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Blog - Page 1806

  • Carla Bruni, ambassadrice mondiale contre le sida, n'est pas allée à Dakar

    Carla Bruni ambassadrice humanitaire sida.jpg
    Amoureuse...
    Le 1er décembre dernier, l'épouse du Président de la République a présenté sa mission auprès du Fonds Mondial de lutte contre le sida à l'Hôtel de Marigny, en face du Palais de l'Elysée.

     
    Lors de son discours, Carla Bruni-Sarközy a souhaité s'engager pour l'éducation :
    "Je voudrais multiplier, développer les projets d'éducation dans les pays les plus touchés, aider à dédiaboliser cette maladie".

    Autre projet de l'ambassadrice, son futur déplacement auprès des victimes du Sida: "C'est mon intention d'aller sur le terrain".

    Carla Bruni-Sarközy insiste : "J'aurais plus d'impact" et la première dame de France souhaite donner plus de "substance" à ses déplacements officiels.

    Un beau discours, de beaux projets...

    Mais voilà, comme toujours il y a les discours et les actes...

    Ainsi Carla Bruni-Sarközy devait participer le 4 décembre à Dakar à une table ronde intitulée : « Les premières dames de l'Afrique et le VIH. »

    Cette table ronde était organisée, sous l'égide de l'ONU, dans le cadre de la XVe conférence internationale sur le sida en Afrique.

    La participation de Carla Bruni-Sarközy était annoncée, en présence notamment des épouses des présidents du Sénégal, du Cameroun, du Mali, du Rwanda...

    Mais voilà, Carla Bruni-Sarközy ne s'est pas rendue à Dakar!

    Serait-ce le premier faux-pas de madame l'ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida ?

    Sans compter que son absence a provoqué une énorme déception à Dakar, dans les rangs des participants à la table ronde...
    (Sources le Parisien- Le Post)

  • Meurtrier par distraction...

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    Eric Allarousse (1er à gauche)

    Le pharmacien qui avait oublié son fils de deux ans et demi dans sa voiture au soleil, entraînant sa mort en juillet à Pont-de-Chéruy (Isère), a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Vienne.

    Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République Franck Rastoul à l'encontre de ce père de 38 ans, Eric Allarousse, qui était présent à l'audience mardi, mais pas au délibéré jeudi.

    Son défenseur, Me Thierry Monot, a déclaré après le rendu du délibéré, qu'il ne pouvait pas, en tant qu'avocat de la défense, "se déclarer satisfait d'une décision dans la mesure où elle aboutit à une condamnation". Il a néanmoins salué une décision "équilibrée", soulignant "la qualité des débats" au cours desquels chacun "s'est efforcé de comprendre cette suite d'événements, qui aurait pu nous frapper tous".

    Me Monot a rendu hommage à la dignité de son client, reconnu par tous comme un père aimant, et qui n'a pas voulu "rentrer dans le jeu de la contestation de ce qui lui a été reproché". "Pour lui, la vraie peine est perpétuelle", a-t-il conclu.

    "L'homicide involontaire est constitué mais vous devez prendre une décision empreinte d'humanité et je vous demande d'adresser un message de compréhension au père, non pas de cette faute, mais de sa douleur", avait demandé le procureur à l'audience. "Ce procès ne peut réparer l'irréparable mais il peut avoir une finalité pour la collectivité", avait également souligné le magistrat, ajoutant que si, "humainement", le passage de la justice "aurait pu être épargné aux parents", l'affaire "ne pouvait pas faire l'objet d'un banal classement".

    Le 15 juillet, le pharmacien, qui devait déposer son fils chez sa belle-mère vers 14H30 avant d'aller au travail, avait été témoin d'un accrochage entre deux voitures, dont l'une avait pris la fuite. Relevant le numéro d'immatriculation du fuyard, il s'était garé devant sa pharmacie, avant de retourner sur les lieux de l'accident, puis d'aller travailler dans son officine, en oubliant Yannis, 2 ans et demi, dans sa voiture.

    Une passante avait alerté les secours vers 17H00 alors que l'enfant était inerte dans le véhicule.

    Selon le procureur, l'enfant ne respirait plus depuis un bon moment et sa température était de 41,2°C.

  • Il n'a pas appelé le 115!

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    (Photo d'archives)

    Le corps d'un SDF connu des services sociaux mais qui avait refusé les solutions d'hébergements proposées a été découvert jeudi vers 10h00 dans des toilettes publiques à Rezé (sud de Nantes), a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.

    L'homme de 42 ans, qui pourrait avoir été victime du froid, "était connu du Samu social depuis un premier signalement intervenu en octobre 2006" mais "il n'avait jamais contacté de lui-même le 115", a précisé la préfecture à l'AFP.

    Selon cette même source, "des orientations d'hébergement lui avaient été faites, à l'initiative de tiers ou sur propositions du Samu social" mais "il n'y a pas donné suite et ne venait pas aux rendez-vous".

