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Blog - Page 1742

  • Airbus A330: la thèse de la dislocation en plein vol

    Airbus dérive dislocation BRESIL BEA.jpg
    La dérive de l'appareil arrive à Recife
    (Cliquez sur la photo)

    Les autopsies montrent que les corps ont subi de multiples fractures, ce qui corroborerait, selon un expert, la thèse de la dislocation en vol.

    L'enquête sur la disparition du vol AF 447 progresse. Les premiers résultats d'autopsie des corps repêchés montrent ainsi que les victimes présentent de multiples fractures aux jambes, aux hanches et aux bras. Selon un expert médico-légal brésilien, cité mercredi soir par Associated Press, ce constat appuie la thèse de la dislocation de l'appareil en vol. En effet, si l'appareil s'était désintégré seulement au contact de l'eau, les corps et les débris seraient plus gravement fragmentés. En octobre 1999, ­lorsqu'un Boeing d'Egypt Air s'était abîmé dans l'Atlantique (217 morts), les débris de l'appareil et les corps avaient été retrouvés brisés en mille morceaux. Dans le cas du vol AF 447, de larges morceaux de l'Airbus ont été récupérés en mer.

    L'absence de vêtements sur les victimes renforce également la thèse d'une dislocation en vol, puisque dans un tel cas de figure les vêtements sont arrachés par la violence du tourbillon.

    Curieusement, ces informations n'ont pas été communiquées mercedi par les autorités françaises qui ont affirmé que leur médecin, spécialiste des catastrophes aériennes, n'avait pas participé aux autopsies conduites à Recife. Mercredi matin, avant les révélations brésiliennes sur l'état des corps, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a en effet regretté de ne pas avoir été associé aux expertises. «Je ne suis pas content, expliquait Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA. J'espère que j'aurai une explication.» Quelques heures plus tard, un porte-parole du secrétariat à la Sécurité publique à Recife a répondu que les autorités locales n'avaient pas été informées de l'envoi par le BEA d'un expert.

    Malgré ce couac, la mobilisation franco-brésilienne est inédite : 1,2 million de km² ont été ratissés par six bateaux et dix avions brésiliens, deux navires et deux avions français. Dix-sept jours après le drame, l'ensemble des forces militaires présentes sur place ont récupéré en tout 50 corps et 400 pièces de l'Airbus.

    Le BEA a également été plus mesuré qu'Air France et Airbus au sujet des sondes Pitot de mesure de la vitesse de l'avion. Les deux groupes expliquent en effet d'une seule voix que rien ne permet aujourd'hui de lier la catastrophe à une défaillance de ces sondes. «Les derniers messages automatiques de défaillance envoyés aux systèmes de maintenance par l'avion sont pour l'essentiel liés à un tel problème», rappelle pour sa part Paul-Louis Arslanian.

     

    «Fleuron du CAC 40»

     

    Difficile d'interpréter le faible niveau d'information divulguée aujourd'hui par les autorités françaises. S'agit-il d'une réserve nécessaire au bon déroulement de l'enquête, ou d'un réel manque de preuve et de piste ? Il interpelle en tout cas les familles des victimes qui dénoncent un manque d'«humanité».

    De son côté, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) en appelle à la transparence. «Toutes les causes doivent être établies, commente l'un de ses porte-parole. Nous sommes face à un fleuron du CAC 40 et un fleuron de l'industrie européenne. Il est certain que la notoriété des deux entreprises a un impact sur le fonctionnement du BEA, mais nous mettrons toute notre énergie pour connaître la vérité.»

    Le Figaro 18 juin 2009

  • Don Floriano Abrahamowitz donne une conférence à la Main d'Or

    Conférence-débat au Théâtre de la Main d'Or:

    "Croyants unis dans l'antisionisme"

    avec Don Floriano Abrahamowitz et d'autres personnalités

    jeudi 18 juin 2009 à 17h

    13 passage de la Main d'Or, Paris 75011

    métro Ledru-Rollin

     

     

    Réservation obligatoire

    plumenclume@orange.fr

    ou 06 83 35 54 35


  • Accord de défense "nucléarisé" avec les Emirats: Paris au premier rang en cas de conflit avec l'Iran

    Abu Dhabi sarközy accord de défense nucléarisé.jpg
    A Abu Dhabi le 26 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Le Figaro révèle le contenu du nouvel accord de défense signé par Nicolas Sarközy avec les Émirats arabes unis. Un accord qui place Paris au premier rang en cas de conflit avec l'Iran.

    Le containment (l'«encerclement») de l'Iran a commencé. Alors que Téhéran n'a pas donné suite aux propositions de négociations faites par Washington, les grandes capitales se préparent désormais à tous les scénarios. À Tel Aviv, les pilotes de chasse de Tsahal participent depuis un an et demi à des entraînements simulant des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Les États-Unis consolident la ceinture dissuasive formée autour de l'Iran par leurs bases militaires dans la région : Qatar, Irak, Afghanistan, Koweït… Quant à la France, en inaugurant une nouvelle base militaire à Abu Dhabi le mois dernier, puis en signant un nouvel accord de défense avec les Émirats arabes unis, Nicolas Sarkozy l'a placée au premier rang d'un éventuel conflit avec l'Iran.

    Selon les clauses secrètes de l'accord renégocié entre Paris et Abu Dhabi, la France s'engage à utiliser tous les moyens militaires dont elle dispose pour défendre les Émirats arabes unis s'ils venaient à être agressés. Tous les moyens militaires, c'est-à-dire également l'arme nucléaire, s'il le faut.

