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Blog - Page 1904

  • Et Zuma?

    Au deuxième et dernier jour de sa visite d'État, Nicolas Sarközy avait vendredi rendez-vous avec le passé glorieux et le futur incertain de l'Afrique du Sud. Nelson Mandela, symbole d'une Afrique entrée dans l'histoire, c'est «le visage du pardon», selon Sarközy, qui a placé une photo de l'icône vivante dans son bureau. La rencontre, en présence de Carla Sarközy et de Graça, l'épouse de Mandela, fut privée et laissa la place à l'émotion. (Auparavant, Nicolas Sarközy avait visité la cellule de la prison de Robben Island, l'île où Mandela passa 18 de ses 27 années de détention.)

    Le vice-président Jacob Zuma, second hôte de marque du chef de l'État français, présente un profil moins net. Élu à la tête de l'African National Congress (ANC) contre l'actuel président Thabo Mbeki, candidat du parti à l'élection présidentielle de 2009, il est sous le coup d'une enquête pour corruption impliquant une société française. Très populaire malgré tout, Zuma a de bonnes chances de devenir le prochain président si, comme on le murmure, son procès traîne en longueur.

    Jacob Zuma est sorti enchanté de l'entretien, «un homme très positif et très ouvert», dont il apprécie la volonté de pousser l'Afrique du Sud dans les organisations internationales. «Il ne voit plus les relations entre l'Europe et l'Afrique à travers le vieux lien colonial», s'est réjoui Jacob Zuma. En dépit du caractère sulfureux de son interlocuteur, Nicolas Sarközy avait surenchéri, le matin devant un forum économique, sur l'exemplarité de l'Afrique du Sud, qui «montre que le continent n'est pas condamné à la corruption et à la mauvaise gouvernance». Plaidant pour un plus grand engagement de la France, le chef de l'État, devant les représentants de 25 grandes entreprises, a tancé les industriels français : «Nous n'occupons que la sixième place dans les fournisseurs de l'Afrique du Sud. On est premier ou dernier. Sixième, ce n'est pas une place pour la France.» Paris est donc décidé à faire le maximum. Une équipe d'ingénieurs d'EDF et d'Areva, le constructeur de centrales nucléaires, viendra «dès la semaine prochaine» aider à la lutte contre la pénurie d'énergie qui frappe le pays. Sans enfreindre, précise-t-on, la procédure d'appel d'offres pour la construction de centrales nucléaires. Mais «on va se battre pour obtenir le marché des centrales», a promis le président français.

    (Source Le Figaro 01.03.08.)

    Je ne ferai aucun commentaire sur "l'exemplarité de l'Afrique du Sud"!

  • Fans de Nelson!

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    Remarquez le tee-shirt de la "Première dame"...
    Comme ils sont heureux, loin de la France!

    Le président français a exposé sa politique africaine au prix Nobel de la paix. Carla Bruni a annoncé qu'elle souhaitait «s'engager dans l'humanitaire».

    La photo marquera peut-être le quinquennat de Nicolas Sarközy. Le chef de l'Etat français et son épouse Carla Bruni ont rencontré le prix Nobel de la paix Nelson Mandela au siège de sa fondation, après avoir visité l'île de Robben island où il a été détenu pendant 18 ans. L'entretien, «très chaleureux et amical» selon l'entourage du chef de l'Etat, a duré 40 minutes.

    Nicolas Sarközy a présenté sa politique africaine à Mandela qui «a marqué son approbation». «Nous avons eu une conversation avec lui. Il est en pleine forme et c'était vraiment très intéressant de parler avec lui», a confirmé ensuite le président français. «Nelson Mandela représente un espoir pour l'humanité. C'est un homme qui est responsable de la réussite exceptionnelle de l'Afrique du Sud, de cette coexistence multiethnique. C'est un symbole pour beaucoup d'entre nous.»

    (Le Figaro 01.03.08)

  • La "solution finale" pour Gaza?

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    Un char israélien vient de tirer sur Gaza - 1er mars 2008

    AFP. 01.03.08. Au moins 49 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués et quelque 150 blessés samedi, jour marqué dans la bande de Gaza par une intensification de l'opération de l'armée israélienne, qui a de son côté annoncé avoir perdu deux soldats.

    Il s'agit de la journée la plus meurtrière dans le territoire depuis - au moins - l'été 2005 et le retrait israélien de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en juin 2007.

    Depuis le début de l'offensive mercredi, qui vise à interrompre les tirs de roquettes à partir de Gaza, plus de 80 Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.

    Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon, distante de 10 km de la bande de Gaza, selon l'armée.

    De même source, outre les deux soldats tués à Gaza, sept autres militaires dont un officier ont été blessés.

    Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé à l'AFP que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza".

    "Le processus de paix a été ruiné par les agressions israéliennes", a ajouté ce négociateur.

    Auparavant, le chef de la délégation palestinienne Ahmed Qoreï avait aussi laissé entendre que les négociations étaient suspendues.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui jugé que l'offensive israélienne, était "plus qu'un Holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien".

    "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a commenté le président Mahmoud Abbas, qui tente d'obtenir des réunions d'urgence de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Selon le palais royal jordanien, lors d'un entretien téléphonique avec Abdallah II, le président palestinien a en outre qualifié l'opération israélienne de "terrorisme d'Etat".

    Parmi les victimes palestiniens, au moins 13 morts sont des civils, dont quatre jeunes et sept femmes. Seize tués ont été identifiés comme des membres de groupes armés, presque tous membres du bras armé du Hamas.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué dans la soirée à l'AFP que "l'opération se poursuivait".

