA, Paul-Louis Arslanian, sur la radio RTL.

    "Il y a eu effectivement, et ce n'est pas la première fois, des signaux captés. Ca ne veut pas dire que ces signaux sont ceux des balises, ça demande une vérification, et comme à chaque fois, la vérification a commencé, a-t-il ajouté.

    Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué à l'AFP que "des signaux acoustiques avaient été perçus le 20 juin par le sous-marin Emeraude", envoyé par l'armée française pour participer aux recherches.

    "Nous ne sommes pas en mesure de confirmer que ces signaux proviennent des boîtes noires de l'avion", a-t-il cependant ajouté lui aussi.

    Le BEA publiera "dans le courant de la semaine prochaine un premier rapport d'étapes", a rappelé son directeur.

    Le site internet du quotidien Le Monde avait affirmé mardi matin que les boîtes noires de l'Airbus Rio-Paris avaient été "repérées": fausse nouvelle. "Des bâtiments de la Marine française ont capté un "signal très faible émis par les balises de ces boîtes", affirmait le site d'information".

    Philippe Guillemet, commandant du navire scientifique français "Pourquoi pas" qui participe également aux recherches, a démenti formellement l'information et souligné qu'"on est toujours en phase de recherches", sur la radio Europe 1.

    L'avion Airbus A330 d'Air France assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris a disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009. Les précieux enregistreurs de vol émettent en principe un signal pendant un mois.

    La recherche des deux boîtes noires mobilise le sous-marin nucléaire français Emeraude, deux remorqueurs de haute mer tirant des sonars au fond de l'eau, ainsi que le navire d'exploration sous-marine "Pourquoi pas" équipé du sous-marin Nautile et d'un robot.

    Les débris de l'avion retrouvés ces dernières semaines se situent dans une zone où la profondeur est évaluée entre 3.000 et 5.000 mètres, et dont le relief sous-marin complique les recherches.

    AFP. 23 juin 2009

  • Occident, médias et terroristes sont derrière les troubles et les émeutes

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    Kouchner est visé

    Téhéran accuse les "agents étrangers", les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, les médias occidentaux et les "terroristes" d'être les vrais responsables des troubles qui secouent l'Iran depuis la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

    Dernière "victime" en date de cette offensive, le correspondant permanent de la BBC britannique, Jon Leyne, a reçu l'ordre dimanche de quitter le pays sous 24 heures.

    Mercredi, le ministère des Affaires étrangères avait accusé des médias occidentaux non identifiés d'être les "porte-parole" des "émeutiers" et averti que ces "ennemis" seraient mis "échec et mat".

    La diplomatie iranienne se mettait ainsi au diapason du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, du président Mahmoud Ahmadinejad et du chef adjoint de la police Ahmad-Reza Radan, qui avaient mis en cause la presse internationale dans les manifestations.

    Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hassan Ghashghavi est allé dimanche jusqu'à qualifier la Voix de l'Amérique, la radio financée par le Congrès américain, et la BBC britannique de "poste de commandement des émeutes".

    L'Iran a aussi très mal pris les critiques croissantes des pays occidentaux sur le déroulement du scrutin et la répression des manifestations.

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a "recommandé" dimanche à Washington et Londres de "corriger leur position d'ingérence".

    Téhéran avait fait part de son déplaisir en convoquant en milieu de semaine les ambassadeurs de France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, ainsi que de Suisse qui représente les intérêts américains.

    Vendredi, l'ayatollah Ali Khamenei a assuré que "les diplomates de plusieurs pays occidentaux qui nous parlaient jusqu'ici avec un langage diplomatique ont montré leur vrai visage, en premier lieu le gouvernement britannique". La foule assistant à son prêche lui a répondu par "A bas la Grande-Bretagne".

    Pour enfoncer le clou, le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a convié dimanche matin le corps diplomatique pour lui exposer, sous l'oeil de la télévision iranienne, que "la Grande-Bretagne a comploté contre l'élection présidentielle depuis plus de deux ans".

    Le ministre a expliqué par exemple que "des éléments liés aux renseignements britanniques étaient arrivés en masse avant l'élection présidentielle", selon la traduction en anglais fournie par la chaîne de télévision Press-TV.

    Il a appuyé ce propos en affirmant que, pour s'adapter à cet afflux de voyageurs, la compagnie aérienne assurant la ligne Londres-Téhéran avait dû avoir recours à un avion plus gros "de type 747".

    La France n'a pas été oubliée, M. Mottaki qualifiant d'"irresponsable" des propos de son homologue Bernard Kouchner, et demandant à cet effet des excuses de Paris. Le ministre avait évoqué une "expression de révolte démocratique" pour parler des manifestations de l'opposition.

