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Blog - Page 1809

  • Le Jardin zoologique de Vincennes a fermé ses portes pour une durée inderminée...

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    Carte postale d'avant-guerre - Le lion Pacha et son dompteur - Zoo de Vincennes
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    Hippopotame d'Afrique
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    Dernière visite le 30 novembre 2008
    (Cliquez sur les photos pour les voir dans leur totalité et les agrandir)

    Adieu vautours, zèbres, gibbons… Ce soir, une fois le dernier visiteur parti, le zoo de Vincennes fermera ses grilles pour le lancement d’un gigantesque chantier de rénovation qui devrait durer au moins quatre ans ! Faute d’entretien, le parc zoologique qui avait été construit pour l’Exposition coloniale de 1931 (et inauguré 3 ans plus tard) a très mal vieilli.


    Les faux rochers en béton armé se sont peu à peu dégradés pour prendre des airs de blockhaus à l’abandon. Le parc s’est progressivement séparé des trois quarts de ses animaux et la fréquentation annuelle, qui dépassait à la grande époque le million de visiteurs, a chuté à moins de 300 000.

    Aujourd’hui, l’ampleur des travaux de rénovation à mener est en tout cas telle que certains se demandent déjà s’ils iront à leur terme. « Le zoo rouvrira-t-il un jour ? » s’est interrogé dès vendredi Laurent Lafon, le maire (NC) de Vincennes, en réclamant un vrai engagement financier de l’Etat. Selon les dernières évaluations, la rénovation totale devrait coûter plus de 130 millions d’euros. Et l’Etat n’apportera qu’un quart de la somme… après la réouverture du site. Pour boucler le budget, le Muséum d’histoire naturelle, gestionnaire du zoo, a donc prévu de recourir à la formule du partenariat public-privé (PPP).

    Problème : à la veille du lancement des travaux, le providentiel partenaire privé qui financera les travaux n’a toujours pas été officiellement désigné. « Nous sommes en discussion avec plusieurs partenaires. Les négociations sont en très bonne voie. Elles devraient aboutir début 2009. Le zoo rouvrira bien en 2013 », assurait hier encore Bertrand-Pierre Galey, le directeur général du Muséum d’histoire naturelle, très confiant dans le respect du calendrier.

    Le parc « nouvelle formule » reprendra les grandes lignes du plan établi par le cabinet TN + en 2005. Ce projet trop ambitieux (il avait été chiffré à près de 300 millions d’euros par divers géants du BTP en lice) a cependant été revu à la baisse. Les gestionnaires du zoo attendent d’avoir signé le PPP pour en révéler le contenu exact.

    Ils indiquent cependant que le futur parc s’organisera autour de 6 grandes « biozones » présentant les animaux dans leur milieu naturel.

    « Nous avons visité 32 zoos dans le monde pour les concevoir », insiste Geneviève Beraud-Bridelle, responsable du département zoo du Muséum. « Le futur parc de Vincennes sera aussi avant-gardiste pour le XXIème siècle que son ancêtre l’a été en 1934 », promet-elle.

    En attendant de le découvrir, plusieurs milliers de Franciliens sont venus faire un dernier tour d’adieu, dans ce parc zoologique au fort parfum d’enfance. Parmi eux, Jacqueline, 60 ans, qui contemplait les enclos défraîchis avec nostalgie : « La première fois que je suis venue, j’avais cinq ans. Depuis j’ai fait d’innombrables visites avec mes enfants, puis mes petits-enfants… J’espère que ce zoo ne restera pas fermé trop longtemps. »

     

    Le Parisien -30 novembre 2008

    Nous espérons que les animaux qui restent seront transférés sans souffrance vers d'autres zoos d'Europe mieux entretenus.

    Les gigantesques travaux de transformation effaceront, soyons-en sûrs, toutes traces indécentes de "colonialisme"!  

    Maintenant, le parc abandonné va faire la joie d'une autre faune...

  • Démission du ministre indien de l'Intérieur - la piste du Cachemire

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    Le ministre de l'Intérieur Shivraj Patil à New Delhi

    Le ministre indien de l'Intérieur et le conseiller à la sécurité nationale ont démissionné dimanche après les attaques de Bombay qui ont fait au moins 172 morts alors que l'enquête s'oriente de plus en plus vers un groupe islamiste basé au Pakistan et actif au Cachemire.

    Au lendemain de l'assaut final contre les derniers extrémistes islamistes, le ministre, Shivraj Patil, a démissionné, indiquant qu'il se sentait dans l'obligation d'assumer la "responsabilité morale" après les attaques.

    Cette démission pourrait en entraîner d'autres en cascade. Le conseiller à la sécurité nationale M.K. Narayanan a également démissionné et un conseiller du Premier ministre Manmohan Singh a indiqué à l'AFP que "d'autres hauts responsables du gouvernement devraient se voir montrer la porte".

    Dans le même temps, l'enquête s'orientait vers le groupe islamiste Lashkar-e-Taïba, l'un des mouvements islamistes clandestins pakistanais qui luttent contre l'"occupation" indienne du Cachemire et les persécutions que subit selon eux la minorité musulmane d'Inde.

     

    New Delhi envisage de suspendre le processus de paix avec Islamabad à la suite des attentats, selon l'agence de presse indienne PTI, citant des sources selon lesquelles "une série de rencontres de haut niveau vont se tenir dans les prochains jours pour prendre une décision".

    Le seul assaillant arrêté à Bombay, Ajmal Amir Kamal, 21 ans, a indiqué aux enquêteurs que les assaillants étaient tous des Pakistanais entraînés par le Lashkar-e-Taïba, rapporte la presse indienne, citant les services de renseignements.

    "Savez-vous combien de personnes ont été tuées au Cachemire?", avait demandé en ourdou l'un des assaillants à une chaîne de télévision qui l'avait contacté par téléphone alors qu'il occupait un centre religieux juif.

