Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1743

  • Le tout-à-l'égout des Bruni-Tedeschi et la mutation du préfet du Var...

    Cap Nègre, maison des Bruni-Tedeschi.jpg
    Le Cap Nègre et la propriété des Bruni-Tedeschi
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a assuré lundi que la mutation du préfet du Var n'était "en rien une sanction", qualifiant de "fantasmes" les affirmations du site Mediapart selon lesquelles son départ était lié au problème de tout-à-l'égout de la belle-famille de Nicolas Sarközy au Cap Nègre.

    Le prochain départ de Jacques Laisné, dont le remplaçant a été annoncé au conseil des ministres du 3 juin, "n'est en rien une sanction", a affirmé le ministre sur France Info.

    "M. Laisné retourne dans son corps d'origine, c'est-à-dire à la Cour des Comptes, après avoir exercé plusieurs postes préfectoraux. Et je crois savoir que de là, son corps d'origine le destine à un autre poste", a-t-elle assuré.

    Quant aux affirmations de Mediapart, "c'est du fantasme", a ajouté Mme Alliot-Marie.

    Le site écrit que le dossier de tout-à-l'égout dans la propriété du Lavandou des Bruni-Tedeschi "n'est toujours pas réglé" et que M. Laisné "vient d'être muté par un décret signé Nicolas Sarkozy. Sans autre raison apparente et sans nouvelle affectation".

    Interrogé par l'AFP, le service de communication de la préfecture du Var a indiqué que l'ancien préfet ne souhaitait pas s'exprimer sur sa mutation.

     "Nous avons travaillé ensemble, la mairie, les services de l'Etat et l'association des copropriétaires pour essayer de trouver une solution à la réalisation du tout-à-l'égout au Cap Nègre", a par ailleurs affirmé la préfecture du Var.
    AFP. 15 juin 2009
  • Sarközy et Kouchner veulent " toute la lumière" sur les résultats...

    Le président Nicolas Sarközy s'est déclaré lundi "profondément préoccupé" par la situation politique en Iran, condamnant les "violences contre les manifestants" et appelant à faire "toute la lumière" sur les résultats de la présidentielle.

    M. Sarközy "condamne les violences contre les manifestants, les arrestations d'opposants et de personnalités politiques, les restrictions aux libertés publiques", selon un communiqué de la présidence française.

    Le président de la République a également condamné les restrictions à "la liberté d'expression et de communication, les entraves mises à l'action des journalistes, iraniens ou étrangers".

    Soulignant que "plusieurs candidats de l'opposition ont contesté la validité du scrutin", M. Sarközy évoque des "manipulations".

    "Il serait inacceptable que des manipulations aient faussé le résultat du vote, contre la volonté démocratiquement exprimée par le peuple iranien. Toute la lumière doit donc être faite sur cette situation", affirme-t-il.

    De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a dit espérer "que la répression cessera au plus vite", en parlant "d'expression de révolte démocratique", lors d'une conférence de presse commune avec le ministre de la Guerre israélien, Ehud Barak, à Paris.

    "Nous sommes très respectueux de la manière dont les Iraniens se livrent à ces démonstrations qui tendent vers la démocratie", a ajouté M. Kouchner, à l'issue d'un entretien avec M. Barak notamment sur l'Iran, accusé par Israël de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

    Selon lui "les arguments de l'opposition, de ceux qui se sont présentés et qui dénoncent le trucage de ces élections, doivent être écoutés avec respect car ils risquent beaucoup" dans un pays où la situation est très tendue.

    Plus tôt lundi, le ministère français des Affaires étrangères avait annoncé la convocation de l'ambassadeur d'Iran à Paris pour lui demander d'apporter "des explications au sujet des événements en Iran" et de répondre "aux doutes exprimés sur la régularité du scrutin".

    Des violences ont éclaté depuis l'annonce de la réélection dès le premier tour vendredi du président  Mahmoud Ahmadinejad. Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux, conteste notamment cette victoire et juge que le scrutin a été truqué.

    AFP. 15 juin 2009

  • Les partisans de Moussavi se déchaînent à Téhéran, soutenus par la communauté internationale

    Iran manif Moussavi 15 juin 2009.jpg
    Mir Hossein Moussavi avec son épouse au cours d'une manifestation le 15 juin 2009 - Ancien Premier ministre de la République islamique de 1981 à 1989, Moussavi n'exerçait plus de fonction politique depuis vingt ans. En 2009, il décide de se présenter aux élections présidentielles.
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)

    Un manifestant a été tué par balles et plusieurs autres ont été blessés lundi à Téhéran lors d'un rassemblement de centaines de milliers de partisans de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux à la présidentielle, qui contestaient la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

    Un photographe iranien, qui a refusé de donner son nom, a déclaré à l'AFP avoir vu le corps d'un homme tué d'une balle dans le front, devant une base de la milice islamique du bassidj, laquelle était en feu.
    AFP. 15 juin 2009
  • Le Pen accuse Sarközy d'agir contre les intérêts de la France

    Jean-Marie Le Pen, qui juge contraire aux intérêts français l'installation d'une base à Abou Dhabi face à l'Iran, a accusé dimanche Nicolas Sarközy de ravaler les armées françaises à "des forces supplétives des Anglo-saxons".

      Parlant à Villepreux (Yvelines) devant le Cercle national des combattants (CNC), organisation d'anciens combattants proche du mouvement d'extrême droite, M. Le Pen a parlé de "l'alignement" et de "l'indexation" du président de la République "sur les positions d'Israël et des Etats-Unis", ce qui est une solidarité "provocante" pour le régime iranien et par laquelle la France "se place dans le cadre d'un conflit de civilisation".

    Cette base militaire "n'est pas conforme aux intérêts de la France", a-t-il dit, estimant que "Sarközy ravale nos armées à des forces supplétives des Anglo-saxons".