    De source militaire israélienne, de violents combats continuaient d'opposer les soldats et des activistes à Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.

    "Nous vivons une ambiance de guerre totale", a résumé Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya.

    Le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ses services étaient débordés. "Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne".

    En Cisjordanie, 300 Palestiniens ont manifesté à Ramallah contre l'offensive israélienne.

    Selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, il s'agit d'une opération terrestre "élargie" dans le nord de la bande de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation, même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".

    Il a nié que l'objectif soit une réoccupation partielle de la bande de Gaza, évacuée en 2005.

    Les derniers décès portent à 6.245 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

  • Shoah pour Gaza

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    Maison détruite à Gaza par un missile israélien - 1er mars 2008
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    Matan Vilnaï, vice-ministre israëlien de la Défense, né en 1944 à Jérusalem 
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    Enfants de Gaza - Plus de 25 Palestiniens tués ce samedi matin 1er mars 2008 dans la bande Gaza envahie par l'armée israélienne.

    Nous nous adressons à l'ensemble des personnes et associations qui ne peuvent accepter ces massacres. Hier à la radio, le vice-ministre israélien de la défense a promis "la Shoah" au peuple palestinien.Nous nous devons de réagir, contrairement à nos dirigeants qui observent impassiblement ce "nettoyage ethnique" des Palestiniens, tout en organisant de multiples célébrations en l'honneur des 60 ans de l'Etat d'Israël.

    Nous vous appelons à clamer votre indignation, à dire NON à ces crimes dans toutes les villes, par tous les moyens, dès ce week-end, où que vous soyez, chez vous ou en vacances. Faites des pancartes et rassemblez-vous sur les places les plus centrales. Ne rien faire n'est pas pensable.

    Pour PARIS, nous vous appelons à un RASSEMBLEMENT CE DIMANCHE 2 MARS A 16 H PLACE DE L'OPERA

  • Etats-Unis: plus d'un adulte sur cent est en prison!

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    Le "rêve américain" derrière les barreaux...

    Plus d'un adulte sur 100 se trouve actuellement derrière les barreaux aux Etats-Unis, pays qui détient la plus importante population carcérale au monde, avec un jeune Noir sur neuf en prison, selon un rapport publié jeudi.

    La population carcérale a augmenté l'an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center.

    Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d'un milliard de personnes arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890.000 personnes détenues, précise le document.

     

    Les Etats-Unis ont le taux d'incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l'Iran ou l'Afrique du Sud, relève encore le Pew Center, un centre de recherche indépendant basé à Washington.

    L'Allemagne a un taux de 93 détenus pour 100.000 adultes et enfants.Il est huit fois supérieur aux Etats-Unis avec 750 pour 100.000.

    Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités: alors qu'un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c'est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison.

    Dans la tranche d'âge de 20 à 34 ans, un jeune Noir sur neuf est derrière les barreaux, selon le Pew Center sur la base des données du ministère américain de la Justice.

    Alors que les hommes sont dix fois plus susceptibles d'être emprisonnés que les femmes, la population carcérale féminine "progresse d'une manière beaucoup plus rapide" que celle des hommes, selon le rapport de Pew.

    Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve en prison, mais les femmes appartenant à des minorités sont placées en détention en plus grand nombre que chez les femmes blanches.

    Une femme noire sur 100 et une Hispanique sur 297 sont en prison, contre une sur 355 femmes blanches, relève l'étude.

    Un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d'incarcération pour les récidives, a fait exploser la population carcérale, davantage qu'une augmentation de la criminalité, indique le rapport.

    Malgré l'augmentation de la population carcérale, le taux de récidivistes reste relativement stable avec environ la moitié des détenus libérés retournant en prison dans les trois ans suivant leur libération, indique encore le document.

    L'étude souligne que l'augmentation de la population carcérale oblige les autorités locales de chaque Etat américain à des choix budgétaires draconiens.

    "En dépit de tout l'argent déversé dans le système pénitentiaire aujourd'hui, il n'y a pas eu de résultats clairs et convaincants concernant la sécurité publique", indique Adam Gelb, du Pew Center, dans un communiqué.

    Il y a une vingtaine d'années, les 50 Etats américains dépensaient 10,6 milliards de dollars de leur budget pour le système pénitentiaire. Aujourd'hui, ce chiffre est de 44 milliards de dollars, soit 315% de plus.

    La pression économique a conduit certains Etats à changer leur politique et à trouver d'autres moyens d'empêcher les délinquants peu dangereux de récidiver, comme des travaux d'intérêt général ou des systèmes de surveillance électronique, ajoute le rapport.

    "Certains responsables politiques expérimentent tout un éventail de sanctions qui sont aussi efficaces que l'incarcération pour protéger la sécurité publique et permettent aux Etats de mettre un frein à l'explosion de la population carcérale", explique Susan Urahn, une directrice du centre de recherche.

    (Le Parisien 01.03.08)

  • 13 200 chômeurs en plus en janvier

    JEUDI DERNIER, François Fillon affirmait que le taux de chômage allait « encore baisser dans les prochains jours ». Force est de constater que le Premier ministre, à quelques jours du premier tour des municipales, a crié victoire un peu vite car le nombre de chômeurs a augmenté de 0,7 % en janvier. Soit 13 200 demandeurs d'emploi en plus.