    Le mot «nucléaire» en lui-même n'apparaît pas, bien sûr, dans le texte. «Ce serait contraire à la philosophie de la dissuasion, qui consiste à en dire le moins possible sur la doctrine d'emploi», explique au Figaro un diplomate qui a pu consulter l'accord. Mais les moyens militaires, s'ils sont déclenchés, devront être définis en commun par la France et les Émirats. Extrêmement contraignant, plus encore, selon ceux qui l'ont lu, que l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord, qui engage les membres de l'Otan à se porter au secours - y compris par la force armée - d'un autre membre qui aurait été attaqué, le nouvel accord de défense n'offre pas une garantie nucléaire sans limite aux Émirats. Juste un petit parapluie, dont le manche, bien sûr, reste dans les mains françaises. Mais il fait franchir à la France un pas supplémentaire dans son alliance avec un petit pays qui se situe au cœur du nouvel arc stratégique définit par le livre blanc sur la défense en mai 2008.

    Mise à disposition de «notre dissuasion nucléaire»

    L'ancien accord, qui avait été signé en 1995 et devait bientôt expirer, évoquait lui aussi un engagement français au spectre très large en cas d'attaque contre les Émirats arabes unis. Mais le vieux texte, entièrement secret car relevant de la législature précédente, maintenait, selon le diplomate, la décision d'intervenir dans «une ambiguïté et une incertitude». Ce qui a changé depuis le 25 mai 2009, c'est que l'installation d'une base française à Abu Dhabi augmente de manière considérable le déclenchement automatique de l'accord bilatéral, puisqu'une attaque de l'Iran pourrait être considérée comme portant atteinte aux intérêts vitaux de Paris. Lesquels sont déterminés par le président de la République.

    Quelle différence, alors, avec les accords de défense qui lient Paris à de nombreux États africains, qui hébergent eux aussi des bases militaires françaises ? «En Afrique, nous ne sommes pas dans un environnement nucléarisé», commente le député Pierre Lellouche, représentant de la France en Afghanistan. «Les implications stratégiques de cet accord sont énormes. Cela veut dire qu'on met notre dissuasion nucléaire à la disposition des Émirats», affirme un officier proche du dossier.

    La base d'Abu Dhabi en elle-même n'est pas «nucléarisée». Mais la dissuasion française, toujours basée sur deux composantes, garde à sa disposition des SNLE, sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, qui patrouillent en permanence au fond des mers, ainsi que des avions de chasse pouvant se poser sur le porte-avions Charles-de-Gaulle avec des bombes nucléaires.

    Dans la région du Golfe, la perspective d'avoir un jour pour voisin un Iran nucléaire est considérée comme l'une des principales menaces. Pour y faire face, les Émirats arabes unis ont renforcé leur outil de dissuasion conventionnelle, afin de se doter d'une capacité de frappe en profondeur. En demandant à Nicolas Sarközy d'installer une base française à Abu Dhabi, ils cherchent également à diversifier leurs alliances, afin de ne plus dépendre uniquement de leur allié américain.

    Le Figaro - 16 juin 2009

  • Ahmadinejad accueilli chaleureusement en Russie

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    Le 16 juin 2009 à Ekaterinbourg

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a été accueilli chaleureusement par son homologue russe Dmitri Medvedev à son arrivée au sommet de l'Organisation de Coopération de Shanghaï à Ekaterinbourg, en Russie.

     
    Le président iranien est arrivé mardi 16 juin dans la ville russe d'Ekaterinbourg (Oural) pour assister au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    Dimitri Medvedev a également félicité Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection et souhaité de nombreux autres succès à la nation iranienne.

    Le président russe a également espéré que les deux états renforceraient leurs relations bilatérales au cours du deuxième mandat du président iranien. Mahmoud Ahmadinejad devrait aborder les questions internationales et régionales aussi bien que les coopérations avec des membres de l'Organisation de Coopération de Shanghaï.

    L'Organisation de coopération de Shanghai est une organisation régionale qui comprend la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. L'Iran est présent en qualité d'observateur.

    Alter Info - 17 juin 2009

  • Iran: le président Obama se démarque de Sarközy

    Obama voit peu de différences entre Ahmadinejad et Moussavi.

    «Il est important de comprendre que la différence en terme de politique réelle entre les deux hommes n'est peut-être pas aussi grande qu'on l'a dit», a confié Barack Obama dans une interview à la chaîne CNBC. Quel que soit le dénouement de la crise, «nous allons avoir à traiter en Iran avec un régime qui, historiquement, est hostile aux Etats-Unis», a rappelé le président américain. Les Etats-Unis doivent empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et «cela serait vrai avec quiconque sortirait vainqueur de cette élection», souligne Barack Obama qui, quelle que soit l'issue de la crise, tentera de renouer un dialogue direct et de mener une «diplomatie ferme» avec Téhéran.

      «C'est aux Iraniens qu'il appartient de décider. Nous n'allons pas nous en mêler. Mon approche c'est: attendons de voir», a conclu Barack Obama pour expliquer sa retenue à l'égard du mouvement de protestation de l'opposition iranienne. Cette position tranche avec celle exprimée mardi par Nicolas Sarközy.