    Le président du Front National a comparé "la défense nationale à l'arlésienne, dont personne ne parle comme si le monde avait cessé d'être dangereux". Il a dénoncé un effort insuffisant en manière de défense, au-dessous de celui du Royaume Uni. "Il y a un manque de volonté politique", selon l'eurodéputé, alors même que "l'immigration nous coûte 70 milliards par an".

     
    Drapeau tricolore.jpg
    Pour M. Le Pen, la "dénationalisation" de la défense "qui se déroule en deux étapes" dans l'Union européenne et dans l'Otan, "hypothéquera incontestablement ce qui reste d'indépendance nationale".

    "Sans nation, les peuples se décomposent, prêts à l'esclavage économique et politique", a-t-il dit.

    Saluant "les anciens combattants français, quelles que soient leur race et leur religion", le premier vice-président du FN, Roger Holeindre, avait jugé qu'"il n'y a pas plus de racisme au FN que dans la droite molle". "Nous combattons contre l'invasion de la France", a-t-il ajouté, avant d'attaquer violemment la mémoire du général De Gaulle pour sa politique en faveur de l'indépendance algérienne.

    Il s'en est pris à Daniel Cohn-Bendit et aux Verts, "ces loulous qui se sont propulsés au pouvoir grâce au film d'Arthus-Bertrand", largement diffusé avant les européennes.

    AFP. 14 juin 2009

     

  • Ahmadinejad: après Joe Biden qui a de "vrais doutes", c'est Henri Guaino qui s'en mêle...

    Henri Guaino.jpg
    Henri Guaino à l'écoute du N.O.M...

    Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, a jugé ce matin que la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'était "une bonne nouvelle pour personne".
    Lors de l'émission le grand rendez-vous (Europe 1-Le Parisien/Aujourd'hui en France), Il a observé à propos du succès du président sortant : "ce n'est une bonne nouvelle pour personne, ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde".

    Le Figaro - 14 juin 2009

    Et pourquoi donc?

  • Vol AF 447: l'hypothèse d'une chute soudaine

    Débris de l'Airbus exposés à Recife.jpg
    Les débris exposés dans un hangar de l'aéroport de Recife - la mallette orange intacte à droite 
    (Cliquez sur la photo pour la voir en intégralité)
    Airbus sièges d'équipage repliés.jpg
    Débris de paroi avec sièges d'équipage repliés - photo du 13 juin 2009

    Ce sont des experts brésiliens qui le disent. Les premiers débris de l'Aibus d'Air France repêchés en plein Atlantique semblent indiquer que sa chute a été soudaine et qu'il n'a pas explosé en vol. Une semaine et demi après la disparition en mer de l'avion dans la nuit du 31 mai au 1er juin, avec 228 personnes à bord, pour des raisons encore inexpliquées, des dizaines de débris, récupérés par la Marine brésilienne, ont été exposés dans un hangar de l'aéroport de Recife.

    L'ancien pilote Ari Germano, auteur d'un livre sur les accidents aériens, s'est déclaré "impressionné par au moins une des photos" diffusées vendredi par les forces aériennes brésiliennes, a-t-il dit au quotidien O Globo de samedi. D'après lui, l'image semble indiquer que les passagers de l'Airbus ont été pris de surprise et que la tragédie s'est déroulée si vite que l'équipage n'a pas eu le temps de réagir.

    "J'ai vu la paroi qui sépare l'endroit où se trouve l'équipage pour préparer les repas et le compartiment des passagers. Des fauteuils y étaient fixés. Ce qui est curieux, c'est que ces fauteuils doubles, utilisés exclusivement par l'équipage étaient repliés. Ils sont bien plus fins que ceux des passagers et sur les photos, on voit les ceintures de sécurité qui pendent. Cela suggère que l'équipage circulait dans les couloirs de l'avion. En cas de signal d'alerte ou de l'imminence d'un risque quelconque, l'équipage serait resté assis à sa place", a déclaré Ari Germano. "Ils n'ont eu le temps de rien faire", a souligné l'ex-pilote qui a aussi reconnu une mallette orange intacte de kit de premiers secours.

    "Aucune trace de feu"

    Le commandant de bord Ronaldo Jenkins, consultant en sécurité du Syndicat national des entreprises aériennes, a dit quant à lui à Globo qu'il avait pu identifier un gilet de sauvetage et également une partie du revêtement intérieur de l'avion et qu'il n'y avait aucune trace de feu ou de fumée, ce qui écarterait l'hypothèse d'une explosion. "Sur les photos publiées au cours des jours précédents, où il est possible de voir la dérive de l'avion et une porte de toilettes, aucune trace de feu n'est visible" non plus, a-t-il ajouté.

    Vendredi, un navire français a repêché six nouveaux corps, portant le total à 50 sur les 228 victimes du vol Rio-Paris. Ces nouveaux corps ont été récupérés par le Mistral, qui participe aux recherches de corps et de débris de l'Airbus.  Selon un porte-parole militaire brésilien, les recherches ne s'arrêteront que "lorsqu'il n'y aura plus aucune possibilité de repêcher des corps ou des débris" de l'avion. "Cela ne va pas s'arrêter le 19 juin", a-t-il ajouté, soulignant qu'à partir
    de cette date, une évaluation sera faite tous les deux jours sur la poursuite de cette opération.

    LCI.fr - 14 juin 2009

    Sans attendre les boîtes noires, les enquêteurs français devaient tirer de premiers enseignements des débris rassemblés dans un vaste hangar à Recife, sur la côte Nord-Est.

    Ces débris semblaient indiquer que la chute de l'avion a été soudaine et qu'il n'a pas explosé en vol, selon des experts brésiliens cités par la presse. Ceux-ci s'appuient notamment sur une photo montrant des sièges de l'équipage, repliés, ce qui suggère que celui-ci circulait et a été pris par surprise.