    Selon les chiffres publiés hier soir par l'ANPE et la Dares (Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques ), il y avait donc, fin janvier, 1 910 500 personnes inscrites en catégorie 1 (celles cherchant un CDI à temps plein et n'ayant pas travaillé plus de 78 heures dans le mois écoulé) alors qu'elles étaient 1 897 300 dans cette situation un mois plus tôt.

    Coup d'arrêt

    C'est chez les jeunes chômeurs que cette tendance à la hausse est la plus nette. Surtout chez les femmes. A la fin du mois dernier, 338 200 personnes âgées de moins de 25 ans recherchaient un travail. C'est 2,1 % de plus qu'en décembre. Chez les plus de 50 ans, la hausse a été de 0,2 %. Satisfaction, en revanche, du côté des chômeurs de longue durée. Sur la même période, leur nombre a diminué de 1,2 %.

    Imperturbable, Christine Lagarde, la ministre de l'Emploi, rappelait hier soir que, depuis janvier 2007, « le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 175 000 (- 8,4 %) » tandis que le collectif "Les autres chiffres du chômage" estime, lui, que les statistiques de l'ANPE ne reflètent pas la réalité du marché du travail.

    Il n'empêche, pour le gouvernement, les chiffres publiés hier soir marquent un coup d'arrêt d'autant que c'est la première fois que le chômage progresse depuis août dernier.

    Pour rétablir la barre, la ministre Lagarde entend réduire le nombre d'emplois non pourvus grâce à la fusion ANPE-Unedic et améliorer les qualifications des jeunes avec la réforme de la formation professionnelle.

    Reste un autre point noir sur lequel le gouvernement devra se pencher. Celui du nombre de chômeurs en activité réduite qui, selon la Dares, a doublé en dix ans. Soit, quand même, 1,1 million de salariés précaires ayant à la fois un pied dans l'emploi et l'autre à l'ANPE.

    Toujours cette "autosatisfaction sereine" de Christine Lagarde! Qui ne sait pas que derrière les chiffres (déjà largment truqués!), il y a des êtres humains! Quand va-t-elle démissionner, cette bling-bling?

  • STATS DU BLOG POUR FEVRIER 2008

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  • Sarközy appelle à l'aide!

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    Pathétique!
    France Soir - REUTERS 29.02.08.
    Alors qu'un dernier sondage ne le crédite que de 33 % d'opinions favorables (CSA pour Valeurs actuelles), le chef de l'Etat a profité de son voyage en Afrique du Sud pour appeler à l'aide les expatriés français.

    Nicolas Sarközy a lancé cet appel en conclusion d'un discours à la communauté française de Johannesburg, à la fin de sa visite d'Etat en Afrique du Sud, dans un grand hôtel de Johannesburg. "Mes chers compatriotes, je voudrais vous dire qu'on est en train de changer la France", a-t-il dit. "Et vous qui êtes au contact des réalités du monde, n'hésitez pas de dire à vos familles quand ils (sic) vous interrogent que le monde bouge, qu'il ne nous attend pas et que si je veux faire ces changements en France, ce n'est pas par idéologie." "Naturellement, ce n'est pas le but de faire de la politique - encore qu'un président de la République en fasse un petit peu de temps en temps ... - Mais si au hasard de vos conversations en famille vous pouviez leur dire, 'il faut l'aider', ça serait bienvenu", a-t-il ajouté. 

    Nicolas Sarközy a par ailleurs réaffirmé qu'il voulait poursuivre dans la voie de l'ouverture politique, qui l'a déjà amené à nommer plusieurs ministres venus de la gauche. "Je poursuivrai la politique de l'ouverture parce qu'un chef de l'Etat c'est un homme qui rassemble, ce n'est pas un homme qui doit diviser", a-t-il dit. "Avec toutes les réformes que j'ai à conduire, je ne peux pas le faire avec ma seule famille politique, avec seulement ceux qui ont toujours partagé mes idées."

  • Bruno Gollnisch a été condamné... Bibliographie

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    LYON (Reuters) - La cour d'appel de Lyon a condamné à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité".

    La cour a ainsi confirmé en appel la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Lyon le 18 janvier 2007.

    Bruno Gollnisch était poursuivi pour avoir tenu, le 11 octobre 2004 dans une conférence de presse, des propos controversés sur les chambres à gaz.

    "Il n'existe plus aucun historien sérieux qui adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg", avait-il notamment déclaré, estimant que, "sur la façon dont les gens sont morts, les historiens ont le droit d'en discuter". "L'existence des chambres à gaz, c'est aux historiens d'en discuter", avait-il ajouté.

    L'élu du Front national n'était pas présent à l'audience de la cour d'appel.

    Bibliographie

    Bruno Gollnisch, né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

    Il est actuellement délégué général et membre du bureau exécutif du Front national. Il exerce les mandats de conseiller régional de Rhône-Alpes et de député européen et a enseigné le droit international et la civilisation japonaise à l'Université Jean Moulin - Lyon 3.