     Sarközy avait estimé que «l'ampleur de la fraude» lors de la présidentielle en Iran était «proportionnelle à la violence de la réaction» lors des manifestations. «Ces élections sont une exécrable nouvelle. Le peuple iranien mérite autre chose», a-t-il poursuivi en se déclarant «préoccupé par la situation en Iran».

    Le Figaro - 17 juin 2009

  • Marc Machin rattrapé par ses "pulsions"...

    Machin sort de prison avec son avocat 7 oct 2008.jpg
    Marc Machin sort de prison avec son avocat le 7 octobre 2008
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     Libre et en attente de la révision de sa peine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, il doit être déféré mercredi au parquet de Paris pour avoir abusé d'une jeune femme dans le XXème arrondissement. «Une pulsion».
    C'est ainsi que Marc Machin, 27 ans, explique son geste. Il a reconnu mardi au cours de sa garde de vue l'agression sexuelle d'une jeune femme, le 5 juin 2009. Une pulsion étroitement liée, selon lui, à ses six années passées en prison, pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il doit être déféré mercredi dans l'après-midi au parquet de Paris.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, Marc Machin aurait repéré la jeune femme, âgée d'une trentaine d'années, à une sortie de métro. Il l'aurait alors suivi -de « manière insistante » selon la victime- jusqu'à son hall d'immeuble, situé dans le XXème arrondissement de Paris. Là, il aurait tenté de filmer sa culotte avec son téléphone portable. Il l'aurait ensuite frappée plusieurs coups de poing au visage- lui cassant une dent, avant de commettre sur elle des attouchements sexuels. Alertés par les cris de la victime, des voisins mettent en déroute l'agresseur.

    Identifié par les caméras de la RATP

    Marc Machin se serait ensuite dirigé vers le métro Gambetta, où il a été filmé par les caméras de la RATP. Il est interpellé lundi vers les 15h30, non loin de son domicile du XVIIIème arrondissement. Au cours d'une perquisition dans son appartement, les policiers ont trouvé un pantalon avec des traces de sang. Des analyses sont actuellement en cours. Les examens médicaux pratiqués sur la jeune femme confirment qu'elle a subi des violences.

    «Maintenant, il n'y a plus qu'à rendre des comptes à la justice et à se faire soigner», a réagi mardi sur Europe 1 son père, qui se prénomme lui aussi Marc. «Mais je sais très bien qu'il ne se fera pas soigner puisqu'il ne l'a jamais été depuis sept ou huit ans». Le père a toutefois relevé qu'il ne fallait «pas faire la comparaison entre un homicide et de la prison pour rien et une agression sexuelle». «Ce sont des affaires complètement différentes», a-t-il mis en garde. Et ce dernier de préciser que son fils avait déjà commis deux agressions avant d'être incarcéré pour l'homicide du Pont de Neuilly, dont la révision du procès doit se tenir le 24 juin prochain.

    Le 7 octobre 2008, Marc Machin avait été libéré après les aveux de David Sagno, un SDF, qui affirmait avoir tué Marie-Agnès Bedot ainsi qu'une seconde femme sur le Pont de Neuilly-sur-Seine à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Un double homicide confirmé par la découverte de son ADN sur les deux scènes de crime.

    Le Figaro - 17 juin 2009

    Les expertises ADN sont-elles fiables?

  • VIDEO Vol AF 447 : le BEA ne peut donner encore aucune explication au crash

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafMBIk.html

    L'enquête sur les causes du crash de l'Airbus A330 entre Rio et Paris, le 1er juin, avance pas à pas. Ce mercredi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a estimé qu'il se rapprochait «du but» mais n'a pas donné d'éléments concrets qui auraient pu permettre de comprendre les raisons du crash .

    «Compte tenu de tout le travail qui a été fait et de tout ce qu'on a, je pense que on se rapproche peut-être effectivement un peu du but», a confirmé Paul-Louis Arslanian, le directeur du BEA, chargé de l'enquête technique sur le crash de l'AF447, lors d'une conférence de presse à son siège au Bourget (Seine-Saint-Denis). «Le but c'est de comprendre ce qui s'est passé», a-t-il ajouté.

    17 juin 2009

     

     

  • Rama Yade en fait trop pour ses maîtres...

    Ambaade de france à Téhéran 15 juin 09.jpg
    L'ambassade de France le 15 juin 2009
    (Cliquez sur la photo)
    La secrétaire d'État chargée des droits de l'homme Rama Yade fait part de son inquiétude. "Nous sommes très préoccupés par la situation sur le terrain" face au "sentiment d'une peur qui saisit le régime", a-t-elle souligné, mercredi 17 juin, sur France Info.

    Pour illustrer sa préoccupation, Rama Yade a annoncé que l'ambassade de France à Téhéran avait même été "attaquée de l'extérieur par des manifestants". Contactée par lepoint.fr, l'ambassade de France précise : "La ministre a deux jours de retard ! Lundi, en début d'après-midi, 30 à 40 Iraniens ont juste lancé des oeufs et des tomates contre les murs ! Les Iraniens ne sont pas méchants." Aucun sentiment de peur ne semble régner au sein du personnel. La manifestation de lundi devant l'ambassade a été organisée pour protester contre les prises de position de la France. Dans la foulée, l'ambassadeur iranien à Paris a été convoqué au ministère des Affaires étrangères...
    Le Point - 17 juin 2009

  • L'Iran accuse les responsables et médias occidentaux d'être les porte-parole des émeutiers

    Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé mercredi des responsables et des médias occidentaux d'être les porte-parole des "émeutiers" et a averti que ces "ennemis" seraient mis "échec et mat", selon un communiqué cité par l'agence de presse Isna.