    Les autorités ont aussi ranimé le spectre du terrorisme depuis quelques jours en diffusant sur les télévisions publiques des reportages sur les Moudjahidine du peuple (OMPI), la principale force d'opposition, en exil.

    Le guide suprême avait averti vendredi que des agents pourraient "se cacher dans les rangs du peuple pour commettre un acte terroriste".

    Les autorités ont fait état le lendemain d'un attentat suicide survenu au mausolée de l'imam Khomeiny, à Téhéran, dont l'auteur serait mort en faisant trois blessés.

    Dimanche, le ministère des Renseignements a annoncé l'arrestation d'un "certain nombre d'hypocrites (nom donné par l'Iran aux membres de l'OMPI) entraînés au camp d'Achraf en Irak et entrés en Iran pour y mener des actions terroristes".

    La télévision a ensuite montré des aveux publics de personnes au visage flouté qui assuraient avoir été entraînés et commandés avec le soutien de la Grande-Bretagne.

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    Policiers anti-émeutes à Téhéran le 23 juin 2009
  • L'Iran: l'élection présidentielle ne sera pas annulée

    Le pouvoir iranien a exclu mardi l'annulation de la présidentielle contestée du 12 juin et annoncé que le nouveau président et son gouvernement allaient être investis entre le 26 juillet et 19 août.

     
    Depuis dix jours, cette annulation était exigée, à travers des manifestations qui ont fait au moins 17 morts, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations, par l'opposition menée par Mir Hossein Moussavi, arrivé deuxième au premier tour de la présidentielle.

    "Lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation" du scrutin, a déclaré le porte-parole du Conseil des Gardiens de la constitution, Abbas Ali Kadkhodaie, cité par la télévision en langue anglaise Press TV.

    L'organe, chargé de superviser toutes les élections en Iran, a en outre affirmé qu'"aucune des plaintes des candidats n'avait été acceptée par le Conseil", selon le quotidien gouvernemental Iran.

    Dès vendredi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, avait fixé la ligne en affirmant que le président Mahmoud Ahmadinejad avait remporté le scrutin avec 24,5 millions de votes et que l'écart de 11 millions de voix le séparant de Mir Hossein Moussavi excluait toute fraude.
    AFP 23 juin 2009
  • Elles portent la burqa parce qu'elles "le valent bien"!

    Le gouvernement n'exclut pas de légiférer sur le port de ce voile, dont les adeptes en France sont souvent jeunes et proches du mouvement salafiste qui prône un islam rigoriste.

    Si certaines femmes souffrent de ce voile qui les ensevelit de la tête au pied, «la majorité a volontairement adopté cette tenue», tranche Bernard Godard, spécialiste de l'islam (1). «Beaucoup ont la nationalité française. Et l'on compte pas mal de converties dans leurs rangs», ajoute cet ancien du Bureau des cultes au ministère de l'Intérieur. «Elles deviennent salafistes comme on entre dans une secte», poursuit-il.

    Les salafistes, tenant d'un islam radical, restent minoritaires en France. Ils seraient entre 30 000 et 50 000. Mais ils progressent régulièrement, dopés par leur opposition à l'Occident. Un fondamentalisme qui, comme le tabligh, attire justement des jeunes en mal d'absolu, dont des femmes. Comme dans les sectes, leurs membres passent des heures à peaufiner les règles, à revoir les sourates, mais aussi les milliers de hadiths, ces paroles rapportées du Prophète qu'ils entendent respecter à la lettre. Or ces hadiths sont aussi riches que contradictoires.

    Majoritaire en France, l'islam malékite ne prescrit pas de voile intégral. Ce grand voile n'appartient ni aux obligations religieuses classiques ni aux traditions du Maghreb. Pourtant, seul le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui dépend de l'Algérie, s'est clairement prononcé contre ce niqab. Les autres mouvements paraissent gênés, analyse-t-on à la Direction centrale du renseignement intérieur, car ils composent avec une frange fondamentaliste en leur sein.

    Surenchère religieuse

    À mesure que le salafisme se propage, le profil de ces femmes se diversifie. Beaucoup font de leur surenchère religieuse un élément de distinction dans leur famille, dans leur milieu. Telle Sofia, étudiante en physique-chimie à Paris-VII, titulaire d'un bac mention bien, qui apparaissait toujours entièrement voilée dans l'amphithéâtre de sa faculté, suscitant le malaise des professeurs. Après avoir décroché une très bonne note de soutenance, elle a obtenu un stage dans la prestigieuse maison Chanel, rêvant de travailler dans la cosmétique.