    Bruno Gollnisch est issu d'une longue lignée d'universitaires et d'hommes politiques, originaire de l'est de la France. L'un de ses trisaïeuls Edmond Gollnisch était maire de Sedan au moment de la prise de cette ville par les troupes prusso-allemandes de Bismarck. (guerre de 70). Un autre est le physiologiste Marie Jean Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député libéral en 1839 et académicien. Son bisaïeul, Émile Flourens (républicain modéré), fut le ministre des Affaires étrangères de la Troisième République (1886 - 1888), adversaire, bien que de sentiment fortement nationaliste, de la politique aventureuse et belliciste du général Boulanger lors de l'affaire Schnaebelé et l'un des artisans importants des rapprochements franco-anglais et franco-russe à l'origine de la Triple-Entente. Son arrière grand-oncle, Gustave Flourens, le frère du précédent, avait été brièvement très jeune professeur au Collège de France comme son père et interdit d'enseignement à la demande de l'Église à cause d'un cours sur l'origine des races humaines d'inspiration darwinienne. C'était un républicain "rouge", opposant acharné de Napoléon III, organisateur du soutien international aux Crétois insurgés contre l'empire ottoman, puis revenu en France après le 4 septembre 1870, l'un des chefs militaires de la Commune de 1871 épisode, pendant lequel il trouve la mort tué par un soldat.

    Un de ses oncles enfin, Paul Viard, fut doyen de la Faculté de droit et député d'Alger.

    Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd'hui Capitaine de frégate de réserve.

    Il est marié à une Japonaise et le couple a trois enfants.

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    Diplômes
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    - Diplômé d'études supérieures de défense
    - 1971 : Diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
    - 1973 : Diplôme de malais, Inalco
    - 1973 : Diplôme de sciences politiques, Institut d'études politiques de Paris
    - 1973 : Diplôme d'études approfondies de droit public
    - 1978 : Docteur en droit, Faculté de droit, Paris
    - 1980 : Avocat au Barreau de Paris


     

     

     


     
  • Israël intensifie ses raids sur Gaza

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    Militaires israéliens massés à la frontière nord de Gaza

      Tsahal a mené, jeudi 28 février, de nouveaux raids dans la bande de Gaza, provoquant la mort dse 19 Palestiniens. Au total, en quarante-huit heures, 33 Palestiniens ont été tués, 30 dans la bande de Gaza et trois à Naplouse.

     Parmi eux, six enfants. Quatre d'entre eux, âgés de 7 et 12 ans, ont péri à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, fauchés par les éclats d'un missile alors qu'ils jouaient au football. La veille, un bébé de six mois et un enfant de 12 ans figuraient parmi les victimes collatérales d'un raid. Enfin, une jeune Egyptienne de 13 ans est morte après avoir reçu une balle dans la tête alors qu'elle se trouvait en territoire égyptien, près de Kerem Shalom. Le tir provenait d'Israël.

     

    Selon un bilan, jeudi matin, par l'organisation de défense des droits de l'homme B'Tselem, 146 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'année dont 132 dans la bande de Gaza et 14 en Cisjordanie.

     

    Parmi ces victimes, 42 sont des civils et onze des mineurs. Au total, 150 Palestiniens ont péri, en 2008, dans ce conflit qui a atteint une nouvelle intensité.

    Côté israélien, cette escalade a fait deux morts. Le premier a péri dans l'attentat de Dimona, le 4 février, et le second a été tué par une roquette à Sderot, mercredi.

     (Source Le Monde - 29.02.08)

     

  • MONSANTO l'empoisonneur du N.O.M.

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    C'est une mission de salut public qu'a accomplie Marie-Monique Robin. Il a fallu trois ans d'enquête à cette journaliste indépendante pour assembler toutes les pièces du puzzle et dresser, dans un livre touffu et un documentaire qui sera diffusé sur Arte début mars (1),  un portrait accablant de Monsanto, cette multinationationale au superbe slogan:«Nourriture, santé et espoir».
    Cette firme a produit nombre des pires produits qui ont empoisonné notre planète et ruiné notre santé: les PCB (polychlorobiphényles, polluants organiques persistants plus connus en France sous le nom de pyralène), des herbicides dévastateurs comme l'agent Orange utilisé pendant la guerre du Vietnam, la dioxyne à l'origine, par exemple, de la catastrophe de Seveso en 1976 en Italie, et le Roundup, cet herbicide si familier aux jardiniers, longtemps vanté comme "biodégradable et bon pour l'environnement" (ce qui a valu à la firme d'être condamnée aux Etats-Unis puis en France pour publicité mensongère), qui s'est révélé cancérigène. Aujourd'hui, Monsanto est le leader mondial des OGM.


    Lauréate du prix Albert-Londres (1995), réalisatrice de nombreux documentaires, Marie-Monique Robin le dit avec modestie: il lui a suffi de fouiller sur Internet pour trouver tout le terreau nécessaire au début de son travail. "La grande majorité des documents que je cite dans mon livre, écrit-elle ainsi en introduction, sont disponibles sur la Toile. Il suffit de les chercher et de les relier entre eux, ce que j'invite le lecteur à faire, car c'est vraiment fascinant : tout est là et personne ne peut raisonnablement dire qu'on ne savait pas."

    Documents déclassifiés, rapports, articles de presse: ce n'est effectivement pas la première fois que la firme créée en 1901 à Saint-Louis dans le Missouri est mise en cause, ses produits hautement controversés et son passé sulfureux. Mais le travail de Marie-Monique Robin est remarquable et salvateur, car il donne du sens à toutes ces pièces éparses.

    La journaliste est allée enquêter aux Etats-Unis, en Norvège, en Italie, au Canada, au Mexique, au Paraguay, en Inde...  pour, chaque fois, "confronter la parole de Monsanto  à la réalité du terrain". Même si la firme du Missouri a toujours refusé de répondre à ses questions. Stratégie habituelle de cette entreprise envers tout journaliste qui ne lui semble pas "acquis" à sa cause.