      Ce communiqué vient "en réaction aux commentaires d'ingérence de certains responsables et médias occidentaux", selon son titre.

    "Certains pays, dans une réaction déplacée, hâtive et inconvenante envers les manifestations illégales, ont soutenu ces dernières contrairement aux principes et règles démocratiques et sont devenus les porte-parole du mouvement des émeutiers, et ternissent ainsi l'image lumineuse de la République islamique", dit le texte.

    Des pays occidentaux, dont notamment la France et la Grande-Bretagne, ont mis en cause la régularité du scrutin du 12 juin qui a vu la réélection avec un score important du président Mahmoud Ahmadinejad. Ce résultat a été dénoncé par ses adversaires et a entraîné des manifestations massives.

     Les autorités recommandent à ces pays et médias occidentaux "de changer leur approche incorrecte envers les événements iraniens parce que les joueurs d'échec surveilleront leur comportement et au moment approprié, et sans aucun doute, les ennemis de l'unité nationale iranienne seront mis échec et mat".
    AFP. 17 juin 2009
  • Michelin supprime 1093 postes en France et ferme une usine dans le nord

    Carte usines Michelin France.jpg
    Entrée du groupe Michelin Clermont-ferrand.jpg
    Entrée du siège à Clermond-Ferrand
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le groupe de pneumatiques Michelin a annoncé mercredi à Clermont-Ferrand un plan de réorganisation prévoyant 1.093 suppressions de postes dès 2010 et la fermeture d'une usine près de Lille, promettant toutefois qu'il n'y aurait "aucun licenciement", ce dont doutent les syndicats.

    Les salariés de trois sites sont concernés par ces suppressions de postes : Tours (340 postes sur 1.300), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, 477 postes sur 1.400) et Noyelles-les-Seclin (Nord, 276 postes), près de Lille, qui va fermer, a précisé à l'AFP une porte-parole du groupe.

    Parmi les salariés concernés, 495 bénéficieront de mesures de retraite anticipée et 598 d'une "mobilité facilitée à l'intérieur du groupe", selon la direction.

    A Noyelles-les-Seclin, seulement 12 personnes se verront proposer un départ à la retraite, les autres étant invitées à occuper un poste sur le site des Gravanches à Clermont-Ferrand, où sera "regroupée l'activité des pneus très haut de gamme", a déclaré à l'AFP le directeur industriel Europe, Thierry Chiche.

     

    "Nous sommes dans une logique de renforcement en France et nous voulons continuer à produire face à une concurrence très agressive", a ajouté ce responsable, précisant que le plan visait à spécialiser les sites de Montceau (génie civil) où Michelin investit 50 M d'euros et Tours (poids lourds) où il investit 15 M d'euros.

    Cette réorganisation se fera "avec zéro licenciement", a martelé la direction.

    Les suppressions de poste ne concernent pas Clermont-Ferrand, siège du groupe, où travaillent 11.800 personnes sur 25.000 en France.

    Michelin a également fait état d'un projet d'investissements de "plus de 100 millions d'euros" dans son centre mondial de recherches et développement, situé dans la capitale auvergnate.

    Le groupe prévoit parallèlement un "plan de départs volontaires dans toute la France sur trois ans pour 1.800 salariés", tout en envisageant "d'embaucher environ 500 personnes par an dans les trois années à venir".

    La fermeture de l'usine près de Lille est programmée pour mi-2010 selon la CGT, qui craint des licenciements malgré les promesses du groupe.

    "A chaque fois qu'il y a eu des plans sociaux chez Michelin, il y a toujours eu des licenciements à la clé", a souligné Michel Chevalier, délégué syndical central CGT (1er syndicat), jugeant "peu probable que tous les gens du Nord viennent travailler à Clermont".

    Au sujet du plan de départs volontaires, M. Chevalier a estimé que "les gens seraient déçus car beaucoup attendent des mesures de retraite anticipée et ce sera en fait du temps partiel".

    La CFDT (2e syndicat) a pour sa part assuré que la fermeture de Lille constituait "une grosse surprise", se disant particulièrement "inquiète" pour les salariés de ce "bassin d'emploi délicat".

    Pour Sud, "Michelin n'arrête pas de souffler le chaud et le froid et doit arrêter de jouer avec l'angoisse des salariés".

    "Michel Rollier (patron du groupe) nous avait promis encore mi-mai qu'il n'y avait pas de plan social prévu et nous annonce un mois plus tard la fermeture d'une usine", a fustigé Zakir Ali Manjee, responsable de Sud.

    "L'entreprise fait des bénéfices de trois milliards d'euros en cinq ans, c'est de la démesure totale, les salariés, a-t-il ajouté, n'ont pas à payer", a-t-il ajouté.

    AFP. 17 juin 2009

     

  • Véronique Courjault: "j'ai tué mes enfants"

    L'avocat général de la cour d'assises d'Indre-et-Loire a requis mercredi une peine de dix ans d'emprisonnement pour Véronique Courjault, accusée de trois infanticides. Véronique Courjault, 41 ans, est jugée depuis le 9 juin pour "assassinats", après avoir avoué les infanticides de deux bébés nés en 2002 et 2003 alors qu'elle et son mari Jean-Louis vivaient à Séoul, et celui d'un nouveau-né mis au monde clandestinement à l'été 1999 à Villeneuve-la-Comtesse, en Charente-Maritime.