    AFP. 14 juin 2009

  • L'"Air Force One" de Sarközy a déjà été contrôlé

    Le chef de cabinet de Nicolas Sarközy à l’Elysée, Cédric Goubet, a fait vérifier il y a quelques jours que les trois sondes Pitot de mesure de vitesse qui équipent le futur avion du président ont bien été changées. C’est chose faite : la compagnie Air Caraïbes, ancienne propriétaire de l’appareil acheté d’occasion par l’Etat, s’était déjà chargée de modifier ces capteurs.

    Une compagnie qui avait elle-même connu deux incidents mettant en cause ces mêmes sondes en août et septembre 2008, sur des vols à destination des Antilles opérés par des Airbus A-330.


    Le futur « Air Force One » de Sarközy, en cours d’aménagement chez Sabena Technics à Mérignac (Gironde), est lui aussi un long-courrier A-330-200, soit le même modèle que celui de l’AF 447. Il sera équipé d’un bureau, d’une salle de réunion d’une dizaine de places et d’une chambre avec salle de bains à l’avant, avec une soixantaine de places à l’arrière. Il sera livré à l’automne 2010 et remplacera les deux moyen-courriers A-319 de l’Etat, achetés du temps de la dernière cohabitation et d’ailleurs surnommés… « Chirac » et « Jospin ».

    Le parisien.fr - 14 juin 2009


     

  • Netanyahu accepte un Etat palestinien démilitarisé: une réserve d'esclaves?

    Etat palestinien - Netanyahu.jpg
    Netanyahu pendant son discours - 14 juin 2009
     Deux raids aériens dans le sude de gaza 4 morts.jpg
    Deux raids aériens dans le sud de Gaza (13 au 14 juin 2009): 4 blessés palestiniens
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soumis à de fortes pressions internationales, a accepté dimanche le principe d'un Etat palestinien tout en posant des conditions qui ont été immédiatement rejetées par les Palestiniens.

    Dans le même temps, M. Netanyahu s'est refusé à un gel de la colonisation juive, comme le réclame la communauté internationale, le président américain Barack Obama en tête, qui estime que la construction en Cisjordanie mine la perspective d'un Etat palestinien.

    Les deux conditions posées par le Premier ministre portent sur la démilitarisation du futur Etat palestinien et la reconnaissance par la direction palestinienne d'Israël comme Etat du peuple juif.

    "Si nous recevons ces garanties sur la démilitarisation et si les Palestiniens reconnaissent Israël comme l'Etat du peuple juif, alors nous parviendrons à une solution basée sur un Etat palestinien démilitarisé au côté d'Israël", a déclaré M. Netanyahu lors de son premier discours de politique étrangère depuis l'élection de février à l'université Bar Ilan, près de Tel Aviv.

    "A chacun son drapeau, à chacun son hymne. Le territoire alloué aux Palestiniens sera sans armée, sans contrôle de l'espace aérien, sans entrée d'armes, sans la possibilité de nouer des alliances avec l'Iran ou le Hezbollah" libanais, a-t-il ajouté.

    M. Netanyahu s'est permis d'avancer cette idée qu'il refusait il y a encore trois mois, alors qu'il ne se sent pas menacé au sein de sa coalition dominée par la droite.

    Ses principaux partenaires sont d'accord avec la formule d'un Etat palestinien démilitarisé, sans croire que cela soit réalisable.

    Concernant le dossier crucial de la colonisation, il a affirmé ne pas souhaiter "faire construire de nouvelles colonies ou confisquer de terres au profit d'implantations existantes, mais il faut permettre aux habitants des implantations de vivre normalement", une référence à l'accroissement démographique.

    L'Autorité palestinienne a aussitot accusé M. Netanyahu de "torpiller" les efforts de paix.

    "Ce discours torpille toutes les initiatives de paix dans la région", a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.

    "Il entrave les efforts visant à sauver le processus de paix dans un clair défi à l'administration américaine", a-t-il ajouté.

    Le porte-parole du Hamas islamiste, Fawzi Barhoum, a pour sa part estimé que "ce discours reflète l'idéologie raciste et extrémiste de Netanyahu et fait fi de tous les droits du peuple palestinien".

    M. Obama a pressé l'Etat hébreu, lors de son discours de réconciliation avec le monde musulman le 4 juin au Caire, d'endosser le principe de "deux Etats pour deux peuples" et appelé à un gel total de la construction dans les colonies de Cisjordanie où vivent plus de 280.000 Israéliens.

    M. Netanyahu a également exclu un retour de réfugiés palestiniens en Israël.

    "Le problème des réfugiés doit être réglé hors des frontières d'Israël", a-t-il dit. "Leur retour va l'encontre du maintien d'Israël comme Etat juif."

    Sur le dossier iranien, au lendemain de l'annonce de la victoire électorale pour un second mandat de Mahmoud Ahmadinejad, M. Netanyahu a estimé que "la plus grande menace pour Israël, le Proche-Orient et le monde entier, c'est la rencontre entre l'arme nucléaire et l'islam radical".

    Un député du Likoud, le parti du Premier ministre, Dani Danon a qualifié le discours de "brillant". "Mais il comportait juste une phrase misérable qui va conduire à la pose de la première pierre d'un Etat palestinien".

    AFP. 14 juin 2009
  • Un premier examen des corps accrédite la thèse de la dislocation en vol

    Airbus prermiers corps repêchés.jpg

    Le directeur général d’Air France avait annoncé à demi-mot pour la semaine à venir les premiers résultats des autopsies des corps de 16 passagers du vol AF 447. Il a été pris de vitesse par la presse brésilienne.
    L’« Estadao de São Paulo » vient de révéler des éléments à même d’orienter l’enquête sur le crash, en l’absence des boîtes noires de l’appareil, toujours introuvables.