    Des responsables du contre-espionnage américain ont confirmé à l'AFP qu'il y avait des preuves montrant l'implication du groupe dans la série d'attaques du 26 novembre.

    Le Lashkar-e-Taïba est fortement soupçonné d'avoir attaqué le Parlement indien en 2001, un attentat qui avait précipité l'Inde et le Pakistan au bord d'une nouvelle guerre.

    Le Pakistan a fermement nié toute implication dans ces attaques, revendiquées par un mystérieux groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau couvrant le centre et le sud de l'Inde.

    Samedi, le président pakistanais Asif Ali Zardari a mis en garde l'Inde contre une "réaction excessive" aux attentats.

    "Quels que soient les responsables de cet acte primitif et brutal contre le peuple indien et l'Inde, ils cherchent à déclencher une réaction" de vengeance, a-t-il estimé.

    Les forces de sécurité indiennes ont mis fin samedi à Bombay à deux jours et demi d'attaques déclenchées par une dizaine d'assaillants qui ont fait au moins 172 morts et près de 300 blessés, selon un dernier bilan.

    Neuf assaillants ont été tués et un autre arrêté, et 15 membres des forces de sécurité ont péri, selon les autorités indiennes.

    Huit des assaillants s'étaient infiltrés dans la ville un mois plus tôt, menant "des missions de reconnaissance" et se faisant passer pour des étudiants malaisiens, selon des sources au sein des services indiens de renseignements.

    Ajmal Amir Kamal aurait déclaré que les hommes armés étaient arrivés en canots pneumatiques, venus d'un navire capturé auparavant et dont l'équipage avait été abattu, selon la presse indienne de dimanche.

    Les attaques ont visé non seulement des Occidentaux, un centre juif, mais aussi une grande majorité d'Indiens, notamment à la gare centrale, ou au moins 50 personnes -voire près de 80 selon des témoignages- ont été tuées.

    La mort d'au moins 28 étrangers -neuf Israéliens, cinq Américains, deux Français, deux Australiens, deux Canadiens, un Britannique, une Singapourienne, un Japonais, un Italien, une Thaïlandaise, un Allemand, un Mauricien et une Mexicaine- a été confirmée par leurs pays respectifs.

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a promis qu'Israël défendrait les institutions juives "partout de par le monde". Un avion militaire israélien est parti pour Bombay avec à son bord, des médecins légistes, des représentants de l'armée, du rabbinat et du ministère des Affaires étrangères. Les dépouilles des victimes israéliennes doivent être ramenées par cet appareil.

    Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, Israël et la Grande-Bretagne ont proposé d'apporter leur aide dans l'enquête.

    Le pape Benoît XVI a appelé à prier "pour les nombreuses victimes des brutales attaques terroristes de Bombay, en Inde, et des affrontements sanglants qui ont éclaté à Jos, au Nigeria", à l'issue de la prière de l'angelus au Vatican.

  • La petite communauté juive de Bombay surprise d'avoir été une des cibles des terroristes

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    Une famille juive indienne se recueille après les attentats  - 30 novembre 2008

    Les quelque milliers de juifs de Bombay, une communauté discrète largement épargnée jusqu'à présent par les violences en Inde, acceptent difficilement l'idée qu'ils ont été frappés à leur tour.

    Le couple, à la double nationalité israélienne et américaine, qui gérait le complexe de Nariman House, abritant un centre religieux juif orthodoxe du mouvement loubavitch, le rabbin Gavriel Holtzberg et son épouse Rivka, ont péri dans l'assaut, ainsi que six autres juifs, détenant tous la nationalité israélienne.

    Le centre proposait hébergement, prière et restauration kasher aux "routards" juifs venus du monde entier ainsi qu'aux touristes.

    La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a vu dans le choix de cette cible "le signe que cette attaque visait les juifs et les Israéliens".

    Mais beaucoup de juifs de Bombay, dont les ancêtres sont arrivés dans le sous-continent il y a un millier d'années, refusaient de croire qu'ils aient pu être une cible.

    "Je suis certain à 100% que les activistes ne visaient pas les juifs indiens", a déclaré à l'AFP Solomon Sopher, le responsable de la synagogue Keneseth Eliyahou, proche du Centre juif.

     

    "Les musulmans ne nous ont jamais fait de mal. Cet acte barbare ne vise pas les juifs, mais l'Amérique, la Grande-Bretagne et Israël", a-t-il estimé après la prière du samedi, à laquelle assistaient une quinzaine de personnes.

    L'Inde est devenue une destination de plus en plus populaire pour les touristes israéliens, avec plus de 43.000 par an, dont beaucoup de jeunes comme ceux qui séjournaient à Nariman House.

    En revanche, la communauté juive est en déclin, avec seulement quelque 5.000 membres, contre 30.000 en 1940. La plupart vivent dans la région de Bombay, où ils ont prospéré sous la colonisation britannique, qui leur avait accordé certains privilèges.

    Il y en a également une poignée dans l'Etat du Kerala (sud-ouest), où le village d'Ernakulam compte une communauté d'une quarantaine de juifs de Malabar et plusieurs synagogues désaffectées.

    La plus célèbre implantation de la communauté juive indienne se trouve dans le Kerala près de Mattancheri, qui attire chaque année des milliers de visiteurs, mais selon des informations récentes seuls 12 juifs indiens y vivraient encore.

    L'érosion des communautés juives en Inde, malgré une longue tradition de tolérance de la majorité hindoue envers cette minorité, est due essentiellement à l'aliyah, l'émigration vers Israël de jeunes à la recherche de meilleures opportunités, selon la Commission américano-juive de distribution.

    Mais certains juifs indiens rejettent catégoriquement toute idée d'exil même après la tragédie de Nariman House.

  • Les feux de la rampe commençaient à lui manquer!