    Le SDF, qui souffrait d'épilepsie et avait été plusieurs fois hospitalisé durant des crises, avait de la famille à Nantes et Ancenis (Loire-Atlantique), selon la même source.

    "Il était sorti le 1er décembre de l'hôpital avec une orientation pour une structure d'hébergement d'urgence à laquelle il ne s'est pas rendu. Le Samu social lui a donné un rendez-vous le lendemain, auquel il ne s'est pas présenté", a précisé la préfecture.

    La liste s'allonge en ce moment :

    SDF, 60 ans, mort de froid dans la cité de Carcassonne, sous le porche d'un restaurant.

    SDF, 68 ans, mort sous sa tente près d'un étang à Montiviliers près du Havre.

                 SDF de 31 ans, découvert mort à Marseille (8e) dans le Jardin d'horticulture. 

    Pourquoi ces SDF (non-immigrés) refusent-ils d'aller dans ces "structures d'hébergement d'urgence"? C'est la question qu'il faudrait peut-être se poser. De qui et de quoi ont-ils peur?

     

     

     
  • Le Monument aux morts de l'Armée d'Orient et aux héros des terres lointaines

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    Le 5 décembre 2008
    Monument aux morts Orient Marseille 1927.jpg
    Monument inauguré en 1927 - Corniche de Marseille
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité et les agrandir)

  • VIDEO Sarközy soutenait en douce les manifs anti-CPE contre Dominique de Villepin

    L'ancien président de l'UNEF, Bruno Julliard, a affirmé lors d'une interview du Post et de la radio Le Mouv', avoir reçu un soutien de Nicolas Sarkozy lors du mouvement anti-CPE début 2006. Cela parce que Sarkozy, le ministre de l'Intérieur de l'époque "voulait la tête de Villepin", alors Premier ministre, déclare Bruno Julliard.

    Contacté par Le Post, le député UMP Jean-Pierre Grand, qui est proche de Dominique de Villepin, confirme les propos de Bruno Julliard et dit éprouver "du mépris".

     

    Etiez-vous au courant de ce fameux coup de fil dont parle Bruno Julliard?
    "Oui, ce que dit Bruno Julliard est vrai. De notre côté [chez les villepinistes, ndlr] tout le monde le sait."

    Qu'est-ce que cela vous inspire?
    "Du mépris. Pendant la bataille du CPE, Dominique de Villepin s'est fait pourrir et trahir par son propre camp. Personne ne lui a facilité la vie au moment où il était Premier ministre..."

    "Aujourd'hui, quand Nicolas Sarkozy nous dit [aux députés de la majorité, ndlr] de rester soudés derrière lui pour qu'il puisse mener à bien ses réformes, c'est parce qu'il se dit: 'On peut me faire ce que j'ai fait aux autres'..."

    Quel est votre comportement vis-à-vis de Nicolas Sarkozy?
    "Nous, de notre côté, on [les villepinistes, ndlr] émet des réserves sur la politique du gouvernement et du président, on s'exprime librement mais on ne complote pas contre le pouvoir. On garde nos repères républicains."

    "Vous allez voir: petit à petit, le peuple français va découvrir ce complot qu'il y a eu pendant des années contre Dominique de Villepin. D'ailleurs, je vous laisse imaginer ce qui se passe dans l'affaire Clearstream..."

    (Source: Le Post - 10.12.08)

  • Irlande: le porc est remis en vente!

    Quatre jours après la découverte de dioxine dans la viande de porc et son retrait du commerce, l'Irlande a décidé d'autoriser la remise sur le marché de produits de porc certifiés sains. 


    Des produits sont à nouveau proposés à la vente à condition qu'ils ne proviennent pas de  l'une des neuf fermes contaminées.

     
    La décision du ministère irlandais ne concerne que la commercialisation des produits à base de porc en stock.

     

     L'abattage de porcs reste toutefois interdit, dans l'attente d'un accord entre le gouvernement et des représentants de la filière porcine qui réclament des indemnités compensatoires.

    Le Figaro 10.12.08

  • Dublin va annoncer un nouveau référendum...

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    Brian Cowen (G) à Bruxelles: la tête de l'emploi...

    Lors d'un premier référendum en juin dernier, l'Irlande avait rejeté le traité de Lisbonne

    Le premier ministre irlandais, Brian Cowen, devrait annoncer, jeudi, lors du sommet européen, qu'il organisera un second référendum sur le traité de Lisbonne l'année prochaine.

    L'Irlande a rejeté le 12 juin le traité qui doit réformer les institutions européennes, et a ainsi mis un frein aux efforts visant à améliorer la prise de décisions communes, alors que la réponse de l'UE à la crise financière est très attendue.

    Selon des diplomates au fait des négociations, un accord a été conclu entre l'Irlande, la présidence française de l'UE et les services juridiques de Bruxelles pour que le traité entre en vigueur en janvier 2010, dans l'hypothèse d'un «oui» irlandais lors de la seconde consultation.