    RTL.fr - 17 juin 2009

    "J'ai tué mes enfants", a lâché, des larmes dans la voix, Véronique Courjault mercredi, au septième et avant-dernier jour de son procès devant les assises d'Indre-et-Loire où elle est jugée pour trois infanticides.

      "L'instruction m'a permis de prendre conscience de plein de choses, de me poser des questions. Mais je n'ai toujours pas de réponse. J'espère en trouver", a déclaré à la cour l'accusée, une nouvelle fois interrogée par le président Georges Domergue.

    Répondant à une question d'un de ses conseils, Me Nathalie Senyk, sur le regard qu'elle porte aujourd'hui sur les faits, l'accusée réfléchit et lance, la voix brisée par l'émotion: "J'ai tué mes enfants".

    Le président lui demande alors si elle aurait pu commettre d'autres infanticides si elle n'avait pas subi une hystérectomie en 2003, après la cinquième grossesse. Véronique Courjault répond: "Oui, c'est possible".

    C'est en regardant une émission sur le déni de grossesse et le témoignage d'une mère tenant dans ses bras l'enfant dont elle avait essayé de se débarrasser que l'accusée dit avoir pris conscience de ce qu'elle avait fait, que ces bébés "auraient pu grandir".

    "J'ai eu conscience d'être enceinte, cette conscience je l'ai perdue à un moment. Pour moi, je n'attendais pas de bébés", a rappelé l'accusée.

    Puis elle se tourne vers sa mère qui lui a toujours reproché de "trop s'écouter" et dit: "Je pense que je ne me suis pas écoutée". Un peu plus tard, elle ajoute: "Le problème de la parole, c'est important. Si nous avions parlé plus de tout ensemble (avec son mari, NDLR), ça ne serait peut-être pas arrivé".

    Pour Jean-Louis Courjault, qui se dit toujours amoureux de sa femme, "il est évident que les gestes de Véronique ne sont absolument pas calculés". Il parle d'une "grande détresse ne pouvant s'exprimer".

    "Pour moi, il s'agit d'une maladie. Véronique a de gros problèmes. On va les résoudre. Je n'ai aucun doute sur son potentiel en tant qu'épouse, que mère. Il faut libérer ce potentiel". "Sinon, ce serait faire une croix sur les 20 ans passés ensemble", dit-il en regardant son épouse dans le box qui lui renvoie son sourire.

    Les débats se poursuivaient avec les plaidoiries des parties civiles, puis le réquisitoire de l'avocat général. Jugée pour "assassinats", Véronique Courjault encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu jeudi en soirée.

    AFP. 17 juin 2009

     

  • "On a vécu une vraie histoire d'amour avec la famille Cohn-Bendit"

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    Roger et Camille Kauffmann à Moissac

    Erich COHN-BENDIT, avocat de gauche juif et antinazi, fuit l’Allemagne avec son épouse Herta, alors étudiante en droit, en 1933, au lendemain de l’incendie du Reichstag. Le couple quitte Berlin et s’installe à Paris, où naîtra Jean-Gabriel, surnommé Gaby ou Gabriel, en 1936. Mais au début de la guerre, Erich, qui fréquente les milieux intellectuels de gauche parisiens, est placé dans un camp de prisonniers politiques en Bretagne.

    Il s’en échappe et rejoint à pied Montauban, où sa femme et son fils se sont réfugiés en 1940. Dans le sud-ouest de la France, où est né Daniel en 1945, « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » ont retrouvé les témoins de l’époque, la famille qui a hébergé les Cohn-Bendit et le prêtre qui délivrait aux juifs des certificats de catholicisme.

    En 1941, dans la petite ville de Moissac (Tarn-et-Garonne), les destins des Cohn-Bendit et des Kauffmann se sont mêlés. Camille Kauffmann, née Lassence, avait tout juste 20 ans, et c’est dans sa famille que les parents de Dany le Rouge ont trouvé refuge.
    Aujourd’hui âgée de 88 ans, Camille Kauffmann, derrière des lunettes en verre fumé, se souvient de cette époque avec émotion. « On a vécu une vraie histoire d’amour avec la famille Cohn-Bendit », lâche-t-elle. Tout commence par une proposition du réseau des Eclaireurs israélites de France faite à ses parents. « Monsieur Simon, le directeur du centre, a dit à ma mère : Voulez-vous garder un petit garçon de 5 ans ?

     

    Elle a répondu sans hésiter : Oui, c’est d’accord . » L’enfant et ses parents arrivent quelques jours plus tard. « Je les ai vus la première fois au siège des Eclaireurs israélites de France. La dame était blonde, de taille moyenne, et parlait bien le français. On l’appelait Tricotie, car elle avait toujours un tricot dans son sac. Le papa, plus discret, fatigué, s’exprimait en allemand. » Le petit Gaby Cohn-Bendit s’installe donc dans la famille de Camille, sous le faux nom de Jean Collet. « Quand j’allais le chercher à la sortie de l’école, je disais que c’était mon neveu », raconte la vieille femme qui se remémore aussi des risques qu’ils prenaient. « Comme il était blond, Gaby passait pour un petit aryen, on l’envoyait jouer aux billes devant la Kommandantur, à Moissac, et au retour, avec sa maîtrise de la langue allemande, il nous traduisait ce qu’ils avaient dit! »

    « Dany, le portrait de Tricotie, sa maman »

    Les parents Cohn-Bendit emménagent sous le nom de Delpioux dans la grande maison de trois étages au 18, quai du Port, sur les bords du Tarn. La bâtisse appartient alors aux Eclaireurs israélites de France. « Dans la journée, la maman exerçait la profession d’intendante auprès des autres réfugiés. Elle réglait les problèmes pratiques des uns et des autres », se souvient Roger Kauffmann, le mari de Camille, lui aussi résistant à Moissac. « Le papa, Erich, ne disait presque rien. Il préférait rester dans son coin, tout seul, comme s’il ne se remettait pas des épreuves », ajoute Camille.