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    A Bogota avec Alvaro Uribe le 29 novembre 2008
    Quel revirement après son passage à Madrid! Elle déclarait tout récemment vouloir se reposer, mener une vie discrète à Paris, où elle s'était installée avec sa mère, tout en écrivant une pièce de théâtre... Ses fans étaient quelque peu déçus... Mais elle a subitement changé d'avis! Se sentait-elle "décrédibilisée"? Oubliée du théâtre de l'actualité et des médias qui ont fait tant pour elle? Mais peut-être est-elle missionnée par Sarközy pour des raisons que nous ignorons...

    Ingrid Betancourt, porteuse d'une lettre de la France proposant d'oeuvrer pour "une solution négociée" en Colombie, a entamé samedi à Bogota une tournée dans huit pays d'Amérique latine destinée à promouvoir des actions pour que la guérilla dépose les armes.

    La Franco-Colombienne, arrivée en fin d'après-midi à Bogota, où elle effectuait sa première visite depuis sa libération le 2 juillet, a indiqué lors d'une conférence de presse être porteuse d'une lettre du président français "Nicolas Sarkozy, très belle, dans laquelle il dit à Uribe tout son respect et son attachement et lui confirme certains points sur lesquels la France souhaite s'engager".

    "Ces points sont en premier lieu que la France souhaite rechercher une solution négociée (au conflit entre la guérilla marxiste et l'armée, ndlr)" et "la confirmation de la volonté de la France* de recevoir l'ex-guérillero" déserteur Wilson Bueno Largo, alias "Isaza", qui avait permis la fuite de l'ex-otage Oscar Tulio Lizcano, le 26 octobre.

    * Il ne s'agit pas du tout de "la volonté de la France", mais de la sienne!

    Mme Betancourt a été reçue samedi soir pendant une heure et demie par le président colombien, avec qui elle a notamment évoqué la situation de ce guérillero.

    Devant la presse colombienne, elle s'est déclarée "immensément heureuse" d'être dans son pays, avant de s'excuser de ne pas avoir participé à un grand défilé organisé pour les otages dans les principales villes du pays vendredi, pour des "raisons de sécurité".

    "Les organismes de sécurité français et colombien m'ont dit que ce n'était pas possible, et dans ces cas je me soumets", a-t-elle déclaré en précisant que selon des rapports des services de renseignements, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) voulaient "mener des actions en représailles à l'Opération Jaque", qui avait permis le 2 juillet sa libération et celle de 14 autres otages dits politiques des Farc.

    Ingrid Betancourt se rendra ensuite en Equateur, au Pérou, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Venezuela.

    Mme Betancourt a notamment précisé qu'elle "espérait" pouvoir s'entretenir avec le président vénézuélien Hugo Chavez, pour qui elle ressent "une immense admiration".

    Selon un communiqué diffusé avant sa conférence de presse, elle demandera "aux chefs d'Etat et de gouvernement du continent latino-américain et à toute la communauté internationale de promouvoir une action extraordinaire pour demander aux Farc de déposer les armes et de prendre le chemin de la démocratie".

    Sa plus importante mission "est d'obtenir la libération de tous ses compagnons de captivité et de tous les otages colombiens", précise aussi le texte, dans lequel elle souhaite "que l'on parvienne bientôt à la concorde et la paix dans cette chère nation".

    L'ex-otage a précisé plus tard qu'elle préférait "le dialogue" avec la guérilla aux opérations militaires. Elle a aussi invité les Farc "à la réflexion".

    "Les gens des Farc sont très intelligents, même s'ils se trompent sur leurs méthodes d'action", a-t-elle déclaré.

    Ingrid Betancourt ne séjourne que jusqu'à dimanche soir en Colombie, où elle doit aussi rencontrer des familles d'otages.

    Depuis son arrivée à Bogota, l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, enlevée en pleine campagne, en février 2002, est entourée de hautes mesures de sécurité et n'a pas mis un pied dans la rue, circulant toujours en convoi, en compagnie de sa mère Yolanda Pulecio.

    Le feuilleton continue!

  • VIDEOS GRANADOS

    http://fr.youtube.com/watch?v=FUeQfcMdIjM

    http://fr.youtube.com/watch?v=X8RAXTvNfQI

    http://fr.youtube.com/watch?v=m5jtK-1OxV8

    Enrique Granados y Campiña - 1867-1916 

  • VIDEOS Bombay la nuit d'horreur

    http://www.dailymotion.com/video/x7jfws_nuit-dhorreur-bombay_news

    http://www.dailymotion.com/video/x7jkpg_spectaculaire-attaque-en-inde_news

  • Bombay: des Britanniques (pakistanais) parmi les terroristes

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    "Assassin: one of the terrorists who attaqued Mumbaï" - Evening Standard

    Des Britanniques d'origine pakistanaise faisaient-ils partie des commandos qui ont semé la terreur, mercredi, à Bombay?

    En Grande-Bretagne, plusieurs sources évoquent cette implication.

    Ce matin, le quotidien The Evening Standard affichait en Une:

    "Les assaillants de Bombay étaient britanniques".

    Le quotidien qui cite des sources gouvernementales indiennes affirme que "certains des assaillants étaient de nationalité britannique", précisant même que deux d'entre eux seraient de la région de Leeds et Bradford.

    Une autre source corrobore ces affirmations.

    Erika Mann, une députée européenne allemande, présente à Bombay au moments des attentats, déclare avoir entendu que des Britanniques d'origine pakistanaise étaient impliqués dans les attaques. Toujours d'après elle, ils n'auraient pas survécu. Mais elle n'a pas précisé quelle était sa source.

    The Evening Standard rapporte également que deux Britanniques nés au Pakistan auraient été capturés en compagnie de huit autres assaillants après l'assaut des commandos indiens contre les deux palaces et le centre communautaire juif.