    Au terme de cet accord, l'UE garantirait à Dublin la possibilité de nommer un commissaire européen. Le traité de Lisbonne prévoit que le nombre de commissaires soit égal aux deux tiers du nombre de pays membres, alors que chaque État dispose aujourd'hui de son représentant à la Commission.

    Le Figaro 10.12.08

  • Que Zeus vienne au secours de la Grèce!

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    Il n'a pas été tué "de sang-froid", comme le dit cette pancarte, mais par le ricochet d'une balle
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    Athènes: violences et drapeaux rouges

    Plongée dans une profonde crise sociale et politique, la Grèce vivait mercredi une grève générale convoquée de longue date par les syndicats mais qui a été marquée par des violences lors de nouvelles protestations contre la mort d'un adolescent tué par la police.

    La crise, déclenchée par la mort d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par le tir d'un policier samedi à Athènes, s'installe dans la durée malgré les appels au calme du Premier ministre Costas Caramanlis.

    Après une quatrième nuit de violences dans plusieurs villes, dont Athènes, Salonique, dans le nord, et Patras, dans l'ouest, de nouveaux heurts ont opposé mercredi manifestants et policiers à Athènes et à Salonique, la deuxième ville de Grèce.

    Les violences se poursuivaient dans ces deux villes vers 18h00 heure locale (16h00 GMT).

    Les syndicats avaient convoqué une grève générale de 24 heures pour protester contre la politique d'austérité du gouvernement conservateur. La grève affectait les transports terrestres, aériens et maritimes, ainsi que l'activité des banques, des administrations et des grandes entreprises du secteur public.

    Les syndicats avaient appelé à un rassemblement sur la place Syntagma, devant le Parlement grec, dans le centre d'Athènes.

     Des échauffourées liées à la mort de l'adolescent ont éclaté en marge de ce rassemblement de plusieurs milliers de personnes. Des groupes de jeunes s'en sont pris aux forces anti-émeutes, scandant "Assassins". La police a fait usage de gaz lacrymogène.

    A Salonique, des affrontements ont aussi eu lieu mercredi en marge d'une manifestation d'environ 2.000 personnes, selon une source policière. Des jeunes ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et la police a riposté au gaz lacrymogène.

    Des heurts entre jeunes et policiers se poursuivaient en fin d'après-midi près de l'université de Salonique.

    La police a arrêté 108 personnes depuis le début des affrontements, la plupart pour pillages.

    A Athènes, 41 personnes, dont 16 Grecs et 25 étrangers, ont été arrêtées dans la nuit lors d'escarmouches et de pillages aux abords de l'Ecole Polytechnique.

    A Salonique, plus de 80 magasins et 14 agences bancaires ont subi des dégâts, et huit personnes ont été arrêtées.

    Des sources judiciaires ont livré mercredi les premières conclusions des médecins légistes et des experts mandatés par la famille d'Alexis Grigoropoulos. Selon ces données, l'adolescent a été tué par le ricochet d'une balle tirée par un policier.

    La balle "est un peu déformée, ce qui démontre qu'elle a touché une surface dure" avant d'atteindre l'adolescent à la poitrine, selon ces sources.

    L'adolescent faisait partie d'un groupe qui jetait des projectiles sur un véhicule de la police dans le quartier contestataire d'Exarchia.

    Deux policiers sont sortis du véhicule et l'un d'eux a tiré trois balles en direction des jeunes, dont l'une a mortellement touché l'adolescent. Les deux policiers ont été arrêtés. Celui qui a tiré a été inculpé d'"homicide volontaire", l'autre de "complicité".

    Mercredi, des inconnus ont lancé deux cocktails Molotov devant le Palais de Justice d'Athènes en direction de l'avocat des policiers inculpés, qui n'a pas été blessé, a-t-on appris de source policière. L'incident a eu lieu au moment où les policiers étaient présentés au juge d'instruction, selon cette source.

    La crise a pris une tournure de plus en plus politique, surtout depuis que l'opposition socialiste a appelé mardi matin à la démission du gouvernement de M. Caramanlis, déjà déstabilisé par une série de scandales et par les retombées de la crise économique internationale.

    Le Premier ministre conservateur, tentant de reprendre le contrôle d'une situation qui semble lui échapper, a adressé mardi soir un nouveau message radio-télévisé à la nation.

    Qualifiant les fauteurs de trouble d'"ennemis de la démocratie", M. Caramanlis s'est engagé "à rétablir le sentiment de sécurité et la légalité", et a de nouveau appelé à l'unité nationale.

    Il n'a pas répondu au chef de l'opposition socialiste, Georges Papandréou, qui avait demandé un recours "au verdict populaire" pour résoudre la crise.

    Mercredi, à l'issue d'une réunion extraordinaire du cabinet, M. Caramanlis a annoncé un train de mesures économiques pour l'indemnisation de centaines d'entreprises et de commerces qui ont subi des dégâts au cours des violences.

    Selon une estimation provisoire de la Chambre de commerce et d'industrie d'Athènes, les dégâts occasionnés à 435 entreprises et commerces dans la capitale sont évalués à 50 millions d'euros.