    Dany naîtra quelques années plus tard, le 4 avril 1945, dans la ville voisine de Montauban, mais l’histoire des Kauffmann l’a lui aussi profondément marqué. « Ces gens ont été d’un courage extraordinaire, nous a-t-il confié. Ils ont sauvé mes parents et mon frère au péril de leur vie. » Camille, entre deux bouffées de cigarette, se souvient d’ailleurs du jour où Dany est venu leur rendre visite, en 1999 : « C’était pour une précédente élection européenne. Il était venu à Moissac pour rencontrer les agriculteurs. Lorsque je l’ai eu en face de moi, blond et vif d’esprit, j’ai vu ressurgir le portrait tout craché de sa maman Tricotie. » La vieille femme n’a pas oublié les mots prononcés ce jour-là par Daniel Cohn-Bendit : « On ne vous a jamais oubliés, vous êtes irremplaçables dans mon coeur. »

    Le parisien - 16 juin 2009

  • VIDEO Sarközy hué au Gabon...

    http://www.dailymotion.com/video/x9lktp_sarkozy-hue-aux-obseques-domar-bong_news

    Le président  Nicolas Sarközy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba. Une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant : "On ne veut plus de vous, partez !"

    Selon le récit de l'envoyé spécial d'Europe 1, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont arrivés au palais présidentiel dans la même voiture. Jacques Chirac, sorti le premier de la voiture, par la portière gauche, est accueilli par quelques applaudissements timides, dont Nicolas Sarkozy, sorti quelques instants plus tard par la portière droite, n'a pas bénéficié. Pour l'actuel président, ce sont des cris et des sifflets qui sont au rendez-vous :

    Le comité d'accueil était composé d'une quinzaine de jeunes du PDG, le parti présidentiel gabonais, dont certains étaient éméchés, selon l'envoyé spécial d'Europe 1. "La France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", a expliqué, sous couvert de l'anonymat, un de ceux qui s'en sont pris à Nicolas Sarkozy.

    Nicolas Sarkozy, après la cérémonie, a cherché à minimiser l'incident, affirmant que cris et sifflets étaient "plutôt adressées aux médias", en référence aux imprécisions qui ont entouré l'annonce du décès d'Omar Bongo."Les gens sont assez remontés [...]. Vous savez les dégâts qu'a fait l'annonce prématurée du décès et un certain nombre de commentaires", a soutenu le président.

    Le président français a modérément apprécié l'accueil qui lui a été réservé. Il a décidé d'écourter sa visite à Libreville. Une fois la cérémonie religieuse terminée, il reprendra son avion sans assister au défilé militaire comme il était initialement prévu.

    Omar Bongo Ondimba, dont le décès a été officiellement annoncé le 8 juin après 41 ans passés à la tête du Gabon, était considéré comme le dernier "dinosaure" de la "Françafrique", cette relation ambiguë entre Paris et ses ex-colonies.

    Europe 1 - 16 juin 2009

  • Une vaste campagne d'intoxication menée par les réseaux américano-sionistes

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    Une jeune Iranienne défend le président réélu 

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui à Téhéran en réponse aux divers rassemblements orchestrés par les réseaux de communication américains très hostiles à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad.

     

    La presse étrangère, soupçonnée à juste titre de collaborer avec les services de renseignements américains et qui fait l’objet de nouvelles restrictions à son activité depuis aujourd’hui, n’a pas été autorisée à couvrir la manifestation.

    AMI-France - 16 juin 2009

     

     

  • L'arrogance occidentale

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    L’onde de choc de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad a été ressentie dans toute l’Europe et bien sûr aux Etats-Unis. Et pour cause !

    Le candidat qui portait les espoirs de Washington, Tel Aviv, Paris, Berlin et Londres, Mir Hossein Moussavi , a été battu à plate couture par la figure emblématique de l’axe du mal le président Mahmoud Ahmadinejad. Et c’est le cauchemar qui continue pour les pays occidentaux qui croyaient avoir trouvé le dirigeant iranien qui leur permettrait de faire rentrer ce pays dans le concert des nations asservies au Nouvel ordre mondial et de neutraliser une position géopolitique de la plus haute importance.

    Avec un score sans appel de 62,63% des suffrages exprimés Mahmoud Ahmadinejad a balayé son rival qui n’a recueilli que 33,75% des voix. La surprise a été de taille car le conditionnement médiatique était tel que la victoire de Moussavi était considérée comme quasiment acquise avant même que le peuple iranien n’aille aux urnes.

    Cela étant, il y a plusieurs choses à retenir de cette élection.