    Selon ce quotidien brésilien de référence, aucun des corps examinés ne porte de traces de brûlures, ce qui contredit l’hypothèse d’un incendie ou d’une explosion. L’examen par rayons X, en mettant en évidence l’absence d’objets « incrustés » dans ces mêmes corps, devrait permettre d’abandonner la piste d’un éventuel attentat.
    Pour le professeur Didier Gosset, président de la Société française de médecine légale, le fait que les cadavres aient été retrouvés d’un seul tenant « écarte la probabilité d’une explosion ».

    « En cas de déflagration, les corps sont rarement entiers », précise ce spécialiste. Par ailleurs, l’absence d’eau dans les poumons indique que les victimes ne se sont pas noyées, et que leur décès serait intervenu dans les airs ou au moment de percuter la surface de l’eau. La majorité souffre de fractures multiples, notamment de la hanche ou des jambes.

    Enfin, d’après les enquêteurs brésiliens, la plupart des corps ont été retrouvés nus ou sommairement vêtus. « Cela s’explique par la violence du contact avec l’eau qui fait éclater les vêtements », décrypte un spécialiste français.
    « C’est quelque chose qu’on retrouve dans d’autres catastrophes.»
    Alors qu’Airbus et Air France démentaient fermement la thèse d’une dislocation en vol de l’appareil, ces premiers éléments d’autopsie pourraient la remettre sur le devant de la scène. Car sur les 50 corps de passagers retrouvés, les militaires ont identifié deux groupes distincts, à environ 85 km les uns des autres. Une distance qui ne peut s’expliquer par la seule force des courants marins, lesquels évoluent à environ 1,1 km/h dans cette zone.

    « C’est difficile à concevoir, mais on peut imaginer que l’appareil se soit brisé en vol en morceaux, analyse le même expert. Il s’agit de savoir où étaient placés ces passagers, ce qui donnerait des indications sur la manière dont la structure aurait pu se désagréger. » Dans l’ère du transport aérien moderne, ce scénario serait une première. Reste à en connaître l’origine : en trompant le pilote sur sa vitesse, les sondes Pitot auraient pu l’amener à accélérer au-delà du « domaine de vol » de l’avion, entraînant des dommages irréversibles.

     La violence de la tempête traversée a dû concourir à l’issue du drame. L’analyse de la dérive arrière par les hommes du BEA sera essentielle.
    Mais que l’avion se soit « ouvert » en altitude ou qu’il ait frappé l’océan à pleine vitesse, « la mort des passagers a été instantanée ou quasi instantanée », avance le professeur Didier Gosset. Dans le premier cas, « le froid et l’absence d’oxygène entraînent une sidération des centres nerveux et l’asphyxie », détaille le médecin.
    Dans le second, le choc à plusieurs centaines de kilomètres/heure ne laisse aucune chance.

    Le parisien.fr - 14 juin 2009
     

  • Ahmadinejad défend sa victoire face à la fronde de son rival et aux attaques du N.O.M.

    Ahmadinejad en blanc sur fond drapeau iran 14 juin.jpg
    Le président de l'Iran le 14 juin 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a défendu dimanche la légitimité de sa réélection devant une foule de partisans enthousiastes réunis au centre de Téhéran tandis que son principal rival réclamait l'annulation du résultat pour irrégularités. Evènement

    "Les élections en Iran sont les plus propres" du monde, a dit M. Ahmadinejad, assurant que le résultat du scrutin de vendredi n'avait pas été faussé.

    Malgré de nouvelles manifestations de l'opposition et les doutes exprimés par les Etats-Unis sur la légitimité de sa victoire, M. Ahmadinejad a assuré la foule qu'"il n'y avait eu aucune irrégularité" dans l'élection.

    Son principal rival, Mir Hossein Moussavi, crédité officiellement de seulement 34% des voix contre 63% à M. Ahmadinejad, a demandé à l'instance compétente, le Conseil des gardiens de la Constitution, d'annuler les résultats.

    Le candidat réformateur Mehdi Karoubi, laminé au scrutin, a affirmé pour sa part qu'il "ne reconnaissait pas M. Ahmadinejad comme président du pays".

    Le président Ahmadinejad a accusé ses adversaires de liens avec l'étranger et les médias étrangers de se livrer à une "guerre psychologique" contre son gouvernement.

    Les chances d'annulation du résultat sont a priori infimes. Les membres du Conseil des gardiens sont nommés directement et indirectement par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui s'est félicité samedi de la réélection du président Ahmadinejad.

    Des affrontements se sont poursuivis dimanche entre partisans de M. Moussavi et la police, mais avec une ampleur bien moindre que la veille.

    La police a annoncé avoir procédé à 170 arrestations dans le cadre des émeutes de samedi, dont au moins 70 "organisateurs".

    Selon un journaliste de l'AFP, les policiers ont tiré en l'air à plusieurs reprises pour repousser des manifestations, rue Motahari. Il n'a pas fait état de victimes.

    Les heurts s'étaient poursuivis dans la nuit de samedi à dimanche, avant que le calme ne revienne vers 02H00 du matin, après le déploiement des forces de l'ordre, d'agents en civils et de bassidjis (milice islamique).

    La capitale n'avait pas connu de telles violences depuis les émeutes estudiantines de juillet 1999.

    Le réseau de téléphonie mobile, coupé samedi soir, a été rétabli dimanche.

    Des journalistes étrangers envoyés couvrir les élections ont été priés de quitter le pays, dont deux journalistes de la télévision publique néerlandaise.

    Dimanche, le bureau de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya a été fermé pour une semaine et la BBC a indiqué que les satellites diffusant ses programmes au Proche-Orient et en Europe étaient la cible d'un brouillage important "en provenance d'Iran".

    La tension politique s'est accrue dimanche matin avec l'interpellation d'au moins neuf responsables réformateurs, dont deux anciens vice-ministres, partisans de Mir Hossein Moussavi. Certains d'entre eux ont ensuite été libérés.

    Dans une conférence de presse dimanche M. Ahmadinejad a assimilé ces personnes, ainsi que M. Moussavi, a "des supporteurs de match de football dont l'équipe a perdu".