    Tout aussi sophistiquée, la chevelure blonde parfaitement brushée, «Delphine-Aïcha», mère de quatre enfants, aime provoquer : «Vous pensiez que j'avais les cheveux gras ? J'ai une copine coiffeuse qui vient à domicile !» Née catholique dans la classe moyenne de la région parisienne, elle fait partie des nombreuses converties qui cher­chaient «un sens à la vie». «Bien sûr, j'ai d'abord rencontré un musulman. Mais c'est moi qui ai évolué vers plus d'islam, par foi», raconte-t-elle. Du foulard, au hidjab, puis au niqab. Per­dant au passage l'appui de ses pa­rents «qui n'acceptent pas ma te­nue», elle chérit d'autant plus «la solidarité» de ses nouvelles «sœurs».

    Karima, elle, a grandi aux Courtilles, une cité de Saint-Denis. Après une adolescence banale, jean moulant, boucles d'oreille et flirts, elle rate son BEP, commence des ménages, sent sa vie se faner dans la cité, l'horizon se rétrécir. Amoureuse d'un voisin retourné vers l'islam, elle accepte de le suivre dans son fondamentalisme. Du foulard à la tenue intégrale, en quelques années. À cette époque, elle ne sort plus qu'avec lui, uniquement pour promener les enfants. Qui ne fréquentent pas l'école maternelle publique, jugée koufar (mécréante), mais une crèche salafiste semi-clandestine. À la maison, les poupées des petits ont le vi­sage brûlé, car on ne doit rien représenter… Deux ans plus tard, partie vivre en Algérie, Karima ne cache pas sa souffrance car son mari va prendre une deuxième épouse.

    (1) Auteur de Musulmans de France, éditions Robert Laffont, 2007

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    Nadine Morano fustige le port du voile intégral "au nom de la dignité de la femme" sans toutefois se prononcer clairement pour une loi l'interdisant...

    Le Figaro - 19 juin 2009

  • Azam, une jeune Iranienne de 21 ans

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    Azam et son mari
    "Ahmadinejad est un homme du peuple, je me reconnais en lui"
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    TEMOIGNAGE - Deux jeunesIraniens nous racontent leur quotidien à Téhéran depuis l'annonce des résultats du scrutin présidentiel. Azam a 21 ans. Elle est étudiante en théologie et soutient le président.

    «Vivement que notre pays retrouve un semblant d'ordre. J'espère que l'intervention du guide suprême, à la grande prière du vendredi, va pousser les manifestants à accepter les résultats du vote. Ses paroles sont sacrées. Il faut les respecter. Dans mon quartier, au Sud de Téhéran, ils ont brûlé des abris de bus, des motos. Ça perturbe notre quotidien. Nous essayons cependant de conserver un semblant de normalité. Les opposants appellent à une grève générale, mais mon mari garde sa petite épicerie ouverte. La semaine dernière, à l'université, on était en pleine période d'examen. Sur 25 étudiants, nous n'étions que 7 à répondre à l'appel. D'habitude, je me déplace en bus - c'est moins cher -, mais par sécurité, je prends désormais des taxis. Mardi, je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller au grand rassemblement organisé par Mahmoud Ahmadinejad, sur la place Vali-Asr. Ma belle-mère y était. Il y avait foule.

    Ça me fait du mal quand j'entends les supporteurs de Moussavi le critiquer. Dans ma famille, nous avons tous voté pour Ahmadinejad. C'est un homme pieux, un homme du peuple. Il n'est pas corrompu, comme Rafsandjani. Je me reconnais dans ses paroles. Comme lui, nous venons de la campagne. Grâce aux efforts de son gouvernement, notre village d'origine, près d'Ispahan, dispose enfin de l'accès au gaz.

    Lorsque je me suis mariée, il y a un an et demi, j'ai bénéficié d'un prêt à taux zéro dispensé aux jeunes couples, d'un montant d'environ 2 000 euros. Mon mari - un cousin lointain - a eu droit à une somme équivalente. Ça nous a permis de financer une partie de la fête, d'acheter quelques meubles, un frigo, un aspirateur et une machine à coudre.

    «C'est notre droit divin d'avoir accès au nucléaire »

    Pendant la campagne, j'ai regardé les débats télévisés entre les différents candidats. Nous n'avons pas le satellite. L'actualité, nous la suivons sur la télévision d'État. Quand Ahmadinejad intervient, j'essaye de l'écouter, surtout quand il parle du nucléaire. C'est notre droit divin d'avoir accès à cette technologie. Je pense qu'il a raison de se méfier de l'Amérique. D'Obama, je ne sais pas grand-chose, mais je me souviens d'une émission, où on le montrait avec son nouveau chien. N'a-t-il pas mieux à faire, en tant que président, que de jouer avec son animal domestique ? Les gens qui sont trop influencés par la culture américaine sont superficiels.