    750.000 Britanniques d'origine pakistanaise vivent outre-Manche.

    Le Premier ministre Gordon Brown a déclaré, hier, qu'il s'était entretenu avec son homologue indien, Manmohan Singh et qu'à "aucun moment le Premier ministre indien n'a laissé entendre qu'il y avait à ce stade des preuves d'implications de terroristes d'origine britannique." L'information est encore sujette à caution: pour la chaîne de télévision indienne NDTV, tous les assaillants (ils seraient environ 25) sont Pakistanais...

  • Inquiétante précocité dans le mal - Substitution de population

     La responsabilité pénale dès l'âge de 12 ans

     

    C'est ce que préconise le rapport de la commission lancée par la garde des Sceaux Rachida Dati pour réformer la justice des mineurs. Présidée par André Varinard, cette instance doit rendre son rapport à la ministre de la Justice le 3 décembre en vue d'un prochain projet de loi annoncé pour juin 2009.

    Pour la commission Varinard, composée notamment de magistrats, d'éducateurs et de parlementaires, fixer l'âge de la responsabilité pénale à 12 ans se justifie "au regard de la réalité actuelle de la délinquance juvénile". La détention provisoire pour des crimes à partir de 12 ans sera donc possible. Actuellement, la responsabilité pénale doit être établie par le juge en charge du dossier, avec un critère subjectif, celui du discernement. Par ailleurs, pour les mineurs avant l'âge de 12 ans, le rapport suggère au ministère de créer un statut particulier pour leur audition. Le jeune pourrait être retenu pour une durée de 6 heures, renouvelable une fois.

    Nouvelle gradation des sanctions

    Le rapport propose en outre des sanctions plus rapides et plus fermes. L'âge de la majorité pénale - lorsqu'on ne relève plus des tribunaux spécialisés pour enfants et qu'on encourt la même peine qu'un adulte - serait abaissé de 18 à 16 ans pour les récidivistes. Autre mesure proposée : la création d'un tribunal correctionnel pour mineurs, compétent notamment pour juger "les mineurs devenus majeurs au moment du jugement, les mineurs poursuivis avec des majeurs et les mineurs de 16 à 18 ans en état de nouvelle récidive". D'autre part, un "tribunal des mineurs à juge unique" pourrait être mis en place pour juger "des délits pour lesquels la peine encourue est inférieure ou égale à 5 ans d'emprisonnement", propose la commission. Une nouvelle gradation des sanctions est aussi proposée avec des mesures comme la "déjudiciarisation de la première infraction", la responsabilisation des parents par la création d'une infraction de non-comparution, ou encore l'instauration d'un avertissement final à l'issue duquel la saisine du juge des mineurs deviendra obligatoire.

    À l'annonce de ces différentes mesures préconisées par le rapport de la commission, Rachida Dati s'est empressée de justifier une telle réforme et de mettre les points sur les "i". "Responsabilité pénale ne veut pas dire incarcération. Il faut faire la nuance", a-t-elle précisé. Et d'ajouter aussitôt : "On va attendre le rapport et on verra bien si on retient ça."

    Fronde des syndicats


    Mais ces propositions sucitent déjà de nombreuses critiques. Le durcissement de la justice des mineurs ainsi que l'avancement en France de 13 à 12 ans de l'âge légal d'un emprisonnement pour un crime sont au coeur des revendications des syndicats de magistrats. "Ce rapport n'est pas en conformité avec un certain nombre d'accords internationaux, comme la Convention internationale des droits de l'enfant", a estimé Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Pour la présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), Emmanuelle Perreux, "on est dans cette politique du tout-pénal qui oublie complètement qu'un mineur peut être un délinquant mais qu'il est surtout "un être en construction"". De son côté, le principal syndicat d'éducateurs judiciaires, le SNPES-PJJ, a annoncé qu'il déposerait un préavis de grève la semaine prochaine, sans doute le 3 décembre, lorsque seront rendues les conclusions de la commission Varinard.

    Au 1er octobre dernier, 673 mineurs étaient incarcérés en France. Les condamnations pour des crimes, notamment sexuels, concernent chaque année une poignée d'adolescents de moins de 13 ans et quelques centaines de jeunes âgés de 13 à 18 ans. Concernant l'importance du phénomène de la délinquance des mineurs, l'analyse varie.

    Le ministère de la Justice fonde son projet sur des chiffres qui montrent, selon lui, que le phénomène a explosé. Alors qu'en 1945, un mineur sur 166 était mis en cause dans une affaire pénale, la proportion est passée à 1 sur 30 en 2006, plaide-t-il. Il s'agit à 43 % de vols, à 22 % de violences et à 34 % d'"atteintes à la paix publique", ce qui comprend les affaires de drogue.

    Le Point - 29.11.08

    Un emplâtre sur une jambe de bois? La véritable solution ne réside évidemment pas dans ces mesures, déjà contestées par les immigrationistes.

  • Au nom d'Allah - Le carnage de Bombay a fait 195 morts

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    Dernier assaut contre le Taj Mahal - 29 novembre 2008

    Les forces de sécurité indiennes ont abattu samedi les derniers hommes armés encore retranchés dans un hôtel de Bombay mettant fin à plus de deux jours d'attaques et de fusillades menées par des extrémistes islamistes qui ont fait au moins 195 morts, dont 26 étrangers.

    Les trois derniers islamistes encore retranchés dans le luxueux hôtel Taj Mahal ont été tués samedi matin, a affirmé la police, annonçant du même coup la fin des opérations.

    "Toutes les opérations sont terminées. Tous les terroristes ont été tués", a déclaré Hassan Gafoor, le chef de la police de Bombay, près de 60 heures après le déclenchement des attaques.

    "Nous avions dit qu'il y avait trois terroristes... Et nous avons trois corps", a déclaré J.K. Dutt, chef de la Garde nationale indienne, en soulignant que ses hommes avançaient "chambre par chambre pour vérifier que la situation est sûre".

    Le Taj Mahal, établissement prestigieux de la capitale économique indienne, était le dernier endroit où se réfugiaient encore des assaillants.