    AFP. 10.12.08

  • Sarközy prend-il la France pour le dépotoir des "repentis"?

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    Wilson Bueno et sa compagne Lilia Isabel, elle aussi ex-membre des Frac et "repentie"
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    Sur le départ, le 9 décembre 2008 à Bogota...

    France Terre d'asile, par la voix de son directeur général Pierre Henry, a estimé mercredi que la décision d'accueillir en France l'ex-guérillero des Farc Wilson Bueno (28 ans), relevait d'une "décision régalienne" du chef de l'Etat, à mettre au compte de la "politique spectacle".

    Dans un communiqué, M. Henry a jugé qu'avec l'accueil, "le jour du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme" (DUDH), de l'ex-guérillero des FARC, il ne s'agissait "pas d'asile", mais bien d'une décision régalienne du chef de l'Etat qui accorde un visa long séjour au "recommandé" d'Ingrid Betancourt".

    "L'article 14 de la DUDH affirme que, "devant la persécution, toute personne a le droit de bénéficier de l'asile en d'autres pays" et que "ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations unies", a-t-il rappelé.

    "Nous doutons de l'efficacité de cette politique spectacle, et nous redoutons la confusion établie dans l'opinion publique entre statut de réfugié et décision du souverain", a conclu M. Henry.

    Mercredi, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a évoqué le possible venue de guérilleros de Colombie mais sans préciser sous quel statut, alors que, selon des sources proches du dossier à Bogota, ils bénéficieraient d'un "droit de séjour".

    Si ce statut était confirmé, il s'agirait du premier guérillero des Farc qui bénéficierait d'un "droit de séjour" en France dans le cadre d'un accord avec la France sur l'accueil des repentis.

    AFP. 10.12.08

  • VIDEOS Le scandale des ampoules économiques

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    http://www.wat.tv/video/scandale-ampoules-basse-conso-14jov_14e2h_.html

     

    http://www.dailymotion.com/video/x4kfsq_danger-de-lampoule-economique-fluoc_tech

     

    Les ampoules basse consommation fluo-compactes (LBC) sont chères mais elles durent longtemps et diminuent votre facture d'électricité - mais elles seraient dangereuses pour la santé à cause de puissants champs électromagnétiques qu'elles génèrent.

    Les scientifiques du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et de l'Arca Ibérica (Espagne) ont réalisé un banc d'essai de ce type d'ampoules et montré leur dangerosité. Elles sont pourtant recommandées pour la lutte contre le réchauffement de la planète et les économies d'énergie.

    L'expérimentation, menée près de Valence, en Espagne, et réalisée en chambre anéchoïque - des pièces dont les murs et le plafond absorbent totalement les ondes sonores ou électromagnétiques - avec différentes lampes, de marques et puissances variées, montre que les ampoules LBC, dès l'allumage, sont à l'origine d'importants rayonnements radioélectriques.

    En conclusion, la Criirem préconise de ne pas utiliser ces ampoules "en tant que lampes de chevet ou de bureau et demande aux fabricants de remédier à cette électropollution".

  • L'UE impose les ampoules écologiques à "basse consommation"

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    Hier après-midi, les 27 pays de l’Union européenne ont décidé de bannir d’ici à trois ans les ampoules à incandescence qui éclairent les foyers depuis plus d’un siècle.
    Dès le 1er septembre 2009, les ampoules de 100 W disparaîtront des magasins européens. Un an plus tard, leurs petites soeurs de 75 W connaîtront le même sort, puis en 2011 les 60 W auront vécu. Le 1er septembre 2012 enfin, les moins puissantes ne seront plus vendues et l’extinction sera alors générale.
    En France, leur disparition risque d’aller encore plus vite, en vertu du calendrier fixé par le Grenelle de l’environnement. Les ampoules de 60 W ne seront ainsi plus en rayon dès juin 2010.

    Leurs remplaçantes, les lampes à basse consommation , inventées en 1980, équipent déjà 70 % des intérieurs français, mais très partiellement encore. On estime ainsi qu’environ 85 % de l’éclairage domestique est peu efficace d’un point de vue énergétique. Car c’est là la grande vertu des lampes nouvelle génération : elles sont recyclables, moins énergivores, et permettront à l’Union européenne d’émettre moins de CO2 (responsable du réchauffement climatique). Pour les ménages, la facture d’électricité sera allégée d’environ 80 € par an. Et pour le Vieux Continent, ce sera entre 5 et 10 milliards d’euros économisés par an d’ici à 2020. « On a tendance à dire que l’Europe est trop abstraite. Mais là, c’est du concret, s’enthousiasme Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie. En matière d’économies d’énergie, nous avons fait un grand pas aujourd’hui (hier). »
    Le Parisien - 09.12.08 

     

  • L'ONU accuse Israël de torturer les prisonniers

    Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté hier un rapport sur la situation en Israël qui accuse les autorités israéliennes d'infliger des tortures physiques et mentales à des détenus arabes.
    Le document appelle Israël à mettre "fin aux tortures physiques et mentales" et à "toutes les formes de traitement ou de punition cruelles, inhumaines et dégradantes".
    Le Conseil, qui a étudié la situation des droits de l'homme en Israël dans le cadre de son Examen périodique universel (EPU), a appelé le gouvernement israélien à ratifier le Protocole additionnel de la Convention internationale contre la torture.
    Le Conseil a également demandé à Israël de reconnaître la compétence du Comité anti-torture de l'ONU (CAT) et à incorporer "aussi vite que possible" dans sa législation les éléments de cette même Convention contre la torture.