    Sous la présidence de Khatami (1997-2005), les jeunes ont commencé à fréquenter les nouveaux cafés branchés de la capitale. C'est une perte de temps. En 2005, Ahmadinejad a essayé de mieux faire respecter notre morale islamique. Mais les filles de mon âge aiment continuer à provoquer avec leur maquillage et leurs manteaux courts. Elles aiment se mêler aux garçons de leur âge. Moi, je ne me sens pas à l'aise avec ces gens-là. À la fac, où j'étudie la théologie, je fais partie de l'équipe féminine de football. Quand je sors dans la rue, mon tchador me protège. Le soir, nous restons à la maison avec mon mari. Et nous prions pour que le calme revienne au plus vite.

    Le Figaro - 19 juin 2009

  • Fillon, fantoche à Matignon, fantôme à Versailles

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    Larcher et Fillon accueillent à Versailles le couple présidentiel - 22 juin 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Privé de parole, François Fillon a été ramené lundi au rang de simple témoin de l'allocution présidentielle, soulignant l'affaiblissement de sa fonction, même s'il reste chef de la majorité et que sa véritable influence politique se mesurera notamment à l'aune du remaniement.

    Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, le Premier ministre, dont la prérogative est habituellement de représenter l'exécutif devant le Parlement, s'est assis sans dire un mot devant les députés et sénateurs, flanqué des trois ministres que lui désignait le protocole.

    Après le départ du chef de l'Etat, il est resté, toujours impassible, à écouter les différents intervenants à la tribune, sans leur répondre.

    "Le Premier ministre est réduit au rang de simple collaborateur", a raillé le président du groupe PS à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault, recourant à un qualificatif que le chef de l'Etat avait lui-même utilisé à l'égard de François Fillon, qui s'en était dit blessé.

    Plus grinçant, le député Verts Noël Mamère a eu "une pensée émue" pour un "naufragé de la République" qui "a disparu corps et bien".

    La réforme constitutionnelle qui a permis à Nicolas Sarközy d'intervenir devant le Congrès n'aborde pas le rôle du Premier ministre. Rien ne l'empêchait donc de s'exprimer devant les élus, a déploré l'un de ses prédécesseurs UMP, Jean-Pierre Raffarin.

    "Je trouve normal que le Premier ministre puisse répondre à des questions de parlementaires. C'est sa fonction dans la Ve république. C'est quelque chose qui aurait pu être utile", a-t-il déclaré.

    Cette présence fantôme, pour les politologues, est la manifestation de la présidentialisation du régime, actée par la nouvelle Constitution voulue par Nicolas Sarkozy. "La victime collatérale, c'est forcément le Premier ministre", souligne ainsi Philippe Braud, en rappelant que François Fillon avait lui-même théorisé l'effacement progressif de cette fonction.

  • Téhéran: la police a rapidement mis fin aux émeutes et rétabli l'ordre dans les rues

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    Policiers anti-émeutes à Téhéran le 22 juin 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La manifestation de l'opposition à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad dans le centre de Téhéran s'est terminée environ deux heures après avoir commencé lundi, avec une très forte présence de la police qui a tiré des gaz lacrymogènes, a rapporté un témoin.

     

    Quelque 500 policiers anti-émeutes et bassidjis avaient quadrillé la place Haft-é Tir, ouverte à la circulation.

    "50 à 60 personnes ont été arrêtées", a raconté un témoin.

    Le déploiement policier était de grande envergure avec plusieurs centaines de policiers anti-émeutes casqués et armés de matraques, ainsi que des unités de miliciens islamiques du bassidj.

    Les voitures qui passaient sur la place et klaxonnaient étaient "marquées" à coup de peinture pour que la police puisse les arrêter plus tard. Des automobilistes qui n'osent pas manifester klaxonnent souvent en guise de contestation.

    Les manifestants s'étaient rassemblés à partir de 16H00 sur la place, pour commémorer la mémoire d'une manifestante, Neda, tuée samedi d'une balle dans la poitrine selon une vidéo circulant largement sur Internet.

    L'appel à manifester s'était notamment propagé par le biais du réseau social Twitter.

     La police a tenté initialement d'empêcher tout rassemblement sur la place, qui est l'une des plus grandes de la capitale iranienne, et où tous les magasins avaient fermés.

    Elle a invité d'abord poliment les gens à ne pas rester sur place, puis les ont poussés avant d'en frapper certains.