    M. Moussavi a appelé dimanche ses partisans à maintenir "pacifiquement" leur "opposition" aux résultats du scrutin.

    La veille il avait dénoncé "vigoureusement les irrégularités visibles et nombreuses" du scrutin, avertissant que cela ne pouvait qu'instaurer "la tyrannie".

    Le vice-président américain Joe Biden a estimé que "vu la façon dont ils répriment la liberté d'expression, la façon dont ils répriment la foule, la manière dont les gens sont traités, il y a de vrais doutes" sur la légitimité de la réélection du président Ahmadinejad.

    Ce dernier a pour sa part qualifié le scrutin de "camouflet" pour les "oppresseurs" du monde.

    Il a répété que le dossier du nucléaire iranien, un point central du contentieux avec les Etats-Unis et d'autres pays, appartenait "au passé".

    AFP. 14 juin 2009

  • Joey Starr condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme

    bio_joeystarr-300x225.jpg
    Joey Starr a été condamné, vendredi 12 juin, par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme. Il a été immédiatement placé sous mandat de dépôt. Le chanteur, de son vrai nom Didier Morville, a comparu devant la 23e chambre correctionnelle du TGI pour “violences volontaires avec menace d’une arme et destruction de bien privé”.


    Début juin ( voir notre précédent article ici) il s’en était pris à cinq personnes au petit matin, à proximité d’une boîte de nuit du quartier de la Bastille, frappant leur voiture à coups de hachoir avant de prendre la fuite. Selon son avocat, Joey Starr dit avoir été insulté. Il serait alors monté chez lui, à deux pas, se serait saisi d’un hachoir de cuisine et serait revenu frapper sur le véhicule dans lequel s’étaient installés les membres du groupe. A l’audience, le rappeur a déclaré qu’il avait été injurié par ces personnes et qu’il avait voulu les “impressionner”.

    Il reconnaît toutefois avoir été alors sous l’emprise de stupéfiants, ce qui explique “sa réaction disproportionnée” et qu’il ait ensuite été hospitalisé, a ajouté l’avocat. Il s’agit de la 14ème condamnation pour Joey Starr, la cinquième pour violences. Le 13 février, il avait été condamné à 3 mois de prison ferme et 2 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour des coups portés à son ancienne compagne. Il a également été condamné pour avoir agressé une hôtesse de l’air ou encore pour avoir violemment frappé un singe devant les caméras de M6.

    Source: NPI - 13 juin 2009

  • La Pietà de Michel-Ange

    Pietà Michelangelo%27s_Pieta_5450_cropncleaned.jpg
    La Pietà à la basilique Saint-Pierre au Vatican (1498-1499)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Michel-Ange (1475-1564)
    Michel-Ange avait 23 ans lorsqu'il réalisa cette sculpture

    Michel-Ange créa une sorte de contraste entre la Vierge et le Christ : le corps du Christ est très fluide et poli, contrairement au manteau de la Vierge qui contient des plis profonds.

    La sculpture est en ronde bosse, c'est-à-dire que toutes les différentes parties ont tous leurs contours.

    La Pietà est la seule œuvre signée par l'artiste (Signature MICHAL.AGELUS BONAROTUS FLORENT.FACIEBAT située sur le bandeau de la Vierge).

    La Pietà a été sculptée par l'artiste dans un seul bloc de marbre, ce qui souligne bien l'immense talent de Michel-Ange car les erreurs étaient alors impossibles à corriger...

    Le 21 mai 1972, jour de la Pentecôte, un déséquilibré de nationalité hongroise, Lazio Toth, a mutilé la sculpture en la frappant de quinze coups de marteau, et a notamment brisé le nez de la Vierge. L'œuvre d'art a depuis été restaurée et est à présent protégée derrière une vitre blindée.

    Les travaux de restauration de cet acte de vandalisme ont fait apparaître sur la main gauche de la Vierge le monogramme de Michel-Ange resté caché pendant près de 500 ans : un M. dessiné sur la paume avec les lignes de la main.

    (Wikipédia) 

  • Mgr Di Falco et Jacques Chirac insultent le Christ

    Blasphème paul-fryer-pieta-jesus-electric-cha-255x300.jpg
    Mgr DI FALCO et CHIRAC inaugurent actuellement l’exposition de la collection privée de François PINAULT à Dinard. Parmi ces œuvres, figure une sculpture authentiquement blasphématoire : la « Pietà » d’un certain Paul FRYER représentant Jésus-Christ affalé sur … une chaise électrique !

    Cette sculpture est une honte et un scandale. Cette sculpture est une insulte à Jésus-Christ mort sur une croix. Cette sculpture est une injure envers les millions de croyants qui vénèrent et adorent Jésus-Christ et sa Croix dont ils se signent chaque jour.

    Cette pseudo œuvre d’art insulte également la Vierge Marie, Mère de Dieu. Pourquoi s’en priver tant qu’à faire ? La « Pietà » désigne en effet la Vierge Marie recueillant son Fils mort dans ses bras. Mais apparemment, CHIRAC et DI FALCO ont changé les dogmes et ils croient et professent que Jésus-Christ a été recueilli par une chaise électrique. Honte à ces deux sinistres individus !

    Comme toujours, c’est la religion chrétienne qui est attaquée. Mais insulter Jésus-Christ est très facile puisque personne ne le défendra.

    Il est tout aussi scandaleux de voir Monseigneur DI FALCO en compagnie de l’avorteur CHIRAC. Monseigneur DI FALCO n’est pas censé ignorer que Jacques CHIRAC est excommunié depuis qu’il a fait adopté la Loi Veil légalisant l’avortement en 1975. Cette excommunication a été notifiée par écrit à CHIRAC par le Vatican. Qu’en fait Monseigneur DI FALCO ? Comment peut-il ainsi s’afficher avec CHIRAC et encore se prétendre catholique ? Tout cela est désolant et affligeant.