    Le Figaro - 09.12.08

  • 18.800 sangliers à abattre en Côte-d'or!

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    Les chasseurs de Côte d'Or seront autorisés à abattre quelque «18.800 sangliers en 2008/2009», selon le plan de chasse actualisé de la commission départementale, en «augmentation de 47%» par rapport à l'an dernier, a indiqué mardi la préfecture.

    Une augmentation due «à l'importance des populations de sangliers, aux dégâts et au contexte sanitaire» qui en découlent, a-t-elle ajouté.


    Les sangliers ont été à l'origine de plusieurs accidents de la circulation en Côte d'Or et de dégâts dans les communes et même à Dijon où un collectif de propriétaires s'est constitué en novembre après l'intrusion de ces animaux sauvages dans leurs jardins d'un quartier des hauteurs de la ville. 


    En France la population des sangliers est estimée à un million, contre 250.000 en 1998, selon les dernières statistiques de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Selon elle, cette prolifération s'explique par les conditions climatiques plus douces depuis quelques années au printemps, et par la tempête de 1999 qui a couché des pans entiers de forêts qui ont servi de «réserves» au gibier.

    Les sangliers ont également proliféré grâce à leur formidable taux de reproduction, l'augmentation des surfaces de culture du maïs et leur capacité d'adaptation, puisqu'ils n'hésitent pas à se rapprocher des villes pour fuir les chasseurs.

     

  • Cherchez l'erreur...

    Droits de l'homme: "créer un secrétariat d'Etat était une erreur", estime Kouchner

    Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé que son idée de créer un secrétariat d'Etat aux droits de l'homme était une "erreur", dans un entretien au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France à paraître mercredi.

    "Je pense que j'ai eu tort de demander un secrétariat d'Etat aux droits de l'homme. C'est une erreur. Car il y a contradiction permanente entre les droits de l'homme et la politique étrangère d'un Etat, même en France", affirme M. Kouchner.

    Le chef de la diplomatie française a estimé que Rama Yade, qui dirige ce secrétariat d'Etat rattaché au Quai d'Orsay, "a fait, avec talent, ce qu'elle a pu". "Vous ne pouvez pas tout faire respecter, et par conséquent vous êtes attaqués en permanence. Même quand vous agissez", ajoute-t-il.

    M. Kouchner précise toutefois que ces propos visent "la structure, pas des personnalités".

    "Il est important que Rama Yade s'occupe avec passion des droits des enfants et de ceux des femmes, notamment en matière de violences sexuelles. Il ne faut pas de titre pour être efficace", poursuit-il.

    Pour M. Kouchner, "on ne peut pas diriger la politique extérieure d'un pays uniquement en fonction des droits de l'homme. Diriger un pays éloigne évidemment d'un certain angélisme".

    Le Point - 09.12.08

  • Les Andes galantes

    La France va accueillir dans les prochains jours un ancien combattant de la guérilla colombienne des Farc qui a permis la fuite d’un otage, une récompense promise par Paris. Les conditions sont remplies, même si des détails restent à régler, pour que Wilson Bueno, alias Isaza, puisse partir en France, a-t-on appris hier de source diplomatique à Bogotá.

    Wilson Bueno Largo, 28 ans, s’était enfui le 26 octobre avec Oscar Tulio Lizcano, un ex-parlementaire otage des Farc dont il avait la garde. Selon le chef d’état-major interarmes, le général Freddy Padilla, Isaza pourrait partir dès lundi avec Ingrid Betancourt, qui a souhaité retourner en France avec lui.

    L’ex-otage des Farc s’est rendue à La Paz où elle a rencontré, hier, le président bolivien Evo Morales. A l’issue de l’entretien, elle a répété qu’elle ne briguerait pas la présidence de la Colombie...

    Le Parisien - 07.12.08

  • Le marché du sexe atteint par la crise économique...

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    La crise est partout. En Bourse et dans la plupart des secteurs de l'industrie. Florissant ces dernières années, le marché de la prostitution n'échappe pas au marasme. Dans le New York Times, le créateur d'un des plus gros club de strip tease virtuel d'Europe estime que la crise financière lui a coûté 15% de son chiffre d'affaires, qui est essentiellement tiré des abonnements de 30 euros mensuels versés par les internautes.
     