    Tout d’abord que le peuple iranien ne prête pas son oreille à ce qui se dit dans les cénacles occidentaux. Le fait est que, comme l’a relevé le chroniqueur d’al-Watan, Hassan Moali , « bon ou mauvais, populiste ou agressif, Ahmadinejad a eu largement les faveurs de son peuple qui a trouvé en lui l’homme qui entend restituer la grandeur de l’antique Perse. La vision de l’Occident selon laquelle Ahmadinejad incarnait le parfait provocateur qui s’amuse à réduire jusqu’à la caricature le fameux « holocauste » et qui s’accroche à son droit de développer l’industrie nucléaire, est perçue différemment à Téhéran. Dans son pays, et cette présidentielle l’a prouvé, Ahmadinejad est élevé au rang de héros national qui tient tête aux puissants de ce monde, même sous embargo. »

    Ensuite, il n’est pas inutile de se pencher sur le choix de l’Occident, aussi hypocrite qu’étonnant. Comme l’a soulignée Zeina el-Tibi, Présidente de l’observatoire d’études géopolitiques de Paris et codirectrice de la revue Études géopolitiques : « Moussavi n’était pas un personnage plus « recommandable » qu’Ahmadinejad. Il ne faut pas oublier qu’il a été Premier ministre sous Khomeiny et l’un des jusqu’au-boutistes de la guerre contre l’Irak. En plus, c’est sous son gouvernement que la terreur et la répression ont été les plus dures. » Cela les grands médias l’avaient soudain volontairement oublié pour lui donner l’image d’un Obama ou d’un Kennedy iranien…

    Enfin, on ne peut qu’être choqué par l’arrogance occidentale dont les dirigeants qui n’ont que le mot de démocratie à la bouche, contestent le suffrage populaire dès qu’ils ne confirme pas leurs options. Quand le vice-président américain, Joe Biden, déclare « Vu la façon dont ils répriment la liberté d'expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes sur la légitimité de la réélection du président Ahmadinejad », quand le représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan, Pierre Lellouche, exprime ses « doutes » sur la validité de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, quand les Pays-Bas « sont certains que la présidentielle a été influencée » , etc., on ne peut que s’interroger sur ce qu’aurait pensé les opinions française ou américaine si des pays du Tiers Monde avaient émis les mêmes doutes sur l’élection de Nicolas Sarkozy ou de Barack Obama, pourtant aussi démocratiques et aussi incontestables que celle de Mahmoud Ahmadinejad.

    Mais il est vrai que comme l’écrivait Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà »...

    Cela étant écrit, ne cachons pas notre joie. La victoire de Mahmoud Ahmadinejad, c’est aussi d’une certaine mesure notre victoire, celle des mal-pensants et celle des résistants…
    Editorial de Christian Bouchet - 15 juin 2009
    VOXNR. COM

  • "Une exécrable nouvelle"!

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    Porte-parole du N.OM.

    Nicolas Sarközy a dénoncé "l'ampleur de la fraude" lors de la présidentielle en Iran et estimé proportionnelle la "violence de la réaction" lors des manifestations au cours desquelles sept civils ont été tués après la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

    "L'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction", a déclaré M. Sarkozy à des journalistes à Libreville en marge des obsèques du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

    "Ces élections sont une exécrable nouvelle. Le peuple iranien mérite autre chose", a-t-il poursuivi en se déclarant "préoccupé par la situation en Iran".

    Les partisans de Mir Hossein Moussavi, principal rival du président ultraconservateur, contestent la réélection de M. Ahmadinejad le 12 juin avec 63% des voix et manifestent depuis à Téhéran.

    "C'est un drame, mais ce n'est pas que négatif d'avoir "un vrai mouvement d'opinion qui essaye de se décadenasser", a encore dit le président.

    AFP. 16 juin 2009

     

  • Manifestations de deux camps à Téhéran

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    Manifestation en faveur du président réélu le 16 juin 2009 à Téhéran
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    Le président Ahmadinejad en Russie comme prévu, à Ekaterinbourg, le 16 juin 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Les partisans de Mahmoud Ahmadinejad ont manifesté mardi à Téhéran et ceux de son principal rival, Mir Hossein Moussavi, se rassemblaient de leur côté, en dépit d'un appel de leur leader à rester chez eux pour éviter toute violence après la mort la veille de sept civils.

    "La correspondante de la chaîne de télévision Homa Lezgi, qui était sur place a vu des partisans de M. Moussavi se rassembler (...) et ils se sont dirigés vers le nord en direction de la place Vanak", a rapporté le site internet de la chaîne iranienne d'Etat PressTv.

    Alors que l'Iran connaît un déferlement de colère populaire sans précédent depuis la révolution islamique de 1979, les autorités ont interdit toute couverture par la presse étrangère des événements en cours.

    Même la couverture de la manifestation du camp du président ultraconservateur était très difficile.

    Les autorités iraniennes ont interdit à compter de mardi à la presse étrangère de couvrir, outre les manifestations illégales, tout événement ne se trouvant pas au programme du ministère de la Culture et de la guidance islamique.

    La télévision d'Etat a montré les images de plusieurs milliers de personnes au moins qui défilaient dans le centre-ville à l'occasion de la manifestation présentée comme "marche d'unification".

    "Le Conseil de coordination de la propagande islamique, un organe officiel de la République islamique dépendant du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, lequel avait salué le résultat du scrutin présidentiel comme une "vraie fête", avait demandé "à toutes les couches de la société de participer à cette manifestation".

    Cet organe organise toute les manifestations officielles du régime islamique. En 1999, lors des émeutes étudiantes, il avait appelé à une grande manifestation qui avait mis un terme au mouvement en le réprimant violemment.