    La police avait annoncé vendredi soir la fin des opérations à l'Oberoi/Trident, l'autre palace occupé par les islamistes, tandis que les forces spéciales indiennes étaient intervenues vendredi dans un immeuble abritant un centre juif ultra-orthodoxe, également occupé par des hommes armés.

    Le bilan des attaques de Bombay s'élève à 195 morts et 295 blessés, a annoncé samedi un responsable du bureau de gestion des catastrophes à Bombay.

    Face à ce lourd bilan, les télévisions indiennes ont évoqué un "11 septembre indien", en référence aux attentats contre les Twin Towers de New York en 2001.

    Neuf assaillants ont été tués dans les opérations commando indiennes et un autre arrêté, et 15 membres des forces de sécurité ont péri.

    Des sources au sein des services indiens de renseignements ont déclaré samedi à l'AFP que huit des assaillants s'étaient infiltrés dans la ville un mois plus tôt, menant "des missions de reconnaissance en prélude aux attaques" et se faisant passer pour des étudiants.

    Les raids sur Bombay, lancés mercredi soir, ont surtout visé des étrangers, particulièrement des Américains et Britanniques, ainsi qu'un centre juif. Mais les extrémistes, puissamment armés, ont aussi frappé des cibles indiennes, tuant 50 personnes à la gare centrale de Bombay, et attaqué un hôpital.

    La mort d'au moins 26 étrangers - huit Israéliens, cinq Américains, deux Français, deux Australiens, deux Canadiens, un Britannique, une Singapourienne, un Japonais, un Italien, une Thaïlandaise, un Allemand et un Mauricien - a été confirmée par leurs pays respectifs.

    Ce chiffre de 26 victimes étrangères pourrait toutefois évoluer, notamment dans le cas où plusieurs d'entre elles posséderaient une double nationalité.

    AFP. 29.11.08

  • VIDEO Quand Sarközy était pour la caricature et la liberté d'expression

    http://www.wat.tv/video/sarkozy-caricatures-avant-apres-12olk_p6ln_.html

     

    Nicolas Sarközy n'a pas obtenu gain de cause vendredi dans son combat contre la poupée vaudou à son effigie, la cour d'appel de Paris décidant de ne pas en interdire la commercialisation, même si elle a jugé qu'elle portait atteinte à la dignité du chef de l'Etat.

     
    Poupée vaudou jugement 2.jpg
     

    "Grandement soulagée", la société Tear Prod a d'ores et déjà annoncé une nouvelle production de 20.000 exemplaires.

    Le 29 octobre, le TGI de Paris, saisi d'une demande d'interdiction du "Manuel vaudou, Nicolas Sarkozy" - un coffret comprenant un ouvrage humoristique sur le chef de l'Etat, une poupée à son effigie et un lot de 12 aiguilles - avait débouté le président de la République.

    Vendredi, la cour d'appel a estimé "que l'incitation du lecteur à piquer la poupée, action que sous-tend l'idée d'un mal physique, serait-il symbolique, constituait une atteinte à la dignité de la personne de M. Sarkozy".

    Les magistrats ont toutefois considéré qu'il n'y avait "pas lieu d'interdire la poupée", cette mesure n'étant "pas proportionnée".

    Ils ont donc enjoint à Tear Prod, éditeur du livret, "d'apposer au besoin par un bandeau, sur tout coffret mis en vente ou proposé à quelque titre que ce soit au public, la mention" de la condamnation.

    L'éditeur, qui s'est engagé vendredi à "demander aux libraires de bien vouloir les appeler si, à titre exceptionnel, des exemplaires du premier tirage leur restaient en stock, afin de leur fournir immédiatement un bandeau à poser sur le coffret", devra verser au président un euro de dommages et intérêts.

    L'avocat de M. Sarközy, Me Thierry Herzog, devrait s'entretenir avec son client "des suites à donner à cette affaire". Il pourrait en effet décider d'engager une action au civil et réclamer des dommages et intérêts supplémentaires.

    Vendredi, Me Herzog s'est déclaré "tout à fait satisfait" de cet arrêt "qui a permis que la loi soit rappelée".

    En première instance, les magistrats avaient estimé que la poupée litigieuse ne constituait "ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle", mais un gadget s'inscrivant "dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour".

    Ils avaient surtout estimé que "nul ne pouvait prendre au sérieux ce procédé et croire qu'il prônerait un culte vaudou tel que pratiqué aux Antilles".

    Alors qu'il n'avait même pas effleuré ce sujet en première instance, Me Herzog l'avait finalement abordé en appel. Il avait plaidé qu'inciter des gens à blesser Nicolas Sarközy en criblant sa poupée d'aiguilles "dépassait de loin le droit à la caricature" et constituait une véritable "incitation à la haine".

    La cour lui a donné raison sur ce point.

    "La caricature et la satire, même délibérément provocantes ou grossières, participent de la liberté d'expression", a-t-elle relevé, mais "il n'en demeure pas moins une limite, toute personne, quelles que soient ses fonctions, ayant droit à la protection des atteintes à la dignité de sa personne".

    A ce titre, "le fait d'inciter le lecteur à avoir un rôle actif en agissant sur une poupée dont le visage est celui de l'intéressé et dont le corps porte mention d'expressions qui se rattachent à lui, avec des épingles, piquantes par nature, outrepasse à l'évidence les limites admises et constitue une atteinte à la dignité de cette personne sans qu'il soit nullement besoin de se référer à quelque croyance que ce soit".

    C'est la première fois que Nicolas Sarközy poursuit un éditeur depuis son arrivée à l'Elysée, même s'il a déjà saisi à plusieurs reprises la justice sur des questions d'atteinte à son image.

    AFP. 28.11.08

    Ségolène Royal avait aussi sa "poupée"... elle a perdu l'élection pour une centaine de voix...