    La crise touche le marché de la prostitution en ligne, mais aussi celui des "capitales du sexe" européennes, comme Berlin, en Allemagne, ou Prague, en République Tchèque, et les Etats-Unis. Ces carrefours du sexe connaissent une nette baisse de fréquentation depuis le début de la crise. Le créateur d'Artemis, l'un des plus gros bordel de Berlin, estime dans le New York Times la baisse à 20% pour le mois de novembre, qui était pourtant ces dernières années un mois record pour le secteur. Dans le quotidien américain, les professionnels praguois expliquent cette baisse par une concurrence de plus en plus forte, mais aussi par la baisse du pouvoir d'achat des touristes étrangers, qui représentent par exemple 60% des 500 millions de dollars générés par les maisons closes en République Tchèque chaque année.
     
    La crise s'installe dans les maisons de prostitution, et si beaucoup de Praguois se réjouissent de la baisse de fréquentation, espérant une meilleure image pour leur ville, les professionnels tirent la sonnette d'alarme, et réclament la légalisation de la prostitution, qui est pour le moment simplement tolérée, précise le New York Times. Cette régularisation pourrait attirer, selon eux, de nouveaux clients, rebutés jusqu'à présent par l'aspect illégal de la chose. L'idée est prise au sérieux par le gouvernement, qui réfléchit à la possibilité d'enregistrer, avant la fin de l'année, les 10.000 prostituées qui travaillent quotidiennement sur le territoire tchèque...

  • EVARISTE GALOIS

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    Evariste Galois

    (25 octobre 1811-31 mai 1832)

     

    Ce qui fait peut-être la grande popularité de ce génial et précoce mathématicien, c’est vraisemblablement son charmant et désuet prénom : Evariste. Saint Evariste fut pape de 97 à 105 et martyr sous Trajan. Sa fête est célébrée le 26 octobre, précisément le lendemain du jour anniversaire de la naissance de Galois. Est-ce la raison du choix de ce prénom ?

     

    Il est né à Bourg-la-Reine, dans une famille de notables aisés et cultivés : son père était maire de cette commune où il dirigeait une pension pour jeunes gens. Sa mère, fille d’un juriste, était férue de latin. Ses parents s’intéressaient à la littérature, la philosophie et la théologie.

     

    Evariste fut formé par sa mère jusqu’à l’âge de 12 ans. Puis, il fut envoyé au Collège Royal de Louis-le-Grand (lycée Louis-le-Grand), où il entra directement en 4ème. Pendant les deux premières années, il y brilla et eut des prix en latin et grec. Puis il changea d’intérêt pour se tourner résolument vers les mathématiques : sa véritable vocation s’était affirmée. Il se mit à lire les œuvres de Legendre, Lagrange, Gauss….. C’est probablement à ce moment qu’il lit le célèbre papier de Lagrange (Berlin, 1770) : « Réflexions sur la résolution algébrique des équations », qui devait inspirer toute son œuvre. Mais son professeur de mathématiques ne sut reconnaître son talent et nota seulement qu’il négligeait son travail scolaire, qu’il était immensément fier et qu’ « il était toujours en train de faire ce qu’il ne devait pas faire ».

     

     Il obtint cependant le premier Prix de mathématiques au Concours Général de 1826.

     

    Très conscient de sa valeur, Evariste décida alors de préparer tout seul le concours de Polytechnique, en 1828. Il fut collé et ressentit cet échec comme une énorme injustice. Mais, on lui fit la faveur de l’admettre en classe de mathématiques spéciales, où il eut la chance d’avoir un grand professeur : Louis Richard. Celui-ci sut apprécier l’originalité et la beauté de son travail. En 1829, Galois publia un article dans "les Annales" de Joseph Gergonne sur la représentation par certaines fractions (dites "continues") des racines des équations.

     

    Ce n’était pas sa première publication. Il avait, auparavant, publié un autre article où il pensait avoir établi une propriété fondamentale des fonctions. Malheureusement, un mathématicien tchèque, Bernhard Bolzano, grand analyste, remarqua l’erreur et montra par un contre-exemple que cette propriété n’était pas vraie. Cette erreur était probablement due au fait qu’à cette époque on ne possédait pas les bonnes définitions relatives aux fonctions. Précisons que Bolzano ne publia pas ce contre exemple, et il fallut attendre 1872 pour que la question fût tranchée publiquement par le mathématicien allemand Karl Weierstrass.

     

    Galois soumit aussi, en juin 1829, un mémoire à l’Académie des Sciences sur la théorie des équations algébriques. Ce  mémoire fut perdu par Cauchy. Il envoya une seconde copie une semaine plus tard qui fut aussi perdue. Il tenta de les récupérer, en vain. C’est à ce moment qu’il apprit le suicide de son père, le 2 juillet 1829, victime de calomnies et d’agitations politiques qui lui étaient hostiles.