    La police a procédé aussi à des arrestations de personnes isolées. Un témoin a vu au moins dix personnes attrapées et mises dans des véhicules.

    Un groupe d'environ 200 manifestants se sont constitués finalement sur un coin de la place.

    Le groupe s'est mis à hurler "Dieu est grand", cri de ralliement des manifestants de l'opposition, avant de se disloquer après au moins sept tirs de de grenades lacrymogènes, a dit un autre témoin.

    Des groupes de bassidjis, armés de bâtons, matraques et câbles d'acier poursuivaient des manifestants, dont certains étaient ensuite emmenés par la police.

    Un groupe de forces de l'ordre appartenait visiblement aux Gardiens de la révolution. Ils étaient en tenue de combat vert avec des motos.

    Les Gardiens de la révolution, le corps d'élite de la République islamique, avaient averti lundi les manifestants qu'ils seraient confrontés à une riposte "décisive et révolutionnaire" de leur part s'ils poursuivaient la contestation.

    C'est la première fois que les Gardiens (Pasdarans), l'armée idéologique du régime, lancent un tel avertissement depuis le début des troubles qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.

    Les manifestants se sont dispersés finalement en fin d'après-midi, selon un témoin.

    AFP. 22 juin 2009

     

  • Vol AF 447: une nouvelle piste, celle de la fuite d'eau dans les toilettes...

    Une nouvelle piste serait étudiée pour comprendre les causes du crash.
    Selon "une source informée", citée dans la première édition du Journal du Dimanche, publiée ce samedi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) étudierait "la piste d'une fuite sur un circuit d'eaux usées de l'appareil, signalée très peu de temps après le décollage par un premier message automatique d'alerte de l'Airbus A330".

    Quelle serait l'hypothèse examinée par les enquêteurs?
    "La fuite, indécelable pour l'équipage" peut avoir "provoqué un écoulement prolongé d'eau", explique Le Journal du Dimanche. Puis, quand l'appareil aurait traversé des températures de -50°C, l'écoulement d'eau aurait pu se tranformer en "un gel important dans la membrane composite (moitié métal, moitié matériau composite de type carbone)", explique l'hebdomadaire.

    Cette membrane composite se trouve à l'intérieur du fuselage, dans la partie arrière de l'appareil. Selon la "source informée", citée par Le JDD, ce serait donc "le gel, qui aurait pu provoquer une rupture subite de la structure de l'appareil en plein vol".

    Quelle confiance accorder au BEA?
    Odile Saugues, députée socialiste du Puy-de-Dôme, prépare un rapport sur l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Elle reste sceptique quant à la neutralité du BEA: "Cet organisme dépend du gouvernement. Nous ne saurons que ce que l'on veut bien nous dire (...) On a l'impression que certaines choses se règlent en famille." a t-elle déclaré au JDD.

    Si le mystère du vol Air France Rio-Paris demeure, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a annoncé cette semaine qu'il publierait un rapport d'ici à la fin du mois.
    Le Post - 20 juin 2009

     


  • La révolution, c'est plus facile avec Twitter!

    Depuis cinq jours, le site de microblogging Twitter est devenu le porte-voix d’une partie de la jeunesse iranienne.

     Mardi, par exemple, le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi appelle ses soutiens à ne pas manifester à Téhéran. Trop dangereux, alors que les partisans de Mahmoud Ahmadinejad prévoient de se réunir au même endroit. Mais toute la journée, un appel à maintenir le défilé circule sur Twitter. Quand la télé officielle retransmet la marche pro-Ahmadinejad, le site relaye celle des pro-Moussavi, plus rapidement que les agences de presse. C’est aussi sur cette plateforme que tournent photos et vidéos témoignant de la violence de la répression.

    Accessible. Dans la guerre de l’information qui se joue en Iran, Twitter est un acteur clé. A tel point que des opérations de maintenance du site prévues mardi (à 09 h 15, heure iranienne) ont été reportées par l’entreprise, après une discrète intervention des autorités américaines. Les quatre-vingt-dix minutes de coupure ont finalement lieu en pleine nuit, un «moment moins critique», selon le fournisseur. Quand les autorités iraniennes censurent les journaux, bloquent les sites des opposants, Twitter fonctionne toujours. Accessible par différents canaux (Internet, téléphones portables), la plateforme de microblogging est très difficile à faire taire. Depuis dimanche, l’occurrence «Iran election» représente jusqu’à 2 % du trafic total de Twitter.