     

  • Un sans-abri agressé et brûlé volontairement en Gironde

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    En signe de solidarité et de soutien, ils ont grossièrement dessiné sa silhouette sur le mur contre lequel il s'est adossé en gémissant. Commerçants et clients du Poulailler, un bar situé place du 14-Juillet à Bègles, étaient encore sous le choc, hier. Outrés.

    Mercredi en début de soirée, un SDF a été volontairement et grièvement brûlé aux jambes. Il était allongé dans le hall d'un immeuble voisin où il comptait passer la nuit, comme il le faisait depuis plusieurs jours. Soudain, une cliente de l'établissement « le voit en flammes », raconte la gérante du Poulailler, Françoise Lissonde.

    « Elle l'a amené jusque sur la terrasse. Là, on l'a éteint comme on a pu. Il gémissait de douleur », ajoute-t-elle. Des clients, attablés dehors sous une couverture, depuis la suppression voulue par le maire des parasols chauffants, ont accouru au secours du SDF. Guidés au téléphone par les pompiers, ils ont tenté d'étouffer les flammes qui dévoraient les jambes du malheureux au moyen du plaid.

    Médicalisé sur place, il a ensuite été conduit au service des grands brûlés de l'hôpital Pellegrin. Au vu de la gravité des faits, la brigade criminelle de la sûreté départementale a été chargée du dossier.

    Hier, après enquête de voisinage, audition des témoins et de la victime, toujours hospitalisée, les enquêteurs en étaient à démêler le vrai du faux parmi des versions contradictoires ou des signalements divergents de l'agresseur présumé.

    Et preuve n'est pas encore faite que l'agresseur a utilisé un produit inflammable avant d'allumer son briquet.

    « Il n'était pas agressif », témoigne encore Françoise Lissonde. « Il venait prendre un café, fumer une cigarette. Avec le froid qu'il faisait, certains avaient signalé sa présence au Samu social. On espère vraiment que l'agresseur va être interpellé. »

    Pour le maire, Noël Mamère, il s'agit d'un « fait divers symbolique, révélateur de l'état d'esprit de la société malade d'aujourd'hui où on criminalise les plus pauvres ».

    Sud-Ouest - 27.11.08

    Sa silhouette dessine une croix sur le mur...

    Qui peut être assez méchant à Bègles pour aller brûler un pauvre homme? 

     

  • Poulet bio à la mélamine

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    La France n'est pas à l'abri de la crise du lait contaminé à la mélamine, une substance toxique utilisée dans les résines et les colles, qui sévit en Chine depuis septembre dernier. Un taux de mélamine cinquante fois supérieur à la norme autorisée a été retrouvé dans près de 300 tonnes de tourteaux de soja importés de Chine par l'entreprise vendéenne Bio nutrition animale, une filiale du groupe Terrena. Ces produits, livrés avant analyses à 127 éleveurs bio des Pays de Loire, ont été incorporés dans la nourriture destinée aux volailles, et les animaux en ont consommé une partie importante.
    "L'un des 3 lots importés, de 293 tonnes, présentait un taux de mélamine de 116 mg/kg pour une norme de 2,5 mg. Tous les aliments fabriqués à partir de ces matières ont été retirés du marché début novembre", a indiqué Christophe Courroussé, directeur de la communication de la coopérative Terrena à Ancenis en Loire-Atlantique.

    "Aucun danger pour la santé publique"

    Mais cette contamination serait sans conséquence sur la qualité de la viande. "Les analyses de viande de porc et de poules pondeuses montrent qu'il n'y a aucun danger pour la santé publique. Contrairement à la dioxine, la mélamine ne s'accumule pas dans l'organisme. Il n'y a pas de transmission dans la chaîne alimentaire", a précisé Frédéric André, de la Direction des services vétérinaires de Vendée. Néanmoins, la société Bio nutrition animale a fait part de son intention de porter plainte pour fraude caractérisée, l'adjonction de mélamine permettant d'augmenter artificiellement le taux de protéines et d'augmenter ainsi le prix de vente du produit.

    Les tourteaux de soja à la mélamine ont été utilisés pour fabriquer des aliments pour des éleveurs de 11 départements : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Deux-Sèvres, Vendée, Calvados, Eure, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Sarthe et Orne. Le soja est un élément indispensable dans la fabrication de l'alimentation animale. Or, selon l'Agence France Presse, la France ne produit que 4.000 tonnes sur les 18.000 tonnes de soja qu'elle consomme chaque année. Il faut donc importer le reste.
    Le Point - 28.11.08

  • Carla fait de l'humanitaire!

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    Une merveilleuse occasion de voyager et de faire de nouvelles rencontres, loin de l'Elysée...

    Après la frénésie de la mode, la volupté de la musique et le luxe de l'Elysée, Carla Bruni-Sarközy est en passe d'embrasser une nouvelle passion. Elle va s'engager dans la lutte contre le sida auprès du Fonds mondial en charge de combattre cette pandémie.
     
    L'épouse du chef de l'Etat présentera lundi, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, sa mission auprès du Fonds en présence de son directeur exécutif, le Pr Michel Kazatchkine, lors d'une conférence de presse à 15 heures à l'hôtel de Marigny, à deux pas de l'Elysée, a indiqué la présidence dans un communiqué confirmant une information parue dans l'hebdomadaire l'Express. Carla Bruni-Sarkozy devrait donc devenir ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida.

    Dans une interview à Elle, qui paraît lundi, elle déclare vouloir "mettre à profit" sa médiatisation "pour une cause utile". "Je serai le plus disponible possible avec ceux qui sont sur le terrain avec le Fonds mondial et qui me sollicitent. Je travaillerai main dans la main avec eux", promet la "Première Dame de France" dans l'hebdomadaire.