    Avec ténacité et rigueur, la journaliste a recueilli nombre de témoignages inédits et rencontré de nombreux "lanceurs d'alerte": La plupart du temps des chercheurs qui ont dénonçé, écrit-elle "ici une manipulation, là un mensonge ou encore des drames humains à répétition" et qui l'ont payé par de graves difficultés personnelles ou professionnelles, Monsanto optant pour une discréditation sans merci de ceux qui osent contester le bien-fondé de ses produits.


    En retraçant l'histoire de ce mastodonte de l'agrochimie  - 17.500 salariés, un chiffre d'affaires de 7,5 milliards de dollars en 2007 (dont un milliard de bénéfices) et une implantation dans 46 pays - qui préfère se présenter sur son site Web comme une "entreprise agricole" dont l'objectif est d'"aider les paysans du monde à produire des aliments plus sains", Marie-Monique Robin montre que l'entreprise a toujours adopté la même attitude: informée des risques sanitaires et environnementaux induits par ses produits, "elle enferme les données dans un tiroir et ne dit rien aux autorités sanitaires, et surtout pas à ses ouvriers".

    Aujourd'hui, le vrai danger vient, selon la journaliste, de la croissance exponentielle des cultures OGM, qui ont couvert quelque 100 millions d'hectares en 2007, dont 90% correspondent à des caractéristiques génétiques brevetées par Monsanto. Là encore,  Marie-Monique Robin a le mérite de pointer le vrai danger des OGM, et ainsi d'éclairer le sens profond du combat de José Bové et des faucheurs volontaires. Outils destinés à imposer un nouvel ordre agricole mondial en assurant l'hégémonie de quelques firmes agrosemencières, les OGM menacent la diversité génétique planétaire et privent les paysans de leur indépendance et du droit ancestral d'échanger les semences.

    En outre, montre Marie-Monique Robin, les études suffisantes pour vérifier l'innocuité des OGM n'ont jamais été menées à cause du "principe d'équivalence en substance " qui établit qu'un plant transgénique est identique à un plant non modifié, et que donc les expériences sont inutiles!

    Le Monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin, éditions de la Découverte. 20 euros. Parution le 6 mars.

    (1) Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien, de Marie-Monique Robin. Documentaire diffusé le 11 mars 2008 sur Arte.

    (Libération 29.02.08)

  • VIDEO Noailles, centre ville de Marseille

    http://www.youtube.com/v/wY_aCCl19rU

    Le quartier Noailles est au centre ville de Marseille. La vidéo est excellente! Il ne manque que les "odeurs"! Quartier poubelle, d'une saleté repoussante, entièrement colonisée par l'immigration africaine!

    Rue Longue-des-Capucins, tous les petits commerces français ont disparu! Le vrai pittoresque est mort, avec une certaine douceur de vivre à la provençale...

    Le soir venu, il vaut mieux ne pas traîner à Noailles quand on a la peau blanche! Drogue, prostitution, vols, agressions...

     

  • Monique De Wael se sentait juive...

    C'était "l'incroyable histoire vraie d'une rescapée de la Shoah", le récit d'une petite fille qui aurait parcouru 3.000 kilomètres à pied à la recherche de ses parents à partir de 1941, retracé dans un livre à succès et un film, "Survivre avec les loups".

     Mais c'était faux!  

    Au coeur d'une polémique en Belgique depuis qu'historiens et membres de la communauté juive ont relevé des invraisemblances, Misha Defonseca, héroïne de ce récit édifiant et prétendument "autobiographique", a fini par avouer qu'elle s'était "raconté un autre vie".

    "Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis", a dit Mme Defonseca, 70 ans, aujourd'hui installée sur la côte Est des Etats-Unis, dans le journal Le Soir publié vendredi.

    "Ce livre, cette histoire, c'est la mienne. Elle n'est pas la réalité réelle, mais elle a été ma réalité, ma manière de survivre", ajoute-t-elle. Son ouvrage, publié en 1997 et traduit dans dix-huit langues, a été vendu à plusieurs millions d'exmplaires. Il a été récemment porté à l'écran par la cinéaste française Véra Belmont.

     Ses parents ont bien été déportés et assassinés durant la Seconde guerre mondiale, sans doute pour des faits de résistance. Mais il est désormais établi que l'auteure, issue d'une famille de Bruxelles, les De Wael, n'était pas juive, contrairement à ce qu'elle a prétendu, et que son voyage avec les loups était inventé.

    Selon son certificat de naissance, elle a vu le jour en 1937 et elle n'aurait donc eu que quatre ans, et non huit comme le dit son histoire, au moment d'entamer son "périple" de trois ans vers l'Est de l'Europe à la recherche de ses parents.

    Jusqu'à mercredi, l'auteur s'est dit "profondément blessée" par ceux qui mettaient en doute son histoire, avant d'effectuer une volte-face complète.

    "Oui, je m'appelle Monique De Wael, mais depuis que j'ai quatre ans, je veux l'oublier. Mes parents ont été arrêtés quand j'avais quatre ans. J'ai été recueillie par mon grand-père puis par mon oncle", dit-elle dans un texte, publié par Le Soir.

    "Toute  sa vie est un mélange de souvenirs de réalité et d'un univers intime qui s'est décalé de la réalité. Sa vérité n'était pas vraiment la vérité, ça lui a totalement échappé", explique à l'AFP son avocat Marc Uyttendaele, en soulignant qu'elle avait fini par s'"identifier aux victimes absolues, la communauté juive".