    La hiérarchie de Monseigneur DI FALCO se tait. Pourquoi ne réagit-elle pas ? DI FALCO était déjà poursuivi pour pédophilie, maintenant il insulte le Christ en compagnie d’un excommunié. Jusqu’où le laisseront-ils aller ?

    (Source: Alexandre Simonnot - NPI - 13 juin 2009)

  • L'escroquerie "à la petite Maghrébine"

    Escroquerie Milica petrovic 56 ans.gif
    Escroquerie dame âgée.jpg

    L’arnaque était jusqu’ici inconnue des services de police. Une équipe de voleurs particulièrement chevronnés a élaboré un scénario d’une redoutable efficacité pour escroquer des personnes âgées : ce gang implanté en Ile-de-France et dans l’Hérault est parvenu à faire croire à plusieurs dizaines de femmes, âgées et isolées, qu’un membre de leur famille venait de tuer, au cours d’un accident de la route, une petite fille d’origine maghrébine avant de leur réclamer une forte somme d’argent…
    Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et les policiers de l’antenne de PJ de Saint-Etienne (Loire) ont interpellé ces dernières semaines trois personnes à l’origine de cette escroquerie.

    « Nous avons surnommé cette arnaque l’escroquerie à la petite Maghrébine, confie un enquêteur. Elle repose essentiellement sur le sentiment de culpabilité. Les escrocs prenaient attache, par téléphone, avec des femmes âgées. Après s’être présentés comme policier, gendarme ou magistrat, ils leur expliquaient qu’un de leurs enfants venait de provoquer un accident de la route au cours duquel une fillette était décédée. Les escrocs insistaient sur le fait que le membre de leur famille était en garde à vue. Pour éviter la prison et permettre le rapatriement du corps de la petite dans son pays, il fallait verser une somme d’argent à sa famille. »


    Selon les premiers éléments des investigations menées depuis le mois de juillet 2008, près d’une centaine de personnes, domiciliées un peu partout en France, ont été victimes de cette arnaque pour un préjudice estimé à plus de 150 000 €.
    « Des faits similaires ont été signalés dans la Sarthe, le Maine-et-Loire, la Loire, l’Isère, l’Allier, la Saône-et-Loire, le Rhône, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Marne et la Seine-et-Marne, précise un policier. Le montant de l’argent réclamé variait entre 1 500 € et 7 000 €. Certaines personnes ont versé toutes leurs économies. Dans certains cas, ces escrocs n’ont pas hésité à voler les cartes bancaires et des bijoux qui étaient ensuite déposés au mont-de-piété pour obtenir tout de suite de l’argent liquide. »

    Les malfrats choisissaient leur cible après avoir consulté la rubrique nécrologique des journaux locaux. « Ils notaient le nom de femmes qui venaient de perdre leur mari, relate une source proche de l’affaire. Ils récupéraient, par le même biais, les prénoms des enfants. Ils s’en sont pris à des personnes âgées de 80 ans et plus. Ils donnaient un numéro de téléphone d’un commissariat, qui se révélait être celui d’une cabine publique, pour que la victime les rappelle. Ensuite, ils l’accompagnaient au distributeur de billets avant de faire main basse sur l’argent. »
    Les trois principaux membres de ce gang ont été interpellés à Paris et à Metz (Moselle). Bernard, 57 ans, Frédéric, 47 ans, et Milica, 56 ans, ont été mis en examen avant d’être écroués. « C’est cette femme qui venait au contact des victimes, poursuit la même source. Au moment de son arrestation, le 26 mai, elle a été trouvée en possession de postiches, d’une fausse carte de police et de 2 000 € provenant d’une arnaque.
    Elle a reconnu 46 escroqueries, dont certaines n’avaient pas encore été signalées. Des recherches sont en cours pour tenter d’identifier d’autres victimes. »

    Toute personne ayant été victime de cette escroquerie est priée de contacter l’OCLDI au 01.56.28.79.13.
    Le Parisien - 12 juin 2009

     

  • Ahmadinejad réélu président de l'Iran dès le 1er tour

    Ahmadinejad la victoire.jpg
    Réélu pour 4 ans

    Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a remporté samedi haut la main l'élection présidentielle en Iran dès le premier tour, dominant son principal rival Mir Hossein Moussavi qui a dénoncé vigoureusement des "irrégularités". Le guide suprême et numéro un du régime islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait apporté indirectement son soutien à M. Ahmadinejad, 52 ans, a parlé de "vraie fête" après la réélection du président ultraconservateur pour un nouveau mandat de quatre ans. En signe de protestation aux résultats, des milliers de partisans de M. Moussavi sont descendus dans la rue dans le centre de Téhéran, alors que des heurts ont opposé dans des quartiers de la capitale les supporteurs de l'ancien Premier ministre à la police, selon des témoins et des correspondants de l'AFP.

     

    Selon le ministre de l'Intérieur Sadegh Mahsouli, M. Ahmadinejad a recueilli 24.527.516 voix (62,63%), sur un total de 39.165.191 suffrages exprimés, dont 409.389 ont été invalidés. L'ex-Premier ministre Moussavi, un conservateur modéré revenu sur le devant de la scène politique après un retrait de 20 ans, est arrivé deuxième en remportant 13.216.411 voix (33,75%), a-t-il ajouté. Le conservateur Mohsen Rezaï a recueilli 1,73% de voix et le réformateur Mehdi Karoubi 0,85%. Ce dernier a jugé les résultats "illégitimes" et "inacceptables". La participation a été de 85%, "un record", selon M. Mahsouli. Le ministère de l'Intérieur n'a fait état d'aucune irrégularité dans le scrutin.