    "Globalement utile"
     
    Créé en 2002, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme assure les deux-tiers du financement des traitements de la tuberculose dans le monde, 45% de celui de la prévention et du traitement du paludisme, et près de 30% de celui des programmes de lutte contre le sida. Basé à Genève, le Fonds, partenariat entre gouvernements, société civile, secteur privé et communautés affectées, assure avoir approuvé l'engagement de 11,4 milliards de dollars pour plus de 550 programme et 136 pays. (Quel fromage!)
     
    Après son mariage en février avec Nicolas Sarközy, l'ex-mannequin aujourd'hui chanteuse avait déclaré peu après, lors d'un voyage avec son mari en Afrique du Sud, qu'elle souhaitait s'engager dans l'humanitaire. A l'occasion d'une visite d'Etat en Tunisie deux mois plus tard, elle avait visité un village d'orphelins et confié qu'elle souhaitait profiter de son statut de Première dame de France pour être "globalement utile".

    LCI.fr - 28.11.08

    Le statut de "Première dame" n'existe en France que pour les journalistes! Mais Carla Bruni-Sarközy est persuadée qu'elle est la Première dame de France!

  • Salauds de pauvres blancs, qui gâchent le paysage!

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    Un peu de coeur, un peu d'humanité pour ceux qui n'ont plus rien sur cette terre...
    Un sans-abri a été retrouvé mort vendredi matin dans le IVe arrondissement de Paris, a-t-on appris de source policière, le sixième en un mois en région parisienne.
     
    L'homme âgé de 55 ans a été retrouvé sans vie vers 5 heures sur un trottoir de la rue de la Cerisaie, dans le IVe arrondissement de Paris par un livreur qui venait approvisionner un supermarché. Malgré les efforts des secours l'homme n'a pu être ramené à la vie. Les causes de la mort n'ont pas été précisées.

    Après le décès de ce 6e sans-abri en région parisienne, la mairie de Paris a réclamé "un engagement sensiblement accru de l'Etat, tant en termes de pilotage que de financements à la mesure des enjeux", en faveur de l'urgence sociale.
     
    Mercredi soir, un homme de 51 ans avait été découvert mort dans la camionnette aménagée dans laquelle il vivait à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

     Six SDF sont décédés récemment dans la région parisienne.

     En un an, selon l'association Emmaüs, 265 sans-abri sont morts dans la rue.

    Ndb: Ils ne veulent plus aller dans les centres d'hébergement d'urgence où ils sont volés, molestés, agressés, parfois violés pour les femmes et les plus jeunes, par les caïds qui règnent en toute impunité dans ces lieux! Beaucoup de ces SDF ont aussi un chien qui est leur seul compagnon et qui les protège, mais les chiens ne sont pas acceptés...

  • Bombay: la bataille continue contre les preneurs d'otages islamistes

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    Forces spéciales larguées sur le Centre juif Nariman House - 28 novembre 2008
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    Les forces indiennes continuaient vendredi à traquer les islamistes armés retranchés à Bombay, deux jours après les spectaculaires attaques, accompagnées de prises d'otages, qui ont fait plus de 130 morts dans la ville, dont au moins 17 étrangers.

    Les commandos des forces spéciales luttaient toujours pour reprendre le contrôle de la situation, encore très confuse bien que la police ait annoncé la fin des opérations dans l'Oberoi/Trident, l'un des deux hôtels de luxe attaqué mercredi avec un autre palace, le prestigieux Taj Mahal.

    On ignorait en fin de journée combien d'assaillants restaient en liberté et combien d'otages étaient encore retenus, après la libération de dizaines d'entre eux, notamment des étrangers.

    Selon un diplomate israélien, cinq otages israéliens ont été tués au Centre juif, autre cible des attaques contre lequel les forces spéciales ont donné l'assaut vendredi à l'aube. Ces otages ont été tués par les islamistes au cours de l'assaut, d'après un responsable indien.

     Des échanges de tirs nourris étaient entendus aux abords du Taj Mahal, où l'armée a lancé un assaut à la grenade pour déloger un ou plusieurs islamistes. La police a annoncé que des explosifs susceptibles de provoquer des "dégâts majeurs" avaient été découverts dans cet hôtel.

    L'Inde a ouvertement accusé le Pakistan, son voisin et rival, d'être derrière ces attaques coordonnées, très bien orchestrées, qui ont frappé une dizaine de cible à travers Bombay, une ville de 13 millions d'habitants. Islamabad a fermement démenti.

    Des responsables occidentaux avaient eux évoqué la piste du réseau terroriste Al-Qaïda.

    Les raids, revendiqués au nom d'un groupe islamiste inconnu disant se battre pour la défense des musulmans d'Inde, ont visé en particulier des étrangers, plus spécifiquement des clients américains et britanniques des deux palaces, symboles de la richesse de Bombay, ainsi que le Centre juif.

    Les islamistes, armés de fusils automatiques et de grenades, visiblement très jeunes, ont aussi frappé des cibles indiennes, comme la gare centrale de Bombay où ils ont fait 50 morts.

    Un hôpital accueillant des femmes et des enfants pauvres a également été attaqué.

    Selon un bilan provisoire, au moins 130 personnes ont été tuées et plus de 370 blessées dans ces attaques et les tirs qui ont suivi.

    La mort d'au moins 17 étrangers a été jusqu'à présent confirmée par leurs autorités nationales.

    Outre les cinq otages israéliens tués au Centre juif, on compte deux Américains, deux Français, deux Australiens, un Britannique, un Japonais, un Allemand, un Canadien, un Italien et un Singapourien.

    Dans les hôtels Oberoi/Trident et Taj Mahal, les commandos indiens ont poursuivi vendredi leur minutieuse opération de ratissage, explorant une par une les centaines de chambres pour en déloger les derniers islamistes.

    Neuf assaillants ont été tués au cours des opérations et un autre arrêté, et 15 hommes des forces de sécurité tués, a déclaré le vice-Premier ministre de l'Etat du Maharashtra, R.R. Patil.