    "A part mon grand-père, j'ai détesté ceux qui m'avaient accueillie. Ils me traitaient mal. C'est vrai que, depuis toujours, je me suis sentie juive et plus tard, dans ma vie, j'ai pu me réconcilier avec moi-même en étant accueillie par cette communauté", poursuit Mme Defonseca.

    "Alors, c'est vrai que je me suis raconté, depuis toujours, une vie, une autre vie, une vie qui me coupait de ma famille, une vie loin des hommes que je détestais. C'est aussi pour cela que je me suis passionnée pour les loups, que je suis entrée dans leur univers. Et j'ai tout mélangé", dit-elle.

    Mme Defonseca/De Wael affirme aussi ne pas avoir voulu publier son histoire il y a dix ans, mais avoir été poussée par son éditrice américaine, Jane Daniel, avec laquelle elle a eu un contentieux financier.

    La révélation du mensonge a suscité la consternation du côté de l'éditeur du livre. "On ne peut pas laisser le livre en l'état", a déclaré vendredi Bernard Fixot, propriétaire des droits mondiaux de l'ouvrage.

    "Elle va payer très cher tout cela. Je me sens coupable de ne pas avoir tout vérifié", a-t-il ajouté.

    Véra Belmont a dit aussi en vouloir "un tout petit peu" à l'auteure du livre, tout en ajoutant "avoir mal au coeur pour elle".

  • "La France ne sera plus le gendarme de l'Afrique"?

    Attendu depuis des mois sur ses promesses de "rupture" avec les pratiques controversées de ses prédécesseurs dans la région, Nicolas Sarközy a choisi le premier jour de sa visite d'Etat en Afrique du Sud pour s'attaquer à l'un des piliers de la "Françafrique" : celui du "gendarme français".
     
     Il a en effet annoncé une renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique dans un discours prononcé jeudi après-midi devant le parlement sud-africain. "La France n'a pas vocation à maintenir indéfiniment des forces armées en Afrique. L'Afrique doit prendre en charge ses problèmes de sécurité", a-t-il lancé. "La présence militaire française en Afrique repose toujours sur des accords conclus au lendemain de la décolonisation, il y a plus de 50 ans ! Ce qui a été fait en 1960 n'a plus le même sens aujourd'hui", a-t-il poursuivi, déclenchant les applaudissements de l'assistance.

    Objectif de cette nouvelle politique : que la France n'agisse plus seule, mais en pleine concertation avec l'Union africaine et l'Union européenne. Le meilleur exemple : le début du déploiement dans l'est du Tchad de l'Eufor, chargée d'assurer la sécurité des réfugiés de la province soudanaise voisine du Darfour.  
     
    Transparence
     
    Nicolas Sarkozy a également affirmé que "contrairement à la pratique passée", tous les nouveaux accords "seront intégralement publiés". "J'associerai également étroitement le Parlement français aux grandes orientations de la politique de la France en Afrique", a-t-il promis. Selon lui, "le principe de transparence" est "le meilleur antidote aux fantasmes et aux incompréhensions".
     
    Très critiqués en Afrique, les accords de défense discrètement signés dans les années 1960 par Paris avec ses ex-colonies constituent le fondement juridique de la présence française dans les pays d'Afrique et y ont justifié ses interventions armées multiples et controversées. C'est en vertu d'un de ces documents que l'armée française a, au début du mois, apporté un soutien décisif en matière de logistique et de renseignement au régime du président tchadien Idriss Deby, menacé par les rebelles.
     
    Fermeture de bases
     
    La remise à plat annoncée par
    Nicolas Sarközy devrait donc se traduire par la fermeture d'un certain nombre de bases -notamment celle d'Abidjan- et une réduction des quelque 9.000 soldats déployés sur le continent. "Il faut se poser la question de nos intérêts, sachant que certains pays veulent que l'on reste", explique-t-on à Paris. "L'idée consiste à balancer tout ce qui n'a pas de sens et a pour seul effet d'entretenir le mythe que la France n'a que des intérêts de prédation en Afrique. Le principe qui justifie le maintien de nos bases, c'est la contribution que nous pouvons apporter aux pays africains en matière de paix", ajoute-t-on dans les milieux diplomatiques.   
      
    Un bémol néanmoins : cette remise à plat ne signifie pas forcément que la France n'agira pas pour éviter à un pays de basculerr. "La rénovation oui, la rupture non", souligne un diplomate.

    Ses discours sur la "rupture" s'adresse beaucoup plus à la France (qui croit qu'elle va faire des "économies"!) qu'aux pays du continent africain. Les soldats retirés d'Afrique seront affectés à d'autres missions au Proche-Orient ou dans les Balkans! Ne soyons pas naïfs: la politique de Sarközy obéit d'abord aux ordres de Washington et de l'OTAN!

  • Carla veut faire de l'humanitaire...

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    Carla Bruni-Sarközy, la 2ème "première dame française", a visité jeudi une coopérative de commerce équitable dans un township du Cap.

    "C'est ma première visite. Pour l'instant, j'écoute ce qu'on me dit.

    Voilà comment je conçois mon rôle", a-t-elle déclaré à des journalistes.

    L'épouse du président Sarkozy effectue cette semaine son premier déplacement à l'étranger. Elle a accompagné mercredi son époux au Tchad et est arrivée jeudi matin au Cap, la capitale parlementaire d'Afrique du Sud.