    Le 12 juin, on attendait une lutte serrée entre Ahmadinejad et Mir-Hussein Moussavi. Erreur. Elle fut de sous-estimer la capacité du président sortant à rebondir. Personnage intelligent au physique ingrat, fils de forgeron, Mahmoud Ahmadinejad est le représentant des classes populaires qui ont fait la révolution islamique. Homme très pieux, modeste, apparemment peu intéressé par l'argent, à la réputation d'honnêteté et il a gardé, même après son élection à la présidence de la république, la maison qu'il habitait avec sa femme et ses trois enfants dans un quartier populaire de Téhéran. Une image qui plait à la population la plus pauvre. En face, Moussavi est applaudi par les jeunes, les bourgeois et la classe moyenne supérieure des grandes villes. Il a symbolisé, même a tort, les fortunes vite acquises.


    Deuxième atout d'Ahmadinejad : l'argent d'un pétrole cher qu'il a utilisé pour distribuer dans les couches populaires et les campagnes. Ses voyages dans le pays étaient l'occasion de donner des petites sommes d'argent aux fonctionnaires, de débloquer des prêts pour les commerçants, petits artisans pour créer quelques emplois. L'argent a circulé, amélioré le niveau de vie de la population et vidé les caisses de l'Etat. Les critiques sur la mauvaise gestion venaient des beaux quartiers.


    Troisième atout : il a derrière lui non seulement l'appareil de l'Etat mais aussi celui des Gardiens de la révolution (pasdaran) dont il est issu. Il a participé à la sanglante guerre en Irak comme des millions de familles qui ont perdu des fils. Une solidarité qui compte. Dernier atout : c'est un laïc (même les petites gens détestent les mollahs enrichis) nationaliste. Qu'il tienne tête aux Etats-Unis n'est pas pour déplaire dans un pays fier de son long passé. Qu'il veuille enrichir l'uranium pour fabriquer du nucléaire civil et éventuellement une bombe, ce qu'il nie, est bien accueilli. Pourquoi l'Iran, ce grand pays, n'y aurait-il pas droit ?


    Que va-t-il se passer demain ? Il est peu probable que la victoire de Moussavi ait entraîné un changement de politique sur l'enrichissement de l'uranium. Seul le discours aurait changé. Reste les relations avec les Etats-Unis. Ce virage stratégique revient au Guide de la révolution, l'ayatollah Khamenei et non au Président de la république. Le Guide ne peut pas perdre la face. Il lui sera peut-être plus facile d'amorcer un virage aussi important avec un président radical, idéologiquement proche de lui, qu'avec Moussavi. Dans ce cas, il aurait semblé céder au Président de la république. Mais nul ne sait ce que veut réellement Khamenei.
    En Israël, ennemi juré de l'Iran, le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a affirmé que "s'il y avait encore un espoir d'un changement en Iran, la réélection d'Ahmadinejad montre que la menace iranienne est d'autant plus grave".

    En revanche, l'allié régional de l'Iran, le président syrien Bachar al-Assad a félicité Mahmoud Ahmadinejad pour sa victoire, se disant "confiant" quant au "renforcement" de "la coopération entre la Syrie et l'Iran, qui oeuvrent ensemble pour la réalisation de la paix juste et globale dans la région et dans le monde".

    (Le Point et AFP - 13 juin 2009)

     

  • Présidentielles en Iran: Ahmadinejad en passe d'être réélu

    Ahmadinejad se rend au bureau de vote.jpg
    Ahmadinejad à son arrivée au bureau de vote à Téhéran - 12 juin 2009
    Candidats Iran.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    D'après un proche du pouvoir, le score final de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad devrait être "d'un peu plus de 50%". Pour être élu dès le premier tour, tout candidat devait obtenir au moins 50% plus une voix. Dans le cas contraire, un second tour était prévu vendredi prochain.

    "Selon les informations dont nous disposons, la participation est de 70% et Mahmoud Ahmadinejad obtiendra un peu plus de 50%", a dit à l'AFP Agha Mohammadi, ancien porte-parole du conseil suprême de la sécurité nationale et toujours proche du pouvoir.

    Le résultat officiel doit être annoncé samedi matin par le ministère de l'Intérieur.

    Dans la nuit, sur 47,3% des urnes ouvertes, soit l'équivalent de 15.251.781 bulletins dépouillés, M. Ahmadinejad obtenait 67,07%, d'après le président de la commission électorale au ministère de l'Intérieur, Kamran Daneshjoo.

    Son principal rival, le candidat Mir Hossein Moussavi, qui avait revendiqué le premier la victoire, disposait lui de 30,34%.

    Les deux autres candidats, le réformateur Mehdi Karoubi et le conservateur Mohsen Rezaï, obtenaient moins de 2% chacun.

    Après l'annonce de la fermeture des bureaux de vote, en soirée, M. Moussavi a revendiqué la victoire, un de ses proches collaborateurs évoquant 65% des voix en sa faveur.

    Mais, peu après, l'agence officielle Irna a annoncé une large victoire de Mahmoud Ahmadinejad.

    Dans le communiqué lu à la presse, M. Moussavi a par ailleurs affirmé que ses équipes avaient "constaté dans certaines villes comme Shiraz, Ispahan et Téhéran un nombre insuffisant de bulletins de vote".

    "Certains de nos QG ont été attaqués. Je poursuivrai, avec le soutien du peuple, les personnes à l'origine de ces actes illégaux", a-t-il assuré.

    Avec une mobilisation "sans précédent", selon le ministère de l'Intérieur, l'heure de clôture du scrutin n'avait cessé d'être repoussée. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur avait fini par annoncer la fermeture des bureaux à 22H00 (17H30 GMT). Mais il avait ajouté que tout électeur faisant la queue devait être en mesure de déposer son bulletin.

    La campagne électorale s'est déroulée dans un climat acerbe entre candidats mais aussi dans une atmosphère festive de manifestations populaires, à un niveau jamais vu en 30 ans de République islamique.

    Le président Ahmadinejad, 52 ans, avait voté tôt vendredi dans un quartier du sud-est de Téhéran. M. Moussavi, 67 ans, qui a aussi voté dans la capitale, avait vu "un bon présage" dans la forte participation.