    Face aux difficultés rencontrées par les journalistes sur place, le site est devenu une des sources privilégiée des médias occidentaux. Les blogs et les vidéos des internautes iraniens sont repris par les sites d’information partout dans le monde, au risque parfois de propager de fausses nouvelles. Une vidéo montrant la police tirant sur une petite fille a circulé ce week-end, avant que les internautes ne découvrent qu’elle datait en réalité de 2007 (sic). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la cyber-mobilisation iranienne va au-delà des milieux étudiants et intellectuels de Téhéran. Selon Julien Pain, responsable du site participatif des observateurs sur France 24, «l’Iran est un des pays les plus connectés dans la région. Il y a près de 21 millions d’internautes pour 72 millions d’habitants». Avec des infrastructures de bonne qualité, des fournisseurs d’accès privés et un bon niveau d’éducation, l’Iran a vu se développer une blogosphère très active.

    Anglais. L’utopie d’une «révolution Twitter» doit cependant être tempérée. Le soutien des internautes à travers le monde a certes renforcé l’influence du site, mais seules quelques centaines de personnes twittent directement en Iran, dont une petite trentaine en anglais. Comme le souligne Julien Pain, «il faut relativiser l’impact d’Internet».

     Libération - 18 juin 2009

  • Une prison 4 étoiles à New York...

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    Rabbin Leib Glanz
    Le responsable de la sécurité dans les prisons new-yorkaises a présenté sa démission cette semaine après les révélations impensables du New York Post

    Un détenu, Tuvia Stern, condamné en 2008 pour le vol de 1,7 million de dollars, a organisé la bar-mitzvah de son fils dans le gymnase d’une prison située au sud de Manhattan.

     Un traiteur, un chanteur et un groupe de musique ont été engagé pour l’occasion et 60 personnes conviées. Durant la fête, l’homme a pu porter la tenue qu’il désirait, les invités ont pu garder sur eux leurs téléphones portables.

     Plus incroyable encore, les convives ont pu déguster le festin kasher grâce aux couteaux et fourchettes métalliques que le traiteur a pu introduire au mépris de toutes les règles les plus élémentaires de sécurité dans le gymnase du pénitencier transformé pour l’occasion en salle de réception.

    En décembre dernier, quatre mois après cette fête, le condamné a récidivé en organisant à nouveau avec 10 membres de sa famille, toujours dans le même gymnase, des fiançailles.

    Ces cérémonies n’auraient pu être possibles sans l’aide du rabbin Leib Glanz officiant à temps partiel dans la prison et suspendu pour l’heure. Le religieux avait indiqué aux gardiens que des fêtes religieuses juives auraient lieu et avait donné la liste des invités. Quatre autres personnes dont un gardien de la prison et encore plus surprenant un imam, se sont vu sanctionner pour ces événements. Ils ont vu leurs vacances supprimées…

    Altermedia.info - 19 juin 2009

  • Téhéran durcit le ton contre la Grande-Bretagne

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    Le président Ahmadinejad le 19 juin à Téhéran

    Téhéran a durci le ton dimanche contre la Grande-Bretagne, accusée d'avoir voulu saboter le scrutin présidentiel en Iran, où au moins dix personnes ont péri samedi lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

     Alors que la crise la plus grave depuis la fondation de la République islamique en 1979 est entrée dans sa deuxième semaine, le président réélu a demandé dimanche à Londres, mais aussi à Washington, de cesser leurs "ingérences" dans les affaires iraniennes.

    En début de soirée, les rues du centre de Téhéran étaient calmes, ont rapporté des témoins à l'AFP, tranchant avec la violence des confrontations de la veille entre forces de l'ordre et manifestants.

    La télévision d'Etat a affirmé que 10 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées samedi, mettant en cause des "agents terroristes" munis d'armes à feu et d'explosifs, qu'elle n'a pas identifiés. La chaîne de télévision publique en anglais Press-TV a fait état de 13 morts.

    Ces décès sont les premiers depuis ceux de sept manifestants lundi.

    Dimanche, les autorités ont attaqué avec virulence certains pays occidentaux, au premier rang desquels la Grande-Bretagne.

    "Ce n'est pas en tenant des propos hâtifs que vous entrerez dans le cercle des amis de la nation iranienne", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad sur son site internet en s'adressant à Londres et Washington. "Pour cette raison, je vous demande de cesser vos ingérences."

    Peu auparavant, son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a accusé Londres de complot contre l'Iran, affirmant que "des "éléments liés aux services secrets britanniques" avaient afflué en Iran avant l'élection.

    "La Grande-Bretagne a comploté contre l'élection présidentielle depuis plus de deux ans", a déclaré le ministre cité par Press TV.