    Tandis que Nicolas Sarkozy rencontrait son homologue Thabo Mbeki, Carla Bruni-Sarkozy a visité l'une des cinq coopératives de l'ONG Township Patterns, située à Khayelitsha.

    Cette ONG, qui travaille avec la grande distribution et exporte des produits aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, créé des produits originaux à partir de matériaux de récupération.

    Fondée en 1998 par une Française, Nicole Andrée Marie Iresh, elle emploie 50 femmes des townships, qui gagnent 250 euros par mois.

    Les employées de Khayelitsha ont offert un sac en jute "design" à l'ancien modèle et chanteuse à succès, qui prépare son troisième album.

    La veille, Carla Bruni-Sarközy avait fait ses débuts diplomatiques en rencontrant en tête-à-tête l'épouse d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, l'un des deux opposants tchadiens disparus depuis le 3 février.

    ....................

    Priée de dire comment elle voyait son rôle à l'avenir, elle a répondu : "J'envisage d'accompagner mon mari. J'espère pouvoir m'engager dans l'humanitaire. Il m'aide beaucoup pour cela."

    Au Cap, elle a visité dans un bidonville le siège d'une organisation non gouvernementale qui fait du commerce équitable dans le domaine des produits textiles biodégradables.

    Elle a également accompagné Nicolas Sarközy lors de la visite d'un centre de traitement de personnes infectées par le virus du sida dans un autre "township".

    Vendredi, elle a visité avec le chef de l'Etat la prison de Robben Island, où furent emprisonnés pendant des années les principaux dirigeants du mouvement anti-apartheid, dont Nelson Mandela, qui sera le premier président noir élu d'Afrique du Sud en 1994.

    "BIEN FIER" DE CARLA

    Selon des journalistes présents, c'est Carla Bruni-Sarközy qui "a ouvert la cellule" de Nelson Mandela avec une réplique de la clef, lors de la visite du couple présidentiel.

    "Vous comprendrez bien que j'ai une attention particulière pour celle qui m'accompagne pour la première fois dans un déplacement officiel", a déclaré Nicolas Sarközy à la fin d'un discours devant la communauté française de Johannesburg, qui a vivement applaudi la "première dame", sagement en retrait derrière le pupitre du chef de l'Etat.

    "Elle a été formidable parce que j'ai l'impression qu'il y a une certaine attention sur elle", a ajouté le président avant de s'adresser directement à son épouse : "J'étais bien fier d'être avec toi, merci."

    Carla Bruni-Sarközy, qui a été d'une grande discrétion pendant les trois jours de ce voyage en Afrique, a alors pudiquement baissé les yeux.

    Jeudi soir, lors d'un dîner offert au couple présidentiel français, le président sud-africain Thabo Mbeki avait aussi salué la présence de l'ancien top-model.

    "Je voudrais remercier la ravissante Mme Carla Sarközy de nous avoir donné la chance de faire sa connaissance", avait-il dit en conclusion d'un toast. "Ce n'est pas la peine d'attendre la prochaine visite de Nicolas pour revenir nous voir."

    Au début de la semaine, les autorités sud-africaines affirmaient que le couple présidentiel français poursuivrait sa visite d'Etat par un séjour privé, mais l'Elysée n'a pas confirmé cette information.

     

     

  • La Françafrique est morte, vive l'Africafrance!

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    Discours au Cap le 28 février 08

    De N'Djamena, où une "commission d'enquête" sur la disparition d'opposants va être créée, au Cap où il a annoncé une remise à plat de la présence militaire française en Afrique, Nicolas Sarközy s'est présenté comme le président de la "rupture" avec la "Françafrique".

    Le président français s'est rendu mercredi au Tchad, jeudi et vendredi en Afrique du Sud pour une visite d'Etat, accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarközy, dont c'était la première sortie officielle.

    Près d'un mois après une attaque sanglante de rebelles (400 morts), les 2 et 3 février, qui aurait pu coûter cher au président Idriss Deby Itno si la France ne lui avait apporté une aide décisive, M. Sarközy a tenté de persuader son homologue tchadien de remettre en marche le processus démocratique.

    Mercredi soir à N'Djamena, il s'est félicité d'avoir convaincu M. Deby de créer une "commission d'enquête internationale" sur la disparition de deux opposants. "Je ne regrette pas ma venue, elle a été utile", a-t-il affirmé.

    Pourtant, M. Sarközy n'a pas réussi à obtenir des éclaircissements sur le sort des deux hommes, disparus depuis le 3 février. Ce qui a fait dire à Delphine Djiraibé, une porte-parole de la société civile tchadienne, que "la commission d'enquête ne servira à rien".

    A Paris, le Parti socialiste a dénoncé "la frilosité" de la France au Tchad.

    M. Sarközy a également plaidé auprès de M. Deby pour que la force européenne (l'Eufor), chargée de protéger les réfugiés du Darfour, puisse se déployer "le plus rapidement possible" dans l'est du Tchad.

    Il a par ailleurs évoqué avec son homologue le cas des condamnés de l'Arche de Zoé, qui purgent leur peine en France, et que seul M. Deby peut gracier, mais il a insisté sur le fait que ce n'était "pas l'un des objectifs" de sa visite.

    En Afrique du Sud, le président Sarközy a également voulu montrer que "la transparence faisait partie de la nouvelle politique française en Afrique", comme il l'a dit à la presse à N'Djamena, et que c'en était finie de la "Françafrique", système régulièrement dénoncé par les opposants à la politique française sur le continent.