    Le président sortant a repris son slogan de défense des plus pauvres qui lui avait réussi en 2005. Il l'a même durci avec des attaques personnelles contre M. Moussavi.

    Ce dernier, sorti d'une retraite politique de 20 ans, a dénoncé les "mensonges" du président sur son bilan économique et une politique populiste.

    A Washington, le président américain Barack Obama, qui souhaite engager un dialogue ferme mais direct avec Téhéran, a estimé qu'un "changement" était "possible" dans les relations bilatérales, quel qu'en soit le vainqueur.

    "C'est le signe très positif que les Iraniens veulent que leur voix soit entendue et leurs bulletins de vote comptés", a ajouté sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, des propos pouvant être interprétés comme traduisant la crainte d'un truquage.

    AFP 13 juin 2009 - 00.14

  • Le rendez-vous de Samarcande

    Accident des miraculés de l'Airbus.jpg
    La voiture du couple après l'accident  en Autriche

    Leur histoire a bouleversé l'Italie. Le 31 mai, Johanna et Kurt Ganthaler arrivent trop tard à l'aéroport de Rio de Janeiro (Brésil) pour embarquer sur le vol Air France AF 447. Lorsqu'ils embarquent dans la foulée pour Münich, ces Italiens ne savent pas encore qu'ils sont des miraculés. Quelques heures plus tard, l'Airbus s'abîme au milieu de l'Océan atlantique.

     

        Le couple ne découvre le drame qu'à son arrivée en Allemagne, où il loue une voiture pour rentrer en Italie. Mais le sort rattrape les Ganthaler. Alors qu'ils traversent l'Autriche pour gagner le sud, ils sont victimes d'un accident de la route. Johanna, 64 ans, meurt sur le coup. Kurt, 67 ans, son mari, est grièvement blessé. Il est toujours hospitalisé dans un état critique.

    Une tragédie pour la famille Ganthaler. Johanna et Kurt venaient juste de prendre leur retraite. Ils avaient attendu ce périple en Amérique du Sud depuis longtemps, des vacances bien méritées après des années de travail. Il y a quelques mois, ils avaient liquidé leur magasin d'électroménager à Merano (nord est de l'Italie) et voulaient enfin profiter de leur temps libre pour voyager. Première destination choisie : le Brésil, en compagnie de leur fils et leur belle-fille, d'où cette dernière est originaire.

     Après un mois inoubliable, pendant lequel Johanna fête son anniversaire, l'heure du retour en Europe sonne. Le 31 mai, la famille doit embarquer à bord du vol Air France 447, mais les quatre passagers ratent l'Airbus et sont forcés de se rabattre sur un avion à destination de Münich. Ils ont juste le temps d'apercevoir dans l'espace enregistrement quelques voyageurs du Paris-Rio de la compagnie française avec lesquels ils auraient dû se trouver. C'est en Allemagne, où ils débarquent finalement le lendemain soir que les Ganthaler apprennent la catastrophe aérienne et réalisent leur chance.

    Est-ce pour cette raison qu'ils ne terminent pas leur trajet en avion et qu'ils louent des voitures pour rentrer en Italie? C'est possible. Ce choix se révèlera fatal. Pressés de rentrer, les miraculés ne dorment pas en Allemagne et décident de prendre la route aussitôt, malgré le choc et l'émotion. Les couples louent deux voitures et décident de se retrouver pour une halte à Innsbruck en Autriche pour dîner ensemble.

    Le fils et la belle-fille de Johnna et Kurt arrivent au rendez-vous et attendent. Mais leurs parents ne les rejoindront pas. Le véhicule conduit par Kurt Ganthaler a un grave accident près de la ville de Kufstein, en Autriche. Johanna y perd la vie et Kurt sera retrouvé par les secours dans un état grave. Les raisons du drame restent encore inconnues, mais l'endormissement du conducteur est une des explications avancées. Aucune trace de freinage n'a été relevée.

    Le Parisien - 12 juin 2009

    Au rendez-vous de Samarcande

    Un jour le serviteur du Grand Vizir vint le trouver et lui dit: Maître, j'étais au marché et j'y ai rencontré la Mort; elle s'est dirigée vers moi et j'ai eu si peur que je quitte cette ville et pars pour Samarcande.
    Le Grand Vizir se rendit au marché et y rencontra la Mort à laquelle il fit reproche d'avoir effrayé son serviteur, de telle sorte que ce dernier avait fui pour s'en aller ailleurs.
    Et la Mort répondit au Grand Vizir: lorsque je m'approchais de ton serviteur c'était simplement pour lui dire que je pensais le retrouver ce soir à Samarcande.

    (conte persan)

     

  • Communiqué de la LAS du 9 juin 2009

    La Liste Antisioniste se réjouit du score réalisé en Ile-de-France, où avec 1,3 % (36 398 voix) elle réalise près du double du score d’une formation aussi structurée que  Lutte Ouvrière et fait jeu égal avec l’opposition bidon de NPA dans de nombreuses villes.
     
    A titre d’exemple, les scores réalisés à Villetaneuse (5,52%), Saint-Denis (4,18%), la Courneuve (4,31%), Bobigny (4,84%)   ou  Clichy (5,18%), malgré une abstention massive délibérément provoquée par le pouvoir et une absence totale de moyens financiers ou médiatiques, viennent souligner le potentiel de l’opposition révolutionnaire antisioniste.
     
    La Liste Antisioniste publiera
    prochainement une analyse détaillée des scores réalisés ville par ville (jusqu’à 6 % dans le Val d’Oise) et fera part de ses projets pour les régionales de 2010 notamment.



    Le secrétariat de la Liste Antisioniste. - 09 juin 2009

  • Feux de la Saint Jean le 27 juin avec Bruno Gollnisch

    Feux de la Saint Jean.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en entier)
    Ecully est une commune limitrophe de Lyon, dans le département du Rhône (Région Rhône-Alpes)