    "Je rejette catégoriquement l'idée que les manifestants en Iran sont manipulés ou motivés par des pays étrangers", a déclaré le secrétaire britannique au Foreign office, David Miliband.

    De même, à Washington, la démocrate Dianne Feinstein, qui dirige la commission du Renseignement au Sénat, a déclaré que "les services de renseignement américains n'avaient que peu de prise sur ce qui se passe en Iran".

    Au-delà des simples déclarations, les autorités iraniennes ont aussi décidé d'expulser le correspondant permanent de la BBC à Téhéran, Jon Leyne, sommé de quitter le pays sous 24 heures pour avoir "soutenu" les émeutiers, selon l'agence Fars, proche du gouvernement.

    Le ministère iranien de la Culture a en outre menacé les médias britanniques de "mesures de rétorsion" s'ils continuaient "d'interférer dans les affaires intérieures de notre pays en diffusant des informations mensongères ou inexactes de l'Iran".

    Selon l'organisation Reporters sans frontières, trois journalistes iraniens ont été arrêtés et incarcérés depuis samedi, portant à 33 le nombre de journalistes et cyberdissidents iraniens derrière les barreaux.

    De son côté, la chaîne de télévision d'informations en continu à capitaux saoudiens, Al-Arabiya, a annoncé que la fermeture de son bureau de Téhéran, en vigueur depuis le 14 juin, avait été prolongée "jusqu'à nouvel ordre".

    Et le gouvernement iranien a convoqué les ambassadeurs et représentants des 27 pays européens en poste à Téhéran, selon le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kohout, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne.

    La manifestation de samedi représentait un défi au guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait averti la veille qu'il ne "cèderait pas à la rue", tout comme la charge sans précédent contre le guide suprême de Mir Hossein Moussavi, principal rival de M. Ahmadinejad à l'élection du 12 juin.

    Dans une lettre au peuple iranien, il l'avait accusé, sans le nommer, d'avoir mis en danger le caractère républicain de la République islamique en validant la réélection de M. Ahmadinejad.

    A Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé "fermement" Téhéran à procéder à un nouveau décompte du scrutin, Rome a demandé à l'Iran de "favoriser la fin des violences", Paris a condamné la "répression brutale" des manifestations tandis que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué "les actes de courage incroyables" des manifestants.

    AFP. 21 juin 2009

  • Iran: la fille de l'ancien président Rafsandjani a été arrêtée

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    Akbar Hachémi Rafsandjani, président de la République du 3 août 1989 au 2 août 1997

    La fille de l'ancien président iranien Hachémi Rafsandjani a été arrêtée hier soir avec quatre membres de sa famille pour avoir participé à des manifestations interdites par le régime, a annoncé dimanche la télévision d'Etat. La chaîne officielle en langue anglaise n'identifie pas les proches de Faezeh Hachémi interpellés avec elle.
    La télévision iranienne avait diffusé des images de Faezeh Hachémi s'adressant ces derniers jours à des centaines de manifestants pro-Moussavi à Téhéran. La fille de l'ex-président Rafsandjani n'a jamais caché son opposition au président Mahmoud Ahmadinejad, dont la réélection le 12 juin est contestée par son rival, l'opposant Mir Hossein Moussavi.

    Mahmoud Ahmadinejad avait quant à lui accusé la famille Rafsandjani de corruption.

    Le Figaro - 21 juin 2009

  • Le solstice d'été à Stonehenge

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    Au solstice d'été, les premiers rayons de soleil traversent le cercle et viennent frapper la Heel Stone
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Une foule record de plus de 35.000 païens, fêtards, touristes et curieux s'est rassemblée dimanche sur le célèbre site archéologique de Stonehenge, dans le sud de l'Angleterre, pour saluer le solstice d'été au cours d'un rituel annuel autour des mystérieuses pierres préhistoriques dressées en cercle.

    Chaque année, pour fêter l'arrivée de l'été, des milliers de personnes, notamment des druides, se rendent en pèlerinage à Stonehenge, site situé à 130 km au sud-ouest de Londres, dans la plaine de Salisbury, et y passent la nuit du 20 au 21 juin, la plus courte de l'année, au cours d'une fête aux allures païennes mêlant danses et percussions.

    Cette année, l'événement tombait un week-end et, une météo clémente aidant, le nombre de participants a atteint un niveau record. Malgré les craintes d'incidents liées à la présence de cette foule imposante, la police ne faisait état d'aucun trouble notable.

    "C'est l'endroit le plus magique de la planète", s'extasiait Frank Somers, un vendeur d'antiquités, âgé de 43 ans, vêtu d'une tunique de druide, la foi dont il se réclame. "A l'intérieur, quand on touche les pierres, on ressent une chaleur, comme si on touchait un arbre, pas une pierre. Il y a un amour authentique, vous vous sentez appelé vers elle."