    A l'Oberoi/Trident, où 93 otages avaient été libérés vendredi matin, la police a annoncé avoir découvert 24 cadavres, précisant que les opérations étaient terminées.

    Aux abords du Centre juif, des centaines de personnes se sont rassemblées en fin de journée pour acclamer les soldats, croyant l'opération terminée.

    Mais la police a averti que la fouille du bâtiment, "étage par étage", se poursuivait, pendant que la foule était appelée à quitter les lieux.

    Des otages libérés, comme des policiers ou soldats, ont raconté les scènes d'horreur vécues à l'intérieur des hôtels, témoignant de la détermination des assaillants.

    "Ce sont des gens impitoyables. Ils ouvraient le feu sur quiconque se trouvait face à eux", a raconté un commando de marine. Il y avait "du sang partout", "des corps gisant ça et là".

    Ces attaques d'une ampleur inédite, qui ont frappé le coeur financier de la dixième puissance économique mondiale, ont été revendiquées au nom d'un groupe islamiste, les Moujahidine du Deccan, du nom du plateau qui couvre le centre et le sud de l'Inde.

    L'un des assaillants de l'Oberoi/Trident, interrogé par une télévision, a affirmé que le groupe réclamait la fin des "persécutions" contre les musulmans d'Inde, une forte minorité de 150 millions de personnes, victimes de violences par le passé, dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants, hindous en majorité.

    Mais l'Inde a une nouvelle fois vu la main du Pakistan, souvent accusé par Delhi de soutenir des groupes islamistes auteurs d'attentats sur le sol indien.

    "Selon des informations préliminaires, des éléments au Pakistan sont responsables", a déclaré vendredi le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee.

    Islamabad, qui a rejeté ces accusations, a annoncé la prochaine visite en Inde du chef des services de renseignement pakistanais, le puissant Inter-Services Intelligence (ISI), le général Ahmed Shuja Pasha, afin d'aider à l'enquête.

    Une démarche inédite alors que les deux pays, rivaux depuis leur fondation en 1947, accusent régulièrement les services de renseignement de l'autre de tentatives de déstabilisation.

    Selon l'agence indienne PTI, citant des sources officielles, trois extrémistes, dont un Pakistanais, ont été arrêtés dans le Taj Mahal.

    Ils appartiendraient, selon l'agence, au Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste basé au Pakistan, connu notamment pour avoir attaqué le Parlement indien en 2001, un attentat qui avait précipité l'Inde et le Pakistan au bord d'une nouvelle guerre.

  • Deux Français ont été tués à Bombay

    La fondatrice du groupe de lingerie féminine Princesse Tam Tam, Loumia Hiridjee, et son époux Mourad Amarsy, ont été tués lors des attentats à Bombay, a déclaré vendredi à l'AFP Roland de Farcy, président du groupe.

    Il s'agit des deux Français dont la mort avait été annoncée plus tôt par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a-t-on par ailleurs précisé de source proche du dossier.
    Les attentats à Bombay ont fait au moins 130 tués.

    "L'ambassade et les services du consulat nous ont appris il y a deux heures le décès de Mourad Amarsy et Loumia Hiridjee", a déclaré M. de Farcy.

    Selon une source diplomatique, le couple s'est retrouvé pris dans une fusillade.

    Loumia Hiridjee, 46 ans, d'origine malgache mais de nationalité française, avait fondé Princesse Tam Tam avec sa soeur Shama en 1985. Elle avait trois enfants.

    Mme Hiridjee s'occupait toujours de la ligne de Princesse Tam Tam, racheté par le distributeur japonais Fast Retailing fin 2005.

     Loumia et Shama Hiridjee ont une vingtaine d'années lorsqu'elles fondent Princesse Tam Tam. Les deux soeurs tiennent au départ une petite boutique dans le sixième arrondissement de Paris, où elles vendent des caleçons pour hommes en cotonnade, que s'arrachent les femmes.

    D'où l'idée de lancer une ligne de lingerie gaie et colorée, à mi-chemin entre les culottes confortables couleur chair et les guêpières noires affriolantes qui dominent alors le marché.

    Elles enrôlent une copine styliste, se décident pour un nom, "Princesse Tam Tam", inspiré d'un film de 1935 où Josephine Baker apparaît en petite tenue, et fixent des prix assez doux. Le succès est immédiat, surtout auprès des adolescentes.

    Fin 2005, Princesse Tam Tam a été racheté par le groupe japonais Fast Retailing, également propriétaire des enseignes Comptoir des cotonniers et Uniqlo, pour 70 millions d'euros.

    L'enseigne, présente dans 45 pays, compte 158 magasins dans le monde, principalement en France mais aussi en Belgique, Allemagne et Italie.

    Ndb: C'est une notice nécrologique ou une publicité pour le groupe, cette info AFP?

     

     

     

     

  • VIDEO Sarközy de plus en plus ridicule!

    http://www.dailymotion.com/video/x7jg57_tgv-parisstarsbourg-sarkozy-mal-inf_news

    Carte TGV Est.jpg
    Le TGV Est-Européen est en service depuis le 10 juin 2007!
  • VIDEO Quel gaspillage!

    Korotoumou, réfugiée ivoirienne, vit avec ses deux enfants dans une chambre d'hôtel insalubre de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Un logement payé plus de 1500 euros par mois par l'Aide sociale à l'enfance du département.

    Depuis plusieurs mois, elle dénonce ses conditions de vie lamentables auprès du gérant de l'hôtel, des assistantes sociales qui la suivent, de la mairie et de la police. Mais qu'attend-elle pour retourner en Afrique?  



     http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJYuR.html

    26.11.08

     

     

  • VIDEO Boutin lèche-cul - Les SDF blancs préfèrent mourir de froid plutôt que d'un coup de couteau au milieu des cafards!

    http://www.dailymotion.com/video/x7jgq1_christine-boutin-la-ministre-du-log_news