    Au Cap, il a annoncé devant les parlementaires la "renégociation" des accords militaires de la France en Afrique (huit pays sont concernés, selon l'Elysée).

    Chaque nouvel accord avec un pays africain sera désormais publié "dans la transparence", a déclaré M. Sarkozy.

    Le président sud-africain Thabo M. Mbeki, qui prône une "renaissance africaine" et une meilleure intégration du continent sur la scène mondiale, a salué cette annonce: "Cela fait partie de la suite du processus de décolonisation en Afrique."

    M. Sarközy a par ailleurs promis "une initiative de soutien à la croissance économique" de l'Afrique, portant sur 2,5 milliards d'euros en 5 ans. Plusieurs accords économiques (transport, tourisme, développement durable notamment) ont également été signés, ainsi qu'un contrat de 1,36 milliard d'euros pour la construction d'une centrale au charbon par le groupe industriel français Alstom.

    C'est également au Cap, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue sud-africain, que le président a lancé un nouvel appel aux Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc) pour qu'elles libèrent Ingrid Betancourt, au plus mal selon des otages récemment libérés, se déclarant "prêt" à aller lui-même la chercher à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

    Le président, qui peut oublier le temps de son voyage en Afrique ses déboires dans son pays, où chaque sondage démontre la chute de sa popularité, a rencontré au Cap, en compagnie de son épouse, l'archevêque Desmond Tutu.

    Vendredi, le couple présidentiel s'apprêtait à rendre visite à Johannesburg à un autre Nobel de la Paix et héros de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela, l'emblématique premier président noir d'Afrique du Sud.

    AFP.28.02.08

     

  • MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958)

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    Voiles à Chatou

    Fauve flamboyant dont les verts, les rouges ou les bleus étaient sortis directement du tube de peinture, Maurice de Vlaminck (1876-1958) fait l'objet du 20 février au 20 juillet 2008 au musée du Luxembourg à Paris, de la première exposition qui lui soit consacrée en France depuis 1956.

  • Citations présidentielles

    Ces citations présidentielles sont certes toutes discutables suivant notre sensibilité politique. Mais toutes témoignent cependant d'un autre niveau de culture et de civilisation...

     Charles De Gaulle

     

    > "La grandeur ne se divise pas. "

    > " On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu"

    > "L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. " 

    >  Georges Pompidou

    > "Il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut l'être au bon moment. "

    > "Mais n'est-ce pas le propre de la politique d'avoir à choisir entre des inconvénients ? "

    > "Chaque problème résolu en fait naître d'autres, en général plus difficiles"

    > Valéry Giscard d'Estaing

    > "Le rôle de l'État, ce n'est pas de protéger la nation, c'est de la conduire."

    > "Je trouve toujours choquant et blessant de s'arroger le monopole du coeur. Vous n'avez pas le monopole du coeur."

    > " Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs  de malaise. » "

    > François Mitterrand

    > "Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la terre"

    > "Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui  la frappe a toujours tort."

    > "Dans les épreuves décisives on ne franchit correctement l'obstacle que de face."

    >  Jacques Chirac

    > "La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où  elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"

    > "La montée des extrémismes, c'est toujours la sanction de l'inaction. "

    > "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. "

    > Nicolas Sarközy

    > "Descends si tu es un homme"

    > "Si tu reviens j'annule tout"

    > "Alors casse-toi pauvre con"

  • Le pliosaure, reptile marin géant

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    C'est à ce jour le plus grand prédateur que la mer a jamais abrité, selon les scientifiques. Le pliosaure de Svalbard, du nom de l'archipel norvégien où il a été découvert en 2006, mesurait 15 mètres de long, annonce sur son site le Muséum d'histoire naturelle de l'Université d'Oslo.

    L'animal, qui vivait il y a 150 millions d'années, avait un profil hydrodynamique, deux puissantes nageoires, un cou réduit surmonté d'un énorme crâne lui-même doté d'une impressionnante dentition. Ce "monstre", comme l'ont surnommé les paléontologues, s'attaquait aux calamars, aux poissons et même à d'autres reptiles marins.

    Les pliosaures étaient des reptiles marins contemporains des dinosaures. Leur taille moyenne était estimée à 5-6 mètres. Avant la mise au jour du spécimen "norvégien", la plus grande espèce avait été découverte en Australie : le Kronosaure mesurait 10 à 11 mètres. L'équipe de scientifiques a découvert le pliosaure de Svalbard en 2006 dans une zone montagneuse distante de 1300 km du Pôle Nord. Ce n'est qu'en août 2007 que les restes de l'animal ont été exhumés. Un travail réalisé dans des conditions difficiles - météo extrême et présence d'ours polaires.  

    Nageoire de trois mètres

    "Bien que nous n'ayons pas trouvé le squelette entier, nous avons trouvé beaucoup des parties les plus importantes, notamment des portions du crâne, des dents, la plupart des os du cou et du dos, un os de l'épaule et un membre [nageoire] presque complet", détaille le Dr. Patrick Druckenmiller, spécialiste des pliosaures au Muséum de l'Université d'Alaska et membre de l'expédition à Svalbard. "La nageoire seule fait étonnamment presque 3 mètres (*) de long", pointe-t-il.

    D'autres fossiles de reptiles marins ont été extraits de la zone. Une quarantaine de squelettes d'espèces différentes ont d'ores et déjà été localisées grâce au GPS, ce qui fait de cette zone l'une des plus riches au monde en termes de fossiles de reptiles marin.

    (LCI.fr 28.02.08)