    Toute la nuit, les flashes ont crépité sur les étranges mégalithes dressés en cercle dans la plaine. Puis, à 4h58 du matin (3h58 GMT), une faible clameur s'est élevée de la foule lorsque les premiers rayons du soleil ont percé les nuages épars pour venir frapper la Heel Stone ("pierre talon"), un pilier grêlé situé en bordure du cercle, aligné sur le lever du soleil.

    "Il y avait une superbe atmosphère. Où d'autre aimeriez-vous vous trouver pour la Saint-Jean?", interrogeait Peter Carson, membre du Patrimoine anglais, organisme chargé de la gestion du site de Stonehenge.

    Les participants semblaient satisfaits de leur pèlerinage. "On sent l'énergie partir des pieds et remonter tout le corps", confiait Diane Manuel, 50 ans, directrice d'une entreprise de distribution de Middlesbrough, dans le nord de l'Angleterre. "C'est comme avoir des palpitations cardiaques."

    Le site de Stonehenge est l'une des attractions touristiques les plus populaires de Grande-Bretagne, avec plus de 750.000 visiteurs par an. Il a été érigé en trois phases entre 3000 avant JC et 1600 avant JC.

    La finalité originelle du monument reste un mystère. Certains experts le considèrent comme un ancien site tombal en raison de la présence de quelque 350 monticules funéraires autour de la structure. D'autres pensent que les anciens pèlerins attribuaient des vertus de guérison à ces pierres. D'autres encore y voient une forme ancienne de calendrier astronomique. AP

    Nouvel OBS - 21 juin 2009

  • Fabius s'emburqague!

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    Laurent Fabius est le fils d’André Fabius (décédé en 1984), antiquaire, d'une famille d'origine juive ashkénaze, et de Louise Mortimer, américaine. (Wikipédia)

    Le socialiste Laurent Fabius a mis en garde dimanche contre le risque d'une "mise en cause de la religion" musulmane à travers le débat sur le port du voile intégral, burqa ou niqab, qu'il réprouve toutefois au nom de "l'égalité des sexes".
    "Il faut faire attention de ne pas passer de la burqa -c'est contraire à l'égalité des sexes- à une mise en cause de la religion qui serait complètement autre chose", a déclaré l'ancien Premier ministre PS lors du "Forum" Radio J.

    "Ma réprobation (du port du voile intégral, ndlr) est absolue: d'abord parce que c'est une soumission de la femme", mais il ne faut "pas non plus se saisir de ce problème pour faire l'amalgame, ce qui serait absurde, vis-à-vis de telle ou telle religion, en l'occurence la religion musulmane", a-t-il insisté.

    Il a jugé "bon" de faire le point de la situation, par le biais d'une mission d'information parlementaire, comme le préconise le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, ou d'une commission d'enquête parlementaire comme demandée par des députés de tous bords.

    Mais pour lui, "au delà de sa signification religieuse, la burqa est une soumission de la femme absolument incompatible avec ce que sont nos valeurs républicaines", à savoir "l'égalité des sexes".

    Il a rappelé plusieurs décisions prises pour "interdire la burqa dans certaines circonstances", citant une du Conseil d'Etat de 2008 selon laquelle "on pouvait refuser la nationalité française à une Marocaine qui se prévalait du port de la burqa, car au-delà de la pratique religieuse, c'est un comportement contraire aux valeurs essentielles de la République, l'égalité des sexes".

    Il a cité également une décision de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) interdisant le voile intégral durant des cours d'alphabétisation.

    "Il faut mesurer l'extension du phénomène et regarder tout une série de circonstances où à l'évidence l'interdiction de la burqa s'applique", a-t-il dit.

    M. Fabius a donné comme exemples le milieu du travail lorsqu'il y a relations avec le public, et les lieux "où l'identité de la personne doit pouvoir être contrôlée". AFP 21 juin 2009

    Nous sommes pour le port de la burqa, du niqab, du voile, et de tout costume ou signe religieux, qui permet une meilleure "lisibilité" du paysage urbain

  • L'attentat de Karachi revient en France comme un boomerang!

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    En 2002
    L'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 contre des salariés des arsenaux d'Etat DCN, dans lequel onze ingénieurs français sont morts, s'oriente, selon l'avocat de sept familles de victimes, vers une "affaire d'Etats" et non plus vers Al-Qaïda. Le dossier serait lié à un contrat d'armement négocié en 1994, sous le gouvernement Balladur dont Nicolas Sarkozy était le lieutenant.