     

    D’autre part, il fut encore refusé à sa seconde tentative à Polytechnique. Pourtant, c’était certainement le meilleur candidat. Heureusement, il y avait une autre école : "l’Ecole Préparatoire", moins prestigieuse à l’époque, devenue aujourd’hui l’Ecole Normale Supérieure. Galois eut la chance d’être admis en février 1830, malgré la forte opposition d’un examinateur, mais compensée par la très bonne note (8/10) que lui donna un autre examinateur. Galois célébra son premier semestre à l’Ecole en publiant trois articles dans le Bulletin des Sciences Mathématiques de Férussac sur la résolution des équations algébriques et sur la théorie des nombres. Les résultats étaient donnés sans démonstration. Il apprit par un article de ce journal qu’un mathématicien norvégien, Niels Abel, avait obtenu des résultats qui recoupaient les siens. Alors il présenta tous les détails de sa méthode dans un mémoire à l’Académie des Sciences pour concourir au Grand Prix en mathématiques. Ce mémoire fut perdu : une certaine confusion régnait à l’Académie à la suite du décès de son Secrétaire Perpétuel, Joseph Fourier et du départ de Cauchy ; celui-ci, farouche royaliste légitimiste, quitta la France à la suite des journées révolutionnaires de juillet 1830. L’Académie des Sciences décernera le prix à Abel (à titre posthume, le prix étant remis à sa mère) et à l’Allemand Jacobi.

     

    C’est la Révolution de juillet 1830 qui marque l’engagement politique de Galois. Républicain enragé, doté d’un tempérament fougueux et orgueilleux, mais aussi d’un mauvais caractère, il court à sa perte. Les élèves de l’Ecole sont consignés dans les locaux. Il publia un texte contre la direction de l’Ecole où il dit notamment : « Tout chez notre directeur montre l’étroitesse des idées et la plus complète routine », ce qui entraîna son expulsion le 13 janvier 1831. Il rejoint la Garde Nationale, qui est dissoute peu après. Le 17 janvier, à l’invitation de Poisson, il remet à l’Académie une nouvelle version de son précédent mémoire intitulé : « Conditions de résolubilité des équations par radicaux ». Poisson et Lacroix sont chargés de l’étudier. Mais leur rapport du 4 juillet 1831 est négatif : ils le trouvent « peu clair », tout en reconnaissant qu’ils sont « incapables de le comprendre »…

     

    Pendant ce temps, début mai 1831, Galois, lors d’un banquet en faveur de la Garde Nationale, avait proféré des menaces à l’encontre du Roi, ce qui lui valut d’être appelé : « l’homme le plus dangereux de France ». Emprisonné pendant un mois, il est finalement acquitté. Mais le 14 juillet, menant une manifestation républicaine, il est arrêté à nouveau arrêté et condamné à 6 mois de prison : il en fera 9 et sera relâché en avril 1832. C’est alors qu’il tombe amoureux d’une jeune fille (Stéphanie Poterin du Motel?), dont le père était un médecin de la clinique où il avait été placé en raison d’une épidémie de choléra. Début mai, celle-ci le repousse...

     

    Il se prit alors d’une obscure querelle, étrangère à la politique, avec certains des agitateurs rencontrés en prison.

    Cette querelle aboutit au duel du 30 mai 1832 où il devait être grièvement blessé: il perdit la vie le lendemain, à vingt ans et sept mois. 

     

    Pendant les quatre jours qui précédèrent le duel, Galois, prévoyant le sort fatal qui l’attendait, jeta sur le papier, sous la forme la plus condensée, toutes les idées qu’il avait à l’esprit et dont la publication posthume, en 1846, par Joseph Liouville, devait amener une des révolutions les moins prévues et les plus profondes de l’histoire des mathématiques. Le cœur de la découverte de Galois, la notion de groupe, ouvrait un domaine entièrement nouveau et allait s’implanter dans toutes les branches des mathématiques, aussi bien en géométrie, qu’en algèbre ou en analyse, et même en physique théorique.

     

    D’une façon surprenante, la théorie de Galois, aussi générale et abstraite soit-elle, devait, à partir du milieu du XXème siècle, être le fondement d’applications extrêmement concrètes, notamment dans le domaine du traitement de l’information.

     

    Ainsi, en télécommunications, c’est elle qui a permis le développement des communications numériques, que ce soit la téléphonie mobile (GSM), les liaisons Internet ou la télévision. De même, en cryptographie, elle est essentielle pour la conception et l’analyse des codes secrets.

     

     

    Bien que fauché à vingt ans par le destin, Evariste Galois est venu prendre rang parmi les plus grands mathématiciens de l'Histoire. Sa vie sociale, politique, comme sa vie personnelle, ne fut pas heureuse, en dépit (ou à cause?) de son intelligence solaire, hors du commun, et de ses dons fulgurants dans le domaine  mathématique.

    Et c'est bien avec raison qu'on peut parler du "miracle de Galois".

     

  • Qui est derrière le "Mai 68" grec?

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    La "bavure" policière qui a tué un émeutier de 15 ans n'a été qu'un prétexte au déclenchement du chaos

    Les violences urbaines commises dimanche en Grèce après la mort d'un adolescent tué par la police illustrent la combativité et la capacité d'organisation de la mouvance anarchiste active dans les principales villes du pays.