    Le camp de Mir Hossein Moussavi avait lui aussi appelé à une manifestation, une heure après celle du pouvoir, que la presse étrangère n'était pas non plus autorisée à couvrir.

    Mais Mir Hossein Moussavi, dont les partisans ont défié par centaines de milliers lundi une interdiction de défiler dans la rue, a appelé les contestataires à renoncer à y participer pour "éviter le piège des confrontations planifiées", selon son conseiller Abolfazl Fateh.

    La veille, sept civils avaient été tués, selon la radio officielle Radio Payam, après s'en être pris à une base de la milice islamique du bassidj, particulièrement haïe par certains manifestants.

    M. Moussavi avait été le premier à contester les résultats le créditant de seulement 34%, malgré une participation historique de 85% des électeurs censée lui bénéficier, et à saisir le Conseil des gardiens de la Constitution.

    Ce Conseil, dont les membres sont nommés directement et indirectement par le guide suprême, et qui est chargé de valider le résultat des élections et d'examiner les plaintes, s'est dit prêt à recompter les "bulletins de vote dans les urnes sujettes à contestation de la part des candidats".

    "S'il s'avère que des irrégularités comme l'achat de voix ou l'utilisation de fausses cartes d'électeurs ont été commises, le Conseil des gardiens de la Constitution ordonnera un nouveau décompte des voix", a dit son porte-parole Abbas Ali Kadkhodaï.

    La contestation, très forte à Téhéran, théâtre d'émeutes samedi et de manifestations violentes dimanche, a aussi gagné des villes de province, en particulier Machhad, Ispahan, Shiraz, selon des témoins et des médias.

    Deux importants responsables réformateurs proches de l'ancien président Mohammad Khatami, Saïd Hajarian et Mohammad Ali Abtahi, ont par ailleurs été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi, selon un responsable réformateur.

    L'ampleur de la mobilisation contre la réélection de M. Ahmadinejad, et les violences qui l'ont suivie, commencent à fissurer l'unité du pouvoir.

    Mardi matin, le président du Parlement Ali Larijani, un personnage des plus influents du camp conservateur, a tenu le ministre de l'Intérieur Sadegh Mahsouli pour responsable d'attaques contre des étudiants et des habitants d'une cité du nord de Téhéran dimanche.

    En visite en Russie, le président Ahmadinejad n'a pas soufflé mot sur la crise en Iran tandis que de nombreuses voix à l'étranger se sont élevées contre les violences.

    Rome a évoqué des "morts inacceptables", Bruxelles s'est dit "très préoccupée" alors que Londres a appelé Téhéran à la retenue.

    Le chargé d'affaires tchèque a été convoqué mardi au ministère iranien des Affaires étrangères qui a protesté contre la réaction de l'Union européenne aux violences post-électorales qui se poursuivent depuis samedi à Téhéran, a rapporté la télévision d'Etat.

    "Ni l'Union européenne ni aucun autre pays n'est en position d'avoir le droit de s'ingérer et de faire des remarques grossières à l'encontre de l'Iran, particulièrement à propos de notre élection glorieuse", a dit le ministère des Affaires étrangères à Josef Havlas.

    AFP. 16 juin 2009

  • Iran: un sondage pré-électoral montrait un fort soutien...

    Une enquête réalisée par des ONG américaines aurait prédit la victoire de Mahmoud Ahmadinejad.

     Trois semaines avant l'élection présidentielle du 12 juin, cette étude révélait que 34 % des Iraniens se disaient prêts à voter pour Mahmoud Ahmadinejad tandis que 14 % soutenaient la candidature de son rival, Mir Hossein Moussavi.

    Le Monde - 15 juin 2009

  • Le président du Sénat Gérard Larcher accusé de concussion

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    Franc-Maçon
    Le président du Sénat et maire de Rambouillet, Gérard Larcher (UMP), a-t-il fauté ? C'est ce qu'affirme son principal opposant à Rambouillet, le conseiller municipal de gauche Jean-Luc Trotignon, qui a déposé plainte pour «concussion», lundi 15 juin au matin, devant le procureur de Versailles.
     L'élu local reproche au deuxième personnage de l'Etat de ne pas avoir plafonné ses indemnités de maire et de sénateur réunies, comme l'impose une loi de 1992 sur le cumul des mandats.
     
    Selon les calculs du conseiller, Gérard Larcher a indûment perçu près de 13.000 euros d'indemnités entre octobre 2007 et décembre dernier.
    Le président du Sénat avait été élu à la tête de la Haute Assemblée sur un programme de transparence et de moralité républicaine.
    Source: Mediapart - 15 juin 2009

     

     

  • Ce qu'écrit le site Mediapart sur l'affaire du cap Nègre

    En août 2008, Nicolas Sarközy s'était invité à une AG des copropriétaires du cap Nègre (Var) pour appuyer la position de sa belle-famille, les Bruni-Tedeschi, lesquels possèdent une splendide résidence dans cette commune du Lavandou.

    Requis par le président pour s'occuper de cette affaire du plus haut intérêt, le préfet du Var avait soutenu mordicus l'intervention des Bruni-Tedeschi.

    Mais, presque un an plus tard, ce dossier de tout-à-l'égout n'est toujours pas réglé. Et le préfet en question, Jacques Laisné, vient d'être muté par un décret signé Nicolas Sarkozy. Sans autre raison apparente et sans nouvelle affectation.

    Mediapart - 15 juin 2009

    Un "fantasme", vraiment? Disons une curieuse coïncidence...