    Dès la bavure connue, samedi soir, de petits groupes de jeunes, casqués et cagoulés se sont répandus dans les centres des grandes villes du pays, s'en prenant aux devantures de banques, vitrines de magasins et voitures en stationnement tout en bombardant les forces de l'ordre de projectiles en tous genres.

    Comptant selon les estimations de 2.000 à 3.000 personnes, la mouvance anarchiste est coutumière en Grèce de ce genre d'actions, qui émaillent régulièrement les manifestations étudiantes ou les grands rassemblements syndicaux, souligne le criminologue Ioannis Panoussis.

    "Il y a un mécanisme bien rodé en place", dont la rapidité de réaction a beaucoup gagné avec internet et les téléphones portables, estime-t-il, mais "cette fois, c'est parce qu'il y a eu rencontre avec une colère "spontanée" de la jeunesse que les incidents ont pris une telle ampleur".

    L'activisme anarchique a été "le détonateur d'une sorte d'explosion sociale due à l'insécurité économique affectant beaucoup de jeunes, chômeurs ou mal payés", juge pour sa part l'avocat Dimitris Beladis, expert en guérilla urbaine.

    Lundi, l'ensemble des médias estimait que les autorités avaient fait le mauvais choix, en choisissant dans un premier temps de ne pas faire intervenir les forces de l'ordre, laissant le champ libre aux casseurs.

    Pour M. Panoussis, cette option "reflète la tolérance dont l'activisme anarchiste ou d'extrême-gauche semble souvent jouir en Grèce, alors qu'il est tenu pour responsable depuis des années de fréquents petits attentats incendiaires contre des cibles publiques, diplomatiques et économiques".

    "Les autorités entendent prévenir ainsi plus de radicalisation", dans un pays où la jeunesse reste très politisée, et où la méfiance envers les représentants de l'ordre reste forte, héritée d'une histoire qui a vu se succéder les régimes autoritaires jusqu'à la dictature des Colonels (1967-74), estime M. Panoussis.

    En dépit du démantèlement en 2002 et 2003 des deux groupes historiques, actifs depuis le retour de la démocratie, le terrorisme d'extrême-gauche reste d'actualité dans le pays. Le groupe Lutte révolutionnaire, considéré comme le plus dangereux, a été inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union Européenne après huit attentats à Athènes depuis 2003, dont l'un à la roquette contre l'ambassade des Etats-Unis en janvier 2007.

    Face à cette menace, comme à la violence de rue, les experts grecs et étrangers mettent souvent en cause un manque d'efficacité policière, fruit d'une formation insuffisante, d'une mauvaise planification des opérations et du carcan législatif qui entoure le maintien de l'ordre.

    Les forces de l'ordre se sont ainsi vu refuser le droit d'utiliser quelque 300 caméras de surveillance mises en place pour les jeux Olympiques d'Athènes en 2004, mais dédiées depuis au seul contrôle de la circulation automobile.

    Par ailleurs, le droit d'asile universitaire qui ne permet aux forces de l'ordre de franchir l'entrée d'une faculté qu'à l'issue d'une procédure exceptionnelle, offre aussi des sanctuaires aux fauteurs de troubles, à Athènes et Salonique, en plein centre-ville.

    AFP.08.12.08

     

  • Après la poupée vaudou, les santons de Perpignan, le sac "Carla nue"!

    Sac carla nue Pardon.jpg

    La marque de fringues réunionnaise Pardon joue une fois de plus la provoc pour vendre ses tee-shirts et accessoires de plage.

    S'il n'y a que quatre boutiques "Pardon" en France  la marque est connue pour ses coups de marketing. Le dernier en date: les fameuses photos qui ont rendues célèbre l'ancienne Miss France Valérie Bègue. La marque avait été condamnée pour avoir détourné le slogan de la Régie des Trasnports Marseillais en créant des Tee-shirts: "RTM, Retarde Tout Marseille". 

    Cette fois-ci, la marque réunionnaise fait encore plus fort en lancant son nouveau "shopping bag" à l'effigie de Carla Bruni qui va sans aucun doute de faire parler de lui…

    La photo n'est autre que celle prise par Michel Comte en 1993 et qui avait fait la une de la presse en mars dernier lors de sa mise en vente aux enchères par Christie's.

    Depuis le début du mois ce "shopping bag" est offert pour tout achat d’un vêtement en magasin et sur internet.

    Et un message un tantinet provocateur :"Mon mec aurait du m'acheter du Pardon !"

     

    La marque s'est-elle préparée à un éventuel procès?

    Le Post - 08.12.08

  • Pour Noël, les "caganer" de Perpignan

    Caganer.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, et Carla Bruni-Sarközy ont rejoint les rangs des personnalités reprises en "caganer", les traditionnels santons des crèches catalanes en train de déféquer.

    Dans une vitrine d'une boutique du centre de Perpignan, ces deux personnages ont rejoint sur un présentoir le président Nicolas Sarközy, qui avait connu le même sort l'an dernier et dont la figurine avait été très bien vendue, a indiqué le commerçant sous couvert d'anonymat...